La réception des systèmes de chauffage de type 1

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1 La réglementation chauffage PEB Contenu technique à l attention des organismes de formation La réception des systèmes de chauffage de type 1 Professionnels du chauffage : chauffagistes agréés Version octobre 2010 Plus d infos : Professionnels Energie PEB et climat intérieur Installations techniques PEB Bruxelles Environnement IBGE Département PEB chauffagepeb@ibgebim.be

2 LA RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 SOMMAIRE Les aspects réglementaires CHAPITRE 1: LES MISSIONS DU CHAUFFAGISTE AGRÉÉ GÉNÉRALITÉS EVÉNEMENTS DÉCLENCHANT L ACTE DE RÉCEPTION D UN SYSTÈME DE CHAUFFAGE SYSTÈMES DE CHAUFFAGE CONCERNÉS PAR LA RÉCEPTION CONTENU EN RÉSUMÉ DE LA RÉCEPTION... 7 CHAPITRE 2: ORIFICES DE MESURE DE COMBUSTION... 7 CHAPITRE 3: EXIGENCES RELATIVES À LA COMBUSTION ET À L'ÉMISSION DES CHAUDIÈRES... 7 CHAPITRE 4: EXIGENCE RELATIVE À LA NOTE DE DIMENSIONNEMENT DES CHAUDIÈRES PRINCIPE GÉNÉRAL MÉTHODE POUR LES BÂTIMENTS SOUMIS À DÉMARCHE PEB AVEC CALCUL DU E MÉTHODE POUR LES BÂTIMENTS AVEC UN SYSTÈME DE CHAUFFAGE EXISTANT MÉTHODE POUR LES BÂTIMENTS EXISTANTS SANS SYSTÈME DE CHAUFFAGE EXISTANT... 8 CHAPITRE 5: EXIGENCE RELATIVE À LA MODULATION DE PUISSANCE DES BRÛLEURS DE CHAUDIÈRE... 8 CHAPITRE 6: TIRAGE DE LA CHEMINÉE... 9 CHAPITRE 7: VENTILATION DU LOCAL DE CHAUFFE... 9 CHAPITRE 8: ETANCHÉITÉ DU SYSTÈME D'ÉVACUATION DES GAZ DE COMBUSTION ET D'AMENÉE D'AIR... 9 CHAPITRE 9: EXIGENCE RELATIVE AU CALORIFUGEAGE DES CONDUITS ET ACCESSOIRES DES SYSTÈMES DE CHAUFFAGE PRINCIPE GÉNÉRAL CHAMP D APPLICATION Quels sont les bâtiments concernés? Quels sont les systèmes de chauffage concernés? Quels sont les réseaux de distribution concernés? Quels sont les conduits de distribution concernés? CLASSE D ISOLANT UTILISÉ POUR LE CALORIFUGEAGE CLASSIFICATION DE L ENVIRONNEMENT DES CONDUITS CALORIFUGEAGE DES TUYAUX D EAU DE CHAUFFAGE ET D ECS Généralités Cas particuliers Récapitulatif Exemples de situations de tuyaux d eau à calorifuger CALORIFUGEAGE DES CONDUITS VÉHICULANT DE L AIR Principes Type d air véhiculé: Récapitulatif Exemples de situations de gaines d air à calorifuger CALORIFUGEAGE DES ACCESSOIRES DE CHAUFFAGE ET D ECS Texte règlementaire: Identification des accessoires concernés: Exigences selon la norme NBN D Exemples de réalisations de calorifugeage selon NBN D30-041: Particularités pour les circulateurs et pompes Particularités pour les vannes motorisées Localisations où l exigence de calorifugeage des accessoires est d application Exemples de situations d accessoires à calorifuger: Dérogations Finitions des calorifugeages de conduits & accessoires PAGE 2 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

3 CHAPITRE 10: EXIGENCES RELATIVES AU PARTITIONNEMENT PRINCIPE GÉNÉRAL CHAMP D APPLICATION Quels sont les bâtiments concernés? Quels sont les réseaux de distribution concernés? Quels sont les systèmes de chauffage concernés? EXIGENCES POUR LES SYSTÈMES NEUFS Principes Organes de sectionnement Récapitulatif EXIGENCES POUR LES SYSTÈMES MODIFIÉS CHAPITRE 11: EXIGENCE RELATIVE À LA RÉGULATION DES SYSTÈMES DE CHAUFFAGE DÉCLENCHEMENT DE L EXIGENCE NÉCESSITÉ DE DÉFINIR LA RÉGULATION RÉGULATION TERMINALE POUR LE RÉGIME NORMAL Régulation en fonction de la température mesurée dans le local Régulation climatique RÉGULATION POUR LES RÉGIMES DE RALENTI ET HORS GEL Régime de ralenti Régimes hors gel et anti-condensation Dispositifs de régulation PROGRAMMATION DES CHANGEMENTS DE RÉGIME Programmateur à horloge et optimiseurs Gestion de la commutation entre deux régimes Résumé ARRÊT AUTOMATIQUE DU CHAUFFAGE GESTION DES CIRCULATEURS ET POMPES RÉGULATION D UN ENSEMBLE DES CHAUDIÈRES D'UN MÊME SYSTÈME DE CHAUFFAGE CHAPITRE 12: TENUE D'UN CARNET DE BORD QU EST CE QU UN CARNET DE BORD? PRINCIPE GÉNÉRAL CONTENU MINIMAL DU CARNET DE BORD PARTICULARITÉS DE SYSTÈMES DE CHAUFFAGE EXISTANTS MISSION DU CHAUFFAGISTE AGRÉÉ VIS-À-VIS DU CARNET DE BORD CHAPITRE 13: DONNÉES COMPLÉMENTAIRES DEMANDÉES AU BÉNÉFICE DES CERTIFICATEURS56 1. FINALITÉS DE CES DONNÉES RÉPONSES DEMANDÉES DIFFICULTÉS POUR RÉPONDRE CHAPITRE 14: DÉCLARATION DE CONFORMITÉ DE L ATTESTATION DE RÉCEPTION CHAPITRE 15: LES DÉFAUTS ET LES MESURES À PRENDRE DÉFAUTS QUI ONT ÉTÉ ÉLIMINÉS PENDANT CETTE INTERVENTION DÉFAUTS QUI NE PEUVENT PAS ÊTRE ÉLIMINÉS PENDANT CETTE INTERVENTION MESURES À PRENDRE POUR ÉLIMINER CES DÉFAUTS CHAPITRE 16: REMPLIR LA FEUILLE DE ROUTE CHAPITRE 17: RÉCAPITULATIF DES OPÉRATIONS À RÉALISER LORS DE LA RÉCEPTION ANNEXE 1: RÉALISATION DES ORIFICES DE MESURE INTRODUCTION GÉNÉRATEURS DE CHALEUR NON ÉTANCHES (TYPE B) Générateurs de chaleur équipés de brûleur pulsé gaz ou mazout Générateurs de chaleur équipés de dispositif antirefouleur/coupe tirage (générateurs alimentés en combustibles gazeux) GÉNÉRATEURS DE CHALEUR ÉTANCHES (TYPE C) ANNEXE 2: FEUILLE DE ROUTE D UN SYSTÈME DE CHAUFFAGE ANNEXE 3: CONCEPT DE VOLUME PROTÉGÉ DANS UN BÂTIMENT VOLUME PROTÉGÉ (VP) Ordonnance OPEB PAGE 3 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

