Investir en Méditerranée

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1 ETUDE N 7 / Janvier 2010 Investir en Méditerranée La carte des investissements en Méditerranée Guide sectoriel des politiques publiques pour l investissement en Méditerranée

2 La carte des investissements en Méditerranée Guide sectoriel des politiques publiques pour l investissement en Méditerranée Etude N 7 Janvier 2010 ANIMA Investment Network

3 Références La carte des investissements en Méditerranée Ce guide a été préparé par l équipe ANIMA dans le cadre du programme Invest in Med. Ce programme est cofinancé à 75% par la Commission européenne par le bais d un contrat de subvention. Le programme concerne 27 pays de l Union européenne et 9 pays partenaires méditerranéens (Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Autorité Palestinienne, Syrie et Tunisie), ainsi que certains pays candidats (Turquie, Croatie). Il s inscrit dans le cadre de la politique européenne de voisinage Invest in Med a pour ambition d accroître le volume et la qualité des flux d investissements (particulièrement en provenance d Europe), des partenariats euro méditerranéens entre entreprises des deux rives, et du commerce en Méditerranée afin de contribuer au développement économique durable de la région. Le contenu de ce document relève de la seule responsabilité du consortium MedAlliance et ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant les vues de l Union européenne. ISBN EAN ANIMA Invest in Med Reproduction interdite sans autorisation expresse. Tous droits réservés. Auteurs La réalisation de ce guide a été dirigée par Emmanuel Noutary et coordonnée par Jeanne Lapujade. Autres contributeurs : Samir Abdelkrim, Pierre Henry, Zoé Luçon et Bénédict de Saint Laurent (ANIMA). Cartes réalisées avec Open Carto ICIA Technologies (et Google Maps) Les diverses Agences de Promotion de l Investissement (API) de la région MED et les partenaires d Invest in Med ont fourni certaines informations (cf. références des divers sites web et bibliographie). ANIMA et tous les partenaires impliqués ne peuvent être tenus responsables des données fournies. Toute erreur ou imprécision devrait être signalée à info@anima.coop. ANIMA est intéressé par vos commentaires, compléments d information et mises à jour. 1

4 Acronymes La carte des investissements en Méditerranée ANIMA : Réseau Euro Méditerranéen d Agences de Promotion de l Investissement BPO (Business Process Outsourcing) : Externalisation des processus «métiers» IBS : Impôt sur les bénéfices IDE : Investissement Direct Etranger MED ou MED 9 : Ensemble de 9 pays partenaires de l Union Européenne : Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Autorité Palestinienne, Syrie, Tunisie MIPO : Mediterranean Investment Project Observatory MMM : Métiers mondiaux du Maroc OMC : Organisation Mondiale du Commerce PIB : Produit Intérieur Brut PME : Petites et moyennes entreprises R&D : Recherche et Développement SSII : Société de Services Informatiques TAP : Taxe sur l activité professionnelle TIC : Technologies de l Information et de la Communication TPE : Très petites entreprises TVA : Taxe sur la valeur ajoutée UE : Union Européenne (on distingue souvent UE 15, ou anciens membres, UE 10, ou nouveaux membres et UE 25) ZI : Zone industrielle 2

5 Table des matières 1. Guider les investisseurs en Méditerranée... 8 Cartographier les secteurs et zones d activité... 8 Offrir un accès rapide à une information opérationnelle... 8 Vers un atlas économique de la Méditerranée... 9 Offrir des outils dynamiques et interactifs...10 Une base de connaissance mutualisée entre les opérateurs Positionnement des secteurs d activité en Méditerranée Panorama des secteurs d activité prioritaires Les pistes d un positionnement international pour la Méditerranée Les besoins sont encore importants, les opportunités toujours nombreuses...14 Quelques chaînes de valeur s ancrent en Méditerranée Algérie Cadrage économique Une modernisation des infrastructures, indispensable à la relance de l économie nationale...20 La politique d attraction des IDE : une position ambivalente...23 Mapping stratégique / 1. Ressources Mapping stratégique / 2. Industrie Mapping stratégique / 3. Services Secteurs stratégiques Hydrocarbures, énergie et mines...29 Pétrochimie et engrais...30 Métallurgie, sidérurgie et matériaux de construction...31 Agriculture, agro alimentaire et pêche...32 Médicaments, soins vétérinaires et médicaux...33 Industrie électrique et électronique...34 Technologies de l information et de la communication (TIC)...35 Industrie automobile et mécanique...37 Tourisme...38 Aménagement et habitat...39 Transports

6 4. Autorité palestinienne Cadrage économique Un fort potentiel de développement économique, encore exploité...42 Un cadre règlementaire protecteur et incitatif pour stimuler l investissement étranger...45 Mapping stratégique / 1. Ressources Mapping stratégique / 2. Industrie Mapping stratégique / 3. Services Secteurs stratégiques Technologies de l information et de la communication (TIC)...51 Industries chimique, plastique et pharmaceutique...52 Textile et habillement...53 Marbre et pierres...54 Agriculture...55 Industrie agro alimentaire...56 Tourisme...57 Bâtiment et travaux publics (BTP)...58 Education et santé Egypte Cadrage économique Une économie qui s oriente vers des activités à valeur ajoutée élevée et fort potentiel de développement à l export...60 Des IDE pour financer les infrastructures et stimuler les exportations...63 Mapping stratégique / 1. Ressources Mapping stratégique / 2. Industrie Mapping stratégique / 3. Services Secteurs stratégiques Technologies de l information et de la communication (TIC)...69 Médicaments et santé...70 Banque, assurance et autres services financiers...71 Textile, cuir et habillement...72 Agriculture et agro alimentaire...73 Energie, eau et environnement...74 Tourisme...75 Distribution...76 Transports et logistique

