4/2005. Travail familial, modèles d activité rémunérée et répartition du travail domestique. Bulletin d information démographique

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1 Bulletin d information démographique Travail familial, modèles d activité rémunérée et répartition du travail domestique A. Doris Baumgartner a. d. baumgartner sozialforschung zürich 4/2005 Neuchâtel, 2006

2 La série «Statistique de la Suisse» publiée par l Office fédéral de la statistique (OFS) couvre les domaines suivants: 0 Bases statistiques et produits généraux 1 Population 2 Espace et environnement 3 Vie active et rémunération du travail 4 Economie nationale 5 Prix 6 Industrie et services 7 Agriculture et sylviculture 8 Energie 9 Construction et logement 10 Tourisme 11 Transports et communications 12 Monnaie, banques, assurances 13 Protection sociale 14 Santé 15 Education et science 16 Culture, société de l information, sport 17 Politique 18 Administration et finances publiques 19 Criminalité et droit pénal 20 Situation économique et sociale de la population 21 Développement durable et disparités régionales et internationales

3 TABLE DES MATIÈRES Table des matières Avant-propos 3 Travail familial et partage du travail dans le couple 4 Introduction 4 Qualité des données 5 Evolution du statut d activité : femme / homme au foyer 6 Travail familial comme activité reproductive 9 Combinaison du travail domestique et de l activité rémunérée 12 Modèles d activité rémunérée parmi les couples et répartition du travail domestique 19 Résumé et conclusions 28 Bibliographie 30 Informations 31 Publications OFS DÉMOS 1

4 IMPRESSUM Complément d information: Editeur: Office fédéral de la statistique (OFS) Réalisation: Diffusion: Numéro de commande: Prix: Série: Domaine: Langue du texte original: Traduction: Page de couverture: Graphisme/Layout: Elisabeth Aebischer Section Démographie et migration, OFS, tél , info.dem@bfs.admin.ch Section Démographie et migration, OFS Office fédéral de la statistique, CH-2010 Neuchâtel tél / fax / order@bfs.admin.ch 7 francs (TVA excl.) Statistique de la Suisse 1 Population Allemand Services linguistiques de l OFS typisch gmbh, Berne OFS Copyright: OFS, Neuchâtel 2006 La reproduction est autorisée, sauf à des fins commerciales, si la source est mentionnée ISBN:

5 AVANT-PROPOS Avant-propos L Office fédéral de la statistique (OFS) conduit une série d analyses scientifiques dans le cadre du Recensement fédéral de la population Le programme d analyse prévoit aussi bien des analyses d ensemble que des analyses d approfondissement. La diversité des thèmes reflète toute la palette des questions abordées dans le recensement. Pour être en mesure de couvrir tous ces thèmes, l OFS a mandaté des chercheurs reconnus dans divers domaines spécialisés pour qu ils participent aux études et aux publications. Le présent exposé est un extrait d une étude destinée à analyser les relations entre le travail familial et l activité rémunérée. Cet extrait se concentre sur le travail familial et le partage du travail dans le ménage, tandis que l activité rémunérée n est ici pas abordée. Fondamentalement, il s agit de travail sous l une et l autre formes. Dans l un des deux cas, le travail est rétribué et nous parlons d activité rémunérée; dans l autre cas, le travail n est pas rémunéré et il n apparaît pas non plus dans le système de comptabilité nationale. Toutefois, la reconnaissance du travail non rémunéré fourni n est pas au centre de notre intérêt. Il s agit premièrement de thématiser la correspondance entre le travail familial et l activité rémunérée et, deuxièmement, de problématiser la répartition du travail familial (non rétribué) et du travail professionnel (rémunéré). Cet exposé couvre les chapitres relatifs au travail familial et à la charge du travail rémunéré, aux modèles d activité rémunérée des couples ainsi qu à leur partage du travail domestique OFS DÉMOS 3

6 TRAVAIL FAMILIAL ET PARTAGE DU TRAVAIL DANS LE COUPLE Travail familial et partage du travail dans le couple Introduction Le travail familial regroupe tant le travail ménager que l encadrement, l éducation des enfants et les soins à dispenser à ces derniers ou à d autres personnes requérant un encadrement. Il va donc de soi que les ménages comptant des enfants présentent une charge de travail domestique plus élevée que chez les personnes seules ou indépendantes et dans des couples sans enfant. Nous nous occuperons donc en priorité des ménages avec enfants. Comme le recensement fédéral n a pas distingué le travail ménager des tâches d encadrement, nous utilisons «travail ménager», «travail familial» et «travail domestique» comme synonymes. Nous nous intéressons, d une part, à l évolution du statut d homme ou de femme au foyer sur le marché du travail et, d autre part et de façon générale, au travail reproductif, qui est en majeure partie fourni parallèlement au travail rémunéré. Ce travail a été relevé pour la première fois lors du recensement de la population 2000, ce qui permet d intégrer dans les analyses, outre le travail ménager comme principale activité de personnes sans activité rémunérée, le travail reproductif non rétribué fourni dans le ménage parallèlement à d autres activités (profession, formation). Nous nous attendons à d importants déséquilibres entre les sexes. D une part, le statut d homme au foyer ne s est jamais imposé sur le marché du travail; d autre part, malgré de profonds changements sur le marché du travail, une majorité d hommes demeurent engagés dans une activité rémunérée à plein temps. Par ailleurs, il est probable que les hommes adaptent peu leur charge de travail familial à leur situation dans la vie (avec ou sans famille et enfants) comme ils le font s agissant de leur charge de travail professionnel. Outre ces différences entre les sexes, qui sont très marquées dans ce domaine, il faut aussi examiner les différences entre les femmes. Quels groupes accomplissent le plus de travail familial? Dans quelle mesure le travail familial dépend-il de la position sur le marché du travail et de la charge constituée par l activité rémunérée? Enfin, nous thématisons la charge globale correspondant au travail familial et au travail rémunéré des femmes et des hommes. On peut supposer que la charge globale des femmes est plus lourde que celle des hommes. L une des raisons en est l attribution du travail familial spécifiques aux sexes. Par ailleurs, au cours des dernières décennies, toujours plus de femmes sont entrées dans une activité rémunérée parallèlement à leur travail familial, tandis qu on n observe pas de changement semblable ni d évolution complémentaire dans le comportement professionnel des hommes. 4 DÉMOS OFS 2006