4 ANNEXE 4: CONCEPTS DE RÉGULATION AUTOMATIQUE CONCEPTS DE RÉGULATION Qu est- ce qu une régulation? Boucle de régulation Boucle de régulation en matière de chauffage MODES D ACTION DES RÉGULATEURS Tout ou rien (TOR) Tout ou rien (TOR) avec Hystérésis (retard positif et/ou négatif par rapport à la consigne) Proportionnel (P) Proportionnel, Intégral, Dérivée (P.l.D ) Régulateur à consigne indépendante (constante ) Régulateur à consigne dépendante DIFFÉRENCE ENTRE RÉGULATION ET COMMANDE ANNEXE 5 : ROBINETS THERMOSTATIQUES PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT EN CONCLUSION : QUELLE CONSIGNE? EMPLACEMENT DES VANNES THERMOSTATIQUES : TYPES DE VANNE THERMOSTATIQUE: ANNEXE 6: CONTENU MINIMAL DE L'ATTESTATION DE RÉCEPTION D UN SYSTÈME DE CHAUFFAGE DE TYPE PAGE 4 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

5 CONTENU Ce syllabus présente les dispositions réglementaires relatives à la réception des systèmes de chauffage de type 1 tel que prévu par l arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 3 juin 2010 relatif aux exigences PEB applicables aux systèmes de chauffage pour le bâtiment lors de leur installation et pendant leur exploitation. PUBLIC-CIBLE Les professionnels du chauffage qui souhaitent obtenir le certificat d aptitude en tant que chauffagiste agréé. PAGE 5 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

6 CHAPITRE 1: LES MISSIONS DU CHAUFFAGISTE AGREE 1. GENERALITES Les missions du chauffagiste agréé dans le cadre de la réforme chauffage méritent d être rappelées. L agrément de «chauffagiste agréé» est obligatoirement requis pour pouvoir exécuter l un ou l autre des 2 actes règlementaires suivants: - la réception des systèmes de chauffage de type 1 - le diagnostic des systèmes de chauffage de type 1 2. EVENEMENTS DECLENCHANT L ACTE DE RECEPTION D UN SYSTEME DE CHAUFFAGE Ceci est un rappel. Cette matière est enseignée dans le «cours réglementaire sur l arrêté chauffage». Le RIT doit faire appel à un à un chauffagiste agréé pour réaliser la réception du système de chauffage de type 1 lors de la mise en service de celui-ci dans au moins un des cas suivants: 1) après l'installation d'une chaudière neuve ou ayant déjà été utilisée ; 2) après le remplacement du corps de chaudière d'une chaudière existante dans un système de chauffage (cas typique suite à un bris dans l échangeur non réparable. Le brûleur de la chaudière est réutilisé tel quel) ; 3) après le remplacement du brûleur d'une chaudière existante dans un système de chauffage. Le brûleur nouvellement placé peut être neuf ou avoir déjà été utilisé. Le corps de la chaudière est réutilisé tel quel ; 4) après le déplacement d'une chaudière existante dans un système de chauffage qui fait l objet d un changement de localisation. Après ce changement, la chaudière fait encore et toujours partie du même système de chauffage. Exemple: une chaudière qui était placée dans une cave, suite à la transformation de celle-ci en une autre affectation, est déplacée vers le grenier et fournit sa chaleur via de nouveaux tronçons de tuyauteries au même système de chauffage. Le RIT fait appel à un chauffagiste agréé de son libre choix. Celui-ci peut donc être le professionnel qui a réalisé l installation de la chaudière ou du système de chauffage dans son ensemble ou qui réalise l'entretien, OU tout autre professionnel, pour autant qu'il dispose d un agrément valide au moment de l acte et qu'il ne soit pas lié par un contrat de travail ou d'association avec le RIT du système de chauffage qu'il réceptionne. Pour rappel, le RIT est: - le déclarant du permis d environnement ; - le titulaire du permis d environnement ; - le propriétaire du système de chauffage, en l absence de permis d environnement ; - la co-propriété du système de chauffage, en l absence de permis d environnement. Référence législative: arrêté chauffage, articles 2 et SYSTEMES DE CHAUFFAGE CONCERNES PAR LA RECEPTION Ceci est un rappel. Cette matière est enseignée dans le «cours réglementaire sur l arrêté chauffage». Sont concernés, les systèmes de chauffage comprenant une ou plusieurs chaudières : - d une puissance nominale supérieure à 20 kw, et - fonctionnant avec un combustible liquide ou gazeux, et - chauffant de l eau comme fluide caloporteur intermédiaire. Référence législative: arrêté chauffage, article 2. PAGE 6 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

7 4. CONTENU EN RESUME DE LA RECEPTION Ceci est un rappel. Cette matière est enseignée dans le «cours réglementaire sur l arrêté chauffage». Le but de la réception d'un système de chauffage de type 1 est de vérifier sa conformité aux exigences suivantes: - orifices de mesure de combustion ; - exigences relatives à la combustion et à l'émission des chaudières en fonctionnement ; - exigence relative au dimensionnement des chaudières ; - exigence relative à la modulation de puissance des brûleurs de chaudière ; - tirage de la cheminée ; - ventilation du local de chauffe ; - étanchéité du système d'évacuation des gaz de combustion et d'amenée d'air ; - exigence relative au calorifugeage des conduits et accessoires ; - exigences relatives au partitionnement ; - exigence relative à la régulation des systèmes de chauffage ; - tenue d'un carnet de bord. Rappel des exigences: Tableau 1.1: rappel des exigences Exigences techniques Contrôle périodique Réception n Nature Type1 Type Orifice de mesure sur chaudière Combustion & émissions des fumées (mesures) Modulation de la puissance (brûleur) Tirage cheminée Ventilation chaufferie et cheminée Etanchéité évacuation fumées, amenée d air Dimensionnement chaudière Calorifugeage conduits & accessoires Partitionnement chaleur et air Régulation et sa programmation Carnet de bord Comptages énergie chaudière Comptages électriques des ventilateurs Récupération chaleur air extrait Variation du débit d air neuf Comptabilité énergétique CHAPITRE 2: ORIFICES DE MESURE DE COMBUSTION Voir «module relatif au contrôle périodique». CHAPITRE 3: EXIGENCES RELATIVES A LA COMBUSTION ET A L'EMISSION DES CHAUDIERES Voir «module relatif au contrôle périodique». PAGE 7 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

