BANQUES ET SYSTEME FINANCIER

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "BANQUES ET SYSTEME FINANCIER"

Transcription

1 BANQUES ET SYSTEME FINANCIER Année académique Professeur Patrizio Merciai By Katerina Vachicouras 1

2 2

3 TABLE DES MATIÈRES CH. 1 - NOTIONS INTRODUCTIVES... 6 A. L'activité bancaire... 6 A1. L'intermédiation... 6 A2. La négoce (trading)... 6 A3. Les services... 6 A4. Solvabilité et liquidité... 7 B. Les acteurs du système... 8 B1. Activité de la clientèle... 8 B2. Activité du marché... 8 B3. Les banques centrales... 8 B4. Les quasi- banques / banques d'affaires... 8 C. Structure temporelle des activités... 9 C1. La fonction économique de l'intermédiation bancaire... 9 C2. La transformation des échéances... 9 C3. La liquidité des banques... 9 CH. 2 - RISQUE ET REGLEMENTATION A. Principaux risques A1. Les risques selon leur origine A2. Exposition directe et risque du système B. Réglementation et régulation B1. Les règles prudentielles B2. Harmonisation des réglementations nationales et conditions de concurrence sur le marché mondial B3. La réglementation bancaire en Suisse B4. Rôle des banques centrales, des Etats et des organisme internationaux B5. Assurance des dépôts, fonction de prêteur de dernier recours et aléa moral (moral hazard) CH. 3 - REVENUS ET PROFITABILITE DES BANQUES A. Les trois métiers bancaires A1. Intermédiation, négoce et services (DEC, n 236) A2. Spécialisation de certaines catégories de banques A3. Typologie des banques B. Bilan et compte de résultat B1. Structure du bilan B2. Structure du compte de résultat C. Profitabilité et rentabilité C1. Marges et taux de marge C2. Provisions, correctifs de valeur et moins- values du négoce : traitement comptable C3. Rentabilité nette de actifs (Return On Assets) et des fonds propres (Return On Equity) CH. 4 - CREDITS, DEPOTS ET TRANSFERTS A. Le portefeuille de crédit A1. Les dimensions du portefeuille de crédit A2. Gestion des échéances

4 B. La qualité de crédit B1. Fonction d'intermédiation B2. Méthodes des 5 C's B3. Le crédit dans l'activité bancaire B4. Structure de la clientèle en Suisse C. Le crédit hypothécaire en Suisse ; étude de cas CH. 5 - DEPOTS DE LA CLIENTELE A. Dépôts de la clientèle. Typologie A1. Dépôts et emprunts, critère temporel A2. Dépôts nominatifs et appel au marché : comptes et certificats de dépôts A3. Echéance et conditions contractuelles de retrait (cf diapo restriction de retrait) B. Evolution structurelle et conjoncturelle CH. 6 - REFINANCMENT ET PLACEMENTS A. Le marché interbancaire A1. Opérations interbancaires A2. «Ecarts de taux dans les crises récentes» B. Les valeurs mobilières B1. La gamme des valeurs mobilières C. Opérations avec la banque centrale C1. Rôle des ratios de liquidité C2. Comptes de dépôt auprès de la BC (comptes de virement en Suisse) C3. Détermination par la BC de ses conditions de financement C4. Différenciation des facilités de financement ("guichets") C5. Relations entre taux directeurs et taux interbancaires. Objectif de la BNS D. Rentabilité d'ensemble de l'intermédiation D1. La marge d'intérêt : différences entre opérations de clientèles et interbancaires D2. Détermination du taux d'intérêt (en gros) CH. 7 - NEGOCES ET INSTRUMENTS DERIVES A. Notion introductives A1. Trading (négoce) A2. Comptabilisation dans la négoce A3. Parts de marchés des banques suisses B. Les devises C. Les instruments dérivés C1. Le rôle central des swaps dans la gestion actif/passif C2. Importance des transactions hors- cote (OTC) C3. Les principaux sous- jacents C.4 Structure du mraché en Suisse (Ann. BNS, tableau 34) et dans le monde CH. 8 - LA BANQUE D'AFFAIRES A. Domaine d'activité A1. Méthodes de financement à long terme A2. Généralisation du modèle de la banque universelle ; sa remise en cause

5 A3. La désintermédiation ; conséquences sur l exposition aux risques B. Opérations sur le marché primaire B1. Ingénierie financière et service d'émission B2. Émissions (underwriting) sans engagement (best- efforts basis) et prise ferme (bought deal) B3. Cas Facebook (IPO) C. Caractéristiques du marché primaire C1. Relations de clientèle et réputation. La concentration du marché. Répartition des risques dans les syndicats d émission D. Opérations sur le marché secondaire D1. Les transactions sur valeurs mobilières : courtage (brokerage) et négoce (trading) D2. Dépôt («garde», custody) et administration des valeurs ; importance du marché (Ann. BNS, tabl. 38c) E. Rentabilité E1. Multiplicité des sources de revenus E2. Caractère transactionnel ou récurrent des revenus CH. 9 - LA GESTION DE FORTUNE A. Notions A1. La gestion économique des valeurs mobilières A2. Gérants non bancaires et réglementation A3. Traitement comptable (art. 25a OB, Ann. BNS, tableau 40) B. Opérations B1. Gestion sous mandat discrétionnaire et services de conseil (advisory) ; auto- réglementation (directives de l'asb) B2. Opérations et services connexes : conseils patrimoniaux, crédit lombard B3. Opérations de change C. Clientèle (Ann. BNS, tabl. 38a- 38c) C1. Clientèle privée (private banking) et professionnelle (asset management) C2. Clientèle résidente (onshore) et non résidente (offshore) C3. Compétitivité des gérants de fortune suisses D. Rentabilité ; enjeux réglementaire

6 CH. 1 NOTIONS INTRODUCTIVES A. L'activité bancaire A1. L'intermédiation Activité constitutive et déclencheur de la banque mais minoritaire dans l'activité bancaire. Elle définit la banque ; il suffit qu'elle fasse de l'interm. pour être une banque. Activité bancaire est extrêmement réglementée et il est très important de savoir à qui s applique cette réglementation. Art 2a OB définition On entend par banques, au sens de l art. 1, al. 1, de la loi, les entreprises actives principalement dans le secteur financier et qui en particulier: acceptent des dépôts du public à titre professionnel ou font appel au public pour les obtenir dans le but financer pour leur propre compte, de quelque manière que ce soit, un nombre indéterminé de personnes ou d entreprises avec lesquelles elles ne forment pas un entité économique; ou se refinancent dans une mesure importante auprès de plusieurs banques ne participant pas de manière notable à leur capital dans le but de financer pour leur propre compte, de quelque manière que ce soit, un nombre indéterminé de personnes ou d entreprises avec lesquelles elles ne forment pas une entité économique; ou "dépôt du public" : emprunter des fonds au public, à un nb. indéterminé de personne "financier" : prêter ces fonds à un nb indéterminé de personnes "pour son propre compte" : à ses propres risques, responsable si elle rembourse pas ou ne se fait pas remboursés, mais aussi à son propre profit A2. La négoce (trading) L intention fait la différence. J achète des fonds à la confédération : - avec l intention de faire un gain rapide = trade, négoce - avec l intention de détenir ces obligations, financer durablement = intermédiation DEC para 236 définition On entend par négoce la prise de position gérée activement que la banque détient dans le dessein de profiter à CT des variations de cours du marché. Les transaction du négoce doivent ê saisies dans des portefeuilles de négoce qui sont gérés de manière distincte des portefeuilles de la banque. A3. Les services Activités hors-bilan, la B ne détient pas ( dans la négoce, on a une trace au bilan puisque achat et vente ; dans l intermédiation, trace au bilan aussi puisque emprunt = passif & prêt = actif). Beaucoup de banques en Suisse ont plus d activités de service que de trading. Ex1 : offre de déposer un objet dans les locaux. Ex2 : achat d'actions par un courtier pour le compte de qqun d'autre. 6

