THERMIQUE, ACOUSTIQUE, AÉRAULIQUE : LE DÉFI DE LA COHÉRENCE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "THERMIQUE, ACOUSTIQUE, AÉRAULIQUE : LE DÉFI DE LA COHÉRENCE"

Transcription

1 THERMIQUE, ACOUSTIQUE, AÉRAULIQUE : LE DÉFI DE LA COHÉRENCE Support de formation CIDB - juin 2010

2 La première partie de cette présentation s attache à exposer les principes généraux qui sous-tendent la recherche de performances à la fois thermiques et acoustiques. Puis, ce document passe en revue les différents types d isolation de façades et les avantages et inconvénients à attendre de chaque système, tant sur le plan de la thermique que de l acoustique. Les données thermiques qui suivent se réfèrent à un objectif de résistance thermique de 4 m 2.K/W. Lequel correspond au minimum visé par les bâtiments «basse consommation». Cet objectif s obtient avec une épaisseur de 16 cm d isolant conventionnel. Trois grands types de façades sont examinés : les façades porteuses en «béton» les façades de type «monomur» les façades «légères» Chacun de ces choix constructifs est examiné sous l angle des caractéristiques techniques et de la faisabilité pratique. L aspect énergétique est également abordé, au travers de l énergie «grise» qui correspond à la somme des énergies nécessaires à la production, à la fabrication, à l utilisation et au recyclage des matériaux ou produits et du contenu en carbone de ces matériaux. Il y a encore cinq à dix ans, ces chiffres ne pesaient pas beaucoup par rapport à la consommation de chauffage. Dès lors que la consommation est divisée par cinq, ces données ne peuvent être ignorées. Enfin, l aspect économique jouant toujours un rôle prépondérant dans les choix, les coûts sont donnés à titre indicatif pour les parties courantes. Pour finir, les deux derniers chapitres de ce document sont consacrés aux éléments vitrés et à la ventilation. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 1

3 Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 2

4 Le Grenelle de l environnement a fixé des objectifs ambitieux au secteur du bâtiment. Dès 2010 pour les bâtiments publics et tertiaires, et dès 2012 pour les bâtiments privés, le bâtiment basse consommation devient la norme : la consommation d énergie des constructions neuves devra être inférieure à la moitié de celle préconisée par la RT L horizon 2020 est même celui du bâtiment à énergie positive : la production d énergie du bâtiment devra compenser au minimum sa consommation. Pour le bâti ancien, en 2012, on prévoit de réduire de 12% la consommation d'énergie des bâtiments existants ; en 2020, de la réduire de 38%. On voit bien à travers ces chiffres le rôle de locomotive joué aujourd hui par l efficacité énergétique. Mais pour que le train avance à bonne allure, toutes les performances doivent évoluer en même temps. En acoustique comme en thermique, les progrès doivent évoluer en parallèle, sinon des décalages importants vont se faire jour. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 3

5 Dans un bâtiment, le chemin de transmission des calories à travers l'enveloppe se fait essentiellement à travers les parois opaques et les parois vitrées. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 4

6 Les décibels sont plus compliqués à gérer : les sources de bruit sont nombreuses, à la fois internes et externes au bâtiment, les bruits se transmettent de manière aérienne ou solidienne. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 5

7 Calories et décibels empruntent souvent les mêmes chemins de transmission. Par conséquent, les produits constitutifs de ces chemins doivent satisfaire à la fois aux exigences d efficacité thermique et d'isolation acoustique. La liste des composants concernés par ce double cahier des charges est longue. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 6

8 Chaque parti constructif comporte son lot d avantages et d inconvénients, qui ont des conséquences sur la structure, la thermique, l acoustique, l architecture et les aspects économiques. On le voit, sans collaboration étroite entre l architecte et l ingénieur structure, entre le thermicien et l acousticien, ou avec l économiste de la construction, il sera difficile d optimiser le système constructif choisi. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 7

9 L étanchéité réduit tout autant les déperditions acoustiques que thermiques. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 8

10 Pour obtenir une bonne résistance thermique, on joue à la fois sur l épaisseur des matériaux et sur leur conductivité thermique. On s attache aussi à ce que cette isolation thermique soit continue, en évitant, autant que possible, que les éléments de fixation clous, tiges, profilés linéaires viennent dégrader l'isolation. Pour fixer l isolant, on a donc recours à des éléments en plastique ou en bois, qui conduisent moins la chaleur. En acoustique, on s efforce d éviter les produits rigides et légers, au profit de produits souples. On préfère également minimiser le chemin structurel à travers le produit, en désolidarisant l isolant du mur support. On voit poindre là une première contradiction : les produits de forte résistance thermique ne sont pas nécessairement meilleurs sur le plan de l acoustique. Se pose notamment la question des produits sous vide, qui sont largement utilisés en rénovation : rigides et légers, ils peuvent éventuellement poser des problèmes d ordre acoustique. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 9

11 La performance acoustique intrinsèque d un produit de doublage dépend du support sur lequel il est mis en œuvre. Ainsi, le même matériau isolant n offre pas la même performance suivant qu il vient doubler un mur en briques ou un mur en béton. On distingue communément deux catégories de doublages : les doublages thermiques qui, généralement, dégradent la performance acoustique intrinsèque du mur support sur lesquels ils sont posés (au mieux, résultat neutre); les doublages thermoacoustiques, qui améliorent l indice d affaiblissement acoustique ( R) du mur support sur lequel ils sont mis en œuvre. En isolation par l intérieur, un doublage thermoacoustique, par exemple à base de laine minérale ou de PSE élastifié (PSEE), améliore l affaiblissement acoustique de la paroi ( R A positif, à condition que l épaisseur de la paroi nue soit supérieure à 60 mm). Prenons l exemple d une paroi de 15 cm de béton nu. Celle-ci apporte un R A de 58 db. Après doublage par une laine minérale et une plaque de plâtre, cette paroi offre un R A compris entre 58 et 65 db (le gain ΔR A est de 0 à +7 db). Avec un doublage constitué d un polystyrène élastifié acoustique et d une plaque de plâtre, le gain acoustique est de 2 à 10 db. En revanche, si le doublage est simplement thermique, c'est-à-dire à base de mousse rigide de type polystyrène expansé (PSE), polystyrène extrudé (XPS) ou polyuréthane (PU), il détériore les performances acoustiques de la paroi nue ( R négatif). Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 10

12 Ainsi, un doublage en polystyrène expansé standard fait perdre jusqu à 5 db d efficacité acoustique à la paroi ; un doublage en polyuréthane rigide ou en polystyrène extrudé fait perdre jusqu à 6 db. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 11

13 Les doublages thermiques se caractérisent donc par un ΔR négatif ou nul, lorsqu ils sont mis en œuvre sur un mur support en béton de 160 mm. Il s agit principalement des doublages collés à base de mousse rigide. Les doublages thermoacoustiques se caractérisent par un ΔR positif. Correspondent à cette appellation les produits à base de primitif de laine minérale ou PSEE, d épaisseur supérieure à 50 mm pour les doublages collés, et, pour les doublages sur ossature, d éléments de remplissage poreux suffisamment résistifs (au passage de l air) et épais. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 12

14 Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 13

15 Le très classique système constructif de l isolation thermique par l intérieur garde toute sa justification pour les constructions en rez-de-chaussée ou d un étage. En isolation par l intérieur, le système de pose doit, grosso modo, satisfaire aux mêmes exigences vis-à-vis de la thermique et de l acoustique : le thermicien privilégie le système qui dégrade le moins la résistance thermique de l isolant ; il cherche aussi à optimiser le nombre de fixations mécaniques ; l acousticien cherche à privilégier les isolants souples et à désolidariser l isolant du mur support. Sont désormais largement disponibles des systèmes à fixation par tiges plastiques, bien moins conductrices des calories que les tiges métalliques. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 14

16 L isolation thermique par l intérieur est limitée en performance par les ponts thermiques, au niveau des liaisons mur/plancher et des refends notamment. A moins de recourir à des rupteurs thermiques, ce parti constructif permet tout au plus de répondre aux exigences thermiques de la RT Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 15

17 Le gros défaut de l'isolation thermique par l intérieur est la création de ponts thermiques, qui laissent s échapper les calories au niveau des refends et des liaisons mur/plancher. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 16

18 Autre inconvénient, la mobilisation limitée de l inertie des murs, qui peut être recherchée pour le confort d été. Pour ces raisons, dans la recherche de performances thermiques élevées, l isolation par l extérieur semble plus efficace que l isolation par l intérieur. En revanche, il s agit d une technique ancienne, parfaitement connue qui est bien maîtrisée et facile à mettre en œuvre par les artisans. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 17

19 L influence des doublages thermiques rigides sur l isolement aux bruits extérieurs n est préjudiciable que si des isolements très élevés sont recherchés. En zone calme, le R A négatif n aura pas d impact sur l isolement acoustique de façade final ; en zone bruyante, en revanche typiquement, quand on recherche un isolement de façade D n,t,a,tr de au moins 37 ou 38 db, l usage d un isolant uniquement thermique en isolation par l intérieur peut poser problème. Ceci est d autant plus vrai que la surface de façade correspondant à la pièce considérée est importante, par exemple pour une pièce en pignon. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 18

20 Le bon sens voudrait que la technique du doublage par l intérieur influe surtout sur l isolement aux bruits extérieurs. Curieusement, en isolation par l intérieur, l effet principal d un doublage thermique rigide est de détériorer l isolement acoustique entre logements, qu ils soient superposés ou adjacents. Une raison à cela : les transmissions acoustiques latérales de façade, que les isolants non favorables à l acoustique (exclusivement thermiques) amplifient, Suivant la performance du doublage, la transmission acoustique latérale peut être très pénalisante, notamment en pignon de bâtiment en transmission verticale. Ce problème souvent méconnu des thermiciens peut, dans certaines configurations, se traduire par des non conformités. Notamment, pour satisfaire aux exigences requises entre pièce principale de logement et parking (55 db), ou encore entre pièce principale de logement et local d activité (58 db), l utilisation d un doublage thermoacoustique est généralement nécessaire. Pour les mêmes raisons, en réhabilitation de logement collectif, le choix d un doublage thermoacoustique en façade permet de limiter les risques de dégradation de la performance existante. On voit donc que l usage d un doublage thermoacoustique en isolation par l intérieur permet d éviter, en neuf comme en rénovation, un certain nombre de contre performances, et ce pour un impact financier quasiment nul. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 19

