Sommaire des résultats du Projet de la voie biotechnologique

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1 TransformER L INDUSTRIE CANADIENNE DES PRODUITS FORESTIERS février 2010 Enit dolobor in vero odolorem zzrit lutat alit ut euguercin eugiat acil utat. Ut volore ming erostrud magna feum vullam quisi blandiam delisit nonullamcor sum ip er suscil ullan hendrero dio eseniate vel ut ullamconse veliquam zzrilla faciduip eu feu faccumsan endre cor sustis eraessequam, susto od ea facilit lobortis autat dui blaore consequam dion henit vullaor summy non utat, quatumm odolor sequat wis niam alit elendrem veliquatet, quat ad delit aute feugiam nos num aute coreet, commy nos et vullamet autatie do odo commodo lortie ex eugueriuscip exeros alis num nismolor si et delis eratisi blaore consed min euis nonullaore magnisl dolore con velessenibh eu feugue velisl erat eu facin ut utpat ex etummolobore con er siscin hent laore dolessisi. el ilit ut laor sustrud min ulputem quis nullummy niation sequat, velis nonse magnim venisci liquisi ex ex ex eraestin velis delenibh enim eum dionseq uismolu ptatue duisci eu facing eum iniamet ut lutat iuscin ut wis dit velis nullan vullut dolorer suscing et nulla feu feuguero consed tis nullandre dolobore dolore feuissi eum iure etum elent laore dolor incipit velit, susci ex et aut augiamc onsectet vel utem velis nullum doloreetue magna feuguer in henim velisi. Met veniatis nis aut alit vel dolessequi bla feuis dolore molorer irillam quis num il et, velit, vulla con etummodipit, secte et, sim nulputat. Ut ut pratet lore conullu mmodolorem ip et, qui enim nim zzril iril er sed duisim et inisi ex ex eugiat, consequipit adio et luptat vel inci blaore vulputat alit augait, sectet nonum irilis nit aliquis dolorer sumsandigna aliquis essed modolore vulluptat. Bor iril ip ex ex ex exero do ero conullute feu feuipis essi tat. Lissed tis autat, sequissenibh eummy num dunt lamet lorper sum et, conum veliqui psummy num num exer irit ut laorerit, quis num ilis euguer illa conullan enit adit vel doluptatum zzril iliquip eugait vero el ullandi onsequat. Lore minit adignibh et, consequam quamet luptatio odolort ionsequi blaore ex et alis dolendre mod tat. TransformER L INDUSTRIE CANADIENNE DES PRODUITS FORESTIERS Sommaire des résultats du Projet de la voie biotechnologique 1 Magna conullaorem nibh et lore te duis nibh eugait nonsed tio odolor inismolore del eugiat ut ut ing eleniatum nisl ut nismolortie consecte dolutem ipiscilis niamet ilisciliquis ea core volenit aliquam quis nosting ea faccumm olorper aessed tat amconsed modoluptatie delesecte velesse ctetue feum dolesequi blam dolenim dolor amcor si. Rat ad dolore velisim il iure vulla facillumsan velis exerostrud tio consed tiscip elisi.equat. At vel ea consectet lam elenit vulla feui tat volor sendre dipit illaore dit, sum accum ipsumsan utem iustisit laore faci blaortin vulputatetum zzriurem ipit iureril dunt ipit ver augiamc onsenibh ex essit lor augiam doluptatie dolorem quip eu facilit ute dolenim iure février 2010

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3 TransformER L INDUSTRIE CANADIENNE DES PRODUITS FORESTIERS février 2010 CONTEXTE d action Au moment où l économie mondiale se sort lentement de la pire récession depuis des générations, les pertes d emplois qui s accumulent dans l industrie canadienne des produits forestiers montrent bien qu elle n est pas encore tirée d affaire. Pour chaque nouvelle usine de granules qui crée une poignée d emplois, une usine de pâtes et papiers ou une scierie annonce de nouvelles mises à pied de centaines de travailleurs ou une fermeture permanente. L industrie continue de se débattre pour s ajuster aux revers successifs des dernières années : longue bataille commerciale entre le Canada et les É.