Juin L Orient compliqué De l Irak à l Iran

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1 Juin L Orient compliqué De l Irak à l Iran 3 juin Bagdad Bill Slim estime qu il faut, selon son expression, «commander devant». Il décide le transfert immédiat du QG opérationnel des éléments de son commandement à Bassorah soit tout près d Abadan. Sa décision n est pas sans provoquer quelques grincements de dents chez les uns ou les autres. De tous grades et de toutes armes, les subordonnés de Slim regrettent, à l unisson, d avoir à abandonner les charmes d une cité légendaire pour un port infesté de moustiques, quelle que soit la saison, et dont les prostituées ont, dans les différents Services des forces de Sa Majesté, la réputation bien établie de répandre la vérole la plus tenace de la région. 4 juin L affaire d Irak (épilogue) Bagdad Sir Archibal Wavell et Sir Alexander Cadogan, qui ont conféré pendant deux jours au Caire, arrivent dans la capitale pour signer un nouveau traité anglo-irakien avec le régent Abd al-ilah et Noury Saïd. Ce texte prévoit notamment une coordination de la politique militaire du royaume avec le gouvernement de Londres et une alliance qui le privera, en pratique, de relations extérieures indépendantes. Une clause particulière stipule que les compagnies British Petroleum (BP) et Royal Dutch-Shell exploiteront le pétrole «en coopération avec la CFP» a fait préciser Eden au dernier moment «dans le meilleur intérêt de l Irak et de la cause des Alliés». Le dernier article du traité indique que les deux parties pourront envisager une révision après la victoire sur les forces de l Axe. 5 juin La poudrière de Palestine Jérusalem Le Jerusalem Post, toujours bien informé, annonce la mort de David Raziel et de Dov Avigdor, avec une discrétion relative cinq colonnes au rez-de-chaussée de la page trois et deux obituaries en page quatorze mais en citant «des sources officielles». Cette formulation, vague à souhait, interdit de gloser sur la nationalité et la nature de ces sources. La nouvelle sème la consternation dans le Yishouv. Outre les qualités de leader et de combattant que chacun même ses ennemis jurés de l état-major de la Haganah devait lui reconnaître, Raziel était aussi le meilleur ami d Abraham Stern, qui, en septembre 1939, a fait sécession de l Irgoun en signe de protestation contre la trêve avec la Grande-Bretagne et a créé un groupe extrémiste disposé, s il le fallait, à pactiser même avec l Allemagne 1 pour chasser les Britanniques de la terre d Eretz Israel, le Lehi (en général qualifié de Stern Gang dans la presse de Londres). Seul Raziel, en dépit de leurs divergences, paraissait en mesure de retenir Stern et ses affidés sur la voie d un déchaînement de violence sans frein contre 1 Stern pensait, comme bien des gens à cette époque, que les Nazis cherchaient seulement, dans l optique d un Reich judenfrei, à expulser tous les Juifs d Allemagne et n imaginait pas la Solution finale. Son attitude, mutatis mutandis, rejoignait celle de Sir Roger Casement qui avait conclu une alliance avec l Allemagne de Guillaume II en vue de chasser les Britanniques d Irlande.

2 «l occupant anglais», alors même que les Britanniques consacrent l essentiel de leurs forces au combat contre les Nazis. La notice nécrologique publiée sous la signature de Meir Nagaz par le grand quotidien anglophone de la capitale rappelle que Raziel et Stern avaient écrit en collaboration, sous le pseudonyme de D. Ras (formé de leurs initiales), un manuel en hébreu de 240 pages consacré aux différents modèles de fusils en usage au Moyen Orient, à leur emploi et à leur entretien. Faisant œuvre de pionniers, Raziel et Stern avaient forgé des mots nouveaux 2 afin de désigner différentes pièces des armes. La censure a interdit au Jerusalem Post d indiquer que c est Yacov Meridor, qui faisait partie de la mission en Iran, mais a pu en revenir indemne, que les membres du comité directeur de l Irgoun ont désigné pour lui succéder à la tête du mouvement. L affaire d Irak (épilogue) Bagdad L Irak déclare la guerre à l Allemagne, à l Italie et à leurs alliés. 7 juin L affaire d Irak (épilogue) Berlin L amiral Canaris apprécie le samedi. Guerre ou pas guerre, la plupart des bonzes du régime s absentent de la capitale et rejoignent leur résidence de campagne, proche ou moins proche, tel le Karinhall au luxe de satrape du Reichsmarschall Göring, à moins que le Führer ne leur ait fait l honneur de les convier au Berghof (quand les circonstances le permettent ce qui n est pas le cas aujourd hui, campagne de Grèce oblige : le Chef est dans son train-qg, près de Mönichkirchen). Il existe même des raisons de penser que la Gestapo de la Prinz- Albrechtstraße, qui marque de si près sa concurrence militaire, relâche un peu ses surveillances ce jour-là. La Tirpitzufer, siège de l Abwehr, conserve, elle, son activité de ruche vingt-quatre heures sur vingt-quatre et trois cent soixante-cinq jours par an comme un navire de haut bord. «À la mer, explique l amiral, on ne prend pas de permissions.» La règle du quart s applique à tous, aux officiers comme aux secrétaires, aux