2. Les risques bancaires : liquidité, intérêt, change, marché, opérationnel

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "2. Les risques bancaires : liquidité, intérêt, change, marché, opérationnel"

Transcription

1 2. Les risques bancaires : liquidité, intérêt, change, marché, opérationnel

2 2.1. Le risque de liquidité : La transformation peut se définir comme le financement d emplois par des ressources d échéances plus courtes. Activité inhérente à la fonction d intermédiation bancaire, mais plus ou moins forte selon les caractéristiques de l activité des établissements de crédit et selon les conditions économiques et financières générales.

3 Les bq ont besoin de liquidités pour faire face aux fluctuations prévues et imprévues du bilan et pour pouvoir financer la croissance. La liquidité représente la capacité de la bq à faire face au retrait des dépôts et autres dettes et à couvrir les hausses de financement du P de prêts et du P d I. La liquidité d une bq est sa capacité à obtenir des R (potentiel de liquidité) à un coût normal.

4 La gestion du risque de liquidité est au cœur de la confiance des agents dans le SB Une bq dispose d un potentiel de liquidité adéquat lorsqu elle peut obtenir les fonds nécessaires rapidement et à un coût raisonnable : Par l accroissement de ses dettes Par la vente d actifs

5 Définitions et concepts La liquidité de financement (funding liquidity) : facilité avec laquelle les agents économiques peuvent obtenir un financement externe. La liquidité de marché (market liquidity) : capacité du marché à absorber des transactions sur un volume donné d actifs financiers sans effet significatif sur leurs cours.

6 La liquidité des établissements de crédit, qui traduit la capacité à faire face à ses obligations de remboursement en respectant l échéance contractuelle, qu elle soit déterminée ou non (remboursements à vue), intègre les interactions entre ces deux dimensions de la liquidité.

7 La notion de liquidité des banques est à relier à deux critères principaux que sont : la négociabilité, relative à l état d un marché particulier à un instant donné la maturité résiduelle, relative à la nature d un contrat et à la période de temps déjà écoulée au titre de ce contrat.

8 Les définitions de la liquidité incluent également la notion de «coût acceptable» pour une banque, c'est-à-dire le coût auquel elle peut disposer de liquidités, soit en les détenant sous forme d actifs liquides (avec un coût d opportunité de détention de la liquidité), soit en allongeant la maturité de ses passifs (avec un impact sur l activité de transformation).

9 Les concepts de liquidité de financement et de marché sont tout particulièrement liés pour les banques dont la qualité des actifs détenus détermine l éligibilité aux opérations de refinancement auprès de la BC. Le risque de liquidité est complexe à estimer. Il est plus généralement identifié de façon négative (par un défaut de liquidité) et peut difficilement se résumer à un indicateur quantitatif aux contours de calcul bien définis, comme par exemple un ratio de solvabilité pour le risque de crédit ou de marché.

10 En outre, l évolution des marchés étant imprévisible, parfois brutale et surtout sujette à des discontinuités, la situation à un instant donné peut s inverser rapidement, sans réelle période de transition, ce qui permettrait l adaptation à coût raisonnable des structures d actifs et de passifs bancaires.

11 Ainsi des actifs négociables sur un marché peuvent soudainement ne plus trouver d acheteurs. En particulier, les produits complexes, jugés liquides avant l été 2007, l étaient en fait essentiellement sur le marché primaire, le marché secondaire étant peu sollicité. À partir du moment où les investisseurs ont souhaité en céder des montants substantiels, leur liquidité est brusquement apparue limitée.

12 Les modalités du suivi de la liquidité Pas de modèle unique de mesure du risque de liquidité au sein des établissements ; tous utilisent une batterie d indicateurs pertinents pour leur activité et les combinent. Ces indicateurs, en soutenant l analyse du risque de liquidité, contribuent au pilotage de la trésorerie et à la constitution de matelas de sécurité adéquats.

13 La plupart des établissements calculent leurs prévisions de flux entrants et sortants par maturité pour mesurer leurs besoins de liquidité. Ces impasses de liquidité peuvent être calculées : en fonction des maturités contractuelles ou, de manière plus sophistiquée, en appliquant des hypothèses d écoulement spécifiques à chaque poste du bilan, notamment en fonction des prévisions d activité.

14 Les bandes de maturité considérées varient selon les banques en fonction de leur profil de risque. En outre, les hypothèses peuvent être volontairement rendues plus défavorables pour mesurer le risque de liquidité en cas de «stress» sur l établissement ou le marché.

15 De manière générale, la définition de scénarios de stress et de plans de financement de secours fait partie intégrante des outils de gestion du risque de liquidité. En complément de ces impasses de liquidité, les établissements peuvent se fixer des limites plus statiques, par exemple en référence à un stock d actifs liquides, rapportées soit à ces impasses, soit au total de bilan.

16 D autres indicateurs servent aussi à mesurer la dépendance à certaines sources de financement et donnent lieu à la fixation de limites, par exemple, relatives à la dépendance au financement de court terme, ou vis-à-vis de certaines contreparties ou de certains marchés Ils permettent ainsi de mesurer la sensibilité de la liquidité au déséquilibre entre besoins et ressources dans ces différentes catégories.

17 En revanche, les mesures de type Liquidity-at-risk (qui utilisent des modèles internes plus sophistiqués d évaluation du risque de liquidité), sans doute intéressantes d un point de vue conceptuel, ne semblent pas encore suffisamment robustes et restent peu utilisées à ce stade.

18

19 Toute banque doit disposer d A liquides pour faire face à la D de ses clients (dépôts, prêts ). Mais pour maximiser la rentabilité, le trésorier doit comparer le rdt des A liquides (matelas de sécurité) et le rdt d A moins liquides. Arbitrage permanent. Une bq dt la base de dépôts est stable connaîtra généralement peu de pbs de liquidité.

20 2.2. Le risque de taux d intérêt : Le risque de taux d intérêt global est le risque encouru en cas de variation des taux d intérêt du fait de l ensemble des opérations de bilan et hors-bilan, à l exception, des opérations soumises aux risques de marché. Le risque de taux fait partie des risques majeurs et naturels auxquels sont confrontées les banques.

21 Dans la pratique, les établissements distinguent : la gestion du risque de taux du portefeuille de négociation (regroupant des opérations généralement valorisées au cours de marché) ; de celle du portefeuille bancaire, qui est traditionnellement suivie par la fonction de gestion actif-passif (ALM).

22 Les sources de risques dans le portefeuille bancaire : Le décalage de volume et d échéance entre les ressources à taux fixe et les emplois à taux fixe ainsi que le décalage des dates de révision des taux appliqués pour les éléments du bilan à taux variable (repricing).

23 Ex.: le risque se matérialise quand une banque refinançant un prêt à long terme à taux fixe par un emprunt à taux variable fait face à une hausse brutale des taux d intérêt. Le risque est d autant plus élevé que le terme des actifs à taux fixe est éloigné et que la proportion d actifs à taux fixe est importante dans le bilan de l établissement.

24 Le décalage dans l adossement d emplois et de ressources à taux variable indexés sur des taux de marché différents ou sur le même taux, mais avec une date de repricing différente (Euribor 3 mois contre Euribor 6 mois).

25 Ex. : un établissement de crédit refinance un prêt à taux variable (au taux Euribor + marge 1) par des ressources (comptes de dépôt) rémunérées à taux variable (au taux Libor marge 2). En supposant un adossement en liquidité parfait, cet établissement perçoit à chaque période un montant équivalent à la somme des marges (marge 1 + marge 2) au titre de l ensemble (prêt, dépôt), indépendamment de l évolution des taux de marché. En revanche, l établissement est exposé aux évolutions du différentiel de taux (Euribor-Libor). Le différentiel spread entre les deux taux peut changer de façon inattendue.

