DISCOURS SUR 1 LE MEURTRE D ÉRATOSTHÈNE DÉFENSE. 1. Sur cette préposition, voir le commentaire ad loc.

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1 DISCOURS I SUR 1 LE MEURTRE D ÉRATOSTHÈNE DÉFENSE 1. Sur cette préposition, voir le commentaire ad loc.

2 NOTICE Le discours que l on peut lire ci-dessous porte le n I dans le corpus des œuvres de Lysias mais est de date indéterminée et a pu, par conséquent, être composé sur toute la durée de la carrière connue du logographe (403-c. 380) 2. En termes de procédure, l affaire est étiquetée poursuite privée 3 pour homicide plus précisément d un acte de vengeance perpétré contre l auteur d un adultère. Nous n avons qu un point de vue, celui du meurtrier, qui défend la légitimité de son crime. Chose rare, car les clients de Lysias utilisent généralement la à un dialogue rapporté au cours de la narration ( 16) : il s appelle Euphilétos. C est un citoyen libre, mais de condition assez modeste. Il exploite une propriété agricole où détail important de l intrigue il lui arrive de découcher, mais la plupart du temps il réside en ville avec sa famille dans une petite maison. Malgré certains signaux qui auraient pu ou dû l alerter, il a doirie qu a rédigée pour lui Lysias que son épouse le trompait avec mariées a serial adulterer selon la formule de M. Edwards 4 du nom d Ératosthène d Oé. 2. On a cherché parfois un terminus ante quem, situé c. 399, dans une hypothétique allusion au discours I dans le Contre Agoratos (XIII 68, cf. GERNET-BIZOS 1967, I p. 208 n. 1 ; TODD 2007, p. 50 n. 31). Rien n est moins sûr. HANSEN 1993, p. 433, 438) est un peu trompeur ici, puisque tout l effort du plaideur est de montrer l impact de l adultère sur la famille et, par là, sur la société entière. 4. EDWARDS 1999.

3 NOTICE 3 l amant chez lui, il réunit des témoins dans l urgence, parvient à C est alors que les parents de la victime l accusent de préméditation 5 : Euphilétos, pour quelque obscure raison, aurait tendu moment où ce dernier venait de trouver refuge auprès de son foyer Que disait le droit? La loi de Dracon concernant l homicide (VII e cription. Les données archéologiques actuelles (IG I 3 104) sont détériorée, mais ce texte, et notamment les dispositions concernant la (Contre Aristocrate, 53) et à la Constitution d Athènes (57, 3). Il en ressort qu en effet la loi laissait impuni l acte d Euphilétos cette loi n était probablement plus guère appliquée, et qu en pareil - - l introduction d une racine dans l anus 6. Le fait qu il ne se soit pas conformé à cet usage donne du corps à la thèse de la partie adverse. Dans cette situation, Lysias/Euphilétos adopte une double ligne de «défense» très claire qui peut se résumer en deux formules : L accusé n est pas l accusé, en réalité, mais la victime, la victime est le véritable criminel et la défense une accusation. Dans la théorie postérieure des états de la cause, il s agira de la contre-accusation 7. Toute la stratégie du discours dérive de cette prise de position, avec des conséquences sur de nombreux détails : le fait par exemple que les accusateurs et sortes d homicide (cf. IG , 11, cf Cf. Aristophane, Nuées, 1083 ; Ploutos, 168 et les scholies ad loc. 7. Théorie en germe chez Lysias, cf. WOERTHER 2012, p. XX sq. ; pour la découvrir dans son état le plus abouti voir Hermogène, Les États de cause (PATILLON 2009, notamment p. XLIII) ; sur la stratégie adoptée ici par Euphilétos, voir DESBORDES 1990, p ; TODD 2007, p. 89.

4 4 SUR LE MEURTRE D ÉRATOSTHÈNE (I) adversaires d Euphilétos soient laissés dans l anonymat (cf. 37 et n.) et que la victime devenue accusé, Ératosthène, occupe une place mort soit désigné à l aide du démonstratif habituellement réservé à Euphilétos n est pas l auteur d un crime passionnel, mais de l acte que devrait commettre tout citoyen attaché à l ordre. Autrement dit : il s est comporté moins en vengeur qu en bras armé de la loi. Si claires soient-elles, ces lignes de défense impliquent, pour en assurer le bon accueil auprès d un tribunal averti 8, un cahier des charges assez complexe : Euphilétos doit représenter l adultère comme une atteinte grave à l ordre public, il doit peindre sa victime fois comme une victime atteinte dans son honneur et comme un être sans passion, mû davantage par l intérêt général que par l esprit de vengeance. C est la raison pour laquelle la défense passe par l établisse- et surtout par la caractérisation des protagonistes : Ératosthène, un piège, sans évidemment que son geste violent cesse tout à la fois d être plausible, raisonnable et légitime. Et ce portrait, bien sûr, devait emporter la compréhension et l adhésion d une audience masculine. Ce subtil équilibre ne pouvait être obtenu que par mille détails convergents distillés tout au long de la narration. Aussi cette 40% de l ensemble) et très soignée : elle est conçue non seulement ensuite l argumentation acceptable. Sur le terrain ainsi préparé, et certaines questions gênantes 9, l argumentation proprement dite est ensuite fondée sur les éléments extra-techniques (lois, témoignages) et les vraisemblances, tirées notamment des détails du comportement d Euphilétos le soir du meurtre présentés comme incompatibles avec la préméditation, ou sur l absence de mobile autre que 8. Sur le public visé, voir ci-dessous. 9. Voir notre commentaire au 46.