radios et à l amiral : lorsque l on est de service, on travaille. Si l on appartient à la bordée de repos, on risque tout de même d être rappelé, à chaque instant, à son poste de combat. Il y suffit d un appel téléphonique. «Nie können die Nachrichten auf Morgen warten» 3 répète Canaris. Il se garde bien de préciser que cette maxime ne signifie qu une chose : il entend être tenu au courant sur le champ, et quelle que soit l heure, de toute information d importance. Ensuite, à lui seul de décider si, et quand, il en fera part à la Chancellerie, à l OKW, aux commandants des trois Armées ou aux ministères concernés mais jamais au Reichsführer SS, sauf pour lui apprendre, mit Schadenfreude 4, de mauvaises nouvelles. Canaris n ignore pas qu il a peu d alliés au sein des sphères dirigeantes, mais beaucoup d ennemis qui lui ont imputé, non sans quelque satisfaction, l échec de l opération Ostmond. Il lui faut contre-attaquer non en cherchant maladroitement à rejeter sur d autres le fardeau, ce qui risquerait de lui faire de nouveaux ennemis, mais en présentant les faits sous l éclairage adéquat. Au lecteur, en apparence, de tirer ses conclusions C est pourquoi il appelle sa secrétaire, Fräulein Boppenhausen, qui accourt dans son bureau, bloc-notes et crayon à la main. 2 Même rénové et modernisé au début du XX e siècle par Eliezer Ben Yehouda, l hébreu biblique utilisé par le mouvement sioniste ignorait, à l évidence, le curseur de hausse ou la cuvette d extracteur 3 «Le renseignement ne peut jamais attendre le lendemain.» 4 «Avec un malin plaisir» ou, ici, plus précisément, «avec une joie mauvaise».

3 Angelika, je vais vous garder avec moi toute la journée. J ai à vous dicter un nouveau mémorandum destiné au Führer et chancelier du Reich, et à lui seul. Vous me le mettrez en forme aussitôt. Il doit partir dès demain matin pour Mönichkirchen. Jawohl, Herr Admiral! - Nu! Ich fange mit Diktieren an. 5 Comme à son habitude, l amiral dicte sans notes et sans même consulter les dossiers que son officier d ordonnance a disposés sur sa table de travail, dans un ordre aussi maîtrisé qu un jardin à la française ou, si l on préfère, avec une précision propre à satisfaire le plus psychorigide des Prussiens. L EVOLUTION DE LA SITUATION A L EST DE SUEZ La conjoncture s est profondément transformée au Moyen-Orient depuis le 1 er janvier dernier, date du mémo que j avais alors soumis au Führer et à plusieurs autres personnalités du Reich. Ce changement s est fait dans un sens que certains ont jugé négatif. Il a été provoqué autant par les événements qui ont affecté tel pays de la région que par les opérations militaires dans le sud-est de l Europe. Il faut y ajouter un rapport de forces encore influencé par les ultimes déboires de nos alliés italiens en Afrique Orientale : ils ne sont plus en mesure de jouer, en bordure de l Océan Indien et aux débouchés du Golfe, le rôle de contrepoids aux menées des Britanniques et, secondairement, des Français. Pour autant, il serait dangereux de s arrêter à une vue superficielle de la question et de ne prêter attention qu aux aspects négatifs. Le Reich conserve d excellents atouts. I. Bilan de l opération Ostmond. A. Contexte. S estimant menacés par la police du régent Abd al-ilah et par les services spéciaux britanniques, par nature très présents et actifs en Irak, les officiers du Carré d Or et Rachid Ali ont déclenché leur coup d état bien avant que notre dispositif soit au complet et prêt à l action selon nos prévisions. Ils ont agi dès le début d avril alors que nous n avions programmé notre intervention que pour la mi-mai. Nos éléments opérationnels, issus de la Wehrmacht (2.Kompanie Brandenburger Regiment et une compagnie d infanterie légère qui n a pu être déployée) et dirigés par l Oberstleutnant Pfiffelsdörfer, ont donc été contraints à des improvisations, tandis que les détachements de la Luftwaffe (Trasta 789, Kampfsgruppe Bäumler, Sonderostkompanie du 2.Fallschirmjäger Regiment) ont dû se déployer dans des conditions d une extrême difficulté. B. Résultats militaires. Certains ont pu juger nos pertes lourdes. Il est vrai qu elles représentent un peu plus de deux cinquièmes de nos effectifs engagés (morts, disparus ou prisonniers) et une quarantaine d avions 6. Mais, en contrepartie, nous avons bloqué en Irak l équivalent d un corps d armée, au moins, soit deux divisions britanniques et une division française, qui ont fait défaut à l ennemi en Grèce et ailleurs, pendant deux mois environ. Nous considérons d ailleurs qu échaudées par cette alerte, les autorités coloniales britanniques et françaises vont se croire dans l obligation de continuer à maintenir des forces importantes dans leurs territoires du Moyen-Orient. Nous les évaluons à l équivalent d une division en Irak, autant en Palestine (en plus de la Légion arabe et d un régiment en Transjordanie), deux brigades en Syrie et une brigade au Liban. 5 «Bien! Je commence à dicter.» 6 Canaris néglige (tout comme, il le sait, son principal lecteur) la destruction de l armée et de l aviation irakiennes, qui étaient portant objectivement des alliées de l Allemagne.

