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1 1. Le risque de contrepartie

2 1.1. Définition : Au sens étroit : Tout crédit est une anticipation de recettes futures (crédit = pari sur la réussite du projet de l emprunteur). Tout crédit comporte le risque que l emprunteur ne respecte pas ses obligations de remboursement. Le risque de contrepartie ou risque de crédit, est le premier des risques auquel est confronté un établissement financier.

3 Le risque de contrepartie désigne le risque de défaut des clients, c'est-à-dire le risque de pertes consécutives au défaut d'un emprunteur face à ses obligations. Perte de tout ou partie des montants engagés : le montant de la perte dépend du moment où se produit le défaut, mais également des garanties prises par la bq. L objectif de la banque est d accorder un crédit que si elle estime que la probabilité de rbt excède celle de non-rbt.

4 Au sens large : Le risque de contrepartie désigne le risque dégradation de la situation financière d'un emprunteur. Cette dégradation accroît la probabilité de défaut, même si le défaut proprement dit ne survient pas nécessairement Détérioration de la qualité du P de crédit et/ou de titres Csq sur la rentabilité du P (donc des FP) et sur le coût du refinancement.

5 Le risque de crédit est un risque critique car le défaut d'un petit nombre de clients importants peut suffir à mettre en grave difficulté un établissement (cf. crise actuelle).

6 Le risque-pays : Compte tenu de l internationalisation des opérations bancaires, une composante importante du risque de crédit est le risque-pays. Il manifeste l insolvabilité de l emprunteur en raison de sa situation géo. C est parce que son activité s exerce dans un pays donné que le débiteur ne peut rembourser son crédit. Le risque-pays a deux composantes : le risque politique et le risque économique.

7 Le risque politique (risque souverain) : L instabilité politique d un Etat provoque des situations de gravité diverse pour le créancier telles que : remise en cause ou renégociation des contrats, limitation ou interdiction des investissements étrangers, limitation ou interdiction des sorties de capitaux, nationalisation avec ou sans indemnisation, ou encore refus de reconnaître les engagements pris sous de précédents gouvernements.

8 D une situation à l autre, les créances détenues sur ces pays politiquement instables voient leur risque s élever et culminer même lorsque le pays annule sa dette vis-à-vis de l étranger.

9 Le risque économique Provient de l incapacité des autorités monétaires d un pays étranger à transférer vers les créanciers les intérêts et le capital des crédits obtenus par les diverses entités publiques ou privées. Risque lié à la situation économique et monétaire du pays étranger qui est incapable d assurer le service à la dette de ses ressortissants.

10 Le risque politique et le risque économique sont liés : l instabilité politique se répercute sur la situation économique et financière, ce qui provoque une crise économique qui accentue l instabilité politique. Le risque-pays s est renforcé sous l effet de la libéralisation, de l internationalisation et de la financiarisation des économies (cf. crises dans les PE).

11 N.B. : pour les instruments de marché, le risque de crédit existe aussi : perte en capital sur le P de titres. La perte en cas de défaut dépend de la valeur de ces instruments et de leur degré de liquidité sur le marché : Si défaillance brutale, perte = valeur d achat Si dégradation progressive, possibilité de céder les instruments sur le marché, mais avec une décote.

12 ! : Pour les instruments dérivés négociés de gré à gré, cette facilité disparaît souvent.

13 1.2. La gestion du risque de contrepartie : Le risque de contrepartie comporte 2 aspects : un aspect externe lié à l insolvabilité de l emprunteur, et un aspect interne qui tient à la façon dont la banque organise la fonction distribution de crédit.

14 Aspect externe L insolvabilité de l emprunteur peut découler de l occurrence de 3 classes de risques : Le risque général : l insolvabilité découle de facteurs externes issus de la situation politique ou économique Le risque professionnel : conjoncture d un secteur d activité Le risque propre à l emprunteur : le plus fréquent et le plus difficile à cerner.

