2 e Edition. Sweetness follows. Esquisse d un secteur du cacao durable
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- Brigitte St-Georges
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1 2 e Edition Sweetness follows Esquisse d un secteur du cacao durable
2 Contenu Abréviations 1. Introduction 1. Introduction 2. La filière cacao 3. Les piliers de la durabilité 4. Initiatives de durabilité 5. Comparaison avec d autres matières premières 6. Dynamique du marché 7. Conclusion 8. Recommandations Sources 4C Code commun de la Communauté du Café ADM Archer Daniels Midland AEC Association européenne du cacao AIC Accord international sur le cacao BACP Biodiversity and Agricultural Commodities Program BMP Meilleures pratiques de gestion (Better Management Practices) CAOBISCO Association des industries de la Chocolaterie, la Biscuiterie et la Confiserie de l UE CATIE Centre de Recherche et d Enseignement Supérieur en Agronomie Tropicale CIF Conseil d intendance de la forêt CIFOR Centre de recherche forestière internationale CMAA Cocoa Merchant Association of America COPAL Alliance des producteurs de cacao CRES Compensation et récompense pour les services environnementaux FCC Fédération du commerce du cacao FDA Food and Drug Administration FIDT Forum international des droits des travailleurs ICA International Confectionary Association ICCO Organisation internationale du cacao ICI Initiative internationale de Cacao ICRAF Centre international pour la recherche en agroforesterie ICVB Conseil international de vérification du cacao IISD Institut international du développement durable LIFFE Marché international de Londres des contrats à terme NCA Association nationale des confiseurs, aux USA NY CSCE (Bourse de New York) Coffee, Sugar and Cocoa Exchange OIT Organisation internationale du travail OMC Organisation mondiale du commerce ONG Organisation non gouvernementale RSCE Table ronde sur une économie cacaoyère durable RSE Responsabilité sociale des entreprises RSPO Table ronde sur l huile de palme durable SFI Société Financière Internationale TCC Tropical Commodity Coalition UE Union européenne UNCTAD Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement VISC Voluntary Initiatives for Sustainable Commodities WCF Fondation mondiale du cacao WWF Fonds mondial pour la nature Le cacao joue un rôle crucial de gagne-pain pour des millions de ménages ruraux à travers le monde en développement, et cette matière première tropicale a le potentiel permettant de sortir beaucoup d entre eux de la pauvreté. La réduction de la pauvreté rurale est étroitement liée aux notions de commerce équitable, de justice et de durabilité dans le secteur du cacao. Ce défi demande d examiner de plus près la chaîne de valeur du cacao et les parties prenantes impliquées. La chaîne d approvisionnement du cacao est longue : elle traverse un réseau marchand complexe comportant un grand nombre d intermédiaires tels que les collecteurs, commerçants, exportateurs, broyeurs et fabricants avant d arriver jusqu au consommateur, qui exige de plus en plus l assurance d une production sociale et environnementale responsable de leurs marques de chocolat. Étant donné le grand nombre de défis de durabilité à relever dans ce secteur, il n est pas étonnant qu une gamme d initiatives, de programmes et de systèmes aient été développés pour traiter les points spécifiques du puzzle de la durabilité. 2. La filière cacao Le cacaoyer s est développé dans les forêts pluviales tropicales du bassin de l Amazone. La première indication de l utilisation des fèves de cacao remonte à 1000 av. J.-C., à l époque où les formes sauvages du cacaoyer étaient cultivées par les Indiens méso-américains dans de petits jardins diversifiés, où se trouvent aujourd hui le Belize, le Guatemala, le Honduras et le Yucatán. De nos jours, le cacao est une matière première commercialisée au plan international et l ingrédient principal du chocolat. Il y a deux variétés principales de cacaoyers : la variété Criollo qui donne un cacao au goût raffiné et la variété Foras- La transformation de l industrie du cacao en un secteur économique durable représente un défi extraordinaire pour toutes les parties prenantes impliquées. La coopération entre les producteurs, les ONG, les gouvernements, les commerçants, les broyeurs et les fabricants est nécessaire pour développer tout le potentiel de ces initiatives et améliorer ainsi les conditions de vie et de travail au début de la chaîne du cacao. Ce rapport présente une vue d ensemble de la filière cacao dans le monde et des principales parties prenantes. Il détaille tout d abord les défis de durabilité auxquels doit faire face le secteur du cacao, puis fournit une vue d ensemble des initiatives visant à contrôler la durabilité dans la chaîne du cacao. Il présente également les leçons apprises d autres chaînes de matières premières, comme le café et le bois de construction. Les développements récents et les tendances montrent des leviers permettant d améliorer la durabilité de la production et du commerce du cacao. Divers thèmes critiques sont abordés dans la conclusion et les recommandations, sans chercher à favoriser une initiative plutôt qu une autre. tero, qui produit du cacao ordinaire. Les cacaoyers Criollo poussent le plus souvent en Amérique latine. Toutefois, leur part de la production mondiale est très faible. Les cacaoyers Forastero poussent principalement en Afrique et en Asie. Les principaux pays producteurs de cacao sont l Indonésie, le Nigeria, le Cameroun, le Brésil, l Équateur, le Ghana et la Côte d Ivoire, ces deux derniers représentant près de 60 % de la production mondiale. En 2006, la production mondiale de fèves de cacao était de 3,6 millions de tonnes. La chaîne du cacao est une chaîne à forte intensité de main d oeuvre. L Organisation internationale du cacao (ICCO) 3