7 6. Israël Cadrage économique Une puissance économique régionale qui mise sur l innovation...78 Un pays libéral qui pousse toujours plus l ouverture économique...81 Mapping stratégique / 1. Ressources Mapping stratégique / 2. Industrie Mapping stratégique / 3. Services Secteurs stratégiques Technologies de l information et de la communication (TIC)...87 Minéraux, chimie et engrais...88 Sciences de la vie...89 Industrie automobile...90 Eau, énergie et environnement...91 Agriculture, irrigation et agro technologies...92 Tourisme Jordanie Cadrage économique Un petit pays qui mise sur les industries à l export et l économie de la connaissance...94 Des réformes continues pour encourager l investissement étranger...97 Mapping stratégique / 1. Ressources Mapping stratégique / 2. Industrie Mapping stratégique / 3. Services Secteurs stratégiques Agriculture et agro alimentaire Minéraux, chimie et engrais Santé et médicaments Technologies de l information et de la communication (TIC) Textile et habillement Immobilier et tourisme Energie, eau et environnement Transports et logistique

8 8. Liban Cadrage économique Un pays qui s oriente de plus en plus vers une économie de services pour retrouver son titre de «Suisse du Moyen Orient» L appel du Liban à l investissement des pays arabes et de la diaspora Mapping stratégique / 1. Ressources Mapping stratégique / 2. Industrie Mapping stratégique / 3. Services Secteurs stratégiques Irrigation, agriculture et agro alimentaire Technologies de l information et de la communication (TIC) Banque et finance BTP, transport et logistique Energie et électricité Immobilier, tourisme et loisirs Maroc Cadrage économique Vers une économie diversifiée pour limiter la dépendance aux aléas climatiques Un pays historiquement ouvert aux opérateurs étrangers Mapping stratégique / 1. Ressources Mapping stratégique / 2. Industrie Mapping stratégique / 3. Services Secteurs stratégiques Offshoring /Nearshoring Industrie automobile Industrie aéronautique Industrie électronique Agriculture, pêche et agro alimentaire Textile, cuir et habillement Tourisme Infrastructures, réseaux et BTP Syrie Cadrage économique Une économie socialiste sur la voie de l ouverture et de la libéralisation

9 Un appel à l investissement étranger pour moderniser l industrie et attirer des activités exportatrices Mapping stratégique / 1. Ressources Mapping stratégique / 2. Industrie Mapping stratégique / 3. Services Secteurs stratégiques Agriculture et irrigation Industrie agro alimentaire Industrie électrique, mécanique et métallique Textile et habillement Industries chimique et plastique Immobilier, bâtiment et travaux publics (BTP) Transports Pétrole et énergie Technologies de l information et de la communication (TIC) Banque, assurance et autres services financiers Tourisme Tunisie Cadrage économique Une montée en gamme de l économie pour résister à la concurrence internationale Un ciblage des IDE à forte intensité technologique en vue d accroître la valeur ajoutée des exportations Mapping stratégique / 1. Ressources Mapping stratégique / 2. Industrie Mapping stratégique / 3. Services Secteurs stratégiques Industries mécaniques et électriques (IME) Textile, cuir, habillement et chaussure Agriculture et agro alimentaire Technologies de l information et de la communication (TIC) et externalisation des processus (BPO) Industrie chimique et plastique Tourisme Bâtiment et travaux publics (BTP) Bibliographie

10 1. Guider les investisseurs en Méditerranée Cartographier les secteurs et zones d activité L objectif de ce guide est de fournir aux investisseurs nationaux, et surtout étrangers, qui ciblent 9 des pays sud méditerranéens bénéficiaires du programme Invest in Med, un outil opérationnel pour les aider à répondre aux questions suivantes : Quels sont les pays qui souhaitent favoriser le développement des entreprises de mon secteur? Quelles sont les régions dans lesquelles mes activités peuvent se développer? Quelles sont les infrastructures, les zones d activité industrielle ou économique auprès desquelles j ai des chances de trouver mes partenaires, sous traitants, concurrents? Quels sont les dispositifs incitatifs ou facilitateurs qui me concernent? Qui contacter pour les activer? Ce guide propose donc, pour chacun des 9 pays concernés 1, un croisement entre : le contenu des politiques sectorielles et industrielles les plus récentes mises en place par les Etats ; et la géographie des zones de développement économiques existantes, qu elles soient structurées (zone franche, parc technologique, zone portuaire) ou non (zone industrielle développée sans intervention de la force publique). Offrir un accès rapide à une information opérationnelle Les utilisateurs de ce guide ont le choix entre 3 portes d entrée pour accéder à l information : 1 Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Malte, Maroc, Autorité Palestinienne, Syrie, Tunisie. Ces pays sont appellés «pays Med» ou «pays méditerranéens», un peu abusivement, car ils ne sont pas les seuls pays riverains de la Méditerranée

11 1. Pour chaque pays, 3 cartes légendées en quadrichromie (ressources, industrie, services) offrent une vision immédiate des principaux secteurs d activité développés (quels secteurs, dans quelles régions, quelles villes du pays) et des infrastructures et zones aménagées sur lesquelles se polarise le développement économique (zones industrielles, zones économiques spéciales, pôles technologiques, clusters géographiques) ; 2. Pour chacun des 9 pays ciblés, un accès à un jeu de fiches synthétiques indexées à partir de la Table des matières, page 3, informe sur : la stratégie de développement économique du pays, ses ambitions et outils ; la position du pays vis à vis des investissements étrangers et le cadre légal. Pour chaque secteur d activité prioritaire, une fiche synthétique présente les enjeux dans le pays, les opportunités de développement offertes aux entreprises et investisseurs, les principaux acteurs présents ou ciblés, les lieux de concentration de l activité, les dispositifs d appui spécifiques, ainsi que les adresses internet des organisations référentes ; 3. Pour 15 grands secteurs dont le développement est jugé prioritaire par les pays Med, ou qui s y sont de fait développés, sont fournies la liste des pays dans lesquels chacun de ces secteurs est présent et la référence de la page à laquelle consulter la fiche présentant le secteur dans le pays concerné. Le tableau synthétique est disponible dans le Panorama des secteurs d activité prioritaires, page 12. Vers un atlas économique de la Méditerranée Cette étude s appuie sur les résultats d une enquête par entretiens menés auprès des acteurs clés dans la définition et la mise en œuvre de ces politiques d investissement : ministères, agences de promotion des investissements, assemblées des chambres de commerce et d industrie, confédérations d entreprises, investisseurs. Un atelier «Marketing Territorial», organisé à Amman (Jordanie) les 13 et 14 janvier 2010, a permis de présenter et valider les résultats de cette étude, en présence des agences de promotion des investissements, chambres de commerce et d industrie et 9

