ESSEC. Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ESSEC. Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit"

Transcription

1 ESSEC Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit

2 Plan de la séance 3 : Le risque de crédit (1) Les opérations de crédit Définition d un crédit La décision de crédit Les crédits aux petites et moyennes entreprises Les crédits aux grandes entreprises Les variables clés du risque de crédit La probabilité de défaut Le taux de recouvrement

3 Plan de la séance 3: Le risque de crédit (2) Modélisation du risque de crédit Pour les petites et moyennes entreprises Les méthodes d analyse discriminante : le scoring Les systèmes expert Pour les grandes entreprises La méthode des agences de notation Les modèles structurels Les modèles à forme réduite Les logiciels

4 Plan de la séance 3 : Le risque de crédit (3) La réglementation bancaire Historique de la réglementation (de Bâle I à Bâle II) La méthode actuelle (Bâle II) Les métiers lié au crédit

5 Qu est ce qu un crédit? Définition d un crédit Contrat de dette entre une entreprise ou un ménage et une banque Comptabilisation d un crédit (pour la banque) A la naissance du crédit A l actif du bilan : constatation d une créance de la banque sur l emprunteur pour le montant emprunté Pendant la vie du crédit Dans les produits au compte de résultat: intérêts payés par l emprunteur à la banque Dans les charges au compte de résultat: dotation aux provisions pour les créances douteuses A l actif : diminution de la dette du montant du capital remboursé par l emprunteur Les garanties Garanties réelles Hypothèque du bien Caution d un garant

6 L analyse d un crédit (1) L entreprise et son environnement Le risque économique Type d activité : l entreprise est elle mono produit ou multiproduits? L activité est elle saisonnière? L entreprise est elle sensible aux cycles économiques? Le secteur : est il concurrentiel? Y a t il des barrières à l entrée? Les relations commerciales: l entreprise a t elle un ou plusieurs clients, un ou plusieurs fournisseurs? Quelle est la qualité de la clientèle? L entreprise a t elle recours à l assurance pour ses crédits clients? Travail du banquier : constituer un dossier d analyse de l entreprise

7 L analyse d un crédit (2) Le management Compétence et honorabilité : peut on faire confiance aux dirigeants? Patrimoine : quel est le patrimoine professionnel? Quel est le patrimoine personnel? Succession : le problème se pose t il? la succession a telle été préparée? Travail du banquier : vérification des fichiers Banque de France, demande d enquêtes La notion de groupe Filiale ou groupe : à qui la banque prête t elle?

8 L analyse d un crédit (3) Les états financiers de l entreprise Le compte de résultats Rappel : le compte de résultat est le film de l évolution de la richesse de l entreprise, différence entre les produits et les charges, sur une période donnée. Evolution des ratios de gestion : les ratios clés sont le chiffre d affaires (la croissance), la valeur ajoutée (l apport), le résultats net (les bénéfices). Etude des éléments qui permettent de «travailler» le résultat : les stocks, les provisions, les éléments exceptionnels (cessions, subventions, etc.).

9 L analyse d un crédit (4) Les cash flows Formation du cash flow disponible Utilisation du cash flow disponible Le bilan et hors bilan Rappel : le bilan est une photographie de la situation comptable de l entreprise à une date donnée : ce que possède l entreprise (les emplois à l actif) et ce que doit l entreprise (les ressources au passif). Analyse des postes délicats Etude des ratios clés : le fonds de roulement (FR) et le besoin en fonds de roulement (BFR) Analyse du hors bilan : les postes à réintégrer comme les créances escomptées (EENE) et le crédit bail, la prise en compte des cautions données par l entreprise.

10 L analyse d un crédit (5) Les relations bancaires Ancienneté de la relation et fonctionnement du compte Qualité du pool bancaire La centrale des risques de la Banque de France

11 L analyse d un crédit (6) Problématique de la banque Sélectionner les entrées en relation Gérer la relation Savoir terminer la relation

12 Définition du risque de crédit (1) Le risque de crédit est le risque le plus important encouru par les établissements de crédit. Le risque de crédit peut concerner un débiteur ou toucher un secteur dans son ensemble. Exemples de crise du crédit: Faillite de l entreprise Enron aux Etats Unis Crise de la dette dans les pays en voie de développement Débâcle des caisses d épargne aux Etats Unis

13 Définition du risque de crédit (2) Le risque de crédit comporte trois composantes : Le risque de dégradation de la qualité du crédit qui se traduit par une baisse de la valeur financière de la dette. Le risque de défaut défini comme tout manquement ou tout retard sur le paiement du principal et / ou des intérêts qui se traduit par une perte (comptable) pour l institution financière. L incertitude sur le taux de recouvrement en cas de défaut

14 Exposition au risque de crédit Les institutions financières sont exposées au risque de crédit à différents niveaux : Crédits accordés aux particuliers et aux entreprises Obligations du portefeuille d investissement Transactions sur les produits dérivés Le risque peut avoir plusieurs sources : Risque spécifique à l emprunteur Risque secteur Risque pays.

15 La probabilité de défaut (1) Approche binaire L approche binaire considère deux événements: l entreprise a fait défaut ou l entreprise n a pas fait défaut. La probabilité de défaut dépend de la santé financière de l entreprise, mesurée par exemple par sa note.

16 La probabilité de défaut (2) Approche par la notation Dans la majorité des cas, un événement de défaut est consécutif à une dégradation progressive de la notation. L apparition brutale d un événement de défaut sans dégradation préalable est plus rare (environ 10% des cas seulement). Exemples d agences de notation : Standard & Poor s, Moodys, Fitch. Granularité de la notation : les entreprises d une même classe peuvent présenter des probabilités de défaut (estimées à partir d un modèle) différentes.