3 Coques de cacao Pâte de cacao Figure 1 La chaîne du cacao Coopératives Fèves de cacao Marchands Broyeurs de cacao Beurre de cacao Poudre de cacao Traditionnellement, la plupart des fèves de cacao sont transformées aux États-Unis, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Côte d Ivoire : chaque pays traite plus de tonnes par an. Comme c est le cas pour nombre d autres matières premières, une des caractéristiques principales de la chaîne du cacao est la dominance croissante des multinationales dans des activités de commerce, de traitement et de fabrication. Bien qu il y ait beaucoup d enterprises impliquées, un nombre restreint de multinationales bien connues domine le marché, parmi lesquelles : Archer Daniels Midland(ADM), Barry Callebaut, Blommer, Cargill et PETRA Foods, qui représentent ensemble plus de la moitié du commerce total et des activités de broyage. Hershey, Ferrero, Kraft, Mars et Nestlé sont les principaux producteurs de la confiserie de chocolat. La consommation mondiale du chocolat et des autres produits à base de cacao est dominée par l Europe (49 %) et l Amérique du Nord (22 %). En 2006, la consommation moyenne de la confiserie de chocolat était de 3,2 kilos par personne.¹ On s attend à ce que la demande totale en cacao augmente, en particulier en Russie, au Japon, au Brésil et en Chine. Le secteur du détail est le principal canal de distri bution des produits de chocolat. Le consommateur peut choisir des produits de chocolat à travers une quantité ahurissante de marques différentes et de labels propres des supermarchés. Industrie d aliments pour animaux Industrie de confiserie Produits cosmétiques Industrie alimentaire Aliments pour volaille Chocolat, confiserie Crème, savon Boissons, glaces, biscuits, etc. Supermarchés et autres magasins Courants d échange des fèves et du beurre de cacao Consommateurs estime que 90 % de la production mondiale de cacao est produite par quelque 3 millions de petits planteurs. L emploi mondial total dans la production primaire du cacao est estimé à 14 millions d ouvriers. On estime qu il y a 1,2 à 1,5 million de coopératives de cacaoculteurs en Afrique de l Ouest, d une taille moyenne de 3 à 5 hectares, qui emploient 10,5 millions de personnes. Dans ces coopératives, la fève de cacao est cultivée et transformée en utilisant des méthodes à forte intensité de main d oeuvre et sa vente est souvent la principale source de revenus de la famille. Les plantations de cacao à grande échelle existent principalement au Brésil et en Indonésie. Le cacao est en général exporté sous forme de fèves. La production des cacaoculteurs est achetée par des revendeurs et exportée par les exportateurs autorisés ou par les offices de commercialisation gouvernementaux. Les ventes sont effectuées par contrats négociés sur le marché physique et le marché à terme, principalement à Londres (LIFFE) et à New York (NY CSCE). Le marché distingue le cacao ordinaire et le cacao au goût raffiné. Ce dernier a une saveur préférée ou d autres caractéristiques et bénéficie souvent d une prime sur le prix moyen mondial. Le processus de production de la pâte, du beurre de cacao et de la poudre de cacao s appelle la mouture. Une partie de la pâte de cacao est vendue aux fabricants de chocolat ; le reste est pressé pour extraire la poudre de cacao et le beurre de cacao. Pour produire le chocolat, la pâte de cacao est mélangée au beurre de cacao, avec du sucre, du lait et des agents émulsionnants. Le beurre de cacao est également employé dans des produits cosmétiques tels que les crèmes hydratantes et les savons. La poudre de cacao est employée à grande échelle par d autres industries alimentaires pour la production de boissons, desserts, crèmes glacées, tartinades, sauces, gâteaux et biscuits. Les sous-produits des fèves de cacao les cosses et les coquilles sont employés pour le terreautage, comme conditionneur de sol et dans l alimentation des volailles. Courants d échange 4 5
4 Figure 2 Les parties prenantes du Cacao Figure 3 Principaux pays producteurs et broyeurs de cacao et principales entreprises de broyage et de fabrication Pays producteurs et consommateurs Organisation internationale de cacao (ICCO) Une organisation intergouvernementale instaurée en 1973 pour mettre en œuvre l accord international sur le cacao. Actuellement, 42 pays, représentant 80% de la production mondiale et 70% de la consommation mondiale, sont signataires de cet accord. La première mention d une économie cacaoyère durable figure dans l Accord International sur le Cacao de Filière cacao Cacao : courant principal Cacaoculture Pays Volume % x tonnes en 2006/07 2 Part en 2006/07 Total : t Côte d Ivoire 1, Ghana Pays producteurs L Alliance des producteurs de cacao (COPAL) Une organisation intergouvernementale qui unit les pays producteurs de cacao. Ses membres sont : Le Ghana, le Nigeria, le Brésil, la Côte d Ivoire, le Cameroun, la République dominicaine, le Gabon, la Malaisie, São Tomé et Principe et le Togo. COPAL se concentre sur