Le magazine de la filière électriquemagazine

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Le magazine de la filière électriquemagazine"

Transcription

1 Le magazine de la filière électriquemagazine N 12 - JUILLET - AOUT 2007 ISSN Profession installateur/ prescripteur Spie développe ses compétences d ensemblier Profession fabricant Soulé-Hélita, le spécialiste de la protection contre la foudre Profession négociant Radiospares se positionne comme le leader de la VPC «B to B» en France Technologie Éclairage des locaux d enseignement : efficacité énergétique et qualité de lumière Produits et nouveautés Gewiss veut doubler son chiffre d affaires d ici 3 ans en France

2

3 sommaire n 12 JUILLET - AOUT 2007 Editorial 5 p. 10 Gilles Brazey directeur d activités «électricité tertiaire» au sein de la filiale Ile-de-France Nord Ouest de Spie. p. 14 Christian Mennesson directeur du pôle foudre Soulé-Hélita d ABB France p. 15 Jean-Noël Duval directeur commercial «éclairage général» d Osram. Les actualités de la filière 6 Changement climatique : des conséquences sur la conception des bâtiments 6 Recylum fait le bilan de ses activités 6 mois après son lancement 7 Le GIMES fête ses 30 ans d existence 8 Brèves 8 Profession installateur/prescripteur 10 Spie développe ses compétences d ensemblier 10 Une évolution intéressante 12 Brèves 13 Profession fabricant 14 Soulé-Hélita, le spécialiste de la protection contre la foudre 14 Osram : l innovation comme accélérateur de croissance 15 Sarlam, spécialiste de l éclairage du cheminement et du balisage 16 Brèves 17 Profession négociant 18 Radiospares se positionne comme le leader de la VPC «B to B» en France 18 Partelec réunit ses partenaires fabricants 20 Le distributeur Approvisionnement électrique fête ses 50 ans 20 Réglementation 22 Quelles conséquences pour la directive européenne RoHS? 22 p. 16 Gaëtan Guiller directeur de Sarlam (groupe Legrand). p. 18 Didier Goguelin PDG de Radiospares France Formation 23 Ferraz Shawmut accompagne ses clients distributeurs 23 Ce qu il faut savoir sur la sécurité des portes et portails automatiques 24 Technologie 26 Éclairage des locaux d enseignement : efficacité énergétique et qualité de lumière 26 Technologie «Push In» : une révolution dans le câblage 30 Chantier 32 Des panneaux solaires pour le chauffage... et la climatisation 32 Publi-reportage : Vortice 34 Visite d usine 36 Wago multiplie les produits innovants 36 p. 22 Linda Lescuyer directeur général de la société Codde. Produits et nouveautés 38 Gewiss veut doubler son chiffre d affaires d ici 3 ans en France 38 Publi-reportage : Wieland 39 Vu à Lumiville 40 Produits et nouveautés 42 Agenda 44 p. 38 Daniel François directeur commercial de Gewiss France. Service-lecteurs 45 Abonnement 45 Ce numéro contient un encart jeté représentant la carte des grossistes de la filière électrique électro magazine - n 12 - Juillet - août

4

5 édito D.R. L objectif du Syndicat SVDI est de fédérer tous les intervenants de la filière sur des métiers transversaux Le Syndicat français des professionnels de la sécurité-voix-données-images (SVDI) fédère les professionnels impliqués dans l installation, l intégration et la maintenance des systèmes de réseaux de communication : sécurité incendie, détection d intrusion/contrôle d accès, les réseaux VDI, la GTB supervision. Il propose aux entreprises spécialisées, à leurs clients et aux partenaires impliqués, d agir ensemble pour la reconnaissance des compétences et des services. Quels sont les objectifs de ce syndicat transverse? Il s agit de fédérer tous les intervenants de la filière de ces métiers, pour avoir un espace : - de dialogue et de concertation, - de formation, - de reconnaissance du savoir-faire et des compétences - d attribution d un agrément à la suite de formations validées par un test de sortie SVDI par activité, - de veille technologique, normative et réglementaire. En ce qui concerne les moyens mis en œuvre, le Syndicat a mis en place une communication offensive pour promouvoir les entreprises membres qui passe par la publication des Flash Infos, la participation à des salons ou tout type de manifestation. Par ailleurs, une commission technique par métier se réunit régulièrement et travaille notamment à l élaboration d un référentiel en vue d une certification de haut niveau d installations en VDI. De plus, un Club SVDI réunit les responsables techniques des entreprises afin de leur assurer une formation continue. Les priorités du Syndicat peuvent être classées selon trois axes : - assurer un renouvellement du personnel par la formation, - clarifier les missions et les spécialisations des différents acteurs de cette filière, - mettre en place un contrat d assurance permettant de garantir la meilleure couverture possible des entreprises. Nous sommes engagés dans différents partenariats afin d atteindre ces objectifs avec plusieurs organisations. C est pourquoi le Syndicat SVDI apporte un prolongement naturel à plusieurs métiers transversaux qui sont ceux de l électricité, des télécommunications, de l électronique voire de l informatique qu il est nécessaire aujourd hui de fédérer pour assurer le développement du marché, en garantissant une qualité de services aux clients. Bernard Laurent est président du Syndicat français des professionnels de la sécurité-voix-données-images (SVDI). électro magazine - n 12 - Juillet - août

6 ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Changement climatique : des conséquences sur la conception des bâtiments Il n y a pas de jour qui se passe sans que nous entendions parler du changement climatique. Mais quelles en seront les conséquences dans le domaine de la conception et de la réalisation des bâtiments? D ores et déjà, des pistes de réflexion peuvent être dégagées. Les scientifiques du Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat (GIEC) annoncent que le changement climatique dont les gaz à effet de serre sont en grande partie responsables, est inéluctable. Or, les derniers relevés tendraient à prouver que l évolution serait conforme au scénario le plus défavorable. Selon ces hypothèses, une évolution de seulement 3 à 4 degrés signifierait pour la France, que le climat de Lille deviendrait grosso modo celui qui prévaut actuellement à Marseille. Sauf si, comme certains experts l affirment, le Gulf Stream se déplaçait concomitamment, entraînant plutôt une chute des températures, en France. Alors qu elles peuvent être les conséquences sur la conception des bâtiments sachant que des réglementations plus contraignantes se mettent en place notamment dans le domaine de la construction (voir en encadré)? L exemple du Sud de l Europe Tout d abord, il suffit de regarder comment sont conçus les bâtiments dans le Sud de l Europe pour essayer de tirer quelques enseignements : des chauffages ponctuels, de faible puissance, des murs à forte inertie pour garantir une certaine fraîcheur tout au long de la journée, des occultations omniprésentes et pas ou peu de surfaces vitrées au Sud ni à l Ouest mais plutôt au Nord ou à l Est. La réponse constructive doit donc s orienter des matériaux à inertie de type «Monomur» terre cuite et béton cellulaire ou une isolation placée à l extérieur, contrairement à ce qui se pratique aujourd hui en France. D une façon générale, l isolation serait renforcée limitant considérablement les déperditions thermiques. Des exemples existent déjà comme avec le label «Passivhaus», en Allemagne, le label «Minergie» en Suisse et, plus récemment, le label «Effinergie» en France. En ce qui concerne le chauffage, on s orienterait vers des radiateurs électriques pour des besoins ponctuels type «sèche-serviettes ou mieux encore, des systèmes basés sur des pompes à chaleur air/eau ou air/air (planchers chauffants à eau chaude, ventilo-convecteurs, systèmes «gainables»). On peut même imaginer que l on aille plus loin en rendant les bâtiment producteurs d énergie : c est le concept du bâtiment à «énergie positive» développé par le CSTB. On pourrait non seulement utiliser des panneaux solaires pour la production d eau chaude sanitaire et/ou le chauffage (voire la climatisation comme le montre notre chantier présenté en page de ce numéro), des capteurs photovoltaïques pour la production d électricité (réinjectée sur le réseau), une pile à combustible, la micro-cogénération,...on peut se reporter à notre maison à «énergie renouvelable» présentée dans «électro magazine» N 10 p 28. Doc. CSTB/Daniel Quenard ÉNERGIE Dans les bâtiments passifs, les économies d énergie vont de pair avec une meilleure qualité d habitat et des économies financières. Ils consomment 80 à 90% de moins en énergie de chauffage que les bâtiments «conventionnels» et offrent à leurs occupants le confort de températures toujours agréables été comme hiver - dans des ambiances lumineuses. la réglementation thermique 2010 va t elle interdire le chauffage électrique par effet Joule? Lors des dernières «rencontres techniques» organisées par la CSEEE au mois de juin, Solène Crepel du cabinet Cardonnel Ingénierie a rappelé le contexte général qui est de diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre, d ici Selon elle, les Pouvoirs publics vont mettre en place une réglementation thermique dans les bâtiments existants et renforcer la réglementation thermique dans le neuf avec de nouvelles exigences tous les 5 ans avec comme objectif global de ne pas consommer plus de 50 kwh d énergie primaire/m 2, soit moins de 10 kg de gaz à effet de serre (CO 2 )/m 2». Or, comme le chauffage électrique par effet Joule est pénalisé par un coefficient de 2,58 (rapport entre l énergie finale consommée et l énergie primaire produite en tenant compte des pertes par génération et des pertes par transport), on peut se demander s il sera encore possible d y recourir avec la future réglementation thermique 2010 en cours de gestation. D autant que les Pouvoirs publics laissent entendre que la référence pour le chauffage électrique serait en 2010 la pompe à chaleur. Et Solène Crepel d ajouter «que le plancher chauffant électrique ne permettrait de gagner en performance que 3 % environ par rapport au panneau rayonnant, actuel référence de la RT 2005 pour le chauffage électrique». La solution passera sans doute par des bâtiments «surisolés» par rapport à la référence réglementaire, l adjonction d un chauffe-solaire... ou le choix de la PAC. Mais il faut bien se rendre compte que pour une maison de 100 m 2 neuve, la consommation finale d un chauffage électrique est de l ordre de kwh et bien moins encore pour un logement. Résultat : une facture comprise entre 500 et euros/an. Dans ces conditions, gagner des kwh reviendra cher sans compter les coûts d investissement que devront supporter les maîtres d ouvrage. Doc. : Patrick Lambouroud 6 électro magazine - n 12 - Juillet - août 2007

7 LES ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Récylum fait le bilan de ses activités 6 mois après son lancement L éco organisme se montre satisfait des premiers résultats et vise pour 2007, un taux de collecte de 38 % des lampes à économie d énergie arrivées en fin de vie. Michel Touzeau, président du conseil d administration de l éco-organisme agréé Récylum vient de présenter après 6 mois de fonctionnement de la filière d enlèvement et de recyclage des lampes usagées, les premiers chiffres qui laissent apparaître des débuts encourageants, (voir encadré sur les premiers chiffres). En effet, depuis novembre 2006, le décret «DEEE» (voir Electro magazine N 5 p 27) indique que les lampes à économie d énergie telles que les tubes fluorescents ou les lampes fluo-compactes contenant des substances dangereuses, doivent être recyclés en fin de vie. A contrario, les lampes classiques doivent être jetées à la poubelle avec les déchets ménagers et surtout pas dans les conteneurs de verre ou les conteneurs pour lampes à économie d énergie car, le recyclage deviendrait alors impossible (voir encadré). Aussi, Récylum qui est né de la volonté de quatre fabricants de lampes (General Electric, Osram, Philips et Sylvania) a comme objectif d assurer pour ses producteurs adhérents, l enlèvement et le recyclage des lampes collectées sur le territoire national. Contrôlé par les Pouvoirs publics et soumis à un agrément renouvelable, cet écoorganisme est une société anonyme (SAS), mais sans but lucratif. Des objectifs ambitieux L objectif de Récylum comme l ont annoncé Michel Touzeau et le directeur général Hervé Grimaud, est «d ici la fin 2007 de comptabiliser points de collecte, 100 t hebdomadaires enlevées, un taux de collecte de 38 % voire plus, par la suite. Pour ce faire, en 2007, Recylum engage plus de 3 millions d euros dans les opérations de communication, notamment auprès des collectivités locales et des installateurs électriciens, en partenariat avec les distributeurs professionnels et grand public». Car la directive DEEE impose de porter le taux de collecte à 4 kg/an/habitant, soit environ 30 % du gisement, (il était de 20 % en France, en 2006). Pour mémoire, 92 millions de lampes ont été mises sur le marché en 2006 et 80 millions de lampes devraient arriver en fin de vie en Il s agit essentiellement de détenteurs professionnels (artisans, PME, collectivités locales...) puisque les particuliers n en auraient que 15 %. En ce qui concerne le financement, l éco-contribution fixée à 0,25 euros ht par lampe est intégralement versée par les producteurs aux éco organismes puis répercutée jusqu à l utilisateur. Elle permet de financer la fourniture de conteneurs, l enlèvement, le transport et le recyclage des lampes ainsi que la communication et les moyens humains et techniques nécessaires au bon fonctionnement de la filière. Son montant sera révisé régulièrement en fonction de l évolution des coûts de fonctionnement de la filière d élimination des lampes. Les conteneurs ont été spécialement étudiés pour la collecte des lampes à économie d énergie. (doc. Recylum) LES PREMIERS CHIFFRES producteurs soit 92 millions de lampes mises sur le marché en 2006 sont déjà adhérents points de collecte dont 807 déchetteries on déjà rejoint la filière. Plus de conteneurs ont été livrés pour les équiper. - 4 millions de lampes ont été collectées soit plus de 600 t. Le taux de valorisation atteint 93 %, dépassant le taux de 80 % fixé par la directive. RECYCLAGE Les lampes recyclées et celles qui ne le sont pas Le symbole «poubelle barrée» qui figure sur la lampe signifie qu elle ne doit pas être jetée avec les ordures ménagères, parce qu elle contient des substances dangereuses qu il faut éliminer. C est le cas des tubes fluorescents dits «néons» (65 % du gisement), les lampes fluocompactes (35 % du gisement), les lampes sodium haute et basse pression, les lampes à vapeur de mercure, les lampes aux iodures métalliques (dites «halogénures métalliques»), les lampes techniques (génération d UV, de vidéo-projection...), les (doc. Recylum) lampes LED. En revanche, les ampoules classiques à incandescence et les lampes halogènes doivent être jetées à la poubelle avec les déchets ménagers et surtout pas dans les conteneurs pour le verre (car elles contiennent des métaux lourds qui empêchent le recyclage lors de la phase de fusion du verre). De même, ces lampes classiques ne doivent pas être jetées avec des lampes à économie d énergie car elles empêcheraient leur recyclage. électro magazine - n 12 - Juillet - août