4 Nous avons d ores et déjà appris que le Cabinet de Londres doit s efforcer d arbitrer au mieux entre les demandes de Wavell, qui réclame toujours plus d unités fraîches, et les vœux du Colonial Office, attaché à de fortes garnisons dans l Empire. S agissant des Français, on peut poser en principe que toute unité chargée de tâches de garnison manque à leur corps de bataille et contribue à limiter davantage encore leurs possibilités. C. Résultats politiques. a) Dans tout le Moyen-Orient, la dénonciation de l impérialisme britannique apparaît aujourd hui comme une évidence aussi bien pour les purs nationalistes que pour les plus extrémistes. La Grande-Bretagne a dilapidé, en moins de vingt ans, le capital de sympathie né de l engagement des Allenby et autres Lawrence en faveur de l indépendance arabe. Nous sommes, à l inverse, parvenus en quelques semaines à gommer le souvenir de notre alliance avec la Turquie pendant la guerre précédente et à acquérir à peu de frais la réputation de meilleurs amis des musulmans en général, et des Arabes en particulier. Il va de soi que la politique énergique du Führer à l encontre des Juifs nous a donné là-bas un atout de poids. b) De ce point de vue, la présence du Grand Mufti de Jérusalem et de Herr Rachid Ali à nos côtés ne saurait être sous-estimée. Ces deux personnalités, extrêmement populaires désormais, vont contribuer à donner plus d efficacité à notre propagande, nous aidant à entretenir et à attiser un climat d agitation dans tout le Moyen Orient. Elles pourraient aussi nous aider à concrétiser le recrutement, dans les camps de prisonniers, ainsi qu en Albanie et en Bosnie, d une Légion Orientale, auxiliaire de la Wehrmacht, dont le projet est préparé par le Hauptamt persönlicher Stab 7 du Reichsführer lui-même 8. II. Conjoncture locale. A. Irak. L action militaire conjointe des Britanniques et des Français a ramené au pouvoir un gouvernement soumis à leurs souhaits. La justice expéditive du régent a liquidé sans procès la majorité de nos amis civils et militaires. L armée, tenue en lisière par les conseillers envoyés par Londres, n est plus en mesure de peser. Les informations qui nous parviennent indiquent que la population, assez indifférente lors du coup d état, n a guère accordé davantage d intérêt au rétablissement du régent et de ses séides. B. Turquie. Le déroulement de l opération Ostmond a montré, hélas, les bornes de la bienveillance turque à notre égard. Si nous gardons des amitiés agissantes dans les forces armées d Ankara et, plus précisément, parmi les chefs de leurs nombreux services spéciaux, le président Inönü et son gouvernement, plus sourcilleux que les Suisses ou plus précautionneux encore, si faire se peut considèrent que leur pays doit s en tenir à une politique de neutralité stricte ou, plus exactement, aux apparences d une stricte neutralité. Il est certain que nos avions ont trop souvent, trop longtemps, et trop ostensiblement surtout, survolé le territoire turc. Et peut-être, pour favoriser ce survol, certains de nos représentants officieux se sont-ils trouvés quelquefois obligés de se départir de la discrétion qu ils auraient dû, par nature pour ainsi dire, observer 9. Il a fallu, en tout cas, le doigté de l ambassadeur Von Papen et l excellence de ses relations personnelles dans tous les cercles d Ankara et d Istanbul, pour épargner au Reich une crise diplomatique majeure 10. Afin de rétablir l équilibre, la Turquie s est engagée, de son côté, à poursuivre ses livraisons de chrome à 7 État-major personnel de Himmler. 8 Ce dernier serait sans aucun doute furieux d entendre parler d une potentielle unité SS comme d une auxiliaire de la Wehrmacht, mais c est le cadet des soucis de Canaris. 9 On notera comment, sans y toucher, Canaris met Göring en accusation 10 Et comment il fait une bonne manière peu coûteuse à Von Papen.

