Les relations internationales de 1871 à 1914
|
|
- Marie-Thérèse Samson
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Résumé Les relations internationales de 1871 à 1914 Pierre MILZA Année Institut universitaire de hautes études internationales, Genève
2 Table des matières INTRODUCTION... 4 PREMIERE PARTIE :... 5 DE LA PRÉPONDÉRANCE ALLEMANDE À L HÉGÉMONIE EUROPÉENNE L EUROPE BISMARCKIENNE... 5 L EUROPE EN La prépondérance allemande...5 La France...5 La Russie...5 L Autriche-Hongrie...6 L Italie...6 La Grande-Bretagne...6 LE PREMIER «SYSTEME» DE BISMARCK ( )... 6 L exécution du traité de Francfort...7 «L entente des Trois Empereurs»...7 La crise franco-allemande de La crise balkanique ( )...8 Le congrès de Berlin (juin-juillet 1878)...8 Les conséquences du congrès de Berlin et la fin du premier «système» de Bismarck...9 LE SECOND «SYSTEME BISMARCKIEN»... 9 L alliance austro-allemande...9 Le nouveau traité des Trois Empereurs...9 La Triple-Alliance (1882) La crise balkanique La crise franco-allemande L'élargissement et l'apogée du système bismarckien L'HÉGÉMONIE EUROPÉENNE CAUSES DE L EXPANSION EUROPEENNE La poussée démographique Les préoccupations économiques Le développement du sentiment national Les préoccupations stratégiques Les oppositions EFFACEMENT DES CONCURRENTS DE L EUROPE Les États-Unis Le Japon L ESSOR ET LE HEURT DES IMPERIALISMES L affaire tunisienne La rivalité franco-anglaise en Égypte Rivalités coloniales en Afrique Noire La rivalité anglo-russe en Asie centrale La rivalité franco-anglaise en Indochine Un tournant de la vie internationale DEUXIEME PARTIE : LA FIN DE L EUROPE BISMARCKIENNE ET L AVÈNEMENT DE LA «POLITIQUE MONDIALE» ( ) CONDITIONS NOUVELLES DE LA VIE POLITIQUE INTERNATIONALE UNE NOUVELLE CONJONCTURE ECONOMIQUE LES TRANSFORMATION DEMOGRAPHIQUES L EXASPERATION DU SENTIMENT NATIONAL LA LIQUIDATION DE LA POLITIQUE BISMARCKIENNE LA CHUTE DE BISMARCK L ALLIANCE FRANCO-RUSSE L abandon du traité de Contre-Assurance La conclusion de l Alliance franco-russe La ratification LE RAPPROCHEMENT FRANCO-ITALIEN LE HEURT DES IMPÉRIALISMES EUROPÉENS ET LA MONTÉE DES JEUNES PUISSANCES LE CHOC DES IMPERIALSIMES EUROPENS La question d Orient La rivalité franco-anglaise La rivalité anglo-allemande Les impérialismes en extrême-orient
3 La première crise marocaine LA MONTEE DES CONCURRENT DE L EUROPE L éveil de l impérialisme américain Le Japon NAISSANCE DE LA TRIPLE-ENTENTE L Entente cordiale Evolution de l alliance franco-russe La Triple-Entente TROISIÈME PARTIE : LES ÉPREUVES DE FORCE ET LA COURSE À LA GUERRE SITUATION GÉNÉRALE LA CRISE BOSNIAQUE ( ) Les origines de la crise L annexion de la Bosnie-Herzégovine La crise Les conséquences de la crise LA SECONDE CRISE MAROCAINE Les origines de la crise La crise d Agadir Les conséquences de la crise LES CONFLITS BALKANIQUES DE La Situation dans les Balkans La première guerre balkanique (octobre 1912 mai 1319) La seconde guerre balkanique (26 juin 10 août 1913) LA CRISE DE JUILLET LA SITUATION INTERNATIONALE EN Les rivalités internationales Le resserrement des alliances La course aux armements La crise CONCLUSION
4 Introduction L année 1871 et le traité de Francfort qui met fin à la guerre franco-allemande consacrent la prépondérance du Reich sur le continent. Bismarck va pendant 20 ans tenter de maintenir un statu quo favorable à son pays. Les années qui suivent la guerre marquent aussi le début de l apogée européenne. Les grandes explorations, l occupation de vastes territoires non exploités, la pénétration économique des vieux empires, les progrès de l évangélisation, sont les manifestations de la volonté d expansion européenne. Tant que la colonisation demeure inachevée, les rivalités impériales ne sont pas trop explosives. L expansion coloniale peut même apparaître comme une «soupape de sûreté» propre à atténuer les tensions coloniales. A partir de 1890, les RI se trouvent profondément modifiées. Tout d abord, l avènement de Guillaume II en Allemagne provoque le départ de Bismarck. En quelques années, tout le système mis en place par ce dernier se décompose et la France parvient à rompre l isolement. L Allemagne s engage à son tour dans la voie de la colonisation et de la pénétration économique. Mais le Reich n est pas seul à vouloir étendre son influence à la planète. Une très sévère compétition économique stimule les rivalités entre les grandes puissances. Les grandes puissances du Vieux Continent vont également pour la 1 ère fois trouver devant elles des concurrents qui s affirment au fur et à mesure que s accroissent leurs moyens d actions : les USA puis le Japon. C est l abandon de la diplomatie bismarckienne, jugée par Guillaume II trop européenne qui provoque l alliance franco-russe et c est le règlement de questions coloniales qui amorce les rapprochements franco-anglais, franco-italien et anglo-russe, qui favorise donc le démantèlement de la Triple Alliance et la genèse de la Triple Entente, amenant la division de l Europe en 2 blocs antagonistes. Si la compétition économique demeure l un des fondements majeurs des conflits, c est le heurt des nationalismes qui met, en juillet 1914, le feu aux poudres et déclenche WWI. Les années sont donc marquées par 2 faits fondamentaux : la prépondérance allemande sur le continent et l hégémonie européenne dans le monde. WWI sera fatale à cette double prééminence en provoquant la défaite militaire de l Allemagne et le déclin économique du vieux continent face à la montée des USA. 4
5 PREMIERE PARTIE : De la prépondérance allemande à l hégémonie européenne 1. L Europe bismarckienne L EUROPE EN 1871 La prépondérance allemande Bismarck avait toujours pensé qu une guerre contre la France était nécessaire à l achèvement de l unité allemande. Domination du nouvel empire en Europe après la guerre : 1) Démographie : excepté la Russie, c est le pays le plus peuplé d Europe 2) Industrie : essor après la guerre grâce à main d œuvre abondante, richesse du sous-sol (Charbon), indemnité de guerre versée par la France 3) Militaire : possède la meilleure armée terrestre du monde 4) Volonté de puissance, existence d une cohésion et d un orgueil national 5) Vertus traditionnelles allemandes : sens de la discipline et du devoir, goût de l organisation, esprit d entreprise. 6) Le chancelier n est responsable que devant l empereur et non le Reichstag et dispose donc d une initiative plus large, à l écart des fluctuations de l opinion publique La France La guerre de a coûté à la France la prépondérance qu elle avait exercé sur le continent, en raison de : 1) Pertes matérielles et humaines 2) Coût financiers des opérations militaires + indemnité de guerre (5 milliards) 3) Occupation d une partie du territoire 4) Perte de l Alsace et de la Lorraine (provinces industrielles très riches) Cependant, la France va rapidement sortir de la crise et reconstituer une force militaire. La défaite aura provoqué un renouveau du sentiment national, l armée devient un véritable culte, une forte vague nationaliste déferle sur le pays (mouvement boulangiste, etc.), ce qui suscite des craintes de la part de Bismarck. La Russie La Russie est le pays le plus peuplé d Europe et possède d immenses ressources naturelles. Cependant la Russie possède certaines faiblesses : 1) Nation presque exclusivement agricole 2) Force militaire n est pas en rapport avec son potentiel (exiguïté des ressources budgétaires, manque de cadres, insuffisance des moyens de transports, qualité inférieure de l armement) 3) Agitation des minorités nationales (notamment Polonais) 5
6 Buts de sa diplomatie : accès à la Méditerranée pour assurer le contrôle des détroits et une expansion territoriale à travers la péninsule balkanique (en se posant en protecteur des population chrétiennes des Balkans). Se heurte aux intérêts de la GB et de l AH. L Autriche-Hongrie Les faiblesse de l AH : 1) Difficultés liées aux différentes nationalités (Tchèques, Roumains, Italiens, etc.) Vienne est particulièrement inquiète concernant les Serbo-Croates du Sud («Slaves du Sud») qui regardent en direction de la Serbie (cette dernière voulant rassembler tous les peuples de race slave). 2) Est essentiellement agricole 3) Moyens militaires modestes et effectifs médiocres Buts de sa diplomatie : limités, à savoir l établissement d une sorte de protectorat sur les peuples des Balkans libérés du joug ottoman (se heurte à la Russie) L Italie En 1871, l Italie vient à peine d achever son unité. 1) L Italie possède un retard dans le domaine économique (pauvreté en ressources énergétiques et minérales, faiblesse des moyens de transport, manque de capitaux) = pays rural 2) Effectifs militaires faibles + difficultés financières ne permettent pas d entretenir une flotte de guerre Buts de sa diplomatie : ambitions limitées en raisons de ses faiblesses : volonté de réunir les territoires de langue et de sentiment italiens (Trentin et Trieste) encore sous domination étrangère (sous joug autrichien) = terres «irrédentes». Il s y ajoute bientôt une volonté de s étendre en Méditerranée et de participer à l expansion coloniale. Cependant en raison de ses faiblesses, l Italie est contrainte de chercher des alliances, difficiles à trouver en raison de son poids minime. Ses visées irrédentistes et les ambitions balkaniques se heurtent à l hostilité autrichienne, tandis que toute action en Méditerranée trouve devant elle les ambitions de la France. La Grande-Bretagne C est la première puissance économique du monde (fondée sur le charbon), qui a l empire colonial le plus vaste et la flotte de guerre la plus redoutable et jouit d un sentiment de sécurité (île). Buts de sa diplomatie : maintenir en Europe continentale l équilibre des puissances, s assurer de larges marchés extérieurs (débouchés + approvisionnement), ne souffrir aucune menace à son hégémonie navale. LE PREMIER «SYSTEME» DE BISMARCK ( ) Pour Bismarck, l achèvement de l unité allemande, la proclamation de l Empire et l annexion de l Alsace-Lorraine lui semblent suffisantes et il ne manifeste aucun désir de 6