8 LES ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE ACTUALITÉS Le GIMES fête ses 30 ans d existence Fort de ses 33 adhérents, le Syndicat professionnel qui réunit les fabricants de matériels électroniques de sécurité contribue à créer un environnement favorable au développement de la filière. Membre de la FIEEC (Fédération des industries électriques, électroniques et de communication), le GIMES couvre à la fois les activités des systèmes de détection d intrusion, de contrôle d accès, de sécurisation des fonds, de télésurveillance et de vidéo surveillance. Le pôle «systèmes de vidéosurveillance», créé en avril 2007, permet de répondre spécifiquement aux besoins des huit sociétés adhérentes spécialisées dans ce domaine et de les impliquer dans une action commune afin de garantir aux utilisateurs une qualité des produits conforme aux nécessités de leur sécurité. Le marché est en effet en forte croissance (+5 % par an) et bénéficie aujourd hui des avancées des technologies développées ces dernières années. Ces nouvelles fonctionnalités (transmission par voie IP, gestion numérique des images, détection automatique d événement, tracking, grande capacité de stockage des images, facilité d exploitation), permettent désormais l intégration de plus en plus fréquente de la vidéosurveillance dans les systèmes de sécurité. Le marché du contrôle d accès, concentré essentiellement sur l équipement des petits collectifs privés, a connu une croissance de près de 10 % en 2006 et les premiers mois 2007 laissent clairement une progression analogue. De même, le marché des portiers audio/vidéo électroniques et interphonie, s est caractérisé par une croissance de 3 % en ce qui concerne les portiers vidéo et 1 % pour l audio. Outre les vecteurs d informations édités récemment comme le «Guide des solutions de mise en sécurité électronique des bâtiments» paru en 2006, le GIMES est présent au salon Expoprotection sous la bannière fédératrice «Avenue du GIMES», qui représente une campagne d information sur la certification des produits. Il ne faut oublier non plus les actions dans le domaine de la formation. Le bac professionnel «Systèmes électroniques numériques», lancé en 2005, en partenariat avec l Education nationale, comptera 150 lycéens à la session de juin BRÈVES Doc. : Joel Fresnod Déduction d emprunt : une bouffée d oxygène pour le marché de l immobilier 15 millions de Français sont aujourd hui propriétaires (ou en voie d accession) de leur résidence principale, soit un taux de 56,7 % qui situe la France à l avant-dernier rang européen, juste devant l Allemagne (42%). A l inverse, le pourcentage de propriétaires atteint 84 % en Espagne, 78 % en Belgique et 71 % en Grande- Bretagne. Par ailleurs, la moitié seulement (54 %) des propriétaires de leur logement possède une maison individuelle, alors même que «cette acquisition représente un rêve pour de nombreux Français, notamment ceux aux revenus modestes». Les mesures prises par le gouvernement de déduction fiscale des intérêts d emprunt, dont le détail devrait être connu dans les prochaines semaines, devraient avoir un impact positif. Chez les professionnels l heure est à l optimisme. Ainsi, la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles (FFC) estime «que les mesures de déduction fiscale des intérêts d emprunt vont dans le bon sens». Son président, Maurice Penaruiz, indique même que «les mesures vont permettre de «resolvabiliser» les ménages et sont très favorables aux «primo-accédants» car elles bénéficieront même aux moins aisés, les foyers non imposables étant remboursés». L installation d équipements pour les ENR donnera droit à un dépassement du COS Introduite dans la Loi de programme fixant les orientations de la politique énergétique du 13 juillet 2005, la bonification du coefficient d occupation des sols (COS) va permettre aux communes, par simple décision du conseil municipal, d autoriser un dépassement de ce COS dans la limite de 20 %. En clair, il s agit d autoriser à construire 20 % de surface supplémentaire que ce que prévoit le Plan local d urbanisme (PLU). L arrêté du 3 mai 2007 précise que pourront être éligibles à la bonification du COS les constructions à très haute performance énergétique ou comportant des équipements de production d énergies renouvelables : biomasse, solaire thermique ou photovoltaïques, pompes à chaleur. Cet arrêté concerne les construction neuves, quel qu en soit l usage mais également, les rénovations dans l habitat. Par exemple, une famille limitée par le COS et désireuse d agrandir son habitation, pourra tout de même le faire en isolant les combles de sa maison et en installant 3 m 2 de panneaux solaires thermiques ou une surface de capteurs photovoltaïques égale à 10 % de la surface hors œuvre net (shon) de la maison. 8 électro magazine - n 12 - Juillet - août 2007

9

10 PROFESSION INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR doc. SPIE Gilles Brazey est directeur d activités «électricité tertiaire» au sein de la filiale Ile-de-France Nord Ouest de Spie. Spie développe ses compétences d ensemblier Capable de prendre des affaires de A à Z depuis la conception jusqu à la maintenance en passant par la réalisation, l entreprise revendique un devoir de conseil vis-à-vis de ses clients sur un large éventail de techniques. électro magazine - Quels types d affaires traitez-vous dans le cadre de l activité «électricité tertiaire»? Gilles Brazey - L activité «électricité tertiaire» constitue un marché dynamique avec des affaires dont la taille peut atteindre 10 millions d euros, pour de grands projets immobiliers en région parisienne, et descendre à quelques centaines de milliers d euros, par exemple dans le cas de rénovations. En fait, les phénomènes des fusions acquisitions et, également, de réduction des frais généraux, amènent les entreprises à déménager plus souvent. Il peut s agir de bâtiments neufs ou de bâtiments anciens qu il faut remettre à niveau. Car, aujourd hui, des locaux qui ne disposent pas de nouvelles technologies ne valent pas grand-chose. Nous intervenons donc sur les courants faibles, la sûreté, la VDI, le précâblage, la détection incendie puisque nous sommes certifiés APSAD et, d une façon générale, sur la mise aux normes. Nous sommes capables en tant qu ensemblier de prendre des affaires de A à Z, depuis la conception jusqu à la maintenance en passant par la réalisation. Comment décidez-vous s il vaut mieux rénover que construire un nouveau bâtiment? Gilles Brazey - C est au cas par cas. Il faut en effet effectuer un calcul qui est du ressort de nos clients qui sont de plus en plus sensibles à la réduction des coûts énergétiques, à la haute qualité environnementale, à la réglementation thermique et, plus généralement, à la réduction des coûts d exploitation. D ailleurs, nous sommes de plus en plus sollicités par nos clients sur ces thématiques. Nous avons un devoir de conseil pour apporter à nos clients la meilleure solution au meilleur coût. Répartition des activités de l entreprise LES CHIFFRES CLÉS - Structure : Entreprise détenue essentiellement par le fonds d investissement PAI - Métier : Offre «multitechnique» allant des installations électriques générales aux activités nucléaires en passant par le process industriel et les automatismes - Organisation : 9 filiales (5 pour la France, 1 pour le Bénélux, 3 de spécialité) - Chiffres d affaires : 2,7 milliards d euros, en Effectifs : personnes - Chiffre d affaires Spie Ile de France Nord Ouest : 400 millions d euros dont 70 millions pour l activité «électricité tertiaire» - Effectifs : 350 personnes - Implantation : Saint-Denis (93) doc. SPIE 10 électro magazine - n 12 - Juillet - août 2007

11 INTERVIEW Quelles technologies attendent vos clients? Gilles Brazey - Nos clients attendent que nous installions des systèmes intelligents afin de pouvoir s adapter aux évolutions futures des entreprises. Il veulent que les installations soient «adressables», c est-à-dire que l on puisse reconfigurer les équipements sans pour autant tout casser. Que pensez-vous de l évolution des nouvelles technologies? Gilles Brazey - C est vrai que les nouvelles technologies bougent beaucoup mais ce n est pas la principale difficulté que nous rencontrons. Je dirai qu en tant que spécialiste, nous maîtrisons la situation! Non, la vraie difficulté tient aux délais de décision qui sont de plus en plus courts. Résultat : il faut effectuer des cotations très rapides. Ainsi, nous faisons des propositions que l on croit enterrées puis, un jour, elle ressortent et là, il faut tout de suite réagir ; on est presque en retard avant d avoir même commencé! Pourquoi les délais sont-ils à ce point raccourcis? Gilles Brazey - Il faut que l argent tourne. Or, construire un bâtiment coûte de l argent. Il faut donc qu il soit terminé le plus rapidement possible pour limiter son immobilisation. Le fait d avoir une croissante forte, par exemple dans le domaine de la maintenance, entraîne des problèmes de recrutement. Comment vous démarquez-vous de la concurrence? Gilles Brazey - Une de nos principales forces c est de pouvoir réaliser des «macro lots». Sur certaines opérations, alors même que nous travaillons avec des entreprises générales, les lots techniques peuvent représenter jusqu à 60 % du montant total des travaux. En fait, nous misons sur notre cœur de métier : la conception, un bureau d études techniques musclé, une cellule chiffrage et exécution réactive, un bon encadrement de chantier. Cela nous permet de traiter le cœur des installations avec le génie climatique, la régulation, la gestion technique du bâtiment, la haute tension, les courants faibles. En revanche, nous externalisons les petits travaux de génie civil, la métallerie, le tirage de câbles et la pose de chemins de câbles, la manutention des gros éléments tels que les postes et TGBT. Ces opérations ne présentent pas une valeur ajoutée suffisante pour nous et peuvent présenter des risques en terme de sécurité. Gilles Brazey - Nous avons signé des contrats cadres avec les fabricants de matériels mais nous passons près de 50 % de nos commandes par la distribution, notamment à travers les deux acteurs majeurs que sont Rexel et Sonepar. En fait, c est un jeu à trois entre le distributeur, le fabricant et l installateur. Nous stockons le moins possible de pièces ce qui veut dire que lorsque nous passons commande le matin chez le distributeur nous voulons avoir les produits dans la journée. A Saint-Denis, nous disposons tout de même d un petit stock pour l activité maintenance mais qui représente moins de euros! Rencontrez-vous des problèmes de recrutement? Gilles Brazey - Le fait d avoir une croissante forte, par exemple dans le domaine de la maintenance, entraîne des problèmes de recrutement. Car, souvent, les jeunes préfèrent participer à l acte de construire plutôt que d accomplir des taches qu ils considèrent moins nobles. C est pourquoi nous formons les jeunes en alternance afin de les fidéliser, du CAP à l ingénieur en passant par le BAC PRO. Ils représentent aujourd hui environ 7 % de nos effectifs. Quels sont vos principaux critères d embauche? Gilles Brazey - Nous essayons de comprendre quelle est la motivation de ces jeunes ce qui nous amène parfois à rencontrer leurs parents. Pour les BAC+2 et les ingénieurs, nous avons moins de problèmes pour le recrutement car Spie constitue une entreprise attractive où l on peut faire carrière. La difficulté que nous rencontrons cependant concerne la fonction bureau d études. Les jeunes pensent que la voie royale pour progresser passe par une fonction commerciale avec comme objectif de devenir chargé d affaires puis de faire du management. Il y a donc une dévalorisation de la fonction bureau d études. Nous essayons de changer les choses en douceur en donnant plus de responsabilités, par exemple à un projeteur, et en revalorisant les salaires. Nous nous sommes ainsi aperçus que dans les bureaux d études il y avait beaucoup de tâches subalternes à accomplir et qu il avait un écart important entre ce que nous pensions que les gens faisaient et la réalité. doc. SPIE Une de nos principales forces c est de pouvoir réaliser des «macro lots». Propos recueillis par François Sagot Répartition des marchés de l entreprise Comment effectuez-vous vos achats de matériels? électro magazine - n 12 - Juillet - août

