LALETTRE DUHÉRISSON. Risques industriels. fausse explosion, vraie mobilisation. URBANISME La réforme rejetée PAGE 2

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1 LALETTRE DUHÉRISSON Reconnue d utilité publique depuis 1976 > LH N 243 > Automne 2011 URBANISME La réforme rejetée PAGE 2 NUCLÉAIRE L insécurité chronique PAGE 4 Risques industriels fausse explosion, vraie mobilisation

2 ACTUS édito BRUNO GENTY PRÉSIDENT DE FNE URBANISME La réforme rejetée Le temps file marquera les 20 ans du Sommet de Rio, un moment clé de la prise de conscience des limites de notre planète par les Etats des Nations-Unies. Le 21 septembre, à New York, plusieurs Etats ont signé le protocole relatif à l accès aux ressources et au partage des avantages, issu du protocole de Nagoya. Ce texte est désormais paraphé par 54 pays. Cette étape permet aux premiers signataires, dont la France, d adopter ce protocole. C est aussi une avancée indéniable : il permet de freiner le pillage des ressources naturelles et génétiques des pays concernés. Il prévoit une rémunération juste des pays et à terme des communautés autochtones. Mais ce protocole a ses limites. Il ne concerne pas les eaux internationales. Les Nations-Unies doivent aller plus loin : la grande majorité de nos océans est ainsi encore soumise à la liberté, de piller sans vergogne. Nous soutenons donc l adoption d une feuille de route claire et précise pour la biodiversité marine de la haute mer lors de la Conférence Rio+20 en À l ONU comme ailleurs, il est souvent difficile de faire bouger les lignes, même lorsqu il s agit de défendre le patrimoine mondial de l humanité. C est en partant de ce principe qu a germé l idée de la création d une Organisation Mondiale de l Environnement. Il est en effet indispensable de renforcer le pilier environnemental de l ONU, en associant pleinement les organisations de la société civile à ses travaux. France Nature Environnement travaille actuellement sur cette question. A l occasion de cette signature française du protocole de Nagoya à New York, j ai pu représenter France Nature Environnement au sein de la délégation française. C est une chance : protéger la nature et l environnement au plus près de nos territoires se joue aujourd hui de plus en plus à l échelon européen et international. Dans l esprit de notre signature, partout où la nature a besoin de nous, des instances internationales aux réunions locales, du macro au micro. Grâce à leur mobilisation, les organisations environnementales ont empêché des modifications du code de l urbanisme qui s annonçaient désastreuses. Faciliter la construction en réduisant les procédures : c était l objectif affiché de la réforme du code de l urbanisme, lancée en juin 2010 par le secrétariat d état au logement. Mais elle ne parvenait pas à simplifier le droit de l urbanisme dans le respect des objectifs du Grenelle de l environnement. Avec la LPO, la Ligue ROC et la Fondation pour la Nature et l Homme, France Nature Environnement a dénoncé cette réforme et obtenu la mise en place d une concertation au format «Grenelle», c est-à-dire avec les représentants des différents secteurs de la société civile, qui prouve une nouvelle fois son efficacité. Sur le fond, l intégration de la trame verte et bleue dans les PLU est notamment acquise. Nous avons également obtenu le retrait d une des mesures les plus contestables, un assouplissement majeur des Plans Locaux d Urbanisme (PLU) permettait sans concertation locale de transformer les zones agricoles, naturelles et forestières en zones urbanisables. Toutefois, deux points nous inquiètent toujours : l établissement de «secteurs de projet», des zones où le règlement du plan local d urbanisme ne s appliquera plus, et l extension du champ de la «modification simplifiée», ce qui limiterait les possibilités de recours en cas de contestation. Des réponses devaient être données fin septembre. B. de Badereau > Marseille. Avec la réforme, les espaces naturels autour de la ville auraient pu être grignotés par l urbanisation. TRANSPORTS DURABLES Sur la voie de la mobilité intelligente Choisir des déplacements doux pour la santé et moins énergivores, alterner selon ses besoins entre train, vélo et transports collectifs : c est cela, l écomobilité. Le 22 septembre, les 800 voyageurs du train idtgv Paris-Marseille