Exemple de Compte rendu Audit Énergie Personnalisé

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1 1 mercredi 10 novembre 2010 Exemple de Compte rendu Audit Énergie Personnalisé Compte rendu Sommaire Sommaire... 1 État des lieux:... 2 Besoin thermique du bâtiment :... 2 État des lieux :... 2 Pistes d'amélioration :... 3 Amélioration 1 :... 3 Amélioration 2:... 4 Amélioration 3:... 4 Amélioration 4 :... 5 Amélioration 5 :... 5 Amélioration 6 :... 5 Récapitulatif économique des améliorations... 7 Problématique bassin extérieur :... 9 Conclusion :... 10

2 2 État des lieux: Le bâtiment visité se situe sur la commune de en Haute Loire à 900 mètres d'altitude. Le bâtiment a été construit en 1982, les murs sont en Agglo creux ciment, parfois doublé en pierre, avec isolation de 100mm derrière un Placoplatre. La toiture est de type traditionnel avec isolation inférieure à 200 mm de laine de verre en rouleaux. Les combles sont perdus en majorité (190m²), une partie des combles est aménagée (60m²). La maison est réalisée sur terre-plein, le plancher a été isolé. Les vitrages sont de type "double vitrage, 4/6/4", les menuiseries sont en bois. Le chauffage est réalisé par dalles chauffantes et convecteurs électriques. Il y a une régulation automatique sur le système de chauffage par dalle qui modifie la température de chauffage en fonction des conditions climatiques. L'Eau Chaude Sanitaire (ECS) est réalisée par un cumulus. La ventilation est de type double flux (depuis la création de l'habitation). Avec aspiration salle d'eau et toilette, et distribution chambres, et salle à manger. Remarque : Les propriétaires du bâtiment souhaitent réduire leurs consommations d'électricité. La visite d'un technicien ERE43, a pour but de trouver les pistes envisageables pour aller dans ce sens. Besoin thermique du bâtiment : État des lieux : Sur la base des données collectées (utilisation du plan coté et des éléments fournis par le propriétaire), nous réalisons un dimensionnement de l'installation. L'étude thermique nous permet d'estimer les puissances en kw de l'habitation ainsi que les déperditions en kwh. Le bâtiment en l'état doit avoir une consommation d'environ kwh. (Chauffage + ECS) La puissance nécessaire pour le chauffage et la production d'ecs est inférieure à 45 kw. En pratique, le bâtiment consomme environ kW par an (relevé de facture 2009), et quelques stères de bois dans une cheminée ouverte à rendement médiocre. Cette consommation de kWh comprend le chauffage de l'eau d'un bassin extérieur, le fonctionnement du système de filtration et de déshumidification et aussi la production d'eau chaude sanitaire. La consommation dédiée au chauffage doit plutôt être de kWh. Les deux valeurs sont proches, on peut dire que le bâtiment est géré de manière économe. Le bâtiment étant volumineux, cela engendre quand même des consommations importantes. Mais des améliorations sont possibles. En effet le bâtiment à une consommation ramené au m² chauffé, de 160kWh/m²/an RAPPEL : construction neuve récente : 100kWh/m 2 /an BBC : 50 kwh/m 2 /an Standard Passif : 15 kwh/m 2 /an.

3 3 Pistes d'amélioration : Le bâtiment est ancien, mais le niveau d'isolation est plutôt correct, plusieurs améliorations sont possibles, mais ne permettrons pas d'atteindre les performances d'un bâtiment neuf. Amélioration 1 : Isolation Les murs : L'habitation visitée, est correctement isolée dans son ensemble. Il est difficile voir impossible d'améliorer cette isolation, sans travaux très lourds. L'isolation par l'extérieure peut être une technique appropriée aux bâtiments anciens. Elle permet de conserver l'intérieur, tout en garantissant une isolation performante. Le pignon nord, très exposé au froid peut être isolé par l'extérieur. En utilisant un bardage bois par exemple. Pignon nord de l'habitation Exemple de procédé Habitation voisine Exemple de bardage bois

4 4 Plancher combles perdues : Les 20 cm de laine verre mise en place à la création du bâtiment, ont diminués par tassement, l'isolation est aujourd'hui peu efficace. Cette isolation pourrait donc être complétée par au minimum 20 cm d'isolant (pour bénéficier d'un crédit d'impôt). Une insufflation de laine de roche en vrac, ou la mise en place de laine de verre en rouleau sont tout à fait possible. Il est aussi possible de remplacer cette isolation vieillissante par une isolation plus écologique (ouate de cellulose par exemple). Il est possible aujourd'hui d'insuffler en vrac cet isolant. Ce qui lui donne une très bonne résistance thermique. Une épaisseur de 30cm est envisageable. Amélioration 2: Améliorer la régulation et la distribution de la chaleur : Régulation : La régulation est un point clé de la performance d'une installation de chauffage. Sur le site visité, la régulation de la dalle électrique parait tout à fait correcte. Amélioration 3: Ventilation. La ventilation est réalisée actuellement par une ventilation mécanique "double flux" ancienne. Ce système particulièrement efficace, permet d'avoir un air intérieur correctement renouvelé, tout en limitant les consommations de chauffage. Ce système est aujourd'hui obligatoire pour les bâtiments neufs construits en Allemagne par exemple. Cette solution s'impose pour atteindre les exigences des Bâtiment Basse Consommations (BBC). Néanmoins, cette installation est vieillissante, il serait bon de la remplacer. En effet il existe aujourd'hui, sur le marché, des matériels beaucoup plus efficaces.

