ANNIE BOURASSA ANDRÉE FAFARD DES REGROUPEMENTS INTERSECTORIELS DÉDIÉS À LA PRÉVENTION EN CHAUDIÈRE-APPALACHES

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1 ANNIE BOURASSA ANDRÉE FAFARD DES REGROUPEMENTS INTERSECTORIELS DÉDIÉS À LA PRÉVENTION EN CHAUDIÈRE-APPALACHES

2 Document produit par le Service de surveillance/recherche/évaluation de la Direction de santé publique de la Régie régionale de la santé et des services sociaux de Chaudière-Appalaches Analyse et rédaction : Annie Bourassa, agente de recherche sociosanitaire Andrée Fafard, agente de recherche sociosanitaire Traitement de l information : Pier-Anne Paquet-Gagnon, technicienne en recherche psychosociale Saisie des questionnaires : Sylvie Lepage Réviseure du présent document et mise en page : Sylvie Lepage, secrétaire Pour obtenir d autres exemplaires de ce document, faites parvenir votre commande par télécopieur : (418) par téléphone : (418) ou par la poste : Centre de documentation Régie régionale de la santé et des services sociaux de Chaudière-Appalaches 363, route Cameron Sainte-Marie (Québec) G6E 3E2 Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada, 2002 Bibliothèque nationale du Québec, 2002 ISBN Document déposé à Santécom ( Régie régionale de la santé et des services sociaux de Chaudière-Appalaches Toute reproduction totale ou partielle de ce document est autorisée, à condition que la source soit mentionnée. Octobre 2002 (version corrigée 2003)

3 REMERCIE MENTS REMERCIE MENTS Évaluer la concertation d un regroupement n est pas chose facile. Et surtout, la collaboration des membres des regroupements est assurément primordiale. Sans eux, connaître la vraie dynamique qui règne au sein des instances, pour ensuite en comprendre l implication de chacun, le tout teinté par le contexte d implantation demeurent impossible. Nous tenons donc à les remercier chaleureusement, membres anciens et actuels des regroupements étudiés, pour leur précieuse participation tout au cours du processus d évaluation. Nous espérons qu ils sauront se reconnaître dans ce rapport, et que les constats émis leur permettront de miser sur les forces acquises et de renforcer leur concertation afin de maximiser leur efficience et la portée de leur action. Nous tenons également à adresser un merci particulier à M me Louise Paré et M. Denis Astell, tous deux responsables du dossier «Prévention de l alcool au volant» à la Direction de santé publique en Chaudière-Appalaches. Les connaissances qu ils nous ont livrées, leur aide apportée quant à la logistique de l évaluation, leurs conseils, sans compter les lectures et relecture ont été fort utiles! Réaliser une évaluation est une chose, mais encore faut-il saisir et traiter l information colligée et la rendre dans un format agréable à lire. M me Pier-Anne Paquet-Gagnon, technicienne en recherche psychosociale, et M me Sylvie Lepage, secrétaire, ont été des alliées particulièrement importantes à ce sujet. Merci pour votre aide! Également, cette évaluation n aurait pu être réalisée sans l accord et le soutien de M. Jacques Samson, adjoint à l administration, à la surveillance, à la recherche et à l évaluation et de M. Philippe Lessard, directeur de santé publique en Chaudière-Appalaches. «La réalisation du projet a été rendue possible grâce à une subvention octroyée conjointement par le ministère de la Santé et des Services sociaux et la Régie régionale de la santé et des services sociaux de Chaudière- Appalaches dans le cadre du Programme de subventions en santé publique pour projets d étude et d évaluation.» 3

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5 RÉSUMÉ RÉSUMÉ Au cours des cinq dernières années, trois regroupements intersectoriels ont été créés en Chaudière-Appalaches, pour la prévention de l alcool au volant. Cette évaluation visait à dégager les éléments à tenir compte dans l élaboration d un modèle de concertation en matière de prévention de l alcool au volant. Pour ce faire, l étude a tenté d identifier les principales forces et faiblesses des trois regroupements actuellement en place dans la région et elle a examiné les influences entre eux, ainsi que la façon dont ils se sont organisés et dont ils développent et mettent en œuvre leurs actions. Le cadre conceptuel utilisé postule qu il existe une relation entre différents éléments propres au processus de concertation (contexte, structure et fonctionnement, dynamique et vision commune) dont la résultante, soit la nature et l actualisation de la concertation, influence l implication des membres et les actions réalisées par chaque regroupement. L analyse est basée sur l information recueillie par un questionnaire aux membres des regroupements, des rencontres de groupe, des entrevues auprès d informateurs clés et l examen systématique de documents (comptes rendus, plans d action, etc.). Deux des trois regroupements étudiés présentaient une dynamique de concertation suffisamment établie pour en permettre une analyse plus approfondie du processus de concertation, de l implication des membres et des actions réalisées. De façon générale, ces regroupements ont réussi à mettre en place les conditions reconnues comme favorables à la concertation. Ils ont tous deux un climat favorable, une participation de gens dynamiques qui mettent à profit des expertises diversifiées et complémentaires et qui s impliquent au sein de l instance et activement dans le choix et la réalisation des actions. Ils ont établi des mécanismes relativement efficaces et savent bénéficier de l expertise de chacun. Ces éléments entraînent un sentiment d appartenance au groupe. De plus, les influences observées entre les regroupements sont indéniables et sont associées au contexte de développement des regroupements et à un souci d efficience. Ces influences se concrétisent notamment en ce qui concerne les actions réalisées qui, quoique variées au point de vue des stratégies retenues et des clientèles visées, sont inspirées d un même plan d action et de plus en plus développées ensemble. En ce qui concerne le processus de concertation, deux modèles émergent de l analyse. Il ne semble cependant pas y avoir de modèle parfait. Certaines forces ou faiblesses sont interreliées et sont considérées comme inhérentes aux modèles. Le premier modèle a une portée sur plusieurs MRC et présente un membership vaste, plusieurs acteurs régionaux et une structure et des mécanismes plus complexes. Le second représente une seule MRC, il est structuré moins formellement et il regroupe des 5