21 Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 20

22 Les rupteurs thermiques sont l exemple type d'interaction entre la thermique et l'acoustique. Placés en bout de dalle, ces systèmes comprennent : un isolant placé entre le plancher et le mur ; une ossature faisant lien mécanique entre le plancher et le mur ; un système de protection contre le feu. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 21

23 Les rupteurs thermiques placés en nez de dalle constituent une faille dans l isolement acoustique entre locaux, par modification de la transmission directe à travers le plancher ou le refend. Quand la largeur du rupteur de pont thermique est inférieure à l épaisseur du doublage utilisé, et que le doublage est thermoacoustique, cette faiblesse ne se répercute pas sur l isolement direct, à condition que l indice D n,e,w + C du rupteur soit supérieur ou égal à 30 db. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 22

24 Considérons un bruit aérien provenant de l'étage inférieur. Sans rupteur, l énergie acoustique se transmet de manière directe par le plancher, ainsi que par les transmissions latérales façade/plancher (ou refend) (1), plancher (ou refend)/façade (2) et façade/façade (3). En présence d un rupteur, les transmissions (1) et (2) sont sensiblement diminuées, ce qui renforce fortement l unique voie de transmission latérale façade/façade (3). Comme cette transmission traverse l isolant deux fois, la qualité acoustique du doublage joue un rôle d autant plus crucial. Conclusion : le traitement des ponts thermiques par inserts en abouts de voiles ou de planchers doit être complété par l'utilisation de complexes d isolation thermoacoustiques de façade qui ne dégradent pas les performances acoustiques de cette façade. Typiquement, une configuration classique associant une façade béton de 16 cm et un local en pignon exige : soit le recours à un doublage thermoacoustique d efficacité ΔR w +C supérieure ou égale à 7 db (classe ESA5 du document DGUHC-CSTB «Exemples de Solutions Acoustiques»); soit d épaissir le séparatif lourd (dalle béton de 20 cm au lieu de 18 cm). Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 23

25 Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 24

26 L isolation thermique par l extérieur consiste à envelopper le bâtiment par un isolant thermique protégé soit par un enduit, soit par un bardage. Avec le bardage isolant, encore appelé mur manteau, le parement se fixe sur une ossature secondaire solidarisée à la structure porteuse. Le système de la vêture consiste à fixer directement des éléments préfabriqués sur l ossature. Avec les enduits sur isolant, on fixe, mécaniquement ou par collage, l'isolant sur le mur, avant d apposer l'enduit. Pratiquée de plus en plus dans le neuf, c est la solution préférée en rénovation, sauf en cas de façades classées ou trop complexes. Son intérêt est triple : traiter les ponts thermiques, conserver l isolation du mur et intervenir par l extérieur. Les différents procédés d isolation par l extérieur peuvent différer tant par le mode de pose (ossature, collage, vissage ) que par la nature de l isolant (laine minérale, PSE, PU, XPS, ) ou du parement extérieur (enduit, terre cuite, bois, métal, PVC, pierre, ). A ces divers procédés correspondent des comportements thermiques et acoustiques des plus variés. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 25

27 Ce parti constructif est bien adapté aux immeubles de grande hauteur, exempts de balcon ou autres éléments singuliers de façade : dans ce cas, les ponts thermiques des refends et planchers intermédiaires sont traités efficacement, ce qui permet de répondre à des exigences supérieures à celles de la RT Dans les petits immeubles avec balcon, les ponts thermiques haut et bas sont en revanche difficiles à traiter, tout comme ceux des balcons et des tableaux de fenêtre. A noter par ailleurs que, contrairement à une idée reçue, nombre de ces procédés comportent des ponts thermiques «intégrés» qui peuvent diminuer de façon très significative la performance de la paroi. Ainsi, les fixations ou l ossature métallique servant à l accrochage de l isolant peuvent entraîner une perte d efficacité non négligeable. Autre point positif : en évitant de masquer l inertie thermique du mur de façade, l ITE améliore le confort d été du bâtiment. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 26

28 Question faisabilité technique, la mise en œuvre en grande épaisseur reste complexe. Il existe une appréciation technique d expérimentation qui va jusque 30 cm d épaisseur d isolant (polystyrène recouvert par un enduit épais), mais certains de ces ouvrages peuvent être fragiles. On leur préfère généralement les systèmes associant une ossature, des isolants de type «laine minérale» et un bardage. Dans des épaisseurs courantes (18 cm béton + 16 cm isolant), on obtient une résistance thermique convenable de R=4 m².k/w. En matière de prix, on note des différences importantes entre les solutions avec revêtements minéraux ou plastique épais et les systèmes avec bardage. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 27

29 Les thermiciens cherchent à éviter l isolation par l intérieur. Mais au-delà de 10 à 12 cm d isolant rapportée en extérieur, une structure métallique complémentaire s impose pour supporter l isolant, ce qui augmente la mise en œuvre et donc le coût. Une combinaison de l isolation extérieure et intérieure peut alors être envisagée. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 28

30 La place de l isolant thermique à l extérieur ou à l intérieur de la façade n a pas d incidence sur la performance acoustique de l ensemble «façade + isolant». En revanche, suivant sa nature, l isolant peut dégrader ou améliorer la performance acoustique du support. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 29

31 A l heure actuelle, peu de données «terrain» en France sont disponibles sur les conséquences acoustiques de l isolation par l extérieur. Certains matériaux, notamment ceux à base de mousse rigide, ont pour conséquence de détériorer la performance acoustique de la paroi (affaiblissement acoustique négatif). On retrouve les mêmes conclusions que pour l isolation par l intérieur : en zone calme, le choix d un isolant simplement thermique n aura qu un impact marginal sur l isolement acoustique de façade ; en zone de bruit élevé (objectif de D nt,a,tr supérieur à 36 ou 38 db), le choix d un isolant exclusivement thermique (et non thermoacoustique) peut avoir un impact négatif sur l isolement de façade. Cette situation est d autant plus critique dans les situations où la surface de façade doublée est importante, comparativement au volume de la pièce de réception. Les pièces de petit volume, comportant de petites fenêtres en pignon, seront donc particulièrement sensibles. En réhabilitation, le risque de dégradation des performances existantes est à ne pas négliger. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 30

32 On atteindra les isolements acoustiques DnT,A,tr recherchés si les limites données dans ce tableau sont respectées. Ces valeurs s entendent pour un local de réception de 30 m3, de 3,2 m de profondeur, et dont les fenêtres occupent entre la moitié et le quart de la surface de la façade. Ainsi, l indice d affaiblissement acoustique au bruit de trafic de la partie opaque de façade (y compris le complexe de doublage thermique), devra être de 10 db plus élevé que l objectif d isolement acoustique recherché. Si l une ou l autre des conditions du tableau ne sont pas satisfaites, un calcul acoustique complet s impose. Par exemple, pour atteindre un objectif d isolement aux bruits extérieurs de 40 db, il faudra au minimum une épaisseur de béton de 16 cm (375 kg/m²). Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 31

33 On notera que l isolant thermique de la façade n est pas traversé par les transmissions latérales : son caractère favorable ou défavorable à l acoustique n influe donc en rien sur l isolement acoustique entre locaux contigus. Dans les constructions neuves, les solutions tout béton (façade, plancher et refend) permettent d atteindre l objectif d isolement acoustique aux bruits aériens réglementaire (D nt,a 53 db). En dehors de cette option, la plus grande précaution s impose. Une raison à cela : les transmissions acoustiques latérales de façade, aux jonctions façade-plancher et plancher-refends. Ces transmissions ne traversant pas l isolant, elles ne sont pas traitées. Selon la nature et l épaisseur de la façade et du refend, des problèmes de non-conformité peuvent se faire jour. C est notamment le cas des murs légers et rigides (brique creuse, béton cellulaire). Par exemple, avec une façade en briques creuses de 20 cm, un plancher béton de 18 cm ne suffira pas pour atteindre l isolement réglementaire de 53 db : une épaisseur de dalle de 21 cm sera nécessaire. C est la raison pour laquelle les exigences d isolement supérieures (D nt,a =55 ou 58 db) nécessitent généralement un traitement intérieur complémentaire par un isolant thermoacoustique. En rénovation, cette solution ne permet pas d améliorer la situation existante, mais elle ne la dégrade pas non plus, à moins de supprimer le doublage intérieur existant. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 32

34 Les «exemples de solutions acoustiques» publiés par le ministère du Logement en 2002 montrent qu il n existe pas de solution standard avec une isolation par l extérieur pour une façade en briques creuses ou en béton cellulaire de 20 cm. Dans tous les cas, dans une telle configuration, il est nécessaire de surdimensionner les dalles de plancher (20 cm de béton au lieu des 18 cm standard). Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 33

35 Le principe de l isolation thermique par l extérieur offre un potentiel prodigieux d amélioration des performances thermiques, et ce dans un grand nombre de situations. Cela dit, contrairement à une idée répandue, le choix de l ITE n est pas neutre sur le plan de la qualité acoustique des constructions. Pour éviter les désordres, une étude acoustique s impose. Le non traitement des transmissions latérales de façade limite l utilisation du procédé. Par exemple, dans le cas d une façade en briques creuses de 20 cm et d un doublage par l extérieur, en présence d une jonction en T avec encastrement, il sera nécessaire d augmenter l épaisseur du plancher béton de 2 à 4 cm, selon les cas. Dans l état actuel des techniques, dans cette même configuration (brique creuse + ITE), l objectif d isolement acoustique entre un logement et un local d activités (58 db) ne pourra être satisfait. L option du traitement complémentaire par un une isolation thermoacoustique par l intérieur est alors à envisager. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 34

36 Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 35

37 En isolation par l extérieur, la recherche de performances thermiques élevées se heurte assez vite à la faisabilité technique de mise en œuvre d épaisseurs importantes d isolant. C est la raison pour laquelle la solution consistant à associer une intervention par l extérieur et une intervention par l intérieur a tout son intérêt. Typiquement, l isolation par un doublage intérieur de type Placomur est complétée par un doublage extérieur lui aussi peu onéreux (doublage de 8 cm en une passe). Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 36