ont pu en discuter avec une équipe de France Nature Environnement. Cette grande opération de sensibilisation a été menée en partenariat avec l ADEME et en collaboration avec idtgv-sncf, à l occasion de la Semaine de la mobilité durable, du 16 au 22 septembre), créée par l Union européenne et orchestrée en France par le Ministère de l Écologie (MEDDTL). PLUS D INFOS : FNE.ASSO.FR EN CHIFFRES 8 consommateurs français sur 10 se servent aujourd hui de sacs réutilisables pour faire leurs courses. On n en comptait que 43 % en 2005 (Crédoc) D. Diedhiou > La voiture-bar du train idtgv le 22 septembre, aux couleurs de FNE. La Lettre du Hérisson est éditée par France Nature Environnement, fédération française des associations de protection de la nature et de l environnement, fondée en 1968, reconnue d utilité publique en Directeur de la Publication : Bruno Genty Rédaction en chef : Bénédicte de Badereau FNE, boulevard de Port-Royal, Paris / / information@fne.asso.fr Conception graphique et réalisation : agence Cito / Impression : Imprimerie Nouvelle / 93, avenue Denis Papin / Saint-Jean-de-Braye Routage : Dautry Dépôt légal : octobre 2011 / ISSN La reproduction des articles de la Lettre du Hérisson sous réserve d en citer la source datée et les auteurs. La Lettre du Hérisson est imprimée sur du Cyclus Print, un papier recyclé, par un imprimeur labellisé Imprim Vert. Cela signifie qu il respecte trois objectifs : la bonne gestion des déchets dangereux, la sécurisation des stockages de produits dangereux et l exclusion des produits toxiques des ateliers. 2> La lettre du hérisson > N 243

3 ACTUS RÉDUCTION DES DÉCHETS Plus d actions pour moins d ordures Réduisons nos déchets en quantité et en toxicité : c est le thème de la semaine européenne de réduction des déchets, qui se déroulera du 19 au 27 novembre Cette année encore, France Nature Environnement y participe activement. Les associations vont organiser de nombreuses conférences-débats et une multitude d actions pour sensibiliser au suremballage, au réemploi, au compostage domestique, à la toxicité de certains produits En 2010, les associations de FNE ont organisé plus de 90 actions dans toute la France, soit autant d occasions d échanges et débats, à retrouver en ligne dans notre bilan 2010, avec de nombreux outils à télécharger ou à commander. INSCRIPTIONS OUVERTES JUSQU AU 4 NOVEMBRE SUR JUSTICE Les associations ont intérêt à agir Suite à la procédure entamée par FNE et Sources et Rivières du Limousin, le 8 juin, la Cour de Cassation a confirmé la condamnation d Alvéa, filiale de Total, à réparer le préjudice des associations, lié au non respect des mesures de prévention applicables au site de stockage d hydrocarbures de Saint-Yrieix la Perche (Haute-Vienne) (1). Les juges ont estimé qu en ne respectant pas ces mesures, la société a créé un risque de pollution majeure. Même si l industriel a cessé l exploitation des installations litigieuses, les associations ont intérêt à agir pour obtenir la réparation intégrale du préjudice subi. Cette décision doit rappeler aux exploitants toute l importance de respecter les législations préventives. Il est inadmissible que des grands groupes industriels français et leurs filiales persistent à violer ces règles et ne prennent pas toutes les mesures permettant d assurer une protection efficace de l environnement. (1) Cass. 3ème civ., 8 juin 2011, n 698 FS-P+B AGRICULTURE Agriculture et biodiversité, il faut en parler. Qu est-ce que la biodiversité? En quoi est-elle indispensable à l agriculture? Pour répondre à ces questions, France Nature Environnement a développé un kit de sensibilisation intitulé «Agriculture et Biodiversité». Autour d un diaporama et d un fascicule, il s adresse aux associations et aux organismes qui veulent former un public varié (adhérents, agriculteurs, citoyens, élus ). Conçu par des agronomes et des naturalistes de la fédération, il prouve que préservation de la biodiversité et production agricole sont complémentaires. PLUS D'INFOS AUPRÈS DU RÉSEAU AGRICULTURE BRÈVES L outre-mer à l honneur A Mayotte et la Réunion, en Guyane, aux Antilles, en Nouvelle-Calédonie et Polynésie ou encore à Saint-Pierre et Miquelon, nos associations se mobilisent chaque jour. A l occasion de l Année des outre-mer français, elles témoignent et ouvrent le débat