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1 les makdîfiç 1 infect feusefît et f [a vqccrhdïîon l Diphtêne ' P o r ^ ë G i e -Co^elucKe O e î l l o ^ êfanos Rougeole DATIONS AUX PARENTS

2 - Centre de documentation Institut national da santé publique du Québec 4835, avenue Chrisîophe-Colomb, bureau 200 Montréal (Québec) H2J3G8 Tél.: (514) Le Département de santé communautaire du Centre hospitalier de Beauceville est heureux de vous offrir cette brochure qui, nous l'espérons, répond à plusieurs questions que vous vous posez concernant la vaccination. La distribution de cette brochure a été rendue possible grâce à la participation financière des compagnies WYETH et TECHNILAB, que nous tenons à remercier. Diane Morin, m.d. Directrice int. Département de santé communautaire Centre hospitalier de Beauceville

3 ORDRE DE PRÉSENTATION PAGE DIPHTÉRIE 6 COQUELUCHE 8 TÉTANOS 10 POLIOMYÉLITE 12 ROUGEOLE 15 RUBÉOLE 18 OREILLONS 20 INFECTION À HAEMOPHILUS INFLUENZAE B 22 CALENDRIER RÉGULIER D'IMMUNISATION DU QUÉBEC 24 QUESTIONS ET RÉPONSES 25 2

4 L'immunisation est un domaine vaste et en constante évolution. Depuis la découverte des premiers vaccins et leur utilisation, les recherches se poursuivent sans cesse. L'immunisation a été et demeure le moyen de prévention par excellence de plusieurs maladies contagieuses. 3

5 Vous demandez-vous si la diphtérie, la coqueluche, la poliomyélite... existent encore? Si oui, comment ces maladies se manifestent-elles? Sontelles bénignes ou graves? Comment peut-on éviter ces maladies et leurs complications? Dois-je faire vacciner mon enfant? À quel âge? i ( Quelle est la place de la vaccination dans la prévention des maladies contagieuses? 4

6 Chers parents, Cette brochure a pour but de faciliter votre prise de décision face à la vaccination de votre enfant; étant suffisamment informés, vous serez en mesure de donner un consentement libre et éclairé à la vaccination. Cette brochure vous informe sur: - les maladies infectieuses pour lesquelles une vaccination est efficace, - les complications possibles de ces maladies infectieuses, - le nombre de maladies contagieuses déclarées avant et après l'introduction du vaccin, - les vaccins, leurs avantages, les effets secondaires et les complications possibles de la vaccination, - les questions les plus souvent formulées aux professionnel-le-s de la santé par les parents. 5

7 LA MALADIE 1. La diphtérie, c'est quoi? Une infection bactérienne aiguë et grave qui se mani- 5 feste par un mal de gorge (pharyngite, laryngite), une fièvre modérée et une atteinte importante de l'état général. La bactérie se propage par la toux et Péternuement des personnes infectées. 2. La diphtérie peut-elle causer des complications? Oui, il peut se produire une paralysie respiratoire ou de la déglutition, des problèmes cardiaques ou neurologiques (ex: paralysie), et dans 1 cas sur 10, le décès de la personne atteinte. 3. Y a-t-il des cas de diphtérie au Canada? Oui, en 1924: cas déclarés en 1926: INTRODUCTION DU VACCIN CONTRE LA DIPHTÉRIE en 1982: 11 cas déclarés en 1988: 11 cas déclarés en 1989: 3 cas déclarés. en 1990: 8 cas déclarés. LE VACCIN 4. Existe-t-il un vaccin contre la diphtérie? Oui, le vaccin utilisé au Québec pour la vaccination des enfants contre la diphtérie est un vaccin combiné protégeant également contre la coqueluche et le tétanos (D25 CT5). Il est d'une grande efficacité et procure une protection contre la diphtérie de l'ordre de 80 à 90 p

