Gestion du travail d inspection

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1 La réforme de l inspection scolaire pour améliorer la qualité Module 5 Gestion du travail d inspection Institut international de planification de l éducation

2 Module 5 GESTION DU TRAVAIL D INSPECTION Introduction 3 Ce que nous aborderons dans ce module 4 Résultats attendus 4 Ratios inspecteur/écoles et inspecteur/enseignants : normes et réalités 5 Organisation des visites d établissements 9 La planification des visites d écoles 9 Mettre en œuvre les visites d écoles 16 Les rapports d inspection 20 Les rapports d inspection sont-ils tous utiles? 20 Que doit contenir un rapport d inspection? 22 La diffusion des rapports 23 Suivi 26 Résumé des points principaux 29 Module 5 : Gestion du travail d inspection 1

3 Module 5 GESTION DU TRAVAIL D INSPECTION Introduction La charge de travail des inspecteurs est très importante. Cette récrimination est récurrente, chez les premiers concernés comme parmi le personnel scolaire. Le Module 2 s y est arrêté dans le détail. Cette lourdeur des responsabilités tient au fait que les écoles ne bénéficient que de rares visites, souvent superficielles, et qui n ont donc qu un impact limité. Nous l avons vu, une redéfinition et une clarification des rôles et des fonctions des services d inspection devraient permettre de remédier à ce problème. Mais même si les tâches des inspecteurs sont limitées et gagnent de ce fait en concentration, la gestion de leur travail nécessitera quand même des améliorations, qui permettront non seulement de mieux planifier leur travail mais aussi de le rendre plus efficace : des inspecteurs qui passent plus de temps dans les écoles et qui préparent mieux leur intervention joueront un rôle plus fructueux et pourront ainsi gagner la considération de tous. La gestion du travail d inspection incombe en premier lieu aux inspecteurs euxmêmes. Mais un certain nombre de décisions doivent être prises et des paramètres fixés au niveau central et/ou régional nombre d établissements à inspecter, caractéristiques des écoles sur lesquelles axer l inspection, types de visites à effectuer ou de rapports à rédiger qui influenceront considérablement l efficacité de l intervention. Module 5 : Gestion du travail d inspection 3

4 Ce que nous aborderons dans ce module Lorsque l on évoque la gestion du travail des inspecteurs, une première question concerne le volume de travail attribué à chaque inspecteur ou, autrement dit, le nombre d écoles et d enseignants dont il a la responsabilité. Cela conditionne sa charge de travail et l impact éventuel de son intervention sur les écoles. Ce module s intéressera ensuite à la manière dont les visites d inspection la mission la plus importante du personnel d inspection sont entreprises. Pour cela, il faut se pencher sur la planification de ces visites et leur déroulement concret. Plusieurs questions seront abordées : quels types de visites entreprendre? Quels critères appliquer pour sélectionner les écoles à inspecter? De quelles informations disposent les inspecteurs pour planifier et préparer leurs visites? Que sont précisément censés faire les inspecteurs quand ils entreprennent une visite? Les rapports d inspection constituant le résultat concret d une visite, la troisième section de ce module s arrêtera donc sur leur établissement. Le «suivi» sera aussi discuté puisque les visites et, d une manière générale, le travail d inspection doivent déboucher sur des améliorations. L analyse sera centrée sur les questions suivantes : que font les inspecteurs et le personnel scolaire à l issue d une visite? Quelles mesures sont prises et quel est leur impact sur le fonctionnement et la qualité des écoles? Seules les visites qui provoqueront une amélioration peuvent être considérées comme réussies. Résultats attendus À l issue de ce module, les participants seront en mesure d effectuer les tâches suivantes : identifier les différents éléments composant la gestion du travail d inspection ; apprécier l importance des ratios écoles/inspecteur et enseignants/inspecteur ; identifier les facteurs qui aideront les inspecteurs à planifier les visites d écoles ; comprendre le rôle et l importance de l établissement des rapports ; apprécier les difficultés liées à l organisation d un véritable suivi des visites. Module 5 : Gestion du travail d inspection 4

5 Ratios inspecteur/écoles et inspecteur/enseignants : normes et réalités Le système d inspection a pour premier objectif de faire évoluer les pratiques d enseignement et d apprentissage. Mais cette influence dépend, dans une certaine mesure au moins, du nombre d écoles et d enseignants que chaque inspecteur doit prendre en charge. Dans de nombreux pays, ce nombre est si élevé que les inspecteurs ne peuvent jamais avoir plus qu un contact fugitif avec chaque école. Résultat, l impact de leur intervention est, dans le meilleur des cas, superficiel. Il est difficile de définir un ratio inspecteur/écoles ou inspecteur/enseignants idéal, puisque tout dépend de ce que les inspecteurs sont censés faire et du contexte dans lequel ils opèrent. Pour un inspecteur censé privilégier avant tout la gestion et l administration, le fait d avoir 15 ou 20 établissements à piloter peut être jugé relativement raisonnable, selon la configuration géographique du pays. Mais si l inspecteur doit offrir un appui pédagogique systématique aux enseignants, le ratio inspecteur/enseignants prend toute son importance : la limite supérieure semble devoir s établir à 100 enseignants par inspecteur même si, là aussi, les distances, les transports, les stratégies de travail mises en œuvre et le nombre relatif d écoles de petite taille entrent en ligne de compte. Exercice Votre pays a-t-il édicté des normes pour les ratios inspecteur/écoles et inspecteur/enseignants? Calculez les ratios en vigueur en comparant le nombre d enseignants, d écoles et d inspecteurs dans votre pays. Observez-vous des différences d une région à l autre ou d un type d école à l autre? Module 5 : Gestion du travail d inspection 5