5 Amélioration 4 : Production d'eau chaude. État des lieux : ECS réalisée avec 2 cumuls électriques, Orientation toiture : un pan Est et un pan Ouest. Pignon sud peu disponible, Masque sur la toiture (arbre à feuille). 5 Possibilités : 1/Chauffe Eau Solaire Individuel (CESI) La mise en place de capteur solaire pour la production d'eau chaude n'est pas envisageable sur le site. 2/ Mise en place d'un chauffe eau thermodynamique. Amélioration 5 : Vitrages : Les vitrages sont de type double (4/6/4), les menuiseries sont en bois. Les menuiseries ont très bien vieillit avec le temps. Il n'est pas primordial de les changer rapidement. L'étanchéité à l'air de certaine ouverture est néanmoins à regarder de plus près. Amélioration 6 : Utiliser une énergie complémentaire pour le chauffage. Bois : Après analyse de la place disponible, et après discussion avec les propriétaires du bâtiment, la solution envisageable est la mise en place d'un poêle à bois, en complément du chauffage existant. La mise en place d'un poêle à bois utilisant la buche ou le granulé sont techniquement possible. En effet la place est disponible, le conduit de fumée est existant, et en bon état de fonctionnement. La position possible pour le poêle à bois induit une bonne répartition de la chaleur. Deux conduits sont existants, un à l'étage entre le couloir et le salon, le deuxième conduit est accessible au rez-de-chaussée, en face de l'entré du cabinet de médecine. Pour des questions de confort, d'efficacité et de propreté, les poêles à granulés doivent être privilégiés.

6 7 Récapitulatif économique des améliorations Économie envisagée en kwh Amélioration 1 (isolation) 2370 kwh (comble) économie annuelle en Euro 261 Cout d'investissement En euro TTC (5,5%) Pour 190 m² : 3230 impôt : 2423 Retour sur investissement En année Environ 10 ans Économie de CO2 en tonne. 0,43 Amélioration 2 (régulation) Amélioration 3 (Ventilation) remplacement double flux Amélioration 4 (production eau chaude) Amélioration 5 (menuiseries) 900 kwh (mur pignon nord) Régulation déjà correctement réglée 99 Pour 40m² : de 4000 à 6000 impôt : de 3000 à à 45 ans 3100 kwh ans 0,56 Solaire non envisagé Ballon thermodynamique 2500 kwh économisés (Soit 50%) impôt : de kwh impôt : de ,16 13 ans 0,45 33 ans 0,36

7 8 Amélioration 6 (Bois) Économie envisagée en kwh économie annuelle en Euro Cout d'investissement En euro TTC (5,5%) Retour sur investissement En année Économie de CO2 en tonne. Hypothèse : poêle granulé couvre 25 % des besoins : kwh 770 (différence avec le bois cout 200 la tonne + un ramonage à 150 ) 5000 impôt : de ans 2,5 Remarque : Le cout de la taxe Carbonne est aujourd'hui estimé à 18 la tonne. Suivant les améliorations retenues, l'économie en taxe carbone aura plus ou moins d'importance.

8 9 Problématique bassin extérieur : La visite sur site à permis de mettre en évidence une consommation électrique certainement non négligeable dut à l'utilisation d'un bassin extérieur, couvert et utilisé de juin à septembre. Le bassin à une capacité d'environ 8 mètre cube. L'eau est maintenue, lors des utilisations, à 28 C. L'air ambiant est déshumidifié et parfois réchauffer avec un déshumidificateur électrique. L'eau du bassin est chauffée, par une résistance électrique, placé sur le circuit de filtration. Le volume moyen à chauffer, l'utilisation ponctuelle et estivale du bassin, laissent penser que les besoins en énergie ne sont pas trop important. Deux pistes peuvent être envisagées, l'utilisation du solaire thermique, ou l'utilisation du bois. L'utilisation du solaire a été abandonné, pour faute d'ensoleillement (ombrages ) et pour la place disponible insuffisante. L'utilisation d'un poêle à buche performant, équipé d'un bouilleur (chauffe de l'eau habituellement destiné au chauffage par radiateur), permettrait sans doute de chauffer l'eau du bassin, et de chauffer l'air ambiant. La mise en place d'un tel système ne peut pas se faire à la légère, une étude de faisabilité est nécessaire pour dimensionner le système, en connaitre le coût, la rentabilité, et les contraintes engendrées.

9 10 Conclusion : Le bâtiment à une consommation ramené au m² chauffé, de 160kWh/m²/an. (RAPPEL : construction neuve récente : 100kWh/m 2 /an BBC : 50 kwh/m 2 /an Standard Passif : 15 kwh/m 2 /an.) Le bâtiment visité n'est donc pas très performant thermiquement, les occupants ont un mode de consommation correct, ce qui permet de réduire les consommations, d'un bâtiment plutôt considéré comme consommateur de par son volume important. Exemple d amélioration possible de la résistance thermique actuelle des surfaces dans ce cas précis : - Combles : 20 cm isolant (avec un lambda de 0,04, coefficient de résistance thermique R= 5) - Pignon nord : isolation extérieure 10 cm (avec un lambda de 0,035, coefficient de résistance thermique R=2,5) - Simulation trop couteux et complexe pour les autres surfaces Rappel préconisation : - remplacement de la VMC double flux ancienne pour rendement échangeur = 90%. - Remplacement des menuiseries par du 4/16/4 Estimation de la consommation ramené au m 2 chauffé de : 142 kwh/m 2 /an Plusieurs pistes sont donc envisageables, il faudrait affiner leur coût et leurs faisabilités techniques (économiques) pour hiérarchiser dans le temps les interventions à réaliser. Sans compter l'utilisation du poêle, le bâtiment pourrait à terme consommer raisonnablement 13% de moins.