7 La banque va emprunter des montants considérables et elle va les prêter. Les prêts/crédits (loans) sont couverts par les dépôts/emprunts (customer deposits). Activités avec d'autres banques (due to banks). Crédit et dépôts totalité des actifs et passifs. On a aussi d autres activités. La B travaille surtout avec des fonds empruntés. Ses FP sont donc proportionnellement très faibles. Si elle subit des pertes, elle peut très facilement arriver à entamer gravement ses FP et donc à ne plus être solvable. Moitié du financement des banques vient du marché. A4. Solvabilité et liquidité Par vocation, la B travaille avec fonds empruntés (très peu de fonds propres). Exposée donc à des risques d'insolvabilité si accident. Réglementation : Préserver leur solvabilité : fonds propres suffisants pour faire face à des pertes (imposé, réglementé) ratio de solvabilité : FP représentant (4 à 6%) un min. en proportion de tous les actifs, du total du bilan. 7

8 Garder un minimum de liquidité : faire face à l'immédiat (imposé, réglementé) ratio de liquidité : actifs à CT suffisant à faire face au demande de remboursement des patients puisque la B va engager les fonds empruntés et les actifs (cf image) ne vont pas être immédiatement disponibles. La B ne garderait pas de liquidité sur elle si ce ratio n était pas obligatoire. B. Les acteurs du système La B travaille avec une clientèle et le marché. Stratégies différentes pour chaque acteur. B1. Activité de la clientèle Clientèle non-bancaire, non professionnelle (DEC para 221) Tous, sauf les autres banques : dépôts/prêts aux ménages, entreprises, états, fondations, assurance, etc. B2. Activité du marché Activité entre professionnels (entre banques) Les B se financent sur le marché et placent beaucoup sur le marché. B3. Les banques centrales Une par pays ; organisme de l'état, statut parapublique ou autres. But : réguler l'offre de monnaie sur le marché. Emettre de la monnaie Assurer le fonctionnement du marché monétaire Opérations bancaires faites avec les autres banques. Interaction entre B et BC. Fonctionne comme une B mais avec une mission propre. maximiser son profit B4. Les quasi-banques / banques d'affaires La B se définit en terme d'intermédiation mais ne fait pas forcément que ça. Il existe d'autres marchés, où l'on traite avec d'autres acteurs, des concurrents non bancaires, non soumis à la réglementation bancaire. Distorsions de concurrence. Ex : assurances, trésorerie de Nestlé. Avantage : pour les B car par ex. plus de faciliter pour se financer, appel au public, etc. Contraintes : les B sont réglementés B de pays différents : ne sont pas exactement soumises à la même réglementation : concurrents sur le marché mondiale mais avec contraintes différentes (facilité pour certaines, autres coûts...). Non réglementées dans leur pays d'origine, mais fournissent un ou plusieurs services s'apparentant aux services bancaires (p. ex., des prêts à la consommation). Pas forcément la même réglementation pour tout le monde dans les affaires. Ex d'autres entités : banque étrangère ou quasi-banque. (Conditions de concurrence parfaite). Limite de la réglementation (pas d'emprises sur toutes les entités). Banques d'affaires (investment banks) : n'existent presque plus (cf plus bas pour définition) 8

9 C. Structure temporelle des activités Par échéance. Appel au marché pour se financer. On ne prête pas à qqun que l'on ne connait pas ; savoir sa qualité de crédit, savoir si l'on va être remboursé = déficit d'information. E, collectivités, etc, grandes notoriétés suivies par analystes financiers ont accès à ce marché. C1. La fonction économique de l'intermédiation bancaire Rôle des banques : lier prêteurs et consommateurs. S'adresser donc a une B car elle assume le risque de crédit. Elle se charge d'analyser notre risque. Elle se charge des crédits, ouvre l'accès au financement à des catégories plus large d'agents économiques. Pour assurer cette fonction, elles doivent emprunter au public pour se financer. C2. La transformation des échéances La B emprunte ses fonds au public = les clients = individus ayant compte bancaire. Prêteurs (public) : préférence pour la liquidité ; récupérer notre argent quand on veut. Le public (déposant) avance son argent pour le plus court délais possible = dépôt court (ressources (passifs) importantes des B). Emprunteurs (B) : emprunter des prêts pour le plus long délais possible (actifs) B emprunte à CT et prête à plus LT (pas de concordance des échéances) transformation des échéances pour pouvoir assumer sa fonction : B va se financier à CT et elle va utiliser ses fonds pour financer ses prêts à échéance plus longue ; en cas échéant, pas de financement disponible et le système économique s effondrait. "Profil d'échéance" : analyse de la structure des échéances de la B (contrôle). C3. La liquidité des banques Panique bancaire. Si tout le monde veut retirer en même temps (dépôts à vue) et pas assez d'argent (actifs liquides) du côté de la B, tout le monde va se dépêcher pour retirer (effet de panique) : tout le public ne sera pas rembourser mais il a un droit, il a le droit de l'exiger : mécanisme impossible de contrôler puisque aucune B n'a assez d'actifs liquides pour honorer les engagements à CT, immédiat. Le système bancaire est fondé sur la confiance ; éviter la panique. Solution éviter la crise préserver la confiance réglementer les B pour inspirer la confiance : règle de liquidité minimal (ratio minimum pour éviter la crise de liquidité = immobilisation. Liquidité : capacité à honorer les engagements en tenant compte d'un délai donné) imposer structure de bilan création d'institutions qui vont surveiller les B et gérer le système 9

10 ex : B Centrales crée la monnaie (monnaie fiduciaire = fondée sur la confiance), crée de la liquidité. Or: garantie de la monnaie et les pièces étaient en or. Or est rare et personne n a une influence sur le marché de l or. Avantage de l or est que on sait ce que ca vaut et il n y a personne qui peut créer de l or. Il y a une confiance dans la valeur de l or. Monnaie scripturale: n a aucune valeur la monnaie en soi mais cette monnaie est liée à l or. Toutes les monnaies étaient convertibles en or et la banques centrales ne pouvaient pas émettre de l argent sans avoir de l or dans son bilan. Apres les années 15 août 1971 ils se sont rendu compte qu il fallait casser le lien avec l or. La croissance de l économie ne pouvait pas être liée à la croissance de l or. 10

