Séchage artificiel et traitement thermique des bois. Réunions d information en Rhône-Alpes

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1 Séchage artificiel et traitement thermique des bois Urgence et nécessité Réunions d information en Rhône-Alpes Jeudi 6 décembre 2007 à Villes (01) Vendredi 7 décembre 2007 à Crolles (38) Jeudi 17 janvier 2008 à Montrond les Bains (42 ) Vendredi 18 janvier 2008 à Valence (26) Action financée dans le cadre de la convention d objectifs annuelle avec FIBRA par

2 Séchage artificiel et traitement thermique des bois Cette action s inscrit d une part dans le plan pluriannuel d actions de FIBRA : Axe 3 : Valorisation des produits et qualification de l offre des entreprises de la première transformation Action 3.1. Mieux connaître le marché et son évolution normative Action 3.2. Améliorer l articulation et la compétitivité forêt-scierie Action 3.3. Qualifier les produits de la première transformation : Objet : favoriser la mise en marché des bois rhônalpins par la qualification des produits issus de la première transformation, singulièrement à travers les fonctions de classement et de séchage Avec l appui du réseau des interprofessions départementales de Rhône-Alpes :

3 Séchage artificiel et traitement thermique des bois Cette action s inscrit d autre part dans les accords de collaboration que nous avons obtenus des représentations professionnelles : FNB : Fédération Nationale du Bois SEILA: Syndicat de l Emballage Industriel et de la Logistique Associée SYPAL : SYndicat de l industrie et des services de la PALette et du Ministère de l Agriculture et de la Pêche

4 Séchage artificiel et traitement thermique des bois Cette action est financée dans le cadre de la convention d objectifs annuelle avec FIBRA par

5 Séchage artificiel et traitement thermique des bois Quatre journées régionalesr : Le 6 décembre 2007 à Villes (01) Le 7 décembre 2007 à Crolles (38) Le 17 janvier 2008 à Montrond-les Bains (42) Le 18 janvier 2008 à Valence (26) Cibles : les professionnels de la scierie, de l emballage, de la distribution, de la charpente, de la menuiserie et de la construction

6 Séchage artificiel et traitement thermique des bois 17h00 : Etat des lieux du séchage s en Rhône-Alpes : Synthèse de l enquête FIBRA réalisée en 2005 Vincent MERCIER (FIBRA) 17h30 : Les grands enjeux du séchage s artificiel et du traitement thermique des bois Gérard GANDON (Olergie) 17h45 : Les moyens et les coûts Gilles NEGRIE (FCBA) 18h15 : Etude de cas Gérard GANDON (Olergie) 18h45 : Aides financières Vincent MERCIER (FIBRA) 19h05 : Témoignage d entreprisesd 19h25 : Conclusion et apéritif PROGRAMME

7 Séchage artificiel et traitement thermique des bois Urgence et nécessité Etat des lieux du séchage en Rhône-Alpes Vincent MERCIER (FIBRA) Action financée dans le cadre de la convention d objectifs annuelle avec FIBRA par

8 Synthèse des résultats de l enquête «Séchage des bois résineux en Rhône-Alpes» Objectif : Connaître la situation du séchage dans la région Rhône-Alpes : - les capacités de séchage - les besoins en bois secs Initier les actions nécessaires. Priorité est donnée aux bois résineux, largement majoritaires dans la région.

9 Production de sciages en France (m3) Données EAB 2005 (DRAF-SERFOB) Sciages Feuillus Dont séchés artificielle ment Sciages résineux Dont séchés artificielle ment Total Dont séchés artificielle ment FRANCE (13%) (5,5%) (7,5%) Rhône- Alpes (3%) (0,5%) (0,7%)

10 Commerce extérieur et consommation (m3) Données nationales 2005(Agreste + EAB) Exportations Importations Solde Production (rappel) Consommation apparente * Feuillus Résineux *production + importations - exportations