15 Aspect interne La politique de crédit est décidée par la DG de la bq (comité de crédit ou d engagement). Sont décidés les objectifs stratégiques en termes de clientèle, de types de crédits, de zones géographiques, les taux d intérêt à facturer et les garanties à prendre (personnelles et/ou réelles), et les délégations de pouvoir.

16 Les procédures de traitement : l étude de la D de crédit est généralement séparée de la fonction commerciale d entretien de la relation avec le client, qui est elle-même séparée du contrôle interne (vérification du respect des procédures, des objectifs de rentabilité, de l observation de la RP.).

17 1.3. Comment évaluer risque de contrepartie? Les bq sont supposées disposer d une véritable expertise qui leur procure un avantage face à la finance directe pour limiter les asymétries d information (sélection adverse, aléa moral). Pour les particuliers : approche classique d analyse des flux prévisionnels entrants et sortants + credit scoring

18 Pour les entreprises, l entreprise : diagnostic financier de La collecte d informations sur l emprunteur ne se limite pas aux comptes annuels. Elle inclut également la connaissance des marchés et produits sur lesquels le client opère et la compréhension de la stratégie qu il développe. La relation de LT permet au banquier d apprécier les qualités de compétence et de moralité des dirigeants. Consultation d infos externes tq la banque de données FIBEN ou la notation d une agence.

19 L analyse de la situation financière de l emprunteur : le banquier étant créancier (généralement non prioritaire), l analyse du risque est centrée sur la solvabilité de l emprunteur, c est-à-dire son aptitude à rembourser ses dettes exigibles avec ses actifs. Cette analyse de la solvabilité va différer selon que la demande de crédit concerne l exploitation ou l investissement : A CT, l analyse financière se concentre sur la liquidité, la qualité des actifs et l échéancier dépenses-recettes. A LT, l analyse financière porte sur les perspectives de développement. L activité nouvelle engendrée par l I dégagera-t-elle une marge suffisante pour permettre le rbt des crédits et le maintien de l équilibre financier?

20 1.4. La quantification du risque de crédit : le RAROC Risk Adjusted Return On Capital : définir la rentabilité ajustée au risque définir le couple (risque, rentabilité anticipée). Ce type d approche a servi de référence à l élaboration des Accords de Bâle 2.

21 La méthode RAROC permet une bonne évaluation du coût du risque ainsi qu une allocation optimale des FP : La prise en compte du coût moyen du risque : pour éviter que pour une même rémunération le risque encouru puisse fluctuer fortement, il est nécessaire, dès la prise de décision, de quantifier la proba de non-rbt, ie la VA d un coût futur.

22 L évaluation des FP économiques : la méthode repose sur le principe que les pertes maximales (ie les pertes inattendues déviant de la perte moyenne) liés aux crédits octroyés doivent être couvertes par des FP qualifiés de FP économiques. Allouer des FP économiques vise à maintenir l activité bancaire pérenne.

23 RAROC consiste à dissocier le risque sous-jacent à une opération de crédit en un risque prévisible et un risque exceptionnel. Le risque prévisible correspond à un défaut moyen auquel il faut s attendre par rapport au taux de sinistralité constaté sur le segment de clientèle considérée. La perte doit être couverte ex ante par la tarification du crédit.

24 Le risque imprévisible correspond à des pertes inattendues (déviant de la moyenne). La bq doit affecter un montant de FP permettant de couvrir la différence entre le montant de cette perte maximale et le montant de la perte moyenne. Pb : estimation de ces 2 types de risque.

25 L estimation du risque prévisible, donc de la perte moyenne associée, doit être constatée statistiquement pour chaque type de client et chaque type de crédit. Il est donc nécessaire de disposer d une Base de Données historiques performante (coûts associés important pouvant induire des biais). La tarification doit alors tenir compte de l ensemble des coûts liés à l opération de crédit : coût de la R (tx moyen de refinancement), coût du risque, coûts opérationnels (charges de gestion).