-U. sur le bois d œuvre résineux, nouveaux concurrents des pays en développement qui peuvent faire mieux que les entreprises canadiennes grâce à leur structure globale de coûts. Mais les dirigeants, les gouvernements et les collectivités à la recherche d un remède miracle pour renverser la situation de l industrie canadienne des produits forestiers n ont pas besoin de regarder au-delà des opérations existantes. Une étude d un an, mandatée par l APFC, sur les perspectives pour l industrie le Projet de la voie biotechnologique révèle que l industrie canadienne des produits forestiers peut tirer son épingle du jeu à l ère de la bioéconomie du 21 e siècle. En plus de continuer à fabriquer certains de ses produits traditionnels, le secteur peut compter sur de plus en plus de possibilités de convertir la biomasse la fibre de bois de toutes sortes de façons, qu il s agisse d électricité, de chaleur pour les édifices ou les usines, de carburants pour les véhicules, de produits biochimiques pour des solvants ou des plastiques ou de biomatériaux de nouvelle génération. Des pays du monde entier ont déjà compris ce potentiel et s activent à faire la transition vers cette nouvelle économie, dans laquelle l énergie propre et renouvelable jouera un rôle majeur. Compte tenu des préoccupations croissantes relatives à l augmentation des prix du pétrole et à la sécurité énergétique, de l intérêt constant, à l échelle mondiale, pour les changements climatiques ainsi que de la volonté de générer des emplois basés sur le savoir, de grands partenaires commerciaux, comme les É.-U., l Europe et la La voie biotechnologique L Association des produits forestiers du Canada (APFC) voulait savoir comment aider au mieux l industrie des produits forestiers par des stratégies de transformation appropriées. L APFC et son principal partenaire, FPInnovations, ont examiné16 secteurs traditionnels et 11 nouvelles bio-industries pour déterminer comment la fibre ligneuse pourrait servir à générer de la bioénergie, des produits biochimiques et d autres bioproduits. En offrant un point de vue équilibré qui tient compte des faits plutôt que des exagérations et en établissant des ponts entre les entreprises forestières traditionnelles et les nouvelles bioentreprises, l APFC veut permettre à l industrie canadienne des produits forestiers de profiter de la bioéconomie pour maintenir et créer des emplois, accroître les revenus et établir un environnement plus sain qui avantagera les Canadiens et la communauté mondiale. Les résultats des recherches de l APFC visent à éclairer les décisions et les actions en matière de politiques publiques au niveau fédéral et provincial afin d atteindre les mêmes objectifs. Chine, modernisent leur économie pour acquérir l expertise technique, créer des emplois, attirer les investissements et s accaparer les marchés en forte croissance des produits plus «naturels». Des biocombustibles du Brésil à l énergie à base de biomasse de l UE, les gouvernements de la planète établissent des politiques, fournissent des encouragements financiers et attirent les investisseurs qui souhaitent profiter de cette nouvelle «occasion». Si les gouvernements canadiens et l industrie des produits forestiers tiennent compte des leçons de l étranger, le Canada peut espérer conserver des emplois à valeur ajoutée qui assureront la pérennité de nombreuses collectivités rurales et fourniront de nouvelles sources renouvelables d énergie propre à faible coût et des bioproduits, tout en contribuant à l atteinte de ses cibles en 1

4 Association des produits forestiers du Canada FPAC.CA INVESTISSEMENTS MONDIAUX DANS L ÉNERGIE À BASE DE BIOMASSE UE/Europe 44 % Amérique centrale et du Sud 7 % Canada 2 % États-Unis 10 % Reste du monde 5 % Reste de l Asie 9 % Chine 23 % Les États-Unis ne sont pas seuls. Partout dans le monde, des nations sont actives dans l arène de la bioénergie, établissant des politiques et des incitatifs financiers et attirant les investissements. Les différentes régions se concentrent sur diverses formes de bioénergie (p. ex. biocombustibles au Brésil, énergie à base de biomasse en Europe et les deux aux États-Unis). Source : New Energy Finance 2 matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le rapport de recherche de l Association des produits forestiers du Canada conclut que cette vision est réalisable si les secteurs public et privé prennent des mesures décisives. Certains segments de l industrie continueront d éprouver des difficultés, mais d autres ont le potentiel d exceller et d accaparer de nouveaux marchés dans un monde qui a soif d énergie propre, d emplois écologiques et de solutions aux changements climatiques. Comment? En modifiant leurs activités afin de produire aussi de la bioénergie et des produits biochimiques, à partir de la fibre de bois, qui