38 Cette solution combine des avantages techniques (traitement des ponts thermiques, possibilité de passage des fourreaux) et économiques ( /m 2 ). Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 37

39 Ce système peut constituer un bon compromis, tant du point de vue acoustique que thermique, mais à la condition de choisir un matériau thermoacoustique pour le doublage intérieur : soit une contre-cloison sur ossature, soit un doublage collé (PSE élastifié ou laine minérale). Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 38

40 Comme on l a vu pour l isolation par l intérieur, pour le complément de doublage par l intérieur, un matériau thermoacoustique s impose, dans le neuf comme en rénovation, faute de quoi les transmissions acoustiques latérales pourraient être renforcées et donner lieu, en fonction de la nature et de l épaisseur de la façade et du refend, à l émergence de non-conformités réglementaires. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 39

41 Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 40

42 L isolation répartie a pour objectif de proposer un «tout en un» : mur et isolation combinés. A l heure actuelle, les épaisseurs couramment rencontrées sont comprises entre 30 et 50 cm. Pour obtenir un niveau d isolation thermique R de 4 m 2.K/W, il est nécessaire d adopter une épaisseur de monomur de 50 cm. Le passage des planchers et des refends nécessite une attention toute particulière, notamment en collectif, en raison de la nécessité d encastrer la dalle dans le mur sur les deux tiers au moins de son épaisseur. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 41

43 Les fabricants assortissent leur offre d éléments préfabriqués destinés à traiter les angles, les linteaux, les retours, et qui font office de rupteur de pont thermique. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 42

44 La mise en œuvre des monomurs est délicate, notamment pour les fenêtres. Le joint entre les blocs est facteur de pont thermique : on privilégie donc des joints très minces, de l'ordre de 1 mm. Le calepinage doit être extrêmement rigoureux. Cette solution doit être réservée à des architectures assez simples, des surcoûts importants étant à prévoir en cas de dessin compliqué. Le DTU limite aussi l emploi des monomurs à des constructions de trois niveaux maximum. Enfin, en termes d énergie grise, il faut savoir que la brique est très mal placée. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 43

45 Qu il s agisse de briques monomur en terre cuite ou de blocs de béton cellulaire, le matériau constitutif des éléments maçonnés de la façade a une masse surfacique plus faible que les façades en béton de 15 ou 16 cm d épaisseur. Tout particulièrement, le comportement acoustique des monomurs en terre cuite est assez difficile à anticiper : de fait, pour ces parois légères, rigides et peu amorties, la loi de masse ne s applique plus. Relativement légères et rigides, les façades monomur offrent donc des indices d affaiblissement acoustique au bruit aérien plutôt limités (R w+ctr généralement compris entre 38 et 45 db). Par conséquent, quand on recherche des isolements de façade supérieurs à 30 db, il est nécessaire de prendre en compte l indice d affaiblissement acoustique de ces systèmes. Ceci est d autant plus vrai que la surface de façade est importante par rapport au volume de la pièce, comme par exemple pour les pièces en pignon. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 44

46 Concernant l isolement acoustique entre logements, les systèmes monomur sont assez fortement désavantagés par la présence de transmissions latérales en façade. Deux raisons à cela : la faiblesse de l indice d affaiblissement acoustique des monomurs et un indice Kij défavorable dans la transmission façade/façade. La planelle en bout de dalle peut notamment occasionner des transmissions acoustiques entre étages. Il est par conséquent très compliqué d envisager ces systèmes pour des isolements supérieurs, de l ordre de 55 ou 58 db. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 45

47 Sur cette coupe horizontale, le refend en béton de 18 cm (R A voisin de 60 db) permet d atteindre l objectif réglementaire d isolement acoustique entre logements (53 db). Curieusement, un refend de même épaisseur constitué d une cloison acoustique performante (cloison 180/130 comprenant deux ossatures, deux fois 45 mm de laine minérale et deux plaques de plâtre par parement, pour un R A voisin de 64 db), se traduira par un D nt,a de 48 db seulement. Ce sont les transmissions latérales qui expliquent ce phénomène : de fait, une cloison de séparation légère (parement de 25 kg/m²) ne peut efficacement empêcher que la mise en vibration de la façade ne se transmette d un côté à l autre de la paroi. Ce phénomène est également valable pour les planchers. Il convient donc de respecter des mises en en œuvre spécifiques : conception de l encastrement ; épaisseur de plancher plus importante ; option constructive adaptée pour le refend. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 46

48 En immeuble collectif, l indice d affaiblissement limité des ITR, combiné à des isolements latéraux défavorables, compliquent l utilisation des procédés d isolation thermique répartie. Pour être conformes, ces solutions exigent, d une part, de surdimensionner planchers et refends en béton (20 à 22 cm, au lieu des 18 cm habituels); d autre part, de respecter une mise en œuvre précise, notamment au niveau de l encastrement. En outre, on gardera à l esprit que, compte tenu des solutions techniques actuelles, le choix de l isolation répartie : interdit l utilisation de séparatifs légers entre logements, sous peine de ne pas respecter l isolement acoustique requis de 53 db ; ne permet pas de respecter l objectif réglementaire d isolement acoustique entre un logement et un local d activité (58 db). Ce qui pose la question d une solution difficile à admettre par les thermiciens : le recours à un traitement complémentaire par un ITI thermoacoustique. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 47

49 Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 48

50 Les adeptes des briques peuvent avantageusement opter pour des briques alvéolaires de 20 cm complétées par une isolation intérieure de 10 cm. La cible des 4 m 2.K/W de résistance thermique est alors atteinte. Grâce au doublage intérieur, les contraintes de pose s en trouvent simplifiées : calepinage moins exigeant, découpe possible des briques sur le chantier, usage du mortier plutôt que de la colle. Autre intérêt, son prix : 120 à 150 du m 2, ce qui en fait le parti constructif le meilleur marché. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 49

51 Deux réserves néanmoins : l inertie des façades verticales ne peut être mobilisée, isolation intérieure oblige ; la limitation aux constructions R+3. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 50

52 L indice d affaiblissement intrinsèque de l ITR est généralement compris entre 38 et 45 db, performance qui pourra être améliorée ou dégradée, selon que le doublage intérieur est thermoacoustique ou purement thermique. Ce n est qu en zone bruyante que la nature de l isolant intérieur aura un possible impact sur la performance acoustique finale aux bruits extérieurs. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 51

53 En immeuble collectif, l isolement acoustique entre logements exige quant à lui un doublage intérieur thermoacoustique. Le choix d un doublage exclusivement thermique, qui viendrait renforcer les transmissions latérales, déjà défavorables sans isolant, aboutirait à coup sûr à un résultat catastrophique. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 52

54 Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 53

55 Le système constructif de l ossature légère présente de nombreux avantages, parmi lesquels une grande flexibilité constructive, adaptable à toute typologie d ouvrage et la possibilité d une fabrication industrialisée. En simple ossature, la structure du bâtiment est indépendante de la façade. Un inconvénient : l épaisseur de l isolant inséré entre les poteaux est conditionnée par le dimensionnement de la structure et non par les besoins en isolation. La correction des ponts thermiques au niveau du plancher et des refends nécessite un éclairage particulier (voir planche suivante). Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 54

56 En simple ossature, la solution consistant à faire reposer les poteaux sur les dalles présente l inconvénient d un pont thermique important. La solution du mur-rideau, où l on fait passer l isolant devant la dalle, corrige le problème du pont thermique, mais il faut alors prendre des précautions d ordre acoustique. Pour traiter à la fois l acoustique et la thermique, il faut intégrer partiellement la dalle à la façade, ce qui nécessite immanquablement des reprises. C est la raison pour laquelle on préfère souvent recourir à l option de la multiple ossature qui, elle, permet d augmenter l épaisseur de l isolant. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 55

57 L option constructive de l ossature légère, lorsque des isolants traditionnels sont employés (laine minérale), présente l inconvénient de la faible inertie thermique des murs : pour améliorer le confort d été, on peut envisager des isolants plus denses, tels que la laine de bois ou la ouate de cellulose. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 56

58 Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 57

59 La disposition des ossatures, de part et d autres de la dalle, permet de résoudre le problème de pont thermique. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 58

60 Concernant le critère de l énergie grise, tout comme pour l impact carbone, ce parti constructif récolte de bonnes notes. Mais cette solution reste néanmoins coûteuse ( /m2) notamment à cause du prix important de la vêture finale. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 59

61 Concernant l acoustique, on dispose à l heure actuelle de peu d éléments sur ce type de principe constructif. Les indices R w (C;Ctr) et D n,t,w (C;Ctr) restent donc à déterminer. Pour les ossatures bois, il est à noter qu un programme de recherche est actuellement en cours, en partenariat avec le CSTB, le FCBA, la DHUP et la filière bois. Deux règles à garder à l esprit néanmoins : l utilisation d isolants à cellules fermées (mousses rigides, ) nuit aux performances acoustiques de la façade ; il importe donc de privilégier des isolants poreux. l utilisation d une double ossature (la plus indépendante possible) associée à un isolant poreux apporte la meilleure performance acoustique, tant pour l isolement de façade que pour l isolement latéral façade/façade. La façade légère à double ossature (si possible indépendante) avec un remplissage en matériaux poreux est donc un bon compromis acoustique et thermique. Cette solution constitue une intéressante solution d avenir pour la réhabilitation d une partie du parc d après guerre comportant des façades non-porteuses, rapportées ou légères, obsolètes tant d un point de vue thermique qu acoustique. De telles opérations se traduiraient par un énorme gain en termes de performances thermiques et acoustiques. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 60

62 Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 61

63 Conformément à la loi de masse, plus le vitrage est lourd, meilleur c est pour l acoustique. En revanche, cela n a aucune incidence sur la thermique. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 62

64 Le label Cekal atteste de la performance acoustique et thermique d un double ou triple vitrage. Cette certification distingue 6 classes de performance acoustique croissante (dont 4 pour des compositions génériques de vitrage) : AR1 (isolation acoustique courante) à AR6 (isolation acoustique renforcée). Pour l isolation thermique, le Cekal distingue 14 classes de performance thermique renforcée de TR1 à TR14 calculées en fonction du coefficient de transmission thermique Ug. Les vitrages sont dits TR (thermiquement renforcés) à partir d un Ug 2 W/m 2. K. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 63