11 Résultats : capacités actuelles ( m 3 ) Capacité de séchage installée Production actuelle de bois secs Volume annuel potentiel Scieries Prestataires Négociants Total 2422 (3200) (30 000) (42 000) (5404) (54 500) (76 600) En rouge : ré estimation des données après compléments d enquête La capacité disponible annuelle recensée est donc de m³

12 Résultats : capacités actuelles Enquête scieurs Pourquoi ne séchez-vous pas? Pas de demande ni de besoin identifié 35 % Coût d investissement du séchoir 18 % Coût et prix de vente du séchage 16% Manque de place 8 % Sous-traitance 7 % Pratique régionale de ne pas sécher 4 % Autres raisons 12 %

13 Besoins en bois résineux secs Enquête charpentiers / constructeurs Approvisionnement La charpente traditionnelle : majorité d origine France et plus particulièrement d origine locale. Cependant, la part d importations grandit (accessibilité, conformité des produits...). La charpente industrielle et lamellée collée : achats essentiellement en bois européens non français pour des raisons imputables au séchage et à la qualité des bois. Les importations proviennent essentiellement de Scandinavie et d Europe centrale (Allemagne, Autriche...). Même des petites structures (achat annuel < 300 m³) achètent du bois importé auprès de négociants principalement.

14 Besoins en bois résineux secs Enquête charpentiers / constructeurs Exigences Ils sont demandeurs de cette prestation pour des raisons évidentes de réduction des litiges mais aussi de facilité de mise en œuvre. Ils regrettent de ne pas trouver du bois sec français, le manque de régularité dans les livraisons, de compétitivité et d innovation des scieurs et préfèrent donc les fournisseurs extérieurs qui sont en avance. La qualité intrinsèque des bois n est pas le critère principal de choix. Ils répondent massivement que les installations de séchage ne sont pas de leur ressort et imputent cette prestation aux fournisseurs de bois.

15 Besoins en bois résineux secs Besoin bois secs Constructeurs Bois m 3 Charpentiers m 3 Négociants m 3 Total consommation m 3

16 Conclusion Distorsion entre offre et demande (freins culturels, techniques et économiques) Le bois local a ses chances à condition qu il soit qualifié. Le séchage est un service obligatoire à apporter. Il n est jamais trop tard pour bien faire : investissons!

17 Séchage artificiel et traitement thermique des bois Urgence et nécessité Les grands enjeux du séchage artificiel et du traitement thermique Gérard GANDON (Olergie) Action financée dans le cadre de la convention d objectifs annuelle avec FIBRA par

18 Les enjeux du séchage - Enjeux techniques - Enjeux économiques - Enjeux réglementaires -Conclusion

19 Les enjeux techniques Le séchage artificiel garantit une qualité 5 à 20% meilleure que le séchage à l air libre et donc un rendement matière plus important

20 Les enjeux techniques Le séchage artificiel est incontournable pour obtenir des taux d humidité impossibles à atteindre avec le séchage à l air libre Equilibre hygroscopique moyen du bois stocké à l extérieur : taux d humidité (H%) les plus bas auxquels peut théoriquement sécher le bois à l air libre après plusieurs mois de beau temps Juillet Août Octobre Novembre LYON 11% 12% 18% 19% GRENOBLE 13% 13,2% 18% 18,1% En moyenne sur l année : 15 à 20% H% : taux d humidité sur anhydre Journées «Séchage artificiel et traitement thermique des bois» en Rhône-Alpes, les 6 et 7 décembre 2007, les 17 et 18 janvier 2008

21 Les enjeux techniques Un bon séchage est indispensable pour améliorer : - l usinage et le collage - l application des finitions (peintures, vernis,.) - les conditions de stockage et de transport -la durabilité Journées «Séchage artificiel et traitement thermique des bois» en Rhône-Alpes, les 6 et 7 décembre 2007, les 17 et 18 janvier 2008