12 fédérations d entreprises de la Méditerranée, ainsi que d entreprises privées déjà actives dans la région ou y envisageant des projets d investissement. Offrir des outils dynamiques et interactifs Ce travail de recensement et de cartographie constitue une première étape d un travail entrepris par le programme Invest in Med pour offrir aux investisseurs des outils pratiques, en particulier des services d information et d aide à la décision en vue de leur implantation en Méditerranée. Ce travail de géolocalisation des secteurs et des sites d activité en Méditerranée vient en effet alimenter la base de données de l observatoire sur les investissements directs étrangers qu ANIMA développe depuis 2003 (observatoire MIPO) et met à disposition d Invest in Med depuis son lancement en avril Le programme prévoit de mettre en place sur son site web un Système d Information Géographique (SIG) qui permettra un affichage interactif des pôles d activités et lieux de cristallisation de l activité sectorielle, et géolocalisera la plupart des projets d investissement recensés par l observatoire MIPO depuis Chacun de ces projets d investissement sera qualifié par pays d origine, secteur, montant investi, emplois créés, etc. D autres cartes économiques imprimées pourront également être développées en fonction des besoins et des opportunités. Une base de connaissance mutualisée entre les opérateurs Un tel système d information ne peut avoir de la valeur que si un processus de mise à jour en continu est mis en place. Il est évidemment souhaitable qu une organisation bénéficie à terme des ressources nécessaires pour mener à bien ce travail de capitalisation et de mise en forme de l information économique en Méditerranée. Un outil cartographique de l activité économique est en effet utile pour favoriser une meilleure connaissance mutuelle entre les pays Med. Mais il est surtout nécessaire pour peser sur les décisions d investissement des entreprises dont les projets sont encore mobiles. La capacité de la région Méditerranée à fournir à un investisseur de l information à jour, de façon ergonomique et réactive, sera un atout capital pour influencer le choix de la destination d investissement. 10

13 Le programme Invest in Med a entrepris, dans le cadre de 3 sessions de formation de sa MedAcademy, au premier trimestre 2009, de mettre en place un réseau d acteurs détenteurs de l information utile pour l investisseur ciblant les pays Med. Les réseaux de la MedAlliance 2 ont en effet la capacité d offrir un tel service, en se répartissant sa mise à jour. Figure 1. Organisations capables de fournir une information opérationnelle pour l investisseur (source ANIMA) Information utile pour l investisseur Aides et services à l implantation, impôts et taxes, foncier, qualité de vie Information sur marchés, secteurs, leaders sectoriels et organisations facilitatrices Coûts des facteurs Services collectifs, infrastructures, transports Acteur légitime pour la mise à jour Administrations, agences de promotion des investissements Chambres de commerce et d industrie, fédérations d entreprises Agences de promotion des investissements, chambres de commerce et d industrie, fédérations d entreprises Agences de promotion des investissements, administrations, opérateurs publics et privés L atelier «Marketing Territorial» des 13 et 14 janvier 2010 à Amman (Jordanie) a permis d avancer sur la mise en œuvre de ce réseau opérationnel. 2 Consortium en charge du pilotage du programme Invest in Med, qui réunit les réseaux suivants : ANIMA Investment Network, ASCAME, EUROCHAMBRES, BusinessMed, ainsi que l ONUDI, GTZ et l EPA Euroméditerranée. 11

14 2. Positionnement des secteurs d activité en Méditerranée Panorama des secteurs d activité prioritaires Pour une sélection de 15 grands secteurs (certains sont d ailleurs des regroupements de secteurs d activité relativement proches), le tableau suivant permettra d accéder rapidement aux fiches synthétiques des pays dans lesquels il est jugé stratégique. Chacune de ces fiches présente : les enjeux pour ce secteur dans le pays concerné ; les opportunités d affaires et d investissement dans ce secteur ; les principaux acteurs présents ou ciblés dans ce secteur ; les lieux de cristallisation du développement du secteur ; les dispositifs d appui spécifiques pour les investisseurs ; les adresses internet des organisations référentes sur le secteur. Figure 2. Index des fiches secteur pour les pays méditerranéens Secteur ciblé Agriculture, pêche et agro alimentaire Energie, eau et environnement Pays concernés Algérie p. 32 ; Autorité Palestinienne p. 55 et p. 56 ; Egypte p. 73 ; Israël p. 92 ; Jordanie p. 103 ; Liban p. 121 ; Maroc p. 142 ; Syrie p. 155 et p. 156 ; Tunisie p. 177 Algérie p. 29 ; Egypte p. 74 ; Israël p. 91 ; Jordanie p. 109 ; Liban p. 125 ; Syrie p. 162 Marbre et pierres Autorité Palestinienne p. 54 Minéraux, chimie, plasturgie et engrais Algérie p. 30 ; Autorité Palestinienne p. 52 ; Israël p. 88 ; Jordanie p. 104 ; Syrie p. 159 ; Tunisie p. 179