8 chez les vaccinés ayant reçu le nombre de doses requises. La vaccination primaire complétée, il est recommandé de recevoir une dose de rappel contre la diphtérie et le tétanos (D, T.), tous les 10 ans pour maintenir un niveau élevé de protection. 5. Le vaccin cause-t-il des effets secondaires? Quelques heures après la vaccination, l'enfant peut présenter une rougeur et un gonflement au site de l'injection dans 60 p. 100 des cas. L'application d'une compresse humide froide réduira ces symptômes. Si le vaccin est administré au niveau de la cuisse, il est possible que l'enfant boite ou refuse temporairement de se porter sur sa jambe. Un petit nodule peut se former au sited'injection. Il disparaîtra dans les semaines suivantes. L'enfant peut également faire de la fièvre dans les 2 jours suivant la vaccination dans 46 p. 100 des cas. Il faut alors plus de repos et utiliser une médication contre la fièvre de type acétaminophène comme le Tempra ou leïylénol. Cette médication prévient et diminue de façon importante la fièvre chez la plupart des enfants; c'est pourquoi nous vous recommandons de leur donner une dose le plus tôt possible après la vaccination et de la répéter 4 heures et 8 heures plus tard. 6. Le vaccin DCT peut-il également causer des complications? Très rarement, une réaction allergique sévère peut se produire dans 1 cas sur doses. Si la réaction locale est importante ou que la fièvre augmente à 40,5 C (rectale) ou plus et persiste, consultez votre médecin et avisez le vaccinateur de votre enfant. D'autres réactions peuvent également apparaître. Elles sont généralement attribuées à la composante coqueluche comprise dans ce vaccin. 7

9 LA MALADIE Coqueluche 1. La coqueluche, c'est quoi? Une infection très contagieuse des voies respiratoires causée par une bactérie. Elle débute habituellement par un rhume et de la toux. La maladie progresse en quintes de toux de plus en plus fréquentes et pénibles. Elle se transmet par contact avec les sécrétions provenant du nez et de la gorge des personnes infectées. 2. La coqueluche peut-elle se compliquer? Oui, surtout chez les nourrissons et les enfants de moins de 7 ans. Une pneumonie peut se produire dans 1 cas sur 4. Des convulsions dans 4 cas sur 10. Une encéphalite (une infection grave au niveau du cerveau) dans 4 cas sur 100. Des lésions cérébrales permanentes dans 1 cas sur Le décès dans 4 cas sur Y a-t-il des cas de coqueluche au Canada? Oui, en 1934: en 1943: en 1984 en 1988 en 1989 en cas déclarés INTRODUCTION DU VACCIN CONTRE LA COQUELUCHE cas déclarés cas déclarés cas déclarés cas déclarés. LE VACCIN 4. Existe-t-il un vaccin? Oui, le vaccin utilisé au Québec pour la vaccination des enfants contre la coqueluche est un vaccin combiné protégeant également contre la diphtérie et le tétanos (D25 CT5). 8

10 Il est d'une grande efficacité et procure une protection contre la coqueluche de l'ordre de 80 p. 100 chez les vaccinés ayant reçu le nombre de doses requises. Aucune dose de rappel n'est administrée une fois que l'enfant a complété son immunisation primaire. 5. La composante coqueluche peut-elle causer des effets secondaires? Cette composante peut entraîner des vomissements, de l'irritation, de la somnolence, des pleurs tenaces (1-3 cas sur 100 doses), des cris aigus ou inusités (1 cas sur doses) et très rarement des convulsions bénignes et simples (1 cas sur doses). 6. La composante coqueluche peut-elle causer des complications? Exceptionnellement, il peut se produire des complications sérieuses du système nerveux (1 cas sur doses) dans la semaine qui suit la vaccination; cependant, une étude récente met en doute le lien entre la vaccination et ce type de complication. Actuellement, il n'y a pas d'évidence que ces réactions puissent provoquer des séquelles neurologiques permanentes. En présence de réactions importantes suite à la vaccination, consultez un médecin et avisez le vaccinateur de votre enfant. Au moment de la prochaine vaccination, mentionnez toute réaction survenue lors de la vaccination précédente. r o 9