65 Le label Cekal atteste de la performance acoustique et thermique d un double ou triple vitrage. Cette certification distingue 6 classes de performance acoustique croissante (dont 4 pour des compositions génériques de vitrage) : AR1 (isolation acoustique courante) à AR6 (isolation acoustique renforcée). Pour l isolation thermique, le Cekal distingue 10 classes de performance thermique renforcée de TR1 à TR10 calculées en fonction du coefficient de transmission thermique Ug. Les vitrages sont dits TR (thermiquement renforcés) à partir d un Ug 2 W/m 2. K. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 64

66 L arrivée des verres peu émissifs à isolation thermique renforcée s est traduite par un gain conséquent sur le plan thermique, sans incidence sur les performances acoustiques. Attention, le gaz Argon améliore les propriétés thermiques du vitrage, mais ne présente aucun intérêt particulier sur le plan de l isolation acoustique. Plus les verres composant le double vitrage sont épais et dissymétriques, plus les performances acoustiques sont élevées. Il est préférable de créer une dissymétrie dans l épaisseur des lames de verre afin que les fréquences critiques de chacun des verres soit les plus éloignées l une de l autre. Autrement dit, pour l acoustique, à épaisseur de feuillure égale, mieux vaut un 4/10/10 qu un 4/14/6. Pour une même largeur de feuillure, l augmentation de l épaisseur de verre est favorable à l acoustique mais défavorable à la thermique, du fait de la diminution de l épaisseur de la lame d air. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 65

67 Pour préserver les performances thermiques des doubles vitrages, tout en obtenant des performances acoustiques de façade de l ordre de 35 db, deux solutions ont été imaginées. L une est à mettre à l actif des menuisiers, qui ont modifié les châssis de telle façon que la largeur de la feuillure passe de 24 à 28 mm. Dans une composition 4/16/8 ou 4/14/10, l épaisseur optimale de la lame d argon de 16 mm associée à un verre peu émissif peut être préservée, tout en permettant d atteindre la classe acoustique AR3. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 66

68 L autre solution est à mettre au crédit des fabricants de vitrage, qui ont remplacé l un des deux composants verriers (ou les deux) par un verre feuilleté acoustique, offrant alors des performances acoustiques AR4 et plus. Dans un verre feuilleté acoustique, l effet «masse» est complété par une résine acoustique intercalaire, qui apporte des propriétés d amortissement. Le verre de 4 mm est par exemple remplacé par du 22-1, un verre feuilleté acoustique composé de deux verres de 2 mm eux-mêmes séparés par une résine de butyral de polyvinyle. Le vitrage obtenu, un 22-1/12/4, permet un gain de 4 db R A,tr par rapport à la solution thermique 4/12/4. Un bémol toutefois : le verre feuilleté 22-1 est un composant relativement fragile, ce qui exige une très bonne collaboration entre le verrier et le menuisier. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 67

69 Au-delà d une certaine épaisseur de lame d air, la convection naturelle de l air qui y ait emprisonnée vient déprécier les performances d'isolation thermique. Pour contrarier ce phénomène, on insère un composant verrier à l intérieur de la lame d air. Avec un tel triple vitrage, on atteint des performances thermiques nettement supérieures à celles du double vitrage. La thermique exigeant au minimum des épaisseurs de lames d air d au moins 12 mm, ces produits sont nettement plus épais. Du coup, les menuiseries sont dotées de feuillures plus épaisses : 36 mm pour le 4(12)4(12)4 ; ou 44 mm pour le 4(16)4(16)4. En revanche, ce troisième composant verrier, s il n est pas très épais (ce qui est généralement le cas), n apporte pas de performance acoustique supplémentaire. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 68

70 L arrêté du 3 mai 2007 relatif aux performances énergétiques des bâtiments existants fixe l exigence relative au coefficient de transmission thermique Uw des fenêtres, portes-fenêtres et façades-rideaux : en installation ou remplacement, U w doit être inférieur à 2,6 W/(m2.K) pour les ouvrants à menuiserie coulissante ; U w doit être inférieur à 2,3 W/(m2.K) pour les autres cas. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 69

71 Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 70

72 Les travaux effectués sur les façades, qu ils soient à visée acoustique ou thermique, réduisent la perméabilité à l air des logements : calfeutrement ou insonorisation des entrées d air naturelles, pose de joints sur les fenêtres existantes ou remplacement par des fenêtres à étanchéité améliorée. Cette mise en étanchéité de la façade modifie profondément les conditions de renouvellement d air des logements. L aération des locaux par ouverture épisodique des fenêtres ne suffit plus. De plus, il convient d assurer la sécurité des occupants disposant d un chauffage individuel à combustion. La rénovation de la ventilation impose donc la nécessité d une approche globale, systémique, menée à l échelle du logement ou de l immeuble, et non à l échelle de la façade. La solution peut dépendre du chauffage, du niveau de bâti. En rénovation, la ventilation par balayage constitue une bonne solution, quand cette intervention est possible : l aération des locaux est alors assurée par des entrées d air en façade couplées à une extraction mécanique. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 71

73 Les dysfonctionnements constatés sur les systèmes de ventilation concernent en premier lieu l inconfort thermique et la mauvaise qualité de l air intérieur. Il n en reste pas moins que le bruit occasionné par le fonctionnement des équipements de ventilation est un problème rencontré régulièrement. Le bruit propre des équipements mécaniques est souvent constaté après rénovation. Qu il s agisse d une ventilation simple ou double flux, les solutions techniques passent généralement par un redimensionnement des installations sur le plan aéraulique et par une optimisation des caractéristiques des groupes motoventilateurs, du réseau et des bouches. De manière générale, pour éviter toute perturbation acoustique due à l écoulement de l air dans les gaines, la vitesse d air doit être inférieure à 10 m/s dans les colonnes principales, à 7,5 m/s dans les dérivations, à 4 m/s dans les piquages (tronçons alimentant les bouches). Le DTU relatif aux installations de VMC recommande par ailleurs une vitesse d air de 6 m/s dans les conduits de collecte horizontaux, de 5 m/s dans les conduits verticaux. En cas d obligation de vitesses supérieures à 10 m/s, il est préférable d utiliser des gaines acoustiques. Concernant le niveau de puissance acoustique du ventilateur, on observera principalement la valeur concernant la bande 125 Hz, la plus critique. C est une première approche de dimensionnement du silencieux. Dans un immeuble, pour réduire les nuisances véhiculées par le réseau de gaines, il existe des manchons particuliers qui fonctionnent sur le même principe que les silencieux de pot d échappement (ACTA, OCTA, ECTA). Le problème d isolement acoustique aux bruits extérieurs est quant à lui constaté en ventilation naturelle du fait de la grande taille des amenées d air. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 72

74 Les entrées d air standard en façade (de VMC simple flux ou de ventilation naturelle) sont des points faibles, tant du point de vue de l acoustique que de la thermique. Heureusement, sont disponibles sur le marché des entrées d air acoustiques dont la performance est caractérisée par l indice d affaiblissement acoustique pondéré, noté D ne,w+ctr et exprimé en db. Plus cet indice est élevé, meilleure est l efficacité. En première approximation, l ensemble des entrées d air doivent présenter un indice d affaiblissement acoustique D ne,w+ctr de 6 db supérieur à l objectif d isolement acoustique final de la façade. En simple flux, des entrées d air en menuiserie permettent de répondre aux isolements de façade 30 et 35 db. Pour atteindre 38 db d isolement, il faudra recourir à des entrées d air en coffre de volet roulant. Au delà, seules des entrées d air murales seront compatibles avec les manchons spéciaux indispensables pour conférer des isolements de 46, voire 54 db aux entrées d air. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 73

75 La ventilation double flux, en permettant de s affranchir des entrées d air en façade, est sans incidence sur l isolement acoustique de façade. Concernant les bruits d équipement, il faut prévoir un isolement acoustique et vibratoire suffisant entre le local technique (groupe extracteur/soufflage et PAC) et les locaux d habitation attenants (situés directement en dessous par exemple lors d une installation en comble). Dans le neuf, pour les bruits d équipement, le niveau réglementaire est un LnA,T de 30 db(a) en pièce principale et de 35 db(a) en pièce humide. Dans les chambres, en cas de faible bruit de fond, la présence de bouches d insufflation peut se traduire par une gêne pour l occupant (émergence), même si l objectif réglementaire est respecté. En présence de ventilation double flux, une note de calcul acoustique détaillée s impose donc. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 74

76 Le phénomène d interphonie entre deux bouches (extraction ou insufflation) est à surveiller, eu égard à l isolement ente logements. La performance des produits vis-àvis de ce problème est fonction des bouches et de leur ouverture, de la longueur du piquage avec le collecteur, de la distance entre les deux bouches, du diamètre du collecteur, etc. L interphonie due aux bouches de soufflage peut concerner les pièces de vie d un même logement, notamment lorsqu on augmente le diamètre des ouvertures afin de diminuer les vitesses d air insufflé. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 75

77 Dans les constructions neuves, c est dès la phase de conception qu il convient de se préoccuper du confort acoustique, tout comme du confort thermique et de la qualité de l air intérieur. De fait, toute intervention ultérieure se traduirait par des problèmes complexes et des coûts démesurés. Sans une telle approche globale de la construction, difficile d optimiser les performances du bâti. Heureusement, bon nombre de solutions traditionnelles, si correctement dimensionnées, permettent d atteindre les exigences posées par les différentes réglementations. En rénovation, il importe d intégrer systématiquement un cahier des charges acoustique, faute de quoi les travaux entrepris à grande échelle pour améliorer l efficacité thermique du parc existant pourraient se traduire par une dépréciation des qualités acoustiques initiales. Thermique, acoustique, aéraulique : le défi de la cohérence - CIDB - juin 2010 Page 76

Acoustique et thermique

Acoustique et thermique Chapitre 3 Acoustique et thermique 1. Préambule 2. Étude de systèmes constructifs 29 Chapitre 3 Acoustique et thermique 1. Préambule Les bonnes solutions thermiques n améliorent pas forcément l acoustique!