6 Quelques conseils pour achever l exercice Spontanément, vous seriez sans doute tenté de répondre que votre pays n a pas de normes de ce type. Pourtant, beaucoup ont défini des normes mais qui sont méconnues ou tombées en désuétude. Le fait de calculer les ratios actuels devrait en principe être relativement simple, puisque les seules données dont vous avez besoin concernent le nombre d inspecteurs et le nombre d écoles (et d enseignants, si possible) pour une année donnée. Mais vous aurez peut-être plus de mal à récupérer ces informations par région ou par district, puisqu il n existe pas de base de données sur les inspecteurs. Si tel est le cas, vous pourrez toujours examiner la situation de quelques districts seulement. N oubliez pas que, parfois, le poste existe mais est vacant. Dans tous les cas, il importe que vous analysiez les différences entre régions et districts et entre types d établissements (écoles primaires/écoles secondaires, par exemple). Une comparaison entre les normes officielles (si elles existent) et les ratios constatés est primordiale quand on s intéresse aux difficultés rencontrées par les services d inspection. Tous les pays ne disposent pas de normes officielles concernant le nombre d écoles et/ou d enseignants à inspecter par agent et, quand ces normes existent, elles sont rarement respectées dans les faits. Exemple Dans l Uttar Pradesh, chaque agent d éducation de base adjoint (ABSA) est censé s occuper de 50 à 60 écoles. En 1996, alors que l État comptait écoles primaires et élémentaires, il y aurait dû y avoir quelque ABSA. Mais le nombre de postes officiellement accrédités pour les ABSA s élevait à seulement, dont 330 étaient vacants. Par conséquent, le nombre d écoles par poste accrédité était de 68 et le nombre d écoles par poste pourvu de 83. La situation est assez différente au Chili, où les écoles sont divisées en deux groupes : celles dont les performances au regard d un certain nombre de critères (notamment les résultats aux examens) sont médiocres et les autres. Les inspecteurs concentrent leurs interventions uniquement sur les écoles du premier groupe. Ils effectuent donc des visites périodiques dans les écoles pour discuter et organiser des ateliers avec les enseignants. Chaque inspecteur ne travaille qu avec trois écoles de ce type environ et est censé être sur le terrain trois jours par semaine. Les écoles les plus performantes ne sont inspectées qu une fois par trimestre. La situation de l Uttar Pradesh est sans aucun doute plus banale que celle du Chili. Dans de nombreux pays en développement, l expansion rapide de la scolarisation n est pas allée de pair avec une expansion comparable des services d inspection. De plus, lorsqu elles existent, les normes officielles manquent souvent de réalisme et impliquent une surcharge systématique des services d inspection. Les Tableaux 1 et 2 présentent les ratios inspecteur/écoles et inspecteur/enseignants dans les pays d Afrique et d Asie qui ont pris part au programme de recherche de l IIPE sur les tendances de l inspection. Les données renvoient à la situation observée à la fin des années Premier constat, la situation varie considérablement d un pays à l autre. L État indien de l Uttar Pradesh, le Népal et la Tanzanie paraissent déficitaires alors que la Corée et le Sri Lanka (agents du SLEAS) semblent plutôt privilégiés. Mais les comparaisons sont difficiles à faire étant donné les différences en termes de Module 5 : Gestion du travail d inspection 6

7 responsabilités, conditions de travail, configuration géographique, communications, réseaux routiers, etc. Cela dit, si l on prend comme référence les données des pays africains, il semble à première vue que le nombre d écoles dont un inspecteur est responsable n est pas insurmontable, puisque le ratio varie de 15 à 30. De fait, si la tâche principale de l inspecteur consiste à inspecter les écoles une fois par trimestre, et sous réserve de bonnes conditions de transport et de travail, ce ratio peut être jugé acceptable. Mais si, comme c est plus souvent le cas, les inspecteurs sont censés avoir des contacts plus réguliers avec les écoles et leur fournir un appui approfondi et si la rareté des moyens de transport rend les déplacements difficiles et chronophages alors, le nombre d écoles est trop élevé. En outre, on ne peut formuler de jugement équilibré sur la base des seules moyennes nationales, puisque les écarts entre régions d un même pays (le plus souvent au détriment des zones rurales isolées) peuvent être assez marqués, comme en témoigne le Tableau 3. Tableau 1. Nombre de postes d inspecteurs par écoles et enseignants dans cinq pays d Asie Écoles/ inspecteur Enseignants/ inspecteur Bangladesh Corée Agent d éducation de district adjoint Inspecteurs subalternes et inspecteurs 18,6 80 3,2 63 Népal Inspecteurs 32,9 173 Inspecteurs + personnes ressources 16,3 85 Sri Lanka Agents du SLEAS 10,6 193 Enseignants experts 44,0 796 Uttar Pradesh Agents d éducation adjoints (tous postes) Agents d éducation adjoints (postes pourvus) 67, ,2 231 Note : Pour le Bangladesh, la Corée et l Uttar Pradesh, seules les écoles primaires sont prises en compte ; au Népal et au Sri Lanka, les données couvrent les établissements primaires et secondaires. Notons aussi que, au moment de la collecte des informations, les personnes ressources au Népal n avaient fait leur apparition que dans 40 des 75 districts du pays et que les chiffres portés à la ligne «inspecteurs + personnes ressources» renvoient uniquement à ces 40 districts. Module 5 : Gestion du travail d inspection 7