22 Les enjeux techniques Les humidités d emploi du bois : à quel taux d humidité faut-il sécher les bois? Emplois Taux d humidité Charpente traditionnelle et fermettes 15% H% 22% Bois de construction (M.O.B.) H% 18% Menuiserie extérieure 15% H% 18% Charpente lamellée collée H% 13% Charpente apparente en intérieur 10% H% 13% Menuiserie intérieure et parquet 8% H% 12% Journées «Séchage artificiel et traitement thermique des bois» en Rhône-Alpes, les 6 et 7 décembre 2007, les 17 et 18 janvier 2008

23 Les enjeux techniques D autres traitements thermiques du bois : Possible avec un séchoir - Le traitement NIMP 15 (56 C à cœur pendant 30 minutes) détruit les insectes mais ne les empêche pas de s y réinstaller par la suite. Pour éviter une attaque des champignons il faut sécher le bois en-dessous d un taux d humidité de 20% Matériel spécifique - L étuvage a pour but de colorer certaines essences comme le chêne ou le hêtre (85 C à 95 C en vapeur saturante) - Le traitement haute température (180 à 280 C en atmosphère inerte) (procédé de rétification par exemple) transforme le matériau en modifiant notamment les hémicelluloses. Le bois devient moins hydrophile et résiste mieux à l attaque de certains insectes et des champignons, il se colore et perd 20 à 30% de sa résistance mécanique

24 Les enjeux économiques Dans l entreprise, le séchage artificiel : - permet d ajouter une plus-value au bois - réduit les pertes de matière - est un bon moyen de réduire les stocks - diminue la masse à transporter

25 Les enjeux économiques Vis-à-vis de la clientèle, le séchage artificiel : - assure une souplesse et une réactivité commerciales optimales - permet de reprendre des parts de marché - répond aujourd hui à une demande croissante

26 Les enjeux réglementaires Il faut sécher le bois artificiellement pour respecter : - les labels - les normes, comme par exemple : NF D : siège (H% 12%) EN : charpente industrielle (H% 22%) - les D.T.U. concernant la construction : 31.1 : charpente en bois (H% 22%) 31.2 : maisons à ossature en bois (H% 18%) Journées «Séchage artificiel et traitement thermique des bois» en Rhône-Alpes, les 6 et 7 décembre 2007, les 17 et 18 janvier 2008

27 Les enjeux réglementaires L Eurocode 5 intègre un coefficient de réduction de la résistance du bois (k mod ) en fonction de son taux d humidité Le classement mécanique est effectué uniquement sur bois secs après caractérisation individuelle des pièces selon la norme NF EN 519 Le marquage CE indique si le bois est conforme à réglementation pour l emploi auquel il est destiné la

28 Les enjeux réglementaires - exemple NF P / Mai 1993 / Référence DTU 31.1 (Juin 1983) travaux de bâtiment / charpente et escaliers en bois partie 1 : cahier des clauses techniques chapitre III matériaux / 3.1 bois humidité Les bois mis en œuvre dans les charpentes taillées ou faisant appel à des assemblages mécaniques doivent l'être à une humidité aussi voisine que possible de l'équilibre hygroscopique qu'ils atteindront dans la construction en exploitation. Ce taux ne peut s'écarter de 5 % en points par rapport à cet équilibre. Pour les ouvrages courants, ce taux ne dépasse pas 22 % en moyenne et 25 % localement. Pour certaines essences à faible retrait, dans des emplois particuliers, une humidité plus élevée peut être admise pour des bois de grosse section débités sur liste. Pour les assemblages collés, les bois doivent avoir un taux plus faible. Journées «Séchage artificiel et traitement thermique des bois» en Rhône-Alpes, les 6 et 7 décembre 2007, les 17 et 18 janvier 2008

29 Les enjeux réglementaires Le marquage CE Depuis 1985, les directives «Nouvelle Approche» imposent : - le respect d exigences essentielles - le marquage CE des produits La Directive Produits de Construction N 89/106/CEE concerne, entre autres, les bois de structure de sections rectangulaires qui doivent être conformes aux spécificités techniques de la norme Européenne PR EN Journées «Séchage artificiel et traitement thermique des bois» en Rhône-Alpes, les 6 et 7 décembre 2007, les 17 et 18 janvier 2008