Plus en détail

ACOUSTIQUE REGLEMENTATION ISOLEMENT AUX BRUITS AÉRIENS ISOLEMENT AUX BRUITS DE CHOCS

ACOUSTIQUE REGLEMENTATION ISOLEMENT AUX BRUITS AÉRIENS ISOLEMENT AUX BRUITS DE CHOCS ACOUSTIQUE REGLEMENTATION Dans les exigences réglementaires, on distingue l isolement aux bruits aériens (voix, télévision, chaîne-hifi...) et l isolement aux bruits d impact (chocs). ISOLEMENT AUX BRUITS

Plus en détail

Mur Hybride, bien plus qu un simple mur

Mur Hybride, bien plus qu un simple mur Mur Hybride, bien plus qu un simple mur Correction des ponts thermiques Maçonnerie de type a RT 2012 Mur Hybride R = 1,45 Pose rapide Porotherm GF R20 Th+ Mur Hybride énergie économie écologie émotion

Plus en détail

GUIDE CONCILIER EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ET ACOUSTIQUE DANS LE BÂTIMENT

GUIDE CONCILIER EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ET ACOUSTIQUE DANS LE BÂTIMENT GUIDE CONCILIER EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ET ACOUSTIQUE DANS LE BÂTIMENT Avec le soutien de la DGALN Référence Y09 12 0000494 SOMMAIRE 1 INTRODUCTION... 4 2 LES EXIGENCES À ATTEINDRE EN THERMIQUE ET EN ACOUSTIQUE...

Plus en détail

Bien concevoir l acoustique des locaux accueillant les enfants pour préserver leur santé. > Étude réalisée en collaboration avec

Bien concevoir l acoustique des locaux accueillant les enfants pour préserver leur santé. > Étude réalisée en collaboration avec Pôle éducatif et culturel d Andelnans. Bien concevoir l acoustique des locaux accueillant les enfants pour préserver leur santé > Étude réalisée en collaboration avec Préambule Sommaire Les agressions

Plus en détail

B2.- Performances acoustiques de divers éléments de construction

B2.- Performances acoustiques de divers éléments de construction B2.- Performances acoustiques de divers éléments de construction B2.1.- Caractéristiques d absorption B2.1.1.- Coefficients d absorption de surfaces couvertes par différents éléments Maçonnerie et enduits

Plus en détail

ISOLATION EN SOUS FACE DES PLANCHERS BAS

ISOLATION EN SOUS FACE DES PLANCHERS BAS P R O G R A M M E D A C C O M P A G N E M E N T D E S P R O F E S S I O N N E L S www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES ISOLATION EN SOUS FACE DES PLANCHERS BAS

Plus en détail

Version 1. Demandeur de l étude : VM - BETON SERVICES 51 Boulevard des Marchandises 85260 L'HERBERGEMENT. Auteur * Approbateur Vérificateur(s)

Version 1. Demandeur de l étude : VM - BETON SERVICES 51 Boulevard des Marchandises 85260 L'HERBERGEMENT. Auteur * Approbateur Vérificateur(s) Département Enveloppe et Revêtements Division HygroThermique des Ouvrages N affaire : 12-007 Le 10 avril 2012 Réf. DER/HTO 2012-093-BB/LS CALCUL DES COEFFICIENTS DE TRANSMISSION SURFACIQUE UP ET DES COEFFICIENTS

Plus en détail

Mur double - appui plancher béton sur linteau Cellumat. 1/Détail: mur double appui hourdis béton sur linteau Cellumat

Mur double - appui plancher béton sur linteau Cellumat. 1/Détail: mur double appui hourdis béton sur linteau Cellumat Détails 1. Mur double - appui plancher béton sur linteau Cellumat 1/Détail: mur double appui hourdis béton sur linteau Cellumat Crochet type mur sec Mortier Membrane d'étanchéite Chaînage béton Brique

Plus en détail

Etanchéité à l air dans la construction bois. Marc DELORME Inter Forêt-Bois 42

Etanchéité à l air dans la construction bois. Marc DELORME Inter Forêt-Bois 42 Etanchéité à l air dans la construction bois Marc DELORME Inter Forêt-Bois 42 Pourquoi des bâtiments étanches à l air? Ne pas confondre : étanchéité à l air et confinement Une bonne étanchéité à l air

Plus en détail

La modularité des espaces de bureaux

La modularité des espaces de bureaux La modularité des espaces de bureau Marie Laure COCOUAL ALHYANGE ACOUSTIQUE - 6, Cité de l ameublement 75011 PARIS mcocoual@alhyange.com A partir d'un bref état des lieu des normes et certifications (mise

Plus en détail

La Règue Verte 54 logements THPE à structure béton et enveloppe à ossature bois

La Règue Verte 54 logements THPE à structure béton et enveloppe à ossature bois Forum Bois Construction Beaune 2011 La Règue verte - 54 logements THPE à structure béton et enveloppe à ossature bois B. Dayraut 1 La Règue Verte 54 logements THPE à structure béton et enveloppe à ossature

Plus en détail

Doublages thermo-acoustiques Placostil

Doublages thermo-acoustiques Placostil 01 Doublages sur ossature métallique Placostil Doublages thermo-acoustiques Placostil Description Les doublages Placostil renforcent les caractéristiques thermiques et acoustiques des parois auxquelles

Plus en détail

PLOMBIERS CHAUFFAGISTES ECO ARTISAN

PLOMBIERS CHAUFFAGISTES ECO ARTISAN PLOMBIERS CHAUFFAGISTES Le monde change, votre métier aussi. Aujourd hui vos clients n ont qu un mot à la bouche : ECONOMIES D ENERGIE. Écoutez-les! Pour la performance environnementale et économique de

Plus en détail

FORUM ACTUALITES CONSTRUCTION

FORUM ACTUALITES CONSTRUCTION FORUM ACTUALITES CONSTRUCTION L'ENTRETIEN / RÉNOVATION DES SYSTÈMES D'ISOLATION THERMIQUE PAR L'EXTÉRIEUR LES RÈGLES ETICS Rolland CRESSON IREF Jean-Marie MENARD Groupement du Mur Manteau 8 novembre 2011

Plus en détail

isolons mieux. Parlons peu Multimax 30 Les solutions gain de place pour toute la maison L isolation de toute la maison

isolons mieux. Parlons peu Multimax 30 Les solutions gain de place pour toute la maison L isolation de toute la maison Parlons peu isolons mieux. Multimax 0 Les solutions gain de place pour toute la maison L isolation de toute la maison En rénovation, Multimax 0 permet d optimiser efficacité thermique et espace habitable

Plus en détail

L HABITAT. Technologie 5ème

L HABITAT. Technologie 5ème L HABITAT LES FONCTIONS CLORE: air, eau RESISTER: poids propre, charges d exploitation, charges climatiques (neige, vent) ISOLER: thermique, acoustique CHAUFFER l hiver RAFFRAICHIR l été PROCURER: hygiène,

Plus en détail

Des solutions acoustiques simples et efficaces pour tout le logement

Des solutions acoustiques simples et efficaces pour tout le logement Des solutions acoustiques simples et efficaces pour tout le logement L acoustique : une attente majeure pour les Français. Le bruit concerne tout le monde, il est omniprésent dans votre vie. Les bruits

Plus en détail

Amanlis le 10 mai 2014 AUDIT THERMIQUE EHPAD LANGOURLA

Amanlis le 10 mai 2014 AUDIT THERMIQUE EHPAD LANGOURLA Amanlis le 10 mai 2014 AUDIT THERMIQUE EHPAD LANGOURLA Cet Audit de l existant a été effectué suite à la visite du 17/02/2014. Il prend en considération tous les points ayant un rattachement à la thermique

Plus en détail

Duo Tech System Mur, révolutionnez vos chantiers.

Duo Tech System Mur, révolutionnez vos chantiers. Duo Tech System Mur, révolutionnez vos chantiers. Sommaire Placoplatre : L innovation au cœur des enjeux. Découvrez notre dernière révolution technologique : Duo' Tech System Mur. La révolution de la contre-cloison

Plus en détail

Contrôle thermographique Tarifs et prestations :

Contrôle thermographique Tarifs et prestations : 20 rue Emile ZOLA 41200 ROMORANTIN technimursdeveloppement@gmail.com Tél : 02.54.98.50.15 Mr et Mme DUPONT 20 Rue Emile ZOLA 41200 ROMORANTIN Contrôle thermographique Tarifs et prestations : Habitations

Plus en détail

La mise en œuvre BBC. Formation pour entreprises IBSE

La mise en œuvre BBC. Formation pour entreprises IBSE La mise en œuvre BBC Formation pour entreprises IBSE 2 Les labels Maison bioclimatique Maison conçue pour bénéficier de tous les avantages du climat et du terrain ainsi que de la végétation environnante.

Plus en détail

Sommaire. La nouvelle norme NBN S 01-400-1. Critères acoustiques pour les immeubles d habitation. 2 e édition (janvier 2008)

Sommaire. La nouvelle norme NBN S 01-400-1. Critères acoustiques pour les immeubles d habitation. 2 e édition (janvier 2008) La nouvelle norme NBN S 01-400-1 Critères s pour les immeubles d habitation Supplément à CSTC-Contact N 13 1 er trimestre 2007 CENTRE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DE LA CONSTRUCTION Sommaire La nouvelle norme

Plus en détail

Isoler son logement du bruit

Isoler son logement du bruit L habitat AGIR! Isoler son logement du bruit Des solutions et des pratiques pour diminuer les nuisances sonores dans les logements Édition : février 2014 . sommaire glossaire introduction Dans votre logement,

Plus en détail

Etude et amélioration du comportement thermique d une habitation

Etude et amélioration du comportement thermique d une habitation Etude et amélioration du comportement thermique d une habitation menée avec ARCHIWIZARD Contexte de l étude Mr et Mme LE LOUSTIC viennent d acquérir une maison se situant à Hennebont (56). Peu de travaux

Plus en détail

solutions et confort d été Inertie thermique Logements Paris École de chimie Bibliothèque et archives municipales Montpellier p.

solutions et confort d été Inertie thermique Logements Paris École de chimie Bibliothèque et archives municipales Montpellier p. solutions B É T O N Inertie thermique et confort d été UNE TROP FORTE CHALEUR À L INTÉRIEUR D UNE HABITATION EST UN Logements Paris FACTEUR D INCONFORT IMPORTANT.SI CELA EST SOUVENT VÉCU COMME UNE FATALITÉ,

Plus en détail

Aide à la mise en œuvre. Isolation des murs. par l extérieur

Aide à la mise en œuvre. Isolation des murs. par l extérieur Aide à la mise en œuvre Isolation des murs par l extérieur Protecteur Sain Ecologique 3 lettres synonymes de bien-être Telle pourrait être la définition du sigle PSE, mais ses atouts sont loin de se limiter

Plus en détail

Isoler son logement. Pour réduire les dépenses d énergie et améliorer le confort d un logement existant

Isoler son logement. Pour réduire les dépenses d énergie et améliorer le confort d un logement existant Isoler son logement Pour réduire les dépenses d énergie et améliorer le confort d un logement existant Édition : juillet 2015 sommaire glossaire introduction De nombreuses raisons d isoler votre maison....