sur les enjeux d'un développement respectueux de la biodiversité outre-mer, qui représente 85 % de la biodiversité française, lors d un colloque organisé par FNE les 5 et 6 décembre à Paris, labellisé par le Commissariat général à l'année des outre mer. BIODIVERSITÉ ET DÉVELOPPEMENT, UN ENJEU CRUCIAL POUR NOS OUTRE-MER, LES 5 ET 6 DÉCEMBRE 2011, PALAIS D IÉNA, PLUS D INFOS ET INSCRIPTION GRATUITE ET OBLIGATOIRE SUR FNE.ASSO.FR atanas.dk - Fotolia Les 20 ans de la conservation des ressources génétiques des forêts En cette année internationale de la forêt, la Commission des Ressources Génétiques Forestières fête ses 20 ans. Elle rassemble des représentants des pouvoirs publics, de la recherche, de la gestion des forêts publiques et privées et des associations environnementales. Soucieuse du respect de la diversité génétique des forêts, FNE s y est impliquée depuis sa création. Pour marquer l événement, un colloque est organisé le 16 novembre à Paris par la Commission. PLUS D INFOS SUR FNE.ASSO.FR Nous aider autrement Des t-shirts, des tasses, des verres, des affiches, des jeux de cartes : la boutique FNE a rempli ses rayons! Rendez-vous sur fne.asso.fr, rubrique Boutique en ligne, ou directement sur planetik-fne.com. En achetant sur ce site, vous soutenez les actions de France Nature Environnement. FNE DANS LES MÉDIAS Assises du ferroviaire Michel Dubromel, responsable du réseau Transports et mobilités durables à FNE, estime que «le gouvernement se méprend et démontre l absence de vision globale et à moyen terme du problème du ferroviaire français. Avant de vouloir privatiser, assurons-nous d avoir quelque chose de vendable.», 20 minutes, le 14 septembre Pages réalisées par Bénédicte de Badereau avec les chargés de mission Coup de rabot sur les niches fiscales du grenelle «Ce sont des micro-mesures qui donnent un coup de pied supplémentaire dans la fiscalité verte déjà mal en point, déplore Gaël Virlouvet, responsable de la mission économie à France nature environnement. Il faudrait plutôt favoriser l investissement écologique par une loi fiscale verte.» 20 minutes, le 30 août Retrouvez toute l actualité de France Nature Environnement sur fne.asso.fr N 243 > La lettre du hérisson > 3

4 POINT DE VUE Nucléaire, L insécurité chronique 25 ans après la catastrophe de Tchernobyl et six mois après celle de Fukushima, le nucléaire reste toujours intouchable en France. Le non-lieu prononcé par la Cour d'appel de Paris dans l'enquête sur l'impact du nuage de Tchernobyl en France en est une nouvelle preuve. Le 7 septembre, la Cour d appel de Paris a mis fin à l enquête sur l impact sanitaire du nuage de Tchernobyl en France. Un non-lieu a été prononcé en faveur de Pierre Pellerin, chef du Service central de protection contre les rayons ionisants au moment de la catastrophe nucléaire, en avril Pour la cour, aucun lien de causalité entre l augmentation des affections thyroïdiennes et le passage du nuage radioactif n est prouvé. Une décision scandaleuse pour les victimes et incompréhensible au regard des différents rapports médicaux. En Corse notamment, leurs conclusions semblent avoir été passées sous silence. Le docteur Fauconnier a pourtant sonné l'alarme dès mai Les professeurs Bras et Mouthon ont ensuite mis en évidence «une augmentation du pourcentage de troubles thyroïdiens dans cette population après 1986». Des taux de perturbations du fonctionnement thyroïdien très importants ont été révélés chez une partie de la population de l île et ces perturbations sont à l origine de nombreux cancers dans la région LE SILENCE TUE Sur ordre de l État, le professeur Pellerin a organisé le silence autour de l impact du nuage sur la santé. Dans les années 80, la France était alors lancée dans une course folle pour l expansion du nucléaire alors construisant six réac- Le nucléaire reste au-dessus des lois teurs par an. Il ne fallait surtout pas briser cet élan. Vingtcinq ans après le drame, le rapport entre l'aggravation des pathologies thyroïdiennes et ce nuage est toujours nié. Le nucléaire reste au-dessus des lois et la transparence ne fait pas partie des habitudes de l industrie nucléaire, comme l a prouvé encore une fois la catastrophe de Fukushima en mars 2011 au Japon. TEPCO, l exploitant de la centrale, et l État japonais ont tardé à informer et à évacuer la