6 RÉSUMÉ acteurs locaux. Le modèle 1 est plus rigide et plus lourd à soutenir et animer, mais il est plus stable et favorise la continuité parce qu il est basé sur les organisations. Il offre aussi, par la présence d expertises régionales et provinciales, l établissement d une vision plus globale ainsi que plus de possibilités d influence au niveau régional et auprès des organisations. Il fonctionne de façon plus «traditionnelle», associé à des organisations qui offrent des services à la population. Le modèle 2, quant à lui, est plus souple et plus facilement gérable. Il possède une connaissance du milieu et des arrimages à y faire, facilitant l appropriation de l action localement et la prise en charge par le milieu, grâce au dynamisme et aux contacts personnels de ses membres très motivés. Toutefois, ce modèle demande une recherche continuelle des ressources, car le remplacement des membres est plus difficile. Comme ce modèle bénéficie peu ou pas d expertise d autres acteurs, par exemple régionaux, concernés mais non impliqués directement localement, il semble toutefois plus difficile d y développer une vision globale. Pour les deux modèles, portant sur des regroupements actuellement bien établis avec une participation de membres relativement constante, le défi consiste à développer une vision de continuité et de développement, et à démontrer l atteinte de leurs objectifs et résultats associés à leurs actions. Finalement, en plus de dégager les principaux aspects à consolider ou pouvant être améliorés au sein des regroupements, l étude a permis de dégager différents aspects importants dans une perspective de développer de nouveaux regroupements. Ces constatations concernent non seulement des questionnements visant à déterminer quel modèle s ajuste le mieux aux réalités des milieux visés, mais aussi quels moyens ou conditions peuvent être mis en place afin de faciliter le développement et le maintien d une dynamique de concertation efficace et satisfaisante, que ce soit par le choix des acteurs à impliquer, des moyens à mettre en place pour favoriser le développement d une vision commune, pour soigner la concertation ou encore pour faciliter la réalisation de l action.

7 TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES LISTE DES TABLEAUX...9 LISTE DES FIGURES...11 LISTE DES ABRÉVIATIONS ET PICTOGRAMMES...13 INTRODUCTION...15 ASPECTS MÉTHODOLOGIQUES...17 A. Approche d évaluation...17 B. Cadre théorique...17 C. Collecte de l information...19 D. Analyse de l information recueillie PORTRAIT DES REGROUPEMENTS Historique et contexte Organisation et composition...25 a) Regroupement b) Regroupement c) Regroupement Actions réalisées par les regroupements PROCESSUS DE CONCERTATION Structure Vision commune Fonctionnement Climat

8 TABLE DES MATIÈRES 3. IMPLICATION DES MEMBRES Implication au sein de l instance Implication dans l action...53 a) Expertise de contenu...53 b) Expertise d influence...54 c) Expertise d organisation...56 d) Expertise d action INFLUENCE ENTRE LES REGROUPEMENTS ET LIENS AVEC LA NATURE DE L ACTION Influences entre les regroupements Mise en œuvre des actions...63 a) Types d actions réalisées...64 b) Façons de travailler ensemble pour réaliser les actions...69 c) Réflexion quant à l exportabilité...72 CONCLUSION ET PERSPECTIVES...75 BIBLIOGRAPHIE...79 ANNEXES...81

9 LISTE DES TABLEAUX LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 Tableau 2 Tableau 3 Tableau 4 Tableau 5 Tableau 6 Tableau 7 Tableau 8 Tableau 9 Tableau 10 Tableau 11 Répartition des répondants au questionnaire (nombre de répondants/total de questionnaires distribués)...20 Répartition des titres d emploi des membres au sein de leur organisation selon la vocation territoriale de leur organisation, regroupement Répartition des titres d emploi des membres au sein de leur organisation selon la vocation territoriale de leur organisation, regroupement Répartition des titres d emploi des membres au sein de leur organisation selon la vocation territoriale de leur organisation, regroupement Nombre de répondants, par regroupements, considérant certains aspects favorables au développement d une vision commune de leur instance...42 Nombre de répondants, par regroupements, considérant certains aspects favorables au fonctionnement de leur instance...44 Ordre d importance* des types de thèmes traités lors des rencontres des regroupements...45 Nombre de répondants, par regroupements, considérant certains aspects favorables au climat de leur instance...47 Rôles associés à la vie de l instance mentionnés les plus fréquemment par les membres...51 Nombre de fois où un membre a indiqué apporter chacun des 4 types d expertise considérée dans l ensemble des actions retenues par les instances...58 Principales activités réalisées par les différents regroupements

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11 LISTE DES FIGURES LISTE DES FIGURES Figure 1 Figure 2 Principaux facteurs considérés dans l étude...19 Principales caractéristiques des regroupements à l étude...24 Figure 3 Organigramme du regroupement Figure 4 Répartition des représentants à la Table (regroupement 1), par territoire couvert par l organisation...28 Figure 5 Organigramme du regroupement Figure 6 Répartition des représentants du regroupement 2, selon le territoire couvert par l organisation...31 Figure 7 Répartition des représentants du regroupement 3, par territoire couvert par l organisation et nombre de membres différents, entre juin 2001 et avril Figure 8 Types d actions mises en oeuvre par les regroupements...35 Figure 9 Figure 10 Figure 11 Figure 12 Figure 13 Figure 14 Figure 15 Figure 16 Figure 17 Principaux objets d analyse rattachés à la structure des regroupements en fonction des deux modèles de concertation relevés...39 Principaux objets d analyse rattachés à la vision commune des regroupements en fonction des deux modèles de concertation relevés...42 Principaux objets d analyse rattachés au fonctionnement des regroupements en fonction des deux modèles de concertation relevés...43 Principaux objets d analyse rattachés au climat au sein des regroupements en fonction des deux modèles de concertation relevés...47 Nature de l expertise de contenu apportée par les membres en fonction des types d acteurs et des modèles de concertation relevés...54 Nature de l expertise d influence apportée par les membres en fonction des types d acteurs et des modèles de concertation relevés...55 Nature de l expertise d organisation apportée par les membres en fonction des types d acteurs et des modèles de concertation relevés...56 Nature de l expertise d action apportée par les membres en fonction des types d acteurs et des modèles de concertation relevés...57 Influence entre les regroupements étudiés