11 # ÎÉFANO5 LA MALADIE 1. Le tétanos, c'est quoi? Une maladie aiguë causée par une substance toxique très virulente produite par une bactérie. Elle se manifeste par une rigidité de la mâchoire et du cou, des maux de tête, de la fièvre et des malaises généraux. La bactérie est présente dans la terre et pénètre dans l'organisme à l'occasion d'une blessure. Le tétanos ne se transmet pas d'une personne à l'autre. 2. Le tétanos peut-il se compliquer? Oui, un arrêt respiratoire peut se produire, parfois une fracture du cou. Le décès survient dans 1 cas sur Y a-t-il des cas de tétanos au Canada? Oui, avant 1940: maladie courante en 1940: INTRODUCTION DU VACCIN CONTRE LE TÉTANOS en 1985: environ 17 cas déclarés en 1988: 3 cas déclarés en 1989: 2 cas déclarés en 1990: 2 cas déclarés. LE VACCIN 4. Existe-t-il un vaccin contre le tétanos? Oui, le vaccin utilisé au Québec pour la vaccination des enfants contre le tétanos est un vaccin combiné protégeant également contre la diphtérie et la coqueluche (D2S CT5). Le vaccin est un outil simple, peu coûteux et très efficace. Il prévient le tétanos chez 95 p. 100 des personnes ayant reçu le nombre de doses requises. 10

12 La vaccination primaire étant complétée, il est recommandé de recevoir une dose de rappel contre la diphtérie et le tétanos (D2 Ts) à tous les 10 ans pour maintenir un niveau élevé de protection. 5. La composante tétanos peut-elle causer des effets secondaires? Quelques heures après la vaccination, la personne vaccinée peut présenter un gonflement et une rougeur avec ou sans sensibilité au site d'injection. L'application d'une compresse humide froide réduira ces symptômes. Si la fièvre survient, elle est minime et se contrôle avec une médication de type acétaminophène comme le Tempra ou le Tylénol. 6. La composante tétanos du vaccin peut-elle causer des complications? Exceptionnellement, la personne peut développer une réaction allergique sévère ou une atteinte neurologique suite à l'administration du vaccin (1 cas sur doses). En présence de réactions importantes suite à la vaccination, consultez un médecin et avisez le vaccinateur de votre enfant. Au moment de la prochaine vaccination, mentionnez toute réaction survenue lors de la vaccination précédente. 11

13 i LA MALADIE 1. La poliomyélite, c'est quoi? Une maladie contagieuse grave causée par un virus. Elle se manifeste par des maux de tête, de la fièvre et des nausées. Une atteinte du système nerveux provoque une paralysie souvent permanente. Le virus se transmet par contact direct avec les sécrétions de la gorge et parfois par des aliments ou de l'eau contaminés par les selles d'une personne infectée. 2. La poliomyélite peut-elle se compliquer? Oui, par la perte de sensibilité du ou des membres atteints et parfois par une paralysie plus sévère dans 1 cas sur 100. Le décès survient chez 1 personne sur 10 suite à l'atteinte paralytique. 3. Y a-t-il des cas de poliomyélite au Canada? Oui, en 1959: cas déclarés en 1962: INTRODUCTION DU VACCIN SABIN en 1978: 9 cas déclarés en 1988: 1 cas déclaré en 1989: 1 cas déclaré en 1990: 0 cas déclaré. LE VACCIN 4. Existe-t-il un vaccin contre la poliomyélite? Oui, il est d'une grande efficacité et assure une protection contre la polio chez plus de 95 p. 100 des personnes ayant reçu le nombre de doses requises. 12