des approvisionnements suffisants à un prix correct, l information technique, l amélioration des relations socio-économiques mutuelles et la promotion de la consommation du cacao. Indonésie Nigeria Cameroun Brésil Broyage Pays Volume % x tonnes en 2006/07 3 Part en 2006/07 Total : t Marchands 1. London International Financial Futures Exchange (LIFFE) 2. Options Exchange New York (cotation Café, Sucre et Cacao (NY CSCE) Bourses de cotation des matières premières. Les contrats de cacao sont censés éliminer le risque sur les prix (hedgers) et sont achetés et vendus aux fins de spéculation (spéculateurs). Le prix négocié du cacao est affecté par l offre et la demande et par les taux de change (LIFFE en livres sterling, CSCE en dollars US). On dit que 1,5 à 2 % seulement du nombre total de contrats achetés et vendus par le biais de LIFFE résulte en une livraison physique de cacao. Pays-Bas USA Côte d Ivoire Allemagne Malaisie Brésil Fédération de Commerce du Cacao (FCC) 2. Cocoa Merchants Association of America (CMAA) La FCC fournit le service de contrat et d arbitrage international pour la chaîne d approvisionnement en cacao. Ses membres incluent les sources de cacao, le commerce, les broyeurs, les fabricants de chocolat ainsi que les fournisseurs de logistique, les banques et les compagnies d assurance. Aux États-Unis, la CMAA est l agence à contacter pour le commerce international. Société Volume % x tonnes en 2006/07 4 Part en 2006/07 Tota : t Cargill ADM Barry Callebaut Broyeurs et fabricants Association européenne du cacao (AEC) National Confectioners Association (NCA) International Confectionary Association (ICA) Association des Industries de la Chocolaterie, Biscuiterie et Confiserie de l UE (CAOBISCO) Une organisation commerciale relativement nouvelle représentant le secteur européen du cacao. Ses membres sont impliqués dans le commerce des fèves de cacao, le stockage et la distribution des fèves de cacao et leur transformation en pâte, poudre et beurre de cacao, ainsi que dans la production du chocolat. La NCA est l association commerciale nationale représentant l industrie du chocolat et de la confiserie aux États-Unis. Un forum mondial dans lequel près de entreprises sont représentées par leurs associations, dans plus de 30 pays. Les membres incluent la CMA (Fabricants de Confiseries d Australie), l ABICAB (Association brésilienne des fabricants de confiseries de cacao et de chocolat), la CAOBISCO et la NCA. La CAOBISCO représente les fabricants européens de chocolat, de biscuits et de la confiserie et ses membres utilisent 50 % de toutes les fèves de cacao qui sont produites. Petra Foods Blommer Confiserie Société % Part dans le marché du chocolat Mars Inc 15 Nestlé SA 13 Hershey Foods 8 Kraft Foods 8 Cadbury Schweppes 7 Ferrero SpA 7 Consommation Pays Volume % x tonnes en 2006/07 6 Share in 2006/07 Total : t États-Unis Allemagne France Royaume-Uni Fédération russe Japon Chaîne de valeur Fondation mondiale du cacao (WCF) En l an 2000, la WCF a été instaurée pour soutenir les cacaoculteurs dans la culture du cacao. La WCF est une association de près de 70 membres représentant les marques, les broyeurs, les commerçants, les détaillants et les autorités portuaires d Europe, d Amérique et d Asie. 6 7
5 3. Piliers de durabilité L importance des secteurs des matières premières comme véhicules pour le développement durable et la réduction de la pauvreté est évidente : ces secteurs ont non seulement un impact économique positif certain, mais aussi un impact social et un impact environnemental, qui sont étroitement liés au développement global des communautés. Le cacao est une matière première importante en termes de valeur commercialisée au plan mondial et il joue un rôle crucial de gagne-pain pour des millions de ménages ruraux à travers le monde en développement. En plus des 3 millions de petits planteurs dont le cacao est la principale source de revenus, les exportations de cacao contribuent de manière significative en apports de devises étrangères et de revenus aux gouvernements. Le pilier social : focalisation sur le travail des enfants et le travail forcé En l an 2000,l attention mondiale des médias s est portée sur le trafic d enfants, forcés de travailler dans les coopératives de cacaoculteurs d Afrique de l Ouest. En raison de l outrage public, les politiciens, les fonctionnaires des gouvernements, les activistes sociaux et les représentants de l industrie du cacao ont signé le Protocole Harkin-Engel, également connu sous le nom de Protocole du Cacao. Le Protocole proposait des directives pour produire le cacao en se conformant à la Convention 182 de l OIT. Le Protocole comprenait un plan d action en six étapes à accomplir par les fabricants de cacao d ici juillet Une de ces étapes était d établir l Initiative internationale sur le cacao (ICI), une «base commune pour surveiller et soutenir les efforts d éradication des plus mauvaises formes de travail des enfants dans la culture et le conditionnement des fèves de cacao et de leurs produits dérivés». La date butoir initiale, juillet 2005, n a pas été respectée et a été reportée, assez discrètement, à juillet Dans ce royaume, le concept de développement durable inclut des aspects tels que la «viabilité économique pour les cacaoculteurs», la «sauvegarde de l environnement» et la «responsabilité sociale». La traduction de ces vastes concepts dans la pratique quotidienne est fortement