8 Tableau 2. Nombre d écoles, d enseignants et d inspecteurs dans cinq pays d Afrique Pays Postes Nombre de personnel Nombre d écoles Nombre d enseignants Ratio écoles/ inspecteur Ratio enseignants /inspecteur Botswana Inspecteurs ,5 365 du primaire Botswana Inspecteurs ,2 222 du secondaire Botswana Conseillers ,1 284 extérieurs Botswana Tous agents ,3 146 confondus Namibie Inspecteurs ,0 335 Namibie Enseignants , conseillers pédagogiques Namibie Tous agents ,3 85 confondus Namibie Postes ,2 130 pourvus Tanzanie Inspecteurs du primaire Zanzibar Inspecteurs du primaire Zanzibar Inspecteurs 5 64 du secondaire Zimbabwe Inspecteurs ,1 207 du primaire Zimbabwe Inspecteurs ,8 186 du secondaire Note : Les données sont tirées de l annuaire statistique de l UNESCO et concernent l année 1996 (pour le Botswana) et l année 1997 (pour la Tanzanie). Dans le cas de la Tanzanie, le calcul s appuie sur les informations disponibles pour la République-unie, déduction faite des données récupérées séparément pour Zanzibar. Pour Zanzibar, le rapport national ne contient que des ratios, et pas de données brutes. Module 5 : Gestion du travail d inspection 8

9 Tableau 3. Écarts dans les affectations des inspecteurs, par région Ratio écoles/inspecteur Ratio enseignants/inspecteur Moyenne Plancher Plafond Moyenne Plancher Plafond Botswana 20,5 17,5 22 Non disponible Namibie 30,2 18,0 43, Zimbabwe 15,1 8,2 18, Dans le cas du Botswana, ce sont les postes actuels plutôt que les postes pourvus qui ont été pris en compte l inverse étant vrai dans le cas de la Tanzanie, ce qui explique les différences avec le Tableau 4. Pour améliorer la situation actuelle, il importe de fixer des normes précises et réalistes. Les statistiques sur les ratios inspecteur/écoles et inspecteur/enseignants doivent aussi être régulièrement compilées et publiées (ce qui est aujourd hui plutôt l exception que la règle). De même que les ratios élèves/enseignant ou élèves/classe, ces statistiques devraient devenir un véritable outil de gestion pour les personnes en charge du pilotage de la qualité de l éducation. Organisation des visites d établissements Les inspecteurs ont plusieurs tâches à effectuer, de la participation à des réunions à la résolution de différends administratifs avec les enseignants en passant par la lecture et la rédaction de rapports. Mais leur mission première consiste à se rendre dans les écoles et à rencontrer les enseignants pour l inspection proprement dite. Les paragraphes suivants s intéresseront d abord à la planification des visites d écoles avant de revenir sur leur déroulement. Plusieurs questions doivent être abordées en lien avec la planification : comment s effectue la répartition des écoles entre les inspecteurs intervenant dans la même zone? Quels sont les différents types de visites effectuées? Quels critères s appliquent pour sélectionner les écoles? La préparation recouvre les visites des inspecteurs et le travail qu ils accomplissent dans les écoles. Plusieurs questions doivent être soigneusement examinées et réglées pour garantir un fonctionnement efficace des services d inspection. La planification des visites d écoles D une manière générale, les inspecteurs où qu ils soient sont censés préparer des plans de travail annuels et/ou à plus court terme (trimestriels ou mensuels), qui doivent recevoir l aval de leurs supérieurs. Bien entendu, ces plans ne sont pas toujours intégralement respectés, pour plusieurs raisons, dont les difficultés de transport et l obligation de s occuper de tâches imprévues, comme les réunions ou les ateliers. Pour autant, même s ils ne sont respectés qu en partie, ces plans restent importants non seulement parce qu il faut s assurer de la disponibilité des moyens financiers mais aussi pour permettre une coordination des activités entre inspecteurs et avec d autres agents participant à des activités d amélioration de la qualité. La tendance récente en faveur d une inspection en équipe a rendu la planification encore plus importante qu avant. Cela étant dit, pour que la planification soit adaptée, il faut que les choses soient claires au préalable et que certaines normes et règles aient été fixées en termes Module 5 : Gestion du travail d inspection 9

10 de critères de répartition des écoles entre inspecteurs, de nature des visites à effectuer et de critères de sélection des écoles à inspecter. Répartition des écoles entre inspecteurs Plusieurs critères de répartition des écoles entre inspecteurs sont envisageables. Dans bon nombre de cas, on se base sur des aspects géographiques, à partir d unités composées de groupements d écoles ou de sous-divisions. Cette méthode présente l avantage de permettre aux inspecteurs de bien connaître «leurs» écoles, tant qu elles ne sont pas trop nombreuses. Mais lorsque des postes sont vacants, il peut arriver que des écoles ne soient plus du tout visitées. Un tel système peut aussi instaurer des relations trop intimes entre le personnel scolaire et les inspecteurs, au risque de faire disparaître tout esprit critique. Certains pays changent donc régulièrement les inspecteurs d affectation. Le Sri Lanka a opté pour une organisation différente : un groupe d agents appartenant à un bureau divisionnaire, et non plus un seul individu, est responsable de toutes les écoles de la zone géographique concernée. Ce faisant, le nombre total d écoles assignées à un groupe peut devenir assez important avec, comme avantage, que les vacances de poste de courte durée seront plus facilement gérées. Mais d autres critères peuvent servir à répartir les écoles : attribution aléatoire dans les zones densément peuplées ; roulements ; distinction entre établissements publics et établissements privés ; profil culturel et linguistique de l inspecteur (à l instar des inspecteurs des écoles des communautés autochtones au Mexique). Bien que le critère géographique soit le plus fréquent, aucune règle pratique n existe et chaque pays ou région doit trouver sa propre formule, en tenant compte des besoins et des contraintes spécifiques au plan local. Question Quelle est la formule en vigueur dans votre pays pour répartir les écoles entre inspecteurs? Module 5 : Gestion du travail d inspection 10