14 Des rappels de vaccin contre la polio sont nécessaires à tous les 10 ans chez certaines catégories de personnes placées en situation d'exposition au virus de la polio (ex: voyageurs se rendant dans les pays où la polio est toujours présente). 5. Le vaccin peut-il causer des effets secondaires? Habituellement, le vaccin (Sabin) contre la polio n'entraîne pas d'effets secondaires. 6. Le vaccin contre la polio (Sabin) peut-il causer des complications? Il arrive que la personne vaccinée contre la polio ou une personne en contact avec elle développe la maladie paralytique. Pour la personne vaccinée, le risque est de 1 cas sur 12,2 mi liions de doses distribuées. Pour les contacts non vaccinés ou inadéquatement vaccinés, le risque est de 1 cas sur 3,2 millions de doses. La poliomyélite elle-même entraîne cette complication 1 fois sur 100. Aucune réaction d'allergie grave n'a été décrite jusqu'à ce jour. 7. Quelles sont les précautions à prendre par les contacts (père - mère - gardienne, etc.) d'un enfant récemment vacciné contre la polio (Sabin)? Le virus de la poliomyélite se retrouve normalement dans les selles de la personne vaccinée dans les quatre semaines suivant la vaccination. Le renforcement des mesures d'hygiène habituelles devrait diminuer le risque de maladie paralytique chez les proches: on recommande donc de porter une attention particulière au lavage des mains après le changement des couches ainsi qu'au nettoyage des surfaces souillées par les selles. Pour la désinfection des surfaces souillées, utilisez une solution de chlore diluée dans l'eau à raison 13

15 d'une (1) partie d'eau de Javel (d'usage domestique à 5,25%) dans neuf (9) parties d'eau (solution à préparer quotidiennement) et rincez par la suite. Ces mesures de routine sont particulièrement importantes si l'enfant vacciné entre en contact avec une personne qui présente une diminution de ses défenses contre le virus comme lors d'un traitement anticancéreux ou pendant la prise de corticostéroïdes. L'allaitement maternel peut se poursuivre sans problème après l'administration du vaccin Sabin. En présence de réactions importantes suite à la vaccination, consultez un médecin et avisez le vaccinateur de votre enfant. Au moment de la prochaine vaccination, mentionnez toute réaction survenue lors de la vaccination précédente. 14

16 LA MALADIE 1. La rougeole, c'est quoi? Une maladie virale très contagieuse. Elle se manifeste par de la fièvre et/ou un rhume et/ou une conjonctivite et une éruption cutanée. Elle se transmet facilement par les sécrétions du nez ou de la gorge des personnes infectées. 2. La rougeole peut-elle se compliquer? Oui, elle se complique souvent d'otite ou d'infection pulmonaire. Dans 1 cas sur à une complication cérébrale (encéphalite) peut causer des dommages permanents au cerveau et un retard mental. La mort survient dans 1 cas sur Quoique le nombre de cas de rougeole ait diminué au cours des dernières années grâce à la vaccination, il est important de continuer de vacciner car nous ne sommes pas à l'abri des épidémies. 3. Y a-t-il des cas de rougeole au Canada? Oui, en 1935: cas déclarés en 1964: INTRODUCTION DU VACCIN ANTIROUGEOLEUX en 1986: cas déclarés en 1987: cas déclarés en 1988: 609 cas déclarés en 1989: Épidémie au Canada, cas déclarés en 1990: 726 cas déclarés. 15

17 LE VACCIN 4. Existe-t-il un vaccin contre la rougeole? Oui, le vaccin le plus utilisé au Québec est un vaccin combiné protégeant contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (RRO). Il est d'une grande efficacité et assure une protection efficace chez 95 p. 100 des personnes vaccinées. Un rappel contre la rougeole peut être nécessaire dans un contexte épidémique chez des personnes bien identifiées. 5. Le vaccin contre la rougeole peut-il causer des effets secondaires? Des réactions locales au site d'injection (rougeur, gonflement, sensibilité) sont possibles mais de courte durée. L'application d'une compresse humide froide réduira ces symptômes. Dans la majorité des cas, le vaccin antirougeoleux ne provoque aucune réaction. Parfois, la personne vaccinée peut faire une fièvre légère ou modérée entre le 5 e et le 12 e jour et une éruption passagère mineure non contagieuse (rougeurs sur le corps). Il est conseillé de se reposer et d'utiliser un médicament contre la fièvre de type acétaminophène comme le Tempra ou le Tylénol. 16