15 Secteur ciblé Pays concernés Sciences de la vie Algérie p. 33 ; Autorité Palestinienne p. 59 ; Egypte p. 70 ; Israël p. 89 ; Jordanie p. 105 Textile, cuir et habillement Technologies de l information et de la communication (TIC) et externalisation des processus métiers (BPO) Industries électrique et électronique Industries automobile et mécanique Autorité Palestinienne p. 53 ; Egypte p. 72 ; Jordanie p. 107 ; Maroc p. 143 ; Syrie p. 158 ; Tunisie p. 176 Algérie p. 35 ; Autorité Palestinienne p. 51 ; Egypte p. 69 ; Israël p. 87 ; Jordanie p. 106 ; Liban p. 122 ; Maroc p. 137; Syrie p. 163 ; Tunisie p. 178 Algérie p. 34 ; Maroc p. 141 ; Syrie p. 157 ; Tunisie p. 175 Algérie p. 37 ; Israël p. 90 ; Maroc p. 138 ; Tunisie p. 175 ; Syrie p. 157 Industrie aéronautique Maroc p. 140 ; Tunisie p. 175 Métallurgie et sidérurgie BTP, transports et logistique Banque, assurance, services financiers Algérie p. 35 ; Syrie p. 157 Algérie p. 40 ; Autorité Palestinienne p. 58 ; Egypte p. 77 ; Jordanie p. 110 ; Liban p. 124 ; Maroc p. 145 ; Syrie p. 160 et p. 161 ; Tunisie p. 181 Egypte p. 71 ; Liban p. 123 ; Syrie p. 164 Distribution Egypte p. 76 ; Liban p. 126 Immobilier et tourisme Algérie p. 37 et p. 39 ; Autorité Palestinienne p. 57 ; Egypte p. 72 ; Israël p. 93 ; Jordanie p. 108 ; Liban p. 126 ; Maroc p. 144 ; Syrie p. 160 et p. 165 ; Tunisie p

16 Les pistes d un positionnement international pour la Méditerranée L index des fiches secteur présenté ci dessus (Figure 2) illustre bien les enjeux auxquels fait face la région. D une part, les pays méditerranéens sont encore une destination à bas coût de production, et à ce titre attirent un certain nombre d activités industrielles gourmandes en main d œuvre ou en énergie (cas de l Algérie notamment). Par ailleurs, ces pays continuent leur rattrapage par rapport à ceux de la rive nord, notamment en matière d infrastructures : transports, services collectifs, logements, immobilier de bureaux. Enfin, on voit nettement certaines filières se développer dans chacun des pays de la région, et cette dernière se construire de fait un positionnement mondial sur un certain nombre de chaînes de valeur comme l agro alimentaire, les TIC, le textile, le tourisme ou d autres secteurs d avenir comme la santé ou la logistique. Les besoins sont encore importants, les opportunités toujours nombreuses Le rattrapage continue sur les infrastructures Les pays Med se sont engagés depuis plusieurs années dans des politiques d investissement dans les infrastructures, censées faciliter leur essor économique : mise à niveau des infrastructures et réseaux de transport, création de zones d activité et parcs technologiques, développement des télécommunications, etc. Ces investissements, souvent portés par les pouvoirs publics, ont également été l occasion de privatisations ou de concessions, introduisant ainsi quelques grands opérateurs internationaux ou régionaux sur les marchés locaux, avec plus ou moins de réussite. Ce travail de mise à niveau se poursuit. Dans les télécommunications par exemple, où de nombreuses licences ont déjà été attribuées entre 2002 et 2006 (près de 30 milliards d euros investis en incluant la Turquie), 2 licences ont été octroyées en 2009 en Jordanie et en Tunisie. Dans la logistique ou la distribution, un saut qualitatif est à faire et les investisseurs européens auraient intérêt à prendre position sur des marchés dans lesquels les infrastructures de transport domestiques ont bien progressé grâce aux investissements publics, les marchés locaux sont souvent solvables, et la demande en croissance continue même dans cette période de récession 14

17 mondiale. Surtout, la plupart des pays sont en demande de projets dans le domaine de gestion de l eau, du traitement des déchets et du développement du parc de logements, en particulier social. Des destinations toujours compétitives La Méditerranée n a pas vocation à devenir l usine du monde. Au contraire, la diminution de la natalité, l augmentation du nombre de jeunes diplômés et les initiatives en faveur de l éducation des populations dans les pays qui souffrent le plus d illettrisme, comme le Maroc, peuvent augurer le mouvement de convergence économique vers lequel tendent les deux côtés de la Méditerranée. La région a donc intérêt à se positionner sur la fourniture d activités à forte valeur ajoutée, plutôt que de se battre uniquement sur la réduction des coûts des facteurs. Il n en demeure pas moins que les pays Med restent compétitifs, en particulier pour des entreprises européennes souhaitant relocaliser des activités productives à proximité de l Europe, pour des activités à forts besoins énergétiques ou encore pour quelques activités nécessitant une main d œuvre compétitive et souvent spécialisée. C est en particulier le cas en Algérie ou en Syrie, qui grâce à leur production propre d hydrocarbures attirent les activités métallurgiques ou chimiques, fortement consommatrices d énergie. La chimie se développe également dans les pays disposant de matières premières sur place, comme la Jordanie ou le Maroc, et les activités minières en Jordanie, Israël ou dans les Territoires palestiniens. Quelques chaînes de valeur s ancrent en Méditerranée Les pays sud méditerranéens ont parfois du mal à se différencier les uns des autres, du fait de tailles de marché souvent similaires et d avantages comparatifs équivalents. En revanche, dans un certain nombre de secteurs, la région Méditerranée affirme un positionnement de fait par rapport aux autres régions du monde. Considérés prioritaires par chacun des pays, le développement de ces secteurs découle logiquement de l identité et de la position géographique de la Méditerranée : agro alimentaire, textile, tourisme, logistique, en plus des TIC. 15