7 TRAVAIL FAMILIAL ET PARTAGE DU TRAVAIL DANS LE COUPLE Qualité des données Pour la première fois, dans le recensement de la population 2000, on a intégré une question relative au travail familial et on a également demandé combien de temps lui était consacré en moyenne par semaine. Ce faisant, on n a pas distingué le travail ménager du travail familial. Que l encadrement d enfants y soit compris dépend de la composition du ménage. Comme toutes les personnes interrogées n ont pas donné une réponse et qu on peut admettre que le taux de non-réponses varie selon les groupes de population, l Office fédéral de la statistique a mandaté une analyse de la qualité des données. L étude du Bureau Bass (Strub 2004) permet de constater que 28% de la population totale n a pas répondu à la question. Les hommes ont un peu moins souvent répondu à la question (70,4%) que les femmes (72,9%). Les taux de non-réponses sont comparativement élevés parmi les personnes dont le niveau de formation est bas, parmi les étrangers ainsi qu en Suisse romande et au Tessin. De manière générale, les personnes les plus proches du travail domestique ont le mieux répondu à la question. C est ainsi que les femmes y ont presque plus souvent répondu que les hommes. Durant la phase de vie au cours de laquelle les enfants occasionnent le plus de travail familial (chez les femmes entre 25 et 65 ans), la proportion de non-réponses est plus faible; en outre, le travail familial tend à être davantage déclaré par les couples et par les personnes qui éduquent seules leurs enfants que par les personnes vivant seules ou par les adultes qui vivent avec leurs parents. L analyse de la qualité des données a permis de chiffrer le temps hebdomadaire moyen de travail familial à 15,5 heures. Cette valeur est d environ un tiers inférieure à celle de l Enquête suisse sur la population active (ESPA) de Globalement, la valeur moyenne de l ESPA (23,6 heures) devrait être un peu plus fiable, puisque les questions posées étaient plus détaillées et que les différents domaines d activité ont fait l objet de relevés distincts. Malgré cette différence de niveau entre les deux enquêtes, «les valeurs du temps investi en moyenne sont structurellement bien comparables, comme l indiquent les écarts généralement proportionnels entre les différents sousgroupes.» (Strub 2004, p.15). Par rapport aux taux de non-réponses, ce sont les mêmes groupes de population qui divergent largement des valeurs moyennes et font état d un plus faible investissement en temps. Il faudra tenir compte de ces résultats lors des analyses suivantes, en prêtant davantage attention aux différences entre les modes de vie qu au nombre d heures absolu 2. De surcroît, la question se pose de savoir si certains groupes de population tendent généralement à sous-estimer ou à surestimer leur travail familial. Les différences présentées entre les valeurs moyennes sont certes plausibles dans une certaine mesure, mais il 1 Ces valeurs ne sont pas parfaitement comparables, car le recensement de la population posait globalement la question du temps investi en moyenne par semaine pour toutes les activités du ménage, tandis que l ESPA se rapportait d une part à un jour de référence et que, d autre part, le temps consacré y a été relevé pour les activités distinctes. Cette différence explique que le recensement de la population sous-estime le temps investi. En revanche, l ESPA a également recensé des activités situées aux confins du travail familial et des activités de loisirs (p. ex. jouer avec les enfants), si bien que l ESPA surestime vraisemblablement un peu le temps consacré. 2 L analyse de la qualité des données n a pas étudié l effet des appels au boycott, ni si certains groupes de population tendent à sous-estimer ou à surestimer leur travail domestique. Lors d un débat parlementaire, certains ont demandé aux femmes au foyer de compléter la question du nombre d heures de travail domestique hebdomadaire avec le chiffre 168 (soit 7 jours x 24 heures). Il est prouvé que cet impact est minime, mais qu il est perceptible. L Office fédéral de la statistique a fixé la valeur maximale pour le travail domestique à 98 heures. Lorsqu un nombre d heures supérieur était indiqué, il a été ramené à cette valeur. A peine 1% (22 540) des femmes entre 15 et 64 ans ont mentionné cette valeur maximale, contre 0,0% (335) des hommes. La valeur maximale est apparue particulièrement souvent parmi les femmes au foyer sans activité rémunérée (3,4% ou ). L appel a donc vraisemblablement trouvé un certain écho dans les cercles visés, mais il n a pas eu d effet global OFS DÉMOS 5