26 L estimation du risque imprévisible est complexe. La bq doit combiner les approches historiques (BdD internes) et paramétriques (identification de la loi de distribution des pertes par la loi normale). L estimation de la perte maximale exige également la définition d un seuil de confiance. Pb : la loi normale est inadéquate pour estimer ces pertes, car pour des pertes très lourdes, les proba restent élevées. Cette caractéristique est le résultat d un mr du crédit imparfait (pb d illiquidité) et/ou inefficient (asymétrie d info).

27 Les approches de la méthode RAROC peuvent se faire à 2 niveaux : cellule de risque ou sphère commerciale. RAROC = (Recettes Pertes moyennes - Impôts)/FP éco

28 Pour la sphère commerciale, RAROC donne des infos concernant le risque et la rentabilité prévisionnels au moment de l examen du dossier de crédit rationalisation de la procédure d octroi de crédit meilleure gestion des FP par le calcul de la rentabilité prévisionnelle nette de risque. Mais également RAROC permet de tenir compte de tous les engagements du client, le crédit étant faiblement rentable.

29 Pour gérer le risque, RAROC est un outil de la gestion ALM. Elle repose sur les apports de la TMP (Markowitz) appliquée au bilan bancaire. Objectif : mesurer la contribution d un engagement au risque du P compte tenu du profil de risque de la banque. Il s agit donc d évaluer les risques et de les confronter à la rentabilité générée pour décider éventuellement d une allocation différente des risques.

30 Cpdt, l existence d une op insuffisamment rentable individuellement peut se justifier, car elle permet de diversifier les risques (corrélation négative), donc de réduire le risque global. Au-delà du principe de diversification, la cellule Risk Management peut utiliser des techniques de gestion active du P afin de réduire la consommation de FP.

31 La titrisation et les dérivés de crédit permettent ainsi de faire converger le P de créances bancaires vers la frontière efficiente, ie optimiser le couple (risque, rentabilité anticipée).

32 1.5. La titrisation des créances bancaires : On-balance sheet : l EC émet des titres gagés sur un pool de créances, lesquelles demeurent inscrites à son bilan, mais sont cantonnées juridiquement (covered bonds/obligations foncières). Off-balance sheet : technique qui impacte directement le bilan de l EC. Cession des créances à une institution spécifique (SPV/FCC) qui finance cette acquisition par l émission de titres vendus aux investisseurs finaux. Les revenus versés aux

33 détenteurs proviennent directement des revenus engendrés par les créances inscrites à l actif du FCC. Plusieurs types titres émis : Les ABS : crédits conso, crédits auto Les MBS : crédits hypothécaires

34 Les CDO : alors que les ABS sont adossés à un P d A homogènes et nbx, les CDO font davantage jouer le principe de diversification (A hétérogénes) et sont composés d un nb + réduit de lignes. Les A sont soit des prêts (CLO), soit des titres obligataires de firmes (CBO).

35 l appréhension du risque est donc différente: - pour les ABS : utilisation des taux de défaut historiques et de la loi des gd nb. - pour les CDO : évaluation individuelle + détermination des corrélations. le passif du SPV peut être structuré de 2 façons: Pass-trough : les revenus issus des A sont reversés aux actionnaires de façon identique au prorata de leur I.

36 Pay-trough : le passif est composé de titres présentant des expositions au risques différentes. La rémunération des investisseurs est alors hiérarchisée : Tranche equity : absorbe l essentiel du risque mais rémunération forte. Tranche mezzanine : exposition au risque intermédiaire Tranche senior : exposition au risque faible.

37 Des modèles statistiques calculent l épaisseur des tranches permettant d absorber 99%, 99,9% voire 99,99% des défauts. Ainsi, si le portefeuille titrisé a un taux de défaut moyen de 2%, on structure une tranche de manière à ce qu elle puisse encaisser 10% de défaut. La probabilité pour que le défaut moyen dépasse les 10% étant quasiment nulle, la tranche est considérée comme très sûre et reçoit la meilleure note de solidité financière : le fameux AAA.