7 pousser plus en avant l expansion territoriale de l Allemagne. Il entend seulement maintenir sur le continent un statu quo territorial favorable à son pays. Or, il est persuadé qu un jour la France va vouloir se venger. Cette préoccupation est au centre de la construction politique que le chancelier allemand va s efforcer de mettre en place, afin d isoler la France. L exécution du traité de Francfort Celui-ci impose à la France une indemnité de 5 milliards et le maintien de l occupation allemande jusqu au paiement. Pour Bismarck, le versement de cette indemnité est le meilleur moyen de retarder le relèvement français mais pense que la France ne va pas payer entièrement et va donc laisser planer la menace de guerre préventive pendant quelques années. Le paiement de la dette marque une détente dans les relations franco-allemandes. «L entente des Trois Empereurs» Bismarck veut négocier une alliance avec d autres puissances pour maintenir le statu quo européen et isoler diplomatiquement la France. 1) L Autriche-Hongrie : après la défaite de Sadowa en 1866, l Allemagne ne va pas humilier l Autriche en annexant des territoires impériaux. Le nouveau ministre des affaires étrangères de Vienne abandonna toute idée de revanche, en se détournant vers les Balkans, tirant profit de la dissolution de l empire ottoman. Bismarck va l encourage dans cette voie. 2) La Russie : il n existe pas de contentieux russo-allemand. Les liens économiques entre les 2 sont même importants. Le seul problème, c est l appui de Bismarck donné à l AH concernant les Balkans. Cependant il convint Alexandre II en utilisant l argument de la solidarité monarchique en face de la France républicaine et agressive. Ainsi se noue en «l Entente des Trois Empereurs» qui isole diplomatiquement la France et qui prend la forme d une série de conventions entre les 3 puissances : 1) Accord germano-russe : en cas d attaque d un des empires par une puissance européenne, l autre interviendrait immédiatement (= alliance défensive) 2) Accord entre AH et la Russie : s engagent à se consulter en cas d «agression d une tierce puissances» ou en cas de divergences d intérêts. L Allemagne puis l Italie y adhérent à leur tour. La crise franco-allemande de 1875 Bismarck accueille mal l éviction de Thiers et l arrivée au pouvoir des monarchistes, dont les tendances «revanchardes» l inquiètent. Mais c est surtout la reconstitution de l armée française qui déclenche la crise, avec notamment le service militaire obligatoire qui est fixé à 5 ans. Il pense que la France prépare la guerre. De nouveau, planent des menaces de guerre préventive. La France va alors porter l affaire sur le plan international et sollicite la GB et la Russie. Le tsar qui considère qu une nouvelle défaite de la France entraînerait en Europe une hégémonie allemande sans contrepoids, décide d intervenir personnellement. La crise prend fin. Bismarck n avait probablement jamais envisagé une guerre, mais voulait simplement intimider le gouvernement français pour ralentir sa reconstruction 7
8 militaire. C est un échec : non seulement la France poursuivit son réarmement, mais en plus l isolement de la France s avère être imparfait. La crise balkanique ( ) Depuis le XIXe siècle, l Empire ottoman connaît un déclin. En 1871, seule la GB reste profondément attachée à l intégrité de l Empire, seul moyen pour elle de s opposer à une hégémonie russe en Méditerranée orientale et de contrôler la route des Indes. La France et l Allemagne sont indifférentes, tandis que la Russie et l AH souhaitent tirer profit de la faiblesse de l Empire turc, pour établir leur influence dans les Balkans. Les peuples chrétiens soumis au joug turc supportent de plus en plus mal la domination ottomane. Certains sont devenus indépendants et appuient les revendications nationales des minorités encore soumises (Roumanie, Monténégro, la Serbie, etc.). La Bulgarie et la Bosnie-Herzégovine sont encore soumis à l autorité du sultan. La Serbie se montre particulièrement active, elle développe en Bosnie et en Herzégovine une intense propagande en faveur du nationalisme. Le meurtre par les Turcs d un moine d Herzégovine sera le prétexte d un soulèvement. Des raids contre les populations islamisées sont alors organisés. En 1876, l insurrection gagne les territoires bulgares. L activité des agents russes (qui encourage les Bulgares à la révolte) a été déterminante. Les Turcs répliquent par de terribles représailles. L opinion publique internationale est indignée, mais seuls le Monténégro et la Serbie volent au secours des Slaves opprimés : ils déclarent la guerre à l Empire ottoman. La Russie se montre disposée à intervenir car le contrôle des détroits dépend de la chute de l Empire turc, mais aussi pour le prestige et par solidarité slave. Finalement, le Tsar fait connaître son intention de prendre les armes si les puissances ne se mettent pas d accord pour une action commune auprès du sultan. L AH n est pas opposée à une intervention qui lui permettrait de contrôler la poussée slave dans les Balkans et d annexer la Bosnie- Herzégovine. Mais la GB est hostile à tout démembrement de l Empire ottoman. L Allemagne n est pas impliquée dans la crise et Bismarck se contente d éviter les heurts entre les 2 alliés continentaux. Son souci est d écarter tout risque de mécontentements susceptibles de chercher une consolation dans l alliance française. Une conférence se réunit alors à Constantinople en 1978 : aucune solution n est trouvée. La Russie décide alors d intervenir seule. Elle signe une convention avec l AH du maintien de la neutralité autrichienne en échange de la Bosnie-Herzégovine. Les Russes traversent alors les Balkans, l empire turc est envahit des 2 côtés, Constantinople est menacée. C est à ce moment que les autres puissances s inquiètent. L AH estiment que les Russes vont trop loin. La GB n acceptera pas l installation d une puissance étrangère à Constantinople. Le tsar dû céder et entreprendre des négociations de paix, qui aboutirent au traité de San Stefano, favorable à la Russie : l AH se voit confier l administration de la Bosnie- Herzégovine et il y a la création d une «Grande Bulgarie». Mais la GB n accepte pas le traité de San Stefano. Consciente de son impréparation militaire et financière, la Russie n insiste pas et accepte la réunion d un congrès destiné à modifier les clauses du traité Le congrès de Berlin (juin-juillet 1878) Accord entre la Russie et l AH : la Bulgarie n atteindra pas la mer Egée et sera divisée en 2 principautés distinctes. Accord entre la Russie et la GB : la Russie s engage à ne pas pousser plus loin ses conquêtes en Asie mineure. 8
9 L acte final du Congrès modifie les clauses du traité de San Stefano et est beaucoup moins favorable aux revendications des Slaves. La Serbie et le Monténégro maintiennent leur indépendance mais voient leurs acquisitions réduites. L AH est autorisée d occuper et administrer la Bosnie-Herzégovine. Quant à la grande Bulgarie, elle est divisée en 2 principautés. Les conséquences du congrès de Berlin et la fin du premier «système» de Bismarck 1) L intégrité de l Empire ottoman a subi de rudes atteintes. Il semble destiné à un démembrement, non pas au profit des minorités nationales, mais des grandes puissances. 2) Le problème de la rivalité austro-russe n a pas été résolu par le Congrès 3) Au cours du congrès, une certaine détente s est manifestée dans les rapports franco-allemands 4) Mais surtout, le congrès a provoqué le mécontentement de la Russie qui a dû se contenter de maigres annexions en Asie et renoncer à la création d une «Grande Bulgarie» satellite. Elle s en prend à Bismarck, accusé d avoir favorisé l AH. Au lendemain du congrès, le tsar déclare «morte» l entente des Trois empereurs LE SECOND «SYSTEME BISMARCKIEN» La crise orientale a montré l impossibilité de faire coexister officiellement dans le même réseau d alliances la Russie et l AH. Bismarck va donc opter pour l AH comme base de son nouveau système diplomatique, tout en parvenant à maintenir un lien avec la Russie et à attirer l Italie. Ainsi l isolement de la France est maintenu et même renforcé. L alliance austro-allemande Alors que l empereur Guillaume Ier favorise plus tôt une alliance avec la Russie, Bismarck lui privilégie l alliance austro-hongroise, car il la juge plus sûre, plus efficace et plus proche de l Allemagne. Contre qui doit être tournée cette alliance? Pour Bismarck c est contre la France, pour Andrassy (AH) contre la Russie. Bismarck finit par accepter le point de vu autrichien et l empereur finit pas donner son accord à la suite des menaces de démission de Bismarck. Le traité est signé en Il prévoit une alliance militaire au cas où une des 2 puissances serait attaquée par la Russie, la simple neutralité si l agresseur est une autre puissance. Le traité donnait surtout satisfaction à l AH. Pour Bismarck, il s agit avant tout de montrer au tsar les inconvénients de l isolement et ainsi espère t il que la Russie reviendra à l entente des 3 empereurs, en oubliant ses rancoeurs du congrès de Berlin. Le nouveau traité des Trois Empereurs Bismarck sait que les intérêts de la Russie se heurtent en Asie centrale à ceux de la GB. En cas de conflits germano-russe, Disraeli déclare que la GB serait prête à lier son destin à celui du Reich. Mais Bismarck ne songeait pas réellement à obtenir l appui de la GB. Il espérait en revanche inquiéter la Russie pour que celle-ci, craignant un isolement complet, tournât à nouveau ses regards vers l Allemagne. Il juge également improbable que l autocrate de Saint-Pétersbourg, qui haïssait le régime républicain, se tourne vers la France. Finalement, Alexandre se montre favorable à un rapprochement. L éventualité d un conflit anglo-russe le pousse à obtenir au moins la neutralité des 2 «puissances centrales», à 9