peuvent être transformés en une multitude de biocarburants, de bioproduits et de biomatériaux innovateurs. aperçu du projet Compte tenu de l abondance de ses ressources forestières, du nombre de nouvelles technologies sur le point d être commercialisées et de sa position de chef de file mondial en matière de foresterie durable, le Canada peut devenir un poids lourd de la bioénergie et des bioproduits. Rassembler les données pour confirmer ce potentiel était l une des principales raisons pour lesquelles l APFC a entrepris le Projet de la voie biotechnologique. L Association voulait ainsi examiner diverses biotechnologies en voie de développement pour déterminer lesquelles étaient possibles et lesquelles étaient les plus prometteuses pour l industrie des produits forestiers. Un comité directeur et une équipe de projet de l APFC, appuyés par FPInnovations et par un vaste réseau de spécialistes des gouvernements, des établissements d enseignement, du secteur de l environnement et de l industrie, ont compilé des données financières, sociales et environnementales importantes en comparant des nouveaux bioproduits à des produits tradition-

5 TransformER L INDUSTRIE CANADIENNE DES PRODUITS FORESTIERS février 2010 nels. Le processus de recherche rigoureux et l éventail d experts ont assuré une profondeur exceptionnelle de connaissances et d expérience qui a permis aux auteurs du rapport de déterminer quelles options étaient les plus prometteuses dans le meilleur intérêt de l industrie. Il s agit d une étude unique et approfondie qui a examiné une gamme de possibilités pour le secteur en fonction d une variété d indicateurs économiques, sociaux et environnementaux. Pour aider les entreprises forestières à prendre de bonnes décisions basées sur des données scientifiques, le projet de l APFC s est concentré, dans son examen initial, sur trois objectifs : évaluer la réceptivité des marchés par rapport aux nouvelles technologies; quantifier les coûts et les avantages économiques, sociaux et environnementaux associés aux produits existants et aux nouveaux bioproduits examiner les aspects économiques de l approvisionnement en fibre de bois. Grâce au projet, nous avons établi un cadre de prise de décisions concernant les futurs investissements, qui reconnaît le caractère inévitable et la nécessité du changement. Une série d outils interactifs permet aux entreprises d analyser leur situation particulière et d évaluer leurs meilleures perspectives. Équipées de ces données et en communication avec des partenaires possibles, les entreprises forestières peuvent saisir ces nouvelles occasions à mesure que l économie se redresse et que la demande mondiale pour l énergie propre et les bioproduits augmente. Démarche Pour que l étude reflète la réalité que doit actuellement affronter l industrie canadienne des produits forestiers et que les conclusions soient pertinentes par rapport à ses besoins, les chercheurs ont porté leur attention sur les trois s régions forestières du pays (Colombie-Britannique, Ontario, Québec). Les régions choisies pour analyse ont fourni des études de cas du potentiel pour des bio-industries à base de fibre de bois, mais ne représentaient pas la gamme complète des nouvelles possibilités. Les chercheurs ont analysé 16 produits forestiers traditionnels (p. ex., bois d œuvre, pâte et papier journal) et 11 nouvelles technologies en fonction de la région et de la taille de l installation et ont fait des s pour un cycle commercial type. Ils ont évalué les impacts financiers et sociaux de chaque scénario pour déterminer lequel offrait le meilleur rendement du capital investi et le plus grand nombre d emplois PRODUITS/TECHNOLOGIES SONT ÉTUDIÉS DANS LA PREMIÈRE PHASE DU PROJET Produit/ technologie Saguenay- Lac St-Jean N.-O. de l Ontario Petite Moyenne Creux du T4/08 Normalisé Centre de la C.-B. Grande Région Taille de l usine Cycle commercial