population. Les mesures de contamination des produits alimentaires sont très partielles et peu disponibles. Le gouvernement japonais s entête à refuser l élargissement de la zone de sécurité. Mais des citoyens japonais se mobilisent. Des parents décapent les cours d écoles afin de protéger leurs enfants. Des scientifiques tentent d élaborer la vraie carte des contaminations. DES MILLIARDS ENGLOUTIS Survenu le 12 septembre, l accident mortel sur le site de Marcoule prouve qu en France aussi, un accident reste toujours possible. Chaque année, l industrie nucléaire française engloutit des milliards d euros d argent public. Dans le cadre de ses propositions pour les élections de 2012, France Nature Environnement proposera de réorienter ces sommes vers l efficacité énergétique et le développement harmonieux des énergies renouvelables. FNE demandera également aux candidats de s engager pour une sortie progressive du nucléaire d ici ALEXIS PROKOPIEV, chargé de mission économie MARC SÉNANT, chargé de mission risques industriels REPÈRES > En France, on compte 58 réacteurs nucléaires répartis dans 19 centrales, d'une moyenne d'âge de 20 ans. > En 2010, plus de 1000 incidents et anomalies ont été répertoriés par l'autorité de sûreté nucléaire dans les centrales françaises. C'est deux fois plus qu il y a 10 ans. > Près de 100 milliards d euros de recherche et développement ont été dépensés depuis 30 ans pour le nucléaire civil (rapport Charpin- Pellat-Dessus) 4> La lettre du hérisson > N 243

5 GRANDS PRÉDATEURS Loups Arrêter l'hécatombe Sept loups sont morts en France cet été. En cause, la politique fluctuante de l'état, des tirs officiels facilités et la multiplication des actes de braconnage. Les temps sont durs pour cette espèce protégée. A l approche de la saison d estive, l État a choisi d assouplir les conditions de tirs de défense ou de prélèvement (1). Comme nous le redoutions (voir Lettre du Hérisson 242), plus de soixantedix autorisations de tirs ont donc été accordées cet été par arrêté préfectoral. Trois loups ont été abattus dans le cadre du dispositif officiel : deux par tirs de prélèvement et un troisième dans le cadre d un tir de défense. TROIS LOUVES DISPARAISSENT DANS LE SUD Autre motif de crispation, la disparition de deux femelles dans le Parc national du Mercantour. Sans trace depuis une dizaine de jours de la louve suivie dans le cadre de l étude scientifique «Proie-Prédateur», les agents de l Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage sont partis à sa recherche. Le 18 septembre 2011, son collier émetteur sectionné a été repêché dans une rivière, laissant peu de doutes sur le sort qui lui a été réservé. Le 20 septembre, le cadavre d une louve a été retrouvé à trentecinq kilomètres du lieu de découverte du collier. Il ne s agirait pas de la louve recherchée, mais d une autre femelle. Le 23 septembre, on a appris la découverte par des promeneurs du cadavre d une troisième louve visiblement abattue d une balle, dans les Alpes-de-Haute- Provence. Un acte de braconnage est à craindre. Enfin, le cadavre d'une louve tuée illégalement par balle a été trouvé le 25 septembre dans le Dévoluy. Le Procureur de Nice a rapidement ouvert une enquête visant à déterminer les circonstances Charles Metz des disparitions dans le Mercantour. Une réactivité bienvenue pour FNE. Nous espérons que, cette fois, les enquêtes de gendarmerie seront efficaces et permettront de déboucher sur des poursuites. Comme pour tous les actes de braconnage, la fédération va porter plainte et demande que les loups détruits illégalement soient décomptés du quota de tir annuel autorisé fixé à six loups. En conséquence, France Nature Environnement demande également la cessation immédiate des autorisations de tir en cours pour l année ET L ÉTAT? Face à la répétition de ces destructions illégales, mais aussi face au mutisme perpétuel de l État concernant ces délits, une certaine lassitude s installe. Pourquoi l État ne rappelle-t-il pas de manière ferme et explicite que le loup est une espèce protégée? Parce que le fond de sa politique n est pas réellement d organiser la cohabitation entre les activités humaines et le loup, comme il l affiche dans sa communication, mais de mettre en place un programme de «gestion» de la population? Alors que les temps sont durs pour la