26 L existence d options au sein de certains éléments de l actif, du passif ou du hors bilan. Une option donne à son détenteur le droit, mais non l obligation, d acheter ou de vendre ou, dans tous les cas, de modifier les flux d un instrument ou d un contrat financier. Une option peut être un instrument financier à part entière (options sur marchés organisés ou de gré à gré) ou être incorporée dans d autres instruments. Ce dernier type d option est qualifié d option cachée ou implicite.

27 Ex. : lorsque qu un client a la faculté de rembourser par anticipation son prêt, il détient une option de remboursement anticipé.

28 La gestion ALM (actif-passif) : Objectif principal : réduire une exposition défavorable au risque de taux d intérêt. Cependant, le risque de taux n est pas nécessairement couvert en totalité. Une des missions de la fonction actif-passif est justement de décider s il faut ou non, et dans quelle proportion, couvrir les impasses de taux.

29 Dans la majorité des établissements, la fonction de gestion actif-passif peut être amenée à gérer des positions de taux durables, en raison de la couverture partielle du risque de taux d intérêt, notamment sur les impasses les plus longues. Ces expositions sont encadrées par des limites internes, qui reflètent le niveau de risque jugé acceptable par l établissement. En revanche, la prise volontaire de position de taux ne saurait participer d une gestion ALM, dont l objectif est de réduire l exposition à ce risque.

30 2 grandes modalités en matière de stratégie de couverture : la macrocouverture et la microcouverture.

31 Les opérations, réalisées par le biais d instruments financiers à terme, sont susceptibles de donner lieu (volontairement ou non) à des prises de position de taux d intérêt (sous-couverture, mauvaise répartition des opérations par plages de maturité etc.). Mais dans les normes comptables françaises, les opérations de macrocouverture réalisées par le biais d instruments financiers à terme doivent obéir à des conditions rigoureuses pour être considérées comme telles sur le plan comptable.

32 La microcouverture : Dans la plupart des groupes bancaires, les entités et la fonction (ALM) ont également la possibilité de mener des opérations de microcouverture pour couvrir des risques unitaires bien identifiés. Dans certaines banques de marché, ces opérations sont parfois systématiques et peuvent remplacer la gestion du risque de taux par la macrocouverture.

33 La différence par rapport à la macrocouverture est donc une gestion unitaire, opération par opération, et non globale sur des positions nettes déterminées par bandes d échéance. Les techniques de couverture les plus fréquemment utilisées sont, par ordre d importance décroissant : les swaps et Forward Rate Agreement FRA (100% des groupes), les options et produits obligataires (57%) et les prêts et emprunts (43%).

34 Le swap d intérêt consiste en un échange périodique entre 2 cocontractants d un flux d intérêts fixes contre un flux d intérêts varaibles portant sur la même devise et calculés sur un capital contractuel appelé montant notionnel. Ce produit permet de modifier la configuration d une dette ou d un placement en passant d un taux fixe à un taux variable ou inversement.

35 Le FRA est un instrument financier de gré à gré permettant de fixer aujourd hui le TdI d un prêt ou d un emprunt d un montant déterminée pour une période précise du futur. Le FRA n implique pas obligatoirement la mise en place effective de l opération, mais le règlement de la différence d intérêt résultant de l écart entre le taux garanti (taux de conclusion) du FRA et le taux de marché (EURIBOR correspondant à la durée de la période garantie) fixé 2 jours avant le début de la période garantie.

36 L acheteur (le vendeur) d un FRA se couvre uniquement contre une hausse (baisse) de taux.

37 Ces 2 techniques visent à couvrir deux aspects différents de la marge d intérêt : La partie certaine de l impasse de taux (cas où tous les écoulements sont déterminés, les productions nouvelles futures connues et les sensibilités des taux clients au taux de marché constantes) est couverte par des swaps. La partie non certaine (i.e. les options implicites ou explicites) est, généralement, couverte par des options (par exemple, des caps couvrant les effets optionnels de certains prêts).

38 La macrocouverture consiste à couvrir l exposition nette au risque de taux générée par l ensemble des activités d intermédiation. Ainsi, les actifs et passifs, dont les expositions au risque de taux se compensent naturellement dans le cadre de mêmes bandes d échéances, permettent de ramener le besoin de couverture aux expositions nettes résiduelles.

39 Cette pratique, étendue à l ensemble des activités, semble bien adaptée aux banques universelles dont les bilans sont marqués par l importance des emplois et ressources à taux fixe sur des portefeuilles très diversifiés de clientèle de détail. Le risque principal est de donner lieu à des prises de position spéculatives déconnectées de l objectif initial de réduction de l exposition au risque de taux global.

40 2.3. Le risque de change : Provient des fluctuations des TdC entre la devise domestique de la bq et les autres devises. C'est le décalage qui produit le risque, par lequel la bq est susceptible de subir des pertes. En principe, les fluctuations de la valeur de la devise nationale qui sont la cause du risque de change proviennent des variations des TdI à l'étranger et dans le pays concerné.

41 Le risque de transaction est la forme la plus connue. Ce risque provient du changement de la valeur des dettes et des créances exposées à une variation du TdC et dont l échéance est postérieure à celle-ci. C est un risque technique qui requiert l utilisation des instruments du marché des changes et du marché monétaire.

42 Le risque de consolidation découle du changement possible de la valeur des actions, engendré par la conversion des états financiers des filiales installées à l étranger. Cette conversion est réalisée afin de présenter des états financiers consolidés pour tout le groupe. C est un risque comptable qui concerne la présentation de la performance de la firme. Le risque économique résulte du changement de la valeur actuelle de l entreprise à la suite d une modification de ses flux de trésorerie prévisionnels, modification causée par une fluctuation imprévue du TdC. Ces variations du TdC peuvent affecter le niveau des ventes futures, celui des prix et des coûts. C est un risque économique puisqu il affecte la valeur de l entreprise.

43 Gestion : détermination de la position de change, puis couverture éventuelle en fonction des anticipations. Macrocouverture / Microcouverture

44 2.4. Le risque de marché : Le risque de marché est le risque pour une banque de subir une perte par suite de variations défavorables des cours sur un marché. L'exposition à ce type de risque peut résulter de positions délibérément spéculatives prises par la banque (les activités pour compte propre) ou de ses activités de teneur de marché (d'intermédiaire).

45 Les risques de marché résultent des variations des cours des instruments financiers, des marchandises, de la monnaie et des devises étrangères. Ses principales composantes sont donc le risque de position sur les valeurs mobilières, le risque sur les marchandises, le risque de taux d'intérêt et le risque de change.

46 Le risque sur les marchés d'actions : positions de trading book sur les actions et sur les instruments financiers qui se comportent comme les actions (obligations convertibles) et leurs dérivés (futures et swaps d'actions ou d'indices boursiers). Le risque lié au marché des actions est calculé pour le risque spécifique de détention d'un titre (bêta) et pour la position sur le marché dans son ensemble. Pour les produits dérivés, le risque se mesure en convertissant le produit dérivé en position notionnelle sur les actions pour l instrument financier sous-jacent correspondant. Le risque de devise : positions en devises et en or des activités pour compte propre, On ne considère pas les «positions structurelles», (positions de nature autre que négociables, comme les investissements dans des filiales étrangères). La position nette ouverte sur une devise comprend normalement la position au comptant, la position à terme, l'équivalent de l'ensemble du registre des options en devises étrangères et d'autres éléments du trading book représentant le profit ou la perte en devises.

47 Le risque sur le marché des marchandises : positions sur le marché des marchandises, des futures et des autres produits dérivés. Ces prix peuvent être volatils (marchés moins liquides que les MF). Un autre aspect opérationnel du risque sur le marché des marchandises concerne le risque lié à la livraison et à la nécessité de fermer les positions avant la livraison.

48 Chaque composante du risque comprend un aspect général lié au marché et un aspect spécifique lié à la structure de portefeuille propre à la banque. Le risque de marché s'applique aux instruments financiers standard mais aussi aux divers instruments dérivés : options, produits dérivés des valeurs mobilières et produits dérivés des devises et des taux d'intérêt.