6 Association des produits forestiers du Canada FPAC.CA Résultats Le Projet de la voie biotechnologique constitue un dossier commercial et politique qui permettrait l intégration harmonieuse de l industrie canadienne des produits forestiers à la nouvelle bioéconomie, par la production de bioénergie et le développement de bioproduits. Les chercheurs ont conclu que le Canada disposait d un avantage naturel et stratégique pour exploiter l énorme potentiel de la bioéconomie. 4 Le rapport de l APFC recense un certain nombre de bio-industries émergentes qui utilisent des résidus de bois. Dans un effort concerté, on a examiné à la fois des technologies sur le point d être commercialisées et d autres en développement qu on devrait voir sur les marchés dans les prochaines années (3 à 5 ans). Bien que les marchés de la bioénergie et des produits biochimiques n en soient qu à leurs premiers balbutiements, l étude conclut qu un certain nombre de technologies sont très prometteuses et méritent une exploration plus poussée. Grâce à des investissements suffisants dans les domaines adéquats, l industrie des produits forestiers peut retrouver la rentabilité et contribuer à freiner le réchauffement planétaire. CONTINUUM DES BIOPRODUITS FORESTIERS 6. Biomatériaux 5. Nutraceutiques, produits pharmaceutiques 1. Bioénergie thermique (substitution des combustibles et cogénération) La fibre forestière en bioéconomie 4. Produits biochimiques, plastiques 2. Biocombustibles liquides comme additifs aux combustibles fossiles (éthanol, méthanol) 3. Biocombustibles liquides de remplacement (biohuile, biodiesel) Parmi les conclusions les plus encourageantes, on apprend que le secteur du sciage demeurera la pierre angulaire de la compétitivité de l industrie forestière traditionnelle et émergente. Il continuera à connaître une évolution cyclique, mais sera rentable tout au long du cycle économique. Le secteur des pâtes et papiers est aussi l objet de bonnes nouvelles. Bien que plusieurs segments soient confrontés à de très graves difficultés économiques en l absence de transformation, d autres montreront un potentiel financier dans le cadre d un scénario de bioraffinage. En plus de la fabrication de pâte, ce secteur peut prendre une place dans le développement de ces bioproduits. Qui plus est, les recherches montrent que les possibilités en termes de bioénergie et de bioproduits sont plus solides, en ce qui a trait aux aspects économiques et sociaux, lorsqu elles sont intégrées aux activités traditionnelles de l industrie que sur une base autonome. Les activités entourant les produits traditionnels et la bioénergie et les bioproduits génèrent en effet des rendements économiques supérieurs et fonctionnent mieux quand elles sont regroupées.

7 TransformER L INDUSTRIE CANADIENNE DES PRODUITS FORESTIERS février 2010 Les graphiques qui suivent soulignent les impacts positifs de l intégration de l industrie traditionnelle et des nouvelles technologies. Ils démontrent aussi les effets spectaculaires que les politiques gouvernementales peuvent avoir sur le rendement des bio-industries. Par exemple, certaines usines de granules se comportent beaucoup mieux que d autres secteurs en Ontario, en raison de politiques provinciales visant à promouvoir la production d énergie renouvelable. COLOMBIE-BRITANNIQUE Rendement des capitaux investis (RCI) / Produits traditionnels + nouvelles technologies ayant récupéré le coût du capital 30 % 25 % Coût du capital Nouvelle biotechnologie Produit forestier traditionnel Plateforme de production intégrée 20 % LVL bois de placage lamellé OSB panneaux de copeaux orientés PCCÉ Production combinée chaleur/électricité 15 % 10 % Coût du capital = 11 % 5 % 0 % Granules OSB OSB LVL petite Gaz de synthèse (sécherie) Fractionnement complet + Granules petite LVL PCCÉ par gazéification + pyrolyse Pyrolyse seule 5 30 % QUÉBEC Rendement des capitaux investis (RCI) / Produits traditionnels + nouvelles technologies ayant récupéré le coût du capital 25 % Coût du capital Nouvelle biotechnologie Produit forestier traditionnel Plateforme de production intégrée 20 % LVL bois de placage lamellé OSB panneaux de copeaux orientés PCCÉ production combinée chaleur/électricité PKBRN pâte kraft blanchie de résineux du Nord 15 % 10 % Coût du capital = 11% 5 % 0 % petite PKBRN + PCCÉ Lignol commercial - extension OSB Gaz de synthèse (sécherie) + Granules PKBRN + PCCÉ Granules Granules torréfiés LVL petite + Granules petite Fractionnement complet Pyrolyse seule LVL + Pyrolyse