30 Les enjeux réglementaires Le marquage CE Dans la pratique, les bois peuvent être classés visuellement selon la norme NF B et le marquage CE indique si le classement a été fait sur des bois secs ou non Journées «Séchage artificiel et traitement thermique des bois» en Rhône-Alpes, les 6 et 7 décembre 2007, les 17 et 18 janvier 2008

31 Les enjeux - Conclusion Les enjeux peuvent être différents d un marché à l autre On pourra privilégier la vitesse de séchage et de traitement NIMP 15 par rapport à la qualité pour certains bois d emballage Dans la construction par exemple lorsqu il n est prévu ni colle, ni finitions, sécher plus que nécessaire est inutile, coûte cher et peut dégrader le bois inutilement Un prix de vente de séchage élevé s appliquera plus facilement à un bois de grande valeur destiné à l ébénisterie par exemple En scierie aujourd hui, le séchage permet une diversification de l offre des produits et apporte ainsi, souvent, de nouveaux marchés Journées «Séchage artificiel et traitement thermique des bois» en Rhône-Alpes, les 6 et 7 décembre 2007, les 17 et 18 janvier 2008

32 Les enjeux - Conclusion Le séchage du bois est donc un investissement de conquête qui doit être source de qualité et de profits

33 Séchage artificiel et traitement thermique des bois Urgence et nécessité Les moyens et les coûts Gilles NEGRIE (FCBA) Action financée dans le cadre de la convention d objectifs annuelle avec FIBRA par

34 LES MOYENS ET LES COUTS FCBA / G. Négrié Matériels de séchage Procédés, investissements, matrice de choix, freins - Energie Energie primaire et générateurs thermiques - Prix de revient Postes de charge, coûts, sensibilité

35 PRESECHOIR Séchage à basse température - finalité : amélioration qualitative, réduction de durée/ air - domaine : parqueterie 50%, scierie 40%, service 10% (feuillus) - 3 types de pré séchoirs : Allemand, Américain, Danois - capacité utile : de 300 à 1600 m 3 - humidités initiale / finale : de vert à 20-30% - exploitation : gros volumes, fonctionnement continu, T C entre 25 et 42 C, empilage idem ACC, risque biologique sur bois infestés, rupture de charge supplémentaire si séchage final. - investissements : de 700 à 900 / m 3 Cpu - fournisseurs : Cathild, Baschild, Jorgensen

36 PRESECHOIR SECHOIR DE GRANDE CAPACITE A BASSE TEMPERATURE ventilation capteur température chauffage introduction capteur humidité air extraction PRESECHOIR FCBA/GN

37 PRESECHOIR Journées «Séchage artificiel et traitement thermique des bois» en Rhône-Alpes, les 6 et 7 décembre 2007, les 17 et 18 janvier 2008

38 AIR CHAUD CLIMATISE Séchage traditionnel à circuit ouvert - finalité : séchage sur toutes plages d humidité, NIMP 15 - domaine : Résineux et feuillus, toutes épaisseurs - 2 procédés : moyenne (<100 C) et haute température (>100 C) - capacité utile : de 5 à 200 m 3 - humidités initiale / finale : toutes - exploitation : polyvalence énergétique, large gamme de températures, modes de chargement et de chauffage variés, - investissements : de 1500 à / m 3 Cpu - fournisseurs : Cathild, Baschild, Mülhbock, Incomac, Secea

39 SECHOIR AIR CHAUD CLIMATISE BATTERIES DE CHAUFFE/ BRÛLEUR extraction introduction extraction introduction chauffage humidification ventilation humidification ventilation chauffage brûleur capteurs ventilation capteurs climatiques climatiques BATTERIES DE CHAUFFE AIR CHAUD CLIMATISE BRULEUR DIRECT FCBA/GN Journées «Séchage artificiel et traitement thermique des bois» en Rhône-Alpes, les 6 et 7 décembre 2007, les 17 et 18 janvier 2008

