Les femmes autochtones des Amériques veulent s exprimer par leurs propres voix Marie Léger

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1 Leader de l Amazonie-vénézuelienne Photo : Pablo Lasansky Les femmes autochtones des Amériques veulent s exprimer par leurs propres voix Marie Léger Le Réseau Continental des Femmes Autochtones est né des efforts des femmes autochtones organisées, particulièrement des femmes autochtones du Canada. Sa création fut la conséquence des commémorations du cinquième centenaire de l arrivée des Espagnols et des activités préparatoires, en Amérique latine, de la Conférence Mondiale des Femmes de Pékin. Le Réseau répond au désir d établir des relations entre les organisations de femmes autochtones des Amériques, de réaliser des échanges directement, sans intermédiaires, et de partager les problèmes et les obstacles qu elles rencontrent, comme de trouver des solutions possibles. En 1995 et 1996 (au nord, au centre et au sud) des ateliers régionaux se tinrent pour examiner les centres d intérêts et les priorités des différentes organisations. En juillet 1995 eut lieu une réunion continentale à Quito pour préparer la Conférence de Pékin. La COnfédération des NAtionalités Indigènes de l Equateur (CONAIE) étant, avec l Organisation Nationale Indigène de Colombie (ONIC), 105

2 Jeune Wayùu, Colombie Photo : Yens Lohmann 106

3 l institution organisatrice de la réunion continentale comme de la réunion régionale du sud, les deux processus purent se confondre en un seul. En 1996, au Guatemala, un atelier se forma pour étudier, au plan continental, les priorités communes. Une deuxième réunion se tint à Mexico, en 1997, et une troisième à Panama, en La quatrième était prévue pour mars 2004 au Pérou. Le Réseau Continental inclut 15 pays du continent, il a créé deux commissions de travail et suscité un effort de collaboration pour assurer l assistance des femmes à certains évènements internationaux. L une des commissions s occupe de la protection de la propriété intellectuelle des dessins autochtones; l autre se concentre sur la formation des femmes autochtones en matière de droits de l homme, par l apprentissage des instruments élaborés par les instances internationales. La participation aux principaux événements internationaux est organisée par une troisième commission, la Commission de Liaison, formée par la Coordination Nationale des Femmes Autochtones du Mexique (CNMI), l AMICA du Nicaragua, la CONAIE de l Equateur et un secrétariat pour les communications dont le siège est à la COordination NAtionale des Femmes Autochtones de Panama (CONAMUIP). Une participation fut ainsi assurée à la Conférence de Pékin+5, au Sommet Mondial Contre le Racisme, à la Marche Mondiale des Femmes, au processus de création de l Instance Permanente pour les Questions Autochtones, aux Groupes de Travail sur la Déclaration des Droits des Peuples Autochtones de l Organisation des Etats Américains (OEA), de l ONU et au récent «Premier Sommet des Femmes Autochtones d Amérique» d Oaxaca. Cette participation leur a permis de faire entendre leur voix et de faire connaître leurs réalités propres. Cet effort d organisation à l échelle du continent s appuie sur les différentes situations aussi bien des peuples que des pays et des organisations. Si les autochtones canadiennes ont leurs propres organisations, différentes des organisations mixtes, celles d Amérique centrale et du sud font partie d organisations mixtes où elles constituent des «zones femmes», des «directions pour les femmes» ou adoptent un nom approprié pour leur section, englobée dans une organisation plus large. Dans certains cas (Nicaragua, Panama), les 107

4 Femmes zapatistes à Yukwin, municipalité de Simojibel, Chiapas, 4 avril 1998 La «ligne» des médiatrices, Ocosingo, 1998 Photos : Cristina Rodriguez 108

