LES UNITES CYCLISTES. La création des premières unités cyclistes remonte à

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1 Nos anciens à trraverrs t les l temps t LES UNITES CYCLISTES La création des premières unités cyclistes remonte à Aux formations provisoires de la fin du siècle succèderont en 1903 cinq compagnies cyclistes formées avec les 6 ème compagnies des 2 ème, 4 ème, 9 ème, 18 ème & 25 ème bataillons de Chasseurs. Petit Journal N 359 du dimanche Manœuvres cyclistes en carré 3 octobre Le fantassin monté qui a tant préoccupé Louvois et Napoléon a enfin trouvé monture ; il vient de s'en servir victorieusement pendant les grandes manœuvres du Nord où une compagnie à l'effectif de 90 hommes a fonctionné par ordre du ministre de la guerre sous les ordres du capitaine GERARD. Cette compagnie a été particulièrement employée comme soutien immédiat de la cavalerie ; elle était attachée à la division provisoire commandée par le général CABRIE. Les services rendus par elle à la cavalerie ont été tels qu'ils ont ouvert les yeux aux plus récalcitrants. Il est donc probable comme conséquence de cette dernière expérience on ne tardera pas à créer une compagnie cycliste par division de cavalerie indépendante. Ces compagnies auront pour mission d'appuyer la cavalerie indépendante dans ses opérations ; elles constitueront pour elle une troupe de fusils volants qui accroîtra l'esprit d'offensive de notre cavalerie et augmentera considérablement sa confiance. Constamment à l'avant garde, cette compagnie aura presque toujours à lutter contre la cavalerie adverse ; il était donc indispensable qu'elle puisse prendre presque instantanément des formations lui permettant de résister à une charge. Faire face à droite ou à gauche, se former en avant ou en arrière, se regrouper en un carré hérissé de fusils, tels sont les mouvements les plus habituels que la compagnie est appelée à exécuter. La rapidité d'exécution, la sûreté de manœuvre eut été obtenue grâce à la bicyclette pliante du capitaine GERARD qui permet au cycliste de s'arrêter sans descendre de machine et de faire le coup de feu à bicyclette. On sait de plus que cet instrument se plie en trente secondes et se porte à dos comme un havresac dès que les cyclistes sont obligés de quitter la route. / Les résultats remarquables obtenus par la compagnie cycliste aux grandes manœuvres du Nord permettent donc de dire que le problème de l'infanterie est définitivement résolu.

2 Compagnie cycliste du 9 ème Bataillon de Chasseurs Compagnie cycliste du Capitaine Henri GÉRARD ème Régiment d'infanterie

3 Le défilé de la compagnie cycliste du capitaine GÉRARD. (1901) C'est au capitaine Henri GÉRARD que l'on doit l'entrée de la bicyclette pliante (baptisé la Bergeronnette) au sein de l'armée française à partir de 1895 (fabriquée par les usines Peugeot). Celle-ci n'étant plus considérée comme simple moyen de transmission, mais comme véritable arme de guerre pour les troupes combattantes. Charles MOREL (Grenoble), dont l'activité principale est la fabrication de concasseurs, broyeurs, tamiseurs... pour la chaux et le ciment, commercialise un cycle pliant à vocation militaire, inspiré par le lieutenant GERARD en garnison à Grenoble et qui deviendra "La bicyclette pliante du capitaine GERARD".