17 La probabilité de défaut (3) L horizon d estimation La méthode «at the point in time» considère le défaut à court terme et à une date donnée (en général 1 an) et se concentre sur l évolution de la santé financière de l entreprise. C est la méthode utilisée par les banques et certains logiciels comme Credit Monitor de KMV.

18 La probabilité de défaut (4) La méthode «through the cycle» considère le défaut à moyen terme et s intéresse à l impact d un retournement de la conjoncture sur la santé financière de l entreprise. C est la méthode utilisée par les agences de notation. Comparaison des deux approches Les deux méthodes ne sont pas liées. Les écarts sont les plus importants pour les entreprises avec des notes de crédit moyennes et les moins importants pour les entreprises avec une bonne note.

19 La probabilité de défaut (5) L outil utilisé en pratique est la matrice de transition. La matrice de transition définit les probabilités de l ensemble des migrations possibles, c est à dire les probabilités de passer d une classe à une autre (y compris de la probabilité de faire défaut à partir de chaque classe de crédit). Les agences de notation qui disposent de longs historiques calculent ces matrices de transition (avec un horizon à 1 an).

20 La probabilité de défaut (6) Matrice de transition inconditionnelle Ces matrices peuvent calculées de manière inconditionnelle (en utilisant toutes les entreprises) ou conditionnelle (en distinguant deux ou plusieurs ensembles d entreprises selon des critères définis). La matrice inconditionnelle n est pas stable dans le temps.

21 La probabilité de défaut (7) Matrices de transition conditionnelles Les matrices sectorielles sont différentes de la matrice inconditionnelle. La volatilité des probabilités de transition est plus forte dans le secteur bancaire que dans le secteur industriel. Inversement, la dispersion des probabilités est plus forte pour le secteur industriel que pour le secteur bancaire. Plus l horizon de temps augmente, moins le principe de monotonie s applique (décroissance des probabilités à partir de la diagonale).

22 La probabilité de défaut (8) Les matrices de transition dépendent du cycle économique. La matrice de transition conditionnelle calculée pendant les périodes de contraction économique est différente de celle calculée pendant les périodes d expansion. Une telle différence a un impact en terme de capital économique. Cette non stationnarité peut être due à des changements de corrélation sur les deux types de période.

23 Le taux de recouvrement (1) Le taux de recouvrement dépend de plusieurs facteurs : Le degré de séniorité de la dette, c est à dire l ordre dans lequel les créanciers sont payés en cas de défaut de l entreprise. L ordre de priorité avec les taux de recouvrement approximatifs observés aux Etats Unis : Dette senior garantie (senior secured) : 55% (écart type de 25%) Dette senior non garantie (senior unsecured) : 50% (25%) Dette senior subordonnée (senior subordinated) : 40% (25%) Dette subordonnée (subordinated) : 30% (20%) Dette junior subordonnée (junior subordinated) : 20% (10%)

24 Le taux de recouvrement (2) La qualité des garanties qui sont prises (pour les crédits bancaires). Le taux de recouvrement est alors beaucoup plus élevé : en général supérieur à 70%. La notation (rating) de l entreprise: plus la note est élevée, plus le taux de recouvrement est élevé. Par exemple : note A : 75% et note B : 45% Le taux de recouvrement semble aussi évoluer dans le temps (calcul d après un portefeuille théorique homogène).

25 Le taux de recouvrement (3) Hypothèses de modélisation Les taux de recouvrement sont en général supposés indépendants de la notation. Les taux de recouvrement dépendent de la séniorité. Modélisation statistique Le taux de recouvrement est supposé tiré d une loi Bêta : f x a 1 ( ) ( 1 x ) x = 1 b u a 1 ( 1 u ) 0 b 1 du 1 où les paramètres a et b sont compris entre 0 et 1 et estimés à partir de données historiques.

26 Le taux de recouvrement (4) Utilisation La modélisation du taux de recouvrement est utilisée pour obtenir la distribution des pertes d une portefeuille de crédits.

27 La modélisation du risque de crédit (1) Pour les petites et moyennes entreprises Les méthodes de scoring (banques et entreprises spécialisées) Idée : traitement de masse par un modèle statistique Les systèmes expert (banques) Idée : modéliser l analyse des analystes crédit des banques

28 La modélisation du risque de crédit (2) Pour les grandes entreprises Les systèmes de notation (agences de notation et banques) Les modèles structurels (banques) Idée : les résultats (valeur des fonds propres et de la dette, probabilité de défaut, perte en cas de défaut, spread, etc.) sont obtenues à partir d une modélisation de la structure financière de l entreprise (son actif et son passif). La faillite est endogène au modèle. La variable centrale est la valeur de la firme. Modèle de base : Merton (1974)

29 La modélisation du risque de crédit (3) Pour les grandes entreprises (suite) Les modèles à forme réduite (banques) Idée : La faillite est un processus exogène (processus à sauts). La variable centrale est le taux d intérêt de la dette risquée ou le spread. Plusieurs modèles de base : modèles mono factoriels avec une variable d état (le spread) et modèle multi factoriels avec une fonction d état à modéliser (la courbe à terme de spread). Longstaff et Schwarz (1995)

30 La modélisation du risque de crédit (4) Objectifs de ces modèles Mesurer le risque de façon dynamique (au cours du temps) La probabilité de défaut Le taux de recouvrement Le spread La distribution des pertes d un portefeuille de crédit