5 organisations de femmes complètent ou renforcent les organisations autochtones et agissent de façon autonome. Certaines organisations ont comme membres les représentants des peuples qui vivent dans le pays, comme au Panama, les Embera, Kuna, Ngobe; dans d autres, comme au Québec, chaque nation (Les Cri, Innu, Attikamekw, Mohawk, etc.) élit un représentant au comité directeur où siège aussi une représentante des femmes autochtones urbanisées. D autres sont organisées sur une base régionale, comme en Colombie (Tolima, Cauca, Antioquia, etc.). Selon les pays, les femmes s organisent à l échelle nationale ou non, ainsi au Guatemala existe une grande variété d organisations et d ONG mais pas de coordination nationale. Cette diversité n empêche pas que la majorité des femmes se sentent marginalisées, sans ressources suffisantes et sans la formation adéquate pour participer à égalité avec les hommes. Mais toutes ont bien conscience de la complémentarité des hommes et des femmes dans la société et aspirent à sa pleine reconnaissance. Les organisations ont des priorités diverses. Au Canada, par exemple, la question principale a été, pendant plusieurs années, la violence intra-familiale alors qu au Nicaragua c était le développement communautaire et au Panama la formation des dirigeantes. Autochtone, femme et pauvre : trois caractéristiques qui marquent tant la vie quotidienne que les luttes. Trois oppressions, a-t-on dit : de race, de genre, de classe. Cette situation, très particulière aux femmes autochtones, se traduit par l exclusion : leurs indices de pauvreté, d analphabétisme, de mortalité infantile sont plus élevés que les moyennes nationales. Totalement solidaires de la lutte de leurs peuples pour l autodétermination et la sauvegarde de leurs territoires, les femmes ne se sentent pas réellement représentées dans le mouvement féministe qui n est pas exempt de discrimination. Il est, cependant, difficile de défendre les revendications particulières des femmes au sein du mouvement autochtone dont les comportements machistes sont avérés. D où la nécessité d ouvrir un espace spécifique de revendication des droits des autochtones et, en même temps, de lutte contre les violations et la violence subies par les femmes. Ces violences s exercent, notamment, dans les communautés et les 109

6 familles, dans les situations de conflit armé, lors des stérilisations forcées, de l exploitation touristique de l image des femmes autochtones. Les revendications portent, entre autres, sur l éducation et un suivi médical qui respectent leur culture et contre les conséquences néfastes de l émigration. La Caravane, la Participation à la Marche Mondiale des Femmes, le travail de formation à l exercice des responsabilités, la protection de la propriété intellectuelle des dessins sont quelques unes des initiatives innovantes lancées par les femmes groupées à l échelle continentale. Appuyée par CUSO (Canadian University Service Overseas), une ONG canadienne, la Caravane a permis à trois dirigeantes du Réseau continental des femmes autochtones de visiter pendant deux semaines des communautés du Québec puis des communautés andines et amazoniennes du Pérou. Cet échange a fait connaître le travail à l échelle continentale et fait partager les connaissances, les valeurs et la vie, pour un certain temps, des femmes de la base 1. Sa participation au lancement de la Marche Mondiale des Femmes, qui a réuni groupes de femmes de 163 pays, a permis au Réseau de s associer à un mouvement féministe en gardant son autonomie. Les femmes autochtones y gagnèrent un espace spécifique dans les organismes coordinateurs de la Marche au lieu de s agréger aux comités des pays où elles vivent. Cela a donné une meilleure visibilité à leurs revendicationshyperlink. La Commission de travail sur la commercialisation et la propriété intellectuelle, intégrée par l Association des Femmes Inuit (Pauktuutit), la CONAMUIP et la Chirapaq du Pérou, se préoccupe de la production artisanale, thème qui affecte la survie des femmes autochtones du continent. La commercialisation de leurs produits est considérée comme une priorité. On envisage de créer des foires et des magasins contrôlés par les femmes. Mais, dans un premier temps, on a décidé de protéger les dessins, parce que les copies non autorisées de leurs travaux empêchent de développer leur commercialisation et affectent la protection des identités culturelles autochtones. Au Panama, on travaille sur la mise en œuvre de la loi 20 de 2000 sur le régime de propriété intellectuelle des droits collectifs des autochtones 110