12 PROFESSION INSTALLATEUR ACTUALITÉS Doc. DR Patrick Besombes PDG de la société Celec Prefa. Une évolution intéressante Patrick Besombes a cinquante-trois ans, il a trente années de métier, trois décennies consacrées à la profession d électricien. Les évolutions normales que tous les jeunes connaissent l ont fait passer de l arpette au débutant puis du compagnon au responsable de chantier. Et, comme de nombreux jeunes avant de devenir quadra, c est-à-dire après environ quinze à vingt années de travail sous le contrôle d un patron, Patrick Besombes pris la décision de devenir - lui-même - patron! Artisan seul, artisan aidé d un compagnon puis de deux, de trois, Patrick Besombes a pris la décision d être chef d entreprise. Son entreprise, une EURL, a été créée en Et, actuellement, huit personnes travaillent avec lui. électro magazine - Il s agit d évolutions que l on peut qualifier de logiques, mais n y a-t-il rien d autre? Patrick Besombes - Tout est logique, il suffit de se mettre à jour, de trouver des réponses aux difficultés rencontrées et de les gérer! Dans nos petits locaux de la rue des Rigoles (Paris 20 ème ) nous étions serrés. Il était indispensable de trouver - hors Paris pour des raisons financières - un local complémentaire. Notre activité principale était, tout simplement, l installation électrique des locaux neufs, ou éventuellement, à rénover. Soyons précis cela est toujours vrai, en installation nous travaillons à plus de 60 % dans le neuf. Notre zone de chalandise couvre l Ile de France, c est parfois gênant. Nous sommes parfois loin de nos bases logistiques : Paris et Montry (77). En ce moment, nos chantiers les plus éloignés l un de l autre vont de Meaux à Poissy. Nous orientons nos compagnons vers les chantiers les plus proches de leur domicile. Nous organisons la préparations des tâches qui est une source importante de gain de temps, car notre principe d organisation est simple : préparons nos travaux avec sérieux! Vous auriez donc pris des locaux - éloignés de Paris - pour un simple stockage? Patrick Besombes - Absolument pas! Une gestion sérieuse s impose. Certes nous avions besoin de place, mais nous avions un autre problème. Seuls deux ou trois fabricants de pieuvres sont sur l Ile de France capables de nous fournir à des prix raisonnables et des délais respectés les commandes que nous leur confions. Nous avons souffert de non respect des délais et, trop souvent, d erreurs de câblage. Nous avons créé avec ma fille Valérie et de mon gendre Philippe dans des locaux plus vastes que ceux de Paris, deux activités différentes qui profitent de cet espace : un magasin de stockage et un atelier de fabrication de pieuvres. Nous maîtrisons ainsi la qualité et les coûts de nos produits. Quelle est votre arrière pensée en ce domaine? Patrick Besombes - Elle n est pas cachée! Nous souhaitons développer cette dernière activité. L entreprise originelle s appelle Celec... ne cherchez pas la signification, élec est suffisant. Nous avons créé Celec Prefa, son but est simple : nous fournir des ensembles de qualité, contrôlables techniquement et strictement conformes aux normes, bien évidemment à des prix sérieux. Qui plus est, nous souhaitons fournir aux marchés intéressés les pieuvres indis- Valerie, la fille, secrétaire et responsable du suivi d Autocad pensables aux installations électriques dans le neuf ou dans la rénovation lourde. Nous avons l espace, nous avons les équipements primordiaux, les appareils de contrôle ; nous avons le personnel, tant pour les fabrications que pour les études, il ne nous manque, je l avoue, qu une personne. Un responsable devrait développer cette évolution de l entreprise. Nous travaillons sur ce sujet, avec un réel optimiste. Pjhillippe, le gendre, l'homme qui conçoit les pieuvres Propos recueillis par Jean Leprince Celec Prefa, est une équipe de professionnels qui réalise l étude et la faisabilité d une installation. Elle met au service de l installateur, quel qu il soit, le savoir-faire professionnel et propose à l intéressé, en partant des plans sa maison et de ses exigences particulières, en un seul kit, prêt à poser, la pieuvre demandée. Les projets sont réalisés pour répondre aux normes en vigueur tout en prenant en compte l ensemble des besoins : positionnement des interrupteurs, des prises, des radiateurs, des prises de téléphone et de télévision L ensemble des plans de l installation est réalisé avec le logiciel AUTOCAD afin de fournir une installation électrique préfabriquée correspondant exactement aux besoins. 12 électro magazine - n 12 - Juillet - août 2007

13 ACTUALITÉS PROFESSION INSTALLATEUR BRÈVES Certification HQE pour un immeuble ancien C est la première fois, en France, que la rénovation d un ensemble immobilier en pierre de taille datant du 19 ème siècle est certifiée «haute qualité environnementale». Cette certification HQE a été décernée à l opération de restructuration du 103, rue de Grenelle, dans le VII ème arrondissement de Paris, pour les phases programmation et conception. Le projet prévoit le développement d un centre d affaire moderne de très haut standing sur m 2, incluant un parking de 96 places, au coeur du quartier administratif de la rive Gauche. La livraison de cet ensemble immobilier est prévue pour fin L obtention de cette certification rentre dans le cadre d une politique environnementale exigeante, mise en œuvre par la Société Foncière Lyonnaise depuis plusieurs années sur la totalité de son patrimoine. Un traité pratique de sécurité incendie Le Centre national de prévention et de protection (CNPP) vient d éditer la 9e édition de son «traité pratique de sécurité incendie». Les objectifs de cet ouvrage sont multiples : optimiser l organisation de la sécurité, intégrer les dispositions constructives, maîtriser les techniques, retrouver la réglementation applicable et les recommandations des assureurs. Cet ouvrage comprend 940 pages et 290 fiches de synthèses regroupées en 6 parties. Existe en livre ou en CD-ROM. 143 euros TTC Renseignements : CNPP, tél. : , Un cahier pratique «installations thermodynamiques» Promotelec vient d éditer des «cahiers pratiques» sur les installations thermodynamiques dont le but est d expliquer les règles techniques à respecter pour la conception et la mise en œuvre des installations de pompes à chaleur. L ouvrage se compose de trois parties : les règles techniques générales comme le principe de fonctionnement, les règles techniques spécifiques suivant le type de PAC (air/air, air/eau...), les points essentiels de contrôle présentés sous la forme de fiches d autocontrôle. Cet ouvrage est le premier volume de la nouvelle collection de Promotelec qui traitera du développement durable et de l électricité. Ces cahiers comptent 64 pages au prix de 19 euros TTC hors frais de port. Renseignements : tél. : ;

14 PROFESSION FABRICANT doc. FS Christian Mennesson est directeur du pôle foudre Soulé-Hélita d ABB France Soulé-Hélita, le spécialiste de la protection contre la foudre Département du groupe ABB France, le pôle foudre Soulé- Hélita joue sur la synergie des activités et sur l effort de R&D. Coté commercial, la société se positionne comme un spécialiste reconnu en tant que tel par la distribution. doc. ABB Electro magazine - Quelle est l origine de la société? Christian Mennesson - La création de la société Soulé par François Soulé remonte à Basée à Bagnères-de-Bigorre dans les Pyrénées, elle avait comme activité d origine la menuiserie ébénisterie. En 1920, cette entreprise familiale s est tournée vers les installations électriques et le matériel ferroviaire. En 1988, Soulé a racheté Hélita qui est spécialisée dans les paratonnerres. En 2000, c est au tour de Soulé d être rachetée par Entrelec qui peu de temps après, est elle-même rachetée par le groupe ABB. Nous sommes aujourd hui un département d ABB France qui constitue le pôle foudre Soulé-Hélita. Quelle est votre organisation commerciale? Christian Mennesson - Notre équipe commerciale compte 25 personnes auxquelles il faut ajouter 12 agents commerciaux. Notre cœur de cible est l installateur électricien c est pourquoi nos produits sont distribués pratiquement à 100 % par la distribution. La GSB constitue une activité marginale pour des produits de type ultra-terminal, destinés au grand public. Notre stratégie est donc de vendre des produits comme spécialiste reconnu en tant que tel par la distribution. Cette démarche suppose une bonne prescription en amont, notamment auprès des bureaux d études, mais aussi un accompagnement en matière de formation auprès des distributeurs et des installateurs, par le biais de séminaires. QUI FAIT QUOI Soulé est le spécialiste de la protection contre les effets indirects de la foudre. En termes de produits, il s agit de parafoudres qui assurent la protection des appareils et des installations électriques contre les surtensions liées à la foudre. De son côté, Hélita est spécialisée dans la protection des bâtiments contre les effets directs de la foudre grâce aux paratonnerres qui sont le plus souvent installés sur les toits. LES CHIFFRES CLÉS - Organisation : le pôle foudre Soulé-Hélita est un département du groupe ABB France - Chiffre d affaires : 23 millions d euros, en Effectifs : 100 personnes - Siège : Bagnères-de-Bigorre (65) Quels sont vos marchés? Christian Mennesson - Nous visons essentiellement les marchés du tertiaire et du résidentiel, le marché de l industrie que nous développons actuellement, représentant environ 25 % de notre activité. A l export, nous sommes présents dans plus d une cinquantaine de pays à travers le monde. Il reste peu de spécialistes dans le monde de la protection contre la foudre. Comment vous positionnez-vous par rapport à vos concurrents? Soulé-Hélita expérimente et développe au Pic du Midi (2 877 m d altitude) ses nouveaux produits issus de ses laboratoires de R&D, dans le cadre d un partenariat avec la société exploitante ; (voir le reportage détaillé de l opération dans «électro magazine» N 8 p 30). Christian Mennesson - C est vrai qu il reste peu de spécialistes même si tous les généralistes de l électricité possèdent à leurs catalogues des produits de protection contre la foudre. J estime que l une des façons de rester au «top niveau» est de posséder un laboratoire de test. C est notre cas, puisque nous disposons à Bagnères-de-Bigorre du LESPS, laboratoire unique en son genre en Europe puisqu il permet de simuler l impact direct de la foudre en le superposant à une alimentation classique 230 V/50 Hz. L objectif est de recréer les conditions réelles d utilisation. En outre, nous investissons chaque année 8 % de notre chiffre d affaires dans la R&D. Je signale qu une partie de notre équipe de 10 chercheurs travaille uniquement sur l innovation, sans lien direct avec ceux qui participent au développement des produits. Enfin, nous disposons d appuis d une part, grâce à ABB avec l un de ses centres de recherche basé en Suisse et, d autre part, grâce au CNRS. Bien sûr, nous sommes présents dans les comités normatifs qui traitent des phénomènes de la protection contre la foudre et les surtensions atmosphériques. Quels sont les derniers produits que vous avez lancés? Christian Mennesson - Nous venons de lancer une nouvelle gamme de parafoudres courants faibles baptisés «PLTD», destinés à protéger les données (NDLR voir en rubrique «produits nouveaux page 43). Débrochables, ces produits sont destinés aux installateurs électriciens qui peuvent raccorder des câbles électriques, avec des prises de type RJ 11 ou RJ 45. Ils concernent les marchés du résidentiel et du tertiaire et se caractérisent par un très faible encombrement. Propos recueillis par François Sagot 14 électro magazine - n 12 - Juillet - août 2007