11 Types de visites La plupart des pays prévoient différents types de visites, qui vont de l inspection la plus complète possible à des visites occasionnelles, de courte durée, pour vérifier un point précis (Encadré 1). Bien sûr, une même étiquette peut recouvrir de réalités différentes. D ailleurs, les encadrés et les exemples qui suivent montrent le fossé entre une inspection complète au Botswana, qui peut durer cinq jours et mobiliser une équipe, et au Zimbabwe, où elle durera quatre heures. Tout dépend, fort logiquement, de la taille de l école et des aspects que l inspection complète est censée couvrir. Dans certains cas, il s agit juste d inspecter la performance en classe des enseignants ; dans d autres, l inspecteur devra aller plus loin que la supervision de l enseignement pour aborder des considérations de gestion et d administration mais aussi les programmes d études et les pratiques didactiques en classe. Chaque pays a sa propre définition d une inspection complète. Nous verrons comment les choses se passent au Sri Lanka (Encadré 2). Encadré 1 : Différents types de visites d inspection dans quatre pays africains Ces quatre pays (le Botswana, la Namibie, la Tanzanie et le Zimbabwe) font une distinction entre différents types de visites d inspection. Les tableaux suivants présentent pour chaque pays et, dans le cas de la Namibie, pour plusieurs catégories de personnel, la durée de ces visites et indiquent si elles sont le fait d un individu ou d une équipe. a. Botswana, inspecteur Type de visite Durée Acteurs Inspection complète 5 jours Individu/équipe Inspection partielle 2 à 3 jours Individu Inspection des enseignants 1 jour Individu Visite de suivi 1 à 2 jours Individu Visite de courtoisie 1 jour Individu b. Namibie, inspecteur Type de visite Durée Acteurs Visite de conseil 3 jours Individu ou équipe Visite de suivi 2 jours Individu ou équipe Inspection des enseignants Visite de panel (à un groupe d écoles) 1 jour Individu ou équipe Trois semaines Équipe Module 5 : Gestion du travail d inspection 11

12 c. Namibie, enseignant-conseiller pédagogique Type de visite Durée Acteurs Inspection des enseignants Visite de l enseignantconseiller pédagogique Visite de suivi Visite de courtoisie 1 jour Individu 1 jour Individu 1/2 journée 1/2 journée Individu Individu d. Tanzanie, inspecteur Type de visite Durée Acteurs Inspection complète 8 heures 4 agents en moyenne Inspection des enseignants Visite d appui pédagogique 3 heures 2 agents en moyenne 3 heures 1 agent en moyenne Visite de suivi 3 heures 1 agent en moyenne Visite de courtoisie 1 heure 5 agents en moyenne e. Zimbabwe, agent d éducation Type de visite Durée Acteurs Inspection complète 4 heures Équipe Inspection institutionnelle 2,5 heures Équipe Contrôles ponctuels 1 heure Individu Inspection des enseignants 2,5 heures Individu Visite de suivi 3 heures Individu ou équipe Visite de courtoisie 1 heure Individu ou équipe Visite de conseil 2 heures Équipe Module 5 : Gestion du travail d inspection 12

13 Exemples En Angleterre, c est en général une équipe constituée de deux inspecteurs qui effectue les inspections complètes d une petite école primaire pendant trois jours alors qu un gros établissement secondaire mobilisera jusqu à 12 inspecteurs pendant 15 jours, compte non tenu du temps additionnel passé à planifier la visite au préalable et à préparer le rapport après la visite. Au Sri Lanka, une équipe composée de quatre à 14 agents effectuera aussi une inspection complète mais sa visite ne durera pas plus d un jour (5-6 heures). Au Bangladesh, les inspections complètes sont censées n être effectuées que par un seul inspecteur, qui devra respecter une liste de contrôle assez ambitieuse comprenant environ 150 points là aussi, normalement, en une journée seulement. Encadré 2 : Sri Lanka domaines couverts par l inspection en équipe Gestion et administration générales 1. Gestion du bureau - dossiers - congés des enseignants - assiduité des élèves - archivage - états financiers 2. Planification scolaire - horaires - projet d établissement - calendrier scolaire 3. Questions liées à la gestion des enseignants (prolongation de la durée de service par exemple) 4. Points forts et points faibles par rapport aux besoins d enseignants 5. Bien-être des enseignants et des élèves 6. Locaux, propreté 7. Ambiance - rapports entre le directeur et les enseignants - travail en équipe - leadership - comportement général du directeur et discipline Respect du programme d études et pratiques didactiques 1. Préparation de l enseignant - planification des cours - plans de travail 2. Outils didactiques pour améliorer l environnement de la salle de classe 3. Engagements de l enseignant 4. Évaluation des élèves et résultats aux examens publics 5. Besoins éducatifs spéciaux et cours de rattrapage 6. Mise en pratique des innovations 7. Méthode pédagogique 8. Activités liées aux programmes d études Les différences de temps passé dans les écoles peuvent s expliquer en partie par les écarts de taille des établissements, la complexité du système de gestion scolaire et le degré attendu de profondeur de l inspection. Pour autant, il est probablement trop ambitieux pour ne pas dire décourageant de demander à Module 5 : Gestion du travail d inspection 13

14 un seul inspecteur d avoir une vision exhaustive du fonctionnement de l école et de sa qualité à l issue d une visite d une seule journée ou même d attendre la même chose d une équipe qui ne passe qu une demi-journée sur place. À l inverse, demander aux inspecteurs de passer plus d un jour dans chaque école réduira de facto les visites aux autres établissements et posera éventuellement quelques difficultés pratiques, comme l hébergement. Si l inspection est de type «pilotage de conformité» (voir le Module 1) dont l objectif premier est de s assurer que toutes les écoles et tous les enseignants respectent les règles et règlements officiels alors le système de visites d inspection complètes relativement courtes, conjugué à des visites ponctuelles de vérification bien plus réduites, des inspections des enseignants et des visites de suivi pourrait, dans une large mesure, être jugé applicable. Pourtant, ce système ne pose pas seulement un problème de fond (le contrôle doit-il être la tâche principale des inspecteurs?) : aujourd hui, il est inefficace puisqu il ne réussit pas à contrôler tous les établissements, surtout s ils sont isolés et alors même que les règles ont plus de chances d y être contournées. Si l inspection est considérée comme une activité de perfectionnement pour l école et pour l enseignant, il faudra alors organiser des visites plus périodiques, plus longues et plus intenses. Ce qui nous amène aux critères appliqués pour décider sur quelles écoles concentrer l inspection. Critères pour sélectionner les écoles à visiter Les recherches confirment un fait bien connu à savoir que les écoles ne bénéficient pas toutes de la même attention de la part des services d inspection. Bien que certaines règles générales existent (chaque école doit être visitée au moins une fois, deux fois ou trois fois par an), certains établissements sont nettement mieux lotis que d autres et un certain nombre (surtout s ils sont isolés en milieu rural) ne sont pratiquement jamais inspectés. Comme nous l avons vu, cela s explique par le fait que les inspecteurs ont souvent trop d écoles à gérer, sont surchargés de tâches et sont confrontés à des difficultés pratiques de transport et d appui logistique. Par conséquent, ils doivent procéder à des arbitrages sur la manière dont ils répartissent leur temps et leurs services. La question qui se pose dès lors est de savoir comment ils effectuent cette sélection. Module 5 : Gestion du travail d inspection 14