31 La modélisation du risque de crédit (5) Calculer le montant minimum des fonds propres réglementaires (Bâle II) Calculer le montant des fonds propres économiques (VaR de crédit) Gérer le portefeuille de crédit de la banque Porter ou céder des crédits (titrisation) Acheter ou vendre du risque de crédit (dérivés de crédit) Evaluer et couvrir des produits dérivés de crédit

ANALYSE DU RISQUE DE CRÉDIT

ANALYSE DU RISQUE DE CRÉDIT ANALYSE DU RISQUE DE CRÉDIT Banque & Marchés Cécile Kharoubi Professeur de Finance ESCP Europe Philippe Thomas Professeur de Finance ESCP Europe TABLE DES MATIÈRES Introduction... 15 Chapitre 1 Le risque

Plus en détail

B - La lecture du bilan

B - La lecture du bilan 8.2 La lecture des comptes annuels B - La lecture du bilan Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr pour accéder à ce chapitre actualisé

Plus en détail

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance.

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance. GLOSSAIRE 208 RAPPORT ANNUEL 2013 DU MOUVEMENT DESJARDINS GLOSSAIRE ACCEPTATION Titre d emprunt à court terme et négociable sur le marché monétaire qu une institution financière garantit en faveur d un

Plus en détail

Comment évaluer une banque?

Comment évaluer une banque? Comment évaluer une banque? L évaluation d une banque est basée sur les mêmes principes généraux que n importe quelle autre entreprise : une banque vaut les flux qu elle est susceptible de rapporter dans

Plus en détail

ANALAYSE FINANCIERE 1] BILAN FONCTIONNEL

ANALAYSE FINANCIERE 1] BILAN FONCTIONNEL ANALAYSE FINANCIERE 1] BILAN FONCTIONNEL Il donne une vision plus économique, il présente la manière dont les emplois sont financés par les ressources. Il permet de mieux comprendre le fonctionnement de

Plus en détail

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE J O U R N É E S A J B E F N I A M E Y M A I 2 0 1 2 P R É S E N T É P A R M R D A O B A B A ( F G H M. S A / M A L I ) Préambule L objectif de la présente communication

Plus en détail

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS UNIVERSITE NANCY2 Marc GAIGA - 2009 Table des matières NORMES IAS 32/39 : INSTRUMENTS FINANCIERS...3 1.1. LA PRÉSENTATION SUCCINCTE DE LA NORME...3 1.1.1. L esprit

Plus en détail

Exercice 3 du cours Management Bancaire : «Risque de crédit et scoring»

Exercice 3 du cours Management Bancaire : «Risque de crédit et scoring» Exercice 3 du cours Management Bancaire : «Risque de crédit et scoring» Ce cas a pour objectif d étudier le risque de crédit d une entreprise à l aide de la méthode du scoring. Cette méthode statistique

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte

Plus en détail

Edition 2015. Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64

Edition 2015. Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64 Edition 2015 Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64 Section K : ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET D ASSURANCE Cette section comprend les activités des

Plus en détail

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances COMITE DE LA REGLEMENTATION COMPTABLE Règlement n 2003-03 du 2 octobre 2003 relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances (Avis n 2003-09 du 24 juin 2003 du compte rendu CNC)

Plus en détail

Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé

Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé juin 2011 www.bdo.ca Certification et comptabilité Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé Guide sur les

Plus en détail

INSTRUCTION N 009 AUX COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT ET AUX INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE RELATIVE A LA TRANSMISSION DES SITUATIONS PERIODIQUES

INSTRUCTION N 009 AUX COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT ET AUX INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE RELATIVE A LA TRANSMISSION DES SITUATIONS PERIODIQUES INSTRUCTION N 009 AUX COOPERATIVES D EPARGNE ET DE CREDIT ET AUX INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE RELATIVE A LA TRANSMISSION DES SITUATIONS PERIODIQUES La Banque Centrale du Congo, Vu la Loi n 005/2002 du

Plus en détail

Groupe Crédit Mutuel Arkéa Résultats annuels 2013. Avril 2014

Groupe Crédit Mutuel Arkéa Résultats annuels 2013. Avril 2014 Groupe Crédit Mutuel Arkéa Résultats annuels 2013 Avril 2014 Avertissement Ce document peut comporter des éléments de projection et des commentaires relatifs aux objectifs et à la stratégie du Crédit Mutuel

Plus en détail

La méthode des scores, particulièrement de la Banque de France

La méthode des scores, particulièrement de la Banque de France La méthode des scores, particulièrement de la Banque de France Devant la multiplication des défaillances d entreprises au cours des années 80 et début des années 90, la Banque de France a produit des travaux

Plus en détail

Analyse financière. DUT GEA, 2 èm e année option PMO, 2005-2006

Analyse financière. DUT GEA, 2 èm e année option PMO, 2005-2006 L article suivant est tiré du journal «L Entreprise» (n 236, juillet-août 2005). Il est intitulé «Comment la banque vous juge» : Avant de vous accorder un financement ou un prêt, votre banquier examine

Plus en détail

4,50 % Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars 2020. par an (1) pendant 8 ans. Un placement rémunérateur sur plusieurs années

4,50 % Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars 2020. par an (1) pendant 8 ans. Un placement rémunérateur sur plusieurs années Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars 2020 4,50 % par an (1) pendant 8 ans Souscrivez du 30 janvier au 24 février 2012 (2) La durée conseillée de l investissement est de 8 ans. Le capital est garanti à l

Plus en détail

COURS GESTION FINANCIERE SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS ET PLACEMENTS A COURT TERME

COURS GESTION FINANCIERE SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS ET PLACEMENTS A COURT TERME COURS GESTION FINANCIERE SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS ET PLACEMENTS A COURT TERME SEANCE 4 CHOIX DU NIVEAU DU FONDS DE ROULEMENT PLANS DE TRESORERIE FINANCEMENTS

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

LA GESTION DE LA TRESORERIE : Les outils pour anticiper les difficultés et optimiser les excédents. Mardi 29 novembre 2011

LA GESTION DE LA TRESORERIE : Les outils pour anticiper les difficultés et optimiser les excédents. Mardi 29 novembre 2011 LA GESTION DE LA TRESORERIE : Les outils pour anticiper les difficultés et optimiser les excédents Mardi 29 novembre 2011 SOMMAIRE Introduction : pourquoi la gestion de la trésorerie est-elle indispensable?