49 L'évaluation du risque se fait globalement, en tenant compte des liens entre les marchés et du fait qu'un mouvement sur un marché peut avoir un impact sur d'autres marchés. Ainsi, par exemple, une fluctuation du taux de change peut aussi affecter les cours des obligations émises dans une devise particulière.

50 Les vagues de propagation successives de la crise du subprime, notamment via les mécanismes de titrisation, se sont accompagnées d un processus de réappréciation du risque sur l ensemble des marchés. Ainsi, les risques de marché mesurés par les exigences en FP réglementaires, ont enregistré en 2007 une progression sensible de 30,4 % (-16,3 % en 2006), en liaison avec une remontée de la volatilité sur les marchés observée dès décembre Les exigences en FP au titre des risques de marché n en conservent pas moins un poids limité dans l ensemble des fonds propres globaux détenus par le système bancaire (3,9 % au 31 décembre 2007).

51 Si la politique de gestion des risques de marché peut ne pas être la même d'une bq à une autre, certaines caractéristiques se retrouvent en principe dans toutes les bq. Limites de position (diversification) Provisions stop-loss Norme IAS 39

52 La comptabilisation à prix de marché : (re)tarification des portefeuilles de la bq, visant à refléter les variations des prix des A résultant des fluctuations des cours boursiers. Le principe est que les A doivent être (ré)appréciés à leur valeur boursière en conformité avec la norme comptable internationale 39.

53 Les limites de position : Une politique de gestion des risques de marché doit prévoir des limites relatives aux positions (longues, courtes ou nettes). Ces limites de position doivent être fonction du capital disponible pour couvrir les risques de marché. Les bq, et plus particulièrement celles possédant de grands portefeuilles de négoce et/ou d'investissement en liquidités stables, sont censées fixer des limites au niveau des risques que peut prendre chaque opérateur et/ou courtier.

54 Ces limites sont fonction de plusieurs facteurs, entre autres l'organisation spécifique des fonctions d'investissement et de trading et le niveau de compétence technique de chaque opérateur et/ou courtier.

55 Les provisions stop-loss : il importe aussi de prévoir des règles de consultation des dirigeants et de ventes en stop-loss en fonction d'une limite de perte prédéterminée (un bugdet de risque). La limite d'exposition en stop-loss doit être fixée en fonction de la structure du capital de la banque et de la tendance des profits ainsi que de son profil de risque global.

56 Une proportion croissante des bilans est des horsbilans bancaires est soumise aux risques de marché. La Value-at-risk est une méthode d évaluation de ce risque. La VaR permet de répondre à la question : «A un seuil de confiance donné et à un horizon fixé, quelle est la perte maximale?»

57 La Value-at-Risk donne une estimation statistique de la perte potentielle maximale (downside risk) d un P dont le rendement suit une loi donnée, pour une probabilité fixée sur une période de détention donnée, dans des conditions normales de marché. La VaR s impose comme un standard pour la mesure du risque de marché.

58 La VaR : méthode d estimation statistique du risque d un P (Jorion [1996]). La VaR mesure la perte maximale pouvant être réalisée sur un intervalle de temps donné dans des conditions normales de marché et pour un seuil de confiance. La VaR : mesure unique du risque de marché qui résume l exposition du P au risque de marché et à la proba d un mouvement de perte.

59 Les risques de marchés font référence aux risques résultant d une volatilité des rdts, des TdI, des TdC, de la valeur des titres, des matières premières.

60 L expression «risque de marché» sous-entend donc plusieurs natures de risques : Les risques du 1 er ordre : TdI, TdC, risque de prix sur actions. Les risques du 2 nd ordre concernent les positions prises par les IF pour compenser une perte potentielle sur le marché au comptant.

61 Le principe de la VaR : La quantification du risque de marché repose sur l écart-type. La perte est donc calculée statistiquement obligeant à définir au préalable une loi de proba de la distribution de la VA «perte». Le choix peut se porter sur une approche paramétrique (H. de normalité, par ex.) ou non paramétrique (approche basée sur la distribution empirique des pertes).

62 Une fois que l IF dispose de la moyenne et de l écart-type des variations de valeurs du P, on peut calculer en utilisant l expression suivante : (1) VaR = σn -1 (α) pour T = 1j α est le seuil de confiance, σ est l écart-type N -1 est la distribution normale cumulative inverse

63 La VaR d un P de transaction d un institution est de 100 millions d à 10j avec un niveau de confiance de 99%. Cela signifie que, dans des conditions normales de marché, il y a 1% de chance pour que la perte sur ce P soit supérieure à 100 millions.

64 De manière générale, la VaR sous-tend donc un modèle d évaluation liant le prix ou le rdt des AF composant le P aux différents facteurs risques (indice boursier, TdC, prix du baril )

65 La VaR constitue une mesure unique de marché, qui résume l exposition de l institution au risque et à la probabilité d un mouvement de perte. La VaR synthétise l ensemble des grecques (Δ,ρ,θ ). La VaR se prête également au «back testing».

66 Mais elle peut donner lieu à des résultats indésirables : la VaR est la même, mais la perte potentielle non. VaR VaR

67 Les paramètres de la VaR : En théorie, la VaR dépend de 2 paramètres : T l horizon et α le seuil de confiance. En pratique, les calculs sont d abord effectués pour T=1

68 Puis, on suppose que : (2) V(T, α) = V(1, α) T Où V(T, α) est la VaR à T jours au seuil α.!: cette formule est exacte quand les variations successives de la valeur du P sont normales, centrées et indépendantes.

69 La VaR et la réglementation prudentielle Le régulateur requiert un montant de capitaux propres au moins égal à 3 fois la VaR à 10j à un seuil de 99% : (2) 3V(10, 0.99) = 3 10V(1, 0.99)

70 La VaR est une mesure statistique simple, puisque l on a une estimation directe de la perte potentielle en, et ce quel que soit l instrument. Dès lors que les corrélations entre sources de risques sont connues, il suffit d ajouter les expositions de chaque position pour déterminer la perte totale.

71 C est également un outil intéressant pour la mesure de certains produits dérivés tels que les contrats à terme qui n exigent aucune investissement de départ. Le rdt d un contrat à T est alors infini. Il est donc plus commode de travailler sur des pertes en valeur plutôt qu en %. Mais, la VaR doit souvent être complétée par une analyse de sensibilité (stress testing).

72 Les méthodes d estimation de la VaR : Simulation historique Approche var-cov Simulation de Monte Carlo

73 La simulation historique : H : les évolutions futures du marché seront similaires aux évolutions passées. On collecte en effet les variations quotidiennes des prix de marché ou des facteurs de risque observés sur la période considérée. Puis on applique celles-ci aux positions détenues du jour. On en déduit ainsi la distribution des pertes possibles.

74 On utilise alors la distribution effective des rendements passés des variables sous-jacentes au lieu de la distribution théorique. Cette méthode suppose que le futur est une reproduction du passé. Les valeurs trouvées sont classées dans l ordre croissant, de la plus grande perte au profit maximal.

75 Cette méthode présente l avantage de ne pas nécessiter d H sur la distribution des changements de prix sous-jacents. Elle est donc simple à mettre en place. Elle permet également de prendre en considération les profils de risques non linéaires par rapport aux changement de valeur de variables sous-jacentes.

76 Ex. : On collecte des données pour les variables pertinentes sur les 500 jours qui viennent de s écouler. Cela donne 500 scénarios sur les possibilités de variation entre aujourd hui et demain. Pour chacun des scénarios, on calcule la variation de valeur du portefeuille entre aujourd hui et demain. On construit ainsi une distribution de probabilité des variations de valeur du portefeuille.

