V'la La Vouivre. découvrez un extrait vidéo du spectacle sur

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1 V'la La Vouivre (oups) + (opus) compagnie La Vouivre de et avec Bérengère Fournier et Samuel Faccioli mardi 28, mercredi 29 et jeudi 0 avril à 20:0 maison de la culture salle Boris-Vian durée 1 heure danse découvrez un extrait vidéo du spectacle sur direction Jean-Marc Grangier renseignements & réservation : contact presse Céline Gaubert c.gaubert@lacomediedeclermont.com t

2 Lors du dernier festival «à suivre...», (oups) dont seul un extrait fut présenté s'est révélé un petit bijou de trouvailles et d'énergie, créé et interprété par Samuel Faccioli et Bérengère Fournier également danseuse dans Grün de Yan Raballand. Tous deux chorégraphes et de la compagnie La Vouivre, nouvellement installée en Auvergne, ils présentent ici en intégralité le diptyque (oups) + (opus). Deux personnages : elle et lui. Étriqués dans leurs vêtements, leurs mouvements et leurs envies, ils sont d'abord surpris par l'émotion encombrante de leur rencontre. Le temps d'une respiration commune, leur danse recompose des gestes d'une banalité jubilatoire, poésie et déraison en prime. Naïveté délicieuse virant en caresses appuyées, ils égrènent un langage des signes jouissivement décalé et rôdé par une rythmique stupéfiante de précision. Une danse qui, à l'image de l'anagramme, se transforme en une matière nouvelle dans (opus). On les retrouve : elle et lui, au fil d'une vie, d'instants en suspens, revisitant d'ultimes petits plaisirs. Récit d'une journée pleine d'habitudes et de souvenirs futiles. Le duo s'amuse des contrastes. Qu'il soit léger, ludique ou grave er incarné, sa mécanique de dérision reste, elle, imparable. (oups) + (opus) création 2008 de et avec Bérengère Fournier et Samuel Faccioli musique Gab Fabing lumières Gilles de Metz Info La Vouivre est programmée au festival d'avignon 2009, du 10 au 26 juillet, dans le cadre de l'été danse des Hivernales, grâce au soutien du Transfo, agence art et culture en région Auvergne. 2

3 Le projet diptyque Œuvre composée de deux parties, qui s opposent ou se mettent en valeur par contraste. En 200, nous avons créé (oups). Très tôt naît l idée d un deuxième volet : (opus). A l image de cette anagramme, le travail s appuiera sur les deux aspects : Décomposer / recomposer. La création du diptyque a eu lieu lors du festival «Automne en Normandie» (ex «Octobre en Normandie»)

4 (oups) (oups) bouscule les conventions de la rencontre et propose une danse inventive et décalée. Elle attend, seule, un improbable départ, un hypothétique retour. A ses côtés, une paire de chaussures. S incarne alors, le temps d une respiration commune, l histoire d une rencontre passée ou à venir. (oups) s inspire des gestes du quotidien, de dérisions, de naïveté, et de caresses appuyées, déplacées. Ils sont deux, étriqués dans leurs vêtements, leurs gestes et leurs envies. Sur leur costume s est déposé l ennui.bien plus indispensable que l opinion et les faits divers est à l oeuvre. «Leur propos c est l humain, ses rêves et ses fantasmes qu ils décortiquent dans (oups), spectacle tout en gestes et en pudeur. Leur pièce regorge de trouvailles, de dérision et d énergie.» La Scène (déc.04) Ce spectacle reçoit le soutien de l AFAA. (oups) est né dans le cadre d une résidence avec la compagnie La Valise. 4

5 ... de (oups) à (opus) Tout part d une anecdote. En 2004, nous présentons un court extrait de (oups). Nous faisons le pari de le jouer sans bande son. Nous nous appuyons sur l écoute, une respiration commune et la partition rythmique, omniprésente dans (oups). De là, germe l idée d utiliser ce travail proche du muet. De nouveaux champs de possibilités s offrent à nous. Sur le chemin du retour, naît l idée de (opus). Par définition, «opus» est le terme musical qui désigne un morceau dans l ensemble d une oeuvre d un compositeur. Si la vie est une oeuvre, alors (opus) en est un fragment, un souvenir. Nous nous servirons des personnages de (oups) pour les fouiller plus encore et les amener à dévoiler leurs souvenirs enfouis, disséquer leurs habitudes et leurs manies. Nous les retrouverons au terme d un voyage, d une vie, d une journée, dans un temps entre deux où l on se souvient avant de partir. A l instar de (oups) coincé entre arrivée et départ, (opus) sera fixé dans un «entre deux mondes», celui que l on quitte et celui où l on va. La scénographie renforcera l idée de ce temps suspendu. Les personnages de (opus) évolueront sur scène dans une époque moderne (lignes contemporaines du mobilier), au dessus d eux, ce sont d autres histoires, cristallisées. (Paires de chaussures immobiles et suspendues). Un temps figé qui les attend. «La pendule au salon, qui dit oui, qui dit non, et puis qui nous attend.» Dans (oups), les personnages nous livrent l émotion encombrante d une rencontre fortuite. Tentant de remplir ce temps qui les sépare du passage a l acte par une gestuelle du quotidien, rapide et millimétrée. Dans (opus), ils rempliront le temps qui leur reste en revisitant tous les petits plaisirs qui jalonnent une vie, l ultime quête «de l inaccessible étoile», l urgence de la dernière fois. Dans (oups) et (opus), il est question de rendre visible le conflit interne présent chez ces deux personnages. 5