11 CH. 2 - RISQUE ET REGLEMENTATION A. Principaux risques Conséquences du risque : compromettre la liquidité ou la solvabilité. Solvabilité : capacité de faire face à des engagements futurs. Elle est la différence entre les actifs et entre les fonds empruntés. Pour s assurer la solvabilité on va s assurer d un ratio de solvabilité: il faut quel les FP aient un montant minimale par rapport à tous les actifs (4 à 6 %). A1. Les risques selon leur origine Origine Exemples Opérations exposées Contrepartie Marché Exploitation Risque de crédit (ducroire) Risque de règlement Taux d'intérêt Taux de change Erreurs, malversations Risque juridiques et commerciaux Risque de modèle Prêts, placements Marché monétaire, dérivés Négoce, refinancement Toutes Toutes Instruments dérivés placements, Risque de contrepartie Risque qu'une contrepartie n'exerce pas son engagement Risque de crédit (risque de défaillance) : le débiteur ne rembourse pas ou ne paie pas les intérêts dans les délais. Défaut. Risque de règlement : non exécution par l'autre de ses obligations (maintes raisons) toutes nos propres opérations sont compromises (si lien) Risque de marché Espoir de revendre plus cher.../évolution des P sur le marché Moins-value de mon portefeuille : risque de marché Taux d intérêt : catégorie des prix la plus importante car sur tous ses placements, la B va voir des intérêts qui vont évoluer posit/négativement. Taux de change : actifs et engagement de la B dans plusieurs monnaie. Il y a beaucoup des liens entre risque de contrepartie et risque de marché. Exemple: ma contrepartie ne livre pas ses 100 millions de dollars dont j ai besoin, cet argent je peux l emprunter et je serai soumis à un tx d intérêts. J ai réussi à faire face à mon risque de règlement mais j ai subis un risque de marché. Risque d'exploitation (risque opérationnel) : erreurs internes à la banque Ex : système informatique se plante Ex : risque de modèle : stratégie d'option très pointue mais jamais testée ou mal calculé Règles particulières qui déterminent comment couvrir ces risques (ex : règles de FP) 11

12 A2. Exposition directe et risque du système Exposition à un risque directement ou indirectement. Risque du système : effet domino. Interdépendance entre différent participants : propagation / contamination. Souffrir du risque indirectement. Mécanismes de transmission du risque, notamment le coût de refinancement L impératif de préserver la confiance du public B. Réglementation et régulation B est une activité très risquée, elle est alors très règlementée. réglementation : normes, ce qui est dit de faire ou ne pas faire régulation : gestion du système, s'assurer qu'il fonctionne correctement (rôle des BC) B1. Les règles prudentielles Règles qui imposent une forme de prudence aux B. Deux grandes familles (les plus importantes) qui imposent des ratios financiers minimaux : Ratio de liquidité Ration de solvabilité Autorités et réglementation bancaire en Suisse : Gouvernements et banques centrales (Groupe de dix) Accords de Bâle à l'international Gouvernement Conseil fédéral) OB Parlement (Assemblée Fédérale) LB à l'international Banque Centrale Autorité de Surveillance Marché monétaire Système de paiement Liquidité Solvabilité Comptes (DEC) Déontologie Règles prudentielles 12

13 B2. Harmonisation des réglementations nationales et conditions de concurrence sur le marché mondial Ces règles ont besoin d'être harmonisées internationalement puisque pas d autorité mondiale. Il existe une habitude très forte de coopération pour arriver à des normes harmonisées : représentants des gouvernements et des BC se réunissent très souvent pour préparer et négocier les contenus des lois nationales. Parlement : vote les lois (loi sur les banques par ex) Accord de dix : les 10 pays les plus importants en terme de flux financier Bâle : capitale mondiale de la réglementation bancaire (ex : elle choisit le ratio des FP) ; pas d'immeubles. Les gens des réglementations internationales se réunissent comme un club après leur travail pour discuter des réglementations. Accord de Bâle organisme ; rien n'est formellement obligatoire mais ça l'est dans la pratique. Bâle III : commencé en 2011 et devrait rentrer en vigueur en 2018 si tout le monde l'accepte. La Suisse trouve ces accords pas assez poussés : elle adopte donc réglementation plus stricte et les veut les mettre en application plus tôt (ratios supplémentaires...), pour les banques suisses seulement (en 2015). B3. La réglementation bancaire en Suisse OB : ordonnance sur les banques, s'inspire à 95% des accords de Bâle. La Suisse en fait un peu plus, certains pays un peu moins. règles de liquidité et solvabilité LB : Art 3 al 2 c) La loi sur les banques (fixe les conditions d autorisations sur les B) "activité irréprochable" : permet de justifier toutes les interventions de FINMA (normes pour la réglementation) ("vous êtes à la limite..."). Pouvoir d'influence sur pratiquement toutes les activités bancaires. OFR DEC (FINMA) B4. Rôle des banques centrales, des Etats et des organisme internationaux La banque centrale : gère le sytème, agit sur le marché monétaire. Monétaire : à CT ; comprend tout instrument avec une échéance max d'un an Liquidité : surveillance des ratios de liquidité (rèlgles prudentielles) Prêteur de dernier recours (dernier ressort) L'autorité de surveillance (FINMA) s'occupe de l application de normes et sanctions. Solvabilité : règle de solvabilité/de fond propres (règles prudentielles) ; imposer une méthode de calcul qui va encourager certains types de prêt et décourager d'autres en terme de rendement. définition du plan comptable 13

14 DEC : directives sur l'établissement des comptes ; définitions officielles du système bancaire suisse Déontologie : ensemble de règles ou devoirs, imposé ou non ; morale B5. Assurance des dépôts, fonction de prêteur de dernier recours et aléa moral (moral hazard) Toute la réglementation à comme but de préserver la confiance du secteur bancaire. Assurance des dépôts : système qui existe dans la plupart des pays, dont la Suisse, mais il y a une limite dans l utilisation de ces assurances : l alea moral. L alea moral : Un mécanisme d'assurance (excès de protection) incitant les assurés à prendre plus de risques effet contraire de ce que l'on veut. But de réglementation : maintenir confiance. «Comme je ne paierai pas en cas de problème, je peux prendre davantage de risque». «La maximisation de l intérêt individuel sans prise en compte des conséquences défavorables de la décision sur l utilité collective». Ex : l'assurance maladie est un exemple d'aléa moral dans la mesure où les dépenses résultant de la transaction entre le patient et le médecin ne peuvent être contrôlées par l'assureur. «Un aléa moral est un risque issu d un comportement qui n a pas été prévu par un ou des contractants.» Responsabiliser l'acteur : limitation de la prise de risque : les banques ne savent pas si et quand elles vont être sauvées par les banques centrales ou les états. Aléa morale : on est dans l'incertitude, incertain du futur, ce qui limite la prise de risque. Impossible d'avoir donc une réglementation trop forte (à cause de l aléa moral, les gens vont chercher de limier les risques). 14

15 CH. 3 - REVENUS ET PROFITABILITE DES BANQUES A. Les trois métiers bancaires A1. Intermédiation, négoce et services (DEC, n 236) Structure du revenu reflète la distinction de ces trois métiers : 3 sources de revenus. Activité Produit Effet sur le bilan Principales Opérations Clientèle Marchés financiers Intermédiation Négoce (trading) marges d'intérêt plus-values actifs/passifs durables actifs/passifs temporaires ou à levier commissions hors bilan Crédits/dépôts Transfert de fonds Garanties Interbancaire Placements/émissio ns (compte propre) Cessions de papiers-valeurs Transfert de risque Transactions sur titres (compte propre) Devises, dérivés Service Courtage Conseil, gestion de patrimoine Ingénierie, émissions, dépositaire Intermédiation : emprunter fond du public et les prêter, au risque et au profit de la banque. Chercher à gagner en percevant des intérêts plus importants que ceux qu elle paie. Négoce: objectif, intention de réaliser plus-value sur le prix du marché et non pas de garder actifs/obligations le plus longtemps possible et attendre que les taux d intérêts alimentent la trésorerie ; viser une différence de prix ( taux d'intérêt). Réalisé à son propre compte à actifs et passifs à CT Service : B n a pas de position propre ; compte tiers (de client) ; n'assume pas de risque. Dans les services, les transferts de fond sont des instruments comerciaux pour convaincre la clientèle de laisser des dépôts. Commissions : ce que la banque perçoit comme rémunérations (loyers) de ses services Transfert de fonds : lourd pour les B...pas profitable. Pourquoi le faire? raison de commodité... Gestion de patrimoine = gestion de portefeuille : le client s'adresse au banquier (pour la bourse) et bénéfice des conseils de placement 15