8 CHAPITRE 4: EXIGENCE RELATIVE A LA NOTE DE DIMENSIONNEMENT DES CHAUDIERES 1. PRINCIPE GENERAL Pour les chaudières nouvellement installées, la puissance calorifique nominale nécessaire doit être préalablement déterminée suivant une certaine méthode qui peut varier d après le type d affectation du bâtiment desservi par le système de chauffage et selon qu il s agisse d un bâtiment neuf ou existant. Les chaudières «nouvellement installées» concernent les chaudières neuves et celles existantes réutilisées. Cette méthode sera fixée dans une arrêté du ministre de l'énergie actuellement en cours de rédaction. Elle prévoit les 3 situations suivantes couramment rencontrées: - CAS 1 : nouveau système de chauffage desservant un bâtiment neuf pour lequel un calcul du niveau E est exigé - CAS 2 : renouvellement d une ou plusieurs chaudières d un système de chauffage existant - CAS 3 : nouveau système de chauffage desservant un bâtiment existant Par ailleurs, une note de dimensionnement attestant de l'application correcte de la méthode doit être jointe au carnet de bord. L arrêté GRBC du 3 juin 2010 ne précise rien concernant la personne habilitée à rédiger cette note de dimensionnement. Comme pour l'ensemble des exigences, c'est le responsable des installations techniques qui est responsable de l'existence de cette note de dimensionnement, mais libre à lui de demander à une personne de son choix de la rédiger (installateur en chauffage central, bureau d étude, ingénieur-conseil). Dans un premier temps, l'exigence porte uniquement sur l existence de cette note. Référence législative : arrêté chauffage, article METHODE POUR LES BATIMENTS SOUMIS A DEMARCHE PEB AVEC CALCUL DU E Fait l objet d un document spécifique. 3. METHODE POUR LES BATIMENTS AVEC UN SYSTEME DE CHAUFFAGE EXISTANT Fait l objet d un document spécifique. 4. METHODE POUR LES BATIMENTS EXISTANTS SANS SYSTEME DE CHAUFFAGE EXISTANT Fait l objet d un document spécifique. CHAPITRE 5: EXIGENCE RELATIVE A LA MODULATION DE PUISSANCE DES BRULEURS DE CHAUDIERE Voir «module relatif au contrôle périodique». Conséquence pratique importante : la puissance des systèmes de chauffage de type1 n excédant jamais 100Kw, seules les chaudières à condensation avec une exigence de modulation restent concernées. PAGE 8 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

9 CHAPITRE 6: TIRAGE DE LA CHEMINEE Voir «module relatif au contrôle périodique». CHAPITRE 7: VENTILATION DU LOCAL DE CHAUFFE 1 Voir «module relatif à la ventilation des locaux de chauffe neufs». CHAPITRE 8: ETANCHEITE DU SYSTEME D'EVACUATION DES GAZ DE COMBUSTION ET D'AMENEE D'AIR Voir «module relatif au contrôle périodique». CHAPITRE 9: EXIGENCE RELATIVE AU CALORIFUGEAGE DES CONDUITS ET ACCESSOIRES DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE 1. PRINCIPE GENERAL Les conduits et les accessoires placés après le 1 er janvier 2011 doivent être calorifugés suivant certaines prescriptions. Tous les conduits et accessoires non calorifugés existants dans un système de chauffage avant le 1 er janvier 2011 doivent être calorifugés suivant les mêmes prescriptions, dès qu au moins une nouvelle chaudière est raccordée à ce système de chauffage. Les conduits existants avant 1 er janvier 2011 sont considérés comme calorifugés: - s'ils sont revêtus d un matériau dont l épaisseur excède 5 mm après pose si ce matériau a été posé avant 1 er janvier 2011 ; - s'ils sont revêtus d un matériau isolant de classe 1 ou 2 posé après 1er janvier 2011 et dont l épaisseur après pose est égale ou supérieure aux valeurs valables pour les conduits neufs. Les accessoires existants avant 1 er janvier 2011 sont considérés comme calorifugés: - s'ils qui sont revêtus d un matériau dont l épaisseur excède 5 mm après pose si ce matériau a été posé avant 1 er janvier 2011 ; - s'ils revêtus d un matériau posé après 1er janvier 2011 et conforme à la norme NBN D Seuls les conduits et accessoires véhiculant de l air, de l eau de chauffage et de l ECS sont à calorifuger. Les épaisseurs d isolant dépendent: - de la classe de l isolant, fonction du pouvoir isolant du matériau ; - de l environnement de la conduite ou de l'accessoire ; - du diamètre pour les conduits véhiculant de l eau de chauffage ou de l'ecs ; - de la taille de l accessoire via le diamètre constructif de raccordement à une tuyauterie ; - du type d air pour les conduits véhiculant de l air. Nouveau tuyau d eau calorifugeage obligatoire Nouvelle gaine d air calorifugeage obligatoire Nouvel accessoire d'eau calorifugeage obligatoire Tuyaux d eau existants non calorifugés après nouvelle chaudière calorifugeage obligatoire Gaines d air existantes non calorifugées après nouvelle chaudière calorifugeage obligatoire Accessoires existants non calorifugés eau calorifugeage obligatoire Référence législative: arrêté chauffage, article 11 et annexe 3. 1 Au sens de l'arrêté, les systèmes d entrées et sorties d air et les systèmes d évacuation des gaz de combustion sont compris dans les locaux de chauffe. PAGE 9 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