10 rentrer par conséquent dans le système bismarckien. L AH est moins pressée de voir la Russie s y associer mais par peur de perdre l amitié allemande finit par céder. Le 18 juin, un nouveau traité des Trois Empereurs est conclu. Le traité, ne supprime pas la Duplice (alliance austro-allemande), mais s efforce d atténuer la rivalité austro-hongroise. Il porte essentiellement sur 3 points : 1) Neutralité des 2 autres puissances si la 3 ème se trouve en guerre avec un pays étranger à l alliance 2) L AH et la Russie s engagent à ne pas modifier de façon unilatérale le statu quo dans les Balkans 3) Un protocole séparé prévoit que l AH pourra annexer la Bosnie-Herzégovine dont le congrès de Berlin lui avait confié l administration et que la Russie pourra de son côté réunir en un Etat unique les 2 principauté bulgares. Le traité favorise l Allemagne (qui peut compter sur la neutralité russe en cas de guerre contre la France) et la Russie (garantie contre une intervention allemande ou autrichienne à l occasion d un conflit anglo-russe. Seule l AH ne tire aucun bénéfice de l entente, ayant dû accepter de tenir compte des intérêts russes dans les Balkans. La Triple-Alliance (1882) Le système mis en place par Bismarck en 1881 s élargit l année suivante par l adhésion de l Italie. Contexte : 1) Dès les premières défaites françaises, les Italiens ont profité du rappel de la garnison impériale pour s emparer de Rome et y installer leur capitale. Aussi, le gouvernement italien voit avec méfiance s installer en France la politique cléricale de l Ordre Moral. Jusqu en 1877, il craint la pression des catholiques français sur le gouvernement et la reprise d une action en faveur du pape. Il n est pas étonnant que l Italie se tourne alors vers Bismarck qui est lui-même aux prises avec le pontife romain dans le combat engagé contre le clergé catholique allemand. 2) Intérêts économiques : de plus en plus d échanges avec l Allemagne. 3) Désir de s élever au rang de grande puissance : Bismarck apparaît comme le grand homme de l Europe Bismarck a peu de sympathie pour l Italie, dont il m éprise la faiblesse militaire et sa duplicité. Pour lui, le seul avantage c est en cas de conflit européen, la France soit obligée de protéger ses frontières alpestres. Aussi, une alliance avec l Allemagne entraînerait inévitablement l adhésion du royaume à la Duplice austro-allemande et condamnerait l Italie à renoncer aux provinces irrédentes : Trentin, Tyrol et Trieste. Le chancelier va alors pousser la France à s engager en Tunisie, espérant à la fois que cela la détourne de l Alsace et la Lorraine et aussi se heurte aux ambitions italiennes. La France se rend compte de l influence grandissante de l Italie en Tunisie et décide d envoyer un corps expéditionnaire et obtient grâce au traité de Bardo, le protectorat, sans que l Italie puisse réagir, car dépourvue d armée et de flotte. Humiliée, l Italie se dit prête en 1881 d adhérer à la Triple Alliance. Le traité instituant la Triple Alliance est signé le 20 mai Il est avantageux pour l Italie, dont l isolement est rompu et qui se trouve garantie pour le cas où un retour au pouvoir du parti catholique en France aurait pour effet la remis en question par la France de l annexion de Rome. Mais le grand bénéficiaire est Bismarck qui gagne une alliée contre la 10
11 France et obtient pour l AH l assurance qu elle n aura pas à combattre sur 2 fronts en cas de guerre contre la Russie. La signature de la Triplice marque l achèvement du second système bismarckien. L isolement de la France est total. La Triple Alliance : 1) Si l Italie est provoquée par la France, les 2 autres parties sont tenues de porter assistance avec toute leur force. 2) Même obligation pour l Italie en cas d une agression non directement provoquée de la France contre l Allemagne. 3) Neutralité si 1 des 3 puissances est menacée par un non signataire 4) Chacun réserve de prendre part à la guerre, pour faire cause commune avec son alliée. La tension internationale et les aménagements du système bismarckien Mais de nouvelles tensions ne vont pas tarder à surgir La crise balkanique Le nouveau traité des Trois Empereurs n empêcha pas Russes et Autrichiens de chercher à étendre leur influence respective dans les principautés orientales. A partir de 1881, l AH réalise des progrès spectaculaires : 1) En Serbie : l influence de l AH se développe. Le prince de Serbie qui méprise son peuple et afin de se maintenir au pouvoir, sollicite l appui et les subsides de l AH en échange il s engage à ne pas conclure d alliances extérieures sans accord de l AH 2) En Roumanie, la politique de l AH est appuyée par la diplomatie allemande. Le roi Carol (cousin du roi de Prusse) est animé de sentiments amicaux envers l Allemagne. Il est moins favorable à l AH mais craint d avantage encore la Russie. Bismarck met à profit cette situation pour ménager un accord entre Vienne et Bucarest. Un traité d alliance défensive secret dirigé contre la Russie est signé en 1883 (la Russie en connaît l existence). 3) En Bulgarie : les Russes au lendemain du Congrès de Vienne, ont tenté d imposer leur protectorat. Depuis 1881, le prince est un neveu du Tsar (Alexandre de Battenberg) et laisse les Russes occuper des postes importants. Devant la résistance de l opinion publique bulgare, le prince tend cependant peu à peu à se rapprocher des éléments nationalistes et proclame en 1885 l union de la Roumélie et de la Bulgarie, reconstituant ainsi de son propre chef la «Grande Bulgarie» du traité de San Stefano. La Russie va favoriser un complot d'enlèvement du prince, qui doit abdiquer. Cependant échec pour la Russie car remplaçant proche de Vienne La Russie connaît donc des échecs dans les Balkans. En 1887, elle a perdu tous les avantages acquis au congrès de Vienne. En 1887, le Tsar refuse de renouveler le traité des Trois Empereurs. La crise franco-allemande Bismarck appuie toutes les entreprises coloniales de la France pour lui faire oublier l Alsace-Lorraine et va même jusqu à proposer une alliance, mais dans le but d une brouille franco-anglaise, ce que la France refuse. 11
12 Bismarck, qui craint la montée du nationalisme en France et notamment l arrivée au ministère de la Guerre de Boulanger, dissout en 1887 le Reichstag qui refusait une augmentation des effectifs de l'armée et fait voter une nouvelle loi militaire. L'affaire Schnæbelé en 1887 marque le point culminant de la crise et la guerre est évitée de justesse, grâce au président Grévy qui refuse de suivre Boulanger. Pour les nationalistes français, l enlèvement de Schnæbelé était une provocation de l Allemagne dans le but d accroître ces moyens militaires et déclencher une guerre préventive. L'élargissement et l'apogée du système bismarckien Les rivalités entre l AH et la Russie n ont cessé de s accentuer dans les Balkans. La France quant à elle refuse un rapprochement avec l Allemagne et n a pas oubliée l Alsace- Lorraine. Situation difficile pour Bismarck, car les Russes en raison de leur mécontentement, pourraient se tourner vers la France (menace pour l Allemagne sur deux fronts). La crise bulgare et la menace de guerre avec la France valorisent l alliance avec l Italie, ce dont l Italie est consciente. L Italie pose comme condition au renouvellement de la Triplealliance : 1) garantie de statu quo en Méditerranée dirigée contre une éventuelle extension de la France en Tripolitaine 2) promesse de compensation si AH réalise de nouveaux gains territoriaux dans les Balkans. Le traité est renouvelé en satisfaisant les exigences de l Italie : 1) Italie et AH : acceptent un statu quo dans les Balkans (avec consultation et compensation si AH est contrainte d occuper un territoire) 2) Allemagne et Italie : l Allemagne donnerait son appui militaire en cas de guerre contre la France à propos de l Afrique du Nord. Avec l apaisement des relations franco-allemandes, Bismarck souhaiterait ne pas devoir assumer seul ces engagements avec l Italie. Il encourage donc cette dernière à se rapprocher de la GB (accord anglo-italien) : 1) l Italie s engage à soutenir la GB en Égypte. 2) la GB aidera l Italie à s'opposer à l'occupation de la Tripolitaine, par la France 3) volonté des 2 puissances à maintenir le statu quo en Méditerranée. 4) affirme le principe de la fermeture des détroits (dirigé contre la Russie, ce qui pousse AH à adhérer à l accord en 1887). Adhésion de l Espagne aussi. Bismarck ne va pas y adhérer pour se laisser une ouverture avec la Russie. Il est inquiet d un rapprochement franco-russe, dans la mesure où la Russie est mécontente dans les Balkans et affirme ne pas vouloir renouveler l Entente des Trois Empereurs. La Russie réalise qu une alliance avec l Allemagne ne lui sert pas à grand-chose dans les Balkans mais se méfie également du régime républicain en France. La Russie va signer en 1887 un «traité de réassurance» (secret) avec l Allemagne pour 3 ans : 1) neutralité de la Russie en cas de guerre défensive de l Allemagne contre la France 2) appui de l Allemagne dans la question bulgare et dans celle des détroits (ce qui n est pas compatible avec l alliance austro-allemande). La conclusion du traité de contre-assurance marque l'apogée du système de Bismarck. Liée à l'ah et à l'italie, en contact avec la GB et avec la Russie, l'allemagne se trouve au 12