15 INTERVIEWS doc. Osram Jean-Noël Duval est directeur commercial «éclairage général». Les leds permettent de réaliser des éclairages décoratifs et architecturaux en créant des effets lumineux qui mêlent variation et changement de couleurs. (Doc. Osram) Osram : l innovation comme accélérateur de croissance La société qui figure parmi les leaders de l éclairage, met l accent sur la recherche et le développement pour apporter des solutions globales, incluant des produits innovants à haute efficacité énergétique. Electro magazine - Quelle est aujourd hui la stratégie commerciale d Osram vis-à-vis des produits et systèmes innovants? Jean-Noël Duval - Dans toutes nos activités, notre but est d agir en conformité avec les principes de protection de l environnement et de rechercher un impact environnemental minimum. Cela passe par la conception, la fabrication et la recherche de solutions écologiques et à haute efficacité énergétique. Pour cette raison, Osram continue de miser sur les sources et des systèmes d éclairage de demain : plus de 7 % de son chiffre d affaires ont été consacrés à la recherche et au développement soit 239 millions dont les axes prioritaires sont : une utilisation plus rationnelle de l énergie, un confort lumineux amélioré, une durée de vie supérieure et une esthétique nouvelle de la lumière. L innovation est donc un passage obligé? Jean-Noël Duval - Non seulement c est un passage obligé, mais c est aussi un véritable accélérateur de croissance. Les chiffres parlent d eux-mêmes : actuellement, 40 % de notre chiffre d affaires est réalisé avec des produits innovants qui ont moins de 5 ans, qu il s agisse de lampes ou de luminaires. Prenons l exemple de la «Decostar IRC», première lampe halogène TBT à réflecteur dichroïque au monde qui économise jusqu à 30 % d énergie par rapport aux «Decostar Titan» ou, encore, les lampes fluocompactes «Dulux EL» qui inaugurent une nouvelle esthétique. Nous pouvons citer aussi le nouveau brûleur céramique sphérique de la «Powerball HCI» qui a été conçu pour de meilleures performances en termes de flux lumineux, de rendu des couleurs, de stabilité de teinte et de résistance aux chocs. UN PRODUIT INNOVANT La flexibilité des leds Ce module linéaire flexible est équipé de LEDs blanches avec 3 températures de couleur différentes (4 700 K, K et K) placées bout à bout tous les 14 mm. «Linearlight Flex» est disponible en deux types d éclairement, sur la tranche et vertical. Cet appareil peut atteindre un rayon de courbure minimum de 2 cm. Le module est disponible en doc. Osram rouge, jaune, vert, bleu et blanc et fonctionne avec un système d alimentation spécifique qui permet la variation. Il est particulièrement destiné aux enseignes lumineuses, au marquage, balisage, et ameublement. Enfin, les leds arrivent aujourd hui en force sur le marché, même s il est encore trop tôt pour parler d éclairage général, car leur efficacité lumineuse, si elle ne cesse d augmenter, n est pas encore suffisante. Les leds sont donc pour demain. Finalement l engouement actuel pour ces diodes n est-il pas un peu prématuré? Jean-Noël Duval - Non, car elles occupent bel et bien une place de plus en plus importante. En fait, elles apparaissent dans des domaines où, auparavant, il n y avait pas d éclairage car cela posait trop de problèmes, soit de dégagement de chaleur, de place ou, encore, de maintenance. Il est des secteurs où elles ont complètement changé l environnement lumineux. Ce sont des nouvelles applications de «Moodlighting» et d ambiances architecturales qui créent de nouveaux marchés. Quels sont les outils pédagogiques que Osram met en place pour communiquer sur ces innovations? Jean-Noël Duval - Tout d abord, que ce soit lors de visites au «forum lumière» à Molsheim ou sur le terrain, dans leur région, nous avons toujours eu une politique de formation pour accompagner nos distributeurs qui constituent la colonne vertébrale de nos produits en France. En ce qui concerne les installateurs, nous avons lancé le programme «ESL» qui signifie «réseau experts solutions lumière» ; il rassemble plus de installateurs. Il s agit d un programme basé sur le volontariat et qui offre des formations sur les produits innovants et permet aux installateurs de rester au courant des nouvelles technologies. Tous ces efforts ont contribué depuis 10 ans à augmenter la part de marché d Osram en France, en particulier dans la distribution. Le programme «ESL» a pour objectif de créer la demande au niveau des grossistes et, aujourd hui, nous amplifions notre action sur les prescripteurs afin de toujours mieux communiquer sur les technologies innovantes. LES CHIFFRES CLÉS Propos recueillis par Isabelle Arnaud - Osram : Groupe entièrement dédié à l éclairage avec 8 divisions - Chiffre d affaires mondial 2006 : 4,6 milliards (7 % dédiés à la R&D) - Siège social : Munich - Effectif mondial : personnes - 49 usines dans 18 pays. - 4 centres de recherche (2 aux USA, 2 en Europe) électro magazine - n 12 - Juillet - août

16 PROFESSION FABRICANT ACTUALITÉS doc. Sarlam Gaëtan Guiller est directeur de Sarlam (groupe Legrand). Sarlam, spécialiste de l éclairage du cheminement et du balisage La société s est affirmée comme le leader français de l éclairage de cheminement et de balisage, tant pour les applications intérieures qu extérieures. Aujourd hui, l heure est au développement durable grâce à l électronique. Electro magazine - Dans quels domaines les produits Sarlam sont-ils utilisés? Gaëtan Guiller - Les produits de cheminement et de balisage sont aussi utiles à l intérieur qu à l extérieur, principalement pour l habitat collectif, les établissements de santé ou d enseignement, les administrations, les hôtels et, bien entendu, pour les parkings ainsi que les parcs et jardins. L utilisation de l électronique ne pose-t-elle pas des problèmes dans les hublots? Gaëtan Guiller - Plus maintenant car plus de la moitié de notre volume de production en fluorescence utilise des ballasts électroniques. Nos équipes de recherche ont su mener à bien des études qui permettent aujourd hui de proposer des appareils fiables équipés de détecteurs de présence. Sarlam s est donc fortement engagée dans la lutte pour le développement durable avec, à la clef, une communication pédagogique auprès de nos interlocuteurs qu ils soient prescripteurs, distributeurs, installateurs. En 2006, nous avons même édité un document entièrement dédié à l électronique. Pourquoi disposer de 160 références équipées de détecteurs de présence hyper fréquence à votre catalogue? Gaëtan Guiller - Le hublot est un appareil essentiellement destiné à assurer le guidage visuel du visiteur. Dans ce contexte, le luminaire doit pouvoir s allumer automatiquement dès que la présence d une personne est détectée, dans un couloir, un escalier, une allée, pour assurer à la fois la sécurité de l utilisateur et son confort. Ces appareils réalisent en outre, des économies d énergie considérables car ils s éteignent automatiquement après le passage de la personne, ce qui évite de les laisser inutilement allumés dans un espace inoccupé. Ces systèmes ne nécessitent pas de câblage supplémentaire, leur installation en est donc simplifiée. LES CHIFFRES CLÉS - Organisation : Sarlam créée en 1949 a été rachetée par le groupe Legrand en Chiffre d affaires 2006 : 20,8 millions d euros dont 1,8 millions d euros à l export - Siège social : Belhomert près de Chartres (28) - Effectif France : 105 personnes - Secteurs d activité : éclairage de cheminement et de balisage pour applications intérieures et extérieures. Cette technologie représente-t-elle une avancée importante? Gaëtan Guiller - Oui, mais il était extrêmement difficile de l intégrer de façon invisible dans un hublot. Il est vrai que chacun des composants répond aux exigences de la directive CEM, mais l assemblage de tous les composants engendrait encore des interférences. Il a fallu 18 mois d essais dans les laboratoires de Legrand pour mettre au point un système qui ne pose plus aucun problème une fois tous les composants mis en place. Cette réussite constitue une grande avancée comme notre système de bi-alimentation qui consiste à équiper les hublots de deux circuits à alimentation séparée pouvant être commandés individuellement. Quelle est la stratégie commerciale de Sarlam aujourd hui? Gaëtan Guiller - Nous nous adaptons à la demande de nos clients jusqu au sur-mesure grâce, d une part, à de larges gammes à l esthétique recherchée tant en ce qui concerne les couleurs que les matériaux et grâce, d autre part, aux caractéristiques techniques de nos produits qui répondent désormais aux préoccupations en matière d économie d énergie des prescripteurs. Comment est composée l équipe commerciale? Gaëtan Guiller - Nous comptons 23 commerciaux dont 4 pour l export. Depuis 2 ans, notre catalogue est traduit en 5 langues : le portugais, l allemand, l anglais, le flamand et le hongrois. Et si notre équipe commerciale est passée de 8 à 23 en 8 ans c est que nous souhaitons être davantage présents sur tout le territoire afin de pouvoir mieux répondre à la distribution et d être capables de proposer des solutions adaptées à l ensemble des prescripteurs, bureaux d études, architectes et maîtres d ouvrage. PRODUIT INNOVANT Propos recueillis par Isabelle Arnaud Encastré mural à leds L encastré mural et de plafond «Kalank Mini Led» est utilisable aussi bien à l intérieur qu à l extérieur grâce à un indice de protection IP66, pour l éclairage direct ou indirect. «Mini Led» est constitué d une jupe en zamak peinte couleur gris aluminium et d un diffuseur en polycarbonate. Pour un effet décoratif et ou de finition, des bagues rondes ou carrées sont disponibles, avec 5 couleurs différentes de leds de 0,6 ou 1W. 16 électro magazine - n 12 - Juillet - août 2007

17 ACTUALITÉS PROFESSION FABRICANT BRÈVES LVI propose désormais des radiateurs sèche-serviettes mixtes Le fabricant suédois de radiateurs souhaite répondre à toutes les demandes en matière d équipement des salles de bains. Pour cela, il aborde le marché du chauffage central en proposant des versions mixtes : électricité + eau chaude. Il se positionne donc en acteur incontournable avec une offre globale à quelques semaines de l ouverture totale du marché de l énergie aux particuliers. Schneider Electric se lance sur le marché des systèmes photovoltaïques Compte tenu des nouvelles mesures prises par les Pouvoirs publics en matière de rachat de l électricité d origine photovoltaïque (voir à ce sujet «électro magazine N 9 p 6), le groupe propose désormais une offre dans ce domaine. Baptisé «Sunezy», ce système est destiné plus particulièrement aux installateurs électriciens. Il comprend une boîte de jonction, un onduleur et un coffret de protection. Toutefois, Schneider Electric ne propose pas les capteurs. Thierry Bonte est nommé président de Factory systemes Directeur général de la société depuis 2001, Thierry Bonte succède à Daniel Lelièvre, qui était président depuis Avant tout homme de terrain, fort de 15 années d expérience dans les secteurs de l informatique industrielle, Thierry Bonte s est fixé pour objectif d accélérer la croissance de l entreprise par un élargissement de son offre au travers de nouveaux partenariats et du renforcement des liens avec ses fournisseurs existants. Par ailleurs, il n exclut pas, à court ou moyen terme, de procéder à des acquisitions externes pour étendre son offre vers de nouveaux secteurs d activités ou renforcer sa position sur certains secteurs stratégiques. Avec plus de sites utilisateurs, la société est leader en France des logiciels de supervision et d amélioration des performances, des systèmes de communication, d acquisition de données et des PC industriels. En 2006, Factory systemes a réalisé un chiffre d affaires consolidé de 21,5 M, avec un effectif de 95 personnes.