8 TRAVAIL FAMILIAL ET PARTAGE DU TRAVAIL DANS LE COUPLE est étonnant que les pères qui éduquent seuls leurs enfants accomplissent en moyenne 18,9 heures de travail ménager, tandis que les mères qui assument seules l éducation de leurs enfants déclarent en effectuer 35,1, soit près du double. Similairement, le temps consacré aux principales tâches domestiques par les femmes au foyer, de 48,9 heures, et celui investi au même titre par les hommes au foyer (20,8 heures) sont trop divergentes, compte tenu de la comparabilité structurelle. Malheureusement, les valeurs de comparaison manquent sur ce point pour permettre une analyse complémentaire. Toutefois, nous tiendrons compte des éventuelles différences dans la façon de répondre aux questions, d une part en nous demandant de manière critique dans quelle mesure les différences observées sont conformes à la réalité et, d autre part, en mettant l accent non pas tant sur le volume de travail familial (nombre d heures absolu) que sur la relation entre les divers modes de vie. Evolution du statut d activité: femme/homme au foyer Le statut de femme ou d homme au foyer sur le marché du travail comprend toutes les personnes sans activité rémunérée qui accomplissent un travail familial. Les hommes au foyer ont été recensés en 1980 pour la première fois. En 2000, leur pourcentage est encore de 1,2%, si bien qu il y a tout lieu de limiter aux femmes le développement du statut associé au travail domestique. Pour les mêmes raisons, nous avons exclu la catégorie des ans, catégorie où la part des femmes au foyer était déjà inférieure à 2% en 1970 et a encore baissé depuis. Il est vraisemblable que la proportion de femmes au foyer diminue au fil du temps et que cette situation soit différée. En effet, des études à dominante longitudinale nous indiquent que les interruptions de l activité professionnelle pour des raisons familiales deviennent plus courtes et que les femmes qui ont des enfants souhaitent également une continuité de leur activité rémunérée (Baumgartner 2002, 2003, Office fédéral de la statistique 2000, Wanner 2003). Les raisons en sont d ordre culturel et structurel. D une part, la conception qu ont les femmes de leur rôle s est modifiée. L activité rémunérée a gagné une plus grande importance sur l ensemble de la vie. L influence désormais réduite du mariage, en raison duquel on n abandonne plus guère le travail rémunéré avant le premier enfant, en témoigne. Par ailleurs, d autres raisons structurelles, comme l élévation du niveau de formation des femmes, sont déterminantes pour expliquer le recul du travail purement ménager de ces dernières. Selon la théorie du capital humain, la spécialisation de la femme dans les tâches ménagères et de mère n est plus rentable si l investissement dans la formation augmente. En outre, comme les femmes donnent naissance toujours plus tard à leur premier enfant, le groupe des femmes au foyer devrait donc aussi apparaître dans une phase ultérieure de leur vie. Le recul du statut de femme au foyer sur le marché du travail entre 1970 et 2000 est effectivement frappant (cf. graphique G1). Hormis le plus âgé des groupes d âges, la proportion des femmes de cette catégorie diminue nettement de décennie en décennie, dont une diminution notable entre 1990 et 2000 chez les femmes de 55 à 59 ans. Seul le groupe d âges des ans s écarte de ce modèle: la part des femmes au foyer y a plus que doublé, passant de 20,2% à 43,4% entre 1990 et Les raisons de cette évolution sont assez difficiles à trouver. Certes, la part des femmes au foyer de plus de 45 ans augmente continuellement en 2000, mais cet accroissement ne saurait guère expliquer complètement l augmentation totale. Par ailleurs, le groupe d âges des ans, lui-même hétérogène, comprend également des personnes retraitées. Mais il s agit là d une remarque qui s applique également aux quatre périodes d observation. 6 DÉMOS OFS 2006

9 TRAVAIL FAMILIAL ET PARTAGE DU TRAVAIL DANS LE COUPLE Part des femmes au foyer selon l âge, de 1970 à 2000 G 1 60% Toutes les femmes Part des femmes au foyer par rapport à l ensemble des femmes 50% 40% 30% 20% 10% 0% Toutes Les femmes ayant une formation tertiaire 14% Part des femmes au foyer par rapport à l ensemble des femmes 12% 10% 8% 6% 4% 2% 0% Toutes Source: OFS, Recensement Office fédéral de la statistique (OFS) Une partie des «nouvelles» femmes au foyer pourrait aussi renvoyer à un chômage latent. Il s agirait alors de femmes qui, après avoir exercé une activité rémunérée, se sont retirées au foyer durant leur période de chômage ou après un chômage de longue durée. La distribution au long de la vie, elle aussi, se déplace entre les périodes d observation de manière à corroborer l hypothèse. Jusqu en 1990, la part la plus importante de femmes au foyer concerne les 30 à 35 ans. En 2000, leur proportion maximale (à un niveau moins élevé) apparaît dans le groupe d âges des ans. L âge toujours plus élevé de la femme à la naissance de son premier enfant repousse également le rôle de femme au foyer à une période ultérieure de la vie. Si, en 1970, les pourcentages de femmes au foyer atteignent leur maximum entre 30 et 40 ans pour décroître ensuite légèrement, ils croissent de nouveau depuis 1980 à partir de 45 ou 50 ans. Cette situation révèle des différences de génération entre les personnes nées avant 1940 et celles qui sont nées après. Les cohortes de femmes nées avant la Seconde Guerre mondiale ont assumé complètement et durablement le travail familial en fondant une famille. Celles qui sont nées ultérieurement passent, elles aussi, fréquemment au travail familial lorsqu elles fondent une famille, mais reprennent généralement plus tard une activité rémunérée. La forte proportion de femmes au foyer à un âge avancé provient donc surtout des cohortes assez âgées OFS DÉMOS 7

10 TRAVAIL FAMILIAL ET PARTAGE DU TRAVAIL DANS LE COUPLE Finalement, la composition du groupe des femmes au foyer en fonction de leur formation évolue aussi au fil du temps. En 1970, même les femmes disposant d une bonne formation de niveau universitaire étaient femmes au foyer dans leurs jeunes années. Or, bien que la proportion des femmes formées au niveau tertiaire ait plus que doublé durant les 30 dernières années, elles sont extrêmement peu représentées parmi les femmes au foyer dans leurs jeunes années. Ces femmes gèrent le ménage beaucoup plus souvent parallèlement à une activité rémunérée. Les proportions supérieures de femmes au foyer que l on observe dans les années de vie ultérieures s expliquent aussi par des différences générationnelles. Qui devient femme au foyer? Pour conclure cette section, nous voulons résumer les principaux motifs expliquant le statut de femme au foyer et les mettre en rapport l un avec l autre. A cette fin, nous réalisons une régression logistique binaire avec les données de Comme déjà constaté par le passé (Baumgartner 2002), plusieurs facteurs influencent considérablement la probabilité de choisir le travail familial comme métier: l âge du plus jeune enfant, l état civil, le jeune âge de l adulte et la nationalité. Un enfant âgé de moins de trois ans multiplie par cinq la probabilité que sa mère soit femme au foyer. Si l enfant est en âge préscolaire (3 6 ans), la probabilité reste multipliée par trois. La probabilité de devenir femme au foyer diminue à peu près dans les mêmes proportions pour les jeunes femmes (celles âgées entre 15 et 24 ans, par rapport à celles dont l âge est supérieur à 50 ans). Toutefois, si le plus jeune enfant d une mère fréquente l école, la probabilité qu elle soit femme au foyer n augmente que d environ 70%. Le nombre d enfants est relativement sans importance. Chaque enfant supplémentaire augmente la probabilité d environ 23%. Outre l état civil, un partenaire entraîne une hausse de la probabilité de 43% en faveur du travail domes tique. La probabilité augmente à peu près dans les mêmes proportions pour les femmes dans la partie italophone de la Suisse. Par rapport à la Suisse alémanique, la probabilité diminue de presque 20% en Suisse romande. Mais les étrangères sont encore moins enclines au travail domestique à titre principal: la probabilité qu elles fassent ce choix est réduite de 50% par rapport aux Suissesses. Comme le recensement de la population recueille surtout des données relatives au ménage, à la formation et au contexte, on trouve avant tout ces éléments dans la régression. En plus de ces facteurs familiaux, qui expliquent ensemble environ 25% de la variance (R 2 ), il ne fait pas de doute que des facteurs liés au marché du travail, les conditions professionnelles et l orientation des valeurs jouent un rôle déterminant quant à l exercice du travail domestique à titre principal, et que ces aspects augmenteraient la variance. 8 DÉMOS OFS 2006