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13 LISTE DES ABRÉVIATIONS LISTE DES ABRÉVIATIONS ET PICTOGRAMMES CLSC Comm. scol. DSP MRC MTQ PAS PSBE RRSSS SAAQ Séc. publ. SQ Centre local de services communautaires Commission scolaire Direction de santé publique Municipalité régionale de comté Ministère des Transports du Québec Programme d application sélective Politique de la santé et du bien-être Régie régionale de la santé et des services sociaux Société de l assurance automobile du Québec Sécurité publique Sûreté du Québec Forces Faiblesses 13

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15 INTRO DUCTION INTRO DUCTION La conduite en état d ébriété est une problématique d importance au Québec. Les statistiques de démontrent que la région de la Chaudière-Appalaches arrive au deuxième rang concernant la proportion de conducteurs décédés, testés et ayant de l alcool dans le sang, comparativement aux autres régions du Québec (Larose 2001). Également, les taux de révocations du permis de conduire et aux infractions criminelles, liées à la conduite avec facultés affaiblies, sont nettement plus élevés dans la région qu au Québec. Dans la littérature scientifique, les barrages policiers et les mesures légales (limite à 0,08 et âge légal de consommation à 21 ans) sont les seules interventions fortement recommandées dans la lutte contre l alcool au volant (CDC 2001). Par ailleurs, l action intersectorielle est largement préconisée dans les discours politiques et professionnels, notamment en promotion de la santé, tant au Québec qu ailleurs dans le monde. Cependant, tel que le mentionnent Fortin et al. (1994) l action intersectorielle semble une stratégie logique et souhaitée mais qui est aussi difficile à mettre en œuvre. Pour prévenir les accidents impliquant un conducteur avec facultés affaiblies, trois regroupements intersectoriels se sont formés en Chaudière-Appalaches. Les territoires couverts par ces regroupements sont particulièrement problématiques concernant l alcool au volant. Le premier comité étudié a débuté ses activités en 1997, le deuxième en 1999 et le troisième en Chaque comité vise, par une approche préventive, des changements de comportement, c est-à-dire une diminution de la conduite en état d ébriété auprès de la population en général et de certaines clientèles particulières. Dans tous les regroupements, une approche multistratégique est privilégiée, intégrant des actions visant la répression, la sensibilisation/éducation et l aménagement du milieu (disponibilité d alternatives de transport). Toutefois, bien que la problématique et plusieurs actions soient communes aux trois instances, ils diffèrent dans leur dynamique de concertation. Après quelques années, il apparaissait approprié, dans une optique régionale, de faire le point sur ces trois instances, sur leurs différentes façons de faire, d impliquer les partenaires et d agir afin de mieux cerner comment poursuivre l action au sein de ces instances ou ailleurs. Cette évaluation vise, à partir de l expérience vécue au cours des dernières années dans la région de la Chaudière-Appalaches, à dégager les éléments à tenir compte dans l élaboration d un modèle de concertation en matière de prévention de l alcool au volant. De façon plus spécifique, l étude a pour objectif : de dégager les principales forces et faiblesses des trois types de regroupements, en ce qui a trait au développement et à la mise en œuvre d actions en prévention de l alcool au volant ; 15

16 INTRO DUCTION d examiner les influences vécues, par et entre les différents regroupements, et leurs répercussions sur les structures et dynamiques instaurées, et sur les actions mises en œuvre ; de comparer les trois types de regroupements en fonction des actions développées et mises en œuvre, en tenant compte de leur historique et de leur contexte d implantation. L analyse tient compte d éléments contextuels propres à chaque regroupement ou communs à tous. Même si elle prend en considération l historique ou certains aspects d évolution comme facteur explicatif, elle est centrée sur la situation actuelle sans faire la comparaison systématique entre les débuts et le moment de l évaluation. L analyse permet également de dégager différentes forces et faiblesses associées à la structure des regroupements, au développement de la vision commune des membres, à la dynamique au sein des instances et à leur fonctionnement, soit quatre composantes du processus de concertation (Lebeau et al. 1997). Elle permet aussi de cerner la nature et le degré d implication des types de membres dans les regroupements. Enfin, l analyse permet de dégager des aspects d influence entre les regroupements et certaines répercussions sur leurs actions. Dans le rapport, une section s attarde spécifiquement à chacun de ces thèmes en plus d en dégager certaines recommandations utiles à l implantation de regroupements similaires au sein de la région de la Chaudière-Appalaches ou ailleurs dans d autres régions. Il est à noter, qu afin de préserver un certain anonymat, ce rapport porte sur de l information «généralisée». Toutefois, un rapport davantage personnalisé a été réalisé pour chaque instance et leur a été remis.

17 ASPECTS MÉTHO DOLOGIQUES ASPECTS MÉTHO DOLOGIQUES Cette évaluation consiste à bien cerner les façons de faire des regroupements afin de porter un jugement sur la concertation vécue. Cette section résume les méthodes et outils retenus pour y arriver. Les bases théoriques tirées sur la documentation scientifique sur le sujet sont également présentées. A. APPROCHE D ÉVALUATION Cette évaluation a été initiée par la Direction de santé publique (DSP) de la Régie régionale de la santé et des services sociaux de Chaudière-Appalaches et s inscrit dans ses rôles et responsabilités en matière de prévention de la conduite en état d ébriété. L évaluation prône une approche favorisant la participation des principaux acteurs concernés, soit les membres des comités. Pour ce faire, l information a été recueillie auprès de l ensemble des membres actuels des regroupements, certains de leurs anciens membres ainsi qu auprès d informateurs clés. Ces derniers, par leur fonction au sein des regroupements, sont susceptibles d être en bonne connaissance de la dynamique de concertation des comités. Leur point de vue a été considéré, notamment pour obtenir une image la plus juste possible de leur implication et afin qu ils se sentent concernés par l évaluation et en soient partie prenante. Ainsi, ils ne sont pas seulement considérés comme des sources d information, mais ils ont été impliqués pour le choix final des objectifs de l évaluation et des méthodes de collecte de données. Ils ont également été invités à donner leur point de vue quant à l interprétation des résultats observés. B. CADRE THÉORIQUE La concertation est considérée comme «[ ] une démarche qui comprend l ensemble des pratiques articulées d un groupes d acteurs [ ] qui ont convenu d harmoniser non seulement leurs orientations, mais également leurs stratégies d intervention et leurs actions concrètes au sein d un secteur d activité donné.» (Schneider 1987 : 25) La figure 1 présente les principaux facteurs retenus dans l étude qui influencent le processus de concertation et ses résultats. Ce cadre conceptuel s inspire de la documentation scientifique sur le sujet qui se rapporte aux variables influençant le succès de la concertation (Cinq-Mars et Fortin 1999, Lebeau et al. 1997, Fortin et al. 1994, Schneider 1987). Ce schéma postule qu il existe une relation entre les éléments de contexte, le fonctionnement d un regroupement, sa structure, sa dynamique et le développement d une vision commune et l implication de chaque membre d un regroupement. C est la résultante de ces facteurs, soit la nature et l actualisation de la concertation, qui influencent les actions choisies et réalisées par chaque regroupement. Il est à noter 17