biodiversité, l État a abandonné l ours ce printemps et continue à lâcher du lest vis-à-vis du loup. Notre fédération ne peut qu'exprimer son désaccord avec cette politique et assure poursuivre la lutte pour la reconnaissance des grands prédateurs. STÉPHANIE MORELLE, chargée de mission Biodiversité (1) Les tirs de défense sont destinés à effaroucher un loup qui menace un troupeau. Les tirs de prélèvement ont pour but d abattre l animal, quand les attaques persistent malgré les mesures de protection et d effarouchement. Christian Joulot COMMENT LES LOUPS SONT-ILS COMPTÉS? Chargé du suivi démographique de la population de loups, l Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage organise chaque hiver des opérations de comptage en relevant les voies tracées dans la neige, les restes de proies sauvages ou encore les crottes et les poils. Ce recensement permet de détecter les zones de présence du loup et d évaluer une fourchette minimale de loups présents sur le territoire. 27 zones de présence permanente du loup ont été recensées cet hiver. Elles correspondent à des secteurs géographiques où le loup a pu être repéré pendant deux hivers consécutifs. 19 d entre elles abritent une meute (une meute étant constituée à partir d au moins deux loups), 6 ne comptent qu un individu et dans 2 zones, aucun indice de présence de loup n a pu être relevé. L effectif minimal de loups présents est estimé entre 68 et 88 loups, soit une augmentation de 15 % par rapport à l hiver 2009/2010, après deux années de régression. À partir de cette fourchette, avec l appui d un modèle mathématique basé sur la dynamique démographique du loup, on obtient une estimation globale de la population, comprise actuellement entre 150 et 180 loups. N 243 > La lettre du hérisson > 5

6 DOSSIER RISQUES INDUSTRIELS L état d urgence Il y a dix ans, l'explosion de l usine AZF mettait à jour les carences françaises en matière de prévention des risques technologiques. Depuis, France Nature Environnement se mobilise pour que les 6 millions de Français concernés par les risques industriels soient protégés. Le 21 septembre 2001, à 10 h 17, en plein cœur de Toulouse, l'explosion d'un stock de nitrates d'ammonium, dans l'usine AZF causait la mort de 31 personnes et faisait plus de blessés. Le 21 septembre 2011, dix ans après, France Nature Environnement a alerté l opinion publique, les politiques, et le monde industriel en dévoilant un cratère plus vrai que nature en plein cœur de Paris. Répondant à l invitation de France Nature Environnement, Julian Beever, artiste reconnu pour ses œuvres en trompe-l œil à même le sol, a reproduit un cratère sur le parvis de la gare Montparnasse, comme après une explosion industrielle. Une démarche militante et artistique destinée à sensibiliser le public à la question de la protection des riverains des 647 sites SEVESO en France, les sites industriels les plus dangereux. Tirer le signal d alarme était nécessaire, tant dix ans après AZF, rien, ou presque, n a changé. Au lendemain de la catastrophe, les déclarations des politiques se sont multipliées. La France devait en finir au plus vite avec cette proximité entre industries à risques et riverains. En 2003, la loi Bachelot est votée. Elle prévoit la mise en place d outils pour réduire le risque dans les usines et écarter les populations de ces bombes à retardement. A l image des plans de prévention des risques naturels, des plans de prévention des risques technologiques déterminent des zones d expropriation et des zones de travaux obligatoires, en fonction de l exposition au danger. Dix ans plus tard, l émotion et la mobilisation politique sont retombées. La mise en œuvre de la loi a pris un retard considérable. 