Plus en détail

la lutte contre le bruit

la lutte contre le bruit Combattre une nuisance quotidienne la lutte contre le bruit L H A B I T A T SOMMAIRE Combattre une nuisance quotidienne la lutte contre le bruit Le bruit concerne tout le monde..................... 3 Du

Plus en détail

Pour réaliser facilement vous-même, cloisons et aménagements. Conseils de pose

Pour réaliser facilement vous-même, cloisons et aménagements. Conseils de pose Pour réaliser facilement vous-même, cloisons et aménagements Conseils de pose Conseils de pose Vous avez des idées Cloison de séparation Aménagements de cuisine Habillage de baignoire et aménagements de

Plus en détail

De La Terre Au Soleil

De La Terre Au Soleil De La Terre Au Soleil Atelier d Architecture S. Anwoir Architecte Les motivations Respect environnemental et investissement à long terme: Participation au développement durable (protéger notre environnement,

Plus en détail

Comment optimiser la performance énergétique de son logement?

Comment optimiser la performance énergétique de son logement? Comment optimiser la performance énergétique de son logement? Janvier 2014 AHF / J.M. VOGEL Plan de la présentation Contexte Objectifs Faire un premier bilan énergétique Les différents travaux d économies

Plus en détail

ISOLER LA TOITURE INCLINÉE

ISOLER LA TOITURE INCLINÉE Lisez aussi : Fiche 1 INTRODUCTION + Fiche 2 MAÎTRISER L ÉTANCHÉITÉ ET PROTÉGER L ISOLANT + Fiche 10 AMÉLIORER LA VENTILATION RÉNOVER POUR CONSOMMER MOINS D ÉNERGIE : GUIDE PRATIQUE ISOLER LA TOITURE INCLINÉE

Plus en détail

Protection des structures et constructions à ossature bois par plaques de plâtre

Protection des structures et constructions à ossature bois par plaques de plâtre D01 Protection au feu des structures Protection des structures et constructions à ossature bois par plaques de plâtre Généralités et principes La stabilité au feu des structures évite, en cas d incendie,

Plus en détail

Commission d évaluation : REALISATION du 14 octobre 2014

Commission d évaluation : REALISATION du 14 octobre 2014 Commission d évaluation : REALISATION du 14 octobre 2014 65 St Barnabé, (13) Rédacteur : Jérôme Solari / Clara Foussat 1 - Bâtiment tertiaire bioclimatique à l entrée du village de Saint Barnabé à Marseille.

Plus en détail

Rénovation énergétique : Comment anticiper la précarité énergétique des copropriétés? Pierre-Manuel PATRY Directeur Technique SENOVA

Rénovation énergétique : Comment anticiper la précarité énergétique des copropriétés? Pierre-Manuel PATRY Directeur Technique SENOVA Rénovation énergétique : Comment anticiper la précarité énergétique des copropriétés? Pierre-Manuel PATRY Directeur Technique SENOVA Les grands enjeux Répartition des charges de copropriété Des charges

Plus en détail

2.- Fiche «menuisiers d intérieur»

2.- Fiche «menuisiers d intérieur» 1 2.- Fiche «menuisiers d intérieur» Le menuisier intervient dans des travaux visant une isolation aux bruits aériens, une isolation aux bruits de chocs ou une correction acoustique de locaux et parfois

Plus en détail

Isole des bruits de musique, TV, rires, cris, ronflements, toux, machine à laver

Isole des bruits de musique, TV, rires, cris, ronflements, toux, machine à laver > Isole des bruits de musique, TV, rires, cris, ronflements, toux, machine à laver L ESA, un matériau révolutionnaire hautes performances (Brevet n 9711656) Efficacité testée par le CSTB * *Centre Scientifique

Plus en détail

Arrêté Royal du 7 juillet 1994 fixant les normes de base en matière de prévention contre l incendie et l explosion : Notice explicative

Arrêté Royal du 7 juillet 1994 fixant les normes de base en matière de prévention contre l incendie et l explosion : Notice explicative Arrêté Royal du 7 juillet 1994 fixant les normes de base en matière de prévention contre l incendie et l explosion : Notice explicative A n n e x e 1 Annexe 1 1.2.1 hauteur d un bâtiment La hauteur h d'un

Plus en détail

Isoler son logement. Pour réduire les dépenses d énergie et améliorer le confort d un logement existant

Isoler son logement. Pour réduire les dépenses d énergie et améliorer le confort d un logement existant Isoler son logement Pour réduire les dépenses d énergie et améliorer le confort d un logement existant Édition : juillet 2014 sommaire glossaire introduction De nombreuses raisons d isoler votre maison....

Plus en détail

IMMEUBLES COLLECTIFS DE LOGEMENTS CONSTRUITS ENTRE 1949 ET 1974

IMMEUBLES COLLECTIFS DE LOGEMENTS CONSTRUITS ENTRE 1949 ET 1974 DÉPARTEMENT ÉNERGIE SANTÉ ENVIRONNEMENT Division Energie Pôle Performance Energétique des bâtiments DÉPARTEMENT ECONOMIE ET SCIENCES HUMAINES Laboratoire Services Process Innovations ESE/DE/PEB-12.039RR

Plus en détail

Murs poutres & planchers

Murs poutres & planchers Murs poutres & planchers Henri RENAUD Deuxième édition Groupe Eyrolles, 2002, 2005, ISBN 2-212-11661-6 8. Structure porteuse : murs, planchers, charpente Eléments porteurs ou de liaisons qui contribuent

Plus en détail

Isolation Thermique par l Extérieur

Isolation Thermique par l Extérieur Isolation Thermique par l Extérieur Les solutions polystyrène Placo Édito Dans le contexte du Grenelle de l Environnement, la France s est fixée comme objectif de réduire de 40 % les émissions de gaz à

Plus en détail

1.3 RT 2012 du neuf à l existant 13 1.3.1 La RT dans le neuf 13 1.3.2 Le label HPE rénovation et le BBC Rénovation 13

1.3 RT 2012 du neuf à l existant 13 1.3.1 La RT dans le neuf 13 1.3.2 Le label HPE rénovation et le BBC Rénovation 13 PETIT GUIDE REGLEMENTAIRE ET TECHNIQUE DE LA RENOVATION ENERGETIQUE EN COPROPRIETE JANVIER 2012 Sommaire 1 Obligations réglementaires aujourd hui et pour demain 5 1.1 Les grandes lignes du Grenelle de

Plus en détail

Pourquoi isoler? Réduire l'usage d'énergie Economiser les frais de chauffage Protéger l'environnement Augmenter la valeur des bâtiments

Pourquoi isoler? Réduire l'usage d'énergie Economiser les frais de chauffage Protéger l'environnement Augmenter la valeur des bâtiments Thème Pourquoi isoler? Pourquoi isoler? Réduire l'usage d'énergie Economiser les frais de chauffage Protéger l'environnement Augmenter la valeur des bâtiments Les indications, illustrations, informations

Plus en détail

«RGE» travaux Liste des qualifications, certifications et parcours de formation par domaine de travaux. Date d édition : 1 septembre 2014

«RGE» travaux Liste des qualifications, certifications et parcours de formation par domaine de travaux. Date d édition : 1 septembre 2014 «RGE» travaux Liste des qualifications, certifications et parcours de formation par domaine de travaux Ce document présente : Date d édition : 1 septembre 2014 Les qualifications et certifications «RGE»

Plus en détail

REGLES TH-U POUR LES BÂTIMENTS EXISTANTS

REGLES TH-U POUR LES BÂTIMENTS EXISTANTS REGLES TH-U POUR LES BÂTIMENTS EXISTANTS ENTERINE PAR LA COMMISSION Th-Bât le 28/03/2008 RT existant Page 1/2 Règles Th-U Ex Fascicule 1/5 : Coefficient U bât Version entérinée RT existant Page 2/2 Table

Plus en détail

Chantier I.F.P.E.C. / Lille. Trophées de la Construction Bois 2009 CNDB Nord BAT Région Nord Pas de calais Picardie U.E.F.E.D.R.

Chantier I.F.P.E.C. / Lille. Trophées de la Construction Bois 2009 CNDB Nord BAT Région Nord Pas de calais Picardie U.E.F.E.D.R. Chantier I.F.P.E.C. / Lille Trophées de la Construction Bois 2009 CNDB Nord BAT Région Nord Pas de calais Picardie U.E.F.E.D.R. Présentation du Projet Extension d un bâtiment tertiaire existant sur 4 niveaux

Plus en détail

Ne jetez plus votre argent par les balcons!