11 TRAVAIL FAMILIAL ET PARTAGE DU TRAVAIL DANS LE COUPLE T 1* Régression logistique binaire par rapport à la décision: femme au foyer ou autre statut actif, en 2000 Facteur Exp(b) Sign. Constante 0,088 *** Enfant le plus jeune dans le ménage Petit enfant 0 2 ans 5,693 *** Enfant préscolarisé 3 6 ans 3,348 *** Enfant scolarisé 7 15 ans 1,695 *** Nombre d enfants 1,226 *** Etat civil Marié 2,394 *** Non marié Cat. de référence Partenaire Avec partenaire 1,433 *** Age ,321 *** ,791 *** ,111 *** Cat. de référence Formation 1 Nombre d années scolaires ,925 *** Région linguistique allemand Cat. de référence français 0,840 *** italien 1,439 *** Nationalité Suissesse Cat. de référence Etrangère 0,663 *** R 2 0,247-2 Log Likelihood ,6 Nombre de cas recensés ,1% Sans indication ,9% 1 Le nombre d années scolaires est utilisé de manière linéaire. *** p < Source: OFS, Recensement Conclusion Les mères de famille ne sont guère destinées à disparaître, mais au fil du temps, leur distribution a évolué d un projet de vie au foyer à une phase de vie au foyer avec de petits enfants (phase parfois très courte). Des facteurs familiaux, tels que la présence d un partenaire ou l état civil, déterminent également l activité comme mère de famille à plein temps. De plus, des facteurs culturels jouent un rôle, comme la nationalité et la région linguistique de Suisse où l on réside. Si la proportion de femmes au foyer augmente à nouveau durant les années de vie plus tardives, cela devrait s expliquer par des différences générationnelles ou par des facteurs structurels comme le sous-emploi. Cependant, en raison de la participation croissante des femmes aux activités rémunérées à toutes les phases de la vie, les différences entre les générations devraient plutôt se réduire. Travail familial comme activité reproductive Outre les femmes purement dédiées au foyer, la majeure partie de la population adulte accomplit aussi des tâches ménagères et familiales. Il s agit du travail réalisé à son propre domicile et qui est nécessaire à la reproduction quotidienne. Les personnes qui vivent seules accomplissent ce travail pour elles-mêmes et celles qui vivent en partenariat et/ou avec des enfants, pour l ensemble du ménage. Ci-après, nous rapportons brièvement les valeurs essentielles concernant le travail familial (tableau T2) pour discuter ensuite la participation de chacun des sexes en fonction du mode de vie. Les valeurs font défaut pour un quart environ de l ensemble des personnes: soit elles n exercent pas une telle activité, soit elles n ont pas déclaré 2006 OFS DÉMOS 9

12 TRAVAIL FAMILIAL ET PARTAGE DU TRAVAIL DANS LE COUPLE T 2* Indicateurs concernant le travail familial selon le sexe des personnes âgées de 15 à 64 ans, en 2000 Indicateurs Total Femmes Hommes Moyenne 15,0 h 23,9 h 5,7 h Médiane 7 h 15 h 2 h Obliquité 1,864 1,102 3,012 Nombre de personnes recensées Sans indication en % 26,5% 24,3% 28,6% Source: OFS, Recensement la charge de travail correspondante. Comme nous l avons déjà expliqué s agissant de la qualité des données, les valeurs manquent plus souvent pour les hommes que pour les femmes. De surcroît, les hommes accomplissent en moyenne moins de 6 heures de travail familial par semaine, contre quatre fois plus pour les femmes. Participation différente selon le mode de vie Tous modes de vie confondus, quatre cinquième environ (81,2%) des femmes fournissent du travail ménager et familial (graphique G2), alors que les hommes ne sont qu à peine trois cinquièmes dans ce cas (59,7%) 3. Les proportions varient toutefois fortement selon les modes de vie. Si, comme l on s y attendait, la proportion de femmes à fournir un travail domestique est nettement inférieure à la moyenne dans les ménages d une personne et dans les ménages non familiaux, le pourcentage d hommes qui accomplissent un tel travail est plus important lorsqu ils ont ce mode de vie. Les hommes qui ont adopté ces modes de vie ou qui vivent en union libre participent nettement plus souvent aux travaux ménagers (+12 points de pourcentage) que les hommes qui affichent d autres modes de vie. En revanche, les enfants n entraînent pas d augmentation du travail domestique pour les hommes. Par exemple, les hommes qui vivent en union libre participent nettement moins aux travaux ménagers lorsqu ils sont pères que lorsqu ils n ont pas d enfant. Du côté des femmes, la situation est tout autre: les enfants entraînent une augmentation du pourcentage de femmes qui accomplissent des tâches ménagères. Les proportions les plus élevées sont enregistrées parmi les mères qui vivent en union libre et chez les femmes mariées avec ou sans enfant. On ne trouve de proportions notables de femmes purement au foyer que parmi celles qui sont mariées et qui ont ou non des enfants (respectivement 14,4% et 17,4%). Pour les autres modes de vie avec enfants, les pourcentages correspondants sont nettement inférieurs à 10%, avec 7,7% pour les mères vivant en union libre et 8,1% pour celles qui éduquent seules leurs enfants. Dans les ménages sans enfant, le travail exclusivement ménager diffère généralement peu entre hommes et femmes et il est réduit pour l un et l autre sexe. Seuls les couples mariés sans enfant font exception: les femmes y présentent les proportions les plus élevées, alors que les pourcentages chez les hommes sont à peu près au même niveau que pour les autres modes de vie. Vu la répartition en fonction de l âge, telle qu elle apparaît au graphique G1, il y a lieu d admettre qu une grande partie de ces femmes sont issues des cohortes les plus âgées et que leur nombre diminuera massivement au cours des prochaines années en raison des décalages que nous avons décrits. 3 Cela signifie que la personne a indiqué, à la question 14 du questionnaire, qu elle accomplit du travail dans son propre ménage et/ou qu elle déclare au moins 1 heure de travail. 10 DÉMOS OFS 2006