420 Plans de Prévention des Risques Technologiques devaient être approuvés en juillet Tout juste 101 de ces plans sont approuvés aujourd'hui et l on attend toujours leur application concrète dans les territoires. Les maisons n ont été ni renforcées, ni rasées. «Pire encore, selon la loi de finances 2011, les riverains de sites dangereux doivent financer 70 % des travaux pour protéger leur habitation des risques d incendie, d explosion, de nuage toxique, ce qui représente en moyenne plus de euros par foyer» dénonce Marc Sénant, chargé de mission risques industriels à FNE. «Un luxe que ces familles, souvent modestes, ne pourront pas s offrir», précise-t-il. Du côté des industriels, certes, des efforts ont été réalisés. «Depuis 2001, les études menées ont permis de dessiner plus précisément les scénarios d accidents dans chaque usine, pour réduire ensuite leur probabilité ou gravité, continue Marc Sénant. Mais le milliard et demi d euros investi en dix ans dans les usines ne suffit pas. Cela représente moins de euros dépensés par an et par site. Une broutille dans une installation aussi grande et Dix ans après la catastrophe, l émotion et la mobilisation politique sont retombées > A la Rochelle, les arcs-en-ciel peints sur les cuves ne font pas oublier le danger. complexe qu un site SEVESO.» Les industriels concernés, des consortiums internationaux pour la plupart, doivent aller beaucoup plus loin : ils en ont les moyens et cela relève de leur responsabilité. FPoussin DIX ANS D ACTIONS Après AZF, José Cambou, toulousaine et responsable du réseau santé-environnement de FNE, s est investie pleinement sur ce dossier de la protection des riverains de sites dangereux. «Nous œuvrons à tous les échelons du territoire, depuis les zones industrielles jusqu aux couloirs du Parlement. Dès novembre 2001, nous avons proposé près de 90 mesures pour améliorer la sécurité des installations et la protection des riverains, dont certaines ont été reprises dans la loi de Dans toutes les régions, des associations de FNE ont participé au débat national sur les risques industriels.» Nous soutenons nos associations qui font face à ces risques en apportant notre aide technique, juridique et médiatique. Il est important pour elles qu elles se sentent épaulées dans ce milieu particulièrement difficile. France Nature Environnement mène un travail de fond sur ces questions. Le réseau prévention des risques industriels, piloté par Maryse Arditi (lire son portrait) œuvre notamment avec 214 correspondants associatifs, riverains ou non de ces sites, dans toute la France. Nous avons été à l'origine de la table ronde de 2009 après avoir fait remarquer que les risques étaient les «grands oubliés» du Grenelle. Régulièrement, des informations nous parviennent, soulignant l absurdité de certaines situations M 3 D ESSENCE AU FOND DU JARDIN A ce titre, le dossier des cuves de la Rochelle est emblématique. Dans les années 80, un site de stockage de gazole a été construit à 30 mètres à peine des maisons du quartier populaire de Laleu La Pallice. Les habitants se sont retrouvés avec 48 cuves, contenant chacune plus de m 3 d essence, au bout de leurs jardins. Ici, peut-être encore plus qu ailleurs, la logique va contre-courant de ce qui a été voulu après AZF : des autorisations viennent d être délivrées par la mairie et la préfecture pour la construction de quatre nouvelles cuves. Alors que la seule solution raisonnable devrait être l éloignement des cuves, comme nous le réclamons aux côtés de la très active association locale Respire, membre de la fédération. 6> La lettre du hérisson >N 243

7 > Le 21 septembre, dix ans jour pour jour après l'explosion d'azf, la mise en scène d'une fausse explosion à Montparnasse a attiré l'attention des médias sur les lacunes en matière de protection face aux risques industriels EN CHIFFRES > 1210 sites SEVESO en France, dont 686 "seuil Haut ", les plus dangereux > 900 communes concernées > 1 contrôle par an en moyenne mené par l inspection des installations classées sur chaque site SEVESO > 30 % du montant des travaux : c est l aide financière actuelle accordée aux riverains. Insuffisant Pour France Nature Environnement, l industrie doit redoubler d efforts pour réduire le risque à la source, dans les usines. Les industries pétrolières et chimiques peuvent et doivent aller bien au-delà de ce qu elles ont fait depuis «Les possibilités d amélioration existent d un point de vue technique et elles ont largement la capacité financière de les assumer. Enfin, il est inconcevable et dangereux de demander aux riverains de payer les travaux de renforcement nécessaires, insiste Maryse Arditi. Vu leur coût, ils ne seront jamais réalisés.» Aujourd hui, on est loin de l application du principe pollueur-payeur. Il faut que l État et les industriels financent 80 % de ces travaux, la collectivité locale prenant en charge les 20 % restants. FAIRE DU RISQUE ZÉRO L'OBJECTIF PRIORITAIRE