18 Agro alimentaire : de gros producteurs, des industriels et des technologies Le sud de la Méditerranée dispose d atouts importants pour briller dans le secteur de l agro alimentaire, à commencer par sa bonne réputation culinaire, Liban, Maroc et Syrie en tête. Cette région dispose tout d abord de producteurs significatifs comme l Egypte (8 ème mondial pour les fruits et légumes, et qui vise la 3 ème place), le Maroc (où 60% de la population vit en partie grâce à ce secteur) et la Syrie (l agriculture y représente 25% du PIB). De plus en plus, les pays de la région montent en valeur ajoutée en développant les industries de transformation (Jordanie, Tunisie, Maroc, Syrie, Egypte) et le packaging pour développer les exportations (Egypte, Maroc, Liban). De plus, des pays comme Israël sont à la pointe des technologies en matière de transformation, ainsi que d irrigation. D autres pays de la région emboitent le pas, mais une meilleure coopération avec Israël serait bénéfique pour l ensemble de la zone. Par ailleurs, la location de terres commence à se développer pour des opérateurs majeurs (Maroc, par exemple). Des atouts pour devenir la plaque logistique euro africaine Plusieurs facteurs font du sud de la région une zone potentiellement incontournable sur la chaîne d approvisionnement des entreprises ciblant la plaque euro africaine et le Moyen Orient. D abord, l existence de matières premières, en particulier les produits de l agriculture et de la pêche, les minerais et les hydrocarbures. La Méditerranée voit aussi transiter 30% du trafic mondial de conteneurs entre Port Saïd (Egypte) et Gibraltar au sud de l Espagne, et dispose aujourd hui d un certain nombre de ports équipés pour accueillir les plus gros chargeurs (Port Saïd, Tanger, Malte, à terme Enfidha, Cap Djinet), avec des zones industrielles proches adaptées aux industries de transformation (automobile, par exemple). Les pays du sud présentent de surcroît des marchés domestiques dont la demande reste croissante, contrairement à la rive nord. Le positionnement se construit sur les TIC Les pays Med présentent des marchés importants pour la mise à niveau des PME dans tous les domaines des TIC (web, ERP, téléphonie IP, etc.), généralement déjà bien traités par des acteurs locaux et étrangers, et qui bénéficient du soutien de politiques publiques incitatives. Dans le secteur 16

19 des TIC, les pays Med ont déjà prouvé leur capacité à sauter les étapes : on l a vu sur le téléphone mobile, dont la déferlante a effacé la faible pénétration du fixe. Pour la même raison, la région est aujourd hui obligée de connaître un saut technologique sur l internet sans fil (Wimax 3G/4G). D est en ouest, la Méditerranée du sud est un producteur important d ingénieurs et de start ups innovantes. Des marchés pionniers sont en gestation, ainsi qu un savoir faire technologique adapté aux réalités économiques des pays. Par ailleurs, la professionnalisation opérée par les grands ports de la zone, l ouverture de l espace aérien et l expertise développée en matière de relation avec la clientèle étrangère fait de la rive sud une base arrière possible pour les opérateurs de e commerce de la rive nord. D autant plus que les pouvoirs publics engagent aujourd hui des politiques incitatives sur le e commerce. Après les centres de relation client hier, le logiciel et la voix sur IP aujourd hui, demain l internet mobile et le e commerce Et après demain, la Méditerranée pionnière du M commerce (commerce électronique par mobile)? Short fashion et textile spéciaux, un nouveau positionnement Med Six pays sur les neuf étudiés, à l est comme à l ouest, sont positionnés sur ce secteur traditionnel dans la région. Hormis pour l artisanat local, la région s est plutôt positionnée sur la teinte, l assemblage de prêt à porter à destination de l export, le filage. Si toutes les grandes marques espagnoles spécialistes des séries courtes (Zara, Mango, Benetton) produisent au sud de la Méditerranée, le design reste généralement au nord. Quelques marques, en particulier de jeans marocains, ont néanmoins pu pénétrer les marchés de la rive nord (turc notamment). Deux axes semblent pouvoir porter le secteur pour les années à venir. D abord, le moyen et haut de gamme, sur des petites séries du «short fashion» : la courte distance entre les pays sud méditerranéens et le continent européen permet des réassorts en des temps records, que la concurrence asiatique ne peut battre. Ensuite, les textiles techniques à destination des nouveaux secteurs en développement dans la région : gazes et textiles pour la pharmacie, emballages textiles pour la logistique. 17

20 Vers une offre touristique spécialisée, au service d un autre développement économique La Méditerranée est l une des premières destinations au monde, et le tourisme un des principaux pourvoyeurs de devises étrangères pour les pays du sud. Aujourd hui le secteur mute vers une plus grande spécialisation des produits offerts aux voyageurs du monde entier, et la Méditerranée accompagne ce mouvement en diversifiant grandement son offre : tourisme médical en Tunisie, tourisme d affaires en Jordanie, golf au Maroc, plongée et nature en Egypte, qui font appel à des personnels plus qualifiés. Mais le tourisme balnéaire et le tourisme patrimonial ou religieux attirent encore la grande masse des touristes dans la région. De grands «resorts» ont vu le jour ou ont été annoncés tout autour de la côte méditerranéenne, posant dans le même temps la question du respect environnemental de ces projets, qui ne sont pas toujours des réussites commerciales non plus. Le tourisme intérieur est une nouvelle source d opportunités, qui pourrait permettre un développement de l hinterland, un enjeu important pour les pays Med. Concernant le tourisme patrimonial, des projets pourraient également voir le jour, probablement avec des financements étrangers ou régionaux, pour développer des réseaux basés sur la réhabilitation du patrimoine historique, en particulier dans les médinas. 18

21 19 La carte des investissements en Méditerranée

22 3. Algérie Cadrage économique Une modernisation des infrastructures, indispensable à la relance de l économie nationale Afin d encourager la croissance et de réduire le taux de chômage, l Algérie cherche à diversifier son économie, aujourd hui très dépendante des hydrocarbures, en développant les secteurs traditionnels, tels que l agriculture, mais aussi les services aux entreprises, les TIC, le tourisme, etc. Elle espère ainsi créer les emplois nécessaires pour absorber une main d œuvre de plus en plus nombreuse et qualifiée, développer la consommation avec un moindre recours à l importation, et accroître les exportations. Conscient du rôle majeur du secteur privé dans la création d emplois, et notamment des PME (actuellement peu nombreuses et concentrées dans quelques secteurs d activité), le gouvernement a entrepris un vaste programme de réformes afin de transformer le cadre de production et la structure même de l économie nationale. Il espère ainsi améliorer la compétitivité des entreprises nationales en vue de leur introduction sur les marchés internationaux. Dans cette perspective, de grands chantiers ont été lancés dans les 4 principaux domaines de l économie : l aménagement du territoire, l industrie, l agriculture et la pêche, le tourisme. Avant toute politique sectorielle de relance de l économie nationale, le gouvernement a donné la priorité à la mise à niveau des infrastructures du pays. En 2005, il a lancé un Plan complémentaire de soutien à la croissance (PCSC) afin d améliorer les services et équipements offert aux opérateurs économiques ainsi qu à l ensemble de la population. Complété par deux programmes spéciaux pour les Hauts Plateaux et le Sud, il prévoyait plus de 180 milliards de dollars d investissements d ici % ont été consacrés aux infrastructures de base, aux logements et aux équipements publics. La majeure partie de ces orientations sont traduites dans le Schéma directeur d aménagement du territoire et déclinées par secteur dans 19 schémas directeurs dédiés. Un nouveau plan quinquennal de financement des infrastructures de base et services collectifs sera mis en place dès Il sera doté d une enveloppe de 150 milliards de dollars.