16 A2. Spécialisation de certaines catégories de banques Juridiquement, dans la plus part des pays : régime de la "banque universelle" : pas de restriction au type d'activités des banques. Les B peuvent donc réaliser tout ça (UBS et CS). En pratique, cela dépend des ressources, accès au financement, RH... = contraintes matérielles et stratégie de spécialisation : choisir certains types de service tout de même. Banques d'intérêt local : Intermédiation limitée à la clientèle centre de profit autonome (vert clair) Banques commerciales : Centrées sur l'intermédiation, avec dimension de l'intermédiation de marché et certaines formes de trading. Certaine habitude de travailler sur le marché interbancaire ; capte les possibilités de placement de manière autonome. Banque en lien direct avec les particuliers. Banques de gestion en Suisse : très peu d'intermédiation. Aucune stratégie et volonté d'en faire. Spécialisation dans la gestion de fortune (achat de titre pour son client et conseil). Activités de service pas d'impact sur le bilan ; activités moins risquées que d'autres : gestion de portefeuille B pas directement impliqué dans les pertes Financement/FP limités. Pourraient pas donc être actives dans autres domaines qui demandent plus de FP. FP de ces B représentent les fortunes de familles qui se confient à cette B. Petites activités de trading aussi. Banques d'affaires (investment bank) : Ce statut n'existe presque plus. Mais spécialisation dans l'investment banking (acivité de banque d affaire). Intermédiaire financier pour les E concernant les opérations financières. (Ex : Goldman Sachs.) Conseil & courtage, beaucoup de trading, seules à offrir à grande échelle des service d ingénierie financière : service de conception de stratégie financière. 16

17 A3. Typologie des banques En quoi les banques se différencient dans les activités. Part des différents métiers aux actifs En Suisse (sans service) : Dans le monde (sans service) : "Part des différents métiers : comparaison" Banques commerciales (HSBC, ING...) avec prédominance de la marge d'intérêt Banques d'invest : Importance du trading et des commissions Banques suisses (CSG, UBS) : bcp moins forte en proportion dans l'intermédiation par rapport au B commerciales mais plus diversifiées que les B d'invest., leurs concurrents originalité du système bancaire suisse (service ET trading) "Part des différents métiers aux produits nets " Banques d'intérêt local : bcp de violet Banques spécialisées dans les services et gestion de fortune : bcp de bordeau 3.1 Résultat par domaines d'activité Diminution de la proportion des résultats de services (commissions) car le montant des portefeuilles des clients et le volume des activités sur le marché ont les deux diminué. Classification officielle (simplifiée) (art 25-25a Banques) tableau n 4 des différents actifs (important) 2 grandes banques : UBS ET CS Banques cantonales, régionales et Raiffeisen Le reste : banques spécialisées dans gestion de fortune 17

18 B. Bilan et compte de résultat B1. Structure du bilan (art. 25 OB, Ann BNS, tableau 4 et 18) Importance des positions hors-bilan (service) en Suisse, notamment des portefeuilles administrés pour compte de tiers (Ann BNS, tableau 38c). B2. Structure du compte de résultat (art. 25a OB, Ann BNS, tableau 40) Produits et charges par métier Activité Produits bruts (-) Charges (=) Résultat net Intermédiation Produit des intérêts, Intérêts payés escomptes et immobilisations financières Produit net des intérêts Services Commissions perçues Commissions payées Commissions nettes Négoce Autres activités Produits ordinaires participations, immeubles, etc. Total des Charges correspondantes Résultat net du négoce Autres ordinaires Produits nets Pas besoin de communiquer moins/plus-value du négoce. La structure des produits des B est organisée selon les 3 métiers. Charges financières nécessaires au revenu. Charges d'intérêts = charges variables résultats Produits nets : seul indicateur synthétique donnant l'ensemble des trois métiers. Bilan : image incomplète puisque activités de services n apparaissent pas à chercher le résultat. 18

19 C. Profitabilité et rentabilité C1. Marges et taux de marge Résultat Charges à déduire Taux de charge Produits nets (P) Résultat brut P-F Résultat avant extra-ordinaires et impôts P - (F + A) = N + ET Bénéfice net N = P - (F + A + ET) Charges fixes d'exploitation (F) Amortissements, provisions (A) Extraordinaires, impôts (ET) Coefficient d'exploitation (cost/income ratio) F/P = 1 - [(P-F)/P Marge avant extraordinaires et impôts (N+ET)/P Marge nette N/P Charges fixes d exploitation (F) : principalement coût de main-d'œuvre Coefficient d'exploitation (cost/income ratio) : Indicateur principal de profitabilité (indicateur de performance des B). Pour agir positivement sur ce coefficient, il faudra agir d abord sur les charges et après sur les effectifs qui correspondent à une des charges les plus élevées du compte de résultat. Plus le coefficient est haut, moins la B est profitable. "Les effectifs" Banques plus tournées vers marchés financiers ont plus de difficulté depuis 3 ans Principale variable d'ajustement : rémunération (charges d'exploitation) (sous forme de bonus (variable) ou autres) Agir sur les charges = agir sur politique salariales et effectifs "Coefficients d'exploitation par catégorie de banque" Taux de profitabilité très variable selon le type de métier Coeff. de B privées est haut : incidence de la gestion de fortune puisque activité intense en travail et en qualité = analyste, économistes, techniciens de marché et gérants de clientèle payés en fonction de leurs résultats commerciaux. 19

20 Illustration du coefficient d exploitation Image n 1 : on a les charges et produits en % des actifs : chute des produits en Image n 2 : on a le coefficient d exploitation et on peut voir que la profitabilité diminue avec la hausse du coefficient d exloitation en C2. Provisions, correctifs de valeur et moins-values du négoce : traitement comptable provisions pour débiteurs douteux (risque de crédit sur les activités d intermédiation) indicateur important : ce qui sanctionne la prise de risque de la B (baisse du bénéfice net). Avec une prise de risque élevée, les provisions vont être assez lourdes. pas les seuls éléments à refléter l'incidence des différents risques qu'assume la B (risque de crédit) puisqu aussi perte de trading avec des moins-values : risque de marché ( résultat d'intermédiation) 20

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 1 RE PARTIE Questions et réponses sur le thème des banques

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 1 RE PARTIE Questions et réponses sur le thème des banques Les banques en tant qu intermédiaires financiers Qu est-ce qu une banque? Une banque est une entreprise dont l activité principale consiste à recevoir l épargne en dépôt, à accorder des crédits et à fournir

Plus en détail

Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie

Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie I. Le financement de l'économie Financement = fait d'apporter des fonds à un individu, une entreprise, ou à soi-même. A) Les différents types de financement

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme Finance / Module : Les Techniques Bancaires Fiche N 2 : Banque et Monnaie I)- Principes Généraux : 1)- Définition du Terme Monnaie

Plus en détail

Comment évaluer une banque?