DES INDUSTRIELS Poursuivre la réduction du risque et financer les travaux de renforcement sont les seuls moyens de s assurer que l on ne vivra pas un nouvel AZF. «On nous dit trop souvent que le risque zéro n existe pas, précise Maryse Arditi. Pourtant il nous semble essentiel que ce soit en réalité l'objectif prioritaire de chaque exploitant. Si ce constat ne doit pas être un frein à l activité industrielle, son développement doit s accompagner d une prise en charge par l Etat et par les industriels de la protection des populations exposées au risque qu elle génère.» A la veille de l élection présidentielle, France Nature Environnement interpelle les candidats et sera attentive aux positions qu ils ou elles adopteront sur ce dossier sensible et important pour les tous Français. BÉNÉDICTE DE BADEREAU EN SAVOIR PLUS : ASSOCIATION-RESPIRE-LA-ROCHELLE.ORG «NOUS NE CONNAISSIONS PAS LES RISQUES» A 10 h 17, le 21 septembre 2001, Madeleine Charru, directrice de Solagro, était dans les locaux de son association, à 3 km à vol d oiseau du site d AZF, à Toulouse. Elle raconte. «Ce matin-là, j étais à Solagro, avenue Muret. Une quinzaine de salariés étaient présents. Nous avons entendu et ressenti une très forte déflagration, fenêtres et faux plafonds ont volé en éclats. On s est demandé ce qu il se passait. Nous avions en tête les images très récentes du 11 septembre, les bâtiments qui s écroulent, nous avons évacué. Aucun de nous n a été blessé, mais j ai eu de la chance : dans l explosion des vitres, une longue aiguille de verre s est plantée dans ma chaise de bureau. Heureusement, je faisais des photocopies. Nous n étions pas préparés à l éventualité d une explosion. J habitais et travaillais depuis dix ans dans ce quartier, a priori en zone sensible, et je n avais jamais eu aucune information sur les risques chimiques ou d explosion. L accident a posé la question de la sécurité dans ce type de site et de la proximité des usines avec les habitations. Aujourd hui, il y a encore des usines chimiques dans les parages et sauf à être féru de PPI, PPRT, les riverains ne disposent toujours pas d une information claire. Leur sécurité est pourtant une priorité. Personne ne doit avoir à vivre ça à nouveau.» Je soutiens France Nature Environnement A renvoyer sous enveloppe affranchie à FNE 3 rue de la Lionne Orléans ou à remplir sur fne.asso.fr Oui, je me sens concerné-e par la protection de la nature et de l environnement et désire continuer à soutenir les actions de France Nature Environnement. Je fais un don : ou... JE RÈGLE PAR : Chèque bancaire ou postal à l ordre de FNE. Carte bancaire : CB N Expire fin : N Cryptogramme CB : (3 derniers chiffres figurant au dos de votre carte bancaire) Déduction fiscale : 66% de votre don est déductible de vos impôts, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable. Dès réception de votre don, nous vous enverrons un reçu justificatif. Ainsi, par exemple, un don de 30 ne vous revient qu à 10,20. Confidentialité : vos coordonnées sont indispensables pour vous envoyer votre reçu fiscal et bénéficier de la réduction d'impôts. Nous les utilisons uniquement à des fins de gestion et d information. Conformément à la loi " informatique et libertés " du 6 janvier 1978, vous bénéficiez d'un droit d'accès, de rectification, d'opposition et de suppression des données qui vous concernent. Date et signature obligatoires MES COORDONNÉES : PLUS D INFOS SUR SOLAGRO : Mme Mlle M. Nom : Prénom : Adresse : CP : I I I I I I Ville : N 243 > La lettre du hérisson > 7

8 PORTRAIT MARYSE ARDITI L énergie au sens propre Militante féministe, pionnière du solaire, aujourd hui pourfendeuse du risque industriel : depuis 1968, Maryse Arditi mène de nombreux combats. Portrait. Mercredi 21 septembre, parvis de la Gare Montparnasse. En ce jour de commémoration de la catastrophe d AZF, Maryse Arditi enchaîne les interviews. Elle martèle le message de France Nature Environnement : tout doit être fait pour améliorer la sécurité des riverains de sites industriels (voir le dossier). D un débit rapide, avec rigueur et détermination, cette petite femme dynamique assène les arguments un à un et convainc les journalistes. «Donner une information juste mais accessible» Depuis 2009, Maryse Arditi est pilote du réseau risques industriels de FNE et s occupe du