6 (opus) (opus) est le récit d une journée pleine d habitudes, émaillée de souvenirs futiles. Il y aura une radio, quelques miettes et des pigeons. Et aussi des habits de Messe, une boite à musique et un ciel. Le pari de (opus) est double : créer la bande son en direct parler du souvenir La bande son Le son, produit par les déplacements, les voix, la respiration, sera capté en direct (micros sur le plateau), puis retravaillé, détourné, amplifié ou compressé. Nous utiliserons différentes sources sonores pour habiller l espace et donner le relief. (enceintes, radio, K7,, multi diffusion) Nous nous rapprochons de cette manière d un travail cinématographique. Le souvenir Nous choisirons des morceaux de vie. C est autant de souvenirs qui nous façonnent à travers le temps. Nous pourrons jouer avec le souvenir qui vient de se passer (oups). Le souvenir qui vient à peine de se passer (seconde d avant, répétition/variation, mode d improvisation musicale). Le souvenir plus lointain, fait de ces images de l inconscient collectif (les madeleines de notre enfance, les miettes pour les pigeons et les coups de pieds qui suivent). Note d intention «L écriture chorégraphique se voudra tirée des gestes du quotidien. Directement extraite de (oups), elle se développera, se transformera en une matière nouvelle. A l image d un souvenir lointain qui renaît au présent. Précise et rythmique, elle instaurera un dialogue instantané avec la bande sonore. Elle s appuiera sur la répétition immédiate ou lointaine (souvenirs proches, lointains) et sur ses variations. La danse comme nécessité au service d une histoire, un testament. Jouant des contrastes, elle pourra être légère, ludique, décalée mais aussi grave et incarnée.» «L homme vieux concentre la sagesse et la folie en un même instant, pour échapper à sa mort» 6

7 Bérengère Fournier C'est en se frottant aux univers des autres que le sien se dessine. En 2001, après quatre ans de formation au conservatoire de la Rochelle et dans la compagnie Coline à Istres, je participe à des projets de différentes compagnies, telles que B.valiente à Oslo en Norvège, théâtre physique. Je découvre la performance in situ, loin des lieux conventionnels habituels. Un travail engagé qui bouscule les repères. Nous jouons dans les bases militaires et les musées. Je ferai trois créations avec cette compagnie et des tournées en Europe du nord et de l est. En 2002, je retrouve le cadre de scène avec Sylvain Groud et Pour décembre, pièce pour quatre danseurs. En 200, je rencontre la compagnie La Valise, les arts de la rue et Samuel Faccioli. Nous créons ensembles notre première pièce (oups), qui continue d être diffusée aujourd hui. En 2004, Yan Raballand, chorégraphe de la compagnie Contrepoint, me propose de participer à la création de Obstinée, pièce pour 5 danseuses. Un travail essentiellement basé sur la rigueur chorégraphique et la musicalité. En découle une autre création en 2006, Grün, pour cinq danseurs. En 2006, je participe à la création de La Répétition avec la Cie beau geste, P.Priasso signe la mise en scène de ce trio, qui continue d être largement diffusé. Je découvre avec ce projet un autre regard sur la création : sensible et humoristique. En 2006, C.Gangneron et la Cie Arcal font appel à Samuel et moi pour la chorégraphie et l interprétation de Ni l un ni l autre, pièce danse/lyrique. Aujourd hui toutes ces rencontres artistiques et humaines continuent de me nourrir en tant qu interprète et co-chorégraphe de la Vouivre. 7

8 Samuel Faccioli C est en croisant les expériences des uns et les disciplines des autres que je trouve aujourd hui mon équilibre artistique, quelque part entre la danse et le théâtre. En 98, Christian Gangneron (Arcal) me propose d être son assistant à la mise en scène pour l opéra Carmen. Nous ferons ensemble un travail sur Koltès, un projet lyrique autour de Verlaine, Mortel poème avec le CDN de Sartrouville puis Ni l un ni l autre, dont nous signons avec Bérengère la chorégraphie et l interprétation. Parallèlement, je participe à la naissance de la compagnie La Valise. J y apprends beaucoup de ce que je sais aujourd hui. En 2001, je découvre mes premiers spectacles de danse. J intègre par la suite différents projets dansés. On me donne à voir et à apprendre. En 200, nous créons (oups) avec Bérengère, spectacle qui nous porte encore aujourd hui. Il y a quelques années, je rencontre Eric Languet (ex DV8) qui m accompagne vers un théâtre physique. Nous cherchons à définir l individu au sein d un groupe social ainsi que les enjeux de l intimité. Aujourd hui, avec Bérengère, nous inventons La Vouivre. 8