10 2. CHAMP D APPLICATION 2.1 Quels sont les bâtiments concernés? Tous, quelles que soient leurs affectations. 2.2 Quels sont les systèmes de chauffage concernés? Les systèmes de chauffage existants ne sont pas soumis aux exigences du calorifugeage tant qu ils ne font l objet d aucune modification après le 1er janvier Quels sont les réseaux de distribution concernés? Les réseaux de distribution suivants sont concernés: - véhiculant de l air de chauffage (fluide caloporteur) ou pouvant être chauffé durant une partie de l année ; - véhiculant de l air de ventilation hygiénique pouvant être chauffé ; - véhiculant de l eau chaude alimentant des émetteurs de chaleur de tout type tels que radiateurs, convecteurs, éjecto-convecteurs, ventilo-convecteurs, panneaux rayonnants de surface (quelle que soit la surface : plancher, plafond, mur), aérothermes, batterie de chauffe d air ; - véhiculant de l eau chaude alimentant des unités terminales irriguées une partie de l année par de l eau chaude de tous types tels que éjecto-convecteurs, ventilo-convecteurs, panneaux rayonnants chaud/froid, batterie d air chaud/froid ; - véhiculant de l eau chaude sanitaires (ECS), pour tout tronçon dont la circulation forcée est réalisée durant au moins heures/an. Ne sont donc pas concernés: - les boucles d eau chaude sanitaire fonctionnant en thermo-siphon ; - toute partie de distribution d eau de chauffage fonctionnant en thermo-siphon. Les parties fonctionnant en thermo-siphon sont écartées car c est la différence de température d eau entre des tronçons qui crée l effet moteur de la circulation. 2.4 Quels sont les conduits de distribution concernés? Ni la nature des matériaux constitutifs des conduits et accessoires, ni leur forme n est à prendre en considération. Les conduits de petites dimensions ne sont pas soumis aux exigences. - Les conduites véhiculant de l'eau chaude de chauffage ou de l'eau chaude sanitaire dont le diamètre extérieur est inférieur à 20 mm ; - Les conduits véhiculant de l'air dont la section droite de passage est inférieure ou égale à 0,025 m². Tuyaux et gaines sur le départ et sur le retour Tuyaux d eau Øext. < 20 mm pas de calorifugeage obligatoire Gaine d air section droite intérieure 0,025 m² pas de calorifugeage obligatoire Gaine d air cylindrique Øint. 178 mm pas de calorifugeage obligatoire PAGE 10 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

11 3. CLASSE D ISOLANT UTILISE POUR LE CALORIFUGEAGE Les isolants sont répartis en 2 classes: - classe 1: isolant dont la conductivité thermique est inférieure à 0,035 W/mK ; - classe 2: isolant dont la conductivité thermique est supérieure ou égale à 0,035 W/mK mais inférieure ou égale à 0,045 W/mK La conductivité thermique du matériau constituant le calorifugeage est la valeur déterminée: - selon les normes: o NBN EN ISO 8497 pour les matériaux mis en œuvre selon une surface cylindrique o NBN EN pour les matériaux mis en œuvre selon un plan, - à température moyenne de +10 C. Les matériaux ayant une conductivité supérieure à 0,045 W/mK ne sont pas considérés comme isolant. 4. CLASSIFICATION DE L ENVIRONNEMENT DES CONDUITS L environnement des tronçons des conduits est décrit selon les 2 catégories suivantes: Tableau 9.1: classification de l environnement des conduits Situation I Situation II Les conduits et accessoires situés: a. dans le sol, à l'extérieur ; b. dans tout espace ne faisant pas partie du volume protégé du bâtiment ; Les conduits et accessoires situés dans le volume protégé du bâtiment: a. dans un local de chauffe ou dans un local technique, dans des gaines techniques ; b. directement en apparent dans tout espace dépourvu de système de chauffage et équipé ou non d un système de climatisation ; c. directement en apparent dans tout espace équipé d un système de chauffage et d un système de climatisation ; d. dans les faux-plafonds, dans les faux-planchers, les habillages continus d unités terminales. Attention pour la «Situation I b.»: Identification des parois délimitant le volume protégé (VP). Le concept de volume protégé est exposé à l annexe 3 de ce cours. Quand le système de chauffage chauffe des espaces d un bâtiment faisant l objet d un dossier PEB, le chauffagiste agréé se renseignera auprès du «Conseiller PEB» afin de connaître les limites du volumes protégé. Quand le système de chauffage chauffe des espaces d un bâtiment ne faisant pas l objet d un dossier PEB, le chauffagiste agréé se renseignera auprès de l architecte, auteur de projet pour connaître les limites du volume protégé. 5. CALORIFUGEAGE DES TUYAUX D EAU DE CHAUFFAGE ET D ECS 5.1 Généralités 1. Il faut entendre par conduite les tronçons rectilignes, les coudes, tout autre changement de direction, les parties réalisant des changements de section de manière brusque ou progressive, les pièces de dérivation ou de convergence et ce quelque soit leur orientation dans l espace. 2. L exigence de calorifugeage de toute conduite de chauffage et d ECS dépend: de la situation de celle-ci, comme exposé au Tableau 6 ; de son diamètre extérieur ; de la classe d isolant thermique utilisé comme matériaux de calorifugeage. Le Tableau 9.2 donne en mm, les épaisseurs minimales après pose d isolant de classe 1 et 2 à placer sur les conduites. PAGE 11 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

12 Tableau 9.2: Epaisseur d'isolant selon la situation des conduits Diamètre extérieur de la conduite en mm Isolant de classe 1 Epaisseur de l'isolant après pose en mm Situation 1 Situation 2 Isolant de classe 2 Isolant de classe 1 Isolant de classe 2 de 20 à 24, de 25 à 29, de 30 à 39, de 40 à 60, de 61 à 89, de 90 à 114, de 115 à 159, de 160 à 229, de 230 à 329, Le calorifuge ne peut pas être interrompu au droit des fixations des conduites. 4. Les tronçons de conduites traversant des parois du bâtiment, quelle qu en soit leur orientation sont à calorifuger selon les prescriptions suivantes: toute traversée d une longueur égale ou supérieure à 50 cm est considérée comme une "situation II" pour toute traversée d une longueur supérieure à 15 cm mais inférieure à 50 cm, le tronçon sur la longueur de la traversée est à calorifuger avec une épaisseur minimale de 10 mm (quelle que soit la classe de l isolant utilisé), pour autant qu il y ait une obligation de calorifugeage pour au moins un des 2 tronçons situés de part et d autre de la paroi traversée. 5. Excepté la traversée de parois, comme décrit ci-avant, il n y a pas d obligation de calorifuger les tuyaux encastrés dans des parois, contrairement à ce qui est prévu dans l annexe VIII de l arrêté des exigences PEB. En particulier, il n'y a pas lieu de calorifuger les conduites de chauffage et d'ecs situées en chapes. 6. Sont à calorifuger avec une épaisseur minimale de 15 mm pour un isolant de classe 1 et de 20 mm pour un isolant de classe 2, toute conduite véhiculant de l eau chaude de chauffage située directement en apparent dans tout local chauffé et non équipé d'un système de climatisation, dont le diamètre extérieur est supérieur ou égal à 50 mm et dont la circulation n est pas interrompue quand les débits des émetteurs situés dans ce local sont annulés. PAGE 12 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