Comment évaluer une banque? Comment évaluer une banque? L évaluation d une banque est basée sur les mêmes principes généraux que n importe quelle autre entreprise : une banque vaut les flux qu elle est susceptible de rapporter dans

Plus en détail

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013 Banque Zag Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation 31 décembre 2013 Le présent document présente les informations au titre du troisième pilier que la Banque Zag (la «Banque») doit communiquer

Plus en détail

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010

Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 Fax +41 44 631 39 10 Zurich, le 13 août 2010 Rapport intermédiaire de la Banque nationale suisse au 30 juin 2010 La Banque nationale

Plus en détail

Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse

Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse Ordonnance relative à la loi fédérale sur la Banque nationale suisse (Ordonnance de la Banque nationale, OBN) Modification du 7 mai 2014 La Banque nationale suisse arrête: I L ordonnance du 18 mars 2004

Plus en détail

Annexe A de la norme 110

Annexe A de la norme 110 Annexe A de la norme 110 RAPPORTS D ÉVALUATION PRÉPARÉS AUX FINS DES TEXTES LÉGAUX OU RÉGLEMENTAIRES OU DES INSTRUCTIONS GÉNÉRALES CONCERNANT LES VALEURS MOBILIÈRES Introduction 1. L'annexe A a pour objet

Plus en détail

INTERROGATION ECRITE N 3 PFEG INTERROGATION ECRITE N 3 PFEG

INTERROGATION ECRITE N 3 PFEG INTERROGATION ECRITE N 3 PFEG Q1 - Quelle est la différence entre une banque de détail et une banque de gros ou universelle? Une banque de détail reçoit des dépôts de ses clients et leur accorde des crédits. Elle se limite aux métiers

Plus en détail

Rapport intermédiaire. Comptes du Groupe au 30 juin 2015

Rapport intermédiaire. Comptes du Groupe au 30 juin 2015 Rapport intermédiaire Comptes du Groupe au 30 juin 2015 2 Message des présidents En présentant de très bons résultats semestriels dans un environnement global incertain, la BCV démontre une nouvelle fois

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

LES BANQUES. I. Les différents services proposés par les banques :

LES BANQUES. I. Les différents services proposés par les banques : LES BANQUES I. Les différents services proposés par les banques : Les services bancaires représentent l ensemble des produits proposés par une banque. Les services bancaires les plus connus sont : Epargne

Plus en détail

Économie, connaiss.de base Réponse 1. Économie, connaiss.de base Question 1 Affaires bancaires. Économie, connaiss.

Économie, connaiss.de base Réponse 1. Économie, connaiss.de base Question 1 Affaires bancaires. Économie, connaiss. Économie, connaiss.de base Question 1 Économie, connaiss.de base Réponse 1 Quels sont les six types de banques les plus importants? les grandes banques les banques cantonales les banques régionales/caisses

Plus en détail

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 2 E PARTIE Les banques et la crise financière

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 2 E PARTIE Les banques et la crise financière Les crises bancaires Les risques de l activité bancaire L activité principale des banques s accompagne inévitablement de risques: si un débiteur ne rembourse pas son crédit, la banque doit pouvoir absorber

Plus en détail

L importance de la monnaie dans l économie

L importance de la monnaie dans l économie L importance de la monnaie dans l économie Classes préparatoires au Diplôme de Comptabilité et Gestion UE 13 Relations professionnelles Etude réalisée par : Marina Robert Simon Bocquet Rémi Mousseeff Etudiants

Plus en détail

Fonds de placement en Suisse. Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT

Fonds de placement en Suisse. Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT Fonds de placement en Suisse Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT Table des matières Page Avant-propos 3 Définitions 4 Fonctionnement d un fonds de placement 6 Caractéristiques des fonds

Plus en détail

ACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots

ACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots Aperçu des actions et des obligations Qu est-ce qu une action? Une action est une participation dans une entreprise. Quiconque détient une action est copropriétaire (actionnaire) de l entreprise (plus

Plus en détail

Partie 2 : Qui crée la monnaie?

Partie 2 : Qui crée la monnaie? Partie 2 : Qui crée la monnaie? Marché monétaire Masse monétaire Banque centrale Prêteur en dernier ressort Notions clés I. La mesure de la création monétaire : la masse monétaire La masse monétaire n

Plus en détail

951.312 Ordonnance de l Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers sur les placements collectifs de capitaux

951.312 Ordonnance de l Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers sur les placements collectifs de capitaux Ordonnance de l Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers sur les placements collectifs de capitaux (Ordonnance de la FINMA sur les placements collectifs, OPC-FINMA) du 27 août 2014 (Etat

Plus en détail

B - La lecture du bilan

B - La lecture du bilan 8.2 La lecture des comptes annuels B - La lecture du bilan Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr pour accéder à ce chapitre actualisé

Plus en détail

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE J O U R N É E S A J B E F N I A M E Y M A I 2 0 1 2 P R É S E N T É P A R M R D A O B A B A ( F G H M. S A / M A L I ) Préambule L objectif de la présente communication

Plus en détail

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008

Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008 Chiffres-clés relatifs à la place financière suisse Mis à jour en décembre 2008 O:\Ifw-daten\IFW-FF\14 FinMaerkte_FinPlatzPolitik\143.2 FM CH Statistik\Publ Kennzahlen\Kennzahlen_Dezember08\Internet\Kennzahlen_CD-

Plus en détail

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES eduscol Sciences économiques et sociales - Première ES Science économique 4. La monnaie et le financement Ressources pour le lycée général et technologique Fiche 4.3 : Qui crée la monnaie? INDICATIONS

Plus en détail

3e question : Qui crée la monnaie?

3e question : Qui crée la monnaie? 3e question : Qui crée la monnaie? INTRO : Sensibilisation Vidéo : Comprendre la dette publique en quelques minutes (1min à 2min 27) http://www.youtube.com/watch?v=jxhw_ru1ke0&feature=related Partons de

Plus en détail

La banque et la gestion des Institutions Financières. Mishkin (2004), Monnaie, Banque et marchés financiers, Pearson Education, ch.

La banque et la gestion des Institutions Financières. Mishkin (2004), Monnaie, Banque et marchés financiers, Pearson Education, ch. La banque et la gestion des Institutions Financières Mishkin (2004), Monnaie, Banque et marchés financiers, Pearson Education, ch. Analyser comment une banque dégage des profits les plus élevés possibles

Plus en détail

Fonds de revenu Colabor

Fonds de revenu Colabor États financiers consolidés intermédiaires au et 8 septembre 2007 3 ième trimestre (non vérifiés) États financiers Résultats consolidés 2 Déficit consolidé 3 Surplus d'apport consolidés 3 Flux de trésorerie

Plus en détail

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 ca-des-savoie.fr Arrêtés par le Conseil d administration du Crédit Agricole des Savoie en date du 23 janvier 2015 soumis à l approbation de l Assemblée Générale Ordinaire

Plus en détail

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E

C O M M U N I Q U É D E P R E S S E C O M M U N I Q U É D E P R E S S E Information réglementée* Bruxelles, Paris, 13 mai 2009 7h00 Résultat net de EUR 251 millions au 1 er trimestre 2009 Ratio Tier 1 de 10,7 % et core Tier 1 de 9,8 % Faits

Plus en détail

Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2)

Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2) Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2) Une précédente analyse 1 a introduit le concept d'effet de levier, procédé visant à s'endetter pour chercher à accroître

Plus en détail

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Depuis 25 ans, la structure de l épargne financière des ménages a été singulièrement modifiée par l essor

Plus en détail

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance.