18 6. Le vaccin contre la rougeole (ou sa composante dans le vaccin combiné) peut-il causer des complications? Une complication cérébrale (encéphalite) peut survenir dans un cas sur 1 million dedoses. La rougeole ellemême entraîne cette conséquence 1 fois sur à Une réaction allergique sévère est très rare et survient surtout chez les personnes présentant une allergie grave aux œufs. En présence de réactions importantes suite à la vaccination, consultez un médecin et avisez le vaccinateur de votre enfant. Au moment de la prochaine vaccination, mentionnez toute réaction survenue lors de la vaccination précédente. 17

19 éoce LA MALADIE 1. La rubéole, c'est quoi? Une maladie virale, bénigne et contagieuse. Elle se manifeste par de la fièvre légère et une éruption cutanée. La rubéole est une maladie pouvant causer des malformations congénitales majeures chez le bébé dont la mère fait la rubéole durant la grossesse. Le virus se transmet par les sécrétions du nez et de la gorge des personnes infectées. 2. La rubéole peut-elle se compliquer? Oui, surtout chez le foetus qui peut présenter des malformations congénitales graves et permanentes (surdité, arriération mentale, problèmes cardiaques, etc.). Chez 70 p. 100 des jeunes femmes adultes, la rubéole peut causer des complications aux articulations des doigts, des poignets et des genoux. 3. Y a-t-il des cas de rubéole au Canada? Oui, avant 1969, les épidémies étaient fréquentes en 1969: INTRODUCTION DU VACCIN CONTRE LA RUBÉOLE en 1988: 559 cas déclarés en 1989: cas déclarés en 1990: 271 cas déclarés. Il est rapporté qu'aux États-Unis, l'introduction du vaccin contre la rubéole a amené une chute des cas déclarés de l'ordre de 99 p. 100.

20 LE VACCIN 4. Existe-t-il un vaccin contre la rubéole? Oui, le vaccin le plus souvent utilisé au Québec est un vaccin combiné protégeant contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (RRO). Il est d'une grande efficacité et assure une bonne protection chez plus de 95 p. 100 des personnes vaccinées. 5. Le vaccin contre la rubéole peut-il causer des effets secondaires? Dans la majorité des cas, la composante rubéoleuse du vaccin ne provoque aucune réaction. Des réactions mineures comme celles décrites à la section 5 du vaccin rougeole sont possibles et contrôlables de la même façon. 6. La composante rubéoleuse peut-elle causer des complications? La composante antirubéoleuse du vaccin peut causer une douleur aux petites articulations des mains et des pieds 1 à 3 semaines après l'injection. Chez la femme, cette complication est légèrement plus fréquente (10 à 15 p. 100) et les symptômes, un peu plus prononcés. En présence de réactions importantes suite à la vaccination, consultez un médecin et avisez le vaccinateur de votre enfant. Au moment de la prochaine vaccination, mentionnez toute réaction survenue lors de la vaccination précédente. 19

21 LA MALADIE ' O r e i/[on 5 1. Les oreillons, c'est quoi? Une maladie virale aiguë se manifestant par de la fièvre, des maux de tête, douleur aux oreilles et un gonflement des glandes salivaires (parotides) rendant la mastication douloureuse et difficile. Le virus se transmet par contact avec la salive des personnes atteintes. 2. Les oreillons peuvent-ils se compliquer? Les oreillons peuvent se compliquer d'une inflammation des testicules (orchite) chez 15 à 25 p. 100 des hommes faisant la maladie après le début de la puberté. Chez les femmes, environ 5 p. 100 développeront une inflammation d'un ovaire (ovarite). L'atteinte de l'ovaire ou du testicule est généralement unilatérale et entraîne rarement la stérilité. Les oreillons peuvent causer une inflammation des enveloppes du cerveau (méningite) dans 1 cas sur Y a-t-il des cas d'oreillons au Canada? Oui, avant 1968, épidémies fréquentes en 1968: INTRODUCTION DU VACCIN CONTRE LES OREILLONS en 1986: 590 cas déclarés en 1988: 639 cas déclarés en 1989: 892 cas déclarés en 1990: 353 cas déclarés. 4. Existe-t-il un vaccin contre les oreillons? Oui, le vaccin le plus utilisé au Québec est un vaccin combiné protégeant contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (RRO). 20