15 Exercice Selon vous, quelles écoles devraient bénéficier d un maximum de visites d inspection et quelles écoles pourraient se contenter du minimum? Vous voudrez sans doute interroger des inspecteurs en poste ou à la retraite, pour leur poser la même question. Quelques conseils pour achever l exercice Tout va dépendre de la finalité de l inspection et de l orientation du système d inspection considéré dans son ensemble. S il s agit de vérifier le respect des règles et réglementations dans toutes les écoles, alors chaque établissement doit être inspecté. S il s agit au contraire d améliorer la performance des écoles et de réduire l écart entre les écoles qui réussissent et celles qui ont de mauvais résultats, alors les inspecteurs doivent passer plus de temps dans les établissements médiocres ou confrontés à des difficultés particulières. Dans la plupart des cas cependant, des questions pratiques interféreront et, comme vous allez le voir dans les paragraphes suivants, ces facteurs jouent un rôle essentiel. Gardez ce point à l esprit quand vous poserez la question qui précède aux inspecteurs. Dans de nombreux pays, les inspecteurs interrogés donnent des réponses vagues, comme : «nous accordons la priorité aux écoles qui ont des difficultés spécifiques» ou «nous accordons la priorité aux écoles qui ont un nouveau directeur» voire «nous choisissons les écoles au hasard». Mais dans la réalité et faute de directives officielles claires, le critère le plus important est souvent celui de l accessibilité de l école. Comme le montrent différentes études, les inspecteurs ont tendance à se rendre souvent dans les écoles situées le long des principaux axes routiers. De sorte que les écoles isolées dans des zones rurales reculées qui ont probablement désespérément besoin d aide sont les moins visitées. Une procédure plus rationnelle consiste à attendre que les écoles réclament une inspection. C est le système instauré en Corée : les visites d école, décidées auparavant de manière aléatoire par les inspecteurs, sont désormais effectuées à la demande des établissements. On est donc passé d un modèle de type autocratique à un modèle de type démocratique. Cette approche est sans doute adaptée à un pays comme la Corée, où les enseignants sont correctement instruits Module 5 : Gestion du travail d inspection 15

16 et motivés, où l inspection est encouragée et où les écoles sont assez bien dotées et ont probablement les capacités d identifier leurs besoins d inspection externe. Mais cette solution, qui repose sur la demande, risque de ne pas convenir du tout à d autres pays. Dans ce cas, deux options semblent possibles : l une consisterait à nommer plus d inspecteurs et à améliorer leurs conditions de travail, surtout en termes de transport. Mais étant donné les contraintes budgétaires actuelles, cela semble plutôt compromis ; l autre stratégie, plus séduisante, reviendrait à demander aux inspecteurs de privilégier dans leurs interventions les écoles qui ont le plus besoin de leur appui autrement dit, d opter pour une approche diversifiée qui desservira les écoles en fonction de leurs besoins. Exemple Cette solution a été appliquée avec un succès relatif au Chili depuis la grande réforme de l éducation engagée au début des années 1990 et qui instaurait, notamment, une autonomie accrue des écoles et le transfert du pouvoir de gestion aux municipalités et au secteur privé. Parallèlement, une stratégie de développement compensatoire a été mise en pratique pour concentrer les efforts d amélioration de la qualité sur les écoles les plus faibles. Le système d inspection a lui aussi été remanié de fond en comble : les inspecteurs ont récupéré un rôle purement consultatif et doivent se concentrer sur les écoles dont le centre estime qu elles obtiennent de mauvais résultats. À l heure actuelle, en milieu urbain, les inspecteurs doivent se rendre chaque semaine dans ces écoles pendant la première année et une semaine sur deux ensuite. Dans les zones rurales, chaque école doit bénéficier d au moins quatre visites par an et l inspecteur doit réunir tous les enseignants d une zone géographique déterminée tous les deux ou trois mois, pour échanger des expériences, discuter des problèmes rencontrés, évoquer des solutions, faire le point sur les innovations engagées et fournir, au besoin, informations et formation. Des recherches récentes montrent que cette stratégie de «focalisation» (qui va au-delà de l inspection puisqu elle prévoit aussi des ressources et une attention supplémentaires pour les écoles faibles) a effectivement eu un effet positif concret sur les résultats des élèves. Mettre en œuvre les visites d écoles Les agents chargés de gérer les services d inspection ne peuvent se contenter de fixer les paramètres relatifs à la planification des visites d écoles. Ils doivent aussi réfléchir à des solutions pour améliorer leur déroulement. Là encore, ils peuvent fixer des normes, élaborer des lignes directrices, promouvoir des bonnes pratiques et fournir les ressources nécessaires pour faciliter de telles pratiques. Deux étapes essentielles du processus de mise en œuvre doivent être prises en compte la préparation de ces visites et leur déroulement concret. Préparation Les inspecteurs sont censés préparer à l avance leurs visites, notamment en consultant les précédents rapports d inspection. Pour autant, ils n ont pas toujours les moyens de procéder ainsi. En outre, la qualité et la pertinence de la préparation dépendent dans une large mesure de la qualité des précédents rapports d inspection. Malheureusement, dans la plupart des pays, les systèmes de classement sont défaillants ou inexistants, ce qui rend cette consultation délicate. Module 5 : Gestion du travail d inspection 16