Ne jetez plus votre argent par les balcons! Ne jetez plus votre argent par les balcons! 1 Bâtissez un patrimoine durable avec le réflexe Schöck. Edito L'augmentation des prix de l'énergie, l'impact environnemental et la règlementation thermique

Plus en détail

DE RENOVATION? GUIDE DES AIDES FINANCIÈRES 2015 VOUS AVEZ UN PROJET. Confort amélioré Economies d'énergie Patrimoine valorisé

DE RENOVATION? GUIDE DES AIDES FINANCIÈRES 2015 VOUS AVEZ UN PROJET. Confort amélioré Economies d'énergie Patrimoine valorisé VOUS AVEZ UN PROJET DE RENOVATION? GUIDE DES AIDES FINANCIÈRES 2015 EDITION 2015 avec la mention RGE et le CITE Confort amélioré Economies d'énergie Patrimoine valorisé SOMMAIRE ECO PTZ P.2 CREDIT D IMPÔT

Plus en détail

MURS DOUBLES AVEC ISOLATION THERMIQUE PAR L EXTÉRIEUR

MURS DOUBLES AVEC ISOLATION THERMIQUE PAR L EXTÉRIEUR P R O G R A M M E D A C C O M P A G N E M E N T D E S P R O F E S S I O N N E L S www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES MURS DOUBLES AVEC ISOLATION THERMIQUE

Plus en détail

Travaux de rénovation partielle de bureaux et de laboratoires

Travaux de rénovation partielle de bureaux et de laboratoires Travaux de rénovation partielle de bureaux et de laboratoires Centre de recherche Saint Antoine UMR-S 893 Site de l Hôpital Saint Antoine Bâtiment Inserm Raoul KOURILSKY 6 ème étage Equipe 13 Alex DUVAL

Plus en détail

ISOLANTS EN FIBRES DE BOIS SyLvAcTIS. En isolation, le progrès c est aussi de savoir s inspirer de la nature. Entreprise certifiée

ISOLANTS EN FIBRES DE BOIS SyLvAcTIS. En isolation, le progrès c est aussi de savoir s inspirer de la nature. Entreprise certifiée En isolation, le progrès c est aussi de savoir s inspirer de la nature. ISOLANTS EN FIBRES DE BOIS SyLvAcTIS Entreprise certifiée PEFC/10-31-2030 PROMOUVOIR LA GESTION DURABLE DE LA FORÊT UNE ISOLATION

Plus en détail

conformes aux règles de l Art

conformes aux règles de l Art conformes aux règles de l Art documents de référence travaux d enduits de mortiers minéraux revêtements plastiques épais sur béton et enduits hydrauliques documents de référence mortiers d enduits minéraux

Plus en détail

CREATION D UN GROUPE SCOLAIRE

CREATION D UN GROUPE SCOLAIRE S.I.C.A. HABITAT RURAL DE LA SAVOIE 40, rue du Terraillet 73190 SAINT BALDOPH Tél. 04 79 33 06 94 Fax 04 79 85 69 92 E-mail : info@sica-hr.com Dossier 1918-2011 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DE ST OFFENGE CREATION

Plus en détail

UNE IMPERIEUSE NECESSITE CHALONS EN CHAMPAGNE 1 er juillet 2011

UNE IMPERIEUSE NECESSITE CHALONS EN CHAMPAGNE 1 er juillet 2011 ETANCHEITE A L AIR DANS LE BATIMENT UNE IMPERIEUSE NECESSITE CHALONS EN CHAMPAGNE 1 er juillet 2011 Ressources documentaires: bureaux d étude: WIGWAM, ALSATECH, EXPAIR 21, AFORDEX, ENERTECH Contexte général

Plus en détail

«RGE» travaux Liste des qualifications et certifications par domaine de travaux. Date d édition : Janvier 2014

«RGE» travaux Liste des qualifications et certifications par domaine de travaux. Date d édition : Janvier 2014 «RGE» travaux Liste des qualifications et certifications par domaine de travaux Date d édition : Janvier 2014 Ce document présente la liste des qualifications et certifications«rge» classées par domaine

Plus en détail

Les enjeux. 20 % de déperditions d énergie en moins l hiver* L enjeu «Énergie» L enjeu «Lumière»

Les enjeux. 20 % de déperditions d énergie en moins l hiver* L enjeu «Énergie» L enjeu «Lumière» Les enjeux L enjeu «Énergie» 20 % de déperditions d énergie en moins l hiver (par rapport à une fenêtre Tout Confort 2012)*. 2 fois moins de déperditions d énergie en remplacement d une fenêtre de plus

Plus en détail

Le marché de l isolation thermique des murs et des toitures

Le marché de l isolation thermique des murs et des toitures Le marché de l isolation thermique des murs et des toitures Les études Les chiffres clés du marché» - Edition Juillet 2014 - Un marché morose Impacté par les tensions sur les indicateurs économiques et

Plus en détail

ANNEXE 2 L ACOUSTIQUE

ANNEXE 2 L ACOUSTIQUE ANNEXE 2 L ACOUSTIQUE LE BRUIT DÉFINITION Niveaux de l ambiance sonore résultant des activités Bruit admissible et confort à l intérieur L ISOLATION ACOUSTIQUE L INDICE D AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE PONDÉRÉ

Plus en détail

Libre-Service de l agence ISOPAR Garges-lès-Gonesse

Libre-Service de l agence ISOPAR Garges-lès-Gonesse Libre-Service de l agence ISOPAR Garges-lès-Gonesse 60 Tarif Public H.T. (réservé aux professionnels) Verre cellulaire FOAMGLAS T4+ FOAMGLAS S3 FOAMGLAS F FOAMGLAS TAPERED FOAMGLAS BOARD PANNEAU READY

Plus en détail

Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement.

Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement. Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement. Isolation thermique plus qu une simple protection de l environnement Une isolation thermique optimale

Plus en détail

N 5 SUPERSTRUCTURE. Enveloppe Seconde œuvre. Arezou MONSHIZADE MOBat

N 5 SUPERSTRUCTURE. Enveloppe Seconde œuvre. Arezou MONSHIZADE MOBat N 5 SUPERSTRUCTURE Enveloppe Seconde œuvre Arezou MONSHIZADE MOBat SUPERSTRUCTURE: Eléments constructifs SUPERSTRUCTURE Murs et baies Plancher Toiture Couverture +Seconde oeuvre INFRASTRUCTURE Sol Semelles

Plus en détail

www.hdgdev.com Eco matériaux Quelles performances, quelles assurances?

www.hdgdev.com Eco matériaux Quelles performances, quelles assurances? www.hdgdev.com Eco matériaux Quelles performances, quelles assurances? 1 Contexte L effet de serre un phénomène naturel Contexte Le changement climatique en chiffres 2 Contexte Contexte Le climat en 2100

Plus en détail

Etablissement Recevant du Public (ERP) de 5 ème catégorie avec locaux à sommeil

Etablissement Recevant du Public (ERP) de 5 ème catégorie avec locaux à sommeil Notice de sécurité Etablissement Recevant du Public (ERP) de 5 ème catégorie avec locaux à sommeil Cette notice a été établie à l'attention des exploitants d Etablissements Recevant du Public (ERP), afin

Plus en détail

«RGE» travaux Liste des qualifications et certifications par domaine de travaux 16/01/2014

«RGE» travaux Liste des qualifications et certifications par domaine de travaux 16/01/2014 «RGE» travaux Liste des qualifications et certifications par domaine de travaux 16/01/2014 Ce document présente la liste des qualifications et certifications «RGE» classées par domaine de travaux liés

Plus en détail

Changer ses fenêtres Changer ses fenêtres Changer ses fenêtres Réceptio n des travaux Entretien et usage Conseil

Changer ses fenêtres Changer ses fenêtres Changer ses fenêtres Réceptio n des travaux Entretien et usage Conseil Ce document est réalisé par l'agence Qualité Construction, association dont la mission est d'améliorer la qualité dans la construction. Il a été rédigé avec le concours des professionnels du bâtiment,

Plus en détail

Récapitulatif de l audit énergétique de la copropriété 1 relais de la Poste à RANTIGNY 25/11/13

Récapitulatif de l audit énergétique de la copropriété 1 relais de la Poste à RANTIGNY 25/11/13 Récapitulatif de l audit énergétique de la copropriété 1 relais de la Poste à RANTIGNY 25/11/13 Récapitulatif du l audit énergétique de RANTIGNY 1 Sommaire I. Introduction... 3 II. Visite du site... 4

Plus en détail

Maison Modèle BIG BOX Altersmith

Maison Modèle BIG BOX Altersmith Maison Modèle BIG BOX Altersmith SOLUTIONS D ENVELOPPE & DE SYSTÈMES PERFORMANCES RT 2005 & LABELS I. Présentation de la maison BIG BOX - T3...2 II. Enveloppes...3 1. Présentation de l enveloppe...3 2.

Plus en détail

STANDARD DE CONSTRUCTION CONDUITS, ATTACHES ET RACCORDS DE

STANDARD DE CONSTRUCTION CONDUITS, ATTACHES ET RACCORDS DE , ATTACHES ET RACCORDS DE PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS 1.1 EMPLACEMENT DES 1.1.1 Les conduits posés devraient être indiqués sur les plans. Ils devraient être installés perpendiculairement aux lignes du bâtiment.

