Les élèves peuvent en déduire que la peau n est pas uniformément sensible. La densité des capteurs n est pas la même partout.

Transcription

1 Description La cartographie tactile. L objectif est de permettre aux enfants de repérer les zones de leur corps où la peau est particulièrement sensible et équipée de récepteurs spécifiques.un élève touche un camarade aux yeux bandés avec 3 bouchons différents, équipés chacun d une, deux, trois épingles. On note sur un tableau le nombre d impacts que l enfant ressent, au niveau du dos, de la paume de la main, du bout d un doigt (penser à changer l ordre dans lequel on utilise les 3 bouchons). Les élèves peuvent en déduire que la peau n est pas uniformément sensible. La densité des capteurs n est pas la même partout. L expérience d Aristote. L objectif est de montrer que le cerveau interprète les sensations qu il reçoit et qu il peut se tromper Si on palpe une bille ou une boulette de pain avec deux doigts préalablement croisés, on a la sensation, en particulier lorsqu on la fait rouler latéralement, de sentir deux billes.

2 Chaud ou froid? L objectif est la découverte des phénomènes d adaptation sensorielle. Trois verres ou 3 cuvettes sont remplis d eau froide, tiède, chaude. Mettre un doigt ou toute la main dans l eau froide et un dans l eau chaude. Plonger après une minute, les deux doigts dans l eau tiède. Les sensations différentes montrent que les récepteurs s adaptent, qu ils cessent d envoyer des informations jusqu à ce que la sensation se modifie. Quelle est la pièce chauffée? L objectif est de repérer une zone du corps particulièrement sensible à la température. Poser 3 pièces de monnaie sur une règle en plastique. Un élève a les yeux bandés. Une autre choisit une pièce et la serre 10 secondes dans sa main puis la repose. Comment la personne aux yeux bandés peut-elle reconnaître la pièce chauffée? Le secret : la lèvre supérieure est très sensible à la chaleur. Quelle sensation? L objectif est de mettre en évidence la variété des sensations tactiles. Dans un sac, ou une chaussette mettre un élément caractéristique. Reconnaître le doux, le soyeux, le rugueux, le piquant, le lisse. Place dans la démarche explicative Situation permettant de relier la variation d un paramètre physico-chimique de l environnement à l intervention d un récepteur spécialisé. Elle permet aussi d introduire la notion suivante : la perception de l environnement est un phénomène cérébral. ( erreur de perception et perception différente d une personne à l autre) Objectifs méthodologiques

3 Organisation de l activité!" # $ Support % $ & ' ()$ *( Consignes +, ( -. / ( 01!* 2, 3, Mettre un doigt ou une main dans l eau froide et un dans l eau chaude. Plonger après une minute, les deux doigts ou les deux mains dans l eau tiède. Quelle perception ( chaud ou froid) avez vous eu avec la main droite, avec la main gauche. Concluez à propos du fonctionnement des récepteurs. Résultats attendus & $ 4

4 ! Description Drôle de langue! Mise en évidence des différents capteurs du goût sur la langue. Un élève a les yeux bandés, un autre, muni d une carte représentant les différentes zones de sensibilité de la langue, lui pose sur la langue avec une pince préalablement passée à la flamme, un grain de sucre puis un grain de sel. (on peut aussi utiliser des cotons tiges imbibés de liquide sucré, salé) Sur les indications de celui qui a les yeux bandés, l élève testeur indique sur la carte la zone où la saveur a été reconnue. On en déduit que les capteurs sont répartis sur certaines zones de la langue. La langue ne suffit pas. Mise en évidence d une interaction entre le goût la vue, le toucher et l odorat. Des poudres apparemment identiques sont posées dans des récipients sur une table. Exemple : sucre glace, farine, sel très fin, poudre citronnée, poudre de noix de coco. Comment peut-on les reconnaître? Émettre des hypothèses, les noter puis les vérifier en goûtant ( On en déduit que le goût est un sens complexe qui implique la mise en œuvre d autres sens : la vue qui donne la couleur, le toucher qui donne la texture, l odorat qui donne l odeur de l aliment.