18 ASPECTS MÉTHO DOLOGIQUES que les facteurs retenus dans l étude sont ceux qui se sont révélés non seulement comme des variables importantes à considérer dans la documentation scientifique mais qui se rapportaient également aux intérêts des acteurs impliqués dans l étude et qui pouvaient être assez facilement observables dans le laps de temps accordé à l étude. Par ailleurs, d autres facteurs peuvent influencer la concertation (ex. coûts et bénéfices pour chacun des membres tel qu étudiés par Fortin et al. 1994) mais ne sont pas abordés dans l étude. À ce sujet, il faut aussi retenir que l étude est faite non pas pour prédire ou expliquer le phénomène de la concertation mais plutôt dans la perspective de produire un bilan de la concertation observée dans le but de l améliorer non seulement au sein des groupes étudiés mais aussi en tant que stratégie d action retenue dans la région pour la prévention de la conduite en état d ébriété. Ainsi, et en lien avec la figure 1, le contexte est défini principalement par l importance de la problématique de l alcool au volant sur le territoire couvert par l instance, ainsi que par la reconnaissance de la problématique par la population visée et par les membres de l instance. Également, la collaboration entre les membres et autres partenaires, le fait qu ils aient ou non déjà travaillé ensemble, est un élément de contexte. Quatre composantes sont considérées comme en interaction et font directement partie du processus de concertation. La structure d un regroupement comprend des variables, tel le membership (composition des regroupements, statut des membres et vocation des organisations représentées), la structure organisationnelle (comité exécutif, sous-comité ) et les rôles désignés de façon spécifique (porte-parole, présidents, animateur ). Pour favoriser une bonne concertation au sein d un groupe, ses membres doivent développer une vision commune en définissant le mandat de l instance et ses rôles, en se fixant des objectifs à atteindre, en établissant un consensus sur les actions à réaliser et sur le partage des responsabilités et des ressources. Également, le regroupement doit investir dans une dynamique favorable, avec un climat où il est plaisant de travailler, une répartition adéquate des influences des membres et de leur pouvoir ainsi qu une certaine reconnaissance de la contribution des membres. Enfin, un certain fonctionnement doit être établi quant à l animation, au soutien technique, au processus de prise de décision, à la circulation de l information, au suivi et à l évaluation des travaux. C est la somme de tous ces facteurs qui influence directement la motivation et l implication des membres et ultimement la nature des actions mises en œuvre par le regroupement. 18

19 ASPECTS MÉTHO DOLOGIQUES FIGURE 1 PRINCIPAUX FACTEURS CONSIDÉRÉS DANS L ÉTUDE Contexte Importance du problème Reconnaissance du problème Collaboration entre les partenaires Fonctionnement Animation Soutien technique Décision Information Suivi des travaux Évaluation Dynamique au sein de l instance Structure Climat Répartition de l influence et du pouvoir Reconnaissance de la contribution Membership Structure organisationnelle Rôles désignés (ex. porte-parole) Développement d une vision commune Objectifs à atteindre Rôles de l instance Actions à réaliser Partage des responsabilités et des ressources Rôles joués au sein de la vie de l instance Implication Rôles joués dans l action Utilisation de l expertise et des ressources de chacun Actions Planification des actions Mise en œuvre des actions C. COLLECTE DE L INFORMATION Quatre méthodes de collecte d information ont été privilégiées dans le cadre de l étude. Documents rédigés par chaque comité : Des documents, tels que les comptes rendus des rencontres, les plans d action et les bilans, ont été examinés systématiquement pour évaluer, par exemple, le degré de participation de chaque membre, la nature de leur implication, le type de sujets abordés lors des rencontres, le processus de prise de décision et le type d actions planifiées et réalisées. Entrevues avec des informateurs clés de chaque groupe : Celles-ci ont été menées, notamment pour avoir un aperçu plus détaillé du contexte et de l historique de chaque groupe, pour décrire ou expliquer leur structure, leurs mécanismes, leur dynamique et leurs actions. 19