13 centre de la vie internationale. Mais le système est fragile en raison du caractère secret du traité de contre-assurance. NI GB ni AH ne doivent être au courant concernant les détroits, car inconciliable avec les accords antérieurs. Mais en mars 1890, Bismarck donne sa démission car le nouvel empereur (Guillaume II) trouve le traité de contre-assurance contraire à la Triple-Alliance et refuse le renouvellement. C est la chute du système Bismarckien. Début de la Weltpolitik 2. L'hégémonie européenne La supériorité technique et militaire de l Europe lui permet d imposer partout sa loi. Mais quand l occupation du monde s achève, les ambitions européenne et les rivalités coloniales se confondent. CAUSES DE L EXPANSION EUROPEENNE Il y a une reprise d un grand courant de conquête coloniale dans les années Quelles sont les causes de l'essor impérialiste? La poussée démographique Au cours du XIXe siècle, la population s est sensiblement accrue. Raison : 1) progrès de la médecine + hygiène 2) meilleure alimentation 3) révolution des transports qui diminuent les famines Cette explosion démographique va favoriser la conquête coloniale. Colonies de peuplement : GB : Canada, Afrique du Sud, Australie, Nouvelle-Zélande. Russie : Sibérie. Cependant, la France colonise mais pas d explosion démographique. L Allemagne a une explosion démographique mais presque pas de colonisation. Les préoccupations économiques Différents arguments : 1) recherche de matières premières (cependant, les produits tropicaux intéressent peu l industrie). Matières énergétiques (épuisement des mines européennes). 2) recherche de débouchés en raison de l accroissement de la production industrielle et la possibilité limitée d absorption du marché intérieur. Entre 1873 et 1895, il y a une véritable crise de débouchés en Europe. Les prix baisse et l Europe (à l exception de la GB) instaurent des barrières douanières, ce qui incite à aller voir en dehors de l Europe. 3) Il y a un enrichissement général en Europe en raison des progrès de l industrie. Les capitalistes européens cherchent donc à investir sur des marchés plus rentables. Le développement du sentiment national Le XIXe siècle est dominé par le nationalisme et la poussée impérialiste en est une des manifestations les plus spectaculaires. Les peuples y voient un moyen d affirmer leur 13
14 génie et leur force. Il y a aussi le désir de répandre la civilisation européenne, de propager la religion chrétienne, etc. Les préoccupations stratégiques Mobiles militaires : assurer la sécurité des communications maritimes grâce à une chaîne de points d appuis, permettant le ravitaillement des flottes de guerre (GB la plus sensible à cet argument). Les oppositions Il y avait des opposants à l'expansion coloniale : 1) En Allemagne : Bismarck pensait que pour rester prépondérant en Europe, il fallait concentrer son énergie uniquement sur le continent. 2) En GB : les libéraux sont peu favorables. Gladstone imagine déjà les futurs colonies se détacher de leur métropole (comme les colonies d Amérique du Nord). 3) En France : la masse est indifférente ou contre car expéditions coûtent cher en homme + argent. Les nationalistes sont contres (car cela détourne de l A.-L.), tout comme les radicaux. Les socialistes dénoncent l exploitation des peuples soumis. EFFACEMENT DES CONCURRENTS DE L EUROPE Jusqu à la fin du XIXe siècle, l Europe n a aucun concurrent. Des problèmes intérieurs absorbe leur énergie : reconstruction est mise en valeur du territoire aux États-Unis, modernisation et équipements pour le Japon. Les États-Unis Les USA se remettent de la guerre de sécession en 1871 et vont panser leurs blessures pendant 25 ans, en se consacrant à la mise en valeur du territoire, à son équipement ferroviaire et industriel et pour ce faire ont besoin d une importante main-d œuvre (immigration européenne). L économie se remet lentement. Les immenses prairies deviennent rapidement le grenier à blé et la 1 ère région d élevage du monde. Grâce à l exploitation de leur énormes ressources minières, à la concentration des entreprises, à la rationalisation du travail, les USA se hissent en 20 ans ai 1 er rang des puissances industrielles Comme il n y a pas un besoin d expansion, la doctrine Monroe va être appliquée jusqu à la fin du XIXe : maintien de l indépendance et garder l Europe à l écart de l Amérique. Le Japon A partir du milieu du XIXe siècle, le Japon a été forcé d ouvrir ses principaux ports et permettre aux ressortissant des grandes puissances à faire du commerce. En 1868, le système féodal est abolit et se transforme en une monarchie constitutionnelle en Le Japon se lance alors dans une ère de modernisation, en faisant appel à des spécialistes étrangers, vite relayés par des techniciens japonais. Le Japon vise avant tout à préserver sa souveraineté, en se donnant les moyens militaires (une puissante marine de guerre est mise en place) et n a pas au début de visées impérialistes. L essor démographique (forte poussée de la natalité) et la prise de conscience des progrès accomplis vont stimuler un sentiment national et une volonté de puissance. Cependant, seules quelques positions stratégiques sur le Pacifique et sur le continent sont 14
15 prises pour assurer sa sécurité vis-à-vis des grandes puissances. En Europe, le Japon n est pas pris au sérieux. L ESSOR ET LE HEURT DES IMPERIALISMES Les peuples, éveillés par la RF à la conscience nationale, tolèrent de moins en moins d'être traités en monnaie d'échange et appellent à l autodétermination. L'expansion des grandes puissances fait donc face à la montée des nationalismes. L expansion coloniale apparaît comme un exutoire, destiné à apaiser les tensions européennes. Bismarck par exemple encourage la France d aller en Tunisie pour qu elle oublie l Alsace-Lorraine. De même plus tard, Guillaume II qui pousse la Russie en Extrême Orient pour qu elle oublie les Balkans (chère à l AH). L affaire tunisienne La Russie désirait l ouverture des détroits afin d accéder à la «mer libre», politique qui se heurtait à celle de la GB, qui voulait maintenir son hégémonie en Méditerranée. La GB va rencontrer de nouveaux concurrents en Méditerranée : la France puis l'italie, à 2 endroits stratégiques : Suez et le détroit de Sicile (nécessaire pour assurer la sécurité des routes commerciales GB). En Egypte, la GB parvient à évincer les intérêts français mais en compensation, elle va lui laisser la Tunisie, au dépends des intérêts italiens. La Tunisie : le gouverneur veut moderniser le pays, emprunte chez les grandes puissances et est incapable de rembourser et doit accepter la création d une commission internationale de la dette. La France, qui a établit sa souveraineté en Algérie veut protéger sa prépondérance au Maghreb. Mais elle a 2 concurrents : 1) la GB qui veut occuper des positions clés en Méditerranée 2) l Italie qui considère la Tunisie comme la «porte ouverte» de son expansion Deux éléments vont déterminer l attitude de la France : 1) Bismarck qui encourage la France de posséder des colonies 2) la GB qui doit une compensation à la France après son installation à Chypre et l achat d une partie des actions du canal du Suez. Mais l influence de l Italie en Tunisie augmentant, la France utilise le prétexte d une incursion de tunisiens en Algérie et la mort 5 soldats français pour intervenir. Le 12 mai, le traité de Bardo reconnaît le protectorat de la France sur la Tunisie. L Italie proteste et est désormais déterminée à contracter une alliance solide pour éviter de nouvelles humiliations : cela marque le début de la Triple-Alliance. La rivalité franco-anglaise en Égypte La GB rencontre en Egypte l influence de la France (Suez est la clé de la route des Indes) qui depuis Bonaparte a conservé des liens avec l empire ottoman. L Egypte, qui depuis 1864 avait entreprit une politique de rénovation du pays et de grandioses réalisations, a due emprunter à l étranger, principalement à la France et à la GB. En 1876, les 2 imposèrent la création d'une caisse de la dette publique, gérée par 2 contrôleurs généraux : l un français, l'autre anglais. Cette mise en tutelle croissante de l'égypte va susciter un mouvement de protestation national. Il y a la naissance de toute une propagande sur le nationalisme arabe et la haine 15