7 et, au Canada, on réfléchit aux moyens de protéger l amauti, costume traditionnel des femmes inuit. Dans les deux cas, le but est de protéger un droit collectif et pas seulement - comme le fait le système actuel - un droit individuel et privé. Au Pérou, on utilise un modèle de contrat qui contient des clauses de protection des dessins. Un des problèmes communs aux organisations participantes est le manque de formation des femmes à l exercice des responsabilités, tant à l échelle locale que nationale ou internationale. Un des rêves du Réseau est de créer une école de dirigeantes (souhaitée lors de la III ème réunion continentale de Panama) qui assume cette tâche. Un premier pas dans cette direction fut fait par l organisation d un cours de trois semaines sur les instruments relatifs aux droits de l homme, dont disposent le droit international et les organisations, cours initié par la Commission des Instruments Internationaux (Mexique principalement), Droit et Démocratie et l Organisation Internationale pour le Droit à l Éducation et à la Liberté de l Enseignement (OIDEL). Depuis 2001, de 6 à 8 femmes du Réseau reçoivent cette formation chaque année et s engagent à transmettre ce qu elles ont appris à leurs organisations. En 2004, grâce à l augmentation de l aide du canton de Genève et du gouvernement fédéral Suisse, 20 femmes suivirent le cours et 10 anciennes boursières purent revenir à Genève pour renforcer et améliorer leurs connaissances. Pour sa quatrième réunion continentale, le Réseau doit maintenant approfondir son travail et augmenter la participation des organisations du continent. Dès le début, il a voulu se constituer à partir des organisations représentatives des autochtones et non à partir d un réseau d ONG, autochtones ou non. Cette volonté l a, à la fois, renforcé et affaibli. Renforcé parce qu il a regroupé les femmes des principales organisations du continent, affaibli à cause de la rotation des dirigeantes qui détiennent d importantes responsabilités nationales et peu, ou pas du tout, d expérience de direction politique. Jusqu à présent on n a pas trouvé le moyen de faire participer les dirigeantes à la vie de l organisation après la fin de leur mandat, ni de faire profiter les représentantes de l expérience des femmes politiques autochtones. Le manque de ressources financières ne facilite pas cette articulation. 111

8 Le travail continental dépend aussi de la situation des organisations nationales, membres du Réseau. Quand il n existe pas d organisation nationale et quand les organisations locales sont très fragmentées, il est encore plus difficile d atteindre à une représentation continentale significative. Il faut renforcer les organisations ou coordinations nationales existantes ou, à défaut, établir des liens entre les organisations locales. Il est impossible d établir des liens s il n y a pas d organisations fortes. Il faut aussi pouvoir compter sur une coordination continentale consistante, qui garantisse la circulation de l information, la concrétisation de projets communs et l établissement de représentations dans les espaces appropriés. Jusqu à présent le Réseau n a pu compter que sur le dévouement des dirigeantes des organisations qui le composent et n a disposé d aucun poste rémunéré. Neuf ans après sa création, le Réseau Continental des Femmes Autochtones ouvre une nouvelle étape de renforcement et d élargissement de son activité : progresser à partir de ses succès et les accroître. Ce sera l objectif de la 4 ème réunion qui concentrera une partie de ses efforts à l articulation d un plan stratégique et essaiera de favoriser l échange d expériences et la convivialité entre les générations. Le Réseau Continental s articule peu à peu avec les femmes autochtones du monde. En 1999, déjà, Chirapaq (Centro de Culturas Indigenas del Peru) du Pérou avait organisé un atelier mondial de dirigeantes autochtones, intitulé Forum International des Femmes Autochtones (FIMI) qui a travaillé en coordination avec la réunion de Pékin+5, à New York. La Marche Mondiale des Femmes a fourni une autre occasion de contacts avec les femmes d Asie. Les représentantes du Réseau, à la réunion de 2003 de l Instance Permanente pour les Questions Autochtones, ont travaillé pour obtenir le vote d une résolution qui ferait de la situation des femmes autochtones le thème principal de la session de Ce sera, alors, une occasion très importante de partager, au niveau planétaire, les préoccupations de tous les continents et de jeter les bases d échanges plus intenses. 112

9 Note 1 Deux vidéos ont été réalisées sur ces tournées de femmes autochtones. On peut se les procurer par l intermédiaire de CUSO Québec ou Chirapac. 113

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