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance. GLOSSAIRE 208 RAPPORT ANNUEL 2013 DU MOUVEMENT DESJARDINS GLOSSAIRE ACCEPTATION Titre d emprunt à court terme et négociable sur le marché monétaire qu une institution financière garantit en faveur d un

Plus en détail

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif Annexe 1 Stratégie de gestion de la dette 2014 2015 Objectif La Stratégie de gestion de la dette énonce les objectifs, la stratégie et les plans du gouvernement du Canada au chapitre de la gestion de ses

Plus en détail

Floored Floater sur le taux d intérêt LIBOR CHF à trois mois avec emprunt de référence «General Electric Capital Corporation»

Floored Floater sur le taux d intérêt LIBOR CHF à trois mois avec emprunt de référence «General Electric Capital Corporation» sur le taux d intérêt LIBOR CHF à trois mois avec emprunt de référence «General Electric Capital Corporation» Dans l environnement actuel caractérisé par des taux bas, les placements obligataires traditionnels

Plus en détail

Fonds de revenu Colabor

Fonds de revenu Colabor États financiers consolidés intermédiaires au et 24 mars 2007 (non vérifiés) États financiers Résultats consolidés 2 Déficit consolidé 3 Surplus d'apport consolidés 3 Flux de trésorerie consolidés 4 Bilans

Plus en détail

À quoi sert une banque?

À quoi sert une banque? À quoi sert une banque? Trois fonctions clés La banque remplit trois fonctions essentielles. Elle collecte, gère vos dépôts, et vous fournit des moyens de paiement (chéquier, carte bancaire, ordre de virement

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances Les marchés boursiers ont repris au cours de l année 2003. Par conséquent, les plus-values latentes sur actifs des sociétés d assurances augmentent. Les

Plus en détail

L'analyse de la structure financière

L'analyse de la structure financière 2 L'analyse de la structure financière Les différentes conceptions La structure financière d une entreprise dépend principalement des contraintes technico-économiques liées à la nature des activités développées

Plus en détail

Qu est-ce qu une banque?

Qu est-ce qu une banque? Qu est-ce qu une banque? Nathalie Janson 1 Financement de l Activité économique Développement des entreprises nécessite apport de fonds Les entreprises peuvent se financer de façon interne ou externe Les

Plus en détail

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective.

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. 2012 Votre assureur suisse. 1/12 Compte d exploitation Assurance vie collective 2012 2012: des résultats positifs et encore plus de transparence. Chère

Plus en détail

Bulle ou pas bulle? 1. Qu'est ce qu'une bulle immobilière? 2. Comment se forme une bulle? 3. Comment détermine t on si il y a une bulle?

Bulle ou pas bulle? 1. Qu'est ce qu'une bulle immobilière? 2. Comment se forme une bulle? 3. Comment détermine t on si il y a une bulle? Bulle ou pas bulle? 1. Qu'est ce qu'une bulle immobilière? Une bulle immobilière est caractérisée par une hausse rapide de la valeur des biens immobiliers. Elle caractérise un écart important et persistant

Plus en détail

INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE

INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE INSTRUCTION N 002 RELATIVE AUX NORMES PRUDENTIELLES DES COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT AINSI QUE DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE La Banque Centrale du Congo, Vu la loi n 005/2002 du 07 mai 2002

Plus en détail

Repo - un instrument financier pour les banques

Repo - un instrument financier pour les banques Repo - un instrument financier pour les banques Victor Füglister, Directeur adjoint de l'association suisse des banquiers Mesdames, Messieurs, Le marché des pensions (REPO) n'est ni une nouveauté ni une

Plus en détail

PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES

PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES SO00BM24 Introduction aux politiques économiques PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES CHAPITRE 2 : LA POLITIQUE MONETAIRE I. Préambules sur la Monnaie II. 1. La création monétaire A. Comment

Plus en détail

et Financier International

et Financier International MACROECONOMIE 2 Dynamiques Economiques Internationales PARTIE 2 : Le Système Monétaire et Financier International UCP LEI L2-S4: PARCOURS COMMERCE INTERNATIONAL PLAN DU COURS I - LE SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL

Plus en détail

En conséquence, toutes les banques qui souhaitent notes de commerce, doit obtenir l'autorisation de la Commission.

En conséquence, toutes les banques qui souhaitent notes de commerce, doit obtenir l'autorisation de la Commission. Le système bancaire Shvetsarii caractérisé par des règles strictes. Toutes les banques et institutions financières impliquées dans les activités bancaires, doivent s'inscrire auprès de la Commission bancaire

Plus en détail

Edition 2015. Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64

Edition 2015. Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64 Edition 2015 Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64 Section K : ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET D ASSURANCE Cette section comprend les activités des

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances L année 2002 est de nouveau marquée par une forte baisse des marchés financiers. Celle-ci entraîne une diminution des plus-values latentes et des produits

Plus en détail

Europimmo LFP. SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT

Europimmo LFP. SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT LFP Europimmo SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT Les parts de SCPI sont des supports de placement à long terme et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine.

Plus en détail

LA GESTION DE LA TRESORERIE : Les outils pour anticiper les difficultés et optimiser les excédents. Mardi 29 novembre 2011

LA GESTION DE LA TRESORERIE : Les outils pour anticiper les difficultés et optimiser les excédents. Mardi 29 novembre 2011 LA GESTION DE LA TRESORERIE : Les outils pour anticiper les difficultés et optimiser les excédents Mardi 29 novembre 2011 SOMMAIRE Introduction : pourquoi la gestion de la trésorerie est-elle indispensable?

Plus en détail

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014

Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 6 mars 2015 Banque nationale suisse Résultat de l exercice 2014 La Banque nationale suisse (BNS) a

Plus en détail

Le financement adossé de l immobilier en gestion de patrimoine : une modélisation simple

Le financement adossé de l immobilier en gestion de patrimoine : une modélisation simple Le financement adossé de l immobilier en gestion de patrimoine : une modélisation simple Laurent Batsch ahier de recherche n 2005-01 Le financement adossé est une des modalités de financement de l investissement

Plus en détail

Communiqué de presse. Paris, le 15 février 2012

Communiqué de presse. Paris, le 15 février 2012 Communiqué de presse RESULTATS ANNUELS 2011 Solides résultats 2011 et accroissement du patrimoine Paris, le 15 février 2012 Résultats 2011 o Progression de +14% du cash-flow courant par action à 2,14 o

Plus en détail

Conditions débit argent DEGIRO

Conditions débit argent DEGIRO Conditions débit argent DEGIRO Table de matières Article 1. Definitions... 3 Article 2. Relation contractuelle... 3 Article 3. Enregistrement de crédit... 4 Article 4. Débit argent... 4 Article 5. Execution

Plus en détail

CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE

CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE PAR LES AUTORITES MONETAIRES SECTION 1 : LA CREATION MONETAIRE A Acteurs et modalités de création monétaire : La création monétaire consiste à accroître la quantité de