20 ASPECTS MÉTHO DOLOGIQUES Questionnaire autoadministré : Un questionnaire autoadministré, d une durée d environ 30 minutes, a été distribué aux membres actuels des regroupements 1 et 2. Également, certains anciens membres, sélectionnés selon des critères d implication au sein de leur instance, ont été invités à le remplir. Ce questionnaire était envoyé à chacun avec l ordre du jour d une rencontre régulière et devait être remis rempli lors de la rencontre, par la poste ou par télécopie. Au cours de cette rencontre, un temps était alloué pour éclaircir certaines questions au besoin, et pour terminer de remplir le questionnaire si nécessaire. Les membres absents et les anciens membres ont été joints par téléphone et le questionnaire leur a été adressé par la poste ou par télécopie. Les questions portaient sur les intérêts personnels et de l organisation représentée sur le type d expertise du répondant et sur son implication au sein de l instance et dans les actions réalisées par le groupe, sur la dynamique de groupe ainsi que sur l opinion du répondant concernant l exportabilité du regroupement et des actions. Plusieurs questions étaient à choix multiples et suivies de questions ouvertes pour inscrire des commentaires. Les opinions ont été obtenues à l aide d une échelle de type Likert à quatre points. Le questionnaire, version pour les membres actuels, est présenté à l annexe B. La version adaptée pour les anciens membres comporte les mêmes questions. Toutefois, celles-ci ont été légèrement modifiées afin de faire référence au moment où les personnes étaient membres du regroupement. Tel que résumé au tableau 1, 31 des 34 membres actuels et anciens ont retourné le questionnaire pour le regroupement 1 et 11 membres sur une possibilité de 14 l ont fait pour le regroupement 2. TABLEAU 1 RÉPARTITION DES RÉPONDANTS AU QUESTIONNAIRE (NOMBRE DE RÉPONDANTS/TOTAL DE QUESTIONNAIRES DISTRIBUÉS) Regroupement 1 Regroupement 2 Membres actuels 23/25 4/6 Membres anciens 8/9 7/8 Total 31/34 11/14 Rencontres de discussion : Deux rencontres de discussion ont été tenues auprès des membres actuels et anciens de chacun des comités. Les membres présents avaient alors l opportunité de commenter les résultats recueillis et de fournir davantage de détails concernant les faits observés. Ces rencontres étaient aussi une autre occasion d obtenir de l information sur des sujets qui n avaient pas été abordés en profondeur dans le questionnaire. Également, une rencontre a eu lieu avec le comité d intervenants de CLSC (annexe C). 20

21 ASPECTS MÉTHO DOLOGIQUES D. ANALYSE DE L INFORMATION RECUEILLIE Les comptes rendus des rencontres régulières de chacun des regroupements et du comité exécutif du regroupement 1 ont été examinés systématiquement, afin de relever les principaux thèmes abordés en fonction d une grille préétablie (voir annexe D). Celle-ci permet de tenir compte de la nature des points traités dans les rencontres (ex. information, discussion, décision, action) et du sujet auquel ils se rapportent (ex. statistiques, actions terrain, conférence de presse, budget). Il est à noter que les catégories utilisées, pour les sujets abordés, sont larges (ex. actions terrain prises de façon générale plutôt que chacune des actions terrain qui auraient été considérées individuellement). En effet, l objectif visé n était pas de faire un portrait détaillé des points traités lors des rencontres ou encore d essayer d en déduire une certaine efficience (ex. combien de temps un thème est discuté, s il y a remise au fil du temps de certains sujets ou décisions), mais plutôt d obtenir une bonne idée de ce qui se fait au cours des rencontres. Des compilations ont été faites afin de faire ressortir les éléments de convergence et de divergence selon les types de rencontres (ex. exécutif et rencontres régulières), en fonction des regroupements et globalement dans le temps. Les présences de tous les membres ont également été compilées pour l ensemble des rencontres, afin de dresser un portrait de la participation et de la représentation. Finalement, toute autre information jugée pertinente (ex. les comités mis sur pied, le plan d action, les activités réalisées, le membership) était notée en fonction des grands thèmes présents dans le cadre théorique retenu. Cette information était considérée dans l analyse afin de l enrichir, ou encore était explorée davantage avec les informateurs clés et les responsables des regroupements. Lorsque possible, l analyse descriptive des questions fermées des questionnaires a été réalisée à l aide du logiciel SPSS. Les questions ouvertes ont été traitées individuellement. L analyse des entrevues et discussions de groupe a été réalisée à partir des notes prises lors des rencontres. Pour faciliter l animation et avoir de meilleures informations, deux agentes de recherche assistaient aux rencontres, l une pour animer et l autre pour la prise de note et coanimer au besoin. Pour la majorité du matériel recueilli, une analyse de contenu a été réalisée en identifiant les éléments convergents et divergents. L analyse visait aussi à mettre à jour différents thèmes rapportés par l ensemble des sources d information même s ils n avaient pas été abordés ou retenus préalablement ou de façon formelle dans les questionnaires et de grilles élaborés. L utilisation de ces diverses sources d information a permis une certaine triangulation de l information et contribue à un fort niveau de validité des conclusions (Patton 1990). Cette triangulation s avérait essentielle étant donné que l information recueillie par chacune des méthodes de collecte repose sur un nombre relativement restreint de répondants. De plus, certaines méthodes utilisées, notamment les rencontres de discussion en groupe, peuvent occasionner certains non-dits puisque l étude amène les membres à porter un regard sur leurs façons d être et de faire et qu elle se déroule dans une atmosphère où il ressortait, de façon évidente chez les répondants, non pas un désir de plaire à l évaluateur, mais une fierté réelle de la dynamique créée au sein de leur instance et des résultats accomplis. Dans ce contexte, on peut penser que les limites, difficultés ou désavantages identifiés par cette collecte de l information sont fort importants dans la concertation des regroupements. 21

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23 RÉSULTATS DESCRIPTIFS RÉSULTATS DESCRIPTIFS 1. PORTRAIT DES REGROUPEMENTS La région de la Chaudière-Appalaches, majoritairement rurale, est composée de 137 municipalités regroupées en 10 MRC 1. Outre pour la ville de Lévis, le transport en commun est inexistant et le service de taxi est généralement peu développé. L automobile est le principal moyen de transport utilisé et possible. Il existe donc peu d alternatives à ce mode de transport, autant pour le travail, les loisirs, etc. Il n est pas surprenant d y constater des accidents routiers, impliquant des conducteurs de tous âges. Plusieurs de ces traumatismes résultent d une conduite avec facultés affaiblies. La présente section décrit la création des trois instances intersectorielles œuvrant pour la prévention de l alcool au volant dans la région. Elle expose également différents éléments descriptifs reliés à la composition et à l organisation de ces regroupements. Enfin, sont résumées les actions réalisées par ces derniers. 1.1 HISTORIQUE ET CONTEXTE Face à une problématique de conduite en état d ébriété d importance en Chaudière-Appalaches, de 1997 à 2001, trois regroupements intersectoriels pour la prévention de l alcool au volant ont été formés. Le premier a été créé en 1997 et regroupe quatre MRC. Il couvre environ 50 municipalités. Outre deux municipalités, les autres sont fortement rurales. Cette instance constituait alors un projet pilote, unique au Québec. Deux ans plus tard, en 1999, un deuxième regroupement a été formé en Chaudière-Appalaches mais couvrant une seule MRC. Cette MRC comprend une vingtaine de municipalités toutes rurales. Enfin, le troisième regroupement a été formé en 2001 et couvre une MRC d un peu moins de 20 municipalités, également toutes rurales. La figure 2 présente certaines caractéristiques de chacun des regroupements. La DSP se voit confier le mandat de gérer une allocation budgétaire dans le cadre de l actualisation de la Politique de la santé et du bien-être (PSBE) afin de soutenir les trois regroupements pour des activités de prévention des traumatismes routiers. Ce budget permet l attribution de ce dossier à un intervenant communautaire de CLSC pour une durée de 7 à 10 heures par semaine et pour une période d une année. Ces intervenants de CLSC se rencontrent régulièrement pour travailler conjointement. De 23