liée au système de croyances d une partie prenante. La durabilité est interprétée de différentes manières aux différents niveaux de la chaîne du cacao : pour un cacaoculteur, ce qui est important, c est un revenu garanti ; pour un pays, ce sont les volumes et les revenus d exportation qui sont significatifs, tandis que de plus en plus de consommateurs s attachent à un processus de fabrication responsable. Dans le secteur du cacao, le débat porte sur des sujets spécifiques autour du pilier social, du pilier environnemental et du pilier économique, qui sont décrits aux paragraphes suivants. Les paramètres renégociés ont eu comme conséquence un nouvel engagement, en y incluant les aspects suivants : un processus de certification de l ensemble du secteur, vérifié de manière indépendante au travers du secteur de cacaoculture de chaque pays pour la fin de les gouvernements du Ghana et de la Côte d Ivoire ciblent et coordonnent leurs efforts de réhabilitation, basés sur les résultats des rapports de données de certification. ICI augmente ses activités à d autres communautés au Ghana et en Côte d Ivoire ; par ailleurs, elle renforce la capacité du gouvernement au niveau national et informe les principales parties prenantes de la chaîne d approvisionnement du cacao sur la sécurité et les pratiques de travail responsables. Le développement d un système de certification publique est une partie fondamentale du Protocole Harkin-Engel. Par la date butoir du 1er juillet, Harkin et Engel confirment le progrès accompli ces dernières années par ICI et les gouvernements du Ghana et de la Côte d Ivoire. En même temps, ils soulignent le fait qu il reste encore beaucoup à faire pour accomplir le progrès réel d éradication des plus mauvaises formes de travail des enfants et du travail forcé des adultes dans l industrie du cacao. 7 Un premier rapport indépendant sur l état d avancement du Protocole Harkin-Engel remet en cause ouvertement les bases du «concept de certification» avancé par l industrie du cacao. 8 Le forum international des droits des travailleurs (ILRF), une ONG basée aux USA, a surveillé de près le Protocole du cacao au cours des années et, dans une lettre adressée au sénateur Harkin, en juin 2008, elle dit clairement ceci : «le concept de certification mis en avant par l industrie du cacao dans le cadre de la production de cacao n est, ni une certification de processus, ni une certification de matières premières, et elle n offre aucune assurance aux consommateurs que les sociétés qui profitent des ventes de chocolat aux USA ont pris des mesures pour éradiquer le travail des enfants dans leurs chaînes d approvisionnements. Le programme de certification proposé par l industrie du cacao semble être une tentative d élargir la définition généralement admise d un système d homologation, un fait que l industrie reconnaît elle-même, qui cherche à développer un concept entièrement nouveau de certification sans l aide d un réel processus de groupe de parties prenantes, avec des règles claires de prise de décision qui assureront un résultat acceptable pour toutes les parties prenantes». 9 Le pilier environnemental : focalisation sur le déboisement et la dégradation du sol Les petits planteurs cultivent les cacaoyers dans des environnements chauds et pluvieux, la plupart du temps dans des zones situées aux abords de l Équateur. Étant donné que la récolte du cacao est sensible et délicate, les plantations de cacao sont souvent abritées par d autres arbres, bananiers, plantations de plantain, cocotiers ou feuillus. Plusieurs problèmes écologiques sont liés à la production du cacao, à savoir : le déboisement, la perte de biodiversité, l érosion du sol et l utilisation d engrais chimiques. Déboisement et conversion de l habitat forestier local : les évaluations indiquent que la production de cacao est probablement responsable de la perte de 8 millions d hectares de forêt tropicale. Beaucoup de culture de cacao se fait sur des terres déjà débusquées dans d autres buts ou en vue de l abattage lui-même. Érosion du sol : l érosion du sol des parcelles d agroforesterie de cacao a tendance à être supérieure à celle des forêts naturelles parce que les feuilles ne se décomposent pas rapidement et qu elles suppriment d autres formes de végétation. La production intensive de cacao diminue la fertilité des sols, ce qui explique que les plantations de cacao se déplacent vers des terres fertiles et sont remplacées par l agriculture conventionnelle. Perte de biodiversité et introduction des engrais chimiques : la culture du cacao devrait être pratiquée entre les rangs d autres cultures arboricoles pour maximiser la conservation de la biodiversité. La variété de cacao au rendement élevé, la CCN-51, est cultivée en monoculture, avec une densité de 1600 arbres par hectare, et elle nécessite un taux élevé d engrais chimiques. Si la cacaoculture est réalisée correctement, elle a le potentiel pour apporter une contribution positive à l environnement. Le fait est qu une productivité faible et un support minime aux cacaoculteurs peuvent aboutir à l effet inverse. La compensation et les récompenses pour les services d écosystème (CRES) forment une approche relativement nouvelle pour réaliser la conservation et la restauration des ressources. Le BioCarbon Fund, administré par la Banque mondiale, est l un des plus grands programmes de biodiversité de CRES. Ce programme vise à