Plus en détail

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur

Plus en détail

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS UNIVERSITE NANCY2 Marc GAIGA - 2009 Table des matières NORMES IAS 32/39 : INSTRUMENTS FINANCIERS...3 1.1. LA PRÉSENTATION SUCCINCTE DE LA NORME...3 1.1.1. L esprit

Plus en détail

31.12.2012 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES. (Comptes non audités)

31.12.2012 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES. (Comptes non audités) 31.12.2012 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES (Comptes non audités) Sommaire Etats financiers consolidés Bilan consolidé 1 Compte de résultat consolidé 3 Etat du résultat net et gains et pertes comptabilisés

Plus en détail

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE 2 Section 1. Problématique de la gestion du risque de change Section 2. La réduction de l exposition de l entreprise au risque de change Section 3. La gestion du risque de

Plus en détail

Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31

Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31 Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31 Objectif de la norme 01 L entreprise d assurance et/ou de réassurance doit disposer à son actif, en couverture

Plus en détail

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER Chapitre 25 Mankiw 08/02/2015 B. Poirine 1 I. Le système financier A. Les marchés financiers B. Les intermédiaires financiers 08/02/2015 B. Poirine 2 Le système

Plus en détail

S C P I. Le guide de l investissement en SCPI

S C P I. Le guide de l investissement en SCPI S C P I Le guide de l investissement en SCPI Version de Février 2013 Pourquoi ce guide? Jonathan DHIVER Fondateur de MeilleureSCPI.com En tant que spécialiste du conseil en investissement immobilier, nous

Plus en détail

Nature et risques des instruments financiers

Nature et risques des instruments financiers 1) Les risques Nature et risques des instruments financiers Définition 1. Risque d insolvabilité : le risque d insolvabilité du débiteur est la probabilité, dans le chef de l émetteur de la valeur mobilière,

Plus en détail

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances COMITE DE LA REGLEMENTATION COMPTABLE Règlement n 2003-03 du 2 octobre 2003 relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances (Avis n 2003-09 du 24 juin 2003 du compte rendu CNC)

Plus en détail

Ordonnance sur les fonds de placement

Ordonnance sur les fonds de placement Ordonnance sur les fonds de placement (OFP) Modification du 25 octobre 2000 Le Conseil fédéral suisse arrête: I L ordonnance du 19 octobre 1994 sur les fonds de placement 1 est modifiée comme suit: Art.

Plus en détail

Calcul et gestion de taux

Calcul et gestion de taux Calcul et gestion de taux Chapitre 1 : la gestion du risque obligataire... 2 1. Caractéristique d une obligation (Bond/ Bund / Gilt)... 2 2. Typologie... 4 3. Cotation d une obligation à taux fixe... 4

Plus en détail

Tirez le meilleur profit de votre argent. Solutions de placement

Tirez le meilleur profit de votre argent. Solutions de placement Tirez le meilleur profit de votre argent Solutions de placement 2 TIREZ LE MEILLEUR PROFIT DE VOTRE ARGENT Sommaire 3 Bienvenue chez Valiant 4 Solutions de placement Valiant 9 Gestion de fortune 14 Conseil

Plus en détail

BANQUE POPULAIRE GESTION PRIVÉE SCPI SCELLIER BBC FRUCTIRESIDENCE BBC. BANQUE & ASSURANCE www.banquepopulaire.fr

BANQUE POPULAIRE GESTION PRIVÉE SCPI SCELLIER BBC FRUCTIRESIDENCE BBC. BANQUE & ASSURANCE www.banquepopulaire.fr BANQUE POPULAIRE GESTION PRIVÉE SCPI SCELLIER BBC FRUCTIRESIDENCE BBC BANQUE & ASSURANCE www.banquepopulaire.fr Avertissement - Facteurs de risques Lorsque vous investissez dans une SCPI de type «Scellier

Plus en détail

Table des matières Schéma E - Emprunts

Table des matières Schéma E - Emprunts Table des matières Schéma E - Emprunts Table des matières Schéma E - Emprunts 1 INDICATIONS RELATIVES À L'ÉMETTEUR... 1 1.1 Indications générales... 1 1.1.1 Raison sociale, siège social et siège administratif...

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

PROSPECTUS SIMPLIFIE

PROSPECTUS SIMPLIFIE PROSPECTUS SIMPLIFIE PARTIE A STATUTAIRE PRESENTATION SUCCINCTE Code ISIN : FR0000983348 Dénomination : CAAM MONE ETAT Forme juridique : F.C.P. de droit français. Compartiments / nourricier : l OPCVM est

Plus en détail

12. Le système monétaire

12. Le système monétaire 12. Le système monétaire Le rôle de la monnaie est fondamental. Imaginez une situation où aucun moyen de paiement ne ferait l unanimité : - Economie de «troc». - On échange des biens et services contre

Plus en détail

Société Anonyme au capital de 1.253.160 Euros Siège Social : 57 rue Saint-Cyr 69009 LYON 402 002 687 R.C.S.Lyon

Société Anonyme au capital de 1.253.160 Euros Siège Social : 57 rue Saint-Cyr 69009 LYON 402 002 687 R.C.S.Lyon Société Anonyme au capital de 1.253.160 Euros Siège Social : 57 rue Saint-Cyr 69009 LYON 402 002 687 R.C.S.Lyon Note d'information établie à la suite de la décision du Conseil d Administration du 8 décembre

Plus en détail

PARTIE A STATUTAIRE PRESENTATION SUCCINCTE : INFORMATIONS CONCERNANT LES PLACEMENTS ET LA GESTION : OPCVM conforme aux normes européennes

PARTIE A STATUTAIRE PRESENTATION SUCCINCTE : INFORMATIONS CONCERNANT LES PLACEMENTS ET LA GESTION : OPCVM conforme aux normes européennes SG MONETAIRE EURO PROSPECTUS SIMPLIFIE OPCVM conforme aux normes européennes PARTIE A STATUTAIRE PRESENTATION SUCCINCTE : DENOMINATION : SG MONETAIRE EURO FORME JURIDIQUE : SICAV de droit français COMPARTIMENTS/NOURRICIER

Plus en détail

je connais mon banquier je connais mon banquier La sélection des valeurs les plus étoilées Investir

je connais mon banquier je connais mon banquier La sélection des valeurs les plus étoilées Investir La sélection des valeurs les plus étoilées Investir Quelles valeurs choisir dans la nébuleuse des placements financiers? Comment composer un portefeuille d actifs en préservant le capital et en visant

Plus en détail

Avant-propos. Bibliographie sommaire. Les banques et la place financière suisses 3. Les concepts de banque et de banquier 4

Avant-propos. Bibliographie sommaire. Les banques et la place financière suisses 3. Les concepts de banque et de banquier 4 XV Table des matières Avant-propos Sommaire Abréviations Bibliographie sommaire VII XIII XXXIII XLV 01 Introduction Les banques et la place financière suisses 3 Les concepts de banque et de banquier 4

Plus en détail

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA)

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA) La BNS capitule: Fin du taux plancher Alain Freymond (BBGI Group SA) Changement radical de politique monétaire le 15/1/2015 Les taux d intérêt négatifs remplacent le taux plancher 1. Abandon du taux plancher

Plus en détail

Action quote-part d'une valeur patrimoniale; participation au capital-actions d'une société.