4 Polémique autour de la bicyclette du Capitaine GERARD par Didier MAHISTRE : Ce qui a été écrit sur la bicyclette pliante du capitaine GERARD est partiellement faux et contient d'énormes erreurs. Jean-Pierre BORGIS, aujourd'hui disparu, et moi même, avons écris dans nos ouvrages respectif la genèse de la bicyclette pliante Charles MOREL dite "La bicyclette du capitaine Gérard" à partir de 1893 et le contexte militaro-politique de son avènement. Puis cette bicyclette devint un quadricycle à pédale baptisé Sociable avant de devenir un quadricycle à moteur baptisé Victoriette. Ce n'est qu'après le procès de 1899 qui débouta le capitaine Henry GERARD que Charles MOREL céda alors les brevets à Peugeot Frères et à M. André Michelin qui créa la Société Nationale de la bicyclette pliante Gérard. Titulaire tous deux des brevets, Michelin confia à Peugeot la fabrication de cette bicyclette, se réservant alors la commercialisation. Une décision du gouvernement du 9 décembre 1901 introduisait l enseignement du vélocipède au Prytanée de La Flèche, école préparant à l'académie militaire et que l'on dota de 25 bicyclettes fabriquées par la Société nationale de la bicyclette pliable. La compagnie cycliste se composait de 24 cyclistes et d un instructeur qui manœuvraient arme a l'épaule et qui participaient a toutes sortes de defilés et d'activités sportives. Cette année la vit, sans l'ombre d'un doute, l'apogée de l'infanterie cycliste en France, avec la consécration que cela représentait pour elle de défiler sur les Champs Elysées. Le recrutement et l'affectation des vélocipédistes (règlement de 1905). Les vélocipédistes sont désignés par les généraux commandants de corps d'armée, mais auparavant ils doivent avoir obtenu le brevet de vélocipédiste à la suite d'une épreuve spéciale. Art 14 : les épreuves ont lieu en principe une fois par an.... Art 16 : Pour être admis à l'épreuve le candidat doit justifier devant une commission, qu'il possède une instruction primaire élémentaire (lecture, écriture, calcul) et qu'il est en état de se servir pratiquement d'une carte routière. Art 17 : L'épreuve consiste en un parcours de 60 kilomètres en terrain moyennement accidenté. Ce parcours doit être accompli en moins de 10 heures. Il est exécuté sur une bicyclette amenée par le candidat. En 1912, les compagnies cyclistes participèrent aux grandes manœuvres de l'ouest et furent rattachées aux divisions de cavalerie. On se rendit nettement compte du rôle important que devaient jouer les cyclistes dans le combat de la division de cavalerie. Il n'était pas logique, en effet, qu'ils fussent rattachés à des éléments d'infanterie. On décida alors la création des groupes cyclistes, corps indépendants, placés au centre des divisions de cavalerie et devant travailler constamment avec les cavaliers. Nos 10 divisions de cavalerie eurent chacune leur cyclo. On fit bien les choses : 2 capitaines, dont 1 capitaine commandant, de nombreux officiers et sous-officiers permettant un encadrement serré, 400 chasseurs bien choisis, répartis en 3 pelotons à chacun 3 sections : une belle troupe. On adopta la nouvelle bicyclette pliante, modèle Gérard, du poids de 13 kilos, solide et pratique. C'est le 1 er octobre 1913, que les Groupes cyclistes sont officiellement créés. Les groupes sont désignés par le numéro de la division à laquelle ils sont rattachés, mais les cyclistes portent l'uniforme et le numéro du bataillon de Chasseurs dont ils sont issus. Groupe Origine de l'unité Rattachement 1er Groupe (Vincennes) 26 ème BCP (Pont à Mousson) 1 ère Div. Cavalerie (Paris), 2 ème Groupe (Lunéville) 2 ème BCP (Lunéville et Troyes) 2 ème Div. Cavalerie (Lunéville), 3 ème Groupe (Compiègne) 18 ème BCA (Amiens) 3 ème Div. Cavalerie (Compiègne), 4 ème Groupe (Verdun) 19 ème BCP (Verdun et Epernay) 4 ème Div. Cavalerie (Sedan), 5 ème Groupe (Châlons sur Marne) 29 ème BCP (St Mihiel et Epernay) 5 ème Div. Cavalerie (Reims), 6 ème Groupe (Lyon) 13 ème BCA (Chambéry) 6 ème Div. Cavalerie (Lyon), 7 ème Groupe (Orléans) 4 ème BCP (St Nicolas du Port) 7 ème Div. Cavalerie (Melun), 8 ème Groupe (Montbéliard) 15 ème BCP (Remiremont) 8 ème Div. Cavalerie (Dole ), 9 ème Groupe (Joué les Tours) 25 ème BCA (St Mihiel et Epernay) 9 ème Div. Cavalerie (Tours), 10 ème Groupe (Limoges) 1 er BCP (Senones et Troyes) 10 ème Div. Cavalerie (Limoges).

5 Dans les premières semaines de la guerre, les groupes jouent un rôle actif au sein de leurs divisions. A partir de 1915, les réservistes de la cavalerie remplacent progressivement une partie des chasseurs. En juin 1916, l'effectif des bataillons est réduit à un capitaine, 4 lieutenants et 215 chasseurs, avant d'être reporté, en 1918, à 10 officiers et 450 chasseurs qui disposent de 6 mitrailleuses. Les derniers groupes cyclistes seront définitivement dissous le 5 mai 1929 et remplacés par des Bataillons de Dragons Portés. 1 Henri GÉRARD, né le 26 juin 1859, Condé en Brie,02, décédé le 3 juin 1908, Montmorency,95, inhumé en juin 1908, Limé,02 (à l'âge de 48 ans), Militaire (capitaine). (Fils de Jean GERARD, gendarme à cheval et de Éléonore Étiennette POIRRIER Médaille du Tonkin (1888) ; Dragon de l'annam ( ) ; Ordre de Léopold ( ) ; Palmes académiques ( ) ; Légion d'honneur ( ) Marié le 10 novembre 1888, Braine,02 avec Henriette Valentine NOEL, née le 14 septembre 1870, Lens,62, décédée après 1908,