séquestrer le carbone tout en favorisant les cobénéfices de conservation de la biodiversité et de diminution de la misère. Dans le secteur du cacao, il existe quelques exemples qui essayent d intégrer les concepts de CRES. Conservation International et CIFOR explorent dans quelle mesure la production durable de cacao pourrait soutenir les objectifs de gestion des couloirs de biodiversité en Afrique de l ouest (par exemple dans le Parc National Kakum, au Ghana). Le bureau de programme macro-économique du WWF a développé des approches d agroforesterie/carbone en Afrique avec l ICRAF et d autres associés. Par ailleurs, le CATIE (Costa Rica) a des projets actuels sur la conservation de biodiversité et la séquestration de carbone dans de petites coopératives indigènes au Costa Rica et au Panama. En mai 2008, la Société Financière Internationale (SFI), membre du Groupe de la Banque mondiale, a lancé un programme, appelé Biodiversité et Produits de base agricoles (BACP). BACP soutiendra les initiatives émanant du secteur privé du secteur cacaoyer principal pour l adoption de meilleures pratiques de gestion (BMP) sur les quatre marchés cibles de matières premières : l huile de palme, le soya, la canne à sucre et le cacao
6 Le pilier économique : déséquilibre entre revenu et puissance À l origine, les matières premières étaient des choses de valeur et de qualité uniforme, qui étaient produites en grandes quantités par beaucoup de producteurs différents. Une caractéristique des matières premières est que leurs prix sont déterminés en fonction de leur marché dans son ensemble. En conséquence, un cacaoculteur ne contrôle pas le prix qu il reçoit. En général, les cacaoculteurs vendent leurs fèves de cacao aux commerçants locaux, qui les vendent aux exportateurs. Jusque récemment, des réseaux de commercialisation centralisés existaient dans presque tous les principaux pays producteurs de cacao en Afrique centrale et en Afrique occidentale. Dans les années 1990, sous pression de libéralisation de leurs marchés, des pays tels que le Nigeria, le Cameroun et la Côte d Ivoire ont entièrement privatisé leurs structures de vente interne et externe. Le Cocobod (Ghana Cocoa Board) fixe toujours le prix du cacao payé aux cacaoculteurs et contrôle 70 % du commerce du cacao. Dans la plupart des autres pays producteurs de cacao, un système de marché libre a toujours prévalu. Le prix à la ferme des cacaoculteurs est dicté par le marché des changes, bien que 1,5 à 2 % seulement du total des contrats achetés et vendus dans les bourses de marchandises résulte en une livraison physique de cacao. Une estimation grossière du revenu net par ferme serait de à US $ par an. Pour une famille de six ou sept personnes, cela signifie un revenu de 300 à 500 US $ par personne. En cultivant sa propre nourriture et avec un revenu d autres sources, la famille peut gagner un revenu qui atteint ou dépasse le seuil de pauvreté de 2 US $ par personne par jour, établi dans les Objectifs du Millénaire des Nations Unies. Cependant, pour les cacaoculteurs qui ont moins de terre à cultiver, des rendements inférieurs, ou qui se trouvent dans une situation où les prix de cacao sont (temporairement) bas et/ou les impôts sont plus élevés, leur revenu tombe au-dessous du seuil de pauvreté. 11 Comme d autres matières premières, le cacao a le potentiel pour extraire de nombreux paysans de la pauvreté. La réalisation de marge supplémentaire par la valeur ajoutée, la redistribution des marges à travers la chaîne d approvisionnement ou la création de nouvelles formes de propriété sont des moyens pour améliorer le revenu d un cacaoculteur. Il est difficile de dire si le cacaoculteur a un revenu viable, car il est différent pour chaque chaîne d approvisionnement et dans chaque pays d origine. Un exemple de nouvelles approches de marché qui créent plus de propriété pour les cacaoculteurs impliqués est la formule Divine Chocolate. Le plus grand actionnaire de Divine Chocolate Ltd est Kuapa Kokoo (littéralement «les bons cacaoculteurs»), la coopérative de cacaoculteurs ghanéens à qui il achète tout son cacao. Kuapa Kokoo détient 45 % des actions ordinaires de Divine Chocolate. Son chiffre d affaires est de 17,7 millions US $ et personnes dans villages reçoivent une part sur les bénéfices et prennent une décision collective sur leur dépense. M. Ohemeng Tinyase, Directeur général de Kuapa Kokoo a déclaré, «Pour nous, Divine Chocolate a toujours un caractère spécial du fait de la propriété du cacaoculteur. Pour la première fois, nos membres touchent des bénéfices en tant que propriétaires d une marque de chocolat divin, et pas seulement comme fournisseurs d un excellent cacao comme produit du commerce équitable.» En juin 2008, Divine a reçu le prix «Ethical Business» du quotidien britannique The Observer pour son modèle commercial responsable Initiatives de durabilité «En tant qu industrie, nous envisageons cet effort comme un engagement à long terme, un engagement qui reflète une responsabilité partagée des cacaoculteurs et de leurs familles au début de notre chaîne d approvisionnement. Ce n est pas un engagement qui expire à une date ou une autre, mais plutôt une manière essentielle et continue de gérer nos affaires. Tandis que nous nous concentrons sur les étapes importantes à court terme, celles-ci s inscrivent dans le cadre d un effort soutenu, qui reflète notre engagement civique dans ce secteur et dans d autres secteurs.» David Zimmer, secrétaire général de CAOBISCO. 