13 TRAVAIL FAMILIAL ET PARTAGE DU TRAVAIL DANS LE COUPLE Part des hommes et des femmes âgés de 15 à 64 ans avec travail familial et part des hommes et des femmes au foyer selon le mode de vie, en 2000 G 2 Ménages d une personne seule Hommes Femmes Ménages monoparentaux Hommes Femmes Ménages non familiaux Hommes Femmes Couples en union libre sans enfant Hommes Femmes Couples mariés sans enfant Hommes Femmes Couples en union libre avec enfant(s) Hommes Femmes Couples mariés avec enfant(s) Hommes Femmes Moyenne de tous les hommes: 59,7% Moyenne de toutes les femmes: 81,2% Part des hommes et des femmes au foyer 1,7% 4,3% 0,7% 8,1% 1,1% 2,6% 0,8% 2,8% 2,4% 17,4% 0,9% 7,7% 0,7% 14,4% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Part avec travail familial Part sans travail familial Source: OFS, Recensement Office fédéral de la statistique (OFS) Travail familial et position socioprofessionnelle Les hommes et les femmes participent-ils différemment au travail familial selon leur position socioprofessionnelle ou celle-ci n a-t-elle aucune influence sur le travail familial? On relève une relation tant parmi les hommes que parmi les femmes (graphique G3). Plus la position des hommes est élevée, plus ils tendent à fournir du travail familial. Les indépendants non académiques constituent la seule exception, car ils sont légèrement en dessous de la moyenne. Les travailleurs non qualifiés accomplissent nettement plus rarement du travail familial et ménager que le personnel mieux formé. Quant aux femmes, elles présentent une relation similaire, à l exception toutefois des femmes aux échelons supérieurs du management, qui accomplissent un volume de travail ménager inférieur à la moyenne. Contrairement aux hommes, toutes les femmes indépendantes (y compris les avocates, les médecins et les architectes) exécutent plus souvent des tâches ménagères que les moins qualifiées. On pourrait toutefois supposer que la faible participation des personnes professionnellement non qualifiées aux tâches domestiques apparaît exagérée, parce que les personnes de ce groupe considèrent le travail ménager comme allant de soi et qu elles le mentionnent donc moins souvent. Nous serions alors confrontés au biais usuel de la classe moyenne, dont les membres rapportent le mieux leur travail ménager. Les différences entre les sexes pour les professions libérales et pour les indépendants, que ce biais ne devrait toutefois guère affecter, renvoient plutôt à un modèle de rôle spécifique au sexe OFS DÉMOS 11

14 TRAVAIL FAMILIAL ET PARTAGE DU TRAVAIL DANS LE COUPLE Part des hommes et des femmes âgés de 15 à 64 ans avec travail familial selon la catégorie socioprofessionnelle, en 2000 G 3 Dirigeants Hommes Femmes Professions libérales Hommes Femmes Autres indépendants Hommes Femmes Prof. intellectuelles et d encadrement Hommes Femmes Professions intermédiaires Hommes Femmes Professions qualifiées non manuelles Hommes Femmes Professions qualifiées manuelles Hommes Femmes Travailleurs non qualifiés Hommes Femmes Indications non attribuables Hommes Femmes Part avec travail familial Moyenne de tous les hommes: 59,7% Part sans travail familial Moyenne de toutes les femmes: 81,2% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Source: OFS, Recensement Office fédéral de la statistique (OFS) Combinaison du travail domestique et de l activité rémunérée La section qui suit concerne le volume de travail domestique. Nous nous intéressons en particulier à la relation entre le volume de travail domestique et la charge de l activité rémunérée. Si les femmes sans enfant accomplissent une activité rémunérée à titre principal, leur travail ménager se limitant à environ 9 heures en moyenne (graphique G4), le rapport s inverse quasiment pour les femmes mariées qui ont des enfants. Elles fournissent en moyenne tout juste 33 heures de travail ménager et passent en moyenne 16 heures à une activité rémunérée. Les volumes de travail domestique élevés liés à ce mode de vie s expliquent en partie par la présence, dans ce mode de vie, d une proportion plus importante de femmes purement au foyer et sans activité professionnelle. Les femmes mariées sans enfant et les mères qui élèvent seules leurs enfants présentent un rapport bien équilibré entre le travail professionnel et le travail familial. Les femmes qui vivent en union libre ont en moyenne la charge globale la plus importante (50,6 heures) et fournissent en moyenne environ un quart de travail ménager de plus que de travail rémunéré. Tandis que les femmes sans enfant consacrent en moyenne un total de quelque 40 heures à leur profession et aux tâches du ménage, le rapport est moins favorable pour les femmes avec des enfants. Elles travaillent au total presque 48 heures en moyenne. Etonnamment cependant, selon le recensement de la population, ce sont les mères vivant en union libre qui apparaissent les plus chargées, et non pas les mères qui élèvent seules leurs enfants (43,6 heures). Cette observation va à l encontre des analyses du rapport sur l égalité produit en 2003 par l Office fédéral de la statistique, qui repose sur les données de l ESPA. Pourtant, tous les autres modes de vie sont structurellement comparables, la charge de travail totale y étant supérieure d environ un tiers. 12 DÉMOS OFS 2006