22 Il est d'une grande efficacité et assure une protection de l'ordre de 95 p. 100 chez les personnes vaccinées. 5. Le vaccin peut-il causer des effets secondaires? Dans la majorité des cas, la composante oreillon du vaccin ne provoque aucune réaction. Des réactions mineures comme celles décrites à la section 5 du vaccin rougeole sont possibles et contrôlables de la même façon. 6. La composante des oreillons peut-elle causer des complications? La composante des oreillons peut occasionnellement causer une inflammation des glandes parotides et exceptionnellement une inflammation des enveloppes du cerveau (méningite) dans 1 cas sur doses. Les oreillons entraînent cette conséquence dans 1 cas sur 400. En présence de réactions importantes suite à la vaccination, consultez un médecin et avisez le vaccinateur de votre enfant. Au moment de la prochaine vaccination, mentionnez toute réaction survenue lors de la vaccination précédente. 21

23 TrfeCtTon à influenzae Haemophilus LA MALADIE 1. L'Haemophilus influenzae b, c'est quoi? Une bactérie fréquemment en cause dans la méningite bactérienne principalement chez les enfants de 5 ans et moins. En plus de la méningite, cette bactérie est responsable d'autres maladies telles l'épiglottite, la septicémie, la cellulite, l'arthrite infectieuse et la pneumonie. Méningite, infection des enveloppes du cerveau. Épiglottite. infection aiguë des voies respiratoires supérieures. Septicémie: infection du sang. Cellulite: infection de la peau. 2. Les infections à Hib peuvent-elles se compliquer? Oui, le décès survient dans 5 p. 100 des cas de méningite; de 20 à 45 p. 100 des survivants de la méningite auront des séquelles neurologiques, notamment la surdité et le retard mental. 3. Y a-t-il des cas d'infection à Haemophilus influenzae b au Canada? Oui, avant 1986: cas de méningite à Hib en 1986: INTRODUCTION DU VACCIN CONTRE HIB en 1988: 646 cas déclarés en 1989: 504 cas déclarés en 1990: 249 cas déclarés. 22

24 LE VACCIN 4. Existe-t-il un vaccin contre cette bactérie? Oui, le vaccin est administré aux enfants à l'âge de 18 mois ou le plus tôt possible après cet âge et donne une protection supérieure à 90 p. 100 contre les infections envahissantes à Haemophilus influenzae, type b. Très prochainement ce vaccin sera inclus au calendrier de vaccination de l'enfant dès l'âge de 2 mois. 5. Le vaccin peut-il causer des effets secondaires? Une réaction locale (douleur, rougeur ou gonflement) peut survenir. L'application d'une compresse humide froide réduira les symptômes. Une fièvre de moins de 38,5 C peut survenir. La fièvre atteint plus de 39 C dans moins de 1% des cas. Il est conseillé de se reposer et d'utiliser un médicament contre la fièvre de type acétaminophène comme le Tempra ou letylénol. L'enfant peut aussi être irritable ou avoir une perte d'appétit pendant les heures qui suivent la vaccination. En présence de réactions importantes suite à la vaccination, consultez un médecin et avisez le vaccinateur de votre enfant. Au moment de la prochaine vaccination, mentionnez toute réaction survenue lors de la vaccination précédente. 6. Le vaccin peut-il causer des complications? Aucune complication due à ce vaccin n'a été rapportée jusqu'à ce jour. 23

25 CALENDRIER RÉGULIER D'IMMUNISATION DU QUÉBEC VACCINS ÂGES RECOMMANDÉS DCT 2 mois - 4 mois - 6 mois - 18 mois et de 4 à 6 ans SABIN 2 mois - 4 mois - 18 mois et de 4 à 6 ans RRO 12 mois HAEMOPHILUS INFLUENZAE-b 18 mois D2T5 14 à 16 ans et aux 10 ans par la suite Note: Le calendrier de vaccination est sujet à révision au besoin et au moins annuellement pour tenir compte des produits et des modes nouveaux d'utilisation. Lexique DCT: Vaccin contre la diphtérie, la coqueluche et le tétanos. SABIN: Vaccin contre la poliomyélite. RRO: Hib: D2T5: Vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons. Vaccin contre les infections à Haemophilus influenzae b. Vaccin contre la diphtérie et le tétanos administré aux personnes de 7 ans et plus.