Action quote-part d'une valeur patrimoniale; participation au capital-actions d'une société. Glossaire Action quote-part d'une valeur patrimoniale; participation au capital-actions d'une société. Alpha Alpha est le terme employé pour indiquer la surperformance d un placement après l ajustement

Plus en détail

Floored Floater. Cette solution de produit lui offre les avantages suivants:

Floored Floater. Cette solution de produit lui offre les avantages suivants: sur le taux d intérêt LIBOR CHF à trois mois avec emprunt de référence «Sony» sur le taux d intérêt EURIBOR EUR à trois mois avec emprunt de référence «Sony» Dans l environnement actuel caractérisé par

Plus en détail

Chapitre 3 L interprétation des documents financiers et la planification financière

Chapitre 3 L interprétation des documents financiers et la planification financière Chapitre 3 L interprétation des documents financiers et la planification financière Réponses aux Questions et problèmes 1. Actif Passif Actif immobilisé Capitaux propres Machines 46 000 Capital social

Plus en détail

Floored Floater. Cette solution de produit lui offre les avantages suivants:

Floored Floater. Cette solution de produit lui offre les avantages suivants: sur le taux d intérêt LIBOR CHF à trois mois avec emprunt de référence «Newmont Mining» Floored Floater sur le taux d intérêt EURIBOR EUR à trois mois avec emprunt de référence «Newmont Mining» Dans l

Plus en détail

Session Juin 2013 Gestion financière. Donnée de l examen

Session Juin 2013 Gestion financière. Donnée de l examen Porrentruy Gestion financière - SED3 EXAMEN Session Juin 2013 Gestion financière Donnée de l examen Nom : Prénom : Durée : 160 minutes (2 heures 40 minutes) Matériel autorisé : Calculatrice non programmable

Plus en détail

La mise en oeuvre de la coopération renforcée dans le domaine de la Taxe sur les Transactions Financières (TTF) 23 Janvier 2014

La mise en oeuvre de la coopération renforcée dans le domaine de la Taxe sur les Transactions Financières (TTF) 23 Janvier 2014 La mise en oeuvre de la coopération renforcée dans le domaine de la Taxe sur les Transactions Financières (TTF) 23 Janvier 2014 Les mesures préparatoires et procédurales entre 2010 et 2013 10.2010 Communication

Plus en détail

Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie

Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie L activité économique repose sur trois rouages : Monnaie besoins production répartition consommation Échanges Marché 2 «La monnaie n

Plus en détail

DOSSIER DE GESTION. Sommaire

DOSSIER DE GESTION. Sommaire 102 Allée de Barcelone 31000 TOULOUSE Forme juridique : ENTREPRISE INDIVIDUELLE Régime fiscal : R. Simplifié Date exercice : 01/07/2012 au 30/06/2013-12 DOSSIER DE GESTION Sommaire Présentation de l'exploitation

Plus en détail

TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF

TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF Chapitre I : Les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières Section I : Dispositions générales Article 264 : Les dispositions du présent chapitre

Plus en détail

Résultats annuels 2005

Résultats annuels 2005 Résultats annuels 2005 SOMMAIRE Chiffres clés Activité 2005 - Crédit-Bail Immobilier/Location Longue Durée - Location simple Résultats 2005 Structure financière LOCINDUS en bourse Perspectives pour 2006

Plus en détail

Rapport financier du premier trimestre de 2013-2014

Rapport financier du premier trimestre de 2013-2014 Rapport financier du premier trimestre de -2014 Pour la période terminée le Financement agricole Canada Financement agricole Canada (FAC), dont le siège social se trouve à Regina, en Saskatchewan, est

Plus en détail

ESSEC. Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit

ESSEC. Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit ESSEC Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit Plan de la séance 3 : Le risque de crédit (1) Les opérations de crédit Définition d un crédit La décision de crédit Les crédits aux petites

Plus en détail

Changement du business model des banques : une explication de la crise actuelle 1. François Longin 2

Changement du business model des banques : une explication de la crise actuelle 1. François Longin 2 Changement du business model des banques : une explication de la crise actuelle 1 François Longin 2 Résumé Cet article insiste sur le changement de business model des banques qui peut constituer une explication

Plus en détail

Rapport semestriel 2015

Rapport semestriel 2015 Rapport semestriel 2015 Janvier juin Mieux accompagné. PostFinance est parvenue à réagir en souplesse aux conditions changeantes du marché, y compris à l adoption d un taux d intérêt négatif par la Banque

Plus en détail

Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse

Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse Synthèse // Réflexion // Une entreprise/un homme // Références Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales : essai de synthèse Particulièrement utiles pour évaluer la capacité

Plus en détail

C e g e r e a l - R é s u l t a t s a n n u e l s 2013 : Une année de consolidation et de certifications

C e g e r e a l - R é s u l t a t s a n n u e l s 2013 : Une année de consolidation et de certifications Paris, le 14 février 2014 8h Information réglementée C e g e r e a l - R é s u l t a t s a n n u e l s 2013 : Une année de consolidation et de certifications Indicateurs clés : Loyers IFRS à 43,3 M (+12,1%)

Plus en détail

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE Eléments d appréciation du prix de rachat des CCI émis par la CRCAM d Aquitaine dans le cadre de l approbation par l'assemblée générale des sociétaires,

Plus en détail

Analyse Financière. Séance 1/ L'information comptable et la lecture financière du bilan

Analyse Financière. Séance 1/ L'information comptable et la lecture financière du bilan Analyse Financière Module de 27h. Projets de groupe ( analyse financière de quelques entreprises du CAC40 ). CC : 40% Participation (20%), contrôle intermédiaire (40%), projet à rendre ( 40% ) CF : 60%

Plus en détail

Ma banque. Les prêts hypothécaires BCJ

Ma banque. Les prêts hypothécaires BCJ Les prêts hypothécaires BCJ Ma banque Simple et avantageux, les prêts hypothécaires BCJ. Vous pensez qu il est plus avantageux d acheter son logement que de continuer à payer un loyer à fonds perdus?

Plus en détail

25 / 06 / 2008 APPLICATION DE LA RÉFORME BÂLE II

25 / 06 / 2008 APPLICATION DE LA RÉFORME BÂLE II 25 / 06 / 2008 APPLICATION DE LA RÉFORME BÂLE II Avertissement Cette présentation peut comporter des éléments de projection et des commentaires relatifs aux objectifs et à la stratégie de la Société Générale.

Plus en détail

Recueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts

Recueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts Recueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts RELEVÉ DES MODIFICATIONS Risque de taux d'intérêt et de concordance des échéances Numéro de la modification Date d établissement

Plus en détail

811-BAN. A.1.2.2 - Décrire les tâches de l Ombudsman des banques -Je décris les tâches de l Ombudsman des banques.

811-BAN. A.1.2.2 - Décrire les tâches de l Ombudsman des banques -Je décris les tâches de l Ombudsman des banques. 811-BAN A.1.1.2 - Connaître les réglementations relatives à la législation sur les banques. - J énumère et j explique les objectifs liés à la loi sur les banques ainsi que les tâches de l Autorité fédérale

Plus en détail

Chapitre 3 - L'interprétation des documents financiers et la planification financière. Plan

Chapitre 3 - L'interprétation des documents financiers et la planification financière. Plan Chapitre 3 - L'interprétation des documents financiers et la planification financière Plan Le bilan - présentation et signification des postes Structure en grandes masses - Le BFR Les ratios de structure

Plus en détail