Plus en détail

Les moyens de financement mobilisables par les entreprises de la Plasturgie

Les moyens de financement mobilisables par les entreprises de la Plasturgie Les moyens de financement mobilisables par les entreprises de la Plasturgie Les entreprises industrielles s appuient régulièrement sur des moyens de financement autres que les fonds propres, afin de développer

Plus en détail

«Comment se faire payer par ses clients?»

«Comment se faire payer par ses clients?» «Comment se faire payer par ses clients?» Renforcer la trésorerie de son entreprise en limitant les frais financiers. Eviter les impayés grâce à des méthodes simples. 1 Vendredi 10 Octobre 2014 Comment

Plus en détail

Diagnostic financier - Corrigé

Diagnostic financier - Corrigé Diagnostic financier - Corrigé Nous effectuerons ce diagnostic financier en présentant d abord une étude de rentabilité et de profitabilité du groupe Nestor, ensuite une étude de la structure financière

Plus en détail

CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE

CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE PAR LES AUTORITES MONETAIRES SECTION 1 : LA CREATION MONETAIRE A Acteurs et modalités de création monétaire : La création monétaire consiste à accroître la quantité de

Plus en détail

L'analyse de la structure financière

L'analyse de la structure financière 2 L'analyse de la structure financière Les différentes conceptions La structure financière d une entreprise dépend principalement des contraintes technico-économiques liées à la nature des activités développées

Plus en détail

Fiche. Le diagnostic financier. 1 Introduction. 2 Le contexte du diagnostic. A Les objectifs du diagnostic financier. B Les préalables du diagnostic

Fiche. Le diagnostic financier. 1 Introduction. 2 Le contexte du diagnostic. A Les objectifs du diagnostic financier. B Les préalables du diagnostic Le diagnostic financier Fiche 1 1 Introduction Le diagnostic financier permet d évaluer le potentiel de l entité. Il peut se faire en différentes occasions (achat d entreprise, placements, demande d emprunt,

Plus en détail

- - Créances sur les établissements de crédit et. chèques postaux

- - Créances sur les établissements de crédit et. chèques postaux BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2005 ACTIF DEC 2005 DEC 2004 PASSIF DEC 2005 DEC 2004 Valeurs en caisse,banques centrales, Trésor public, Banques centrales, Trésor public, Servicesdes 197 427 113 253 Service des

Plus en détail

Les nouveaux ratios prudentiels applicables aux établissements de crédit au titre du droit communautaire

Les nouveaux ratios prudentiels applicables aux établissements de crédit au titre du droit communautaire Les nouveaux ratios prudentiels applicables aux établissements de crédit au titre du droit communautaire Frédéric Leplat Les recommandations du Comité de Bâle II ont été reprises par deux directives communautaires

Plus en détail

METHODES D EVALUATION

METHODES D EVALUATION METHODES D EVALUATION C.R.A. PANSARD & ASSOCIES Présentation du 27 septembre 2004 G. Lévy 1 METHODES D EVALUATION SOMMAIRE 1 Définition et approche de la «valeur» 2 - Les principales méthodes d évaluation

Plus en détail

Analyse Financière. Séance 1/ L'information comptable et la lecture financière du bilan

Analyse Financière. Séance 1/ L'information comptable et la lecture financière du bilan Analyse Financière Module de 27h. Projets de groupe ( analyse financière de quelques entreprises du CAC40 ). CC : 40% Participation (20%), contrôle intermédiaire (40%), projet à rendre ( 40% ) CF : 60%

Plus en détail

Financement d une entreprise étrangère qui exerce des activités au Canada

Financement d une entreprise étrangère qui exerce des activités au Canada Financement d une entreprise étrangère qui exerce des activités au Canada Le Canada offre des occasions d affaire à ceux qui souhaitent financer une entreprise étrangère au pays et présente tout un éventail

Plus en détail

LA COMPTABILITE ASSOCIATIVE

LA COMPTABILITE ASSOCIATIVE LA COMPTABILITE ASSOCIATIVE 1. Pourquoi une comptabilité? 2. Les principes comptables 3. Le plan comptable associatif 4. La tenue de la comptabilité CDOS90-Formations/Juin 2009 1 1 1. POURQUOI UNE COMPTABILITE?

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. Préface... Introduction... 1

TABLE DES MATIÈRES. Préface... Introduction... 1 TABLE DES MATIÈRES Préface................................................ VII Introduction........................................... 1 CHAPITRE 1. Création de valeur en matière de trésorerie........