5 l industrie anglaise. On ne doit pas se cacher qu à l heure actuelle, notre position n est pas des plus enviables. C. Iran. Le chah Reza continue de faire preuve des meilleures dispositions vis à vis de l Axe, à la mesure de son exaspération devant ce qu il appelle la mise en coupe réglée de son pays par la British Petroleum. Il semblerait, cependant, que la Grande-Bretagne ait mis à profit les événements d Irak pour accentuer sa pression sur Téhéran. Nous avons de bonnes raisons de penser que le chah a été menacé d une destitution et d un remplacement par son fils, s il se prononçait à l excès en faveur de notre cause. Grâce à une source bien placée à la cour, je serai en mesure, dans les deux semaines qui viennent, de faire circuler le compte-rendu d un récent entretien du souverain avec le ministre anglais, Sir Reader Bullard. D. Territoires sous mandat. Je n ai rien à ajouter à mon rapport du 1 er janvier, si ce n est, en Palestine et en Syrie, une brève flambée d espoir quand notre intervention en Irak a été connue. La déception est à la mesure des espérances. Je crois utile de noter que le haut-commissariat de Jérusalem s est rapproché de l Agence juive au début d avril, tandis que les militaires britanniques entreprenaient de nouer de nouveaux contacts avec les forces, à peine clandestines, des mouvements nationaux juifs, laïques et religieux. Nous croyons que la Légion arabe a failli se mutiner quand les Bédouins ont renâclé devant la perspective d être engagés loin de chez eux, mais leurs cadres ont vite repris les choses en mains. E. Égypte. Ce pays doit être rattaché à l est de Suez malgré la géographie. La période de guerre y a accentué des traits visibles dès le temps de paix : la Grande-Bretagne contrôle le pouvoir politique et l économie, la France domine la vie sociale et culturelle, et ces deux puissances se partagent l exploitation du canal de Suez. Aux Égyptiens de gérer, sous surveillance, le reste c est à dire peu. La population paraît apathique. L armée seule nourrit des velléités de révolte, mais elle a sans nul doute été découragée par la rapidité des défaites italiennes en Libye, puis par l échec devant Khartoum de la poussée vers le Soudan des troupes du duc d Aoste. III. Possibilités d action. Les études menées par mes adjoints et le travail d état-major réalisé quelques officiers du Generalstab der Luftwaffe 11, à la demande du Generalleutnant Student, ont montré que nos troupes, même dans l hypothèse la plus favorable, n auraient guère pu subsister en Irak au-delà de deux mois en raison de la disproportion des forces en présence et de la faiblesse de nos moyens logistiques. La théorie comme l expérience doivent donc nous pousser à renoncer aux manœuvres de grand style dans la région. Par contre, nous pouvons jouer sur toute la palette des opérations clandestines, aux moments opportuns, afin de faire diversion s il le faut, ou pour contraindre l ennemi à accentuer la division de ses forces. A. Chronologie de l action. La rapidité et la violence des réactions britanniques et, secondairement, françaises, nous ont prouvé que l adversaire a redouté plus que tout une contagion. Il a voulu annihiler ab initio le risque d une extension des troubles survenus en Irak aux pays et territoires voisins. N hésitons pas à faire confiance à nos ennemis, qui savent encore mieux que nous que le feu n a pas cessé là-bas de couver sous la cendre. La hâte apportée des deux côtés au rapatriement d unités en Palestine, d une part, en Syrie et au Liban, d autre part, confirme que nous y trouverons des terrains propices à nos entreprises. J ai d ores et déjà chargé notre Stellenchef 12 d Istanbul d augmenter les subsides que nous versons depuis 1934 à divers journaux de langue arabe de Palestine, de Syrie et du Liban pour entretenir leur hostilité aux 11 Etat-major général de la Luftwaffe. 12 «Résident» ou «chef de poste».