13 5.2 Cas particuliers 1. Tuyaux de chauffage en acier selon la norme NBN A et NBN A : Tableau 9.3: Epaisseur d'isolant selon la situation des conduits ACIER Tuyaux NBN A / 104 Diamètre DN Diamètre ext. tuyau mm Situation I Epaisseur de l'isolant après en mm Situation II Isolant de classe 1 Isolant de classe 2 Isolant de classe 1 Isolant de classe ,2 Pas de calorifugeage obligatoire 15 21, , , , , , , , , , , , , , Tuyaux en cuivre pour sanitaire et chauffage selon les normes NBN EN 1057 (2006) et NBN P : Tableau 9.4: Epaisseur d'isolant selon la situation des conduits CUIVRE Diamètre Diamètre ext. Tuyau mm NBN EN 1057 (2006) Situation I Epaisseur de l'isolant après en mm Situation II Isolant de classe 1 Isolant de classe 2 Isolant de classe 1 Isolant de classe 2 10,12,15,18 Pas de calorifugeage obligatoire 22x1 26, x1 33, x1 42, x1,5 48, x2 60, NBN P x1 88,9 Pas de calorifugeage obligatoire 22x1 114, PAGE 13 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

14 3. Tuyaux de forme non cylindrique: Si un tuyau de forme non cylindrique est utilisé, il y a lieu de calculer le diamètre extérieur équivalent déq. Ce diamètre est le diamètre extérieur d un tuyau cylindrique qui présente le même périmètre extérieur p de la section droite que le tuyau de forme non cylindrique. On en déduit la formule de calcul classique suivante: déq = Exemple: de l eau circule dans un tube rectangulaire de 27 x 38 mm (cotes extérieures) Le calcul donne: périmètre p = 2x (27+38) = 130 mm et déq =130/Л = 41,4mm et il faut appliquer l exigence correspondant à la plage de diamètre extérieur de 40 à 60,9 mm du Tableau 9.2. Remarque importante: les tuyaux non cylindriques ne sont pas intéressants du point de vue calorifugeage car, pour une même section la surface du manteau isolant est plus grande et l exigence peut parfois être supérieure. En effet, le déq est plus grand que la cote maximale et peut amener à une plage de diamètre plus grande également. 5.3 Récapitulatif Le tableau suivant donne une autre grille de lecture: p π Tableau 9.5 : récapitulatif épaisseur de l isolant Cas Tuyaux placés.. Diamètres concernés 1 - à l extérieur Ø > 20 mm 2 - enterrés dans le sol, - dans un caniveau dans le sol Ø > 20 mm 3 - dans tout espace hors du VP Ø > 20 mm dans VP et dans chaufferie, - dans VP et dans local technique, - dans VP et dans une gaine technique - dans VP et dans tout faux-plafonds (1) (2) - dans VP et dans tout faux-plancher (2) - dans VP et dans tout habillage continu d unité terminale (2) - dans VP, en apparent et dans un local sans émetteurs de chaleur, sans émetteurs de refroidissement - dans VP, en apparent et dans un local sans émetteurs de chaleur, mais avec émetteurs de refroidissement - dans VP, en apparent et dans un local avec émetteurs de chaleur, et aussi avec émetteurs de refroidissement - dans VP, en apparent et dans un local avec émetteurs de chaleur, sans émetteurs de refroidissement Ø > 20 mm Ø > 20 mm Ø >20 mm Ø >20 mm Ø >20 mm Ø 50 mm Condition supplémentaire Tronçon où la circulation d eau continue quand la circulation dans tous les émetteurs est arrêtée. Epaisseurs minimales Tableau 6, situation I Tableau 9.2, situation I Tableau 9.2, situation I Tableau 9.2, situation II Tableau 9.2, situation II Tableau 9.2, situation II Tableau 9.2, situation II Tableau 9.2, situation II 15mm si isolant de classe 1 ou 20mm si isolant de classe 2 (1) : valable pour les faux-plafonds fermés et ajourés dont la proportion surfacique des ouvertures est 75% (2) : valable si le faux-plafond, le faux-plancher ou l'habillage est en contact avec un espace équipé ou non d émetteurs de chaleur, équipé ou non d émetteurs de refroidissement PAGE 14 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

15 Du cas 9, on en déduit que dans la situation d un local chauffé (non équipé d émetteurs de refroidissement) représentée à la figure suivante, aucun tuyau n est à calorifuger. Figure 9.1: cas sans calorifuge obligatoire PAGE 15 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

16 5.4 Exemples de situations de tuyaux d eau à calorifuger Exemple 1: Cas d un local chauffé (non refroidi) par 2 radiateurs alimentés à partir du fauxplafond fermé. Tronçon 1 : DN50 soit Ø = 60,3 mm >50 mm A calorifuger par 15mm minimum d isolant classe 1 car correspond au cas 9 du Tableau 9.5 Tronçon 2 : DN32 soit Ø = 42,4 mm <50 mm Pas de calorifuge obligatoire local non refroidi (2) DN 32 (3) faux-plafond (1) DN50 Tronçon 3 : dans faux-plafond: en PVC et Ø=77 mm, à calorifuger départ et retour par 25 mm minimum d isolant de classe 1 ou 37 mm minimum d isolant de classe 2 car correspond au cas 5 du Tableau 9.5 Figure 9.2: Exemple 1 Exemple 2 : Cas d un local chauffé (refroidi) par 2 radiateurs alimentés à partir du fauxplafond fermé. Tronçon 1 : DN50 soit Ø=60,3 mm > 20 mm. A calorifuger selon les épaisseurs reprises dans le Tableau 9.2, situation II. Correspond au cas 8 du tableau 9.5 Tronçon 2 : DN32 soit Ø=42,4 mm > 20 mm. A calorifuger selon les épaisseurs reprises dans le Tableau 6, situation II. Correspond au cas 8 du Tableau 9.5. Pas de calorifuge obligatoire Tronçon 3 dans faux- plafond: en PVC et Ø = 77 mm, à calorifuger conduites de départ et retour par 25 mm minimum d isolant de classe 1 ou 37 mm minimum d isolant de classe 2 car cela correspond au cas 5 du tableau 9.5. local refroidi (2) DN 32 (3) Figure 9.3: Exemple 2 faux-plafond (1) DN50 PAGE 16 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

17 Exemple 3: Cas d un local chauffé (non refroidi) par 2 radiateurs alimentés à partir d une colonne apparente. Tronçon 1 : en DN32 soit Ø = 42,4 mm < 50 mm La circulation y est présente quand les 2 radiateurs sont arrêtés. Correspond au cas 9 du Tableau 9, mais comme le Ø < 50 mm, il n y a pas d obligation de calorifuger. (1) DN32 (4) DN20 (2) (3) DN15 Tronçon 2 : en DN25. Tronçon 3 : en DN15. Tronçon 4 : en DN20. Pour les tronçons 2, 3 et 4, la circulation d eau est annulée quand les 2 radiateurs sont arrêtés. Correspond au cas 9 du Tableau 9, mais comme la circulation est arrêtée, il n y a pas d obligation de calorifuger. Figure 9.4: Exemple 3 PAGE 17 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