5 NOTICE 5 l accusé, ne se connaissaient même pas. Devant qui le discours a-t-il été prononcé? Dans la mesure où Ératosthène, avant sa mort, a reconnu l adultère devant témoins, et où Euphilétos revendique la légitimité de son acte, le plus probable 10 mais au Delphinion 11 éphètes, peut-être tirés au sort parmi les membres du Conseil de l Aréopage 12. L accusé, s il gagne sa cause, sort libre du tribunal, atimie (perte de ses biens et la peine de mort, qu il peut éviter en renonçant à ses droits civiques et en s exilant (voir 50) 13. Si l adultère est avéré, l épouse répudiée subit elle aussi une sorte d atimie, pour autant que interdit de pénétrer dans les sanctuaires, et elle n a plus le droit de vidu qui la croise peut et doit la prendre à partie violemment, lui l estropier 14. Ce traitement tend à expliquer le secret dans lequel auprès d Euphilétos ( 15). On ignore quelle a été l issue du procès. L une des questions soulevées depuis longtemps par les exégètes de ce discours est celle de son lien avec l épisode histo- Contre Ératosthène). On s est demandé si Euphilétos, s il a tendu réellement un piège au 10. Plaide en ce sens la manière dont Lysias/Euphilétos s adresse à son auditoire (voir 1 et n.). 11. Cf. Démosthène, Contre Aristocrate (XXIII), 74 ; [Aristote], Constitution d Athènes, 57, 3. Les témoignages relatifs à ce tribunal ont été réunis dans BOEGEHOLD 1995, p Sur la question générale de la répartition des affaires par l archonte-roi, voir MCDOWELL 1963, p ; p ; CARAWAN 1998b, p Voir HANSEN 1993, p. 436 et TODD 2007 p , 89. TODD 2007 (p. 46) très expérimenté. diction d être enterré sur le territoire de l Attique (TODD 1993). 14. Cf. Eschine, Contre Timarque [I], 183.

6 6 SUR LE MEURTRE D ÉRATOSTHÈNE (I) des Trente en contournant la loi d amnistie 15. Il semble y avoir eu quelques affaires de ce genre. En l espèce, on n y croit guère : l homonymie de l amant trucidé avec l un des trente tyrans aurait 16 Ératosthène est rare à Athènes à cette époque 17 mais l affaire étant forcément postérieure à puisque Lysias n a fait métier de logographe qu après cette date on s explique très mal pourquoi Lysias/Euphilétos aurait gardé le silence sur la collaboration de son adversaire avec le régime des Trente. Lysias lui-même pouvait-il rester froidement professionnel dans une autre affaire impliquant le gouvernement. On voit mal qu il ait pu, quelques années plus tard, - bable, car l orateur ne se serait pas privé de tirer parti d un tel lien. Porter 18 selon laquelle le discours I n aurait pas été prononcé et qu il s agirait plutôt, comme le discours XXIV, et pourquoi pas, tout le corpus lysiacum, d allégories sophistiques ou d articles publicitaires. Les similarités de la trame de Lysias I avec des intrigues de mimes prouvent seulement que ces intrigues étaient dérivées de la réalité. Le seul argument un tant soit peu troublant en faveur de cette les noms propres : il est vrai que le cocu s appelle «bien-aimé» (Eu-philètos), l amant «brave-au-lit» (Érato-sthénès) et l ami providentiel «Sauve-l armée» (Sô-stratos). Mais pourquoi, alors, cette précision réaliste du dème (Ératosthène d Oé, 16)? 19 Et si Ératosthène est un nom rare, en tout cas à Athènes, Euphilétos est 15. Voir l introduction ci-dessus, p. XXV. 16. Voir en dernier AVERY 1991 ; KAPPARIS 1993, p ; USHER 1999, p. 55 ; TODD 2007 ibid. 17. Cf. TODD 2007, p. 59 : selon les dictionnaires prosopographiques les plus récents, seulement deux personnages sont connus pour avoir porté ce nom à Athènes à l époque classique, ceux dont il est question dans ce volume ; on apprend aussi que deux autres ont vécu au 1 er siècle ap. J.-C. 18. PEROTTI , p ; PORTER Cf. en dernier (contra) NÝVLT Cf. TODD 2007, p. 57.