15 TRAVAIL FAMILIAL ET PARTAGE DU TRAVAIL DANS LE COUPLE Travail familial et travail rémunéré des femmes selon le mode de vie, en 2000 G Couples en union libre sans enfant 30 Ménages d une personne seule Travail rémunéré en h Ménages non familiaux Ménages monoparentaux Couples mariés sans enfant Couples en union libre avec enfant(s) Couples mariés avec enfant(s) Travail familial en h Remarque: Le travail familial et le travail rémunéré contiennent les valeurs 0. La taille des cercles correspond au nombre de femmes selon le mode de vie respectif. Clé de lecture: Les femmes mariées avec enfant(s) travaillent de manière rémunérée env. 16 heures par semaine et consacrent en moyenne 33 heures au ménage. Cette forme de vie représente la forme la plus importante (47%), alors que les femmes vivant seules ne représentent que 14%. En moyenne, par semaine, celles-ci travaillent 30 heures et passent 9 heures au ménage. Source: OFS, Recensement Office fédéral de la statistique (OFS) Travail familial et travail rémunéré des hommes selon le mode de vie, en 2000 G Couples en union libre sans enfant Couples mariés sans enfant Couples mariés avec enfant(s) Ménages d une personne seule Couples en union libre avec enfant(s) Travail rémunéré en h Ménages non familiaux Ménages monoparentaux Travail familial en h 12 Remarque: Le travail familial et le travail rémunéré contiennent les valeurs 0. La taille des cercles correspond au nombre dhommes selon le mode de vie respectif. Source: OFS, Recensement Office fédéral de la statistique (OFS) 2006 OFS DÉMOS 13

16 TRAVAIL FAMILIAL ET PARTAGE DU TRAVAIL DANS LE COUPLE Chez les hommes, quel que soit le mode de vie (à une exception près), le travail domestique se limite à 5 6 heures par semaine (graphique G5), tandis que la charge professionnelle atteint presque celle d un poste à 100%, malgré la prise en compte des hommes sans emploi rémunéré. Seuls les pères qui éduquent leurs enfants et les hommes qui vivent dans des ménages sans enfant ont une charge professionnelle plus légère pour le même volume de travaux ménagers. Les pères qui vivent en union libre s écartent de ce modèle dominant en ce qu ils fournissent nettement plus de travail familial tout en ayant généralement une activité professionnelle à temps complet. C est pourquoi, à l instar des femmes, les hommes qui adoptent ce mode de vie ont la charge de travail la plus lourde (46 heures environ). Les personnes qui éduquent seules leurs enfants ont, avec les hommes des ménages sans enfant, la charge de travail total la plus réduite avec environ 35 heures. L ensemble des autres modes de vie comporte une charge moyenne d environ 42 heures. La différence de charge de travail totale parmi les couples sans enfant est très faible (tableau T3). En revanche, les mères travaillent au total nettement plus que les pères. Leur charge de travail moyenne oscille entre 44 et 50 heures environ, alors que les pères comptent entre 4,5 et 9 heures de moins. Par contre, les hommes qui vivent seuls ou dans des ménages sans enfant travaillent un peu plus que les femmes du même mode de vie, c est-à-dire qu ils estiment généralement fournir un volume de travail supérieur. Il faut préciser ici encore une fois que la charge de travail exprimée en nombre d heures absolu n est pas importante, car elle diffère selon la méthode de relevé; notre intérêt doit aller aux différences entre les divers modes de vie du même relevé. T 3* Charge totale (travail familial et travail rémunéré) des hommes et des femmes âgés de 15 à 64 ans selon le mode de vie, en heures, en 2000 Mode de vie Femmes Hommes Différence Ménages d une personne seule 39,2 42,7-3,5 Ménages non familiaux 34,9 36,2-1,3 Ménages monoparentaux 43,6 34,4 9,2 Couples en union libre sans enfant 44,7 45,2-0,5 Couples en union libre avec enfant(s) 50,6 46,1 4,5 Couples mariés sans enfant 41,8 42,1-0,3 Couples mariés avec enfant(s) 49,1 44,1 5,0 Sans indication 26,1% 30,8% Remarque: incl. différence arrondie Source: OFS, Recensement Activité rémunérée et travail familial selon la position socioprofessionnelle La charge de travail des femmes diffère aussi selon leur statut socioprofessionnel (graphique G6). Les femmes qui occupent des postes de dirigeante (un très petit groupe) accomplissent le moins de travail ménager (14,4 heures) tout en assumant une lourde charge professionnelle. Les personnes actives occupées non attribuables fournissent par contre le plus de travail ménager tout en consacrant peu de temps à une activité professionnelle. Les indépendantes cumulent une importante activité professionnelle et une lourde charge de travail ménager. La majorité des femmes, qui sont surreprésentées dans les activités professionnelles de niveaux bas et moyen, accomplissent environ un mi-temps de travail ménager et entre 70 et 80% de travail professionnel. 14 DÉMOS OFS 2006

17 TRAVAIL FAMILIAL ET PARTAGE DU TRAVAIL DANS LE COUPLE Travail familial et travail rémunéré des femmes âgées de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle, en 2000 G 6 Travail rémunéré en h Dirigeantes Professions intermédiaires Travailleuses non qualifiées Professions intellectuelles et d encadrement Autres indépendantes Professions libérales Professions qualifiées manuelles Professions qualifiées non manuelles Indications non attribuables 15 Source: OFS, Recensement Travail familial en h Remarque: La taille des cercles correspond au nombre de femmes de la catégorie socioprofessionnelle respective. Sont incluses uniquement les femmes actives occupées. En dautres termes, les femmes au foyer non actives sur le marché du travail sont exclues. Office fédéral de la statistique (OFS) Travail familial et travail rémunéré des hommes âgés de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle, en 2000 G 7 55 Autres indépendants Travail rémunéré en h Dirigeants Indications non attribuables Travailleurs non qualifiés Professions qualifiées non manuelles Professions libérales Professions intellectuelles et d encadrement Professions intermédiaires Professions qualifiées manuelles Travail familial en h Remarque: La taille des cercles correspond au nombre d hommes de la catégorie socioprofessionnelle respective. Sont inclus uniquement les hommes actifs occupés. En d autres termes, les hommes au foyer non actifs sur le marché du travail sont exclus. Source: OFS, Recensement Office fédéral de la statistique (OFS) 2006 OFS DÉMOS 15