Plus en détail

Le tableau de financement

Le tableau de financement 1 ORGANISATION COMPTABLE Le tableau de financement Par Abderraouf YAICH Très souvent, le chef d entreprise s étonne des évolutions disconcordantes de ses résultats qui enregistrent une augmentation de

Plus en détail

Rapport intermédiaire. Comptes du Groupe au 30 juin 2015

Rapport intermédiaire. Comptes du Groupe au 30 juin 2015 Rapport intermédiaire Comptes du Groupe au 30 juin 2015 2 Message des présidents En présentant de très bons résultats semestriels dans un environnement global incertain, la BCV démontre une nouvelle fois

Plus en détail

Désignation d organisations non gouvernementales aux fins de l article 77 du Règlement intérieur du Conseil

Désignation d organisations non gouvernementales aux fins de l article 77 du Règlement intérieur du Conseil Nations Unies Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement Distr. restreinte 2 octobre 2013 Original: français TD/B/EX(58)/R.1 Conseil du commerce et du développement Cinquante-huitième

Plus en détail

Qu est-ce qu une banque?

Qu est-ce qu une banque? Qu est-ce qu une banque? Nathalie Janson 1 Financement de l Activité économique Développement des entreprises nécessite apport de fonds Les entreprises peuvent se financer de façon interne ou externe Les

Plus en détail

ESSEC Cours Wealth management

ESSEC Cours Wealth management ESSEC Cours Wealth management Séance 9 Gestion de patrimoine : théories économiques et études empiriques François Longin 1 www.longin.fr Plan de la séance 9 Epargne et patrimoine des ménages Analyse macroéconomique

Plus en détail

Le stress testing du risque de crédit appliqué au portefeuille de clients de Finéa Maroc

Le stress testing du risque de crédit appliqué au portefeuille de clients de Finéa Maroc Projet supervisé 06-004- 08 Le stress testing du risque de crédit appliqué au portefeuille de clients de Finéa Maroc Par : Mohamed Othmane Belmamoun 11095029 Directeur de projet : M. Georges Dionne Janvier

Plus en détail

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES eduscol Sciences économiques et sociales - Première ES Science économique 4. La monnaie et le financement Ressources pour le lycée général et technologique Fiche 4.3 : Qui crée la monnaie? INDICATIONS

Plus en détail

Abrogé et repris par règlement ANC n 2014-07

Abrogé et repris par règlement ANC n 2014-07 REGLEMENT N 00-03 DU 4 JUILLET 2000 RELATIF AUX DOCUMENTS DE SYNTHESE INDIVIDUELS DES ENTREPRISES RELEVANT DU COMITE DE LA REGLEMENTATION BANCAIRE ET FINANCIERE Abrogé et repris par règlement ANC n 2014-07

Plus en détail

LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT. son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques

LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT. son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques LA CRH EST LA CENTRALE FRANCAISE DE REFINANCEMENT DU LOGEMENT son unique activité est le refinancement des prêts acquéreurs au Logement des banques 1 PRÉSENTATION DE LA CRH La CRH est un établissement

Plus en détail

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers IFRS 9 Chapitre 1 : Objectif 1.1 L objectif de la présente norme est d établir des principes d information financière en matière d

Plus en détail

Gestion obligataire passive

Gestion obligataire passive Finance 1 Université d Evry Séance 7 Gestion obligataire passive Philippe Priaulet L efficience des marchés Stratégies passives Qu est-ce qu un bon benchmark? Réplication simple Réplication par échantillonnage

Plus en détail

Changement du business model des banques : une explication de la crise actuelle 1. François Longin 2

Changement du business model des banques : une explication de la crise actuelle 1. François Longin 2 Changement du business model des banques : une explication de la crise actuelle 1 François Longin 2 Résumé Cet article insiste sur le changement de business model des banques qui peut constituer une explication

Plus en détail

Les clés de l évaluation. Hervé Bardin

Les clés de l évaluation. Hervé Bardin Les clés de l évaluation Hervé Bardin Evaluation d entreprise : principes généraux Evaluation d entreprise : principes généraux Que veut-on évaluer? Contexte de l évaluation Typologie des méthodes d évaluation

Plus en détail

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 ca-des-savoie.fr Arrêtés par le Conseil d administration du Crédit Agricole des Savoie en date du 23 janvier 2015 soumis à l approbation de l Assemblée Générale Ordinaire

Plus en détail

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE 2 Section 1. Problématique de la gestion du risque de change Section 2. La réduction de l exposition de l entreprise au risque de change Section 3. La gestion du risque de

Plus en détail

Monnaie, Banque et Marchés Financiers

Monnaie, Banque et Marchés Financiers Collection FlNANCE dirigée par Yves Simon, Professeur à l'université Paris-Dauphine, et Delphine Lautier, Professeur à l'université Paris-Dauphine Monnaie, Banque et Marchés Financiers Didier MARTEAU C

Plus en détail

3. Le pilotage par le cash

3. Le pilotage par le cash Cependant, l allocation du capital engagé ne peut pas toujours être opérée à des niveaux très fins. Il est néanmoins intéressant de tenter de le répartir sur de plus grands périmètres (diverses activités

Plus en détail

1. Référence : Pièce B-4, HQD-2, document 1, page 9, tableau R-2.1.

1. Référence : Pièce B-4, HQD-2, document 1, page 9, tableau R-2.1. Page 1 de 8 DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS N O 2 DE LA RÉGIE DE L ÉNERGIE (LA RÉGIE) RELATIVE À LA GESTION DU RISQUE DE CRÉDIT DE LA CLIENTÈLE GRANDE PUISSANCE 1. Référence : Pièce B-4, HQD-2, document 1, page

Plus en détail

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013 Banque Zag Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation 31 décembre 2013 Le présent document présente les informations au titre du troisième pilier que la Banque Zag (la «Banque») doit communiquer