77 La cinquième variation la plus défavorable définit le premier centile, soit V(1; 99 %). Sous l hypothèse que les 500 jours passés fournissent un bon estimateur des variations futures, cette cinquième variation la plus défavorable est bien l estimateur de la VaR à un jour au seuil de 99 %. La probabilité que la perte dépasse la VaR est alors de 1%.

78 Jour Variable 1 Variable n 0 20,33 65, ,78 64, ,44 65, ,75 61, ,85 62,10

79 Ce tableau montre l évolution des variables de marché sur 500 jours. Ces mesures sont le plus souvent prises à la clôture du marché. On note jour 0 la première observation, jour 1 la deuxième, et ainsi de suite. Le jour 500 correspond à la date d aujourd hui. Le tableau 2 montre les valeurs des variables de marché demain (jour 501) si les pourcentages de variation sont ceux des 500 scénarios fournis par l historique des données.

80 n scénario Var. 1 Var. 2 Var. n Valeur du P 1 26,42 61,66 23, ,67 62,21 23, ,88 61,87 23, ,95 62,21 22,87

81 Par exemple, la première ligne est obtenue en supposant que les valeurs d aujourd hui (jour 500) changent d un pourcentage égal à la variation entre le jour 0 et le jour 1 du tableau 1. Notons V i la valeur d une variable de marché au jour i et m la date d aujourd hui. Le scénario n i pour cette variable est : V m* V i /V i-1

82 V 500 = 25,85; V 0 =20,33, V 1 = 20,78 Donc : 25,85*20,33/20,78 = 26,42 Les 500 lignes du tableau 2 sont obtenues par le même type de calcul.

83 La dernière colonne du tableau 2 indique les valeurs du portefeuille étudié si les valeurs des variables de marché sont celles qui sont définies par les différents scénarios. La valeur du portefeuille aujourd hui est connue; supposons qu elle soit égale à 23,5 millions d euros. On peut alors calculer les variations pour ces 500 scénarios. Par exemple, pour le scénario 1, la variation est de , pour le scénario 2, elle vaut , et ainsi de suite.

84 Ces variations sont alors triées en ordre croissant et la cinquième définit la VaR à 99 %. Comme nous l avons mentionné à la section précédente, la VaR à N jours sera égale à la VaR à un jour multipliée par N. Chaque jour, l estimation de la VaR est mise à jour en utilisant l historique de 500 jours le plus récent.

85 Au jour 501, on dispose d une observation nouvelle pour chaque variable de marché et pour la valeur du portefeuille. La procédure décrite ci-dessus est reprise pour calculer une estimation de la VaR en utilisant les données des jours 1 à 501 pour élaborer les nouveaux scénarios. De la même façon, au jour suivant, on réalisera les calculs avec les données des jours 2 à 502, et ainsi de suite.

86 La méthode permet d éviter de calculer les corrélations entre les facteurs de risque de marché. La simulation historique pose néanmoins de sérieux problèmes. D une part, on ne connaît pas le nb de jours appropriés. Ce que l on sait, c est que plus la série est longue, moins les erreurs d échantillonnage sont fortes..

87 La méthodes des var/cov : Méthode la plus utilisée, en particulier popularisée par JP Morgan (RiskMetrics TM ) Méthode analytique ou delta-normale. Présentation du modèle linéaire (cas simple).

88 H1: les variations des variables de marché (TdI, TdC) suivent une loi normale de moyenne nulle. H2: chaque position à risque peut être exprimée en termes de marché.

89 Cette méthode consiste à représenter la distribution des profits et des pertes potentielles selon une fonction de densité d une loi normale centrée réduite. La connaissance de la fonction de répartition permet déduire la VaR.

90

91 Le cas d un seul actif : Vous investissez 10 millions d euros d actions France Télécom. Quelle est la VaR à 1j? Volatilité journalière : 2 % (volatilité annuelle : 32 %) l écart-type des variations journalières du portefeuille est

92 H : sur un horizon court (1j), l espérance des variations est nulle. Cette hypothèse se justifie par le fait que l espérance sur un intervalle court est négligeable face aux variations liées à la volatilité.

93 Si l on suppose de plus que les variations de valeur du P sont normalement distribuées, la variation de valeur du P a une probabilité inférieure à 1% d être supérieure à 2,33 fois l écart-type (N(2.33) = 0.01 ) En d autres termes, au seuil de 99%, la valeur du portefeuille ne baissera pas de plus de 2,33 fois l écart-type.

94 Par conséquent, pour 10 millions d euros d actions FT, la VaR à 99% (à 1 j.) est : 2,33 x = Si N=10, la VaR vaut : 10 x =

95 Considérons maintenant un P de 5 millions d d actions Renault, dont la volatilité journalière est 1%. Var à 1j : 2,33 x 0,01 x = VaR à 10j : 10 x =

Instruments financiers et comptabilité de couverture : de nouveaux principes français en préparation

Instruments financiers et comptabilité de couverture : de nouveaux principes français en préparation Instruments financiers et comptabilité de couverture : de nouveaux principes français en préparation Conférence IMA du 05 avril 2012 Isabelle SAPET, Associée Programme 1. Introduction 2. Classification

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

entreprises. Ensuite, la plupart des options d achat d actions émises par Corporation

entreprises. Ensuite, la plupart des options d achat d actions émises par Corporation 28RE_chap_EP4.qx:quark de base 7/16/09 7:37 PM Page 858 Troisième partie : Le financement des ressources Les principales caractéristiques des travaux suggérés Questions de révision (N os 1 à 25) Exercices

Plus en détail

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS

NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS NORME IAS 32/39 INSTRUMENTS FINANCIERS UNIVERSITE NANCY2 Marc GAIGA - 2009 Table des matières NORMES IAS 32/39 : INSTRUMENTS FINANCIERS...3 1.1. LA PRÉSENTATION SUCCINCTE DE LA NORME...3 1.1.1. L esprit

Plus en détail

Avertissement sur les risques liés aux instruments financiers Clients professionnels

Avertissement sur les risques liés aux instruments financiers Clients professionnels Avertissement sur les risques liés aux instruments financiers Clients professionnels 07/10/2014 Le présent document énonce les risques associés aux opérations sur certains instruments financiers négociés

Plus en détail

TURBOS WARRANTS CERTIFICATS. Les Turbos Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits non garantis en capital.

TURBOS WARRANTS CERTIFICATS. Les Turbos Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits non garantis en capital. TURBOS WARRANTS CERTIFICATS Les Turbos Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits non garantis en capital. 2 LES TURBOS 1. Introduction Que sont les Turbos? Les Turbos sont des produits

Plus en détail

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur

Plus en détail

FORMATIONS FINANCIÈRES RÉALISÉES

FORMATIONS FINANCIÈRES RÉALISÉES FORMATIONS FINANCIÈRES RÉALISÉES l'ensemble de ces sujets de formations ont été construits sur mesure à la demande de nos clients SOMMAIRE LES MARCHÉS 3 LES MARCHÉS FINANCIERS NIVEAU 1 4 LES MARCHÉS FINANCIERS

Plus en détail

LIGNE DIRECTRICE SUR LA GESTION DU RISQUE DE TAUX D INTÉRÊT

LIGNE DIRECTRICE SUR LA GESTION DU RISQUE DE TAUX D INTÉRÊT LIGNE DIRECTRICE SUR LA GESTION DU RISQUE DE TAUX D INTÉRÊT Avril 2009 Table des matières Préambule...3 Introduction...4 Champ d application...5 Entrée en vigueur et processus de mise à jour...6 1. Risque

Plus en détail

AVERTISSEMENT ET INFORMATION SUR LES RISQUES LIES A LA NEGOCIATION DES CONTRATS A TERME ET DES ACTIONS

AVERTISSEMENT ET INFORMATION SUR LES RISQUES LIES A LA NEGOCIATION DES CONTRATS A TERME ET DES ACTIONS Le présent document énonce les risques associés aux opérations sur certains instruments financiers négociés par Newedge Group S.A. pour le compte d un client «le Client». Le Client est informé qu il existe

Plus en détail

Calcul et gestion de taux

Calcul et gestion de taux Calcul et gestion de taux Chapitre 1 : la gestion du risque obligataire... 2 1. Caractéristique d une obligation (Bond/ Bund / Gilt)... 2 2. Typologie... 4 3. Cotation d une obligation à taux fixe... 4

Plus en détail

1. Le risque de contrepartie

1. Le risque de contrepartie 1. Le risque de contrepartie 1.1. Définition : 1.1.1. Au sens étroit : Tout crédit est une anticipation de recettes futures (crédit = pari sur la réussite du projet de l emprunteur). Tout crédit comporte

Plus en détail

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance.