6 autorités mandataires. Nous accroîtrons aussi nos versements aux partis politiques indépendantistes, quelle que soit leur nuance (même aux sympathisants du communisme et aux frères arabes ). Il ne s agit que d un premier pas. À l automne prochain, il faudra monter d un cran et passer à une véritable campagne d agitation. Si le Dr Goebbels en est d accord, nous pourrions charger le Grand Mufti de lancer durant tout l été des appels à la Guerre Sainte, cependant que nous infiltrerions des agents à partir de la Turquie en suivant une procédure dorénavant bien au point. Ces personnels devront organiser des attentats aussi sanglants que possible dans le but d aviver les antagonismes, à peine latents, entre communautés. Nous pouvons, là encore, nous fier à nos ennemis, ou, du moins, à leur aveuglement : ils s adonneront, soyons-en sûrs, à une répression sans frein qui ne manquera pas de leur aliéner de nouvelles couches des sociétés colonisées. La période du ramadan, puis des fêtes de la fin de l année 1941, devrait marquer une accalmie trompeuse pour l adversaire. Dès janvier 1942, les attentats devront reprendre sur un rythme accéléré et culminer au début d avril Simultanément, nous veillerons à un renforcement sérieux des moyens, en matériels et en hommes, de Fawzi Kawjki. Il pourrait, soutenu par le Grand Mufti, donner à nos adversaires l impression de déclencher une révolte arabe de grande ampleur, notamment en Palestine. Ce trompe-l œil permettra de semer la panique. La situation de l Iran revêt des particularités liées aux données géopolitiques du pays, à sa structure ethnique et aux caractères propres de sa religion. Il devrait y suffire d une action diplomatique sur le chah Reza, toute en discrétion mais à un moment bien choisi en fonction de la situation militaire, afin de le pousser à revendiquer un peu plus d autonomie donc de menacer l approvisionnement en pétrole de l ennemi. Ici encore, tablons sur la réaction des Anglais aux risques qu ils croiront discerner. Enfin, nous accorderons la plus grande attention au groupe des officiers libres de l armée égyptienne. S ils nous présentent une évaluation de leurs forces qui, après vérification, a peu de points communs avec la réalité et une pesée de leurs besoins financiers qui prête à rire, nous devons pourtant les soutenir sans faiblesse. Ils nous paraissent en mesure, à quelques-uns, de mettre à mal le régime si peu assuré du jeune roi Farouk, d affoler les franco-britanniques et, surtout, de créer le chaos sur la route de l Inde et de l Extrême-Orient. Nos Kriegspiele donnent à penser que la détérioration de la situation amènerait sans doute l ennemi à consacrer au Moyen-Orient l équivalent de trois corps d armée (un français et deux britanniques) accompagnés, bien entendu, des éléments organiques de l équivalent d une armée, de deux escadres aériennes, ainsi que l équivalent de trois groupes navals d escorte (dont au moins un porte-avions). Autant de troupes qui leur manqueront sur d autres théâtres 13. B. Voies et moyens. Le schéma suggéré supra offre l avantage de mobiliser peu d hommes une centaine d agents et de Brandenburgers, tout au plus et d entraîner des dépenses raisonnables, soit, au maximum, en première analyse, la contrevaleur de quelque Reichsmarks en livres sterling et en francs français (en billets émis par Alger et non par le gouvernement Laval). Via nos contacts en Suisse, se procurer des sommes aussi modestes ne devrait pas présenter de problème, à moins que nous ne puissions avoir recours aux sources de financement occultes que nous promet maintenant le Reichsführer SS Himmler Rappelons qu il s agit là d hypothèses présentées par Canaris à Hitler, qui n ont pas forcément de rapport avec la réalité, ni d ailleurs avec les véritables prévisions de Canaris lui-même. 14 Allusion à la production de fausse monnaie par la main d œuvre des camps de concentration. Himmler a le choix : aider son ennemi ou admettre que sa fausse monnaie n est pas au point.

7 Les services financiers de l Abwehr, pour leur part, ont déjà élaboré dans le détail, en coopération avec nos deux correspondants de la Reichsbank (astreints au même secret que mes subordonnés) un document budgétaire qui figure en annexe. Angelika, conclut Canaris, deux exemplaires seulement de ce rapport. Datez-les de demain dimanche, 1 er juin. Un pour moi, un pour le Führer. Voyez avec la Reichskanzlei pour qu on nous envoie un messager. Il sera toujours temps d en tirer d autres copies si notre chef vénéré le permet. Londres Convoqué au Foreign Office en fin de matinée par Sir Alexander Cadogan luimême, le chargé d affaires d Iran au Royaume Uni, Mohammad Temmounchar, s entend signifier que le gouvernement de Sa Majesté prend acte du refus du Trône des Paons de se conformer à ses demandes. Le permanent under-secretary souligne «not in so many words indeed» notera-t-il en souriant lorsqu il dictera son rapport que le Premier ministre en personne avait souhaité prolonger le délai accordé à Téhéran pour se plier à l ultimatum. Mais, déplore-t-il, cette courtoisie s est avérée inutile. Temmounchar ne peut qu esquisser un geste d impuissance. «Je vous saurai gré, monsieur le chargé d affaires, de faire connaître au plus tôt à sa Hautesse impériale que le gouvernement de Sa Majesté se doit de tirer, avec regret, toutes les conséquences de son refus» lui déclare, en français, Sir Alexander. 8 juin Téhéran S il tend à abuser de l alcool et de substances diverses, en général prohibées ailleurs, Reza Chah n est pas dépourvu de lucidité. Il fait remettre à la légation d Italie, dans l après-midi, une lettre personnelle destinée à Mussolini. Recourant à un langage fleuri mais dénué de complaisance, il brosse au noir le tableau du dénuement de ses armées et réclame au Duce la livraison d armes légères de toutes sortes, de canons de campagne et de DCA, de camions légers et lourds, et d avions de chasse et de bombardement. Il sollicite également l envoi d instructeurs afin d instruire ses troupes et ses officiers à leur emploi. 9 juin Londres La revue de presse élaborée, comme tous les jours, par l ambassade de France souligne que le Times et le Daily Telegraph (Londres), le Manchester Guardian et le Scotsman (Édimbourg) publient avec un bel ensemble des éditoriaux indiquant à mots couverts, après les commentaires d usage, que la Grande-Bretagne, représentée en l occurrence, si ce n est personnifiée, par l Anglo-Iranian Oil Company, entend cesser immédiatement de reverser à l Iran les royalties qui lui sont dues au titre de l exploitation pétrolière. Ces quatre quotidiens de qualité croient en effet savoir, avec un bel ensemble, que des instructions en ce sens ont été transmises la veille dans la soirée par la Treasury 15, via la 15 Il n est pas inutile de rappeler que, dans la tradition britannique, la Treasury est le ministère des Finances. Avec une logique tout aussi britannique, c est le Premier ministre qui porte le titre honorifique de First lord of the Treasury, tandis que c est le chancelier de l Échiquier qui occupe la fonction de ministre des Finances et que l expression l échiquier de Sa Majesté désigne les finances publiques du Royaume.