5 Place dans la démarche explicative Situation permettant de relier la variation d un paramètre physico-chimique de l environnement à l intervention d un récepteur spécialisé. Elle permet aussi d introduire la notion suivante : la perception de l environnement est un phénomène cérébral. ( erreur de perception et perception différente d une personne à l autre) Objectifs méthodologiques Organisation de l activité!" # $ Support % $ & 9. :::/ ;.*/( Consignes < (- < ( 5 ($ Un secrétaire note sur le croquis les résultats obtenus. Conclure à propos du fonctionnement des récepteurs. Résultats attendus & $ La vue qui donne la couleur peut influencer la sensation gustative.

6 " # Description Respirer ou sentir? Objectif : la découverte de la différence entre les deux. Un élève se bouche le nez et dans un premier temps, il inspire, bouche ouverte au dessus d un flacon parfumé ( eau de Cologne, shampooing. ), puis il expire par la bouche. Dans un second temps, toujours nez bouché, il inspire au dessus du flacon puis il se détourne et expire, par le nez cette fois. Il sent alors le parfum. On en déduit que les récepteurs sensoriels se trouvent dans le nez et donc que sentir est une action spécifique, liée au nez et différente de la respiration. ( un homme peut distinguer plus de 4000 odeurs différentes. La perception varie selon l âge, la culture, le sexe, l état hormonal ) Devine ce que tu sens. Objectif : reconnaître différentes substances odorantes et comparer les seuils de perception auditive. Un élève a les yeux bandés et son camarade lui fait sentir 6 odeurs différentes. Il met une croix dans la bonne case à chaque réponse correcte. café oignon Savon vinaigre thym cirage Avec les plantes de la garrigue on peut élargir les possibilités à plaisir. On peut aussi faire comparer à deux élèves leur seuil de perception olfactive. On en déduit que selon l intensité et le type d odeur émise, le sens de l odorat est inégalement développé. Place dans la démarche explicative Situation permettant de relier la variation d un paramètre physico-chimique de l environnement à l intervention d un récepteur spécialisé. Elle permet aussi d introduire la notion suivante : la perception de l environnement est un phénomène cérébral. ( erreur de perception et perception différente d une personne à l autre) Objectifs méthodologiques Organisation de l activité!" # $ Support % $ & +3. / ( & -

7 Consignes 9 3 Conclure en indiquant si tous les élèves perçoivent les odeurs de manière identique. Résultats attendus &, $ 3

8 $ #% Description Des sons pénétrants. Objectif : apprendre à écouter et à s écouter, découvrir le mode de transmission des sons à travers du corps. Avec un diapason : un élève le fait vibrer et l applique, contre sa mâchoire, son front, derrière son oreille. Il entend plus fort. On en déduit que le son traversent plus facilement les os que l air. Avec un stéthoscope : écouter les bruits de son corps ou d un camarade. La respiration, la toux, la voix, la digestion, la mastication On en déduit que les ondes sonores se propagent mieux dans la chair et les os que dans l air. Reconnaissance de sons. On peut ou bien enregistrer sur une cassette des sons familiers ( scie, marteau, réveil, passage d un train, klaxon.) ou s en procurer une dans le commerce. A quoi ça sert d avoir deux oreilles? Les élèves peuvent imaginer des tests qui valideront l une des deux hypothèses suivantes : à entendre des bruits très faibles ; à connaître la direction d où vient un son. Ex : un groupe d élève a les yeux bandés, 3 personnes sont placées devant elles. L une à droite, une autre à gauche et la dernière au milieu. Elles claquent alternativement dans leurs doigts. Les élèves doivent indiquer d où vient le son. Avec leurs 2 oreilles ( en principe pas d erreur de localisation), en se bouchant 1 oreille ( erreurs fréquentes de localisation). Place dans la démarche explicative Situation permettant de relier la variation d un paramètre physico-chimique de l environnement à l intervention d un récepteur spécialisé. Objectifs méthodologiques Organisation de l activité!" # $ Support % $ & Consignes =,.( ) /3, +- >,3 ( Indiquez en tendant le bras d où vient le son que vous entendez.