Plus en détail

1. Le risque de contrepartie

1. Le risque de contrepartie 1. Le risque de contrepartie 1.1. Définition : 1.1.1. Au sens étroit : Tout crédit est une anticipation de recettes futures (crédit = pari sur la réussite du projet de l emprunteur). Tout crédit comporte

Plus en détail

Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic

Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic COMMUNIQUE DE PRESSE Paris, le 27 mars 2013 Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic Conformément à ce qui avait été annoncé lors de la publication des comptes annuels, Icade publie

Plus en détail

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D ADMINISTRATION COMPTES SEMESTRIELS CLOS AU 30 JUIN 2014

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D ADMINISTRATION COMPTES SEMESTRIELS CLOS AU 30 JUIN 2014 Société anonyme au capital de 220 000 000 Siège social : 6 avenue de Provence 75452 PARIS Cedex 9 480 618 800 RCS Paris RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D ADMINISTRATION COMPTES SEMESTRIELS CLOS AU 30 JUIN

Plus en détail

NORME IAS 07 LE TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE

NORME IAS 07 LE TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE NORME IAS 07 LE TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE UNIVERSITE NANCY2 Marc GAIGA - 2009 Table des matières NORME IAS 12 : IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT...3 1.1. LA PRÉSENTATION SUCCINCTE DE LA NORME...3 1.1.1. L esprit

Plus en détail

SECTION 4 : OPERATIONS EN DEVISES

SECTION 4 : OPERATIONS EN DEVISES SECTION 4 : OPERATIONS EN DEVISES 1 - DISPOSITIONS GENERALES 2 - COMPTABILISATION DE L ENGAGEMENT 3 - COMPTABILISATION AU BILAN 4 - CONVERSION DES OPERATIONS EN DEVISES 5 - COMPTABILISATION DES RESULTATS

Plus en détail

Les Cahiers du CREF ISSN: 1707-410X

Les Cahiers du CREF ISSN: 1707-410X Les Cahiers du CREF ISSN: 1707-410X Risque de crédit : Une approche avancée Christian Gouriéroux André Tiomo CREF 07-05 Avril 2007 Copyright 2007. Christian Gouriéroux, André Tiomo Tous droits réservés

Plus en détail

BILAN FONCTIONNEL. Pour répondre au mieux à cette préoccupation, nous étudierons les points suivants :

BILAN FONCTIONNEL. Pour répondre au mieux à cette préoccupation, nous étudierons les points suivants : BILAN FONCTIONNEL Avoir une activité, générer des résultats, nécessite des moyens de production que l'on évalue en étudiant la structure de l'entreprise. L'étude de la structure financière va permettre

Plus en détail

Finance pour non financiers

Finance pour non financiers Finance pour non financiers Managers non financiers Responsables opérationnels ayant à dialoguer avec les comptables et les financiers Savoir communiquer avec les financiers dans l entreprise : comptabilité,

Plus en détail

UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST

UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST DISPOSITIF PRUDENTIEL APPLICABLE AUX BANQUES ET AUX ETABLISSEMENTS FINANCIERS DE L UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE (UMOA)

Plus en détail

ANNEXE N 13 : Bilan et compte de résultat M4

ANNEXE N 13 : Bilan et compte de résultat M4 409 ANNEXE N 13 : Bilan et compte de résultat M4 Les tableaux suivants présentent les éléments nécessaires à la confection des documents de synthèse figurant au compte de gestion. Ils permettent d associer

Plus en détail

LE CASH AU CŒUR DU SYSTEME DE L ENTREPRISE

LE CASH AU CŒUR DU SYSTEME DE L ENTREPRISE LE CASH AU CŒUR DU SYSTEME DE L ENTREPRISE TOP DAF 2014 - DEAUVILLE Hervé GARABEDIAN MAI 2014 1 ANALYSE DE LA DEPENDANCE DES ENTREPRISES AUX RESSOURCES EXTERNES Hervé GARABEDIAN MAI 2014 2 DÉPENDANCE AUX

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES

FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES V2.0 Page 1 sur 117 DESTINATAIRES Nom Direction M. Litvan FCE 6 ème Sous-direction M. Soulié FCE 7 ème Sous-direction

Plus en détail

Les temps forts de l année 2000. Les grandes masses budgétaires 1995-2000. Les résultats de la politique financière. La dette régionale et le bilan

Les temps forts de l année 2000. Les grandes masses budgétaires 1995-2000. Les résultats de la politique financière. La dette régionale et le bilan S O M M A I R E Les temps forts de l année 2000 Les grandes masses budgétaires 1995-2000 L équilibre financier 2000 et les dépenses par secteurs d intervention Les résultats de la politique financière

Plus en détail

Comptes de tiers (Classe 4)

Comptes de tiers (Classe 4) Comptes de tiers (Classe 4) Les comptes de tiers, notamment le compte 40 «Fournisseurs et comptes rattachés» et le compte 41 «Clients et comptes rattachés», peuvent être subdivisés pour identifier : les

Plus en détail

COMMENTAIRES SUR COMPTES ANNUELS 2010

COMMENTAIRES SUR COMPTES ANNUELS 2010 COMMENTAIRES SUR COMPTES ANNUELS Commentaires Note 1: CAISSE RUBRIQUES 2009 Caisse XOF 1,428,933,201 2,054,162,600 625,229,399 44% Caisse EUR 123,667,574 164,363,145 40,695,571 33% Caisse USD 118,203 446,683