8 Bank of England, aux banques et établissements financiers concernés. Les éditorialistes ajoutent que la décision, pour faire bonne mesure, est accompagnée du gel des avoirs iraniens à la City et dans les dominions. La revue de presse envoyée à Alger par l ambassade complète un télégramme de Joseph Paul- Boncour : l ambassadeur, invité la veille à un dîner de gala à Buckingham Palace, a appris, de la bouche même de Churchill, que la Grande-Bretagne s apprête à demander aux États-Unis de procéder, au moins de facto et en sous-main, au blocage des capitaux iraniens. «Peut-être le Premier s exagère-t-il, du fait de ses origines, l influence qu il peut exercer sur Washington» relève, sans indulgence, Paul-Boncour. 10 juin Londres L état-major général impérial propose à Winston Churchill de donner comme nom de code Countenance aux opérations qui seraient menées contre l Iran si le Chah ne venait pas à résipiscence. Le Premier ministre signifie son approbation le jour même, mais il suscite une émotion considérable en ordonnant au CIGS, par le même courrier, de commencer à élaborer des plans prévoyant l occupation brusquée de Riyad pour renverser le roi Abd al- Azziz ibn Saoud (et son innombrable famille), bien trop pro-américain, et de le remplacer à la tête de l Arabie par «le seul souverain légitime», l émir Abdallah de Transjordanie, un ami sûr du Royaume -Uni. Moscou Staline, dont l attention a été attirée par Molotov sur les télégrammes envoyés par Maisky à propos de ses récents entretiens avec Eden, demande au ministère des Affaires étrangères et à l état-major de l Armée Rouge d étudier au plus vite l éventualité d une action contre l Iran, sinon conjointe du moins coordonnée avec la Grande-Bretagne. 12 juin Le Caire Sous couvert de Sir Miles Lampson, et avec l accord explicite de Sir Reader Bullard, par écrit, et de Sir Claude Auchinleck, par télégramme, Sir Archibald Wavell informe Londres que le dispositif retenu pour Countenance devrait comprendre, pour l essentiel, la 8th Indian Infantry Division (actuellement réduite à sa 17th Brigade), la 10th Indian Infantry Division (20th, 21st, 24th et 25th Brigades) et deux brigades de cavalerie mécanisée (2nd Indian Armoured Brigade et 4th Cavalry Brigade 16 ). Si la Royal Navy ne peut assurer en temps utile le transport depuis le sous-continent des 18th et 19th Brigades de la 8 e Indian Division, la 24th Indian Infantry Brigade sera rattachée à la 8th Division. La RAF fournira les Vincent et Lysander d un squadron de coopération et d appui, un squadron de chasse équipé de Hurricane, un squadron de bombardement sur Blenheim et six appareils de transport (quatre bombardiers Bombay convertis et deux DC-2). Si l Amirauté n a pas encore pu indiquer quels bâtiments elle affectera à l opération, en raison de ses nouveaux engagements en Océan Indien et en Extrême-Orient, Leurs Seigneuries ont promis, par le truchement de l amiral Sir Andrew Cunningham de fournir «en temps utile» à Countenance (c est-à-dire aux forces commandées par son frère cadet, le général Alan Cunningham) autant de navires de tous types et de tous tonnages qu il sera nécessaire. 16 Appartenant à la 1st Cavalry Division, dont les éléments encore montés sont restés en Palestine et en Transjordanie, la 4th Cavalry Brigade sera renumérotée et rebaptisée 9th Armoured lorsqu elle aura été en totalité motorisée et blindée.