16 des étrangers. Ceci provoque des désordres. En juillet 1882, plus de 60 chrétiens périssent. Ceci va servir de prétexte aux 2 puissances pour envisager une action militaire commune (aussi car on craint que le canal tombe aux mains de nationalistes égyptiens). Mais en France une majorité parlementaire refuse toute intervention et la GB doit agir seule. La GB peut donc imposer sa prépondérance en Egypte : le pays est entièrement occupé et le contrôle bilatéral des finances égyptiennes prend fin. Bismarck avait vu juste : cette affaire va empoisonner les relations franco-gb pendant 15 ans. Rivalités coloniales en Afrique Noire A partir de 1880, l Afrique devient une terre de compétition pour les Européens. Au fur et à mesure de l avancée de la pénétration, les risques de conflits augmentent. On décide donc d organiser une conférence à Berlin en 1884 qui fixe certaines conditions concernant la prise de possessions de territoires non colonisés : 1) notification formelle aux autres puissances 2) soumis à une occupation effective 3) reconnaissance du principe de commerce dans le bassin conventionnel du Congo, de l Atlantique à l Océan Indien (défendu par Bismarck). 4) reconnaissance d un Etat international (le Congo), dont la souveraineté est assumée par le roi des Belges Cette conférence permit d atténuer les tensions. La rivalité anglo-russe en Asie centrale En Asie, la volonté russe d'expansion vers l'est se heurte comme à Constantinople aux intérêts de la GB (s assurer un accès terrestre au marché chinois, protéger les frontières de l Inde). Parallèlement à la poussée russe en direction de l Inde (en Turkestan), la GB adopte une politique moins intransigeante envers les ambitions balkaniques de la Russie. La Russie, après ses déboires au congrès de Berlin, veut inquiéter le gouvernement GB pour le contraindre de lâcher du lest concernant la «question d Orient» (n a jamais voulu s emparer de l Inde). Cette voie est encouragée par Bismarck car : 1) peut tirer avantage d une brouille anglo-russe 2) l expansion de la Russie vers l Est peut désarmer ses tensions avec AH Des négociations s ouvrent et la guerre est évitée car : 1) GB : les détroits étant fermés aux navires de guerre (depuis la convention de 1841), la marine GB ne peut pas attaquer la Russie correctement 2) Russie : une guerre contre la GB augmenterait la prépondérance allemande en Europe La rivalité franco-anglaise en Indochine En 1885, la France occupe le Tonkin et établit son protectorat sur l Annam. La GB, soucieuse de protéger les frontières de l Inde, entreprend la conquête de la Birmanie. La France et la GB ne sont séparés que par le Siam, qui occupe le Laos, convoité par la France. 16
17 En 1893, des canonnières françaises opèrent une démonstration navale conte Bangkok et la GB envisage d intervenir pour préserver l'indépendance du Siam, considéré par eux comme un État tampon. Finalement le Siam accepte d abandonner le Laos à la France, la France promet de ne pas porter atteinte au Siam et la fièvre retombe. Un tournant de la vie internationale L Europe domine le monde grâce au niveau de ses techniques et par sa puissance militaire. L Allemagne exerce une suprématie grâce à ses jeunes forces industrielles, son essor démographique, sa supériorité militaire. Mais aussi grâce à Bismarck qui a tissé un réseau d alliances. La chute de Bismarck marque d'une période caractérisée par la primauté des préoccupations européennes dans les relations internationales et par la prépondérance absolue de Allemagne sur le continent. 17
18 DEUXIEME PARTIE : La fin de l Europe bismarckienne et l avènement de la «politique mondiale» ( ) 3. Conditions nouvelles de la vie politique internationale Dernière décennie du XIXe siècle : l accroissement démographique fournit des contingents de plus en plus nombreux à l émigration. Après la dépression économique, il y a une phase d expansion en Europe UNE NOUVELLE CONJONCTURE ECONOMIQUE Pendant la période de : stagnation économique en Europe. Ensuite jusqu à WWI : période d «euphorie» économique. Raison du renversement de conjoncture : l exploitation intensive des mines d or d Afrique du Sud et la découverte de celle du Klondyke augmente le stock métallique de l Europe. Augmentation des prix, qui stimule la production industrielle : on cherche à accroître la production, d où un effort de concentration des entreprises et modernisation de l outillage. Apparaissent aussi de nouvelles sources d énergie : le pétrole. Ces ressources énergétiques entraînent l essor des grandes industries. La métallurgie, stimulée par le développement des chemins de fer, fait un bon en avant. Il y a un changement du classement des grandes puissances industrielles : poussée des USA La production agricole : augmente grâce au développement des industries chimiques et de la mécanisation Le développement des moyens de communications : permet d augmenter les échanges et écouler la production croissante Incidences sur la vie internationale : Aggravation du problème des débouchés (les marchés intérieurs ne peuvent pas absorber la production). Après 1890, les USA et l Allemagne, grâce à leur industrialisation plus récente et la concentration de leurs entreprises, commencent à concurrencer la GB. Volonté de contrôler les sources de matières premières (seuls les USA sont presque autosuffisants). L Europe doit chercher hors du continent. A partir de 1890, les possibilités de colonisation se font rares. Les nouveaux venus (Allemagne) voient leurs ambitions limitées. Souvent ils profitent d une période de tension internationale pour se faire octroyer des territoires appartenant aux grands pays colonisateurs (Ex : Allemagne dans l affaire marocaine). A partir de ce moment, l expansion va prendre un aspect nouveau : les grandes puissances vont être attirées par des grands Etats non industrialisés de vieille civilisation, jouissant d une forte population. Om inaugure donc de nouvelles méthodes consistant à assurer aux intérêts économiques des grands Etats industrialisés des secteurs d influence privilégiée. De grandes sociétés européennes cherchent ainsi à obtenir un droit de priorité pour la mise en valeur des richesses du sous-sol ou l autorisation de construire des routes, chemins de fer, etc. Elles font aussi pression pour obtenir des traités de commerce favorisant l entrée de leurs produits. 18
19 LES TRANSFORMATION DEMOGRAPHIQUES L essor démographique connaît une accélération pendant les 2-3 décennie précédant WWI, accélérant par la même le mouvement d émigration vers les nouveaux mondes. Les USA passent de 50 millions d habitants en 1880 à 100 millions en 1914 (une des raisons de leur progrès et de la concurrence vis-à-vis de concurrencer l Europe). Au Japon, la population double en ¼ de siècle (accroissement naturel), ce qui va résulter peu à peu à lune politique d expansion. Il y a donc des modifications dans le rapport des forces entre puissances : en Allemagne puissant essor démographique alors qu en France il y a stagnation. L EXASPERATION DU SENTIMENT NATIONAL C est dans les 1ères années du XXe que les nationalismes s affirment avec le plus de forces : 1. Dans les grands Etats multinationaux : les minorités manifestent de + en + leur attachement aux traditions linguistiques, religieuses, etc., en grande partie en raison du développement de l enseignement primaire et l opposition qui en résulte entre langues «nationales». Ex : AH (Tchèques, Slaves du Sud, etc.), Empire des Tsars, etc. 2. Dans les Etats de peuplement homogène : volonté d affirmer la puissance de l Etat, d augmenter son prestige et son influence dans le monde, l orgueil d appartenir à un peuple actif, sentiment d être le «peuple élu», etc. Dans les dernières années du XIXe, l opinion publique joue un rôle grandissant. Le nationalisme, trouve son appui le plus sur dans les classes populaires. Cet état de l opinion publique est lié au développement des institutions parlementaires, la diffusion de l enseignement primaire et l essor de la grande presse quotidienne. Le fait «national» est donc porté et amplifié par l opinion publique dont le rôle ne cesse de croître à la fin du XIXe siècle (les gouvernements sont influencés et écoutent l opinion publique, parlementaire et journalistique). 4. La liquidation de la Politique Bismarckienne En juin 1888, Guillaume II devient empereur de l Allemagne et le vieux Bismarck qui est en désaccord avec lui sur presque tous les points, doit quitter le pouvoir. Guillaume II abandonne le système mis en place par Bismarck, qui était fondé sur l hégémonie allemande en Europe et veut adopter une politique mondiale (Weltpolitik). Il veut lancer l Allemagne dans des entreprises coloniales (elle arrive tard dans le partage du monde) La fin du système bismarckien (qui était probablement nécessaire pour donner satisfaction au développement de l économie allemande et à l appétit de grandeur et de prestige du peuple allemand) permet à la France de rompre avec l isolement : 1) la Russie, dédaignée par Guillaume II, se rapproche de la France 2) la GB, qui s inquiète des progrès de l Allemagne, signe avec la France le traité d Entente cordiale en ) l Italie, sans quitter la Triple-Alliance, se rapproche de la France à partir En 1902 elle promet sa neutralité en cas de conflit franco-allemand Conséquence de cette nouvelle politique : isolement européen de l Allemagne 19