40 SECHOIR AIR CHAUD CLIMATISE Journées «Séchage artificiel et traitement thermique des bois» en Rhône-Alpes, les 6 et 7 décembre 2007, les 17 et 18 janvier 2008

41 SECHOIR AIR CHAUD CLIMATISE Durée de cycle DUREE Résineux vert à 20% 50 durée jours rapide lent épaisseur mm

42 POMPE A CHALEUR Séchage par déshumidification - finalité : moyennes et fortes épaisseurs, bois clairs, ressources énergétiques limitées - domaine : surtout feuillus, toutes épaisseurs - 2 procédés : circuit ouvert ou fermé - capacité utile : de 5 à 100 m 3 - humidités initiale / finale : de vert à 14% environ - exploitation : mono énergie, gamme restreinte de température, simple à mettre en œuvre, COP - investissements : de 2000 à 2500 / m 3 Cpu - fournisseurs : Incomac, 3A, MS system

43 POMPE A CHALEUR humidification chauffage résistance ventilation ventilation chauffage condenseur déhumidification évaporateur eau capteurs climatiques POMPE A CHALEUR FCBA/GN

44 POMPE A CHALEUR DEHUMIDIFICATEUR ELECTRIQUE

45 SECHOIR SOUS VIDE - finalité : vitesse, bois clairs, petits volumes, NIMP 15 - domaine : Résineux et feuillus, surtout fortes épaisseurs - 3 procédés : vide continu à plaques ou en vapeur surchauffée, vide discontinu - capacité utile : de 1,5 à 80 m 3 - humidités initiale / finale : de vert à 8% environ (sauf chêne Hi: 30%) - exploitation : toutes énergies, encombrement limité, simple à mettre en œuvre et à conduire, homogénéité médiocre - investissements : de à / m 3 Cpu - fournisseurs : Maspell, Mühlbock, Eberl, Kronseder, Brunner, IWT

46 SECHOIR SOUS VIDE A PLAQUES, EN VAPEUR SURCHAUFFEE

47 SECHOIR SOUS VIDE Journées «Séchage artificiel et traitement thermique des bois» en Rhône-Alpes, les 6 et 7 décembre 2007, les 17 et 18 janvier 2008

48 SECHOIR SOUS VIDE Journées «Séchage artificiel et traitement thermique des bois» en Rhône-Alpes, les 6 et 7 décembre 2007, les 17 et 18 janvier 2008

49 SECHOIR SOUS VIDE Durée de cycle résineux jours épaisseur mm ACC rapide Vide Journées «Séchage artificiel et traitement thermique des bois» en Rhône-Alpes, les 6 et 7 décembre 2007, les 17 et 18 janvier 2008

50 MATRICE DE CHOIX Matrice de choix ACC PAC VIDE domaine d'application / polyvalence essence surtout feuillus épaisseur sciages moyenne à forte longueur sciages empilage spécifique oui si plaques mélange débits humidité initiale chêne< 30% humidité finale difficile < 14% énergie électricité agrément Nimp 15 selon T c maxi performances vitesse de séchage qualité de séchage hétérogénéité coût de séchage selon sciages, taille de l'installation et énergie financement montant des investissements aides au financement caractéristiques installation encombrement séchoir+chaudière moyen à important moyen faible fiabilité matériel facilité de mise en service selon chaudière délai de fourniture condition d'exploitation simplicité de fonctionnement simplicité d'entretien groupe frigo simplicité de chargement simplicité de conduite environnement bruit ventilateurs ventilateurs selon refroidiseur fumée si chaudière non si chaudière éffluents liquides non oui oui cendre selon chaudière non selon chaudière CO 2 (indice) selon énergie selon énergie

51 Freins à l équipement Appréhension et incertitudes face au marché des bois secs, Le coût des investissements, La difficulté de vendre le séchage à son juste prix, Le saut technologique et «culturel» nécessitant de se former, De trop faibles volumes annuels à sécher, Les productions très diversifiées (débits sur liste ) Alternatives : Les prestataires en séchage à façon l équipement collectif La location de séchoir mobile