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance. GLOSSAIRE 208 RAPPORT ANNUEL 2013 DU MOUVEMENT DESJARDINS GLOSSAIRE ACCEPTATION Titre d emprunt à court terme et négociable sur le marché monétaire qu une institution financière garantit en faveur d un

Plus en détail

Journal officiel de l'union européenne

Journal officiel de l'union européenne 20.5.2014 L 148/29 RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) N o 528/2014 DE LA COMMISSION du 12 mars 2014 complétant le règlement (UE) n o 575/2013 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les normes techniques

Plus en détail

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers IFRS 9 Chapitre 1 : Objectif 1.1 L objectif de la présente norme est d établir des principes d information financière en matière d

Plus en détail

Comment évaluer une banque?

Comment évaluer une banque? Comment évaluer une banque? L évaluation d une banque est basée sur les mêmes principes généraux que n importe quelle autre entreprise : une banque vaut les flux qu elle est susceptible de rapporter dans

Plus en détail

Produits complexes. Produits non complexes. Risques généraux liés aux opérations de trading

Produits complexes. Produits non complexes. Risques généraux liés aux opérations de trading Nous proposons un large éventail de produits d investissement présentant chacun des risques et des avantages spécifiques. Les informations ci-dessous offrent une description d ensemble de la nature et

Plus en détail

I. Risques généraux s appliquant à l ensemble des instruments financiers

I. Risques généraux s appliquant à l ensemble des instruments financiers I. Risques généraux s appliquant à l ensemble des instruments financiers 1. Risque de liquidité Le risque de liquidité est le risque de ne pas pouvoir acheter ou vendre son actif rapidement. La liquidité

Plus en détail

BAX MC Contrats à terme sur acceptations bancaires canadiennes de trois mois

BAX MC Contrats à terme sur acceptations bancaires canadiennes de trois mois BAX MC Contrats à terme sur acceptations bancaires canadiennes de trois mois Groupe TMX Actions Bourse de Toronto Bourse de croissance TSX Equicom Produits dérivés Bourse de Montréal CDCC Marché climatique

Plus en détail

Value at Risk. CNAM GFN 206 Gestion d actifs et des risques. Grégory Taillard. 27 février & 13 mars 20061

Value at Risk. CNAM GFN 206 Gestion d actifs et des risques. Grégory Taillard. 27 février & 13 mars 20061 Value at Risk 27 février & 13 mars 20061 CNAM Gréory Taillard CNAM Master Finance de marché et estion de capitaux 2 Value at Risk Biblioraphie Jorion, Philippe, «Value at Risk: The New Benchmark for Manain

Plus en détail

Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères

Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères Objectif 1 Une entité peut exercer des activités à l international de deux manières. Elle peut conclure des transactions

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances L année 2002 est de nouveau marquée par une forte baisse des marchés financiers. Celle-ci entraîne une diminution des plus-values latentes et des produits

Plus en détail

Liste des notes techniques... xxi Liste des encadrés... xxiii Préface à l édition internationale... xxv Préface à l édition francophone...

Liste des notes techniques... xxi Liste des encadrés... xxiii Préface à l édition internationale... xxv Préface à l édition francophone... Liste des notes techniques.................... xxi Liste des encadrés....................... xxiii Préface à l édition internationale.................. xxv Préface à l édition francophone..................

Plus en détail

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE 2 Section 1. Problématique de la gestion du risque de change Section 2. La réduction de l exposition de l entreprise au risque de change Section 3. La gestion du risque de

Plus en détail

LISTE D EXERCICES 2 (à la maison)

LISTE D EXERCICES 2 (à la maison) Université de Lorraine Faculté des Sciences et Technologies MASTER 2 IMOI, parcours AD et MF Année 2013/2014 Ecole des Mines de Nancy LISTE D EXERCICES 2 (à la maison) 2.1 Un particulier place 500 euros

Plus en détail

LA COMPTABILITE DE COUVERTURE EN IFRS DEMYSTIFIEE **** IMA France 5 février 2008 Xavier Paper et Patrick Grinspan. Paper Audit & Conseil 1

LA COMPTABILITE DE COUVERTURE EN IFRS DEMYSTIFIEE **** IMA France 5 février 2008 Xavier Paper et Patrick Grinspan. Paper Audit & Conseil 1 LA COMPTABILITE DE COUVERTURE EN IFRS DEMYSTIFIEE **** IMA France 5 février 2008 Xavier Paper et Patrick Grinspan Paper Audit & Conseil 1 Sommaire 1. Définition de la relation de couverture 2. Le swap

Plus en détail

COMMENT OPTIMISER SA GESTION DE DEVISES?

COMMENT OPTIMISER SA GESTION DE DEVISES? Dossier spécial Après une reprise observée en 2012 et 2013 (de l ordre de 2 et 2,5 %), l Organisation Mondiale du Commerce prévoit une croissance du commerce international de l ordre de 4 à 4,5 % en 2014.

Plus en détail

G&R Europe Distribution 5

G&R Europe Distribution 5 G&R Europe Distribution 5 Instrument financier émis par Natixis, véhicule d émission de droit français, détenu et garanti par Natixis (Moody s : A2 ; Standard & Poor s : A au 6 mai 2014) dont l investisseur

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES

FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES FICHE TECHNIQUE N 12 INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME ET EMPRUNTS EN MONNAIES ETRANGERES V2.0 Page 1 sur 117 DESTINATAIRES Nom Direction M. Litvan FCE 6 ème Sous-direction M. Soulié FCE 7 ème Sous-direction

Plus en détail

Mathématiques pour la finance Définition, Evaluation et Couverture des Options vanilles Version 2012

Mathématiques pour la finance Définition, Evaluation et Couverture des Options vanilles Version 2012 Mathématiques pour la finance Définition, Evaluation et Couverture des Options vanilles Version 2012 Pierre Andreoletti pierre.andreoletti@univ-orleans.fr Bureau E15 1 / 20 Objectifs du cours Définition

Plus en détail

Performance creates trust

Performance creates trust Performance creates trust Vontobel Mini Futures Futures Investissement minimum, rendement maximum Vontobel Investment Banking Vontobel Mini Futures Investir un minimum pour un maximum de rendement Avec

Plus en détail

Formation «Comptabilité bancaire : cycle long»

Formation «Comptabilité bancaire : cycle long» Formation «Comptabilité bancaire : cycle long» REFERENCE : 202 1. Objectif général Situer l'activité bancaire dans son environnement économique et réglementaire. Souligner les aspects techniques et économiques

Plus en détail

Banque le Choix du Président

Banque le Choix du Président Page 1 de 15 Banque le Choix du Président INFORMATIONS À FOURNIR AU TITRE DU 3 e PILIER DE L ACCORD DE BÂLE III 30 juin 2014 Page 2 de 15 Table des matières Table des matières... 2 TABLEAU 1 APERÇU ET

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE. Du provisionnement des emprunts à risques

GUIDE PRATIQUE. Du provisionnement des emprunts à risques Ministère de l Égalité des territoires et du Logement Ministère de l Économie et des Finances GUIDE PRATIQUE Du provisionnement des emprunts à risques Application aux Offices Publics de l Habitat à comptabilité