18 PROFESSION NÉGOCIANT doc. Radiospares Didier Goguelin est PDG de Radiospares France depuis avril Ingénieur de formation et titulaire d un MBA, il a tout d abord travaillé chez Radiospares en tant que directeur administratif et financier, avant de créer la filiale pour les Pays-Bas et la Belgique en Radiospares se positionne comme le leader de la VPC «B to B» en France La filiale française du groupe anglo-saxon Electrocomponents poursuit sa progression en développant le «E-commerce» qui représente aujourd hui 35 % de son chiffre d affaires. Parallèlement, elle renforce ses équipes de vente et d appui technique. électro magazine - Comment définiriez-vous votre activité? Didier Goguelin - Nous avons lancé un nouveau concept de distribution industrielle basé sur la vente par correspondance, l idée étant d offrir aux clients un taux de service élevé tout en réduisant sensiblement le coût d acquisition des produits. Radiospares est parti de rien en France, puisqu il n y avait lors de sa création, en 1986, que 3 personnes. Aujourd hui, nous employons 600 personnes pour un chiffre d affaires, en 2006, de 156 millions d euros. Il s agit de la 3 ème filiale du groupe Electrocomponents si on raisonne en termes de chiffre d affaires et la 2 ème filiale si on raisonne en termes de profitabilité. Quels secteurs d activité couvrez-vous? Didier Goguelin - Nous venons du monde de l électronique qui constitue notre activité principale. Par extension, nous avons des activités complémentaires dans le process et le contrôle, l électricité, l éclairage, la variation de vitesse... Notre catalogue compte plus de références de produits réparties en 15 segments. A cette offre catalogue il convient d ajouter références proposées par les autres filiales du groupe mais, également, autres références supplémentaires mises à disposition grâce à nos fabricants-partenaires. L offre complète est donc de produits disponibles sur Internet. Je rappelle que nous sommes présents aux Etats-Unis, en Chine, au Japon... en fait, dans le monde entier. Aujourd hui, 35 % du chiffre d affaires est réalisé via le «E-commerce». Quels sont vos clients? Didier Goguelin - Nous avons sociétés clientes. Il y a bien sûr de grandes entreprises comme Thalès, EDF, mais aussi des entreprises de toutes tailles, y compris des artisans, bien que ces derniers aient plutôt tendance à venir s approvisionner à un comptoir de vente. Quelle est la disponibilité des produits? Didier Goguelin - Comme je l ai déjà indiqué, nous sommes des «Vépécistes» ce qui veut dire que nous attachons une grande importante à la disponibilité des produits. Aussi, nous mettons à la disposition des clients les produits en stock en moins de 24 h ce qui représente un laps de temps inférieur à ce que propose la distribution classique. Pour les produits qui ne sont pas au catalogue - offre complémentaire disponible via notre site Internet- nous sommes sur des délais de 2 à 5 jours. Quels sont vos projets de développement? Didier Goguelin - Nous faisons évoluer le moteur de recherche de notre site de commerce en ligne pour le rendre toujours plus efficace. Nous allons même plus loin puisque nous mettons à la disposition de nos clients l outil «purchasing manager» qui peut être paramétré avec, par exemple, différents niveaux de passation de commande. Je m explique : l ingénieur de projet peut ainsi commander directement tant que les montants et les produits concernés restent dans le cadre des critères d achats définis et validés en amont. Les services achats de nos clients ont donc toujours le contrôle total de ce qui va être commandé chez eux. L objectif de cette démarche est de fluidifier la passation de commande sur des achats non-stratégiques avec des outils de «E-procurement» en offrant un accès total ou partiel à notre catalogue de produits, suivant les demandes. C est une offre qui se développe aujourd hui. LES CHIFFRES CLÉS - Organisation : Radiospares est une filiale du groupe Electrocomponents (marque RS Components en UK), côté à la bourse de Londres ; création : Chiffre d affaires du groupe : 1,2 milliard d euros, en Implantations : 24 filiales et présence dans 160 pays dans le monde - Chiffre d affaires France : 156 millions d euros, en Effectifs : 600 personnes - Siège : Beauvais (Oise) 18 électro magazine - n 12 - Juillet - août 2007

19 INTERVIEW docs. D.R Les locaux sont uniquement situés à Beauvais, dans l Oise. Figurent sur ce site, le siège et les locaux dédiés aux équipes commerciales (7 000 m2) et le centre logistique ( m2) colis sont livrés chaque jour avec un taux de disponibilité compris entre 98 et 99%. Et en matière commerciale, quelles sont les évolutions? Didier Goguelin - Nous avons fortement investi dans nos forces de vente et dans notre service technique. Il y a encore deux ans, les 40 personnes de l équipe commerciale avaient comme mission d expliquer notre concept de fonctionnement. Aujourd hui, il s agit d une véritable force de vente qui comprend 80 personnes. Nous disposons également de 25 techniciens en appui. L objectif est d être le plus proche possible du client avec, à la clef, s il y a des difficultés techniques, un accompagnement de la part du fabricant. En fait, il s agit d une approche différente du métier de distributeur. nous mettons à la disposition des clients les produits en stock en moins de 24 h Pensez-vous que l on assiste à une globalisation des achats de la part des clients? Didier Goguelin - La globalisation des achats à laquelle répondent les outils de «E-procurement» est vraie pour les grands groupes qui ont une logique de rationalisation de tous les coûts indirects. Pour les autres sociétés, cela n est pas vrai et l on constate au contraire, que chaque marché conserve ses spécificités avec des acteurs historiques. Souhaitez-vous aller sur le marché du bâtiment? Didier Goguelin - Nous sommes déjà sur le marché du bâtiment! Toutefois, nous constatons sur le marché de l électricité une concentration très forte allant du gros distributeur jusqu au petit distributeur indépendant. Je crois que nous avons déjà beaucoup à faire sur nos marchés pour que nous nous lancions sur celui du bâtiment même s il faut constater qu il évolue. Il ne s agit pas de rentrer n importe comment sur un marché et de provoquer une guerre des prix. Nous voulons avant tout vendre de la valeur ajoutée afin de maintenir une marge acceptable. C est une condition nécessaire pour développer des services à destination de nos clients. Comment voyez-vous évoluer le marché de la distribution? Didier Goguelin - Je pense que l «E-commerce» va se généraliser ne serait-ce que parce qu il y une nouvelle génération de clients. Pour s en convaincre, il suffit de regarder la croissance exponentielle de l ADSL en France. Pour autant, le catalogue papier ne va pas disparaître car il est pratique. En revanche, pour des questions de facilité, la passation de commande s effectuera par internet. Aujourd hui, 35 % du chiffre d affaires est réalisé via le «E-commerce». Je crois que l erreur à ne pas commettre serait de supprimer toutes les personnes qui accompagnent la vente. Au contraire, il faut investir dans des équipes commerciales et de soutien technique. Car je crois au développement de niches pour le marché français. Or, il est clair que les distributeurs classiques, compte tenu de leurs charges, ne pourront pas résister sur ces marchés étroits car ils n auront pas suffisamment de volume. Propos recueillis par François Sagot Radiospares fait évoluer le modèle de la distribution classique en offrant une multitude de services : pas de minimum de commande, réception et traitement des commandes jusqu à 19 h 00, livraison sous 24 h 00 sur l ensemble de l offre catalogue, service cotations et SAV... électro magazine - n 12 - Juillet - août

20 PROFESSION NÉGOCIANT ACTUALITÉS Partelec réunit ses partenaires fabricants. A l occasion d une manifestation où étaient présents les 8 distributeurs indépendants Lucien Nollet, président du groupement, a rappelé que 2006 avait été une excellente année pour la profession et pour Partelec en particulier. Comme chaque année, le groupement de distributeurs indépendants Partelec organisait au Bois de Boulogne, à Paris, une manifestation où étaient présents les 8 membres ainsi que les partenaires fabricants. Lucien Nollet, président du groupement depuis 9 ans et PDG de Nollet, a rappelé à cette occasion que 2006 avait été «une excellente année pour la profession et encore meilleure pour le groupement Partelec». Selon lui, «la progression équilibrée sur les différentes familles de produits tient à une très bonne tenue du marché du bâtiment hormis les câbles affectés par de fortes hausses de matières premières». Le groupement Partelec représente aujourd hui 78 points de vente répartis dans toute la France, collaborateurs et 410 millions d euros de chiffre d affaires. Par ailleurs, il est l un des membres du groupement européen IDEE, qui est présent dans 11 pays soit 540 agences avec employés pour un chiffre d affaires de 3 milliards d euros. C est Xavier Joly, membre du bureau, qui représente Partelec au sein d IDEE. Parmi les activités, Lucien Nollet a cité le catalogue tiré à exemplaires, qui se veut un outil de travail pratique et complet, avec les prix des produits. Il a remercié les fabricants pour leur participation et souligné le travail accompli par le secrétaire général du groupement Roger Daniel. doc. D.R Comme chaque année, se retrouvaient au Bois de Boulogne les partenaires fabricants ainsi que les 8 membres du groupement qui étaient presque au complet pour la photo de famille: SCT (Pierre et Luc Royer, Bernard Moulas), Willy Leissner (Pierre Schmittheisler, Robert Lustig), Eltech (Jean-Marc Mistler), Balitrand (Jean-Marc Corporandy et Luc Masllard), Yonnelec (Alain Macheret et Alain Janvier), Age Dussauze (Danielle Joly et Xavier Joly), Dielco (Philippe Hemain), Nollet (Gabriel et Lucien Nollet). Le distributeur Approvisionnement électrique fête ses 50 ans Fort de ses 12 points de vente en région PACA, cette société qui fait partie du groupe Sonepar Sud-Est a réalisé, en 2006, un chiffre d affaires de 43 millions d euros. Société régionale dont le siège social est basé à Toulon (Var), «Approvisionnement électrique» a été créée en Elle a profité du salon professionnel «Electrissimo», organisé au mois de mars dernier, pour fêter ses 50 ans d existence. Ce distributeur qui a su tisser son réseau dans la région PACA a pris un tournant important en intégrant le groupe Sonepar en 1984 puis, en 1987, en intégrant le groupe Sonepar Sud-Est. Depuis 1987, la direction générale est confiée à Patrice Blin qui est par ailleurs, président du syndicat des grossistes en matériels électriques et électroniques de la région Provence. Aujourd hui, «l Appro» comme les clients l appellent, compte douze points de vente : Marseille, Avignon, NRA, Six-fours, Toulon, Draguignan, Fréjus, Nice, Hyères, Aix-en-Provence, Brignoles, La Garde. Elle emploie 130 personnes pour un chiffre d affaires de 43 millions d euros, en Parmi les développements, figure l engagement de la société vers une démarche qualité de type ISO 9001-version Il faut noter également, la volonté du distributeur de répondre à une demande de plus en plus technique de la part de ses clients par la mise en place de structures spécialisées, sur certains des sites : par exemple, l éclairage décoratif et le design (NRA), le chauffage, la ventilation, la climatisation (Climatic) ou, encore, les courants faibles, la domotique, la sécurité (Domosic). LES DIFFÉRENTES FAMILLES de produits distribués -Les fils et câbles -Les canalisations et conduits -Le petit appareillage -L appareillage industriel -L éclairage -Le chauffage, la ventilation, la climatisation, la régulation, le traitement de l air -les courants faibles 20 électro magazine - n 12 - Juillet - août 2007

Recycler mes lampes? Une idée lumineuse. En plus d être économiques, les lampes basse consommation se recyclent!

Recycler mes lampes? Une idée lumineuse. En plus d être économiques, les lampes basse consommation se recyclent! Recycler mes lampes? Une idée lumineuse En plus d être économiques, les lampes basse consommation se recyclent! Prévu par deux règlements européens relatifs à l éco-conception des lampes, le retrait progressif

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE ENERGIE «ECLAIRAGE»

FICHE TECHNIQUE ENERGIE «ECLAIRAGE» FICHE TECHNIQUE ENERGIE «ECLAIRAGE» Sources : syndicat de l éclairage et CNIDEP A. ETAT DE L ART 1. Caractéristiques générales L éclairage a pour vocation : - D assurer de bonnes conditions de travail,

Plus en détail

Jean-Yves RICHARD ADEME

Jean-Yves RICHARD ADEME «Matériau de structure,isolant et biocombustible, le bois, une matière au service de la construction durable» - le 12 janvier 2009 Les enjeux environnementaux du bâtiment Jean-Yves RICHARD ADEME Le réchauffement

Plus en détail

QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE?

QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE? QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE? > Le chauffe-eau thermodynamique est un appareil de production d eau chaude sanitaire. Il se compose d une pompe à chaleur et d une cuve disposant d une isolation

Plus en détail

Maison Modèle BIG BOX Altersmith

Maison Modèle BIG BOX Altersmith Maison Modèle BIG BOX Altersmith SOLUTIONS D ENVELOPPE & DE SYSTÈMES PERFORMANCES RT 2005 & LABELS I. Présentation de la maison BIG BOX - T3...2 II. Enveloppes...3 1. Présentation de l enveloppe...3 2.

Plus en détail

Atelier énergies. Usage direct des énergies renouvelables : les enjeux sociétaux et environnementaux, moteurs de l innovation technologique

Atelier énergies. Usage direct des énergies renouvelables : les enjeux sociétaux et environnementaux, moteurs de l innovation technologique CONGRÈS DES ECO-TECHNOLOGIES POUR LE FUTUR 2012 Atelier énergies Usage direct des énergies renouvelables : les enjeux sociétaux et environnementaux, moteurs de l innovation technologique 14 juin 2012 Lille

Plus en détail

D i a g n o s t i q u e u r I m m o b i l i e r Tél. 04 94 19 18 39 Port. 06 60 96 06 83 Fax 04 94 19 22 50

D i a g n o s t i q u e u r I m m o b i l i e r Tél. 04 94 19 18 39 Port. 06 60 96 06 83 Fax 04 94 19 22 50 A DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE Logement (6.2) Décret n 2006-1114 du 5 septembre 2006, Décret n 2006-1147 du 14 septembre 2006, Arrêtés du 15 septembre 2006 INFORMATIONS GENERALES N de rapport

Plus en détail

LE CHAUFFAGE. Peu d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. Pas d entretien. Pas d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien.