24 RÉSULTATS DESCRIPTIFS plus, le financement disponible permet l ajout d une ressource dédiée à la coordination des regroupements qui est assurée par la DSP. FIGURE 2 PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES REGROUPEMENTS À L ÉTUDE Regroupement 1 Début 1997 Initiés par Représentants d organisations conscientisés Découpage territorial Reconnaissance du problème Collaboration entre les partenaires 4 MRC Reconnue par intervenants et peu par la population Certains se connaissaient ou avaient déjà travaillé ensemble Les 3 regroupements Regroupement 2 Début 1999 Initiés par Citoyens conscientisés Découpage territorial Reconnaissance du problème Collaboration entre les partenaires 1 MRC Reconnue indirectement par les intervenants et la population via la problématique de la sécurité routière Certains se connaissaient ou avaient déjà travaillé ensemble Regroupement 3 Début 2001 Initiés par Intervenant CLSC mandaté Découpage territorial Reconnaissance du problème Collaboration entre les partenaires 1 MRC Financement régional Coordination régionale par DSP Intervenant de CLSC (7 à 10 heures/semaine) Reconnue par certains intervenants et très peu par la population Peu se connaissaient ou avaient déjà travaillé ensemble Le regroupement 1, celui couvrant plusieurs MRC, a été initié par quelques représentants d organismes différents, conscientisés par la problématique de l alcool au volant. Ces représentants font partie d organisations toujours présentes au sein du comité. Par la suite, ce «noyau» s est adjoint différents membres d autres organisations. 1. Avant les fusions municipales appliquées, en janvier 2002, la région de la Chaudière-Appalaches était divisée en 11 MRC. 24

25 RÉSULTATS DESCRIPTIFS Le regroupement 2, quant à lui, a comme particularité d avoir été initié par des citoyens conscientisés. En effet, dans ce territoire, à la suite du décès de deux personnes dans un accident routier (n impliquant pas un conducteur avec facultés affaiblies), un comité a été formé. Ce comité a comme mandat de favoriser la sécurité routière sur un axe routier particulièrement à risque de la MRC. En 1999, de ce «grand comité» est issu le regroupement étudié pour la prévention de l alcool au volant. Leur mandat s étend toutefois à l ensemble de la MRC, priorisant d abord l axe routier retenu par le «grand comité». À l origine, le regroupement 2 a été créé afin de vérifier l exportabilité des interventions du regroupement 1. La pertinence, d un point de vue statistique, d agir dans cette MRC, jumelée à la présence d un comité conscientisé à la problématique déjà existant, ont amené les acteurs régionaux à choisir ce territoire comme «deuxième site pilote». Les fonds disponibles permettaient aux acteurs régionaux d implanter également un regroupement dans une autre MRC. Puisque aucune structure ou regroupement, associé à la problématique, n était déjà présent dans le nouveau territoire choisi, c est un intervenant de CLSC qui a été mandaté pour former le regroupement 3. Au départ, le CSLC a choisi d attribuer à ce dossier un intervenant à temps plein pour une période plus courte. Environ 6 mois après le début du projet (octobre 2001), à l épuisement du budget qui est survenu, l intervenant embauché a quitté. Quelques mois plus tard (janvier 2002), le CLSC a décidé de poursuivre ce dossier à même ses ressources budgétaires habituelles. Un autre intervenant de CLSC assume donc le suivi du comité, à raison toutefois de seulement quelques heures par semaine, puisque ce dossier s ajoute aux autres projets qu il avait déjà. 1.2 ORGANISATION ET COMPOSITION Des trois regroupements, l organigramme diffère d un à l autre, bien que certains aspects soient communs. Le membership est propre aux réalités de chacun ainsi que certains rôles précis désignés de façon formelle dans certains cas, et moins formelle dans d autres. a) Regroupement 1 Tel que présenté à la figure 3, le regroupement 1 comporte une Table composée de 24 membres, provenant de 17 organismes, et qui se rencontrent trois à quatre fois par année. Ces membres proviennent de différents secteurs et les organismes représentés couvrent des territoires locaux (municipalités ou MRC), sous-régionaux (les quatre MRC ou plus), régional ou provincial. Une Table, un comité exécutif et des sous-comités Des représentants des paliers provincial, régional et local (MRC) Constance dans la participation et la représentation Certains rôles précis 25