38 Pour le marché des subprimes le taux de défaut moyens étaient d environ 5% et l on structurait des tranches pour absorber 10 à 15 % de défaut. Au total, les titrisations semblaient présenter un couple rentabilité-risque intéressant.

39 Le défaut des modèles statistiques qui permettent de structurer ces titrisations est qu ils reposent sur des lois qui sont symétriques par rapport au temps. Autrement dit, le futur y joue le même rôle que le passé. Or le marché américain des subprimes a connu une rupture dans son processus d évolution historique. Les taux de défaut qui diminuaient depuis 2002 ont connu un retournement de tendance en 2006 et ont progressé au-delà des 15%.

40 Dés lors les titrisations du statut de très sûr passent au statut de très risqué et leurs valorisations deviennent extraordinairement volatiles. Au fur et à mesure que les taux de défaut progressent et se rapprochent des niveaux de protection des tranches, les titrisations acquièrent un caractère digital : elles valent 100 % si le taux défaut demeurent sous le niveau de la tranche ou 0% sinon.

41 Le risque de crédit n est pas un risque comme les autres. En effet, le risque de perte y est total et les produits financiers complexes construits sur ce type de risque sont considérablement plus dangereux que les produits similaires sur les autres marchés (actions, taux d intérêt, taux de change, matières premières).

42 1.6. Les dérivés de crédit Produit dérivé de gré à gré dont le sous-jacent est un actif de type crédit, c'est-à-dire une créance ou un titre représentatif d'une créance (obligation). Le but du dérivé de crédit est de transférer les risques relatifs au crédit, sans transférer l'actif lui-même. Ainsi, une bq peut externaliser le risque sur une contrepartie donnée en achetant un dérivé de crédit dont le sous-jacent est, par ex., une obligation émise par la contrepartie.

43 Un dérivé de crédit permet à un " originateur " ou acheteur de protection de transférer le risque lié à un actif de type crédit à une ou plusieurs contreparties, les vendeurs de protection. Protection contre le risque de défaut. L'utilisation des dérivés de crédit permet également aux banques de diversifier leurs P de crédit sans sortir de leur créneau de clientèle habituel.

44 Les emprunteurs (émetteurs d'obligations par exemple) sont également amenés à s'en servir pour se couvrir contre d'éventuelles fluctuations des conditions de marché qui pourraient amener une dégradation de leurs conditions de financement. Plusieurs produits.

45 Les credit default swaps : s apparente à un contrat d assurance où l acheteur souhaite se protéger contre l occurrence d un événement affectant la créance qu il détient (paiement d une prime). Si cet événement se produit, le vendeur paie un flux égal entre le pair du crédit et sa valeur de marché. L événement n est pas synonyme de dépôt de bilan de la contrepartie. Il peut s agir d un simple downgrading ou d un défaut de paiement.

46 Le credit spread derivatives : garantit à l acheteur un spread futur entre le rdt du ss-jacent et le tx de rdt d une valeur de référence (moyennant le paiement d une prime). Par ex., l acheteur de protection se protège contre la dégradation du spread de l obligation d un émetteur par rapport à l obligation d Etat de même échéance.

47 Le total return swap : permet d échanger la perf d un actif qcq contre une référence variable (Euribor). L acheteur de protection peut ainsi transférer intégralement le risque de crédit et le risque de marché générés par l actif ss-jacent au vendeur. Le versement des flux peut intervenir soit à l échéance (antérieure à la maturité du ss-jacent), soit périodiquement.

48 Le credit linked notes : emprunts obligataires émis par une bq qui veut se protéger sur un actif conclu avec une contrepartie, dt le rbt est conditionné par la non défaillance de cette contrepartie (occurrence d un credit event). L acheteur de protection émet des titres, reçoit le principal et paie des î périodiques. A l échéance, il rembourse le principal si l événement ne se produit pas. S il se produit, le contrat est interrompu : l acheteur verse la différence entre la valeur de marché de l A et le principal.

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