18 6. CALORIFUGEAGE DES CONDUITS VEHICULANT DE L AIR 6.1 Principes Il faut entendre par conduit d air les tronçons rectilignes, les coudes, tout autre changement de direction, les parties réalisant des changements de section de manière brusque ou progressive, les pièces de dérivation ou convergence et ce quelle que soit leur orientation dans l espace. L exigence de calorifugeage des conduits d air est exprimée par une valeur minimale de l épaisseur de la couche isolante après pose, quelle que soit la forme de la section droite du conduit. L exigence de calorifugeage des conduits d air dépend de: l emplacement du conduit d air, caractérisé par la situation précisé ci-avant ; du type d air au sens de la norme NEN :2004 ; de la température de l air véhiculé dans le conduit c'est-à-dire des températures nominales de dimensionnement des installations directement après traitement qui correspondent aux conditions de base de température d hiver et d été en vertu des normes en vigueur ; de la classe de l isolant thermique précisée ci-avant ; de la présence d équipements spécifiques. L épaisseur minimale après pose (en mm) pour le calorifugeage est reprise dans le Tableau 9.6 suivant: Tableau 9.6: épaisseur de l isolant. Conduits d air Type d air présent dans le conduit Air neuf Conditions Température de l air véhiculé indifférent Situation du conduit 2 toutes les situations sauf I a. Epaisseur minimale de calorifuge (en mm) Isolant de classe Isolant de classe 2 35 C I Air fourni, 25 C et 35 C > 35 C II I II Air recyclé, Air mélangé, Air repris si présence d un récupérateur de chaleur ou d un dispositif de recyclage en aval indifférent I indifférent II Rappel: Les gaines d air circulaires d'un diamètre de 80, 100, 125, 150 et 160 mm ne sont pas soumises à l obligation de calorifugeage. Exemple: Figure Voir tableau 9.1 PAGE 18 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

19 Figure 9.5 : illustration de gainage à calorifuger 6.2 Type d air véhiculé: Selon la norme NEN :2004: (1) Air neuf: air pénétrant dans le système ou par une ouverture en provenant de l extérieur avant tout traitement d air (2) Air fourni: flux d air pénétrant dans la pièce traitée ou air pénétrant dans le système après un traitement d air (5) Air repris: flux d air sortant de la pièce traitée (6) Air recyclé: air repris qui est renvoyé dans le système de traitement d air (7) Air rejeté: flux d air déchargé dans l atmosphère. (12) Air mélangé: air contenant 2 flux aérauliques ou plus Ces différents types d air sont représentés sur la Figure 9.6 suivante: Figure 9.6 : illustration des types d air selon NEN PAGE 19 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

20 Origine de la mise en mouvement de l air. Les conduits concernés ici sont ceux qui conduisent de l air en mouvement. Comme il n est nullement précisé l origine de cette circulation, les exigences de calorifugeage s appliquent à une circulation forcée (via des ventilateurs) et à une circulation naturelle (thermo-siphon). Les conduits d air concernés par les exigences. Les conduits concernés ici sont ceux qui appartiennent à: 1. tout système de ventilation hygiénique appartenant à un système de chauffage, c.-à-d.dès qu il y a chauffage de l air (centralisé ou décentralisé) ; 2. un système de chauffage à air chaud : naturel ou forcé ; 3. un système combiné ventilation hygiénique et chauffage à air chaud ; 4. un système de climatisation par air, où l air est chauffé pendant une certaine période de l année, combinée ou non avec une ventilation hygiénique. Les conduits appartenant aux systèmes suivants ne sont pas concernés par les exigences de calorifugeage. 1. un système de ventilation hygiénique sans chauffage de l air introduit autre que via un récupérateur de chaleur sur l air repris ou sur l air rejeté, et ce quel que soit le type (A ou B ou C ou D) ; 2. un système de chauffage à air chaud dont aucune chaleur apportée n est produite par une chaudière (fluide caloporteur = eau) ; 3. un système de ventilation VMC gaz ; 4. un système de climatisation par air, où l air est uniquement refroidi (voir prochain arrêté sur les systèmes de climatisation). Pour rappel : classification des 4 systèmes de ventilation hygiénique Amenée d air neuf de manière naturelle mécanique Evacuation de l air de manière naturelle mécanique Système A Système C (extraction simple flux) Système B (pulsion simple flux) Système D (double flux) Les caractéristiques suivantes des gaines d air n entrent pas en considération pour la mise en application de l exigence de calorifugeage: - la forme de la section de la gaine : circulaire, carrée, rectangulaire, oblongue, etc. - le tracé de la gaine : rectiligne, courbe, etc. - la nature du matériau constitutif des parois du conduit: acier galvanisé, PVC, etc. - la présence d un absorbant phonique - la rigidité: souple, rigide. PAGE 20 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

21 6.3 Récapitulatif De manière plus explicite et détaillée par zone de localisation (de l extérieur vers l intérieur): Tableau 9.7 : récapitulatif épaisseur isolant pour conduits d air Caractéristiques du conduit Localisation du conduit d air à l extérieur, enterré hors VP Partout dans VP sauf apparent dans local uniquement chauffé Apparent dans tout local uniquement chauffé Air véhiculé Conditions Epaisseur minimale de calorifuge (mm) Isolant de classe 1 Isolant de classe 2 Amenée d air neuf Air fourni t air 35 C Air recyclé, Air mélangé Air repris t air > 35 C Pas de récupérateur (1) en aval Si récupérateur(1) en aval Amenée d air neuf Air fourni t air 35 C Air recyclé, Air mélangé Air repris t air > 35 C Pas de récupérateur (1) en aval Si récupérateur(1) en aval Amenée d air neuf Air fourni t air < 25 C Air recyclé, Air mélangé Air repris 25 C t air 35 C t air > 35 C Pas de récupérateur (1) en aval Si récupérateur(1) en aval Amenée d air neuf Air fourni Air recyclé, Air mélangé Air repris Situation n (1) : tout dispositif de récupération d énergie, échangeur statique, échangeur rotatif (roue), récupérateur thermodynamique (PAC). 6.4 Exemples de situations de gaines d air à calorifuger A. Cas d un système de ventilation et de chauffage: Un groupe de pulsion GP pulse de l air dans une salle de gymnastique d une école. Un thermostat d ambiance agit sur la batterie de chauffe P pour compenser les déperditions et chauffer la salle. Le groupe d extraction GE extrait de l air vicié de la salle (à 18 C en saison de chauffe par exemple) et le pulse sur un récupérateur de chaleur GF qui cède sa chaleur à la batterie R. L ensemble des équipements de A à D est placé dans un petit local technique compris dans le VP. L ensemble des équipements de E à H est placé dans un cabanon sur la toiture hors VP. PAGE 21 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