26 RÉSULTATS DESCRIPTIFS De plus, depuis avril 1998, soit une année après la formation du regroupement, un comité exécutif qui se rencontre au besoin a été formé. La fréquence de ces réunions est, en moyenne, six fois par année. Celui-ci est composé de 11 membres (un ou deux représentants de chaque type de partenaires). Ils assument un rôle décisionnel sur les actions courantes entreprises au nom de la Table. Ce comité exécutif a été formé pour pallier la difficulté de réunir fréquemment les 24 membres de la Table. Il a comme principal mandat de préparer les réunions de la Table et d assurer le suivi des actions réalisées par les intervenants terrain entre les rencontres. FIGURE 3 ORGANIGRAMME DU REGROUPEMENT 1 Table de concertation Comité exécutif Sous-comité Communication Sous-comité Consommateurs d alcool utilisant leur véhicule Sous-comité Détenteurs de permis d alcool Sous-comité Municipalités, clubs sociaux et travailleurs Sous-comité Étudiants Au total, cinq sous-comités, d environ trois à quatre membres chacun, sont présents dans l organigramme. Certains ont été formés au début de la Table afin d élaborer le plan d action. Malgré l aspect officiel, associé à leur intégration dans la structure, plusieurs sous-comités sont plutôt des groupes de travail qui se forment et sont dissous selon les besoins. Cela se traduit par une fusion de sous-comités, par des changements de noms, par la création de nouveaux sous-comités tout au long de l histoire du regroupement. En fait, un seul sous-comité perdure dans le temps, soit celui Communication. C est aussi le seul dont un mandat défini peut être retracé dans les comptes rendus. C est celui qui semble le plus actif et sur une plus grande période. De façon générale, ce sous-comité est responsable de toute action touchant les communications. Il «gère» l ensemble des communications : tout ce qui est dit ou écrit à propos de la Table passe par lui pour être accepté. Notamment, ce sous-comité est responsable : d élaborer un plan de communication avec stratégies, moyens et outils nécessaires pour atteindre les objectifs ; d approuver tout contenu d outils promotionnels élaborés par la Table. Le comité a droit de regard sur tous les messages et doit les approuver par une procédure décisionnelle rapide ; 26

27 RÉSULTATS DESCRIPTIFS de représenter la Table lors d événements spéciaux, conférences de presse, entrevues et de répondre aux demandes médiatiques. À titre d exemples, le sous-comité Communication : - a désigné un ou deux porte-parole afin d assurer un discours cohérent ; - s est doté d une façon de procéder afin de canaliser toutes les demandes des journalistes ; - a élaboré la «signature» de la Table : logo, slogans, porte-parole, pochette de présentation, etc. ; - a mis en place des certificats de reconnaissance. Les autres sous-comités ou groupes de travail, davantage ad hoc, s attardent plus particulièrement à des actions en lien avec des clientèles spécifiques. Ils se rencontrent seulement au besoin même s ils demeurent dans l organigramme. Les clientèles visées sont : consommateurs d alcool utilisant leur véhicule ; détenteurs de permis d alcool ; municipalités, clubs sociaux et travailleurs ; étudiants. La figure 4 image, par organisation, le nombre de représentants qui siègent au comité, selon qu il s agisse d organisations à vocation locale (une MRC), sous-régionale (plusieurs MRC), régionale ou provinciale. De façon générale, la Table du regroupement 1 comprend les représentants suivants pour chacune des quatre MRC ciblées : un intervenant de CLSC, un représentant de la sécurité publique et un de la MRC. Deux policiers municipaux font aussi partie de la Table. Certains membres représentent une organisation couvrant les quatre MRC (commission scolaire, coroner). D autres ont une vocation régionale (RRSSS, MTQ et SQ régionale), alors que d autres sont à vocation provinciale (SAAQ, Bureau du coroner en chef). Le tableau 2 montre qu il y a autant de gestionnaires qui siègent à la Table que de personnes avec autres titres d emploi. Également, la représentativité territoriale, en fonction des quatre MRC ciblées, est relativement bien répartie selon les titres d emplois. 27

28 RÉSULTATS DESCRIPTIFS FIGURE 4 RÉPARTITION DES REPRÉSENTANTS À LA TABLE (REGROUPEMENT 1), PAR TERRITOIRE COUVERT PAR L ORGANISATION Provincial (2 représentants) SAAQ (1) Coroner (1) Régional (5 représentants) RRSSS (2) MTQ (2) SQ (1) Local (15 représentants) CLSC (4) MRC (5) SQ (4) Sûreté municipale. (2) (lorsque existante) Sous-régional (2 représentants) Comm. scol. (1) Coroner (1) TABLEAU 2 RÉPARTITION DES TITRES D EMPLOI DES MEMBRES AU SEIN DE LEUR ORGANISATION SELON LA VOCATION TERRITORIALE DE LEUR ORGANISATION, REGROUPEMENT 1 Gestionnaires Élus municipaux Intervenants terrain 2 Professionnels et autres Local (MRC) Sous-régional Régional Provincial Total Dans le document, l appellation «intervenants terrain» regroupe les «intervenants de CLSC» mais également, selon les regroupements, des policiers «terrain» (non gestionnaires). 28

29 RÉSULTATS DESCRIPTIFS La plupart des partenaires actuels au sein de la Table sont présents depuis les débuts des rencontres. La composition de la Table est assez stable depuis la quatrième rencontre, soit six mois après la première. En fait, 70 % des membres actuels de la Table étaient présents dès la troisième rencontre, et 85 % des membres actuels ont débuté leur participation au cours des cinq premières rencontres, soit au cours de ses six premiers mois d existence. Dans le même ordre d idée, 70 % des organisations membres n ont eu qu un seul représentant depuis le début de leur participation. Seulement trois partenaires montrent un certain bris dans leur représentation pour les périodes où ils étaient membres du regroupement. Il s agit du secteur scolaire, des CLSC qui ont eu parfois des changements d intervenants et du secteur municipal. Ce dernier secteur est aussi celui où les représentants sont moins présents aux rencontres. Devant cette constance et cette assiduité dans la représentation, il n est pas étonnant d observer que les membres rapportent un grand intérêt à la fois personnel et de leur organisation à participer aux rencontres, à respecter les engagements qui y sont pris et à s impliquer pour favoriser la réalisation des actions. La structure plus complexe de ce regroupement a demandé une attribution de certains rôles à des individus particuliers. Ainsi, la Table s est nommée un président, notamment pour animer les rencontres. Un responsable, issu d un organisme régional, assume la coordination de l instance et le lien avec les autres regroupements. Également, un porte-parole est désigné afin que les messages à la population soient véhiculés par une seule personne, laquelle est une figure respectée et représentative auprès de la population. D autres rôles ne sont pas formellement désignés, mais généralement assumés sur une longue période de temps par une seule et même personne. Par exemple, un professionnel expérimenté au niveau des communications était responsable du sous-comité Communication, un rôle spécifique à son expertise. b) Regroupement 2 Le regroupement 2 est formé de six à huit membres. Ceux-ci proviennent de différents secteurs (santé et services sociaux, municipal et sécurité publique). La fréquence des rencontres est environ aux quatre à six semaines. Toutefois, lors de la création du regroupement, il arrivait qu ils se rencontrent plus fréquemment afin Un sous-comité issu d un comité plus vaste Des représentants des paliers régional, et local (MRC et municipalité) Des rôles informels d élaborer le plan d action. Ce regroupement, bien qu étant un sous-comité d une instance plus large, appelé «grand comité», est relativement indépendant dans ces actions. 29