17 Exemples Dans l Uttar Pradesh et du fait d une charge de travail excessive, bon nombre d inspecteurs sont incapables de se préparer à l avance et seulement un quart parviennent à se préparer un tant soit peu pour un appui et une inspection académiques. Des études de cas portant sur quatre pays africains dépeignent une situation plutôt plus favorable. Une fois l école choisie, les inspecteurs peuvent se préparer relativement facilement : ils obtiennent, si besoin, l aval de leur supérieur hiérarchique ; ils définissent les principaux objectifs, préparent les documents et matériels nécessaires (listes de contrôle, formulaires types pour les rapports) et prennent les dispositions pratiques requises. Au Botswana, les inspecteurs de la Central Region interrogés ont signalé récupérer en plus les documents de politique liés aux objectifs de la visite (manuels, réglementations ) et compulser des documents portant sur les écoles à inspecter. Dans ce cas, il s agit du rapport de la visite précédente, des horaires des enseignants et des correspondances récentes avec l école qui peuvent être à l origine de la visite. Aucune information particulière n est réclamée aux écoles. En Namibie, les enseignants-conseillers pédagogiques et les inspecteurs examinent un dossier plus complet, comprenant des informations sur la qualité de l école (ratio élèves/enseignant, résultats aux examens, etc.) et sur chaque enseignant. Au Zimbabwe, les inspecteurs insistent sur la nécessité de consulter les rapports précédents, qui permettent à l inspecteur d aborder sa visite en vérifiant si les recommandations ont été mises en œuvre. Mais une étude de cas régionale souligne que les rapports précédents sont rarement disponibles, en partie à cause de systèmes d archivage déficients ou absents et en partie à cause des règlements officiels qui ne prévoient pas de conserver un exemplaire des rapports dans le bureau de district. La consultation des rapports précédents et de leurs recommandations spécifiques peut être considérée comme le niveau minimum de préparation requis. Mais l inspecteur aura aussi tout intérêt à consulter d autres données et informations pertinentes sur l école, collectées par les services statistiques et autres du ministère (personnel, examens, bâtiments). Là encore, le problème tient au fait que les bureaux locaux disposent rarement d une base d informations de qualité. C est là où une généralisation rapide des micro-ordinateurs et des réseaux informatiques pourrait entraîner de réelles améliorations. Dans le cas d un projet visant à optimiser le fonctionnement des écoles primaires dans certaines zones de plantation du Sri Lanka dans les années 1990, les inspecteurs et les personnes ressources ont vu leur travail nettement facilité par l accès à des informations numérisées. Sous réserve d être utilisés à bon escient et avec la participation des acteurs au niveau des écoles ces instruments devraient permettre aux inspecteurs de s orienter davantage vers leurs missions d appui et d amélioration, en s appuyant sur des informations empiriques, au lieu de mettre simplement l accent sur le respect de normes administratives. Indirectement, les indicateurs élaborés à travers cette base d informations peuvent aussi servir à évaluer et piloter la performance des écoles d une manière spécifique à chaque contexte. Enfin, la préparation d inspections complètes est de plus en plus envisagée comme relevant de la responsabilité conjointe des inspecteurs externes et du personnel de l école, dans la mesure où l auto-évaluation par les établissements est mis en exergue. De fait, la réussite d une inspection complète dépendra largement de la qualité des informations fournies par l école. Module 5 : Gestion du travail d inspection 17

18 Exemples Une préparation approfondie par l école des visites d inspection complètes fait partie de la routine en Angleterre comme en Nouvelle-Zélande. Ainsi en Nouvelle- Zélande, un courrier de notification réclamant des informations précises est adressé à l établissement à inspecter avant l arrivée de l agent responsable. Il s agit de récupérer des informations opérationnelles : plan stratégique de l école et données d auto-évaluation, questionnaire d auto-évaluation rempli ou encore informations sur les résultats des élèves. En Angleterre, l inspecteur agréé responsable de l équipe d inspection doit prendre contact à l avance avec l école et effectuer une visite initiale pour aider l établissement à se préparer à l inspection. Les directeurs doivent remplir des formulaires spécifiques conformément aux règles du Manuel d inspection afin de communiquer des informations aussi détaillées que possible sur l école à l équipe d inspection, qui disposera ainsi de bases solides pour couvrir tous les aspects de son travail. Bien que cette procédure ne puisse pas forcément s appliquer dans les nombreux pays où les pratiques d auto-évaluation ne sont pas encore bien ancrées, le fait d associer les écoles peut se révéler utile pour préparer et effectuer les visites d inspection complètes. Ce qui nous amène à une question qui préoccupe bon nombre de pays : faut-il ou non informer les écoles à l avance d une visite d inspection? Beaucoup dépendra naturellement de la finalité de l inspection. S il s agit de repérer des dysfonctionnements à travers des visites ponctuelles de courte durée, ce serait un non-sens que d informer les écoles à l avance. S il s agit d avoir une idée exhaustive du fonctionnement de l école à travers une inspection complète, ces visites sont en général annoncées pour permettre à l école et aux enseignants de collecter et mettre à jour les informations qui leur seront demandées. Lorsque les inspecteurs rencontrent les enseignants pour les appuyer et les conseiller, ces derniers sont aussi en général informés au préalable de la visite, pour instaurer une relation de confiance mutuelle comme pour leur permettre de se préparer. Bien souvent, les inspections des enseignants ne sont pas annoncées même si, une fois encore, les traditions divergent. Certains services d inspection estiment que le fait de ne pas annoncer une inspection relève d un manque de courtoisie à l égard d un collègue. Les «règles» que nous venons d évoquer ne s appliqueront qu en l absence d un certain nombre de problèmes pratiques. Parfois, les contraintes matérielles que rencontrent les inspecteurs importent plus que les règles ou les convictions que l on peut entretenir. Bien des visites ont lieu de manière imprévue, bien des visites prévues n ont finalement pas lieu et bien des écoles sont difficiles à contacter faute de moyens de communication suffisants. Mise en œuvre À quelle fréquence les écoles sont-elles visitées? Si des règles générales existent (chaque école doit être visitée au moins une fois, deux fois ou trois fois par an), certains établissement sont mieux lotis que d autres et un certain nombre (surtout s ils sont isolés en milieu rural) ne sont pratiquement jamais inspectés. Module 5 : Gestion du travail d inspection 18