8 Association des produits forestiers du Canada FPAC.CA 60 % ONTARIO Rendement des capitaux investis (RCI) / Produits traditionnels + nouvelles technologies ayant récupéré le coût du capital 50 % Coût du capital Nouvelle biotechnologie Produit forestier traditionnel Plateforme de production intégrée 40 % LVL bois de placage lamellé OSB panneaux de copeaux orientés PCCÉ production combinée chaleur/électricité PKBRN pâte kraft blanchie de résineux du Nord 30 % 20 % Coût du capital = 11 % 10 % 0 % Granules OSB PKBRN + PCCÉ Gaz de synthèse (sécherie) OSB PKBRN + PCCÉ LVL petite Bois d œuvre - Fractionnement complet + Granules petite PCCÉ par gazéification LVL + Pyrolyse Pyrolyse seule + Granules Biocarbone petite Granules petite Granules Granules torréfiés 6 La capacité à produire de l énergie, des combustibles et des produits chimiques à partir de fibre de bois, ainsi que la capacité des forêts à séquestrer le carbone de l atmosphère, changera la nature des choses pour l industrie canadienne des produits forestiers. Ce sont de bonnes nouvelles non seulement pour les travailleurs forestiers, mais aussi pour les collectivités et l économie nationale dans son ensemble, car l industrie des produits forestiers génère beaucoup plus d emplois et une plus part du PIB que les nouvelles bio-industries seules. Les chercheurs ont constaté que les ratios multiplicateurs d emplois sont considérablement plus élevés dans l industrie des produits forestiers que dans la plupart des scénarios de bioénergie. Par exemple, les nouvelles usines de granules produisent peu d emplois directs par rapport aux usines de pâte (ratio 1:5). Ce sont donc les opérations traditionnelles intégrées aux bio-industries qui offrent le meilleur scénario pour ce qui est de l emploi EMPLOI ET RENDEMENT DES CAPITAUX INVESTIS 8 MEILLEURS SECTEURS 70 % 60 % Emplois par t.a MEILLEURS CRÉATEURS D EMPLOI 8 MEILLEURS RCI 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % % % -20 % OSL Lignol petite Papier journal PKBFN + PCCÉ petite PCTMB + PCCÉ - PCL LVL petite LVL Bois d œuvre - Est Fractionnement complet Pyrolyse seule RCI en % LVL Biocarbone - Est petite Granules - Est petite Granules - Est Granules torréfiés - Est Emplois par t.a. RCI LVL bois de placage lamellé OSL bois de copeaux orientés PCTMB pâte chimico-thermomécanique blanchie PCL papier couché léger PKBFN pâte kraft blanchie de feuillus du Nord t.a. tonne anhydre

9 TransformER L INDUSTRIE CANADIENNE DES PRODUITS FORESTIERS février 2010 LE TEMPS PRESSE C est un mélange d ancien et de nouveau - des activités traditionnelles renouvelées combinées à des possibilités durables dans la bio-industrie qui pourra exploiter les forces de l industrie, permettant à cette dernière de se sortir de ses difficultés actuelles et d aller de l avant dans la nouvelle économie durable. Les entreprises qui font la conversion peuvent commencer à profiter du marché international en pleine croissance de l énergie propre et des produits neutres en carbone. Mais il n y a pas de temps à perdre. À quelques exceptions près, plusieurs des entreprises canadiennes de produits forestiers traditionnels sont à la croisée des chemins : elles peuvent poursuivre dans une voie difficile et être confrontées à un monde en évolution ou se moderniser et tirer parti des nouvelles possibilités à l échelle de la planète. Une transformation du secteur est essentielle pour maintenir et créer des emplois et assurer un rendement des capitaux investis. 7 Il est clair que l industrie forestière ne peut entreprendre seule cette transformation. Des partenariats avec les nouvelles bio-industries ainsi qu avec d autres secteurs de l économie sont cruciaux pour la réussite d une bio-industrie au Canada. De même, les mesures prises par le secteur privé seul ne sont pas suffisantes. L industrie canadienne des produits forestiers est victime des mesures incitatives financières internationales à la bioénergie et elle en souffrira ment si les gouvernements provinciaux et fédéral ne répliquent pas par des politiques adéquates. Nombreux sont les grands partenaires commerciaux du Canada qui dirigent déjà leurs efforts vers les possibilités de la bio-industrie et qui ouvrent la voie en transformant leur économie de manière à rester productifs et concurrentiels dans un avenir où le carbone sera compté. Le Canada doit en faire autant. la bioénergie et agir en conséquence. C est une solution gagnante pour ce qui est de l emploi, de l économie nationale, des collectivités rurales et de l environnement. Les gouvernements peuvent appuyer l industrie en établissant un cadre politique cohérent en matière de bioénergie et de bioproduits, qui soit axé sur les marchés, qui ne favorise pas certaines technologies et qui permette au secteur forestier de concurrencer les autres secteurs sur un pied d égalité. Ils peuvent aussi fournir des programmes incitatifs appropriés pour accélérer la transformation et continuer à favoriser l innovation. Ceux qui élaborent les politiques publiques doivent comprendre la nécessité d appuyer l intégration des activités de l industrie forestière à celles de