52 ENERGIE Une large palette d énergies : Electricité Gaz naturel GPL Fioul Bois sec Bois vert 9,00 8,00 7,00 6,00 5,00 4,00 3,00 2,00 1,00 0,00 coût énergie ct /kwh 10/2007 électricité écorces sciures plaquettes chutes fioul gaz naturel gaz Gpl Coût, disponibilité et densité énergétique variables

53 GENERATEUR THERMIQUE Une large palette de matériels Brûleur direct Chaudière gaz ou fioul Chaudières bois sec ou bois vert Investissement et encombrement rendement et temps M.O. variables

54 Investissements chaufferies Coût en k bois humide bois sec gaz Puissance en kw

55 PRIX DE REVIENT DU SECHAGE - Postes de charges : nature et analyse - Evaluations : séchage ACC + chaudière bois séchage sous vide + chaudière bois - Effet volume sur le prix de revient - Sensibilité du prix de revient aux principaux facteurs de variation : investissements, énergie, main d œuvre, épaisseur sciage, durée de cycle, taux d emploi

56 Postes de charges coût du séchage coût du kwh thermique utile ENERGIE énergie THERMIQUE charges fixes 40 à 60% amortissements énergie ELECTRIQUE amortissements frais financiers assurance entretien taxe professionnelle 15 à 40% EXPLOITATION AUTRES CHARGES combustible électricité chariot élévateur personnel charges variables 20 à 25%

57 ACC + chaudière bois GN/ FCBA 2007 séchoir ACC chaud. bois vert prod séchée/an m3 essence puissance 362 Kw invest. Chaudière sapin epicea capacité 36 m3 invest. Séchoir % investissement total volume bois m3/an électricité kwh GES Energie conso thermique kwh t CO 2 kwh/m3 surv sech 46 1,8 elec 22 chargt 167 personnel 298 h 0 therm 364 chaud 86 2 total 386 % emprunt 80% séchage base CHARGES / an /m3 % personnel ,68 9% 18 /h electricité ,80 6% 0,08 /kwh énergie thermique ,73 2% 0,002 /kwh élévateur ,17 4% 14 /h 5 mn/m3 entretien séchoir 808 0,40 1% 1% S entretien chaudière ,19 7% 2% IC Charges Variables ,97 30% taxe professionelle ,50 15% 3% IC+S frais financiers ,09 10% 4,5% IC+S 7 ans assurance ,60 2% 0,4% IC+S amortissement Séchoir ,77 19% 7 ans amortissement Chaudière ,31 24% 15 ans amort bat stock 0 0,00 0% 20 ans Charges Fixes ,27 70% combustible total général % 280 tonnes bois prix de revient du séchage 30,24 /m3

58 Vide + chaudière bois GN/ FCBA 2007 séchoir VIDE chaud. bois vert prod séchée/an m3 essence puissance 150 Kw invest. Chaudière sapin epicea capacité 17 m3 invest. Séchoir investissement total volume bois m3/an électricité kwh GES Energie conso thermique kwh t CO 2 kwh/m3 surv sech 60 3,5 elec 44 chargt 167 personnel 247 h 0 therm 164 chaud 20 3,5 total 208 % emprunt 80% séchage base CHARGES / an /m3 % personnel ,22 7% 18 /h electricité ,53 11% 0,08 /kwh énergie thermique ,58 5% 0,01 /kwh élévateur ,17 4% 14 /h 5 mn/m3 entretien séchoir 793 0,40 1% 0,5% S entretien chaudière ,15 4% 2% IC Charges Variables ,06 31% taxe professionelle ,11 13% 3% IC+S frais financiers ,82 9% 4,5% IC+S 7 ans assurance ,55 2% 0,4% IC+S amortissement Séchoir ,33 35% 7 ans amortissement Chaudière ,84 12% 15 ans amort bat stock 0 0,00 0% 20 ans Charges Fixes ,65 69% combustible total général % 126 tonnes bois prix de revient du séchage 32,70 /m3