Plus en détail

alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance.

alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance. alpha sélection alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance. Instrument financier émis par Natixis (Moody

Plus en détail

DEUXIÈME ÉTUDE D'IMPACT QUANTITATIVE SUR LE RISQUE DE MARCHÉ SOMMAIRE DES RÉSULTATS

DEUXIÈME ÉTUDE D'IMPACT QUANTITATIVE SUR LE RISQUE DE MARCHÉ SOMMAIRE DES RÉSULTATS Deuxième étude d impact quantitative sur le risque de marché Sommaire des résultats Comité mixte BSIF, AMF et Assuris Janvier 2011 DEUXIÈME ÉTUDE D'IMPACT QUANTITATIVE SUR LE RISQUE DE MARCHÉ SOMMAIRE

Plus en détail

Ratios. Règlementation prudentielle des OPCVM. Juin 2012 LE CADRE GÉNÉRAL RÈGLES GÉNÉRALES DE COMPOSITION DES ACTIFS ET RATIOS D INVESTISSEMENT

Ratios. Règlementation prudentielle des OPCVM. Juin 2012 LE CADRE GÉNÉRAL RÈGLES GÉNÉRALES DE COMPOSITION DES ACTIFS ET RATIOS D INVESTISSEMENT LE CADRE GÉNÉRAL Règlementation prudentielle des OPCVM RÈGLES GÉNÉRALES DE COMPOSITION DES ACTIFS ET RATIOS D INVESTISSEMENT Ratios RÈGLES APPLICABLES PAR CATÉGORIE D OPCVM Juin 2012 AUTRES RATIOS ANNEXES

Plus en détail

GESTION DES RISQUES FINANCIERS 4 ème année ESCE Exercices / Chapitre 3

GESTION DES RISQUES FINANCIERS 4 ème année ESCE Exercices / Chapitre 3 GESTION DES RISQUES FINANCIERS 4 ème année ESCE Exercices / Chapitre 3 1) Couvertures parfaites A) Le 14 octobre de l année N une entreprise sait qu elle devra acheter 1000 onces d or en avril de l année

Plus en détail

Banque le Choix du Président

Banque le Choix du Président Page 1 de 15, Banque le Choix du Président INFORMATIONS À FOURNIR AU TITRE DU 3 e PILIER DE L ACCORD DE BÂLE III 30 septembre 2014 Page 2 de 15 Table des matières Table des matières... 2 TABLEAU 1 APERÇU

Plus en détail

SECTION 5 : OPERATIONS SUR PRODUITS DERIVES

SECTION 5 : OPERATIONS SUR PRODUITS DERIVES SECTION 5 : OPERATIONS SUR PRODUITS DERIVES 1 - DEFINITION DES PRODUITS DERIVES 2 - DEFINITIONS DES MARCHES 3 - USAGE DES CONTRATS 4 - COMPTABILISATION DES OPERATIONS SUR PRODUITS DERIVES 51 SECTION 5

Plus en détail

Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Bâle III : Ratio structurel de liquidité à long terme

Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Bâle III : Ratio structurel de liquidité à long terme Comité de Bâle sur le contrôle bancaire Bâle III : Ratio structurel de liquidité à long terme Octobre 2014 Le présent document est traduit de l anglais. En cas de doute ou d ambiguïté, se reporter à l

Plus en détail

L activité financière des sociétes d assurances

L activité financière des sociétes d assurances L activité financière des sociétes d assurances Les marchés boursiers ont repris au cours de l année 2003. Par conséquent, les plus-values latentes sur actifs des sociétés d assurances augmentent. Les

Plus en détail

Processus et stratégie d investissement

Processus et stratégie d investissement FCP Bryan Garnier Long Short Equity Recherche de performance par le «stock picking» Processus et stratégie d investissement FCP Bryan Garnier Long Short Equity TABLE DES MATIERES Introduction 2 I Méthodologie

Plus en détail

en juste valeur par résultat Placements détenus jusqu à échéance

en juste valeur par résultat Placements détenus jusqu à échéance Normes IAS 32 / Instruments financiers : Présentation Normes IAS 39 / Instruments financiers : Comptabilisation et Evaluation Normes IFRS 7 / Instruments financiers : Informations à fournir Introduction

Plus en détail

COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007

COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007 COMITÉ DE LA RÉGLEMENTATION COMPTABLE RÈGLEMENT N 2007-07 DU 14 DÉCEMBRE 2007 relatif au traitement comptable des opérations en devises des entreprises régies par le code des assurances, des mutuelles

Plus en détail

Total Sélection Période de souscription : Durée d investissement conseillée Éligibilité

Total Sélection Période de souscription : Durée d investissement conseillée  Éligibilité Total Sélection Instrument financier émis par Natixis SA (Moody s : A2, Fitch : A, Standard & Poor s : A au 20 novembre 2014) dont l investisseur supporte le risque de crédit. Total Sélection est une alternative

Plus en détail

Manuel de référence Options sur devises

Manuel de référence Options sur devises Manuel de référence Options sur devises Groupe TMX Actions Bourse de Toronto Bourse de croissance TSX TMX Select Equicom Produits dérivés Bourse de Montréal CDCC Marché climatique de Montréal Titres à

Plus en détail

PARTIE A STATUTAIRE PRESENTATION SUCCINCTE : INFORMATIONS CONCERNANT LES PLACEMENTS ET LA GESTION : OPCVM conforme aux normes européennes

PARTIE A STATUTAIRE PRESENTATION SUCCINCTE : INFORMATIONS CONCERNANT LES PLACEMENTS ET LA GESTION : OPCVM conforme aux normes européennes SG MONETAIRE EURO PROSPECTUS SIMPLIFIE OPCVM conforme aux normes européennes PARTIE A STATUTAIRE PRESENTATION SUCCINCTE : DENOMINATION : SG MONETAIRE EURO FORME JURIDIQUE : SICAV de droit français COMPARTIMENTS/NOURRICIER

Plus en détail

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES ETATS FINANCIERS CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES AU 30 JUIN 2014 1 SOMMAIRE ÉTATS DE SYNTHESE 1. Etat résumé de la situation financière consolidée 2. Etats résumés du résultat net et des gains et pertes

Plus en détail

Les Turbos. Guide Pédagogique. Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits présentant un risque de perte en capital

Les Turbos. Guide Pédagogique. Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits présentant un risque de perte en capital Les Turbos Guide Pédagogique Produits à effet de levier avec barrière désactivante Produits présentant un risque de perte en capital Les Turbos 2 Sommaire Introduction : Que sont les Turbos? 1. Les caractéristiques

Plus en détail

Qu est-ce-qu un Warrant?

Qu est-ce-qu un Warrant? Qu est-ce-qu un Warrant? L epargne est investi dans une multitude d instruments financiers Comptes d epargne Titres Conditionnel= le detenteur à un droit Inconditionnel= le detenteur a une obligation Obligations

Plus en détail

NORME COMPTABLE RELATIVE AUX OPERATIONS EN DEVISES DANS LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES NC 23

NORME COMPTABLE RELATIVE AUX OPERATIONS EN DEVISES DANS LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES NC 23 NORME COMPTABLE RELATIVE AUX OPERATIONS EN DEVISES DANS LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES NC 23 OBJECTIF 01 - La Norme Comptable Tunisienne NC 15 relative aux opérations en monnaies étrangères définit les règles

Plus en détail

Recueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts

Recueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts Recueil des formulaires et des instructions à l'intention des institutions de dépôts RELEVÉ DES MODIFICATIONS Risque de taux d'intérêt et de concordance des échéances Numéro de la modification Date d établissement

Plus en détail

Cornèr Banque (Luxembourg) Informations au titre du Pilier III de Bâle II au 31 décembre 2012

Cornèr Banque (Luxembourg) Informations au titre du Pilier III de Bâle II au 31 décembre 2012 Cornèr Banque (Luxembourg) Informations au titre du Pilier III de Bâle II au 31 décembre 2012 Information au titre du Pilier III de Bâle II au 31 décembre 2012 Table des matières 1. Introduction 3 1.1.

