Carnet de bord : Voyage en Roumanie

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François Pelletier
il y a 7 ans
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Carnet de bord : Voyage en Roumanie Queron Laurie, Strippolli Marion, Ottenhof Dylan, Grangeat Damien, Bonnet Mikaël, Paturel Anthony, Barray Léa, Martin Audrey.

1 Carnet de bord : Voyage en Roumanie Queron Laurie, Strippolli Marion, Ottenhof Dylan, Grangeat Damien, Bonnet Mikaël, Paturel Anthony, Barray Léa, Martin Audrey. Résumé d une semaine à Targoviste : Mercredi 21 octobre : Le voyage commence. Aucun retard déclaré, nous montons dans le bus, 1 heure de voyage et déjà tous en train de manger, direction aéroport de Lyon. Arrivée, contrôles et enregistrement et après quelques heures d attentes, nous prenons enfin l avion. Nous faisons étape à Munich qui, il faut l avouer, a un magnifique aéroport. Les heures s enchaînent et nous voilà donc à 18h30 à Bucarest. Le choc culturel est déjà présent à l aéroport. En même temps que le décalage horaire, nous avons fait un bond de 20 ans en arrière!! Les parents de nos correspondants nous attendent sur le parking, et cette fois, nous y sommes. Attachez vous s il vous plait et bien non «Welcome in Roumania» ici c est sans ceinture. Nous traversons Bucarest et allons à Targoviste. Jeudi 22 octobre : On a tous passé une bonne soirée dans nos familles toutes très accueillantes. Et les correspondants proposent de tous se retrouver dans un parc, pour visiter. On se raconte tous notre soirée, nos impressions tellement heureux de parler français. On observe autour de nous, les fils électriques par milliers, mais par moment on regarde plus nos pieds qu autres choses. Pourquoi?? Les trottoirs, rues sont «dangereuses», les paves les uns sur les autres, des trous

Malgré cela nous passons une bonne matinée, nous visitons un Zoo avec les fameux ours roumains. Après nous avons tous mangé entre roumains/ français dans une petite pizzéria.

2 Malgré cela nous passons une bonne matinée, nous visitons un Zoo avec les fameux ours roumains. Après nous avons tous mangé entre roumains/ français dans une petite pizzéria. L après midi, nous allons pour la première fois au lycée. Les médias sont présents, quelques interviews sont faites, surtout pour les professeurs. Ensuite nous allons dans l amphithéâtre, les roumains nous expliquent notre programme pour la semaine Et nous souhaitent à tous la bienvenue. En effet nous sommes tous là, Italiens, Turcs, Français. Les liens se créent petit à petit en anglais. Et c est vraiment là qu on se rend compte de l utilité de l anglais qui est une langue finalement mondiale. Et ça, c était intéressant, parler avec des gens de différentes origines (Une constatation : entre jeunes, on a toujours quelque chose à dire, et on arrive toujours à se faire comprendre). Résumé des jours de cours : Vendredi, Samedi, Lundi Là commence le travail à proprement dit. Beaucoup pensaient qu on allait former des groupes pour pouvoir échanger, présenter nos lycées respectifs, mais il en est allé autrement ce que nous trouvons peut-être dommage. Du coup, nous avons dû présenter le lycée en anglais, sans être vraiment préparé et surtout sans support. Bonjour l ennui De plus les présentations se faisaient sur le principe «Prof» à élèves. Et ça devenait beaucoup plus embêtant pour donner son avis, surtout pour le glossaire. Le glossaire toute une histoire Les professeures françaises ont décidé de prendre les choses en main, car on n avançait pas assez et on allait arriver à un problème de temps. Par conséquent nous avons fait un «bon cours structuré à la française». Nous avons écrit tous les mots que nous avions au tableau et après consultation de toute la classe nous décidions si la définition était bonne ou pas, afin de créer une liste pour le glossaire. Cette méthode n a apparemment pas plu à tout le monde, car trop ennuyeuse, mais finalement efficace. Aussi «comme prévu» nous avons présenté l historique des migrations, sauf que nous nous sommes heurtés encore une fois au problème de la «non préparation», puisque nous pensions que nous allions créer des groupes.