59 Effet volume sur le prix de revient Séchage résineux 50 mm prix de revient /m volume sciage m3/ an ACC bois ACC Gpl vide bois vide Gpl Journées «Séchage artificiel et traitement thermique des bois» en Rhône-Alpes, les 6 et 7 décembre 2007, les 17 et 18 janvier 2008

60 Sensibilité du prix de revient procédé ACC durée 5 jours Invt chaud HT hypothèses énergie bois vert P chaudière 362 kw Invt sech HT volume m3 Cpu sechoir 36 m3 énergie T+ E HT investissements coût énergie temps épaisseur durée cycle taux d'emploi facteurs MO sciage variables base chaufferie séchoir elec bois temps + 20% + 20% - 10% -10% + 10% x 3-20% vol = vol - 17% -20% Cpu +20% Cpu = prix de revient 30,24 28,69 29,40 30,42 31,70 29,70 33,63 35,62 36,40 /m3 variation -5% -3% 1% 5% -2% 11% 18% 20%

61 Investissement séchage La bonne démarche Définir le projet Définir les besoins Identifier les moyens Evaluer les coûts Choisir le matériel Consulter Analyser Décider Mettre en œuvre l'installation Installer Réceptionner Former Suivre l'exploitation Entretenir Quantifier Améliorer

62 Séchage artificiel et traitement thermique des bois Urgence et nécessité Etude de cas Gérard GANDON(Olergie) Action financée dans le cadre de la convention d objectifs annuelle avec FIBRA par

63 Etude de cas - Production type d une scierie de taille moyenne - Besoins de séchage - Choix de l énergie et des procédés de séchage - Dimensionnement des installations - Evaluation économique - Investissement individuel ou collectif - Recherche de financement - Montage et suivi du dossier

64 Production type d une scierie de taille moyenne (Chaque cas est spécifique, nous retenons 1 exemple) Essences : Production : Sapin, Epicéa et Douglas m 3 / an (sciages) 10% bois d emballage (Emb) 65% charpente standard largeurs fixes (LF) 25% charpente Débits sur Liste (DSL) types de débits Emb LF DSL épaisseur mini/maxi 15 à à à 200 (mm) moyenne 15 à à 200 longueur Maxi 4 6,5 12 (m) moyenne 2,5 4,5 6

65 Besoins de séchage et traitement NIMP 15 La moitié de la production, soit : types de débits Emb LF DSL opération trait. NIMP 15 séchage séchage volume (m 3 / an) dim. palettes (L x l X h) L x 1 x 0,9 L x 1,15 x 0,9 L x 1,1 x 1,1 (H%) taux initial 80% à 120% 80% à 90% 60% à 100% d humidité final 60% à 80% 15% 18% délai (jours) à 20 H% : taux d humidité sur anhydre

66 Choix de l énergie et des procédés 3 cas sont étudiés cas N procédés de séchage production d énergie 1 Séchoirs Air Chaud Climatisé 2 seuls 3 Séchoirs ACC + Séchoirs Sous Vide chaudière bois avec écorces + sciures à E% = 45% chaudière au fioul chaudière bois avec écorces + sciures à E% = 45% E% : taux d humidité sur brut Journées «Séchage artificiel et traitement thermique des bois» en Rhône-Alpes, les 6 et 7 décembre 2007, les 17 et 18 janvier 2008

67 Dimensionnement des installations La capacité utile d un séchoir varie énormément en fonction du type de débits séchés Par exemple, dans une cellule de dimensions extérieures «hors tout» de 13 m x 5 m x 5 m = 325 m 3, on obtient les volumes suivants : type de volume du coefficient capacité utile chargement débits place occupée par le bois de remplissage volume réel de bois (m 3 ) largeurs fixes 12m x 2,3m x 3,85m 0,52 à 0,57 55 à 60 débit sur liste 106 m 3 0,42 à 0,47 45 à / 45 = 7,2 Journées «Séchage artificiel et traitement thermique des bois» en Rhône-Alpes, les 6 et 7 décembre 2007, les 17 et 18 janvier 2008