19 Exemple Les informations recueillies auprès de six responsables de l éducation du district de Kwekwe, au Zimbabwe, montrent que l année précédant l enquête, ils ont pu visiter entre les deux tiers et les quatre cinquièmes des écoles dont ils ont la responsabilité et inspecter entre sept et 30 % des enseignants. Toujours dans ce district, 35 enseignants ont été interrogés sur le nombre de visites d inspection reçues tout au long de leur carrière. Comme le montre le tableau suivant, en moyenne, les enseignants ont été inspectés tous les deux ans et demi, ce qui est nettement moins que la règle tacite qui voudrait qu ils le soient trois fois par an. Zimbabwe : périodicité des visites d inspection des enseignants Lieu Nombre d enseignants Intervalle moyen entre deux visites Zones urbaines 12 3,14 2 Zones périurbaines 13 1,70 3 Zones rurales 10 4,22 0 Total 35 2,65 5 Nombre de visites en 1997 Le tableau révèle aussi une forte disparité entre les zones géographiques : les enseignants en milieu périurbain bénéficient environ de trois visites tous les cinq ans contre environ une seule pour les zones rurales. En 1997, cinq enseignants seulement de l échantillon avaient été inspectés et aucun ne travaillait en zone rurale. Que se passe-t-il pendant les visites? Nous l avons vu, la plupart des visites couvertes par l étude de l IIPE sont relativement courtes : cinq à six heures pour une inspection complète et une à deux heures pour une visite occasionnelle. Nous savons aussi qu elles portent souvent sur des questions de routine, avec vérification des registres et des documents et très peu de temps consacré aux observations en classe (à l exception des conseillers pédagogiques experts). Nous savons enfin que les enseignants se plaignent souvent du comportement autoritaire des inspecteurs et de leurs jugements subjectifs et opaques. Ces questions ont été traitées au Module 2. Contentons-nous donc ici de souligner que le fait de fournir aux inspecteurs les directives et les manuels requis, avec une formation adaptée et des activités de perfectionnement professionnel permettrait déjà de rendre ces visites plus transparentes et plus efficaces. Une autre solution susceptible d atténuer le caractère autoritaire de l inspection externe et de résoudre les problèmes consiste à impliquer les acteurs de l école (directeur, enseignants et membres de la communauté) dans les processus d inspection. Ce qui nous ramène à la promotion de l auto-évaluation dans les écoles un point déjà évoqué que nous traiterons plus en détail dans le Module 6. Module 5 : Gestion du travail d inspection 19

20 Les rapports d inspection Une visite d inspection donne habituellement lieu à la rédaction d un rapport. Pour certains, l existence administrative de l inspection dépend de ce document écrit. Cela signifie-t-il que la rédaction d un rapport est une étape indispensable dans le travail d un inspecteur? Il s agit là d une question complexe, qui couvre trois aspects : les rapports d inspection sont-ils toujours nécessaires et utiles? Que doit contenir un rapport d inspection? À qui faut-il diffuser ces rapports? Les rapports d inspection sont-ils tous utiles? La plupart des pays obligent clairement les inspecteurs à rédiger des comptes rendus de visite à l issue de chacune d entre elles. Ainsi au Zimbabwe, une circulaire du directeur de l éducation précise : «Nous attachons une grande importance à la rédaction des rapports, qui consignent des informations de manière permanente, d autant que, le plus souvent, c est le seul moyen qui permette au ministère de se faire une idée des services éducatifs rendus dans les écoles». La plupart des inspecteurs rédigent donc des rapports, notamment parce que leurs supérieurs évaluent leur efficacité au volume produit. Il est à la fois intéressant et inquiétant de noter que ce qui justifie cette priorité accordée aux rapports est davantage lié à la nécessité pour l administration d exercer un contrôle sur les inspecteurs qu à l intérêt potentiel de ces rapports pour les écoles. Question Quels sont les avantages et les inconvénients de la rédaction systématique de rapports à l issue des visites? Module 5 : Gestion du travail d inspection 20

21 Du côté des avantages, citons le fait que les rapports aident les inspecteurs à planifier leurs prochaines visites ; permettent à l administration d agir sur la base de recommandations précises ; et sont potentiellement utiles pour les écoles, en mettant en évidence les forces et les faiblesses de l établissement et en avançant des recommandations réalistes. Mais leur principal inconvénient tient au fait que les inspecteurs risquent de passer un temps excessif à rédiger ces rapports temps qu ils auraient pu consacrer plus utilement à une interaction directe avec les écoles et les enseignants. C est là un problème particulièrement aigu pour le personnel qui ne dispose pas de secrétariat et/ou d ordinateur, comme c est le cas dans de nombreux districts (voir le Module 4). Dès lors, la rédaction du rapport vire au rituel et le document ne contient plus guère d informations utiles pour les écoles. Là où il existe des contacts étroits et informels entre agents et personnel scolaire, la rédaction systématique de rapports est souvent faussée, puisque chacun estime que l inspecteur connaît suffisamment bien ses écoles pour ne pas avoir à rédiger de rapport sur la situation de chaque établissement. De plus, le temps consacré à ce travail pourrait être utilement employé à visiter les écoles. Mais l absence de rapports écrits peut menacer la «mémoire institutionnelle» du système, surtout lorsque les agents sont mutés ou cessent leur activité. Elle rend aussi la coordination et le suivi plus complexes. Question Pouvez-vous identifier des solutions alternatives à la rédaction systématique de rapports ou bien estimez-vous que celle-ci est obligatoire? Module 5 : Gestion du travail d inspection 21