9 13 juin Alger Le gouvernement français, en la personne, d abord, de Roland de Margerie, est informé, de façon on ne peut plus officieuse, de la préparation par les Britanniques de l opération Countenance. Bien qu il soit anglophile à tout crin, Margerie en conçoit une violente irritation, non bien sûr quant au fond (un Chah favorable à l Axe ne lui plaît pas plus qu aux Anglais), mais quant au fait que la Perfide Albion se prépare à faire cavalier seul, comme chaque fois qu elle le peut, surtout lorsqu elle y voit un intérêt économique! Anglophone plus encore qu anglophile, Margerie note qu en français, countenance veut dire contenance au sens de l expression du visage, comme dans faire bonne contenance. «Est-ce à nous, s il vous plaît, que ce discours s adresse?» commente-t-il alors, parodiant Molière. Et il ajoute : «En ce cas, messieurs les Anglais, tirez les premiers, mais rira bien qui rira le dernier.» 17 juin Le Caire Les journaux cairotes et alexandrins annoncent dans leur rubrique mondaine, non sans un soupçon de vanité, que Sir Reader Bullard s installe jusqu à nouvel ordre dans une suite de l hôtel Shepheards, le plus grand et le plus luxueux des palaces de la capitale de l Égypte, où il n occupait depuis le 2 juin qu une (très grande) chambre. Les articles relèvent qu aucune limite de durée n a encore été fixée officiellement au séjour au Caire du représentant de la Grande-Bretagne en Iran. Les censeurs veillent, cependant. Ils ont interdit d écrire en rubrique Politique étrangère que la prolongation de la villégiature de Sir Reader revêt la réalité, sinon les apparences, d une rupture des relations diplomatiques entre Londres et Téhéran. Il est vrai que la presse égyptienne porte à l Iran une attention particulière depuis le mariage du prince héritier Mohammad Reza, fils aîné de Reza Chah, avec la princesse Fawzia, sœur du roi Farouk. 18 juin Londres Un mémorandum secret adressé par Anthony Eden aux membres du cabinet de guerre et communiqué, bien entendu, au roi George VI constate avec regret qu il semble presque impossible d envisager d installer sur le Trône des Paons, à la place de Reza Chah, le prince Soltan Hamid Mirza, héritier présomptif de la dynastie des Kadjar (que les Britanniques écrivent Qajar) chassée du pouvoir en 1925 (par Reza Chah précisément ). Eden fait valoir que le prince, qui a dû quitter Téhéran à l âge de quatre ans, parle à peine le persan, qu il est d ailleurs incapable de lire ou d écrire ; au reste, il a fréquenté davantage les dancings que les universités et paraît plus attiré par les femmes et une vie de plaisir que par l exercice des responsabilités. Dans ces conditions, conseille le secrétaire au Foreign Office, force est de se rabattre sur le propre fils de Reza Chah, le prince Mohammad Reza, âgé de 21 ans, auquel ceux qui le connaissent ne prêtent qu une intelligence médiocre et une personnalité falote écrasée par son père. Non sans une nuance de mépris, Anthony Eden souligne que Mohammad Reza a reçu la meilleure part de son éducation en Suisse, au collège du Rosey (ce qui lui vaut de pratiquer la langue de Voltaire avec l accent chantant du canton de Vaud). Sans doute renseigné par le

10 consulat général de Grande-Bretagne à Lausanne, Eden qualifie cet établissement, en français dans le texte, de «repaire de propres à rien de bonne famille», expression dont il joint, à tout hasard, la traduction en anglais. «Mon opinion au sujet du prince Mohammad Reza, écrit-il sans ambages, ne pourrait être différente que s il avait été élevé, ainsi que nous l avions à l époque suggéré à son père, dans l une de nos public schools, à l instar des princes hachémites 17.» Eden concède néanmoins que la faiblesse d intelligence et de caractère qu il prête à l héritier de Reza Chah (outre les rumeurs qui lui attribuent une propension à ne se satisfaire que d amours tarifées) pourrait s avérer, in fine, de nature à favoriser les desseins de Whitehall en assurant qu il se soumettrait, sans protester à l excès, aux «suggestions» et «conseils» de Londres s il devait succéder à son père. 20 juin La poudrière de Palestine Jérusalem Un fonctionnaire du haut-commissariat britannique tenu pour prosioniste ils ne sont pas nombreux informe très confidentiellement son correspondant à l Agence juive, en buvant le whisky soda qui précède le lunch au bar de l hôtel King David, qu il a été décidé, lors des entretiens du Caire, d accélérer enfin la formation de la Jewish Brigade. Mais le recrutement sera limité aux candidats venant de la Haganah. Le haut commissaire, Sir Harold MacMichael en personne, a mis sa démission dans la balance pour que soit exclu d office tout postulant issu de l Irgoun. Aux termes des relevés de décisions transmis à Londres, la Jewish Brigade devrait comprendre deux battalions d infanterie motorisée, deux batteries d artillerie 18 servant, l une le classique 18 pounder à peine modernisé par un train de pneus, l autre des 40 mm Bofors anti-aériens et deux companies du Génie, plus les services. Soit au total, pour le 1 er janvier 1942, quelque hommes de troupe, sous-officiers et officiers. 