réseau énergie. Pour se pencher sur ces questions techniques et politiquement explosives, être docteur en physique nucléaire et l une des pionnières de l énergie solaire est un atout indéniable. C est son envie d expérimenter qui l a menée à ces sujets pointus. Elle raconte : «Dans les années 60, quand j étais étudiante, la physique nucléaire était le secteur le plus en pointe. Voilà pourquoi je m y suis intéressée.» En 1968, Maryse est doctorante à la faculté d Orsay. Les événements sont un électrochoc. «Dans notre équipe, nous nous sommes posés beaucoup de questions sur le bienfondé de nos recherches.» Consciente des dangers du nucléaire, elle boucle tout de même sa thèse. Ses préoccupations ne se limitent pas au champ énergétique : elle prend part aux mouvements sociaux et politiques de l époque. Militante du Mouvement pour la liberté de l avortement et de la contraception, elle signe en 1971 le manifeste dit «des 343 salopes», rédigé par Simone de Beauvoir et publié dans Le Nouvel Observateur, où des femmes, célèbres ou non, déclarent avoir avorté. Début 1972, elle s envole pour l Université de Berkeley, en Californie, et participe pendant six mois aux premiers travaux sur l énergie solaire. «Nous n étions que trois : une chercheuse, un étudiant, un technicien, raconte-t-elle. Trois ans après, ils étaient 1000! Nous nous interrogions sur la construction de bâtiments à énergie solaire. En fait, nous avions vingt-cinq ans d avance!» De retour en France, au moment du congrès mondial «Le soleil au service de MARYSE ARDITI EN 5 DATES 1971 Elle signe le «Manifeste des 343 salopes» pour l avortement libre et gratuit 1988 Installée dans les Corbières, elle fonde avec son compagnon et d autres l association ECCLA (Ecologie du Carcassonnais, des Corbières et du Littoral Audois) 1999 Elle est nommée Chevalier de la Légion d Honneur pour son action pour l environnement Présidente bénévole de l INERIS Depuis 2009 Pilote du réseau risques industriels puis du réseau énergie à FNE l homme», elle fonde avec des architectes, des thermiciens, des plombiers, des citoyens, le groupe héliotechnique de Paris. «C est d abord par ce biais de l énergie que je me suis impliquée dans les combats écologistes, expliquet-elle. J ai beaucoup appris auprès de mon compagnon.» Pitch Bloch, disparu en 2007, était un militant très apprécié et très actif de FNE, membre du directoire du réseau industrie-déchets. «Nous avons quitté Paris pour vivre dans le Sud, dans une maison avec notre propre énergie, du solaire passif, un chauffe-eau solaire.» Avec d autres, ils créent en 1988 l association Eccla, pour Ecologie du Carcassonnais, des Corbières et du Littoral Audois. Elle s amuse encore de leur astuce : Nous avions choisi ce nom pour pouvoir dire «encore un coup d Eccla!» En 1988, Maryse Arditi est élue Verts. Conseillère municipale à Narbonne, elle devient la bête noire du maire, faisant annuler le POS ou contestant la nouvelle ZAC. Elle mène une bagarre très dure contre l exclusion des enfants étrangers du conseil municipal des jeunes. Cette décision la révolte et elle la conteste devant le tribunal administratif : «Pour moi qui suis née de parents étrangers, d origine juive, fille d un déporté, enfant cachée pendant la guerre, c était inadmissible.» Sa ténacité paie : elle gagne devant le Conseil d État. En parallèle, cette passionnée poursuit sa car- rière d enseignante-chercheuse en physique à l université et contribue aux débuts de la formation continue, passant des nuits à constituer des dossiers pour ses étudiants. En 2004, quelques années plus tard, vice-présidente du Conseil régional de Languedoc Roussillon, elle découvrira l autre côté du miroir en étant déléguée à la formation professionnelle. De sa propre formation, elle garde un attachement à la rigueur scientifique. Une ligne de conduite qu elle suit aujourd hui à FNE, où elle veut «donner une information juste mais accessible». Maryse se décrit souvent comme une «retraitée qui travaille 35 heures par semaine». Une estimation qui nous semble bien en-dessous de la réalité. Son secret? Elle le confie avec malice : «Chaque matin, une ampoule de gelée royale-ginseng-acérola. Et c est surtout mon tempérament!» BÉNÉDICTE DE BADEREAU 8> La lettre du hérisson > N 243 FNE

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