Plus en détail

La politique monétaire après la crise financière mondiale : Nouveaux enjeux

La politique monétaire après la crise financière mondiale : Nouveaux enjeux OCP Policy Center Seminar series La politique monétaire après la crise financière mondiale : Nouveaux enjeux Pierre-Richard Agénor, Hallsworth Professor, University of Manchester and Senior Fellow, OCP

Plus en détail

Pérennisation de l entreprise. Participation au contrôle de gestion

Pérennisation de l entreprise. Participation au contrôle de gestion btsag.com 1/15 26/09/2011 Pérennisation de l entreprise Auteur : C. Terrier; mailto:webmaster@btsag.com ; http://www.btsag.com Utilisation: Reproduction libre pour des formateurs dans un cadre pédagogique

Plus en détail

Préavis No 22-2006 au Conseil communal

Préavis No 22-2006 au Conseil communal VILLE DE PULLY Municipalité Direction Administration générale, finances et affaires culturelles Préavis No 22-2006 au Conseil communal Fixation du plafond d endettement et du plafond pour les cautionnements

Plus en détail

Compte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant)

Compte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant) Compte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant) Présentation Cogefi Gestion est la société de gestion, filiale à 100% de la maison mère Cogefi. Elle fait partie

Plus en détail

Conseils pour l'élaboration du plan d affaires "business plan"

Conseils pour l'élaboration du plan d affaires business plan Conseils pour l'élaboration du plan d affaires "business plan" Appelé également «étude de faisabilité» ou «business plan», le plan d affaires est un document qui reprend les éléments fondamentaux d un

Plus en détail

REGLEMENT REGLEMENT RELATIF A LA CLASSIFICATION DES TYPES DE GARANTIES ET DES NANTISSEMENTS

REGLEMENT REGLEMENT RELATIF A LA CLASSIFICATION DES TYPES DE GARANTIES ET DES NANTISSEMENTS REGLEMENT RELATIF A LA CLASSIFICATION DES TYPES DE GARANTIES ET DES NANTISSEMENTS TABLE DE MATIÈRES 1. Introduction...1 2. Structure...2 2.1 Vue d'ensemble...2 2.2 Niveau 1...2 2.2.1 Règle 1...2 2.2.2

Plus en détail

Caisse populaire Desjardins de Brome-Missisquoi

Caisse populaire Desjardins de Brome-Missisquoi Caisse populaire Desjardins de Brome-Missisquoi Numéro de transit : 90027 Au 31 décembre 2010 Service de vérification Table des matières Rapport de l auditeur indépendant États financiers Bilan... 1 États

Plus en détail

Les artisans et leur banque

Les artisans et leur banque Chambre de métiers et de l artisanat de Région Nord - Pas de Calais Les artisans et leur banque Analyse des relations entre les artisans et leur banquier Enquête réalisée en août et septembre 2013 Octobre

Plus en détail

3- TABLEAU DES CASH FLOW

3- TABLEAU DES CASH FLOW 0 3- TABLEAU DES CASH FLOW 2002 Créances de l'actif circulant 212 564 112 536 168 337 Dettes du passif circulant (2 632) (1 634) (909) Provisions cumulées Besoin en fond de roulement 209 932 110 902 167

Plus en détail

INITIATION À LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE

INITIATION À LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE Comptabilité 155 INITIATION À LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE Etre capable d assurer le suivi quotidien des opérations courantes dans une entreprise afin de faciliter les échanges avec son expert comptable. Assistante

Plus en détail

3C HAPITRE. 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties

3C HAPITRE. 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties IEOM RAPPORT ANNUEL 2008 3C HAPITRE 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties 54 3 < L ÉVOLUTION MONÉTAIRE EN 2008 L ÉVOLUTION

Plus en détail

Analyse nancière : quelques ratios

Analyse nancière : quelques ratios Analyse nancière : quelques ratios Eric Vansteenberghe 18 février 2014 Une application aux achats dans le secteur spatial Table des matières 1 Introduction 2 2 La solvabilité de l'entreprise 2 2.1 Ratio

Plus en détail

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude localnova OBS Observatoire des finances locales des Petites Villes de France novembre # Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude financière prospective

Plus en détail

LE CONTRAT DE CAPITALISATION Une opportunité de placement financier

LE CONTRAT DE CAPITALISATION Une opportunité de placement financier Conférence ATEL - 11 décembre 2012 LE CONTRAT DE CAPITALISATION Une opportunité de placement financier Marc-Antoine DOLFI, associé 1 PLAN DE PRESENTATION Le contrat de capitalisation 1. Description 2.

Plus en détail

GROUPE D ALIMENTATION MTY INC.

GROUPE D ALIMENTATION MTY INC. États financiers consolidés de GROUPE D ALIMENTATION MTY INC. Exercices clos les 30 novembre 2013 et 2012 États consolidés des résultats Exercices clos les 30 novembre 2013 et 2012 2013 2012 $ $ Produits

Plus en détail

6. MONNAIE, CRÉDIT ET DETTE

6. MONNAIE, CRÉDIT ET DETTE 6. MONNAIE, CRÉDIT ET DETTE INTRODUCTION 280. Le présent chapitre passe en revue les principales questions que pose aux pays la définition des agrégats de la monnaie, du crédit et de la dette. Il sert

Plus en détail

Le scoring est-il la nouvelle révolution du microcrédit?