Plus en détail

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013 Banque Zag Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation 31 décembre 2013 Le présent document présente les informations au titre du troisième pilier que la Banque Zag (la «Banque») doit communiquer

Plus en détail

WARRANTS TURBOS CERTIFICATS. Les Warrants. Découvrir et apprendre à maîtriser l effet de levier

WARRANTS TURBOS CERTIFICATS. Les Warrants. Découvrir et apprendre à maîtriser l effet de levier WARRANTS TURBOS CERTIFICATS Les Warrants Découvrir et apprendre à maîtriser l effet de levier 2 WARRANTS Qu est-ce qu un Warrant? Un warrant est une option cotée en Bourse. Emis par des établissements

Plus en détail

Fonds de revenu Colabor

Fonds de revenu Colabor États financiers consolidés intermédiaires au et 24 mars 2007 (non vérifiés) États financiers Résultats consolidés 2 Déficit consolidé 3 Surplus d'apport consolidés 3 Flux de trésorerie consolidés 4 Bilans

Plus en détail

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables Cycle de Conférence à la Cour de Cassation 21 février 2005 Alain Duchâteau Directeur de la Surveillance Générale

Plus en détail

Gestion obligataire passive

Gestion obligataire passive Finance 1 Université d Evry Séance 7 Gestion obligataire passive Philippe Priaulet L efficience des marchés Stratégies passives Qu est-ce qu un bon benchmark? Réplication simple Réplication par échantillonnage

Plus en détail

OPTIMISATION DU RISQUE DE TAUX DANS LA FIRME BANCAIRE PAR LES SWAPS ET AUTRES INSTRUMENTS DE COUVERTURE

OPTIMISATION DU RISQUE DE TAUX DANS LA FIRME BANCAIRE PAR LES SWAPS ET AUTRES INSTRUMENTS DE COUVERTURE INSTITUT D ADMINISTRATION DES ENTREPRISES DE BRETAGNE OCCIDENTALE FACULTE DE DROIT ET SCIENCES ECONOMIQUES DESS «INGENIERIE FINANCIERE» Responsable Pr. Christian CADIOU OPTIMISATION DU RISQUE DE TAUX DANS

Plus en détail

Le risque de taux d intérêt dans le système bancaire français

Le risque de taux d intérêt dans le système bancaire français Le risque de taux d intérêt dans le système bancaire français JEAN-LUC QUÉMARD VALÉRIE GOLITIN Secrétariat général de la Commission bancaire Secrétariat général de la Commission bancaire Service des Affaires

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITÉ. 1.4 - Remplacement d instruments

CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITÉ. 1.4 - Remplacement d instruments CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITÉ Réponse aux questions pratiques liées à l application du règlement CRC n 2002-09 relatif à la comptabilisation des instruments financiers à terme par les entreprises

Plus en détail

Indications méthodologiques pour compléter l annexe sur l état de la dette présentant la répartition de l encours selon la typologie établie par la

Indications méthodologiques pour compléter l annexe sur l état de la dette présentant la répartition de l encours selon la typologie établie par la Indications méthodologiques pour compléter l annexe sur l état de la dette présentant la répartition de l encours selon la typologie établie par la Charte de bonne conduite SOMMAIRE Préambule - Remarques

Plus en détail

ESSEC. Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit

ESSEC. Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit ESSEC Cours «Management bancaire» Séance 3 Le risque de crédit Plan de la séance 3 : Le risque de crédit (1) Les opérations de crédit Définition d un crédit La décision de crédit Les crédits aux petites

Plus en détail

La valeur présente (ou actuelle) d une annuité, si elle est constante, est donc aussi calculable par cette fonction : VA = A [(1-1/(1+k) T )/k]

La valeur présente (ou actuelle) d une annuité, si elle est constante, est donc aussi calculable par cette fonction : VA = A [(1-1/(1+k) T )/k] Evaluation de la rentabilité d un projet d investissement La décision d investir dans un quelconque projet se base principalement sur l évaluation de son intérêt économique et par conséquent, du calcul

Plus en détail

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances

relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances COMITE DE LA REGLEMENTATION COMPTABLE Règlement n 2003-03 du 2 octobre 2003 relatif aux règles comptables applicables aux fonds communs de créances (Avis n 2003-09 du 24 juin 2003 du compte rendu CNC)

Plus en détail

LES OPTIONS DE CHANGE DE SECONDE GÉNÉRATION : UN APERÇU

LES OPTIONS DE CHANGE DE SECONDE GÉNÉRATION : UN APERÇU LES OPTIONS DE CHANGE DE SECONDE GÉNÉRATION : UN APERÇU En forte croissance depuis le début des années quatre-vingt, le marché des options sur devises s est enrichi, au début des années quatre-vingt-dix,

Plus en détail

Problèmes de crédit et coûts de financement

Problèmes de crédit et coûts de financement Chapitre 9 Problèmes de crédit et coûts de financement Ce chapitre aborde un ensemble de préoccupations devenues essentielles sur les marchés dedérivésdecréditdepuislacriseducréditde2007.lapremièredecespréoccupations

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

Étude d impact quantitative No 3 Risque de crédit - Instructions

Étude d impact quantitative No 3 Risque de crédit - Instructions Étude d impact quantitative No 3 Risque de crédit - Instructions Nous vous remercions de votre participation à cette étude d impact quantitative (EIQt n o 3), qui a pour but de recueillir de l information

Plus en détail

États financiers Exane 2013. c onsolidés 5

États financiers Exane 2013. c onsolidés 5 É t a t s f i n a n c i e r s E x a n e 2 0 1 3 États financiers Exane 2013 3 C omptes annuels c onsolidés 5 C omptes annuels Exane SA 57 États financiers Exane 2013 4 États financiers Exane 2013 5 C

Plus en détail

TURBOS JOUR : DES EFFETS DE LEVIER DE x20, x50, x100 jusqu à x300!

TURBOS JOUR : DES EFFETS DE LEVIER DE x20, x50, x100 jusqu à x300! TURBOS Jour TURBOS JOUR : DES EFFETS DE LEVIER DE x20, x50, x100 jusqu à x300! PRODUITS À EFFET DE LEVIER PRéSENTANT UN RISQUE DE PERTE DU CAPITAL Société Générale propose une nouvelle génération de Turbos,

Plus en détail

LES OPERATIONS SUR LE MARCHÉ DES CHANGES. Finance internationale, 9 ème éd. Y. Simon & D. Lautier 1

LES OPERATIONS SUR LE MARCHÉ DES CHANGES. Finance internationale, 9 ème éd. Y. Simon & D. Lautier 1 LES OPERATIONS SUR LE MARCHÉ DES CHANGES Finance internationale, 9 ème éd. Y. Simon & D. Lautier 1 Couverture : Protéger des créances ou des dettes (commerciales ou financières) contre le risque de variation

Plus en détail

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 ca-des-savoie.fr Arrêtés par le Conseil d administration du Crédit Agricole des Savoie en date du 23 janvier 2015 soumis à l approbation de l Assemblée Générale Ordinaire

Plus en détail

LES MARCHÉS DÉRIVÉS DE CHANGE. Finance internationale 9éme ed. Y. Simon & D. Lautier

LES MARCHÉS DÉRIVÉS DE CHANGE. Finance internationale 9éme ed. Y. Simon & D. Lautier LES MARCHÉS DÉRIVÉS DE CHANGE 1 Section 1. Les instruments dérivés de change négociés sur le marché interbancaire Section 2. Les instruments dérivés de change négociés sur les marchés boursiers organisés