LE CHAUFFAGE. Peu d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. Pas d entretien. Pas d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. LE CHAUFFAGE 1. LE CHAUFFAGE ELECTRIQUE Le chauffage électrique direct ne devrait être utilisé que dans les locaux dont l isolation thermique est particulièrement efficace. En effet il faut savoir que

Plus en détail

J O U R N E E S G EOT H E R M I E EN R E G I O N C E N T R E

J O U R N E E S G EOT H E R M I E EN R E G I O N C E N T R E J O U R N E E S G EOT H E R M I E EN R E G I O N C E N T R E De l estimation des besoins / critères et exemple Février 2012 Présentation : Jérôme DIOT Directeur Technique EGIS Centre Ouest 1 Sommaire Conception

Plus en détail

3 ème édition. Dossier de présentation

3 ème édition. Dossier de présentation 3 ème édition Dossier de présentation Les trophées Cet événement national et annuel a pour objectif d accompagner les dirigeants de PME-PMI dont les innovations sont en adéquation avec les attentes sociétales

Plus en détail

Schneider Electric. Le spécialiste mondial de la gestion de l énergie. Schneider Electric France mai 2014

Schneider Electric. Le spécialiste mondial de la gestion de l énergie. Schneider Electric France mai 2014 Schneider Electric Le spécialiste mondial de la gestion de l énergie Un positionnement affirmé Production et transmission Eolienne Solaire Hydraulique Carburant bio Hydrocarbure Nucléaire Gestion de l

Plus en détail

L énergie durable Pas que du vent!

L énergie durable Pas que du vent! L énergie durable Pas que du vent! Première partie Des chiffres, pas des adjectifs 9 Lumière S éclairer à la maison et au travail Les ampoules électriques les plus puissantes de la maison consomment 250

Plus en détail

Bureau d Etudes Façades & Nacelles

Bureau d Etudes Façades & Nacelles Bureau d Etudes Façades & Nacelles Présentation de notre BET Conseil & Assistance auprès des Maitres d Ouvrages, Promoteurs, Architectes Conception d installations permanentes de nettoyage Notes de calculs

Plus en détail

Fiche d application. 7 octobre 2013 1.0

Fiche d application. 7 octobre 2013 1.0 MINISTÈRE DE L ÉGALITÉ DES TERRITOIRES ET DU LOGEMENT MINISTÈRE DE L ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L ÉNERGIE Diagnostic de Performance Energétique Fiche d application Date Version 7 octobre

Plus en détail

de faible capacité (inférieure ou égale à 75 litres) doivent être certifiés et porter la marque NF électricité performance.

de faible capacité (inférieure ou égale à 75 litres) doivent être certifiés et porter la marque NF électricité performance. 9.5. PRODUCTION D EAU CHAUDE sanitaire Les équipements doivent être dimensionnés au plus juste en fonction du projet et une étude de faisabilité doit être réalisée pour les bâtiments collectifs d habitation

Plus en détail

ESII. Une entreprise éco-citoyenne

ESII. Une entreprise éco-citoyenne ESII Une entreprise éco-citoyenne ESII s inscrit dans une politique de développement durable garantissant la mise en œuvre de pratiques sans danger pour l environnement ainsi que le respect des normes

Plus en détail

Energies. D ambiance REFERENCES : ACTIONS MENEES : CONTACT : DESCRIPTION TECHNIQUE DES ACTIONS ENGAGEES : GAINS OU BENEFICES DEGAGES : renouvelables

Energies. D ambiance REFERENCES : ACTIONS MENEES : CONTACT : DESCRIPTION TECHNIQUE DES ACTIONS ENGAGEES : GAINS OU BENEFICES DEGAGES : renouvelables REFERENCES : Entreprise : ELEC-EAU 47 Rue de la petite vitesse 72300 Sablé sur Sarthe Tél. : 02 43 95 07 22 Effectif : 11 salariés Activité : Electricité, plomberie, chauffage et climatisation Energies

Plus en détail

DE RENOVATION? GUIDE DES AIDES FINANCIÈRES 2015 VOUS AVEZ UN PROJET. Confort amélioré Economies d'énergie Patrimoine valorisé

DE RENOVATION? GUIDE DES AIDES FINANCIÈRES 2015 VOUS AVEZ UN PROJET. Confort amélioré Economies d'énergie Patrimoine valorisé VOUS AVEZ UN PROJET DE RENOVATION? GUIDE DES AIDES FINANCIÈRES 2015 EDITION 2015 avec la mention RGE et le CITE Confort amélioré Economies d'énergie Patrimoine valorisé SOMMAIRE ECO PTZ P.2 CREDIT D IMPÔT

Plus en détail

40 ECO-CONSEILS 7 fiches pour une consommation annuelle d énergie plus légère.

40 ECO-CONSEILS 7 fiches pour une consommation annuelle d énergie plus légère. «Consommer moins en consommant mieux» 40 ECO-CONSEILS 7 fiches pour une consommation annuelle d énergie plus légère. Maîtriser notre consommation en électricité, c est nous engager à adopter des gestes

Plus en détail

Guide de l éclairage 1to1 energy Efficacité énergétique, confort et esthétique

Guide de l éclairage 1to1 energy Efficacité énergétique, confort et esthétique Guide de l éclairage to energy Efficacité énergétique, confort et esthétique Sommaire Pour y voir plus clair 3 L essentiel en bref 4 Comparatif anciennes/nouvelles ampoules 6 Ampoules basse consommation

Plus en détail

Comment optimiser la performance énergétique de son logement?

Comment optimiser la performance énergétique de son logement? Comment optimiser la performance énergétique de son logement? Janvier 2014 AHF / J.M. VOGEL Plan de la présentation Contexte Objectifs Faire un premier bilan énergétique Les différents travaux d économies

Plus en détail

PRESENTATION DE L ENTREPRISE

PRESENTATION DE L ENTREPRISE PRESENTATION DE L ENTREPRISE ZA des platières chemin de la Jaconne 38670 Chasse-Sur-Rhône tél. +33 (0)478 446 452 Fax +33 (0)478 810 393 contact@s2forganisation.com Eurl au capital de 500 000 SIRET 47748857100027

Plus en détail

T. BONNARDOT 17/12/2010

T. BONNARDOT 17/12/2010 CYTHELIA Conseil & Expertise La Maison ZEN 350, route de la traverse 73 000 MONTAGNOLE Tel +33 (0) 4 79 25 31 75 www.cythelia.fr SARL au capital de 140 000 - RCS Chambéry B 393 290 937 - APE 7219 Z RT

Plus en détail

L HABITAT. Technologie 5ème

L HABITAT. Technologie 5ème L HABITAT LES FONCTIONS CLORE: air, eau RESISTER: poids propre, charges d exploitation, charges climatiques (neige, vent) ISOLER: thermique, acoustique CHAUFFER l hiver RAFFRAICHIR l été PROCURER: hygiène,

Plus en détail

CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE ET EAU CHAUDE SANITAIRE

CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE ET EAU CHAUDE SANITAIRE CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE ET EAU CHAUDE SANITAIRE Chauffage électrique et eau chaude sanitaire Sommaire Chauffage électrique VOUS SOUHAITEZ VENDRE LA SOLUTION ADAPTÉE Valoriser les radiateurs intelligents et

Plus en détail

ECO-QUARTIER «CAP AZUR» CHAUFFER, FOURNIR EN EAU CHAUDE ET RAFRAÎCHIR AVEC DE L ENERGIE RECUPERÉE. récupération d énergie. 100% des besoins en

ECO-QUARTIER «CAP AZUR» CHAUFFER, FOURNIR EN EAU CHAUDE ET RAFRAÎCHIR AVEC DE L ENERGIE RECUPERÉE. récupération d énergie. 100% des besoins en ECO-QUARTIER «CAP AZUR» CHAUFFER, FOURNIR EN EAU CHAUDE ET RAFRAÎCHIR AVEC DE L ENERGIE RECUPERÉE RESEAU DE CHALEUR DE L ECO- QUARTIER «CAP AZUR» A ROQUEBRUNE-CAP-MARTIN : Un réseau de chaleur innovant,

Plus en détail

Présentation du projet Smart Electric Lyon

Présentation du projet Smart Electric Lyon . Présentation du projet Smart Electric Lyon 4/03/2014 EDF Les réseaux électriques deviendraient-ils intelligents? Décembre 2012 2 Consommation par marché et usages 2/3 pour le spécifique (Éclairage et

Plus en détail

w w w. e p - p a r i s. f r

w w w. e p - p a r i s. f r www.ep-paris.fr Secteurs d Activités EP s adresse particulièrement au secteur Tertiaire. > Banques et Assurances > Cabinets d Architectes > Foncières d immobilier locatif > Sociétés de services de biens

Plus en détail

be tween Un design épuré pour une colonne LED polyvalente et raffinée Caractéristiques - luminaire options

be tween Un design épuré pour une colonne LED polyvalente et raffinée Caractéristiques - luminaire options Design: Pearl Creative Caractéristiques - luminaire Etanchéité du bloc optique: IP 65 (*) Résistance aux chocs (verre): IK 08 (**) Tension nominale: 230V 50Hz Classe électrique: I ou II (*) Poids (module):

Plus en détail

performance environnementale Synthèse Décembre 2013 Analyse de la demande de bureaux «verts» EN ile-de-france

performance environnementale Synthèse Décembre 2013 Analyse de la demande de bureaux «verts» EN ile-de-france Étude réalisée en partenariat avec Immobilier tertiaire et performance environnementale Analyse de la demande de bureaux «verts» EN ile-de-france Synthèse Décembre 2013 Ce document synthétise les principaux

Plus en détail

Yutampo La solution 100 % énergie renouvelable

Yutampo La solution 100 % énergie renouvelable Chauffe-eau thermodynamique pour le résidentiel Yutampo La solution 100 % énergie renouvelable MAISONS INDIVIDUELLES NEUVES OU À RÉNOVER YUTAMPO u Idéal pour l eau chaude sanitaire Meilleur chauffe-eau

Plus en détail

Le choix du système de chauffage dans les logements neufs

Le choix du système de chauffage dans les logements neufs Le choix du système de chauffage dans les logements neufs Constats et propositions Octobre 2007 D après une enquête conduite par Batim-Etudes auprès des maîtres d ouvrages (particuliers et professionnels)

Plus en détail

Maximiser la performance de vos projets immobilier de bureaux

Maximiser la performance de vos projets immobilier de bureaux Make the most of your energy* Maximiser la performance de vos projets immobilier de bureaux * Tirez le meilleur de votre énergie www.schneider-electric.fr Schneider Electric France Direction Communication

Plus en détail

Classification des actions d efficacité énergétique

Classification des actions d efficacité énergétique Gestion active des bâtiments Classification des actions d efficacité énergétique dans le cadre de la rénovation des bâtiments existants Les bâtiments représentent à eux seuls 43% de la consommation d énergie

Plus en détail

SIMPLEMENT INTELLIGENT

SIMPLEMENT INTELLIGENT SIMPLEMENT INTELLIGENT SIMPLEMENT INTELLIGENT Intelli Vida offre des solutions intégrées et abordables qui permettent de contrôler tous les systèmes de votre maison gestion de l énergie, de la sécurité

Plus en détail

Lampes à DEL EcoShine II Plus

Lampes à DEL EcoShine II Plus Lampes à DEL EcoShine II Plus LAMPES POUR TABLETTE, RAIL et PAVILLON POUR COMPTOIRS MULTI-NIVEAUX, LIBRE-SERVICE ET DE PRODUITS SPÉCIALISÉS Une efficacité d éclairage maximale dans la vente d aliments

Plus en détail

Système multicouche raccords à sertir et tubes

Système multicouche raccords à sertir et tubes Système multicouche raccords à sertir et tubes 4BONNES RAISONS DE CHOISIR LES SOLUTIONS 4GAMMES COMPLÉMENTAIRES 1 L EFFICACITÉ : pour répondre à toutes les configurations Avec les solutions multiconnect,

Plus en détail

Le financement du projet

Le financement du projet Le financement du projet Comment financer mon projet? 14 Votre budget doit faire l objet d une étude approfondie. Pour vous aider à établir votre plan de financement, faites appel à l Association Départementale

Plus en détail

2.0 MegaWattBlock pour parcs solaires

2.0 MegaWattBlock pour parcs solaires The better electric. 391 MWc puissance photovoltaïque construite par BELECTRIC 2011. BELECTRIC est le leader mondial de l étude, la fourniture et la réalisation (EPC) de systèmes photovoltaïques selon

Plus en détail

Bien choisir son éclairage

Bien choisir son éclairage L habitat AGIR! Bien choisir son éclairage Meilleur pour l environnement, moins coûteux pour vous et efficace partout Édition : février 2015 sommaire glossaire introduction De la lumière sans gaspillage....