23 Annoncée fin 2006 et discutée en 2007 lors des Assises nationales de l industrie avec l ensemble des parties prenantes, la nouvelle stratégie industrielle n a toujours pas été adoptée. En prévoyant des mesures ciblées d encouragement de l investissement, elle visait à positionner l Algérie sur des filières à fort potentiel de croissance : les industries de transformation des ressources primaires : pétrochimie, engrais, sidérurgie et métallurgie non ferreuse, matériaux de construction (liants hydrauliques) ; les industries en amont d activités existantes : agro alimentaire, pharmaceutique, électrique ; les industries encore peu développées en Algérie contrairement aux pays voisins : énergies renouvelables, automobile et TIC. Pour l heure, seul le projet de création de 13 sociétés économiques de développement a été mis en œuvre. Championnes de l économie nationale, ces dernières noueront des partenariats avec le secteur privé pour réaliser les grands projets dʹinfrastructures prévus et relancer lʹindustrie nationale. En 2002, une relance de l agriculture a été amorcée par la mise en œuvre d un Plan national de développement agricole et rural. Le gouvernement lui a donné suite en adoptant, en 2008, une loi sur l orientation agricole. En soutenant le renouveau du secteur rural, cette dernière vise à recentrer l agriculture sur quelques filières porteuses, à rationaliser la production et à créer des synergies entre filières agricoles, d une part, et avec le secteur agro alimentaire, d autre part. Dans le secteur de la pêche et de l aquaculture, la politique de développement adoptée en 2001 vise, en encourageant l investissement privé et le partenariat, à moderniser la pêche maritime et les ressources halieutiques, à développer les industries de soutien et lʹaquaculture, ainsi qu à promouvoir la formation et la recherche. Consciente de son potentiel touristique considérable et jusque là inexploité, l Algérie a élaboré un schéma directeur touristique. Il donne une vision à court, moyen et long termes (2009, 2015 et 2025) du développement de la filière et définit des instruments de mise en œuvre. Afin de relancer les tourismes balnéaire et saharien, le schéma prévoit la création de pôles et villages touristiques d excellence en se basant sur leurs spécificités et potentiels d attractivité. 21

24 Focus 1. Trois régimes et un fonds pour encourager les investissements Afin de favoriser les investissements présentant un intérêt particulier pour l économie algérienne, trois régimes d encouragement ont été prévus. Le régime général concerne les projets courants hors des zones à développer. Pendant la phase de montage, il accorde une franchise de TVA sur les biens et services, ainsi qu une exonération des droits de douanes sur les équipements importés et du droit de mutation sur les acquisitions immobilières. Les sociétés sont ensuite exonérées d impôt sur les bénéfices (IBS) et de taxe sur l activité professionnelle (TAP) pendant les 3 premières années. L IBS, qui est de 25% pour les sociétés de capitaux, est ramené à 12,5% si les bénéfices sont réinvestis. La TAP représente quant à elle 2% du chiffre d affaires réalisé, hors TVA. Elle est déductible du bénéfice imposable. Le régime des zones à développer concerne les projets courants réalisés dans les zones à développer, dont les zones de développement industriel intégrées font partie. Pendant la phase de montage, en plus des avantages du régime général, il prévoit : une réduction sur le droit d enregistrement pour les actes constitutifs et les augmentations de capital ; la prise en charge partielle ou totale des travaux d infrastructures nécessaires à la réalisation de l investissement (voirie et réseaux divers, alimentation en eau potable et industrielle, forages, alimentation en énergie, études et expertises) ; une exonération de 10 ans de l IBS, de la TAP et de la taxe foncière. Dans certains cas, l Etat peut octroyer des avantages supplémentaires, comme le report des déficits ou des délais d amortissement. Le régime de la convention d investissement concerne les projets dont la nature (le secteur concerné notamment) présente un intérêt particulier pour l économie nationale. Les avantages possibles portent sur les mêmes éléments que dans le régime des zones à développer. La différence tient au fait que la décision relève du Conseil national de l investissement (CNI). Tout projet réalisé dans les branches retenues par l Etat bénéficie automatiquement, pendant une durée de 10 ans, de la plus large gamme d avantages prévus. Il peut se voir accorder des avantages supplémentaires tels que la prise en charge partielle ou totale des dépenses d infrastructures, du prix du terrain ainsi que du prix d intrants et/ou de services nécessaires à la production. Lancé en 2001, le fonds d appui aux investissements finance le coût des avantages consentis par l Etat : les dépenses d infrastructures nécessaires à la réalisation de l investissement et les avantages supplémentaires accordés dans le cadre du régime de la convention d investissement. [Plus de renseignements auprès de l Agence nationale de développement de l investissement : 22