22 Le clapet V1 est normalement ouvert et V2 normalement fermé quand la température ta est < 20 C. Quand ta > 21 C, V1 se ferme et V2 s ouvre, permettant de by-passer la batterie de préchauffe R. Figure 9.7 : calorifuge pour une VMC double flux avec récupérateur (source IBGE et Energie +) Quelles sont les exigences de calorifugeage en classe 1? Partie pulsion: en pointe hivernale - tronçons AB, BR, BC (via le by-pass) : air neuf dans VP d où un calorifugeage de 20 mm d épaisseur (situation n 13) ; - tronçons RCP : air fourni (car déjà traité par «R») dans VP, tc ~12 C d où pas de calorifugeage obligatoire (situation n 14) ; - tronçons PD : air fourni (car déjà traité par «P») dans VP, td ~40 C VP d où un calorifugeage de 40 mm d épaisseur (situation n 16) ; - tronçons DS : air fourni (car déjà traité par «P») apparent dans local uniquement chauffé (salle) d où pas de calorifugeage (situation n 21). Partie extraction: en pointe hivernale - tronçons SE : air repris apparent dans local uniquement chauffé (salle) pas de calorifugeage (situation n 21) ; - tronçons EF : air repris hors VP avec un récupérateur en aval, un calorifugeage de 40 mm d épaisseur. (situation n 12) ; - tronçons GH : air repris hors VP avec un récupérateur en amont, pas de calorifugeage (situation n 11). B. Cas d un système de ventilation double flux à pulsion neutre: Pulsion neutre : pulsion de l air hygiénique à une température très proche de la consigne de température d air (ambiante) des locaux chauffé. Immeuble de bureaux : valeurs typiques 1. consigne de t ambiante: 21 C, 2. consigne de t air pulsé: 21 C+ 1 = 22 C, Disposition des gaines selon la Figure 14 suivante, tout en apparent. Réseau de pulsion en aval de P: Aucune gaine n est règlementairement à calorifuger car t air pulsé < 25 C. Voir situations n 14 et 21. Réseau de pulsion en amont de E: Aucune gaine n est règlementairement à calorifuger. Voir situations n 18 et 21. PAGE 22 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

23 Figure 9.8 : calorifuge pour une VMC double flux à pulsion chauffée (source IBGE et Energie +) Cas particulier: Ventilation double flux à pulsion non réchauffée, selon la Figure 9.9 Ce système de ventilation ne fait pas partie du système de chauffage. Les exigences de calorifugeage ne lui sont pas applicables. Attention cependant aux risques bien réels de condensation durant une partie de l année. Figure 9.9 : calorifuge pour une VMC double flux à pulsion non chauffée (source IBGE et Energie +) 7. CALORIFUGEAGE DES ACCESSOIRES DE CHAUFFAGE ET D ECS 7.1 Texte règlementaire: Les accessoires, y compris les brides (le cas échéant), dont la dimension correspond à un raccordement à une tuyauterie dont le diamètre extérieur est supérieur à 50 mm sont calorifugés selon la norme NBN D30-041, si ils sont placés dans une des situations 3 suivantes : I, IIa, IIb,IIc. 3 Voir tableau 9.1 PAGE 23 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

24 7.2 Identification des accessoires concernés: Sont à considérer comme accessoires de chauffage et d ECS: 1. vannes 2 voies de toute fonction motorisée ou manuelle : isolement, équilibrage, de mesure, de régulation, de tout type : à boisseau sphérique, papillon, à soupape à siège inclinée ou droit, à membrane, etc. 2. vannes 3 voies de toute fonction : de réglage, de régulation motorisées ou manuelles, tout type : à boisseau sphérique, papillon, à soupape à siège droit ; 3. vannes 4 voies de toute fonction : de réglage, de régulation motorisée ou manuelle, tout type : à boisseau sphérique, papillon, à soupape à siège droit ; 4. pot de décantation, débourbeur ; 5. cloche de désaération ; 6. bouteille casse-pression ; 7. filtre ; 8. clapet anti-retour ; 9. brides ; 10. corps de pompes et circulateurs ; 11. compteurs d eau ; 12. entretoises ; 13. soupape de pression différentielle. Hors champs: vases d expansion, cuves, ballons de stockage. Figure 9.10: vanne à boule et paire de brides PAGE 24 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

25 Figure 9.11: vannes d isolement à soupape à siège droit Figure 9.12: vannes d isolement à soupape à siège incliné Figure 9.13: vanne de réglage à papillon et paire de brides PAGE 25 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

26 Figure 9.14: vanne papillon Figure 9.15: vanne motorisée de régulation à 3 voies PAGE 26 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

27 Figure 9.16: filtre Figure 9.17: pot de décantation à calorifuger Figure 9.18: aérateur PAGE 27 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

28 Figure 9.19: compteur d eau chaude Figure 9.20: entretoises Figure 9.21: soupape de pression différentielle PAGE 28 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

29 Ni les collecteurs, ni les bouteilles casse-pression ne sont considérés comme des accessoires mais comme un ensemble de conduites qui doivent à ce titre, être calorifugées. Figure 9.22: bouteille casse-pression sur les circuits secondaires Figure 9.23 : bouteille casse-pression sur le circuit primaire Figure 9.24 : bouteille casse-pression PAGE 29 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

30 7.3 Exigences selon la norme NBN D La norme NBN D précise les prescriptions de calorifugeage de la robinetterie et accessoires de tuyauterie et son application. Ces prescriptions sont d application pour: - tout accessoire et robinetterie véhiculant de l'eau chaude de chauffage ou sanitaire, quelle que soit sa température (contrairement au titre du 7.1 de la norme qui parle de t > 60 C). - des dimensions prévues pour raccordement de tuyaux dont le diamètre extérieur est supérieur à 50 mm (contrairement au 7.1 de la norme qui concerne les Ø > DN40 (diam. ext = 48 mm)) Tableau 9.8 : épaisseur calorifugeage accessoires Solution technique Enveloppe Matériau isolant Pouvoir isolant Anorak : matelas souple préfabriqué Capot : boîte préfabriquée Souple, sans découpe ultérieure. Tôle aluminium épaisseur 0,8 mm ou Matériau synthétique de rigidité équivalente Laine de roche avec ρ 40 kg/m³ Laine de verre avec ρ 24 kg/m³ Laine minérale dont le λ n est pas altéré par l eau. épaisseur minimum initiale = 60mm Résistance thermique 1,5 m²k/w (1) (1) En considérant le λ typique des laines minérales de λ = 0,04 W/mK on obtient une épaisseur minimale de e = 1,5 x 0.04 = 0,06m soit 60 mm. En pratique, les 2 épaisseurs minimales exigées sont donc bien les mêmes pour les 2 techniques. 7.4 Exemples de réalisations de calorifugeage selon NBN D30-041: Figure 9.25 : calorifugeage d accessoires avec matelas PAGE 30 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