13 La transformation de l industrie du cacao en un secteur économique durable représente un défi extraordinaire pour toutes les parties prenantes impliquées. Les parties prenantes du cacao ont développé une gamme d initiatives, de programmes et de systèmes pour traiter les points spécifiques du puzzle de la durabilité (voir la figure 4). La coopération entre les producteurs, les ONG, les gouvernements, les commerçants, les broyeurs et les fabricants est nécessaire pour développer tout le potentiel de ces initiatives et améliorer ainsi les conditions de vie et de travail au début de la chaîne du cacao. Les initiatives internationales de groupes à intérêts multiples telles que l Initiative internationale de Cacao (ICI), la Fondation mondiale du Cacao (WCF) et la Table ronde pour une économie cacaoyère durable relèvent des défis significatifs en matière de développement durable au niveau de la production, à l extrémité de la chaîne d approvisionnement. Les forums de discussion et la coopération entre décideurs politiques, acteurs du secteur privé et d autres parties prenantes permettent de concevoir et de mettre en application un système de commerce de cacao équitable et participatoire. En soutenant les initiatives des ONG et des cacaoculteurs, il est possible de transformer leur engagement à la durabilité en action. La figure 5 donne une vue d ensemble de la focalisation et de l engagement des différentes parties prenantes. into action. Figure 5 gives an overview of the focus and commitment of the various stakeholders. Le Cacao Certifié «En bref, plutôt que de compliquer les choses à l avenir, les acteurs d industrie devront donc travailler les uns avec les autres, comme les cacaoculteurs, pour proposer non seulement un niveau plus cohérent de normes pour traiter les fournisseurs de cacao, mais également pour indiquer la chaîne d approvisionnement équitable aux consommateurs. Il serait extrêmement regrettable que le consommateur occidental adopte une attitude blasée et cynique au regard de l offre sociétale de cacao. Si un jour personne ne croit plus dans la manière dont les sociétés traitent leurs fournisseurs, il n y aura pas que les cacaoculteurs qui y perdront.» Charlotte Eyre, rédacteur de Confectionerynews.com et de Bakeryandsnacks.com. 14 Les codes de conduite et la certification du cacao ont proliféré ces dernières années en réponse au souci grandissant du consommateur concernant les méthodes de production alimentaire et l impact de ces méthodes sur les pauvres et l environnement. La certification est le procédé par lequel un organisme de certification donne l assurance écrite que la qualité du cacao et le processus de fabrication ont été évalués et que tous les deux répondent à des exigences définies. Les codes de conduite exigent des fournisseurs qu ils respectent les normes de la sécurité alimentaire, les conditions de travail et la production favorable à l environnement. Cette approche, basée sur le marché du développement durable du secteur du cacao, a accru le nombre de créneaux pour les producteurs, par exemple formation, l accès à de nouveaux marchés et a augmenté l efficacité et les revenus. L adoption et l application de ces codes pourraient immédiatement améliorer et protéger les conditions économique, sociale et environnementale d un cacaoculteur. Cependant, le plein accès par ceux qui sont le plus dans le besoin est limité par divers obstacles, entre autres une demande limitée, les coûts d investissement et les coûts d audit. Pour le secteur du cacao, il y a quatre initiatives globales, à savoir : Fairtrade, Organic, Rainforest Alliance et Utz Certified. Leurs caractéristiques sont présentées brièvement dans la figure 6. La qualité et la traçabilité des matières premières ont éveillé l intérêt des grandes sociétés. Les exemples de note incluent l annonce de la marque hollandaise de chocolat Verkade (United Biscuits) de passer à 100 % leur approvisionnement en cacao et en sucre de Fairtrade (Certifié Max Havelaar) à partir de janvier 2009 (1.500 tonnes de cacao Fairtrade par an). 15 Ahold, Cargill, Heinz Benelux, Mars, Nestlé et Ecom participent au développement d une norme de cacao certifiée par Utz.16 Kraft Foods a commencé une association avec Rainforest Alliance. On note également la nouvelle norme de cacao de la société Starbucks, une norme globale de durabilité à fort composant de normes de travail
7 Figure 4 Initiatives multipartites internationales Initiative Mission Parties prenantes et financement Déclaration de durabilité Initiative International du Cacao (ICI) www. cocoainitiative.org Établie en 2002 pour surveiller et soutenir les efforts d élimination des plus mauvaises formes de travail des enfants et le travail forcé des adultes dans la cacaoculture et pour le traitement des fèves de cacao et de leurs produits dérivés Gouvernements, industrie, producteurs de cacao, organismes de travail, les ONG Financée par les membres de l industrie «Aujourd hui, il faut que chacun de nous se souvienne que les enfants partout dans le monde méritent une enfance, une éducation et une possibilité d échapper au cycle de la pauvreté.» Peter McAllister, directeur exécutif d ICI Fondation mondiale du Cacao(WCF) Lancée en 2000 comme initiative guidée par l industrie pour favoriser une économie cacaoyère durable par le développement économique et social et la