30 RÉSULTATS DESCRIPTIFS FIGURE 5 ORGANIGRAMME DU REGROUPEMENT 2 Comité pour la sécurité routière Sous-comité conduite dangereuse Sous-comité environnement physique de la route Sous-comité prévention de l alcool au volant (regroupement 2) De façon générale, outre un représentant régional du secteur de la santé et des services sociaux, les représentants siégeant au sein de ce regroupement proviennent d organisations à vocation locale (figure 6). Il n y a pas de représentant associé à des organisations provinciales. Contrairement au regroupement 1, où les représentants locaux représentaient des MRC, dans le regroupement 2, les représentants locaux sont issus d organismes à vocation orientée vers les municipalités. Aucun gestionnaire n a siégé au sein du regroupement 2 (tableau 3). De plus, comme l axe routier priorisé par le «grand comité», s étend sur deux MRC, la MRC adjacente a été, pendant un certain temps, représentée au sein du regroupement 2 (secteur de la santé et des services sociaux et secteur de la sécurité publique). Un de ces organismes voisins s est retiré du dossier depuis et l autre est en réflexion étant donné une restructuration de leur propre étendue territoriale. Au fil du temps, la composition du regroupement a varié. Des membres du secteur municipal ainsi que de la sécurité publique ont siégé au sein du comité. Règle générale, lorsqu une organisation était membre du comité, un représentant était présent lors des rencontres. Particulièrement, un noyau de quatre organisations (Régie régionale, CLSC, municipalités et Sûreté du Québec) est présent depuis les débuts du regroupement et la participation de leurs représentants aux rencontres est constante (présence à presque toutes les rencontres). 30

31 RÉSULTATS DESCRIPTIFS FIGURE 6 RÉPARTITION DES REPRÉSENTANTS DU REGROUPEMENT 2, SELON LE TERRITOIRE COUVERT PAR L ORGANISATION Régional RRSSS (1) Local MRC adjacente (même axe routier) CLSC (1) Séc. publ. (1) CLSC (1) Municipalités (2-3) SQ (1) TABLEAU 3 RÉPARTITION DES TITRES D EMPLOI DES MEMBRES AU SEIN DE LEUR ORGANISATION SELON LA VOCATION TERRITORIALE DE LEUR ORGANISATION, REGROUPEMENT 2 Gestionnaires Élus municipaux Intervenants terrain Professionnels et autres Local (MRC ou municipalités) MRC adjacente 2 Régional 1 Total Peu de rôles sont désignés de façon formelle. Les représentants favorisent d abord le travail d équipe. Néanmoins, un mandat général est attribué aux différents types d acteurs dès les premiers comptes rendus du regroupement. Ces rôles sont issus de l expérience vécue avec le regroupement 1. Ainsi, le rôle du coordonnateur régional présent est de supporter l implantation du projet dans cette MRC. Le rôle de l intervenant de CLSC est de réaliser de l action sur le terrain en lien avec la prévention de l alcool au volant. Finalement, le rôle mentionné pour les différents partenaires en est un de «levier» pour ancrer les actions avec la communauté et pour établir le plan d action en choisissant les actions les plus pertinentes pour leur communauté. 31

32 RÉSULTATS DESCRIPTIFS c) Regroupement 3 Le regroupement 3 regroupe l ensemble du territoire d une MRC. Des cinq à six membres formant le regroupement, la presque totalité était, au moment de l évaluation, des nouveaux représentants. Jusqu à présent, le comité regroupe quelques membres d organisations locales (MRC) et régionale. Aucune instance à vocation Un comité en construction Des représentants des paliers régional, MRC et municipal Des rôles pas encore définis provinciale n a fait partie, à un moment ou un autre, de ce regroupement. Le type et le nombre de représentants différents ayant siégé au comité, entre juin 2001 et avril 2002, sont présentés à la figure 7. Ce regroupement, tout comme le regroupement 2, ne comporte pas de gestionnaire. Aucun rôle, propre à la structure du comité, n est encore désigné (président, porte-parole, etc.), outre l animation qui a depuis les débuts été assumée par l intervenant de CLSC. FIGURE 7 RÉPARTITION DES REPRÉSENTANTS DU REGROUPEMENT 3, PAR TERRITOIRE COUVERT PAR L ORGANISATION ET NOMBRE DE MEMBRES DIFFÉRENTS, ENTRE JUIN 2001 ET AVRIL 2002 Régional RRSSS (1) MTQ (1) Local CLSC (1) MRC (1) SQ (1) 1 seul membre 2 représentants différents 2 représentants différents 2 représentants différents 2 représentants différents TABLEAU 4 RÉPARTITION DES TITRES D EMPLOI DES MEMBRES AU SEIN DE LEUR ORGANISATION SELON LA VOCATION TERRITORIALE DE LEUR ORGANISATION, REGROUPEMENT 3 Gestionnaires Élus municipaux Intervenants terrain Professionnels et autres Local (MRC) Régional 2 Total Le comité est considéré «en émergence» (Lebeau 1997). En effet, la composition du regroupement n est pas encore stable. Les membres sont presque tous nouveaux, incluant l intervenant de CLSC responsable du regroupement, et le recrutement d autres partenaires se fait toujours. De plus, différents aspects de la concertation du comité ne sont pas encore établis (priorités et objectifs, plan d action, fonctionnement, etc.). Ainsi plusieurs aspects retenus dans l analyse de la concertation ne sont 32

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