26 juin Delhi Sir Claude Auchinleck, commandant en chef en Inde, donne l ordre aux unités déjà affectées en renfort des unités d Irak appelées à participer à l opération Countenance de se préparer à embarquer sous 72 heures à Bombay. Toutes les permissions sont suspendues. Son état-major parachève l organisation des mouvements par chemin de fer nécessaires. À la vérité, Sir Claude prend ses désirs comme ceux du CIGS pour des réalités, car la Royal Navy ne lui a encore apporté aucune assurance précise. En effet, si elle lui a garanti le shipping pour l acheminement de ces troupes vers Bassorah ou Abadan, elle n a rien dit sur le calendrier à retenir! 28 juin 17 Rappelons que (toujours la logique britannique) les public schools sont des établissements privés, aussi chics qu exclusifs et coûteux. Le jeune roi Feyçal d Irak et son cousin Hussein, futur souverain de Jordanie, étaient à l époque pensionnaires du collège d Harrow, jadis fréquenté par Winston Churchill. 18 De même que les battalions britanniques sont en français des régiments, les batteries de l'artillerie de Sa Majesté sont des groupes pour les francophones, tandis que les homologues des batteries à la française sont des companies. Vérité en deçà du Channel, erreur au-delà, aurait écrit Blaise Pascal

11 Rome Mussolini, jamais avare de grands mots et de promesses, reçoit en grande pompe, dans son gigantesque bureau du palazzo di Venezia, toute la légation d Iran à Rome soit quatre diplomates. Il proclame tenir le Chah Reza pour «un partenaire privilégié du fascisme» et leur affirme sa volonté de lui fournir sans aucun délai «toute l aide qui a été sollicitée, et bien davantage encore, car l Italie sait reconnaître ses véritables amis!» Il précise qu il a donné les ordres en ce sens aux services du Comando Supremo, qui doivent se mettre en rapport dès le lendemain avec le Reich, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie et la Turquie pour organiser les transferts et transports requis. Le Duce, en l occurrence, oublie ou feint d oublier que le gouvernement d Ismet Inönü, échaudé par la manière expéditive avec laquelle les Alliés ont mis fin sans barguigner aux velléités d indépendance de l Irak, a fait savoir à Rome et à Berlin qu il n a pas l intention de se départir, au moins pour le moment, et le rapport des forces en Orient étant ce qu il est, de son attitude de stricte neutralité : pas question pour Ankara de prendre le risque de heurter de front Londres ou Alger quitte, par ailleurs, à tolérer que l un ou l autre des services secrets qui pullulent en Turquie 19 interprète cette neutralité à sa convenance 30 juin Moscou Lavrenti Beria informe Staline que les renseignements obtenus par le NKVD donnent la certitude que les projets britanniques concernant l Iran ne sont en aucun cas dirigés contre l URSS, tout au contraire. Selon les sources du NKVD 20, Winston Churchill et Anthony Eden auraient expliqué aux autres membres du War Cabinet que l occupation conjointe du territoire iranien par la Grande-Bretagne et l Union soviétique permettrait de faciliter les liaisons entre les deux pays si, d aventure, la nécessité s en faisait sentir. Churchill, pourtant peu suspect de sympathies pour le bolchevisme, aurait évoqué en propres termes, en la présentant davantage comme une certitude que comme une hypothèse, la possibilité que les deux pays aient, un jour prochain, à «act more or less like allies». Beria, praticien aguerri de la langue de bois marxiste-léniniste (si sa foi dans les destinées du communisme paraît sujette à caution à certains, dans le PCUS ou ailleurs), a traduit pour Staline les mots de Churchill par «se trouver en situation d alliance objective». Le Premier ministre de Sa Majesté admettrait sans doute lui-même, s il en avait connaissance, que cette interprétation n est pas fausse dans son esprit, sinon dans sa lettre. 19 Douze, treize, voire quinze, pendant le Deuxième Conflit mondial, selon que les historiens considèrent ou non diverses émanations de la Police et de la Gendarmerie d Ankara comme d authentiques services secrets 20 On apprendra, des décennies plus tard seulement, que le NKVD, en cette occurrence comme dans bon nombre d autres à l époque, avait été renseigné de première main par Guy Burgess l un des Cinq de Cambridge, que les services soviétiques avaient recrutés à l université durant les années 30, avec Kim Philby, Anthony Blunt, John Cairncross et Donald Mac Lean, outre l hypothétique sixième homme officiellement jamais identifié.

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