22 Plusieurs pays ont élaboré des formes alternatives de rapports écrits, différentes et moins chronophages qu un rapport classique en bonne et due forme : l une des possibilités consiste à fournir aux inspecteurs une liste de contrôle («checklist») aux fins de l inspection, facile à manier, mais qui peut entraîner une certaine superficialité ; il est aussi possible de créer un dossier pour chaque école au niveau du bureau de district où l on consignera rapidement les principales conclusions de chaque visite. Chaque école peut tenir un registre du même type, qui contiendra les principaux commentaires de l inspecteur. Si ces dossiers et registres sont bien tenus, ils peuvent permettre de gagner du temps sans perdre de leur utilité ; les inspecteurs peuvent être tenus de préparer, une fois par trimestre ou une fois par semestre, un court rapport sur chaque école, ce qui rendra la rédaction systématique redondante. La faisabilité d une telle stratégie dépend, bien entendu, du nombre d écoles dont l inspecteur a la charge. Que doit contenir un rapport d inspection? La discussion qui précède ne s est pas intéressée à ce qui devrait être au cœur des préoccupations : le contenu des rapports. En effet, la rédaction systématique de rapports ne servira pas à grand-chose si leur contenu manque de pertinence ou d adéquation par rapport aux besoins de l école et du système. Trois facteurs permettront de rendre un rapport plus ou moins utile : la nature même de la visite, indiscutablement vitale. Lors de l analyse des rapports d inspection, on constate qu ils abordent rarement les questions de fond et ne sont donc guère utiles pour aider le personnel scolaire en vue des prochaines inspections. Cela tient, probablement, à la nature plutôt superficielle de la plupart des visites. Lorsqu une visite consiste seulement à exercer une forme de contrôle administratif, le rapport ne peut avoir de véritable impact sur l amélioration de la qualité. Une visite avec observation en classe peut déboucher sur un rapport plus constructif, pour autant que celui-ci soit bien rédigé et comporte des recommandations précises. Ce qui nous amène aux deux points suivants ; lorsque les inspecteurs ont des directives claires sur les éléments et les aspects à privilégier lors des visites, leurs conclusions et leur rapport acquièrent plus de valeur ; les formats types, qui obligent les inspecteurs à se concentrer sur quelques points précis et à ajouter leurs recommandations, pourraient se révéler tout aussi utiles. S ils ne font pas l unanimité, certains craignant que cela ne bride la créativité du personnel d inspection, il semble bien que dans la plupart des pays, leur utilité compense leurs éventuels inconvénients. Exemples Au Sri Lanka, dans la Central Province, le modèle des rapports d inspection en équipe est assez exhaustif. La première partie offre une évaluation globale de 15 points à couvrir (voir l Encadré 2 ci-dessus) alors que la seconde partie traite des observations en classe par les différents agents. Cette partie comprend quatre sections : l introduction (classe observée, enseignant, matière, thème, préparation pédagogique) ; les observations (ce qui se passe pendant le cours, le processus d enseignement-apprentissage) ; des suggestions d amélioration ; et la désignation Module 5 : Gestion du travail d inspection 22

23 des personnes chargées de les mettre en œuvre. D autres régions utilisent des modèles de ce type. Dans la North-Western Province, le rapport comprend une évaluation approfondie du cours, à l aide de 20 critères classés sur une échelle à six niveaux (0 à 5) : cinq critères portent sur la planification et les objectifs ; neuf sur le déroulement de la leçon ; trois sur les procédures d évaluation et les mesures de rattrapage ; et trois sur l évaluation globale. Au Zimbabwe, chaque rapport débute par un rappel de données de base sur l enseignant ou l école inspecté/e. Ce rappel est généralement suivi par l identification de la finalité de la visite («évaluer la compétence du praticien en classe» ou «évaluer les aptitudes administratives du directeur et l aider dans la mesure du possible»). Le rapport décrit ensuite la charge de travail et les responsabilités de l enseignant ou du directeur et commente son adéquation au poste. La partie principale consiste en une évaluation de la performance, qui sera à visée plus pédagogique lorsqu on traite des enseignants, et à visée à la fois pédagogique et administrative pour les directeurs. Périodiquement, le rapport renvoie aux faits sous-tendant l évaluation : correction des cahiers d exercice des élèves, nombre de réunions entre le personnel et les parents, etc. Lorsqu une critique est formulée, elle va généralement de pair avec un commentaire plus positif et des encouragements. Pour ce qui concerne les directeurs, le modèle de rapport comporte une section intitulée «Résultats méritant d être signalés». Le rapport s achève par des conclusions et des recommandations. La nature de ces recommandations et la manière dont les inspecteurs contrôleront leur mise en œuvre sont cruciales pour l impact des visites d inspection et la satisfaction des écoles et des enseignants vis-à-vis des services d inspection en général. La diffusion des rapports Même si les rapports contiennent des commentaires et des recommandations très intéressantes, ils ne seront d aucune utilité si les gens qui pourraient agir en fonction de leurs préconisations ne les lisent pas. D où notre intérêt pour la diffusion des rapports et pour une question extrêmement pratique : à qui faut-il envoyer les rapports ou qui doit y avoir accès? Module 5 : Gestion du travail d inspection 23

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