Plus en détail

Insonorisation des logements proches des aéroports

Insonorisation des logements proches des aéroports Insonorisation des logements proches des aéroports NOTE TECHNIQUE Points de repères Octobre 2006 direction générale de l Aviation civile service technique de l Aviation civile Insonorisation des logements

Plus en détail

Construisons en aluminium pour les générations futures

Construisons en aluminium pour les générations futures Construisons en aluminium pour les générations futures La Haute Qualité Environnementale avec l aluminium Les qualités de l aluminium (résistance, légèreté, malléabilité, recyclabilité ) répondent aux

Plus en détail

Projet : REHABILITATION DES BUREAUX DE LA MSA NYONS PHASE : PROJET. CCTP LOT N 02 Plâtrerie / cloisons / faux plafonds

Projet : REHABILITATION DES BUREAUX DE LA MSA NYONS PHASE : PROJET. CCTP LOT N 02 Plâtrerie / cloisons / faux plafonds Projet : REHABILITATION DES BUREAUX DE LA MSA NYONS PHASE : PROJET CCTP LOT N 02 Plâtrerie / cloisons / faux plafonds MAITRE D'OUVRAGE : MSA ARDECHE DROME LOIRE 29, rue Frédéric Chopin, 26000 Valence Tél

Plus en détail

Cloisons de distribution Caroplatre

Cloisons de distribution Caroplatre 04 Cloisons de distribution en carreaux de plâtre Cloisons de distribution Caroplatre Description Les carreaux de plâtre Caroplatre sont des éléments en plâtre 100% naturel fabriqués en usine. Leur coloration

Plus en détail

Fixations pour isolants

Fixations pour isolants 300 Fixation DHK pour isolants... Fixation DHM pour isolants... Termofix 12 HM... Cheville à frapper DIPK... Fixation pour isolants FIF-K... Fixation pour isolants FIF-S... Disques de serrage... Attache

Plus en détail

Les règles d or de la. con struction écologique. Rénover l habitat. écologique économique climatiquement. en énergie sain durable

Les règles d or de la. con struction écologique. Rénover l habitat. écologique économique climatiquement. en énergie sain durable Les règles d or de la con struction écologique Rénover l habitat écologique économique climatiquement neutre peu gourmand en énergie sain durable Le Centre suisse d études pour la rationalisation de la

Plus en détail

Document Technique d Application. Labelrock

Document Technique d Application. Labelrock Document Technique d Application Référence Avis Technique 9/2-955 Annule et remplace l Avis Technique 9/06-822 Doublage de mur et habillage Wall lining Vorsatzschale Labelrock Relevant de la norme NF EN

Plus en détail

Cloisons séparatives Placostil SAA et SAD

Cloisons séparatives Placostil SAA et SAD 01 Cloisons sur ossature métallique Placostil Cloisons séparatives Placostil SAA et SAD Description Les cloisons séparatives de logements Placostil SAA (Séparative d Appartements à ossature Alternée) et

Plus en détail

Plancher chauffant avec revêtement de sol

Plancher chauffant avec revêtement de sol Équipements E.2 1/6 Plancher chauffant avec revêtement de sol Domaine d application Cette fiche vise à établir les principales interfaces au niveau des planchers chauffants, à eau chaude ou électriques,

Plus en détail

Fiche d application. 7 octobre 2013 1.0

Fiche d application. 7 octobre 2013 1.0 MINISTÈRE DE L ÉGALITÉ DES TERRITOIRES ET DU LOGEMENT MINISTÈRE DE L ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE L ÉNERGIE Diagnostic de Performance Energétique Fiche d application Date Version 7 octobre

Plus en détail

PRÉGYMÉTALTM. Mise en œuvre CONTRE-CLOISONS PRINCIPES DE POSE POINTS SINGULIERS ACCROCHAGES & FIXATIONS LOCAUX HUMIDES LOCAUX TRÈS HUMIDES

PRÉGYMÉTALTM. Mise en œuvre CONTRE-CLOISONS PRINCIPES DE POSE POINTS SINGULIERS ACCROCHAGES & FIXATIONS LOCAUX HUMIDES LOCAUX TRÈS HUMIDES PRÉGYMÉTALTM Mise en œuvre Caractéristiques techniques pages 90 à 9 PRINCIPES DE POSE A POINTS SINGULIERS 7 A 0 ACCROCHAGES & FIXATIONS LOCAUX HUMIDES LOCAUX TRÈS HUMIDES TRAÇAGE ET POSE DES RAILS CONTRE-CLOISONS

Plus en détail

Notre métier... p 4. Matière première... p 6. Ossature bois... p 9

Notre métier... p 4. Matière première... p 6. Ossature bois... p 9 Notre métier... p Matière première... p Ossature bois... p 9 Éléments constitutifs... p 0 Assemblages... p Performances énergétiques... p Réalisations... p Notre métier Matière première Charpentes Françaises

Plus en détail

M u r s e n m a ç o n n e r i e

M u r s e n m a ç o n n e r i e M u r s e n m a ç o n n e r i e d e t e r r e c u i t e Isolation acoustique Murs en maçonnerie de terre cuite: isolation acoustique TABLE DES MATIERES 1 1 Introduction 5 2 Le bruit 7 2.1. Qu est-ce que

Plus en détail

L opération étudiée : le SDEF

L opération étudiée : le SDEF L opération étudiée : le SDEF Situation géographique 29 Landivisiau Finistére Zone H2a Altitude : 34 m Acteurs de l opération Maitrise d ouvrage Maître d œuvre / Architecte BET Thermique SDEF Atelier 3

Plus en détail

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti .0 RISQUES GEOLOGIQUES DU SITE NOTES. LIQUÉFACTION : On ne doit pas trouver de sols granulaires liquéfiables, lâches, saturés, ou qui pourraient compromettre la performance sismique du bâtiment, dans des

Plus en détail

COMMUNE DE SELLES SAINT DENIS REHABILITATION ET REMISE AUX NORMES D UNE BOUCHERIE- CHARCUTERIE 41 300 SELLES SAINT DENIS

COMMUNE DE SELLES SAINT DENIS REHABILITATION ET REMISE AUX NORMES D UNE BOUCHERIE- CHARCUTERIE 41 300 SELLES SAINT DENIS COMMUNE DE SELLES SAINT DENIS REHABILITATION ET REMISE AUX NORMES D UNE BOUCHERIE- CHARCUTERIE 41 300 SELLES SAINT DENIS Lot n 03 Menuiseries Aluminium - Serrurerie Sté d ARCHITECTURE BOITTE Agence de

Plus en détail

fioul domestique La rénovation thermique des immeubles collectifs

fioul domestique La rénovation thermique des immeubles collectifs fioul domestique La rénovation thermique des immeubles collectifs Fiche conseil Édition décembre 212 Sommaire P 2 : Obligations P 3 : Démarches volontaires P 4 : Les points clés d une rénovation réussie

Plus en détail

Conseils techniques. L'isolant doit disposer de numéros de certification ACERMI et CE en cours de validité. R 5,5m²K/w

Conseils techniques. L'isolant doit disposer de numéros de certification ACERMI et CE en cours de validité. R 5,5m²K/w Conseils techniques Pour bénéficier du «Micro crédit régional 0 % Energie verte en Poitou-Charentes», le programme impose l utilisation de matériaux répondant à des niveaux de performances minimales. Pour

Plus en détail

DO S S I E R R E NOV A T I ON BO I S. Rénover & aménager la maison individuelle avec le bois

DO S S I E R R E NOV A T I ON BO I S. Rénover & aménager la maison individuelle avec le bois Rénover & aménager la maison individuelle avec le bois DO S S I E R DE PRE SSE R E NOV A T I ON BO I S Contacts presse : Fabienne GROSSMANN Institut technologique FCBA fabienne.grossmann@fcba.fr 01 40

Plus en détail

LES MENUISERIES INTÉRIEURES

LES MENUISERIES INTÉRIEURES Les portes intérieures Seuls les ouvrages relatifs aux portes intérieures sont décrits ci-après. Pour la description des pièces de bois (montant, traverse ) et des accessoires de quincaillerie (paumelle,

Plus en détail

Un bâti en tuffeau pour aujourd hui

Un bâti en tuffeau pour aujourd hui P a r c naturel régional Loire-Anjou-Touraine Les fiches techniques du Parc Patrimoine bâti Un bâti en tuffeau pour aujourd hui Réhabilitation d une ancienne grange en gîte touristique Localisation : Gîte

Plus en détail

Loi de finances pour 2015 Aides à la rénovation énergétique des bâtiments

Loi de finances pour 2015 Aides à la rénovation énergétique des bâtiments Janvier 2015 Loi de finances pour 2015 Aides à la rénovation énergétique des bâtiments (CITE, TVA à taux réduit, Eco-PTZ) INTRODUCTION La loi de finances pour 2015 introduit un certain nombre de mesures

Plus en détail

en rénovation habitat Qualifications et certifications RGE Comprendre

en rénovation habitat Qualifications et certifications RGE Comprendre Qualifications et certifications RGE en rénovation Les qualifications et certifications RGE éligibles pour vos travaux de rénovation énergétique en métropole Le recours a un professionnel RGE est obligatoire

Plus en détail

Système à débit variable T.One

Système à débit variable T.One C H A U F F A G E E T R A F R A I C H I S S E M E N T Système à débit variable T.One Pompe à chaleur Air/Air Habitat Système T.One Chauffage thermodynamique individ Une source d énergie renouvelable Une

Plus en détail

Comment bien utiliser votre assurance «Dommages-Ouvrage»

Comment bien utiliser votre assurance «Dommages-Ouvrage» Comment bien utiliser votre assurance «Dommages-Ouvrage» Ce document est édité par l Agence Qualité Construction, association dont la mission est d améliorer la qualité des constructions. Il a été rédigé

Plus en détail

Procontain Construction modulaire : l architecture créative

Procontain Construction modulaire : l architecture créative ARCHITECTURE CONSTRUCTION MODULAIRE Procontain Construction modulaire : l architecture créative Filiale du groupe allemand Alho, Procontain est le spécialiste en France de la construction modulaire. Dans

Plus en détail

Entrées d'air hygroréglables

Entrées d'air hygroréglables Entrées d'air hygroréglables Tableaux de sélection p. 22 1. Mise en œuvre en menuiserie 2. Mise en œuvre dans le bâti Entrée d air hygroréglable et acoustique de type p. 24 1. Description 2. Caractéristiques

Plus en détail

Formation 2013 Bâtiment Durable

Formation 2013 Bâtiment Durable Formation 2013 Bâtiment Durable ACOUSTIQUE Bruxelles Environnement ISOLATION ACOUSTIQUE DES FAÇADES Debby WUYTS, Ir CSTC-WTCB GUIDANCE ÉCO-CONSTRUCTION ET DÉVELOPPEMENT DURABLE 2 mai 2013 Formation mise

Plus en détail

Cours de Structures en béton

Cours de Structures en béton Cours de Structures en béton Chapitre 12 DETAILS DE CONSTRUCTION Section 12.3 Les murs 12.3.1 Le mur extérieur en béton armé 12.3.2 Le mur extérieur en maçonnerie traditionnelle 12.3.3 Le mur extérieur

Plus en détail

Vu le dahir du 7 kaada 1371 (30 Juillet 1952) relatif à l urbanisme et, notamment, son article 18 ;

Vu le dahir du 7 kaada 1371 (30 Juillet 1952) relatif à l urbanisme et, notamment, son article 18 ; Décret n 2-64-445 du 21 chaabane 1384 (26 décembre 1964) définissant les zones d habitat économique et approuvant le règlement général de construction applicable à ces zones. (B.O. n 2739 du 28-4-1965,

Plus en détail