20 LA CHUTE DE BISMARCK Bismarck remet sa démission car il est en désaccord avec Guillaume II : 1) Guillaume lui reproche l échec de l endiguement des progrès de l extrême gauche 2) Bismarck pense que la puissance allemande réside dans les provinces rurales et aristocratiques de l est. Or depuis 1871, l essor industriel a profondément modifié les structures économiques et sociales du Reich et ne correspond plus à l idée que Bismarck se fait de son pays. 3) Les milieux d affaires commencent à «lâcher» Bismarck étant donné qu il est hostile à l expansion outre-mer (débouchés commerciaux, etc.) et préfèrent Guillaume II qui correspond plus aux intérêts de la bourgeoisie (Weltpolitik). 4) Pour Guillaume II, le traité de contre-assurance avec la Russie est malhonnête visà-vis de l AH. Il se méfie d ailleurs de la Russie (adopte une politique anti-russe) En Russie, le départ de Bismarck va accentuer le sentiment d isolement (était considéré comme un obstacle à l «agressivité allemande»). L ALLIANCE FRANCO-RUSSE La Russie, privée des garanties que lui apportait le traité de Contre-Assurance, se rapproche de la France, 2 ans après le départ de Bismarck (malgré les répugnances du Tsar vis-à-vis de la république). L abandon du traité de Contre-Assurance Guillaume II voulant adopter une politique «claire et loyale» à l égard de ses allié, décide de ne pas renouveler le traité de Contre-Assurance (qui pose sous la Triple-Alliance une mine que la Russie peut allumer «chaque jours»). La conclusion de l Alliance franco-russe L Allemagne avait fait un mauvais calcul pensant une entente franco-russe impossible. La Russie va changer d avis car : 1) ses ambitions à l égard des détroits nécessitent un appui en Europe 2) elle commence à regarder vers l Extrême-Orient et a besoin d un appui pour se protéger d une éventuelle action de l AH ou de l Allemagne pendant qu elle sera engagée à l est (alliance de revers). C est l abandon du traité de Contre-Assurance et le renouvellement bruyant et anticipé de la Triple alliance qui va emporter la décision d Alexandre III. Le premier accord politique est conclut en 1891 : les 2 pays proclament leur amitié et promettent de se consulter dans le cas où ils se sentent menacés. Pour la France, ce n est pas encore une garantie formelle de la fin de son isolement. En 1892, les négociations s ouvrent pour une convention militaire. La France aimerait : 1) en cas de guerre contre la Triplice, la Russie doit porter tous ses efforts contre l Allemagne (ennemi principal) 2) l alliance ne jouerait pas automatiquement en cas de mobilisation de la seule AH Mais la France doit céder, car pour la Russie, l AH est l ennemi principal. Le 18 août 1892, est signé une convention militaire franco-russe (secrète) : 1) si la France est attaquée par l Allemagne ou l Italie soutenue par l Allemagne, la Russie intervient 20
Analyse de la carte :
Amorcée au 18eme siècle en Angleterre la révolution industrielle s accélère dans les années 1870 1880 et se diffuse dans toute l Europe et aux USA. Stimulé par de nouvelles inventions comme l électricité,
Plus en détail0.941.291 relative à l établissement d un bureau international des poids et mesures
Texte original 0.941.291 Convention relative à l établissement d un bureau international des poids et mesures Conclue à Paris le 20 mai 1875 Approuvée par l Assemblée fédérale le 2 juillet 1875 1 Instruments
Plus en détailECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION
ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et
Plus en détailConvention sur la réduction des cas d apatridie
Convention sur la réduction des cas d apatridie 1961 Faite à New York le 30 août 1961. Entrée en vigueur le 13 décembre 1975. Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 989, p. 175. Copyright Nations Unies
Plus en détailOù sont les Hommes sur la Terre
Où sont les Hommes sur la Terre Introduction : Notre planète est constituée de régions peuplées et d autres qui sont presque vides, ainsi 90% de la population vit dans l hémisphère nord. Dans certains
Plus en détailL histoire de l assurance en Algérie
POINT DE VUE POINT OF VIEW Assurances et gestion des risques, vol. 81(3-4), octobre-décembre 2013, 285-290 Insurance and Risk Management, vol. 81(3-4), October-December 2013, 285-290 L histoire de l assurance
Plus en détailVers une Cour suprême? Par Hubert Haenel Membre du Conseil constitutionnel. (Université de Nancy 21 octobre 2010)
Vers une Cour suprême? Par Hubert Haenel Membre du Conseil constitutionnel (Université de Nancy 21 octobre 2010) Le Conseil constitutionnel a fêté, il y a deux ans, son cinquantième anniversaire. Cet événement
Plus en détailCela a notamment conduit à l accroissement de la rentabilité du capital au détriment du travail dans toutes les économies occidentales.
1 Contribution de Jean Pierre BRARD, député apparenté communiste de Seine Saint Denis, et de Bernard VERA, sénateur communiste de l Essonne, membres du groupe de travail Assemblée nationale Sénat sur la
Plus en détail«En avant les p tits gars» Chanté Par Fragson. 1913. Mais que chantait-on en Décembre 1913, à quelques mois du déclenchement de la grande tragédie?
«En avant les p tits gars» Chanté Par Fragson. 1913. Mais que chantait-on en Décembre 1913, à quelques mois du déclenchement de la grande tragédie? Paroles : «En avant les p tits gars». Fragson. 1913.
Plus en détail«Les Arabes sont musulmans, les musulmans sont arabes.»
«Les Arabes sont musulmans, les musulmans sont arabes.» Les Turcs, les Persans et autres Arabes musulmans (...) Extrait de lettre de lecteur au journal Le Monde À cette idée reçue, il faut opposer d emblée
Plus en détailPourquoi et comment le monde se divise-t-il après 1945? I/DEUX BLOCS FACE A FACE ( p90/91)
LA GUERRE FROIDE p82 à 89 Fiche d objectifs/plan détaillé Pourquoi et comment le monde se divise-t-il après 1945? I/DEUX BLOCS FACE A FACE ( p90/91) Comment à partir de 1947, Etats-Unis et l URSS s affrontent-ils
Plus en détailInvestissements et R & D
Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités
Plus en détailC R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S. Des attitudes des Européens face aux risques
C R É D I T A G R I C O L E A S S U R A N C E S Observatoire Ipsos-LogicaBusiness Consulting/Crédit Agricole Assurances Des attitudes des Européens face aux risques Fiche technique Ensemble : 7245 répondants
Plus en détailLe coût du rachat de trimestres pour carrière à l étranger multiplié par 4 au plus tard le 1 er janvier 2011
Le coût du rachat de trimestres pour carrière à l étranger multiplié par 4 au plus tard le 1 er janvier 2011 Un article de la loi de financement de la sécurité sociale 2010 aligne le coût de ce rachat
Plus en détailANALYSE QUALITATIVE RESTREINTE
Uniquement disponible sur le site web du CELV: http//www.ecml.at Document de référence 3: ANALYSE QUALITATIVE RESTREINTE Objet et méthode: Nous avons voulu comprendre au-delà des réponses au questionnaire
Plus en détailEnquête sur les perspectives des entreprises
Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,
Plus en détailCORRIGE DU LIVRET THEMATIQUE NIVEAU 3 ème
CORRIGE DU LIVRET THEMATIQUE NIVEAU 3 ème LE NAZISME (1933-1945) DU TRAITE DE VERSAILLES A L ARRIVEE D HITLER AU POUVOIR PAGES 4-5 Comment Mussolini, nouveau dirigeant de l Italie est-il mis en valeur
Plus en détailLes hommes, les femmes et les enfants travaillent entre 14 et 17 heures par jour.
Pol Indépendance de la Belgique 1830 La Belgique est gouvernée par les libéraux et les catholiques. Il ne s agit pas encore de partis politiques mais plutôt de regroupements philosophiques. Vote censitaire
Plus en détailLa transition énergétique L Energiewende allemande. 7 Conclusions clés. Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012
7 Conclusions clés La transition énergétique L Energiewende allemande Par Craig Morris et Martin Pehnt Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012 www. 7 Conclusions clés La
Plus en détailCORRECTION BREVET PONDICHERY 2014
CORRECTION BREVET PONDICHERY 2014 PREMIERE PARTIE : HISTOIRE (13 POINTS) 1. Questions (6 points) 1. A quels siècles correspond l «âge des églises gothiques»? (1 point) L «âge des églises gothiques» va
Plus en détailLe nouvel espace politique européen
Frédéric Lebaron à l issue de la séquence électorale récente, en particulier en France et en Grèce, le nouveau champ politique issu de la crise financière se dessine plus clairement en Europe. L Union
Plus en détailCORRECTION BREVET BLANC 2015 PREMIER PARTIE/HISTOIRE
CORRECTION BREVET BLANC 2015 PREMIER PARTIE/HISTOIRE 1/ en 1804 2/ le second empire 3/JULES FERRY 4/régime de Vichy : 1940/1944 La collaboration caractérise ce régime. Par exemple, la milice française
Plus en détailà la Consommation dans le monde à fin 2012
Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du
Plus en détailLe XIX ème siècle. H8. L âge industriel
I. Le chemin de fer au XIX ème siècle Le XIX ème siècle H8. L âge industriel En quoi le chemin de fer est-il symbolique de l âge industriel? A. Une innovation Document 1 p 118 Le chemin de fer fonctionne
Plus en détailGrande Loge Féminine de France
... La transformation du monde commence par la construction de soi... Grande Loge Féminine de France DOSSIER DE PRESSE Contact presse : 33(0)1 71 04 58 14 courriel : communication@glff.org Site : www.glff.org
Plus en détailASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS
Étude concernant l assurance-litige en matière de brevets, par CJA Consultants Ltd Janvier 2003 V4a.fin ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS Étude réalisée pour la Commission européenne concernant la
Plus en détailOptions en matière de réforme des systèmes financiers
Options en matière de réforme des systèmes financiers Hansjörg Herr et Rainer Stachuletz Le projet de mondialisation néolibérale est monté en puissance à la fin des années 1970 grâce aux politiques de
Plus en détailLe FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc
Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008
Plus en détailRéduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?
Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants
Plus en détailCOMMUNIQUÉ DE PRESSE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE La croissance mondiale des investissements publicitaires se poursuit : les achats publicitaires devraient croître de 4,8% en 2012. Un chiffre en légère progression par rapport aux
Plus en détailPACTE DE NON-AGRESSION ET DE DEFENSE COMMUNE DE L UNION AFRICAINE
PACTE DE NON-AGRESSION ET DE DEFENSE COMMUNE DE L UNION AFRICAINE 1 PACTE DE NON-AGRESSION ET DE DEFENSE COMMUNE DE L UNION AFRICAINE PREAMBULE Nous, Chefs d'etat et de gouvernement des Etats membres de
Plus en détailFiche de travail n 1 : la mise en place des régimes totalitaires (corrigé)
Fiche de travail n 1 : la mise en place des régimes totalitaires (corrigé) Activité n 1 : compléter la chronologie en s appuyant sur les extraits de K7 vidéo Le MONDE L URSS L Italie L Allemagne 1914 Début
Plus en détailPRÉFACE. représenter le roi ou la nation? Préface
PRÉFACE Avaient-ils le don d ubiquité? Aux origines de ce livre, il y a une constatation qui a suscité la curiosité du chercheur : parmi les représentants de l Angleterre à l étranger, certains appartiennent
Plus en détailLe Ministre Pieter De Crem prend la parole
Le Ministre Pieter De Crem prend la parole Monsieur Pieter De Crem, Ministre de la Défense nationale, a donné un exposé le 21 mai 2008 à l Institut royal Supérieur de Défense (IRSD) Pendant cette conférence,
Plus en détailEl Tres de Mayo, GOYA
Art du visuel / «Arts, ruptures, continuités» Problématique : «Comment l expression du sentiment surgit-elle dans l art au XIX è siècle?» El Tres de Mayo, GOYA Le Tres de Mayo, Francisco Goya, huile sur
Plus en détailOù et quand cette photo a-t-elle été prise? Comment le devinez-vous?
Les textes de l exposition «Dictature et démocratie» et le questionnaire pédagogique sont assez longs. Nous vous conseillons donc de répartir les fiches de travail entre vos élèves et de mettre les réponses
Plus en détailL implantation des banques marocaines en Afrique
L implantation des banques marocaines en Afrique L intégration de l économie marocaine à l économie mondiale est désormais une évidence qui fait l unanimité, le dynamisme de cette intégration a été rendu
Plus en détailCLASSE DE PREMIERE GÉNÉRALE Commentaires des programmes Option Internationale franco-marocaine du Baccalauréat
INSPECTION GENERALE DE L'EDUCATION NATIONALE Groupe Histoire Géographie SERVICE DE COOPERATION ET D ACTION CULTURELLE Service de l Enseignement Français PROGRAMMES D HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE CLASSE DE
Plus en détailL Europe avant la Première Guerre mondiale
L Europe avant la Première Guerre mondiale Le 28 juin 1914, à Sarajevo (Bosnie), l archiduc François-Ferdinand, neveu de l Empereur austro-hongrois François-Joseph 1 er, est assassiné par un jeune nationaliste
Plus en détailCECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE. Une enquête CECOP/CSA pour Le Cercle des épargnants
Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE Une enquête /CSA pour Le Cercle des épargnants Note d analyse Février 2009 S.A. au capital de 38.112,25 euros Siège
Plus en détailLES NON-ALIGNÉS D HIER À AUJOURD HUI
ÉDITORIAL LES NON-ALIGNÉS D HIER À AUJOURD HUI MICHEL ROGALSKI Privé de la présence de Fidel Castro pour cause de maladie, le XIV e Sommet des Non-alignés s est tenu en septembre 2006 à La Havane. L usage
Plus en détailMODULE 6 LA MODERNISATION DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE (1ÈRE PARTIE) DANS LES ANNÉES 1920 (ANNÉES FOLLES) > ÉCONOMIE CANADIENNE = PROSPÈRE :
MODULE 6 LA MODERNISATION DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE (1ÈRE PARTIE) 1ER - DE LA CRISE À LA GUERRE DE LA CRISE À LA GUERRE (1929-1945) L ÉCONOMIE EN CRISE DANS LES ANNÉES 1920 (ANNÉES FOLLES) > ÉCONOMIE CANADIENNE
Plus en détailP opulation. ATLAS DES POPULATIONS IMMIGRÉES en Ile-de-France / Regards sur l immigration / Population 2. Photo : Philippe Desmazes/AFP
P opulation Photo : Philippe Desmazes/AFP Près de 40 % des immigrés résidant en métropole vivent en Ile-de-France en 1999. Environ 15 % de la population francilienne est immigrée, c est une proportion
Plus en détailAspects pratiques de management interculturel
Aspects pratiques de management interculturel Les relations économiques de la France avec les Pays de l Europe Centrale et Orientale : un paradoxe culturel - Exposé aux étudiants de 2ème année en Marketing
Plus en détailEco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1
Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit
Plus en détailLE CADRE COMMUN DE REFERENCE LA CONVERGENCE DES DROITS 3 e forum franco-allemand
LE CADRE COMMUN DE REFERENCE LA CONVERGENCE DES DROITS 3 e forum franco-allemand Guillaume Wicker Professeur à l Université Montesquieu - Bordeaux IV 1 Je commencerais par cette interrogation : est-il
Plus en détailPerspectives. Les Orientations générales de la politique monétaire en Afrique du Sud. Ediab Ali. que monétaire
ARTICLE & ETUDE Les Orientations générales de la politique monétaire en Afrique du Sud Ediab Ali Le concept de la politi- Économiste que monétaire La politique monétaire est une des plus importants piliers
Plus en détailL Organisation mondiale du commerce...
L Organisation mondiale du commerce......en quelques mots, l Organisation mondiale du commerce (OMC) est la seule organisation internationale qui s occupe des règles régissant le commerce entre les pays.
Plus en détailUNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE
UNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE ÉCOLE DOCTORALE 2 HISTOIRE MODERNE ET CONTEMPORAINE UMR 8138 Identités, Relations internationales et civilisation de l Europe T H È S E pour obtenir le grade de DOCTEUR DE L UNIVERSITÉ
Plus en détailSaint-Marin Allemagne. Monaco. Saint-Siège Andorre. Norvège. Slovaquie Autriche. Pays-Bas. Slovénie Belgique. Pologne. Suède Bulgarie.
Jeunes demandeurs d asile tchétchènes jouant au centre d accueil de BialaPodlaska(Pologne). Albanie France Monaco Saint-Marin Allemagne Grèce Norvège Saint-Siège Andorre Hongrie Pays-Bas Slovaquie Autriche
Plus en détail41/128 Déclaration sur le droit au développement
41/128 Déclaration sur le droit au développement L'Assemblée générale, Ayant à l'esprit les buts et principes de la Charte des Nations Unies relatifs à la réalisation de la coopération internationale en
Plus en détailutilisés en faveur d un relativisme culturel, allant à l encontre de l universalité des droits de l homme,
Documents de synthèse DS 2 20.12.09 IIEDH Observatoire de la diversité et des droits culturels Situation des droits culturels Argumentaire politique www.droitsculturels.org 1. Définition des droits culturels
Plus en détailForum de l investissement Ateliers d Experts. 15 Octobre 2011. Les Dangers de l Assurance Vie
Forum de l investissement Ateliers d Experts 15 Octobre 2011 Les Dangers de l Assurance Vie L assurance vie c est quoi? Le placement préféré des français Environ 1 500 milliards d euros épargnés par les
Plus en détailConférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé
Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres
Plus en détailDéclaration sur le droit au développement
Déclaration sur le droit au développement Adoptée par l'assemblée générale des Nations Unies dans sa résolution 41/128 du 4 décembre 1986 L'Assemblée générale, Ayant à l'esprit les buts et principes de
Plus en détailCONSIDÉRATIONS SUR LA MISE EN ŒUVRE DES DÉCISIONS DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE
Nicolae Cochinescu Juge à la Cour constitutionnelle de la Roumanie CONSIDÉRATIONS SUR LA MISE EN ŒUVRE DES DÉCISIONS DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE 1. Conformément à l article 146 de la Constitution de la
Plus en détailLa stabilité des prix : pourquoi est-elle importante pour vous? Brochure d information destinée aux élèves
La stabilité des prix : pourquoi est-elle importante pour vous? Brochure d information destinée aux élèves Que peut-on acheter pour dix euros? Et si, avec cet argent, vous pouviez acheter deux maxi CD
Plus en détailUNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT
UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir
Plus en détailGroupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement
Groupe de la Banque africaine de développement ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement AU SEMINAIRE DE SENSIBILISATION DES SERVICES DE LA BANQUE
Plus en détailRapport sommaire. Table ronde sur la mobilité des étudiantes et étudiants dans l hémisphère occidental
Rapport sommaire Table ronde sur la mobilité des étudiantes et étudiants dans l hémisphère occidental Buenos Aires, Argentine 1-3 décembre 2000 Au cours des dix dernières années, le Canada a joué un rôle
Plus en détailIntroduction. Le Canada est un pays qui donne son plein rendement.