Plus en détail

Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA

Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA Comptes statutaires résumés Groupe Delhaize SA Le résumé des comptes annuels de la société Groupe Delhaize SA est présenté ci-dessous. Conformément au Code des Sociétés, les comptes annuels complets, le

Plus en détail

ÉTATS FINANCIERS EXANE 2014

ÉTATS FINANCIERS EXANE 2014 ÉTATS FINANCIERS EXANE 2014 ÉTATS FINANCIERS EXANE 2014 3 COMPTES ANNUELS CONSOLIDÉS 5 COMPTES ANNUELS EXANE SA 55 ÉTATS FINANCIERS EXANE 2014 4 ÉTATS FINANCIERS EXANE 2014 5 COMPTES ANNUELS CONSOLIDÉS

Plus en détail

Ask : Back office : Bar-chart : Bear : Bid : Blue chip : Bond/Junk Bond : Bull : Call : Call warrant/put warrant :

Ask : Back office : Bar-chart : Bear : Bid : Blue chip : Bond/Junk Bond : Bull : Call : Call warrant/put warrant : Parlons Trading Ask : prix d offre ; c est le prix auquel un «market maker» vend un titre et le prix auquel l investisseur achète le titre. Le prix du marché correspond au prix le plus intéressant parmi

Plus en détail

Nature et risques des instruments financiers

Nature et risques des instruments financiers 1) Les risques Nature et risques des instruments financiers Définition 1. Risque d insolvabilité : le risque d insolvabilité du débiteur est la probabilité, dans le chef de l émetteur de la valeur mobilière,

Plus en détail

GUIDE DES WARRANTS. Donnez du levier à votre portefeuille!

GUIDE DES WARRANTS. Donnez du levier à votre portefeuille! GUIDE DES WARRANTS Donnez du levier à votre portefeuille! Instrument dérivé au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004 Produits non garantis en capital à effet de levier EN SAVOIR PLUS? www.listedproducts.cib.bnpparibas.be

Plus en détail

Avertissement sur les Risques Associés aux CFDs

Avertissement sur les Risques Associés aux CFDs CMC MARKETS UK PLC Avertissement sur les Risques Associés aux CFDs January 2015 RCS Paris: 525 225 918 Société immatriculée en Angleterre sous le numéro 02448409 Agréée et réglementée par la Financial

Plus en détail

Fonds de revenu Colabor

Fonds de revenu Colabor États financiers consolidés intermédiaires au et 8 septembre 2007 3 ième trimestre (non vérifiés) États financiers Résultats consolidés 2 Déficit consolidé 3 Surplus d'apport consolidés 3 Flux de trésorerie

Plus en détail

CHAPITRE 2 : MARCHE DES CHANGES A TERME ET PRODUITS DERIVES

CHAPITRE 2 : MARCHE DES CHANGES A TERME ET PRODUITS DERIVES CHAPITRE 2 : MARCHE DES CHANGES A TERME ET PRODUITS DERIVES Marché des changes : techniques financières David Guerreiro david.guerreiro@univ-paris8.fr Année 2013-2014 Université Paris 8 Table des matières

Plus en détail

TD n 1 : la Balance des Paiements

TD n 1 : la Balance des Paiements TD n 1 : la Balance des Paiements 1 - Principes d enregistrement L objet de la Balance des Paiements est de comptabiliser les différentes transactions entre résidents et non-résidents au cours d une année.

Plus en détail

Règlement n 90 15 du 18 décembre 1990 relatif à la comptabilisation des contrats d échange de taux d intérêt ou de devises

Règlement n 90 15 du 18 décembre 1990 relatif à la comptabilisation des contrats d échange de taux d intérêt ou de devises Règlement n 90 15 du 18 décembre 1990 relatif à la comptabilisation des contrats d échange de taux d intérêt ou de devises modifié par les règlements n 92 04 du 17 juillet 1992, n 95-04 du 21 juillet 1995,

Plus en détail

Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé

Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé juin 2011 www.bdo.ca Certification et comptabilité Guide sur les instruments financiers à l intention des entreprises à capital fermé et des organismes sans but lucratif du secteur privé Guide sur les

Plus en détail

DISCOUNTED CASH-FLOW

DISCOUNTED CASH-FLOW DISCOUNTED CASH-FLOW Principes généraux La méthode des flux futurs de trésorerie, également désignée sous le terme de Discounted Cash Flow (DCF), est très largement admise en matière d évaluation d actif

Plus en détail

4,50 % Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars 2020. par an (1) pendant 8 ans. Un placement rémunérateur sur plusieurs années

4,50 % Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars 2020. par an (1) pendant 8 ans. Un placement rémunérateur sur plusieurs années Obligation Crédit Mutuel Arkéa Mars 2020 4,50 % par an (1) pendant 8 ans Souscrivez du 30 janvier au 24 février 2012 (2) La durée conseillée de l investissement est de 8 ans. Le capital est garanti à l

Plus en détail

Disponible du 26 mai au 16 septembre 2014 (dans la limite de l enveloppe disponible, soit 5 millions d euros)

Disponible du 26 mai au 16 septembre 2014 (dans la limite de l enveloppe disponible, soit 5 millions d euros) Aréalys Support présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance Un objectif de gain de 6 % (nets de frais de gestion annuels)* par année écoulée grâce à l indice CAC 40 À l échéance

Plus en détail

REGLEMENTS FINANCIERS DE L AGIRC ET DE L ARRCO. (avril 2014)

REGLEMENTS FINANCIERS DE L AGIRC ET DE L ARRCO. (avril 2014) REGLEMENTS FINANCIERS DE L AGIRC ET DE L ARRCO (avril 2014) PREAMBULE REGLEMENT FINANCIER DE L AGIRC L Association générale des institutions de retraite des cadres (Agirc) a pour objet la mise en œuvre

Plus en détail

Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière

Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière IFRS 1 Norme internationale d information financière 1 Première application des Normes internationales d information financière Objectif 1 L objectif de la présente Norme est d assurer que les premiers

Plus en détail

CERTIFICATS TURBOS INFINIS BEST Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004

CERTIFICATS TURBOS INFINIS BEST Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004 CERTIFICATS TURBOS INFINIS BEST Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004 Emetteur : BNP Paribas Arbitrage Issuance B.V. Garant du remboursement : BNP Paribas S.A. POURQUOI

Plus en détail

Question 1: Analyse et évaluation des obligations / Gestion de portefeuille

Question 1: Analyse et évaluation des obligations / Gestion de portefeuille Question 1: Analyse et évaluation des obligations / Gestion de portefeuille (33 points) Monsieur X est un gérant de fonds obligataire qui a repris la responsabilité de gestion du portefeuille obligataire

Plus en détail

ACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots

ACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots Aperçu des actions et des obligations Qu est-ce qu une action? Une action est une participation dans une entreprise. Quiconque détient une action est copropriétaire (actionnaire) de l entreprise (plus

Plus en détail

ING Turbos. Faible impact de la volatilité. Evolution simple du prix

ING Turbos. Faible impact de la volatilité. Evolution simple du prix ING Turbos Produit présentant un risque de perte en capital et à effet de levier. Les Turbos sont émis par ING Bank N.V. et sont soumis au risque de défaut de l émetteur. ING Turbos ING a lancé les Turbos

Plus en détail

Info-assurance Séance d information de l IASB du 19 mars 2015

Info-assurance Séance d information de l IASB du 19 mars 2015 www.pwc.com/ca/insurance Info-assurance Séance d information de l IASB du 19 mars 2015 Puisque divers points de vue sont analysés lors des réunions de l IASB, et qu il est souvent difficile de décrire

Plus en détail

DORVAL FLEXIBLE MONDE

DORVAL FLEXIBLE MONDE DORVAL FLEXIBLE MONDE Rapport de gestion 2014 Catégorie : Diversifié International/Gestion flexible Objectif de gestion : L objectif de gestion consiste à participer à la hausse des marchés de taux et

Plus en détail