9 Résultats attendus & 3!

10 & Description Des illusions. Observer différents types d illusions d optique. Les exemples sont aisés à trouver. L objectif est de montrer que le cerveau interprète les images et qu il peut être déconcerté par l inconnu. Il analyse en fonction de ce qu il a appris à voir et il peut se tromper. On en déduit que la perception est le résultat d une corrélation entre vision et mémoire Deux yeux pour quoi faire? L objectif est de découvrir la fonction des deux yeux. 1 er test : Essayer de faire se toucher les deux index avec un œil fermé, les bras tendus. 2 ème test : Essayer de mettre le capuchon d un stylo avec un œil fermé ( ne pas le faire trop près du visage), ou mettre le doigt dans le goulot d une bouteille. 3 ème test : Observer un objet rapproché, d abord avec l œil droit, ensuite avec l œil gauche. On en déduit qu un objet n est pas vu sous le même angle par les deux yeux et que le cerveau compare les deux images et reconstruit une image en relief. Poser un carton sur le trait séparant ces deux dessins et sur l arête du nez et observer.

11 Deux yeux égaux? L objectif est de découvrir qu un œil domine l autre. Poser un carton sur le trait séparant ces deux dessins et sur l arête du nez et observer. Viser avec un crayon, bras tendu, en direction d un axe vertical ( poteau, bord d une porte ). Fermer l œil droit. Si le crayon fait un saut de côté que peut-on en déduire? Si le crayon ne bouge pas que peut-on en déduire? Conclusion, le cerveau tient compte surtout des informations données par un des deux yeux : c est l œil dominant. La persistance des images. ( image rémanente ) L objectif est de montrer qu une image reste imprimée un certain temps avant de laisser la place à une autre. Regarder pendant 30 secondes, en pleine lumière, la moitié gauche de la figure, ensuite fixer le point de droite. Délimitation du champ visuel : l objectif est de délimiter le champ pour des couleurs différentes. Un élève fixe à environ 30 cm, avec l œil droit puis avec l œil gauche un point tracé sur le tableau. On approche par le haut, puis la droite, puis la gauche, puis le bas une craie ou un objet de couleur. Dès qu il est perçu le sujet l indique et on marque pour cette couleur l endroit au tableau. Quand c est terminé on peut relier les points et délimiter ainsi le champ visuel pour différentes couleurs. On en déduit qu il existe des zones à sensibilités variables ou différentes, selon le type de lumière reçue ou la position de l objet

12 Place dans la démarche explicative Situation permettant de relier la variation d un paramètre physico-chimique de l environnement à l intervention d un récepteur spécialisé, ici l œil. Objectifs méthodologiques Organisation de l activité!" # $ Support % $ & Consignes + Résultats attendus & $(!-? & Remarque : Elles semblent tenir beaucoup de place sur le présent document mais elles doivent être réalisée en une grosse demi-heure. Il existe des organes spécialisés dans la réception d informations. L activité de ces organes est déclenchée par un stimulus spécifique et provoque la naissance de messages vers le cerveau. Le monde environnant est une réalité subjective. Nous ne percevons le monde qui nous entoure qu en fonction de notre équipement sensoriel et aussi de notre histoire. Quelle représentation aurions-nous d un chêne, par exemple, si nous disposions d informations sensorielles fournies par nos pattes, les griffes, les antennes, les poils, les dards? Les poissons ne voient pas le bleu, les abeilles ne voient pas le rouge mais elles perçoivent les ultraviolets, la grenouille ne voit que ce qui bouge