26 QUESTIONS ET RÉPONSES 1. Mon enfant est prématuré; dois-je attendre pour débuter sa vaccination? Non, l'enfant prématuré doit débuter sa vaccination à l'âge de 2 mois, tout comme l'enfant à terme. S'il est hospitalisé, la vaccination contre la poliomyélite sera cependant retardée afin d'éviter la diffusion du virus dans le milieu hospitalier. 2. Je suis enceinte; mon enfant d'un an peut-il recevoir le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons? Oui, la grossesse de la mère n'empêche aucunement la vaccination de l'enfant. 3. Mon enfant prend des antibiotiques; dois-je annuler son rendez-vous? Non, la prise d'antibiotiques n'entrave pas l'efficacité des vaccins. Elle n'est pas une contre-indication à la vaccination, à moins que l'enfant fasse encore de la fièvre ou reçoive des antibiotiques pour une maladie grave. 4. Mon enfant a un an. Il est en retard dans son calendrier de vaccination. Peut-on lui administrer plusieurs vaccins en même temps? Oui, la protection conférée par ces vaccins est adéquate. Les réactions secondaires sont aussi facilement contrôlables. 5. Mon enfant est allergique à la pénicilline. Peut-il recevoir tout de même ses vaccins? Oui, aucun vaccin actuellement sur le marché ne contient de la pénicilline. 25

27 6. Mon enfant a un petit rhume. Peut-il être vacciné? Le rhume banal, très courant chez l'enfant, ne constitue pas une contre-indication à la vaccination. Cependant, si l'enfant fait de la fièvre, il est justifié de remettre la vaccination. Ceci afin d'éviter que les réactions secondaires du vaccin n'aggravent la maladie sous-jacente ou que les manifestations de la maladie ne soient considérées à tort comme des complications de la vaccination. 7. Mon enfant ayant du muguet, j'ai remis la 2 e vaccination contre la polio. Les taches ne sont pas entièrement disparues. Que dois-je faire? Le muguet n'est pas une contre-indication à l'administration du vaccin Sabin contre la polio. Vous pouvez donc prendre rendez-vous pour sa vaccination. 8. Mon enfant a subi récemment une chirurgie buccale (extraction dentaire, opération à la mâchoire...). Peut-il recevoir le vaccin contre la polio (Sabin) tel que prévu? Oui, il n'y a aucune contre-indication à recevoir le vaccin Sabin avant ou après une chirurgie buccale ou une extraction dentaire. 9. Mon enfant a eu un contact récent avec un cas de maladie contagieuse. Peut-il être vacciné tel que prévu? Oui, ceci n'empêche aucunement la vaccination de votre enfant.

28 10. Mon enfant a fait la varicelle et a été très malade. Y aura-t-il un jour un vaccin contre cette maladie? Probablement. Un vaccin est actuellement à l'étude au Japon et en Europe. Les recherches sur ce point vont à grands pas. 11. Les vaccins sont-ils nécessaires uniquement pour les enfants? Non, les adultes doivent aussi être adéquatement vaccinés contre les maladies contagieuses pour lesquelles une vaccination est efficace. De plus, le vaccin contre l'influenza (grippe) est indiqué pour certaines catégories d'adultes et d'enfants. Lors d'un voyage à l'étranger, d'autres vaccins peuvent être nécessaires. VOUS AVEZ D'AUTRES INTERROGATIONS? Consultez votre CLSC, votre médecin ou votre DSC. Avec les limites des connaissances actuelles, des réponses pourront vous être fournies par des professionnel-le-s compétent-e-s. 27