7 NOTICE 7 beaucoup plus fréquent. Surtout, l image dévalorisante de la fonc dans l affaire de l Invalide (disc. XXIV), ait cherché par ce discours à augmenter sa réputation et le prix de ses services, c est possible, mais qu il ait tout inventé pour cela, c est à nos yeux improbable. Par ailleurs, la réalité des anthroponymes, dans toutes les langues et bien des rencontres pittoresques, pour peu qu on y prête attention. Un mot encore sur les raisons probables de la conservation de ce texte, malgré son caractère scabreux : outre les raisons techniques liées à la stratégie argumentative particulière qui y est menée et à la subtile intrication des fonctions narrative et démonstrative, le discours est un petit chef d œuvre littéraire : la vivacité du récit, à la fois plein de détails concrets et de notations psychologiques très donner au discours I l éclat intact des plus beaux vases attiques 21. La structure du discours est conventionnelle : après l exorde ( 1-5) prend place une longue narration ( 6-28) où l on isole une pré-narration ( 6-9) 22 la défense de l acte de l accusé et la réfutation des thèses de la famille l on isole sans trop de peine l usage de moyens de persuasion non techniques (principalement la loi, 29-36) et le recours aux moyens techniques, comme les vraisemblances, etc Le discours se termine sur un épilogue ( 47-50). 20. Car le mot logographe peut recevoir d autres acceptions (prosateur, historien ). 21. On peut citer à l appui, avec USHER 1999, p. 56, ces belles formules de Denys d Halicarnasse (Lys de travail est chez lui le fruit du travail ; le non lié est soigneusement lié ; c est dans l apparence même d une mise en œuvre dénuée de virtuosité que réside la virtuosité. De inu. du Corpus rhetoricum (PATILLON 2012, p. 18) : «Il est en effet naïf et simpliste de prendre pour la narration le même point de départ que celui de l énoncé du problème». De nombreuses circonstances, en effet, bien que n entrant pas dans les données du problème, sont indispensables à sa compréhension.

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9 SUR LE MEURTRE D ÉRATOSTHÈNE DÉFENSE [EXORDE] 1 Je paierais cher, Messieurs, pour que vous soyez à mon égard, tiez avec les autres la même attitude que vous avez dans vos propres affaires, il n en est pas un qui ne s indignerait de ce qui s est passé, à ceux qui s adonnent à de telles pratiques sont trop légères. 2 Et toute la Grèce. Car ce délit est le seul pour lequel, tant en démocratie qu en oligarchie, la même réparation est offerte aux plus modestes comme aux plus puissants, de telle manière que le citoyen du plus bas étage soit traité à égalité avec le meilleur, tant cet outrage, Messieurs, est considéré universellement comme gravissime. 3 En ce tous du même avis, et que personne ne prend la chose à la légère au point de croire digne du pardon ou de peines légères les responsables d actions pareilles. 4 Je crois, Messieurs, qu il me reste à montrer qu Ératosthène était l amant de ma femme, qu il l avait séduite, qu il déshonorait mes enfants et qu il m a outragé moi-même en pénétrant dans ma propre maison ; qu il n y avait entre lui et moi aucun motif pour sortir de la pauvreté et devenir riche, et qu aucun autre intérêt ne m a guidé que le désir d obtenir réparation dans le respect des lois. 5 début sans rien omettre et en disant la vérité, car c est seulement là,

10 10 SUR LE MEURTRE D ÉRATOSTHÈNE (I)

11 [NARRATION] 6 rant que c était là le plus fort des liens. 7 Dans les premiers temps, Athéniens, c était la meilleure des épouses : ménagère habile et économe, bonne et administrant toute chose avec soin. Et puis quand ma mère mourut elle qui est devenue par sa mort la cause de tous mes malheurs. 8 Comme elle suivait ses funérailles, ma femme fut femme, et la perdit. 9 surface en haut et en bas, pour l appartement des femmes comme pour celui des hommes. Quand nous vint le bébé, sa mère l allaita. Pour éviter, quand il fallait donner le bain, qu elle risque de tomber bas. 10 L habitude était prise, désormais, si bien que, souvent, ma femme descendait dormir auprès du bébé, pour lui donner le sein et

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