25 La politique d attraction des IDE : une position ambivalente Les IDE représentent une part relativement faible de l investissement total en Algérie. Compte tenu de leur importance pour le transfert de technologies et l amélioration des capacités d innovation, une politique spécifique avait été définie dans le cadre de la nouvelle stratégie industrielle. Reconnaissant le rôle déterminant des IDE pour la compétitivité et la croissance du pays, les autorités ne souhaitaient cependant pas leur accorder un traitement privilégié par rapport aux investissements nationaux, jugés indispensables à la pérennité de l économie. La diffusion technologique nécessitant l ancrage des IDE dans le tissu national, le gouvernement avait choisi d axer son intervention sur le développement : de partenariats entre entreprises nationales et étrangères ; de contrats de sous traitance entre filiales de groupes transnationaux implantées en Algérie et PME locales ; de liaisons aval principalement dans les secteurs à forte intensité énergétique ; de programmes de formation dans les nouvelles techniques ou dans les nouveaux métiers par des entreprises étrangères. Présenté en mai 2009, le nouveau plan d action durcit cette position. Les entreprises étrangères se voient obligés de céder à des partenaires locaux : 51% de leur participation dans des investissements en Algérie et 30% du capital de leurs sociétés d importation. Cette décision confirme les annonces de durcissement de la règlementation sur les investissements étrangers faites en 2008, qui comportaient en outre : l obligation de réinvestir sur place les bénéfices générés par des exonérations d impôts ; le droit de préemption de l Etat sur les cessions d actifs détenus par des investisseurs étrangers ; l imposition spécifique des plus values de cession d actions et de parts sociales par des non résidents ; le remplacement du régime de concession de terrains publics transformable en cession au bout de 2 ans par la concession permanente ; etc. Par ailleurs, le Gouvernement a également modifié le régime des importations (obligation d un partenaire algérien, limitation d importation de véhicules d occasion). Pour protéger la production locale et éviter une trop forte croissance de la facture pharmaceutique, il a interdit l importation de près de 400 médicaments pouvant être produits sur place. Ces décisions ne sont pas neutres pour l activité des investisseurs. Néanmoins, les mesures d encouragement de l investissement prévues ne manquent pas de présenter un intérêt certain pour les investisseurs 23

26 étrangers, notamment celles portant sur : l amélioration de l environnement des affaires ; le fonctionnement de l Agence nationale de développement de l investissement (ANDI) ; la simplification des procédures douanières ; la fiscalité ; le marché du travail ; et surtout, la création de zones industrielles de développement intégré (ZDI). Figure 3. Disponibilités foncières dans les zones industrielles (en milliers de m2) 24

27 Focus 2. Une Agence d intermédiation et de régulation foncière et des zones industrielles modernes pour attirer les investisseurs sur tout le territoire algérien Principale contrainte pour l investissement, le problème de l accès au foncier a fait l objet d importants débats au cours des dernières années. Les retards accumulés sur l enregistrement des actes (successions) ou le cadastre rendent difficiles les mutations foncières. Plusieurs textes visant à améliorer la disponibilité et la gestion du foncier ont été successivement promulgués. Créée par décret en 2007, l Agence nationale d intermédiation et de régulation foncière (ANIREF) a pour missions : la gestion d actifs destinés à l investissement ; l intermédiation ; la régulation foncière ; l information des investisseurs potentiels ; la promotion foncière et immobilière. En matière de régulation, l ANIREF gère un observatoire du foncier économique qui : informe les pouvoirs publics sur l offre et la demande foncière et immobilière ; alimente les notes de conjoncture et l argus foncier ; contribue à l émergence d un marché foncier destiné à l investissement. Son portefeuille comprend 650 biens qu elle est chargée de commercialiser. Afin de mettre un terme à la spéculation foncière, une ordonnance de 2008 a consacré le régime de la concession. Accordée à l issue d enchères publiques ou de gré à gré par le Conseil des ministres, la concession donne un accès sécurisé au foncier et/ou à l immobilier pour une période de 33 ans, renouvelable 2 fois. Le locataire paie une redevance annuelle équivalant à 5% de la valeur vénale du terrain (actualisée tous les 11 ans) et est dispensé de taxe foncière. Il est propriétaire des constructions édifiées sur le terrain, et peut hypothéquer, transmettre ou céder son droit de concession. Afin d attirer les investissements dans les différentes régions du pays, l Algérie a engagé un important chantier de modernisation des zones industrielles (ZI) et d activité. Respectivement au nombre de 66 et 477, ces dernières couvrent une surface totale respective de et 7300 ha. De 1999 à 2009, 25 milliards de dinars algériens (273 millions d euros) ont été consacrés à la réhabilitation du parc national de ZI. Bénéficiant de programmes spéciaux, les wilayas du sud et des Hauts Plateaux reçu 5 milliards (55 millions d euros) supplémentaires. S inspirant du modèle des clusters, le gouvernement a par ailleurs décidé la création de 14 zones industrielles de développement intégré (ZDI) : 7 zones d activités polyvalentes (Alger, Blida, Oran Mostaganem, Annaba, Sétif BBA, Boumerdes Tizi Ouzou, Ghardaïa Hassi R mel) ; 3 technopôles (Alger Sidi Abdellah pour les TIC, Bejaia pour l agro alimentaire, Sidi Bel Abbès pour l électronique) ; 4 zones spécialisées (Arzew, Hassi Messaoud, Skikda, Oran). Ces nouveaux espaces offriront aux opérateurs internationaux tous les services nécessaires à leur implantation : guichet unique de l ANDI, centre d affaires, etc. A terme, ces sites aménagés devraient permettre l émergence de 6 pôles de compétitivité. [Plus d informations auprès de l ANIREF : 25