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE Interclima 2010

DOSSIER DE PRESSE Interclima 2010 DOSSIER DE PRESSE Interclima 2010 EDITO Pierre-Henri AUDIDIER Directeur Division Saunier Duval Réduire de manière conséquente et rapidement la consommation énergétique dans le logement individuel, tel

Plus en détail

Simplifiez-vous la rénovation énergétique avec Énergies POSIT IF

Simplifiez-vous la rénovation énergétique avec Énergies POSIT IF Simplifiez-vous la avec www.energiespositif.fr , les spécialistes de la et de son financement en Île-de-France 400 000 logements franciliens à rénover d ici à 2020, c est 18 % des copropriétés L énergie

Plus en détail

Comprendre la réglementation thermique 2012 (RT2012)

Comprendre la réglementation thermique 2012 (RT2012) Comprendre la réglementation thermique 2012 (RT2012) Sommaire 1 Un engagement fort du Grenelle de l environnement 1 Calendrier et champ d application 2 Les nouveautés 3 Les exigences 9 Les quatre niveaux

Plus en détail

SOLAIRE BALLERUP LA VILLE CONTEXTE. (Danemark) Ballerup

SOLAIRE BALLERUP LA VILLE CONTEXTE. (Danemark) Ballerup SOLAIRE BALLERUP (Danemark) Utiliser l énergie solaire thermique avec un système de stockage de chaleur classique à accumulation et à régulation sur une longue période est une des alternatives les plus

Plus en détail

BLEU CIEL D EDF, L EXPERTISE D EDF AU SERVICE DES ÉCONOMIES D ÉNERGIE

BLEU CIEL D EDF, L EXPERTISE D EDF AU SERVICE DES ÉCONOMIES D ÉNERGIE 26 FEVRIER 2013 BLEU CIEL D EDF, L EXPERTISE D EDF AU SERVICE DES ÉCONOMIES D ÉNERGIE Contact presse : Colette Génin Tél : 01 44 82 48 84 e-mail : edf-presse@consultants.publicis.fr www.edf.fr EDF SA au

Plus en détail

Programme-cadre et détail du programme des examens relatifs aux modules des cours de technologie, théorie professionnelle

Programme-cadre et détail du programme des examens relatifs aux modules des cours de technologie, théorie professionnelle Profil des compétences professionnelles Programme-cadre et détail du programme des examens relatifs aux modules des cours de technologie, théorie professionnelle Organisation pratique Détail du programme

Plus en détail

Le confort toute l année

Le confort toute l année Le confort toute l année Altherma de Daikin, c est une solution performante pour le chauffage de votre maison, mais pas seulement! C est aussi votre source d eau chaude sanitaire, ainsi que votre système

Plus en détail

Procontain Construction modulaire : l architecture créative

Procontain Construction modulaire : l architecture créative ARCHITECTURE CONSTRUCTION MODULAIRE Procontain Construction modulaire : l architecture créative Filiale du groupe allemand Alho, Procontain est le spécialiste en France de la construction modulaire. Dans

Plus en détail

CRÉDIT D IMPÔT LES GRANDS PRINCIPES. Un crédit d impôt : pourquoi? AVANT-PROPOS. Un crédit d impôt : comment? Un crédit d impôt : dans quels cas?

CRÉDIT D IMPÔT LES GRANDS PRINCIPES. Un crédit d impôt : pourquoi? AVANT-PROPOS. Un crédit d impôt : comment? Un crédit d impôt : dans quels cas? Mise à jour mars 2006 CRÉDIT D IMPÔT LES GRANDS PRINCIPES AVANT-PROPOS Le crédit d impôt en faveur des économies d énergie et du développement durable constitue une triple opportunité : Il offre à l utilisateur

Plus en détail

Le nouvel immeuble du groupe BEI : Climat interne et environnement

Le nouvel immeuble du groupe BEI : Climat interne et environnement Le nouvel immeuble du groupe BEI : Climat interne et environnement Conçu et équipé pour s adapter aux méthodes de travail et aux exigences de communications des nouvelles technologies, le nouvel immeuble

Plus en détail

Le remplacement d un tube fluo T8 par un tube LED dans les écoles : la synthèse pour le directeur

Le remplacement d un tube fluo T8 par un tube LED dans les écoles : la synthèse pour le directeur Le remplacement d un tube fluo T8 par un tube LED dans les écoles : la synthèse pour le directeur Un tube fluo de 1.500 mm et de 58 W consomme 68 W avec son ballast. Dans certains cas, il pourrait être

Plus en détail

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : DE NOUVELLES DISPOSITIONS POUR DYNAMISER LE DÉVELOPPEMENT DU CHAUFFE-EAU SOLAIRE EN MARTINIQUE DOSSIER DE PRESSE

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : DE NOUVELLES DISPOSITIONS POUR DYNAMISER LE DÉVELOPPEMENT DU CHAUFFE-EAU SOLAIRE EN MARTINIQUE DOSSIER DE PRESSE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : DE NOUVELLES DISPOSITIONS POUR DYNAMISER LE DÉVELOPPEMENT DU CHAUFFE-EAU SOLAIRE EN MARTINIQUE DOSSIER DE PRESSE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE, UNE PRIORITÉ POUR LA MARTINIQUE La Martinique

Plus en détail

La qualité au service de. vos exigences

La qualité au service de. vos exigences La qualité au service de vos exigences Edito La qualité, la réactivité, l investissement humain dans chaque projet ont fait de ERI un acteur incontournable dans l acte de construire. ERI dispose, depuis

Plus en détail

Émissions de gaz à effet de serre (GES) pour le chauffage, la production d eau chaude sanitaire et le refroidissement

Émissions de gaz à effet de serre (GES) pour le chauffage, la production d eau chaude sanitaire et le refroidissement SDH - SARL n 23 Avenue Gambetta 17100 Saintes Tél. : 05 46 97 61 34 - Fax : 05 46 97 26 30 N SIREN : 504 761 248 Compagnie d assurance : Generali Assurances n AL169975 Diagnostic de performance énergétique

Plus en détail

Gérard COLLOMB et ses équipes sont à l écoute de vos sollicitations et de vos demandes, car la Ville de demain se construit évidemment avec vous.

Gérard COLLOMB et ses équipes sont à l écoute de vos sollicitations et de vos demandes, car la Ville de demain se construit évidemment avec vous. Madame, Monsieur, Dans un courrier électronique en date du 10 février 2014, vous nous avez interrogés en matière de transition énergétique et de lutte contre le changement climatique. Nous vous prions

Plus en détail

CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE ET EAU CHAUDE SANITAIRE

CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE ET EAU CHAUDE SANITAIRE CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE ET EAU CHAUDE SANITAIRE CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE ET EAU CHAUDE SANITAIRE Sommaire CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE VOUS SOUHAITEZ VENDRE LA SOLUTION ADAPTÉE Sélectionner et argumenter pour réussir

Plus en détail

D 4.5 : MONITORING AND EVALUATION REPORT FOR MOUNTEE PILOTS

D 4.5 : MONITORING AND EVALUATION REPORT FOR MOUNTEE PILOTS mountee: Energy efficient and sustainable building in European municipalities in mountain regions IEE/11/007/SI2.615937 D 4.5 : MONITORING AND EVALUATION REPORT FOR MOUNTEE PILOTS Nom du projet-pilote

Plus en détail

ÉCOCONCEPTION ET ÉTIQUETAGE ÉNERGÉTIQUE

ÉCOCONCEPTION ET ÉTIQUETAGE ÉNERGÉTIQUE ÉCOCONCEPTION ET ÉTIQUETAGE ÉNERGÉTIQUE 2 1 LE CONTEXTE LES OBJECTIFS DES DIRECTIVES ÉCOCONCEPTION ET ÉTIQUETAGE ÉNERGÉTIQUE Protéger l environnement (1), sécuriser l approvisionnement énergétique (2)

Plus en détail

Déroulement de la certification PEB de votre bâtiment

Déroulement de la certification PEB de votre bâtiment Déroulement de la certification PEB de votre bâtiment La certification énergétique de votre habitation se déroulera en 2 étapes : 1) la visite de votre habitation et le relevé de ses caractéristiques ;

Plus en détail

Réussir son installation domotique et multimédia

Réussir son installation domotique et multimédia La maison communicante Réussir son installation domotique et multimédia François-Xavier Jeuland Avec la contribution de Olivier Salvatori 2 e édition Groupe Eyrolles, 2005, 2008, ISBN : 978-2-212-12153-7

Plus en détail

Contribution des industries chimiques

Contribution des industries chimiques Contribution des industries chimiques au débat national sur la transition énergétique Les entreprises de l industrie chimique sont des acteurs clés de la transition énergétique à double titre. D une part,

Plus en détail

CATALOGUE FORMATIONS CLIENTS 2012 SPÉCIAL ÉNERGIES RENOUVELABLES

CATALOGUE FORMATIONS CLIENTS 2012 SPÉCIAL ÉNERGIES RENOUVELABLES CATALOGUE FORMATIONS CLIENTS 2012 SPÉCIAL ÉNERGIES RENOUVELABLES FORMATIONS 100% PRO TOUTE L ANNÉE. TROUVEZ VOTRE FORMATION QUALIFIANTE. -10% SUR CERTAINES FORMATIONS DU CATALOGUE. î à Cher client, Le

Plus en détail

Profitez au mieux de votre logement économe en énergie. Bâtiment basse consommation. Ce qu il faut savoir et comment vous adapter

Profitez au mieux de votre logement économe en énergie. Bâtiment basse consommation. Ce qu il faut savoir et comment vous adapter CONSEILS AUX PARTICULIERS Bâtiment basse consommation Profitez au mieux de votre logement économe en énergie Ce qu il faut savoir et comment vous adapter Que vous apporte un bâtiment économe en énergie?

Plus en détail

concevoir construire investir

concevoir construire investir concevoir construire investir Démarche Forts de notre parfaite connaissance des métiers de constructeur clés en main et de promoteur immobilier, nous vous proposons un projet sur mesure répondant à chacune

Plus en détail

RÉFLECTEUR INDUSTRIEL FLUORESCENT POUR DES APPLICATIONS DE GRANDE HAUTEUR

RÉFLECTEUR INDUSTRIEL FLUORESCENT POUR DES APPLICATIONS DE GRANDE HAUTEUR RÉFLECTEUR INDUSTRIEL FLUORESCENT POUR DES APPLICATIONS DE GRANDE HAUTEUR RÉFLECTEUR INDUSTRIEL POUR DES APPLICATIONS DE GRANDE HAUTEUR Les réflecteurs industriels intégrant des tubes fluorescents T5 sont

Plus en détail

Financez vos travaux d économies d énergie : l éco-prêt à taux zéro

Financez vos travaux d économies d énergie : l éco-prêt à taux zéro Financez vos travaux d économies d énergie : l éco-prêt à taux zéro Financez vos économies d énergie l éco-prêt à taux zéro SOMMAIRE Écoutez vos envies d économies d énergie............ 3 Un éco-prêt à

Plus en détail

Maximiser la performance de vos projets immobiliers de bureaux

Maximiser la performance de vos projets immobiliers de bureaux Maximiser la performance de vos projets immobiliers de bureaux Concilier la performance économique et la performance d usage du bâtiment L équation économique de vos projets doit être optimisée sur la

Plus en détail

Guide d utilisation. Partie VIII - Module DPE

Guide d utilisation. Partie VIII - Module DPE Guide d utilisation Partie VIII - Module DPE Sommaire 1 OBJET DU DIAGNOSTIC... 4 1.1 Préambule... 4 1.2 Définitions... 5 1.3 Applications... 6 1.3.1 Définition... 6 1.3.2 Index des types de DPE... 6 1.3.3

Plus en détail

Énergie décentralisée : La micro-cogénération

Énergie décentralisée : La micro-cogénération Énergie décentralisée : La micro-cogénération Solution énergétique pour le résidentiel et le tertiaire Jean-Paul ONANA, Chargé d activités projet PRODÉLEC PRODuction et gestion de la production d ÉLECtricité

Plus en détail

la comparaison des ampoules

la comparaison des ampoules description la comparaison des ampoules 6 e année, Sciences et technologie Source : Adapté de TDSB, Heat in the Environment Au cours de cette activité d apprentissage, les élèves exploreront leur utilisation

Plus en détail

Présentation. Histoire...3 Moyens humains & matériels.4 Situation géographique..5 Références...6. Instrumentation...7

Présentation. Histoire...3 Moyens humains & matériels.4 Situation géographique..5 Références...6. Instrumentation...7 Sommaire Présentation Histoire...3 Moyens humains & matériels.4 Situation géographique..5 Références...6 Activités Instrumentation...7 Electricité.8 Génie électrique. 9 Courant faible.10 Maîtrise de l

Plus en détail

Principe de fonctionnement de la façade active Lucido. K:\15.Lucido \Dossier d'envoi\annexe\2011_12_explicatif du principe de la façade Lucido.