18 TRAVAIL FAMILIAL ET PARTAGE DU TRAVAIL DANS LE COUPLE En ce qui concerne les hommes, le nombre d heures passées aux travaux ménagers varie selon la catégorie socioprofessionnelle entre 4 et 7 heures (graphique G7). Les hommes qui exercent des professions libérales, intellectuelles et intermédiaires fournissent le plus d heures de travail ménager, tandis que les travailleurs non qualifiés y contribuent le moins. La charge de l activité rémunérée est la plus élevée parmi les indépendants, mais elle ne diffère pas substantiellement entre les autres positions. Le lien entre la charge de travail familial et la charge de travail professionnel d une catégorie socioprofessionnelle à l autre est faible. La charge de travail globale est la plus élevée chez les personnes de profession intellectuelle et la plus basse parmi les travailleurs non qualifiés. La charge globale ne présente qu une faible dispersion entre ces deux bornes. Les différences entre hommes et femmes dans les positions supérieures sont faibles (tableau T4); elles s accroissent chez les employés des niveaux inférieurs de la hiérarchie. Dans les positions basses, les femmes fournissent entre 4 et 6 heures de travail de plus que les hommes de même position. T 4* Charge totale (travail familial et travail rémunéré) des hommes et femmes âgés de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle, en heures, en 2000 Catégorie socioprofessionnelle Femmes Hommes Différence Dirigeants 52,3 51,8 0,5 Professions libérales 55,5 55,9-0,4 Professions intellectuelles et d encadrement 58,7 56,3 2,4 Autres indépendants 52,8 52,0 0,8 Professions intermédiaires 52,0 49,8 2,2 Professions qualifiées non manuelles 51,2 46,9 4,3 Professions qualifiées manuelles 54,0 48,2 5,8 Travailleurs non qualifiés 50,1 45,7 4,4 Indications non attribuables 53,1 47,3 5,8 Sans indication 48,5% 38,3% Remarque: incl. différence arrondie Source: OFS, Recensement L âge des enfants influence le volume de travail familial Le travail familial constitue généralement un corrélat à l activité rémunérée. Les personnes qui assument un travail professionnel ont moins de temps à disposition pour le travail familial, tâches ménagères, éducation et encadrement des enfants compris. Pour les familles avec enfants ou qui comptent d autres personnes requérant un encadrement, la charge des tâches domestiques due au travail familial est particulièrement importante, de sorte que se pose la question des possibilités de compensation. Lorsque plusieurs adultes vivent dans un ménage, tant l activité professionnelle que le travail familial peuvent se répartir. Comme nous l avons à nouveau constaté, les couples mariés avec des enfants, en particulier, recourent très rarement à cette possibilité. En lieu et place, on assiste soit à une répartition spécifique au sexe des activités extrafamiliales et des tâches domestiques, soit à un partage très déséquilibré du travail. Quant aux personnes qui élèvent seules leurs enfants, pour qui les possibilités de compensation font largement défaut, la responsabilité des enfants et des finances du ménage, assumée seul, tend à provoquer une surcharge. Pour terminer, il s agit d élargir l analyse de la relation entre la charge de l activité rémunérée et celle du travail familial par un modèle multivarié. 16 DÉMOS OFS 2006

19 TRAVAIL FAMILIAL ET PARTAGE DU TRAVAIL DANS LE COUPLE La corrélation entre les deux valeurs est de r = -.05 pour les hommes et de r = -.50 pour les femmes. En d autres termes, la corrélation est très forte pour les femmes et quasiment insignifiante pour les hommes. Comme la plupart des hommes ont une activité rémunérée à plein temps, la charge de travail professionnel n est pas une bonne mesure pour prévoir leur temps de travail ménager. En outre, le temps consacré au travail du ménage ne représente pas une valeur linéaire pour les hommes. En l état des données, nous renonçons à intégrer les hommes dans la régression linéaire, et nous la restreignons aux femmes dont l âge est compris entre 15 et 64 ans, pour qui les données nécessaires, qui ont été vérifiées, sont correctes. Afin de déterminer la charge de travail familial, comprise entre 0 et 98 heures, on a intégré, outre la situation familiale (partenaire, état civil, nombre d enfants et date de naissance du plus jeune enfant) et les variables contextuelles que sont la région linguistique et l itinéraire scolaire (déterminé d après la durée totale de la formation), une variable factice pour l activité à temps partiel de la femme et la charge de l activité rémunérée comme facteurs explicatifs. Parmi les facteurs observés, l âge du plus jeune enfant apparaît être la plus importante variable explicative déterminant la charge de travail domestique. Plus l enfant est jeune, plus la charge de travail familial est lourde. Chaque année d âge supplémentaire diminue la charge de travail domestique d environ un quart d heure. La charge de l activité rémunérée a un effet inverse, mais tout aussi fort. Le travail domestique est d autant plus restreint que l activité professionnelle est importante (cf. ci-dessus). Chaque heure de travail rémunéré diminue le temps de travail domestique de 20 minutes. Les autres facteurs d influence sont l état civil, la formation et la région linguistique. Les personnes mariées accomplissent un travail domestique plus important que les autres. De même, chaque année supplémentaire de formation est associée à un volume de travail ménager légèrement supérieur. La charge de travail domestique est un peu plus faible en Suisse romande et au Tessin qu en Suisse alémanique. Les facteurs restants ont un impact limité, mais leur effet d ensemble est significatif. La force explicative du modèle (R 2 ) est très élevée avec 44%. Un modèle calculé en complément, qui ne considère que les femmes qui accomplissent du travail familial (1 98 heures), a même débouché sur une force explicative de 49,1% pour des coefficients T 5* Régression linéaire du nombre d heures consacrées au travail familial des femmes âgées de 15 à 64 ans, en 2000 Facteurs d influence Coefficient de régression Beta Sign. Constante -405,389 *** Age ,099-0,054 *** Partenaire avec partenaire 1,704 0,031 *** Etat civil marié 8,072 0,163 *** Nombre d enfants 0 4 (incl. 5 20) 1,120 0,056 *** Année de naissance de l enfant le plus jeune 0,217 0,373 *** Formation 8 18 années scolaires 0,914 0,097 *** Travail rémunéré à temps partiel oui 0,497 0,009 *** Heures de travail rémunéré -0,321-0,257 *** Région linguistique Suisse latine -4,860-0,089 *** R 2 0,435 Valeur F Degré de liberté: ,88 *** Total Remarque: *** p < Source: OFS, Recensement 2006 OFS DÉMOS 17