28 Mapping stratégique / 1. Ressources 26

29 Mapping stratégique / 2. Industrie 27

30 Mapping stratégique / 3. Services 28

31 Secteurs stratégiques La carte des investissements en Méditerranée Hydrocarbures, énergie et mines Enjeux / Objectifs Acteurs / Cibles Opportunités Localisation Dispositifs / Projets Contacts Dotée d importantes ressources pétrolières et gazières, l Algérie est un géant énergétique. L ouverture du secteur a été engagée dans les années 90. En 2007, les hydrocarbures représentaient 45 % du PIB et 97 % des recettes en devises. Face à une consommation en nette hausse, de nombreuses centrales électriques sont programmées (1200 MW d ici 2009) et le réseau interne de distribution de gaz doit être multiplié par 3 (12 milliards de dollars d investissements sur la période ). Un objectif de 6% d énergies renouvelables dans la production globale d électricité d ici 2015 a été fixé. Des travaux sont par ailleurs prévus pour la fermeture de la boucle électrique méditerranéenne (vers l Espagne via le Maroc). Enfin, l Algérie souhaite développer l exploitation minière. Un investissement massif dans les infrastructures est pour cela indispensable. Exploitation gazière (nouveaux gisements et amélioration des rendements) ; Construction de gazoducs ; Production et distribution d électricité (gaz, énergies renouvelables) ; Exploitation minière Entreprises nationales (Sonatrach, Sonelgaz, Naftal, AEC Ferphos) dominant toujours le secteur mais développant des contrats et partenariats avec des opérateurs russes (Rosneft Stroytransgaz Ltd, Gazprom), chinois (CPC), italiens (ENI), français (GDF, Total), espagnols (CEPSA, Repsol, Abener), britanniques (BG Group, BP), allemands (RWE), américains (Edison), norvégiens (Statoil), etc. Régions du sud et de l est, notamment Hassi Messaoud (pétrole) et Hassi R mel (gaz), Alger (raffineries et terminal d exportation), Arzew (terminal d exportation), Skikda, Adrar, etc. Ville nouvelle d Hassi Messaoud ; Projets de pôles de compétitivité : pétrochimie et énergies renouvelables à Ouargla Hassi Messaoud Ghardaïa, énergie à Oran Mostaganem Sidi Bel Abbès, énergies renouvelables à Médéa Boughzoul Laghouat (Focus 2) Investisseurs étrangers non soumis à l IR dans le secteur des hydrocarbures ; activités «aval» exonérées de TVA et de droits de douane ; activités minières exonérées de TAP, de TVA sur les biens acquis ou importés, de droits de douane sur les équipements et de tout impôt excepté l IBS minier (Focus 1) Ministère de lʹénergie et des mines : algeria.org 29

32 Pétrochimie et engrais Enjeux / Objectifs Acteurs / Cibles Opportunités Localisation Dispositifs / Projets Contacts La carte des investissements en Méditerranée Encouragé par la forte demande aussi bien nationale qu internationale et par le caractère structurant de cette industrie (liens avec les secteurs du plastique, des matériaux de construction, des fibres textiles, automobile, etc.), le gouvernement algérien souhaite exploiter les importantes ressources gazières du pays pour développer l aval de la pétrochimie, et notamment les produits plastiques, les résines, les élastomères et autres fibres pouvant contribuer à la relance de l industrie textile. Les ressources en gaz devront également permettre à l Algérie de se spécialiser dans la production et l exportation d urée. La demande croissante d engrais à l échelle mondiale (recherche d une plus grande productivité agricole) incite quant à elle le pays à exploiter davantage ses vastes réserves de phosphates situées dans le Djebel Onk, et largement sous exploitées (1,5 millions de tonnes/an pour des réserves de 2 milliards de tonnes). Une filière allant de l extraction du minerai à la production de fertilisants, en passant par la transformation en acide phosphorique est en cours de structuration. Production de plastiques, résines, élastomères et autres fibres textiles ; Production et exportation d urée (PPP étranger) ; Extraction de phosphate, transformation en acide phosphorique et production de fertilisants (PPP national et/ou étranger) Ouverture de sites de production par des groupes étrangers en partenariat avec des entreprises locales (Sonatrach pour l ammoniaque, l urée et les engrais, Petroser pour les lubrifiants) : l omanais Suhail Bahwan Group Holding, l égyptien Orascom, l espagnol El Bahia Fertilizers, le britannique BP Alger, Arzew, Oran, Constantine, Annaba, Skikda, Médéa, Boughzoul, Laghouat, Ouargla, Hassi Messaoud, Ghardaïa Projets de pôles de compétitivités à Ouargla Hassi Messaoud Ghardaïa et Constantine Annaba Skikda pour la pétrochimie Activités «aval» des hydrocarbures exonérées de TVA et de droits de douane (Focus 1) Ministère de lʹénergie et des mines : algeria.org 30

33 Métallurgie, sidérurgie et matériaux de construction Enjeux / Objectifs Acteurs / Cibles Opportunités Localisation Dispositifs / Projets Les grands chantiers de construction lancés dans le pays et à l étranger contribuent, à travers la demande qu ils génèrent, à la croissance rapide du secteur algérien de la métallurgie, de la sidérurgie et des matériaux de construction. Les entreprises métallurgiques interviennent en tant que sous traitantes ou cotraitantes pour la réalisation des équipements de charpente, de chaudronnerie et de mécanique lourde. De son côté, l industrie des matériaux de construction contribue à 16,4% de l emploi manufacturier et 11% de la valeur ajoutée. Compte tenu de la qualité du ciment et de sa compétitivité prix, le gouvernement entend développer la production et les exportations en optimisant les procédés, diversifiant les produits et prolongeant les filières locales vers l aval. La filière sidérurgique bénéficie quant à elle de l utilisation croissante d éponges de fer dans l aciérie ainsi que de la tendance haussière de l acier, tirée par les grands pays en voie de développement (Chine, Inde, Brésil). Compte tenu de la possibilité de produire de l aluminium par électrolyse avec des procédés intensifs en énergie, le gouvernement encourage également le développement de cette filière. Il sollicite l investissement étranger dans tout le secteur, notamment pour fournir l ingénierie scientifique manquante. Réalisation d équipements de charpente, de chaudronnerie et de mécanique lourde ; Production et exportation d aluminium, de zinc, de plâtre et de ciment (y compris des nouvelles gammes : ciment blanc, ciment prise mer, ciment à prise rapide) Forte présence du géant indien Arcelor Mittal, mais aussi de groupes tunisiens (Loukil, Tunisie Profilés Aluminium), saoudiens (CPHC), émiratis (Alumco LLC), égyptiens (Al Ezz, Orascom), etc. Alger, Oran, Jijel, Arzew, Constantine, Annaba, Skikda Projet de pôle de compétitivité de Constantine Annaba Skikda couvrant la métallurgie mécanique Projet de port en eaux profondes à Cap Djinet, relié à une ZI de ha (complexe aluminier, complexe sidérurgique intégré, etc.) Contacts Ministère de l industrie et de la promotion des investissements : Agence nationale de développement de l investissement : 31

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