Principe de fonctionnement de la façade active Lucido. K:\15.Lucido \Dossier d'envoi\annexe\2011_12_explicatif du principe de la façade Lucido. Principe de fonctionnement de la façade active Lucido K:\15.Lucido \Dossier d'envoi\annexe\2011_12_explicatif du principe de la façade Lucido.doc 0. Préambule Le présent document est élaboré dans le but

Plus en détail

F.I.C. n 2013/AI TH PS 01-B

F.I.C. n 2013/AI TH PS 01-B F.I.C. n 2013/AI TH PS 01-B Fiche d interprétation et / ou complément aux référentiels Qualitel et Habitat & Environnement Objet : Rubrique AI Acoustique Intérieure Rubrique TH Niveau de consommation d

Plus en détail

Technopole de Bourges : Construction d un Centre d Affaires Vendredi 4 février 2011 15H00

Technopole de Bourges : Construction d un Centre d Affaires Vendredi 4 février 2011 15H00 Dossier de presse Technopole de Bourges : Construction d un Centre d Affaires Vendredi 4 février 2011 15H00 Contacts presse : Laurent DEULIN : 02 48 48 58 10 06 63 95 00 23 l.deulin@agglo-bourgesplus.fr

Plus en détail

1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT ARRÊTÉ

1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT ARRÊTÉ 1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT NOR : SOCU 00611881A ARRÊTÉ relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments existants proposés à

Plus en détail

Devenez Expert Tertiaire Somfy. Et engagez vous sur la voie du succès!

Devenez Expert Tertiaire Somfy. Et engagez vous sur la voie du succès! Devenez Expert Tertiaire Somfy Et engagez vous sur la voie du succès! Valorisez votre savoir-faire et vos compétences avec l appui des chargés d affaires tertiaire Somfy qui s engagent à vos côtés. Votre

Plus en détail

Dossier de presse. La nouvelle offre de mobilité électrique solaire d EDF ENR. Contact presse. Service.presse@edf-en.com

Dossier de presse. La nouvelle offre de mobilité électrique solaire d EDF ENR. Contact presse. Service.presse@edf-en.com Dossier de presse La nouvelle offre de mobilité électrique solaire d EDF ENR Contact presse Service.presse@edf-en.com Manon de Cassini-Hérail Manon.decassini-herail@edf-en.com Tel. : 01 40 90 48 22 / Port.

Plus en détail

étudié pour les étudiants!

étudié pour les étudiants! étudié pour les étudiants! Réussir, c est une question de volonté, c est aussi être accompagné. Un concept étudié pour les étudiants On ne réussit jamais par hasard. Qu il s agisse de ses études ou de

Plus en détail

L opération étudiée : le SDEF

L opération étudiée : le SDEF L opération étudiée : le SDEF Situation géographique 29 Landivisiau Finistére Zone H2a Altitude : 34 m Acteurs de l opération Maitrise d ouvrage Maître d œuvre / Architecte BET Thermique SDEF Atelier 3

Plus en détail

Qu est-ce que l efficacité énergétique?

Qu est-ce que l efficacité énergétique? Qu est-ce que l efficacité énergétique? Vous avez sûrement beaucoup entendu cette expression dernièrement. En général, elle désigne le fait d utiliser moins d énergie qu avant pour fournir des services

Plus en détail

SURFACES ET EFFECTIFS

SURFACES ET EFFECTIFS 2,91 m 3,50 m 6 m 3,50 m 3,50 m 5,80 m 3,50 m 3 m 3,50 m rue des Sablons COUPE RESTRUCTURATION D'UN ENSEMBLE IMMOBILIER 29-31 rue des Sablons - Impasse des prêtres 75016 PARIS COMMERCIALISATION COUPE COMMERCIALISATION

Plus en détail

ATELIER PARISIEN D URBANISME. Le parc de bureaux parisien et son potentiel de transformation

ATELIER PARISIEN D URBANISME. Le parc de bureaux parisien et son potentiel de transformation ATELIER PARISIEN D URBANISME Le parc de bureaux parisien et son potentiel de transformation AVRIL 2015 Directrice de la publication : Dominique Alba Étude réalisée par : François Mohrt Sous la direction

Plus en détail

Amanlis le 10 mai 2014 AUDIT THERMIQUE EHPAD LANGOURLA

Amanlis le 10 mai 2014 AUDIT THERMIQUE EHPAD LANGOURLA Amanlis le 10 mai 2014 AUDIT THERMIQUE EHPAD LANGOURLA Cet Audit de l existant a été effectué suite à la visite du 17/02/2014. Il prend en considération tous les points ayant un rattachement à la thermique

Plus en détail

Aujourd hui, nous pouvons intervenir auprès de vous :

Aujourd hui, nous pouvons intervenir auprès de vous : Maîtres d Ouvrages ou Architectes, Vous cherchez un Bureau d Études tous fluides qui puisse vous accompagner dans la conception et la réalisation des projets que vous menez, que ce soit dans le secteur

Plus en détail

GLEIZE ENERGIE SERVICE

GLEIZE ENERGIE SERVICE GLEIZE ENERGIE SERVICE Page 1 sur 17 #/ -#0/.1# 2 1# 11 - " 1 GLEIZE ENERGIE SERVICE -1 " " #/ / &3 %$". 1! "#$$ %" & "# '%# () *+, -". GLEIZE ENERGIE SERVICE Page 2 sur 17 SOMMAIRE 1. Introduction - Rappel...

Plus en détail

DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE TERTIAIRE

DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE TERTIAIRE DATE : 14/02/2011 N AFFAIRE : 003387/2255629/1/1 ANNEE DE CONSTRUCTION : NON COMMUNIQUE SURFACE UTILE : 489.44 TYPE DE BATIMENT : IMMEUBLE D HABITATION + BUREAUX TYPE D ACTIVITES : ADMINISTRATION - BUREAUX

Plus en détail

APPEL à MANIFESTATIONS D INTERET (AMI) INVESTISSEMENTS D AVENIR EDITION 2010

APPEL à MANIFESTATIONS D INTERET (AMI) INVESTISSEMENTS D AVENIR EDITION 2010 Direction des Investissements d Avenir Direction Villes et Territoires Durables Service Bâtiment Direction Recherche et Prospective Service Recherche et Technologies avancées APPEL à MANIFESTATIONS D INTERET

Plus en détail

AQUACIAT2 HYBRID LA SOLUTION BI-ÉNERGIES COMPACTE PAC & CHAUDIÈRE GAZ. Puissances frigorifiques et calorifiques de 45 à 80 kw

AQUACIAT2 HYBRID LA SOLUTION BI-ÉNERGIES COMPACTE PAC & CHAUDIÈRE GAZ. Puissances frigorifiques et calorifiques de 45 à 80 kw COMMERCIALISATION 2 ÈME TRIMESTRE 2014 C O N F O R T Q U A L I T É D A I R O P T I M I S A T I O N É N E R G É T I Q U E PAC & CHAUDIÈRE GAZ AQUACIAT2 HYBRID Puissances frigorifiques et calorifiques de

Plus en détail

REFERENTIEL POUR L ATTRIBUTION DE LA MENTION RGE :

REFERENTIEL POUR L ATTRIBUTION DE LA MENTION RGE : REFERENTIEL POUR L ATTRIBUTION DE LA MENTION RGE : RECONNU GARANT DE L ENVIRONNEMENT Date de mise en application : 20/02/2014 QUALIFELEC RE/0010 indice A 1 SOMMAIRE 1. DOMAINE D APPLICATION... 4 1.1 Objet...

Plus en détail

Une marque du groupe. méthodes. Cette démarche de progrès permanent est pour nous une priorité.

Une marque du groupe. méthodes. Cette démarche de progrès permanent est pour nous une priorité. Profitez d un bien-être durable Maison Familiale tournée vers l avenir La question du développement durable mobilise la communauté internationale... De son côté, Maison Familiale a fait le choix de passer

Plus en détail

La Région met en œuvre un prêt bonifié pour la rénovation énergétique des logements

La Région met en œuvre un prêt bonifié pour la rénovation énergétique des logements Lundi 24 juin 2013 La Région met en œuvre un prêt bonifié pour la rénovation énergétique des logements Service de Presse 04 67 22 81 31 /// 04 67 22 80 47 presse-region@cr-languedocroussillon.fr Convaincue

Plus en détail

Economies d énergie Rénovation thermique des bâtiments

Economies d énergie Rénovation thermique des bâtiments climat d innovation Economies d énergie Rénovation thermique des bâtiments Les aides financières à disposition des ménages Edition 2012 Essayons d y voir plus clair 2/3 Les décisions du Grenelle de l Environnement

Plus en détail

1 222 rue de l Université 75343 PARIS 07 téléphone 01 56 61 71 01

1 222 rue de l Université 75343 PARIS 07 téléphone 01 56 61 71 01 Questionnaire sur les conditions générales d accueil et de conservation d œuvres dans le cadre d un prêt Institution : Adresse : Téléphone /Fax : Email : Date : Questionnaire rempli par (nom et qualité)

Plus en détail

Pompe à chaleur Air-Eau. Confort et économies

Pompe à chaleur Air-Eau. Confort et économies Pompe à chaleur Air-Eau Confort et économies Le système de chauffage réversible de l avenir! Un pas en avant pour réduire les émissions de CO₂. L augmentation des émissions de CO₂ et autres gaz à effet

Plus en détail

Eco quartier Vauban Freiburg - Allemagne

Eco quartier Vauban Freiburg - Allemagne Eco quartier Vauban Freiburg - Allemagne En périphérie de Freiburg, à moins de 3 km du centre ville, le quartier Vauban s étend sur 38 hectares, en lieu et place de l'ancienne caserne de l armée française.

Plus en détail

PRÉSENTATION DE L OFFRE D ENERGIES POSIT IF

PRÉSENTATION DE L OFFRE D ENERGIES POSIT IF Société d Economie Mixte Energies POSIT IF : Promouvoir, Organiser, Soutenir et Inventer la Transition énergétique en Ile-de-France PRÉSENTATION DE L OFFRE D ENERGIES POSIT IF Ensemblier technique, financier

Plus en détail

En MIDI- PYRENEES SOIREE DREAL LES AIDES. Quercy Energies

En MIDI- PYRENEES SOIREE DREAL LES AIDES. Quercy Energies En MIDI- PYRENEES SOIREE DREAL LES AIDES Quercy Energies Le réseau EIE en Midi-Pyrénées 4 premiers EIE créés en novembre 2001, toute la région est couverte en 2007 avec 11 CIE dans 9 EIE En MIDI- PYRENEES

Plus en détail

DERBI Perpignan 2007-06-01. Photovoltaïque intégré

DERBI Perpignan 2007-06-01. Photovoltaïque intégré DERBI Perpignan 2007-06-01 Photovoltaïque intégré Sommaire 2. TENESOL Un acteur français du PV 3. Le photovoltaïque en France 4. Photovoltaïque intégré au bâti produits et innovations 5. Conclusion 2 1

Plus en détail

Energies solaires et éoliennes

Energies solaires et éoliennes Energies solaires et éoliennes Les solutions d assemblage et d étanchéité Des solutions colles et mastics adaptées à vos besoins Sommaire Modules photovoltaïques 4-8 Collecteurs 9 Concentrateurs solaires

Plus en détail

U7/R7 Un éclairage avancé dans un design unique

U7/R7 Un éclairage avancé dans un design unique U7/R7 U7/R7 Un éclairage avancé dans un design unique 2 ETAP U7/R7 Avec U7 et R7, faites entrer chez vous l éclairage du futur. Les luminaires utilisent la technologie LED+LENS et ont été mis au point

Plus en détail