10 Association des produits forestiers du Canada FPAC.CA ÉTAPES À VENIR Compte tenu de la réglementation en préparation partout dans le monde pour contrer les changements climatiques et du scepticisme croissant de la population quant aux risques environnementaux associés au développement des sables bitumineux et de l énergie nucléaire, c est le moment de mettre en évidence les avantages naturels du Canada et son leadership mondial en matière de foresterie durable. 8 Les premières conclusions du Projet de la voie biotechnologique ne représentent que la première phase de l analyse. Mais il ressort clairement de l étude que l industrie des produits forestiers peut profiter à long terme de l intégration de la production des produits traditionnels et des nouvelles biotechnologies. L industrie des produits forestiers s apprête à contribuer considérablement à l écologisation de l économie et à devenir la source d une infinité de produits, des charpentes de bois au papier, à l énergie propre, au caoutchouc, au plastique ou aux médicaments. Au cours de la prochaine étape, prévue au début de 2010, l APFC s appuiera sur ces bases pour explorer de nouvelles méthodes de gestion de la chaîne de valeur et des possibilités d établir des partenariats intersectoriels, pour effectuer l analyse de l empreinte de carbone et pour évaluer le potentiel du marché pour les bioproduits à base de bois. Quels que soient les résultats de la recherche, les changements technologiques constants et la concurrence mondiale croissante pour les industries du savoir ne disparaîtront pas. Il est dans l intérêt de tous les Canadiens d assurer la pérennité de l industrie des produits forestiers au Canada et de faire en sorte qu elle réussisse à s adapter à notre monde en évolution tout en profitant des occasions qu offre la bioéconomie du 21 e siècle. L APFC aimerait remercier tous ceux qui ont collaboré à ce projet, en particulier le personnel de FPInnovations et Don Roberts, directeur général, Marchés mondiaux CIBC. Il aurait été impossible de réaliser ce travail sans l accès aux données, aux compétences et à l orientation fournies par ces excellents collaborateurs.

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12 Association des produits forestiers du Canada L Association des produits forestiers du Canada (APFC) est le porte-parole, au Canada et à l étranger, des producteurs canadiens de bois, de pâte et de papier pour les questions touchant le gouvernement, le commerce et l environnement. Avec un chiffre d affaires de 65 milliards de dollars par année, l industrie des produits forestiers représente près de 2 % du PIB du Canada. Il s agit de l un des plus gros employeurs du pays, qui a des activités dans des centaines de collectivités canadiennes et procure des centaines de milliers d emplois directs et indirects d un océan à l autre. L APFC représente les plus s entreprises canadiennes de produits forestiers et ses membres sont responsables de 66 % des territoires forestiers certifiés au Canada. Pour être membres de l Association, les entreprises doivent faire certifier leurs pratiques forestières selon l une de trois normes reconnues à l échelle internationale (CSA, FSC, SFI), une première dans le monde. Les sociétés membres de l APFC souscrivent à cinq principes de développement durable: récolter légalement régénérer rapidement réduire les déchets et favoriser le recyclage réduire les émissions de gaz à effet de serre et rechercher la neutralité en carbone dans toute la chaîne d approvisionnement être ouverts à l examen indépendant des pratiques d aménagement forestier. Pour en apprendre davantage sur l APFC et ses membres, visitez le fpac.ca Entièrement recyclable