29 RÉFÉRENCES AMERICAN Acadcmy of Pediatrics (1988). Report of the Committee on infectious diseases (21* éd.). Elk Grove Village, Illinois, A.P.P. 566 p. BENENSON, Abram S. (1985). Prophylaxie des maladies transmissibles l'homme(14 # éd.). Washington, American Public Health Association. 670 p. COMITÉ régional des maladies infectieuses, région 03. Protocole régional d'immunisation, région 03, région 12. DÉPLIANTS commerciaux des Laboratoires Connaught, de la compagnie Merck Sharp and Dohme et de l'institut Armand Frappier, genre compendium, accompagnant les produits biologiques suivants: vaccin DCT, antipoliomyélitique, antirougeoleux, antirubéoleux, antiourlien et anti-haemophilus B. PECHERE, J.C. et al. (1985). Les infections (2' éd.). «Reconnaître, comprendre, traiter». St-Hyacinthe, Edisern. Xil, 819 p. POULIN, Pierre (1989). La vaccination sécuritaire (texte de la conférence prononcée à Sainte-Marie de Beauce). 8 p. R.D.S.C.M.M. (1990). Protocole d'immunisation du Regroupement de dépar ments de santé communautaire du Montréal métropolitain: documen travail. Montréal, R.D.S.C.M.M. SANTÉ et Bien-être social Canada (1989). Guide canadien d'immunisation (3* éd.). Ottawa, S.B.E.S.C. 177 p. SANTÉ et Bien-être social Canada. «Coqueluche et vaccin anticoquelucheux». Rapport hebdomadaire des maladies au Canada. 11 (23 février 1985): 29-3 SANTÉ et Bien-être social Canada. «Incidence de la coqueluche au Canada». Rapport hebdomadaire des maladies au Canada. 11 (2 mars 1985): 33-3 SANTÉ et Bien-être social Canada. «La rougeole au Canada Rapport hebdomadaire des maladies au Canada. 13 (14 février 1987): SANTÉ et Bien-être social Canada. «La rougeole au Canada: Synthèse de la surveillance et déclaration air l'élimination». Rapport hebdomadaire des maladies au Canada, 15 (7 janvier 1989): 1-7. SANTÉ et Bien-être social Canada. «Poliomyélite vaccinale-québec». Rapport hebdomadaire des maladies au Canada. 13 (28 mars 1987): SANTÉ et Bien-être social Canada. «Poliomyélite - États-Unis, ». Rapport hebdomadaire des maladies au Canada. 13 (28 mars 1987): 53-5 SANTÉ et Bien-être social Canada. «Sommaire des maladies à déclaration obligatoire». Rapport hebdomadaire des maladies au Canada. 16 (3 ma 1990): SANTÉ et Bien-être social Canada. «Sommaire des maladies à déclaration obligatoire». Rapport hebdomadaire des maladies au Canada. 17 (9 ma 1991): 55. TRUDEAU, Gisèle (1989). Conjuguons l'immunisation au temps futur (texte d la conférence prononcée à Saint-Hyacinthe). 12 p. 28

30 REALISATION: Iff crb Département de santé communautaire Centre hospitalier de Beauceville 253, 108 e Rue Beauceville (QUÉBEC) GOM 1 AO Tél.: (418) Recherche et préparation: Diane Nadeau Avec la collaboration de Jocelyne Bernier et Claire Lemieux du Département de santé communautaire de l'hôtel-dieu de Montmagny, de Brigitte Fournier du Département de santé communautaire du Centre hospitalier de Beauceville et des équipes de maladies infectieuses et en immunisation des C.L.S.C. du territoire du D.S.C. du C.H. de Beauceville ainsi que de plusieurs autres personnes qui ont aimablement apporté de précieux commentaires. Remerciements chaleureux à chacun et chacune. SECRÉTARIAT: Lise Roulin CONCEPTION GRAPHIQUE: Communications Turgeon & Paquet 29

31 ISBN Dépôt légal - 4 e trimestre 1991 Bibliothèque nationale du Canada Bibliothèque nationale du Québec Reproduction autorisée à desfins non commerciales avec mention de la source. Toute reproduction partielle doit être fidèle au texte utilisé. 30

32 NOTES 31

33 NOTES s. 32

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