conservation environnementale dans les plantations de cacao Un partenariat d environ 70 membres de sociétés de chocolat, gouvernement, agences internationales, associations commerciales et ONG. Financée par l industrie et des fondations privées La WCF soutient des programmes visant à faire de la cacaoculture un mode de vie durable et appréciable pour les familles des paysans. Les programmes de soutien de la WCF favorisent le cacao durable Organisation Internationale du Cacao (ICCO) L article 1 de l Accord international sur le cacao (AIC) de 2001 stipule que ses membres favoriseront une économie cacaoyère durable Une organisation internationale, composée de pays producteurs et de pays consommateurs de cacao. Le secteur privé est représenté par le Conseil consultatif sur l économie mondiale de cacao Les membres d ICCO devraient travailler ensemble pour favoriser une économie cacaoyère mondiale qui soit «économiquement viable, écologiquement saine et socialement acceptable.» Table ronde sur une économie cacaoyère durable (RSCE) Conseil International de vérification du Cacao Lancée en 2007 par l organisation internationale de cacao, la mission de la Table ronde est d établir un processus participatoire et transparent vers la durabilité économique, environnementale et sociale de l économie mondiale du cacao Dans le Protocole Cacao Harkin-Engel de 2001,l industrie du cacao et du chocolat a pris l engagement d établir un système pour certifier que les fèves de cacao et leurs produits dérivés sont fabriqués dans des conditions de travail équitables en particulier sans recourir au travail des enfants ni au travail forcé La première Table ronde de 2007 a rassemblé plus de 200 parties prenantes, représentant des gouvernements, l industrie, des coopératives de cacaoculteurs, des syndicats et des ONG. Une deuxième réunion est prévue en La RSCE a reçu des financements de gouvernements des pays producteurs et des pays consommateurs de cacao Indépendant de l industrie et des gouvernements Financé par l industrie «pour se mettre d accord sur la définition d un concept ou d un modèle de critères, des indicateurs et des manières de réaliser une économie cacaoyère mondiale durable par une approche participatoire et complète.» «La vérification est une étape essentielle pour évaluer les conditions de travail dans les plantations de cacao d Afrique de l Ouest. L ICVB est fortement convaincu que des données précises aideront à guider la planification et la programmation stratégiques pour répondre efficacement aux domaines de préoccupation potentiels, y compris le travail des enfants et le travail forcé.» Projects en practice ECHOES Alliance SUCCESS Alliance Sustainable Tree Crop Programme Upcocoa Project West Africa Farmer Field Schools
8 Figure 5 Vue d ensemble de la focalisation et de l engagement des diverses parties prenantes Parties prenantes Initiatives Indicateurs de durabilité* Cacaoculteurs Sociétés/ Industrie Gouvernements ONG Syndicats Social Environnemental Economique Gouvernement d entreprise Aspects opérationnels Table ronde sur une économie cacaoyère durable (RSCE) Fondation mondiale du cacao (WCF) 1 Exemples: Champ École Paysan d Afrique de l Ouest, programme durable arboricole, Projet UPCOCOA, etc. * Durabilité adaptée du Cadre de référence-rse pour la responsabilité sociale des entreprises, développé par la plate-forme RSE. Initiative internationale du cacao(ici) Normes de production Programmes d augmentation de capacité 1 Parties prenantes impliquées Parties prenantes non impliquées Indicateurs développés Indicateurs non développés 14 15
9 Figure 6 Normes de production du cacao Fairtrade Organic Rainforest Alliance org Utz Certified (en développement pour le cacao) Principaux pays producteurs Ghana, Côte d Ivoire, République dominicaine Madagascar, Tanzanie, Brésil, République dominicaine, Mexique, Pérou Équateur, Côte d Ivoire, Ghana Côte d Ivoire Volume produit 2008 prévu Volume 2010 prévu t t t t t t t t Tendances cacaoculteurs Utilisation du label Prime de prix Demande croissante, ces dernières années plus de 40% Petits planteurs organisés au sein de coopératives gérées démocratiquement, interdiction d utiliser la plupart des pesticides toxiques, gestion intégrée des récoltes Gestion de la demande croissante, plus de 32% pour la période Augmentation de la production au-delà de 20% Utilisation de nutrients non-synthétiques et de méthodes de protection des plantations, conservation du sol Augmentation de la demande du marché Gestion durable de l exploitation, gestion intégrée des nuisibles, bien-être des ouvriers, relations durables de la communauté, conservation de biodiversité par le maintien de l ombrage ou la protection ou la restauration des ressources forestières locales 100% cacao Fairtrade 95% cacao biologique Deux types de label : % cacao Rainforest Alliance 2. Minimum 30%-90% cacao Rainforest Alliance avec un label indiquant le pourcentage de cacao certifié Prix minimum et prime fixe Prix minimum et prime fixe Prime négociable Les sociétés de confiserie engagées sont parties prenantes : Ahold, Mars, Nestlé, Heinz Bonnes pratiques agricoles, conditions sociales décentes, responsabilité environnementale, sécurité alimentaire, traçabilité et gestion transparente du groupe Café : certifié minimum 90 % Utz Cacao : à déterminer Prime négociable 5. Comparaison avec d autres matières premières La durabilité d une chaîne de matières premières