Le scoring est-il la nouvelle révolution du microcrédit? Retour au sommaire Le scoring est-il la nouvelle révolution du microcrédit? BIM n 32-01 octobre 2002 Frédéric DE SOUSA-SANTOS Le BIM de cette semaine se propose de vous présenter un ouvrage de Mark Schreiner

Plus en détail

7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012

7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012 7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012 Fabrice KOM TCHUENTE Fabrice.kom-tchuente@finafrique.com Deux chiffres pour caractériser le marché financier

Plus en détail

Rapport financier du premier trimestre de 2013-2014

Rapport financier du premier trimestre de 2013-2014 Rapport financier du premier trimestre de -2014 Pour la période terminée le Financement agricole Canada Financement agricole Canada (FAC), dont le siège social se trouve à Regina, en Saskatchewan, est

Plus en détail

Le Comité de Bâle vous souhaite une belle et heureuse année 2013 Adoption du ratio de liquidité LCR

Le Comité de Bâle vous souhaite une belle et heureuse année 2013 Adoption du ratio de liquidité LCR David Benamou +33 1 84 16 03 61 david.benamou@axiom-ai.com Philip Hall +33 1 44 69 43 91 p.hall@axiom-ai.com Adrian Paturle +33 1 44 69 43 92 adrian.paturle@axiom-ai.com Le Comité de Bâle vous souhaite

Plus en détail

COMPTES CONSOLIDÉS Exercice clos le 31 décembre 2013

COMPTES CONSOLIDÉS Exercice clos le 31 décembre 2013 COMPTES CONSOLIDÉS Exercice clos le 31 décembre 2013 1, cours Xavier Arnozan 33000 BORDEAUX BILAN ACTIF 31/12/2013 31/12/2012 Brut Amort.dépréciat. Net Net Capital souscrit non appelé ACTIF IMMOBILISE

Plus en détail

Présentation des termes et ratios financiers utilisés

Présentation des termes et ratios financiers utilisés [ annexe 3 Présentation des termes et ratios financiers utilisés Nous présentons et commentons brièvement, dans cette annexe, les différents termes et ratios financiers utilisés aux chapitres 5, 6 et 7.

Plus en détail

Mise en œuvre des IFRS dans la banque

Mise en œuvre des IFRS dans la banque Mise en œuvre des IFRS dans la banque Responsables financiers et comptables des institutions financières Experts Comptables Commissaires aux Comptes Comprendre les fondements des normes IFRS Savoir traiter

Plus en détail

Gérer la trésorerie et la relation bancaire

Gérer la trésorerie et la relation bancaire Gérer la trésorerie et la relation bancaire Gérer la trésorerie et la relation bancaire finance/gestion comptabilité > Assurer la liquidité > Améliorer le résultat financier > Gérer les risques 6 e édition

Plus en détail

LA MESURE DES PERFORMANCES DES COMPAGNIES D ASSURANCES

LA MESURE DES PERFORMANCES DES COMPAGNIES D ASSURANCES LA MESURE DES PERFORMANCES DES COMPAGNIES D ASSURANCES Séminaire - Atelier La mesure des performances des compagnies d assurances 1 ère communication Généralités sur les processus d évaluation des activités

Plus en détail

Le décret comptable. Quelques repères... ...pour mieux comprendre. Guide d information pour les copropriétaires

Le décret comptable. Quelques repères... ...pour mieux comprendre. Guide d information pour les copropriétaires direction générale de l Urbanisme de l Habitat et de la Construction Guide d information pour les copropriétaires Le décret comptable Quelques repères......pour mieux comprendre Juin 2007 Plan du guide

Plus en détail

Rapport de la direction

Rapport de la direction Rapport de la direction Les états financiers consolidés de Industries Lassonde inc. et les autres informations financières contenues dans ce rapport annuel sont la responsabilité de la direction et ont

Plus en détail

UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST

UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST DISPOSITIF PRUDENTIEL APPLICABLE AUX BANQUES ET AUX ETABLISSEMENTS FINANCIERS DE L UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE (UMOA)

Plus en détail

DE L INFORMATION FINANCIÈRE SUPPLÉMENTAIRE

DE L INFORMATION FINANCIÈRE SUPPLÉMENTAIRE GUIDE DE L UTILISATEUR DE L INFORMATION FINANCIÈRE SUPPLÉMENTAIRE Pour le premier trimestre terminé le 31 janvier 2011 Service des Relations avec les investisseurs Pour de plus amples renseignements, veuillez

Plus en détail

Mardi 23 octobre 2007. Séminaire. Schumann-bourse

Mardi 23 octobre 2007. Séminaire. Schumann-bourse Mardi 23 octobre 2007 Séminaire Schumann-bourse La Bourse : environnement économique et monétaire Définition de la bourse et de son rôle dans l'économie Influence des taux d'intérêts Déterminer les cycles

Plus en détail

Note informative aux clients de la BANQUE RAIFFEISEN et des CAISSES RAIFFEISEN affiliées en relation avec les produits financiers offerts

Note informative aux clients de la BANQUE RAIFFEISEN et des CAISSES RAIFFEISEN affiliées en relation avec les produits financiers offerts Note informative aux clients de la BANQUE RAIFFEISEN et des CAISSES RAIFFEISEN affiliées en relation avec les produits financiers offerts Cher client, chère cliente, La BANQUE RAIFFEISEN tient à vous informer

Plus en détail

Macroéconomie. Catherine Fuss Banque Nationale de Belgique catherine.fuss@nbb.be

Macroéconomie. Catherine Fuss Banque Nationale de Belgique catherine.fuss@nbb.be Macroéconomie Catherine Fuss Banque Nationale de Belgique catherine.fuss@nbb.be Macroéconomie Monnaie Fonction de la monnaie Moyen de paiement: troc incompatible avec une forte division du travail acceptation

Plus en détail