31 Figure 9.26: pose de manteaux Figure 9.27: démontés pour vanne PAGE 31 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

32 Figure 9.28: capot monté sur une vanne 7.5 Particularités pour les circulateurs et pompes. a) Pour les circulateurs: pas d'obligation de calorifugeage, car effectivement la partie "enroulement du moteur électrique" peut être affecté par le rehaussement de température consécutive à la pose de matelas. C est la partie marquée «NC» sur la Figure 9.30 suivante. Seule la partie du corps de pompe proprement dite est visée par le calorifugeage. Si le circulateur est placé avec une coquille moulée isolante prévue par le fabricant même du circulateur, comme représentée à la Figure 9.29, cette solution est acceptée en lieu et place de l exigence de la NBN D b) Pour les pompes: même philosophie que pour les circulateurs. Comme représentée à la Figure 9.31, la partie marquée «C» doit être calorifugée (si diam. ext. > 50 mm), l autre partie marquée «NC» peut également l être sans que cela ne soit une obligation. Figure 9.29: coquille isolante moulée pour le corps de circulateur PAGE 32 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

33 Figure 9.30: NC partie à ne pas calorifuger Figure 9.31: pompe à moteur séparé 7.6 Particularités pour les vannes motorisées. Pour les vannes motorisées: a) la partie "moteur" : pas d'obligation de calorifugeage, car effectivement la partie "enroulement du moteur électrique ou thermique " peut en être affecté ; PAGE 33 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

34 b) la partie "corps de la vanne" proprement dit doit être calorifugé si les conditions sont remplies (diamètre). Figure 38 - Vanne 3 voies motorisée 7.7 Localisations où l exigence de calorifugeage des accessoires est d application a) Les accessoires concernés par l exigence de calorifuge le sont qu ils soient placés indifféremment sur le départ ou le retour ou quelque partie mitigée d un circuit d eau chaude. b) L exigence de calorifugeage doit être examinée si l accessoire se trouve dans les cas 1, 2, 3, 4, 7, 8 ou 9 du Tableau Exemples de situations d accessoires à calorifuger: Exemple 1: Cas d un local chauffé (mais non refroidi) par 2 radiateurs alimentés à partir du faux-plafond fermé. Tronçon 1: DN50 soit Ø = 60,3 mm >50mm L accessoire A1est à calorifuger car correspond au cas 9 du Tableau 9.5. Tronçon 2: DN32 soit Ø = 42,4 mm <50mm L accessoire A2 : pas de calorifuge obligatoire car dimension trop petite. Tronçon 3: dans faux-plafond: en PVC et Ø=77 mm, L accessoire A3: pas de calorifuge obligatoire car correspond au cas 5 du Tableau 9.5 Figure 9.33: exemple 1 PAGE 34 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

35 Exemple 2: Cas d un local chauffé (mais non refroidi) par 2 radiateurs alimentés à partir d une gaine technique. Tronçon 1: DN65 soit Ø = 76 mm > 50 mm L accessoire A1 est à calorifuger car correspond au cas 4 du Tableau 9.5 Tronçon 2: DN50 soit Ø = 60,3 mm < 50 mm L accessoire A2: pas de calorifuge obligatoire car correspond au cas 9 énoncé ci-avant, le débit d eau s annule quand on ferme les 2 radiateurs. Figure 9.34: exemple Dérogations a) Il peut être dérogé au calorifugeage des conduits et accessoires existants avant le 01/01/2011 en cas d'inaccessibilité ; b) Hormis dans des bâtiments neufs, il peut être dérogé au calorifugeage des conduits et accessoires avec les épaisseurs exigées si l environnement direct de ces conduits et accessoires ne le permet pas. Dans ce cas ces conduits et accessoires sont à calorifuger avec les épaisseurs maximales que permet l environnement direct. Procédure à suivre: 1) Elément déclenchant : présence d une nouvelle chaudière? Oui, car on est en phase de réception ; 2) Le conduit existe-t-il avant le 1/1/2011? Si non, la règlementation générale vue ci- avant est d application. Si oui, continuer à l étape 3 ; 3) Le conduit est-t-il accessible? Si non, le conduit est laissé dans l état actuel c.-à-d. pas de nouveau calorifugeage. Passer à l examen des autres conduits. Si oui, continuer à l étape 4 ; 4) Y a-t-il actuellement présence d un revêtement (quelque en soit le matériau) sur le conduit? Si non, continuer à l étape 9. Si oui, continuer à l étape 5 ; 5) Le revêtement présent actuellement a-t-il été posé avant le 1/1/2011? Si non, continuer à l étape 7. Si oui, continuer à l étape 6 ; 6) L épaisseur du revêtement présent actuellement est-elle 5 mm? SI ou,i le conduit est laissé dans l état actuel c.-à-d. pas de nouveau calorifugeage (car il est considéré comme calorifugé). Passer à l examen des autres conduits. Si non, continuer à l étape 9 ; 7) Le calorifugeage a donc été posé après l entrée en vigueur de l arrêté chauffage. Il convient de vérifier la validité du matériau utilisé en se posant la question : la conductivité de l isolant utilisé est-elle > à 0,045 W/mK? Si non, le calorifuge a un pouvoir isolant suffisant et continuer à l étape 8. Si oui, continuer à l étape 9 ; 8) Le calorifuge présent actuellement a-t-il une épaisseur aux valeurs prescrites dans cet arrêté chauffage? Si oui, ce conduit est conforme. Passer à l examen des autres conduits. Si non, continuer à l étape 9 ; 9) Y a-t-il une ou des limitations d espace dans l environnement immédiat du conduit qui entrave(nt) le placement d un calorifuge avec l épaisseur prescrite? Par limitation, il faut entendre des murs, voile de structure, machines, autres tuyauteries, etc. c.-à-d. tout objet dont le coût de démolition ou déplacement est disproportionné par rapport au coût du calorifugeage proprement dit. Ce jugement est affaire de bon sens! A titre d exemple : l armoire du concierge, les matelas oubliés, le bac à sel, ne sont pas considérés comme des obstacles. Si non, il faut que le calorifuge soit conforme aux exigences PEB, et ensuite passer au conduit suivant. Si oui, il faut calorifuger avec un matériau dont la conductivité λ est < 0,045 W/mK et placer l épaisseur maximale possible que permet l environnement direct. 10) Ensuite passer au conduit suivant. PAGE 35 SUR 77 RECEPTION DES SYSTEMES DE CHAUFFAGE DE TYPE 1 OCTOBRE 2010

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