le 23 mars 2004 «tout au long de notre histoire, les Canadiens ont été animés par une idée bien simple : que nous avons la responsabilité de faire en sorte que nos enfants et nos petits-enfants aient une
Plus en détailNPT/CONF.2010/PC.III/WP.39
Comité préparatoire de la Conférence des Parties chargée d examiner le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires en 2010 NPT/CONF.2010/PC.III/WP.39 15 mai 2009 Français Original : anglais Troisième
Plus en détailLES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ
3. Les crédits 3.1 Les crédits en cours 3.1.1 Les ménages ayant au moins un crédit en cours Un peu plus du quart, 31%, des ménages en situation de déclarent avoir au moins un crédit en cours. Il s agit
Plus en détailDossier VI. Le XX ème siècle et le monde actuel (1 ère partie) Questions appelant des réponses concises
1 Dossier VI Le XX ème siècle et le monde actuel (1 ère partie) Questions appelant des réponses concises A/ Les guerres au XX ème siècle 1 La Première Guerre mondiale (la «Grande Guerre») a) Quelles sont
Plus en détailIntervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève ***
Atelier de présentation du Programme Améliorer les capacités institutionnelles pour la gouvernance des migrations de main-d oeuvre en Afrique du Nord et de l Ouest (Bamako, Mali, 3 au 5 mars 2009) Intervention
Plus en détailOrganisation des Nations Unies pour le développement industriel
Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Distr. générale 14 octobre 2014 Français Original: anglais Conseil du développement industriel Quarante-deuxième session Vienne, 25-27 novembre
Plus en détailREVENDICATIONS PARTICULIÈRES : NÉGOCIER L ACQUITTEMENT DE LA DETTE NATIONALE DU CANADA
REVENDICATIONS PARTICULIÈRES : NÉGOCIER L ACQUITTEMENT DE LA DETTE NATIONALE DU CANADA Chef Maureen Chapman Comité des Chefs sur les revendications Mémoire prébudgétaire au Comité permanent des finances
Plus en détail1. La production d électricité dans le monde : perspectives générales
Quinzième inventaire Édition 2013 La production d électricité d origine renouvelable dans le monde Collection chiffres et statistiques Cet inventaire a été réalisé par Observ ER et la Fondation Énergies
Plus en détailMigration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas
Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de
Plus en détailANALYSE. La transition énergétique allemande à la recherche de son modèle
La transition énergétique allemande à la recherche de son modèle Florence Chapuis et Nicolas Goldberg Souvent présenté comme un modèle, le programme allemand de développement des énergies renouvelables
Plus en détailÉtude d impact IBM sur les états frontaliers - Sommaire
Étude d impact IBM sur les états frontaliers - Sommaire Les États-Unis sont le marché touristique international le plus important pour le Canada et l Ontario. Par conséquent, on déploie des efforts importants
Plus en détail0.443.917.2. Accord entre la Confédération suisse et le Royaume de Belgique sur les relations cinématographiques
Texte original 0.443.917.2 Accord entre la Confédération suisse et le Royaume de Belgique sur les relations cinématographiques (Accord de coproduction entre la Suisse et la Belgique) Conclu le 9 janvier
Plus en détailLes perspectives économiques
Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois
Plus en détailLes métiers du ministère des Affaires étrangères. m ti. é er. Direction des ressources humaines 2013
Les métiers du ministère des Affaires étrangères m ti s é er Direction des ressources humaines 2013 Les métiers du ministère des Affaires étrangères Introduction Les agents diplomatiques et consulaires
Plus en détailSommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs
Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs Lors du Sommet pleines voiles en janvier 2007, la Commission des valeurs mobilières du Nouveau-Brunswick a publié
Plus en détailmai COMMENTAIRE DE MARCHÉ
mai 2014 COMMENTAIRE DE MARCHÉ SOMMAIRE Introduction 2 En bref 3 INTRODUCTION L heure semble au découplage entre les Etats-Unis et l Europe. Alors que de l autre côté de l Atlantique, certains plaident
Plus en détailChapitre 8 Le projet d une Europe politique depuis 1948
CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN IMPRESSION DU 28 avril 2015 Chapitre 8 Le projet d une Europe politique depuis 1948 Table des matières 1 Les débuts de la construction européenne 3 1.1 Un projet
Plus en détailLes perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI
Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds
Plus en détailLes Principes fondamentaux
Les Principes fondamentaux DU MOUVEMENT INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT-ROUGE Christoph von Toggenburg/CICR Les Principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge et du
Plus en détail«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.»
39 e Congrès de la Mutualité Française Résolution générale «La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» La crise financière, économique, sociale et écologique frappe durement notre pays,
Plus en détailLes 7 Principes fondamentaux
Les 7 Principes fondamentaux Les 7 Principes fondamentaux de la Croix-Rouge Humanité Impartialité Neutralité Indépendance Volontariat Unité Universalité La Croix-Rouge trouve son origine dans la solidarité
Plus en détailLes fusées Ariane. Par Jennifer MOULLET, 3 3
Les fusées Ariane Par Jennifer MOULLET, 3 3 Sommaire: I) le contexte A: recommencer après un échec B: de nombreux enjeux internationaux et un grand succès II) présentation des fusées A: Généralités B:
Plus en détailPremière partie IMMUNITÉ ET JUSTICE : LES CONTRADICTIONS... 31. Titre 1 Contradiction des fondements et divergence des sources...
TABLE DES MATIÈRES Remerciements......................................................................... 7 Préface.................................................................................... 9
Plus en détailFavoriser la création d emplois et la croissance dans l industrie et l innovation
Un leadership fort Favoriser la création d emplois et la croissance dans l industrie et l innovation Le gouvernement Harper tient sa promesse de rétablir l équilibre budgétaire en 2015. Le Plan d action
Plus en détailEditorial. Chère lectrice, cher lecteur,
Version de : juillet 2013 Le point sur... Informations fournies par le ministère fédéral des Finances Les mécanismes européens de stabilité Sur la voie de l Union de la stabilité 1 2 3 4 ème volet Editorial
Plus en détailCarnets d Orient POINTS FORTS. La série C
Carnets d Orient La série C arnets d Orient de Jacques Ferrandez est un ensemble d albums huit sont parus, deux sont encore à venir qui ont pour thème la présence française en Algérie, de la conquête à
Plus en détailComité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP)
F CDIP/12/INF/4 ORIGINAL : ANGLAIS DATE : 3 OCTOBRE 2013 Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) Douzième session Genève, 18 21 novembre 2013 RÉSUMÉ DE L ÉTUDE SUR LA PROPRIÉTÉ
Plus en détailGuide pratique des réseaux sociaux professionnels virtuels. Des conseils pour tirer le meilleur parti de ces communautés en ligne
Guide pratique des réseaux sociaux professionnels virtuels Des conseils pour tirer le meilleur parti de ces communautés en ligne 1 Sommaire 3 Introduction 4-6 Faites votre choix Une fiche d identité des
Plus en détail75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010
75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en
Plus en détailInvestissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue?
28 avril 2015 Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue? Beaucoup d espoir repose sur les entreprises du centre du pays pour permettre à la croissance économique de
Plus en détailVERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional
VERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional Avril 2013 En 2011, pour la première fois, la Commission européenne parle d une
Plus en détailLES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO
LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO La BCEAO dispose dans chaque Etat membre de l UEMOA, d une agence nationale et des agences auxiliaires. L agence nationale du Niger comprend trois représentations
Plus en détailRetrouver l état signalétique ou le passé militaire d un combattant des armées françaises nés en France
Retrouver l état signalétique ou le passé militaire d un combattant des armées françaises nés en France Origine, composition des fonds d archives C est la loi Jourdan du 15 septembre 1798 qui substitue
Plus en détailPrésentation du Groupe IKEA
Présentation du Groupe IKEA IKEA dans le monde en quelques chiffres En 62 ans, le Groupe IKEA est devenu le leader mondial sur le marché du meuble. En tant que spécialiste de l ameublement et de la décoration
Plus en détailAssociation canadienne de la construction. Mémoire prébudgétaire 2015
Association canadienne de la construction Mémoire prébudgétaire 2015 Synopsis L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises de construction non résidentielle au Canada.
Plus en détail2. Compétence d attribution et compétence territoriale des tribunaux en Allemagne
situation en juillet 2012 Note d'information des missions diplomatiques et consulaires allemandes en France sur les procédures de divorce en France et en Allemagne I. Compétence judiciaire 1. Compétence
Plus en détailI) L ouverture des économies à l international
L autarcie s oppose au système du libreéchange. I) L ouverture des économies à l international A) La mesure des échanges de biens et services. La balance des transactions courantes. Cette balance retrace
Plus en détailLAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES
LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES Tout à l heure, le Président de la République m a demandé, avec le Premier ministre, de vous apporter un certain nombre d éléments sur le contexte dans
Plus en détail