20 TRAVAIL FAMILIAL ET PARTAGE DU TRAVAIL DANS LE COUPLE largement comparables. Ainsi, les facteurs familiaux qui sont relevés assez précisément dans le recensement de la population expliquent-ils près de la moitié de la charge de travail familial. En revanche, des facteurs professionnels qualitatifs qui contribueraient aussi à l explication, comme la satisfaction au lieu de travail, n ont pas été considérés. Conclusion Quatre femmes sur cinq, contre un peu moins de trois hommes sur cinq au sein de la population professionnellement active, s investissent dans le travail domestique. Le volume de travail domestique fourni, lui aussi, est très inégalement réparti entre les sexes. Les femmes accomplissent près de 24 heures de travail domestique, contre environ 5,5 heures en moyenne pour les hommes. On relève également, pour les deux sexes, d importantes différences selon les modes de vie. Si la présence d enfants dans le ménage entraîne un supplément de travail pour toutes les femmes, son influence varie selon le mode de vie pour les hommes. Les hommes indépendants sans famille et ceux qui vivent en union libre participent le plus souvent au travail domestique, mais leur contribution reste généralement limitée à quelques heures. Les pères en union libre accomplissent certes nettement plus de travail domestique (9 heures), mais leur apport est également modeste comparativement à celui des mères qui, à mode de vie égal, fournissent plus du triple de prestations domestiques. Cependant, il faut être assez prudent s agissant de la quantification en chiffres absolus du travail ménager. Comme il est vraisemblable que l évaluation du volume et la disposition à renseigner sur le travail domestique varient au sein de la population, il convient probablement de relativiser quelque peu l engagement plus important des hommes et des femmes qui occupent des positions supérieures. L activité rémunérée et le travail familial sont largement complémentaires pour les femmes. Les femmes assez jeunes, qui ont des enfants en bas âge, réduisent leur activité professionnelle pour être en mesure de fournir davantage de travail familial. En revanche, avec la progression en âge de la descendance, le travail familial diminue et l activité rémunérée gagne à nouveau en importance. La charge globale de l activité rémunérée et du travail familial ne se distingue que faiblement entre les hommes et les femmes qui vivent dans des formes de ménages indépendants, tout en restant limitée dans l ensemble. La charge globale la plus lourde s observe auprès des couples, mariés ou non, qui ont des enfants; les différences entre les sexes apparaissant le plus nettement pour ces modes de vie et pour les personnes qui élèvent seules leurs enfants. Dans ces couples, le travail domestique pèse unilatéralement sur les épaules de la femme. Même les hommes qui élèvent seuls leurs enfants peuvent apparemment bien mieux réduire leur charge que les mères dans le même cas. 18 DÉMOS OFS 2006

21 MODÈLES D ACTIVITÉ RÉMUNÉRÉE PARMI LES COUPLES ET RÉPARTITION DU TRAVAIL DOMESTIQUE Modèles d activité rémunérée parmi les couples et répartition du travail domestique Bien que le comportement professionnel des femmes se soit nettement transformé au cours des dernières décennies et qu elles soient davantage actives professionnellement, elles continuent de fournir la majeure partie du travail domestique et demeurent largement responsables des intérêts de la famille (cf.bauer/strub 2002, Baumgartner/Fux 2004, Widmer/Levy/Gauthier 2004). En effet, très peu de choses ont changé dans les couples quant à la répartition des tâches au sein de la famille. Seul le travail uniquement familial est en recul. C est pourquoi, après avoir présenté le travail familial dans la perspective des différents modes de vie, nous devons à présent nous concentrer sur les modèles d activité rémunérée adoptés par les couples et sur leur partage du travail au sein du ménage. Nous cherchons, en particulier, à savoir s il existe des groupes de la population qui ne se partagent pas seulement l activité rémunérée, mais aussi le travail familial. En effet, la modernisation des comportements engendrée par la formation n affecte pas seulement de manière disparate les diverses cohortes de femmes. Ces comportements peuvent aussi survenir à des moments divers selon le sexe. D une part, les femmes sont désormais largement intégrées sur le marché du travail et elles rattrapent ainsi leur retard. D autre part, les mères combinent la profession et la famille, en ménageant consciemment du temps au travail familial. En face, la modernisation du comportement des hommes, principalement axés sur l activité professionnelle, est à la traîne par rapport à celle des femmes. Du fait que les hommes ont assumé relativement peu de travail familial à ce stade, c est-à-dire que les hommes des ménages comprenant des enfants se sont peu occupés des tâches domestiques, la modernisation des couples et des familles demeure incomplète malgré la participation des femmes à l activité rémunérée. Il s agit à présent de vérifier en particulier, à l aide des plus récentes données du recensement de la population, comment le travail à temps partiel influence le partage du travail interne à la famille. Nous chercherons notamment à savoir si certains groupes de la population favorisent la modernisation également dans leur vie privée. Jusqu ici, nous avons analysé le travail familial séparément selon le sexe, et nous avons étudié l effet spécifique au sexe du travail professionnel sur le travail familial. Le présent chapitre se concentre sur la répartition du travail au sein du ménage pour toutes les formes de ménages de couples, à savoir toutes les formes de ménage consistant en un couple hétérosexuel, marié ou non, composé du «chef de famille» et de sa personne de référence, âgés entre 15 et 64 ans. Etant donné que, dans les ménages de couples, la différence d âges moyenne entre hommes et femmes est d environ deux ans et demi, le nombre de ménages de couples considéré n est pas exactement le même que pour le chapitre précédent. On y inclut aussi des couples dont la personne de référence a certes moins de 65 ans, mais dont le partenaire est plus âgé. La restriction aux couples mariés et non mariés implique que les valeurs concernant le travail familial et celles de l activité rémunérée ne coïncident pas complètement, mais elles sont comparables aux données du chapitre précédent OFS DÉMOS 19

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