Du coup la plupart de nos documents, donc notre préparation devenait légèrement ennuyeuse. Et nous avons dû laisser place à l improvisation de dernière minute.

3 Du coup la plupart de nos documents, donc notre préparation devenait légèrement ennuyeuse. Et nous avons dû laisser place à l improvisation de dernière minute. Aussi, il faut bien l admettre, nous avons un piètre niveau en anglais, ce qui n a pas aidé non plus. Nous persistons à croire qu il aurait été plus simple de créer des groupes, avec un élève de chaque pays. Mais je pense que pour le prochain voyage, les élèves français devraient créer un document power point, plus attractif, au cas où la même situation devait se reproduire. En conclusion, nous pensons qu il y avait un petit problème d organisation, pour se voyage dû au fait que c était le premier. Une élève roumaine disait d ailleurs «En Roumanie, nous sommes doués pour l organisation, mais c est de l organisation parallèle». Cette phrase résume à peu près tout. Visite : Samedi après-midi 24 octobre, Dimanche. Avec les correspondants nous avons un peu visité Targoviste, notamment une tour, ou d en haut nous avons pu observer toute la ville. On avait une pleine vue et un panorama sur Targoviste. Pour la suite, on saute dans un taxi, direction l'autre bout de la ville. Nous visitons la basilique sur la colline d'en face, elle a un lien direct avec la tour, il paraît Un petit tour à l'intérieur, les roumains sont très croyants, nous, un peu moins, on n embrassera pas Le Christ.

4 Dimanche était donc la journée visite à proprement dit. Nous sommes partis à 8h du lycée, pour aller à Sinaia. Nous avons eu environ 2 h de route. En visitant un château, à notre grande surprise, nous avons repéré quelques livres d auteurs français comme Victor Hugo ou encore Montesquieu. On constate que dans un pays étranger, on a tendance à chercher tout ce qui est un peu français Après cette visite nous avons repris la route pour aller déjeuner. En arrivant nous avions un problème avec le Bus qui ne pouvait pas tourner pour se garer, à cause d une voiture mal garée. Afin de pouvoir passer, les élèves roumains sont allés tout naturellement déplacer cette voiture avec à la force des bras. Il y a des moments on se demandait dans quel monde nous vivions??

5 Etape suivante : Château de Dracula. En effet nous sommes allés visiter ce fameux château finalement assez sombre et renfermé (les pièces intérieurs), à l entrée il y avait un marché ou nous avons passé une bonne partie de nos leu. Lundi après midi, 26 Octobre Nous avons tous visionné un montage photo, sur la semaine que l on venait de passer. Chaque pays a rappelé les moments uniques qu ils avaient préférés. Le soir nous nous sommes tous retrouvés, pour «se dire au revoir». Et nous en avons tous conclus que c était une bonne semaine, même si la France nous manquait un peu. Mardi 27 Octobre Retour en France. Mais avant ça, une belle photo souvenir avec nos correspondants.

6 Bilan de nos impressions : Ce qui nous a d abord frappés, c est la pauvreté de la Roumanie vis-à-vis de la France. En effet, la Roumanie sort de la domination soviétique, le pays commence à s ouvrir, d où son adhésion à l Union Européenne. Certaines régions restent toutefois assez rurales, nous n avions jamais vu des charrettes circuler au milieu des voitures. Malgré le fait que certains d entre nous étaient mieux logés que d autres (deux d entre nous étaient logés dans une maison), il en est resté que les familles étaient vraiment accueillantes et généreuses envers nous. Durant les nombreuses visites, nous nous sommes aperçus que les roumains sont vraiment racistes envers les tziganes, ce qui nous a choqués. En effet, un soir nous avons rencontré un jeune orphelin tzigane, et nos correspondants nous ont demandé de rester à l écart de peur qu il nous vole quelque chose. Nous avons remarqué également que les roumains ne prenaient jamais les transports en communs, et privilégiaient le taxi. Alors qu en France c est plutôt l effet contraire, surtout que l environnement est au cœur des débats.

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