68 Dimensionnement des installations Exemples de chargements Largeurs fixes Débits sur liste

69 Dimensionnement des installations Cas N 1 et 2 (Air Chaud Climatisé seul) types de débits Emb LF DSL épaisseur moyenne 15 à à 200 variation H% (en points) 20 à durée des cycles 1 jour 6 jours 20 jours capacité nécessaire 1,5 m 3 60 m 3 80 m 3 nombre de cellules 1 cellule de 13 m x 5 m x 5 m 60 m 3 ACC et dimensions hors tout 3 cellules de 8,5 m x 5 m x 5 m 90 m 3 ACC puissances thermique chaudière 1,2 MW (nominal) nécessaires électrique 72 kw consommation thermique MWh / an d énergie électrique kwh / an

70 Dimensionnement des installations Cas N 3 (Air Chaud Climatisé et Sous Vide) types de débits Emb LF DSL épaisseur moyenne 15 à à 200 variation H% (en points) 20 à durée des cycles 1 jour 6 jours 7 jours capacité nécessaire 1,5 m 3 60 m 3 80 m 3 nombre de cellules 1 cellule de 13 m x 5 m x 5 m ACC et dimensions hors tout 2 cellules de 15 m x 2,6 m x 2,8 m Ss Vide puissances thermique chaudière 800 kw (nominal) nécessaires électrique 64 kw consommation thermique 990 MWh / an d énergie électrique kwh / an

71 Evaluation économique Investissements montants en HT cas N 1 cas N 2 cas N 3 Séchage A CC seuls ACC + Ss V séchoirs génie civil raccordements maîtrise d œuvre, étude, Total Energie bois (1,2 MW) fioul (1,2 MW) bois (0,8 MW) chaudière chaufferie génie civil, silo raccordements maîtrise d œuvre, étude, Total Total général

72 Evaluation économique Prix de revient de l énergie cas étudié cas N 1 cas N 2 cas N 3 énergie bois (1,2 MW) fioul (1,2 MW) bois (0,8 MW) amortissements gros entretiens fournitures et pièces main d œuvre électricité combustible divers Total ( HT / an) prix du kwh (c /kwh) 4,89 7,09 4,90 Connexes : 10 / tonne Fioul : 0,55 / litre Électricité : 0,07 / kwh Journées «Séchage artificiel et traitement thermique des bois» en Rhône-Alpes, les 6 et 7 décembre 2007, les 17 et 18 janvier 2008

73 Evaluation économique Prix de revient du séchage cas étudié cas N 1 (bois) cas N 2 (fioul) cas N 3 (bois) procédés ACC seuls ACC + Ss Vide amortissements gros entretiens fournitures et pièces main d œuvre électricité énergie thermique divers Total ( HT / an) prix du séchage ( /m 3 ) 32,34 37,62 34,12

74 Investissement individuel ou collectif Les principaux atouts de l investissement individuel - grande autonomie de décision - plus grande rapidité d exécution - le responsable maîtrise son projet - les nouvelles installations bénéficient des infrastructures et des moyens existants - connexes combustibles moins coûteux - pas de rupture de charge entre la scierie et la plateforme - l entreprise possède déjà, parmi ses employés, des compétences utiles au projet

75 Investissement individuel ou collectif Montage d un projet collectif Une structure prend en charge le projet - commune - communauté de communes - chambre de commerce - prise en charge des investissements Une équipe apporte son soutien - comité d expansion - comité de développement - chambre de commerce - institut de formation - interprofession - Les professionnels de la région s associent sous la forme d une société commerciale (S.A., S.C.I.C., ) - propriétaires et exploitants forestiers - scieurs - charpentiers, menuisiers,. prise en charge de l exploitation de la plateforme

76 Investissement individuel ou collectif Les principaux atouts de l investissement collectif - impulsion donnée par l initiation d un projet fédérateur - économie d échelle - accès plus facile aux aides techniques, administratives et financières - chaque acteur apporte ses connaissances et ses compétences - le professionnel local peut mener à bien le projet qu il n aurait jamais réalisé seul