a des dimensions très diverses. L équilibre des avantages et des impacts négatifs est différent pour chaque chaîne de matières premières, et chaque chaîne possède sa propre distribution géographique et sociale. Par conséquent, les questions abordées par les initiatives de durabilité et la meilleure approche à ces questions diffèrent également entre les chaînes de matières premières. Diverses caractéristiques de ces chaînes jouent un rôle, par exemple, la matière première, le processus de fabrication, la chaîne de production et l environnement politique et de normalisation. Une initiative réussie de durabilité pour une matière première spécifique doit traiter les caractéristiques spécifiques des matières premières : il n y a aucune solution universelle. La manière dont certaines initiatives spécifiques de durabilité abordent ces caractéristiques pour d autres matières premières peut aider à transformer l industrie du cacao en un secteur plus durable. Plusieurs exemples sont présentés dans la figure 7. Le cacao est souvent comparé au café, du fait que ces deux «boissons chaudes» partagent plusieurs caractéristiques, en commençant par la production par de petits planteurs. Les questions principales de durabilité sont comparables, de même que la structure du marché, avec quelques acteurs dominants actifs dans les deux secteurs. Toutefois, comparé au café, le cacao subit plus de transformations et il est incorporé dans une plus grande variété de produits (qui contiennent également d autres ingrédients). Néanmoins, le cacao est reconnaissable par les consommateurs finaux dans la plupart des produits, et il est donc difficile à substituer. La combinaison d efforts durables avec la filière du sucre, qui est employé dans beaucoup de produits en combinaison avec le cacao, est également intéressante à considérer
10 Figure 7 Caractéristiques des matières premières 6. Tendances complémentaires Matière première Café Huile de Palme Bois de construction Sucre Questions Caractéristiques Obstacles Solutions Avantages économiques et sociaux pour les petits producteurs et les ouvriers Utilisation de pesticides Droits fonciers des communautés locales Perte de biodiversité Impacts environnementaux Droits fonciers des communautés locales Perte de biodiversité Impacts environnementaux Avantages économiques et sociaux pour les petits producteurs et les ouvriers Perte de biodiversité Impacts environnementaux Beaucoup de petits planteurs et de plantations; Prix très volatiles 5 multinationales achètent 50% de la production de café vert; Les consommateurs acceptent le café comme produit fini Nouvelle demande d utilisation comme biocarburant Les consommateurs reconnaissent le bois de construction dans les produits traités Nouvelle demande d utilisation comme biocarburant Surproduction Les consommateurs ne reconnaissent pas l huile de palme comme ingrédient Manque d acteurs dominants sur le marché de bois de construction Lourde réglementation gouvernementale Le marché n est pas concentré et il est divisé selon des intérêts nationaux Établir des marchés parallèles pour Fairtrade et le café biologique; Initiatives de certification p.e. Rainforest Alliance et Utz Certified) pour le marché principal traditionnel; Normes de base durables des multiples parties prenantes: Code commun pour la Communauté de café (4C) Table ronde sur l huile de palme durable (RSPO) pour établir des normes de production et un système de certification Le Conseil d intendance de la forêt (CIF) est une initiative multipartite, qui a établi des normes de production et un système de certification : marché parallèle du CIF avec prime de prix élevée Initiative pour une meilleure canne à sucre La demande des consommateurs en Europe et aux États-Unis montre un changement vers une demande croissante de produits en chocolat de spécialité, avec une teneur élevée en cacao, avec ou sans sucre, et de pays d origine spécifiques. Ces dernières années, de nouveaux produits en chocolat de la meilleure qualité tels que «Green» et «Blacks» (le chocolat organique foncé de Cadbury), les chocolats d Origin (Valhrona) et le chocolat «Divine» ont été lancés sur le marché avec succès. La demande des consommateurs de chocolat est directement liée au développement économique d un pays. Il est évident que les marchés du cacao, avec leurs propres préférences au consommateur, émergeront au Brésil, en Russie, en Inde, au Japon et en Chine. Les réponses des pays producteurs de cacao à cette dynamique d approvisionnement et la demande croissante du cacao sont primordiales pour les cacaoculteurs. Les gouvernements de l Indonésie et du Ghana considèrent le cacao comme une possibilité d avoir des revenus importants et investissent fortement dans la future production. À part l exportation traditionnelle des fèves de cacao, on constate un processus d ajout de valeur pour les producteurs du cacao. Ces dernières années, la capacité de broyage s est considérablement développée dans les pays d origine tels que la Côte d Ivoire et l Indonésie. L offre de cacao est n est pas sécurisée, en raison du vieillissement des cacaoyers, de la position dominante de la Côte d Ivoire, et de l effet dévastateur potentiel de nuisibles comme le balai de sorcière et le puceron de la fève du cacao. En conséquence, les broyeurs se concentrent sur la recherche de nouveaux sites d approvisionnement et au développement d arbres résistants aux nuisibles, de nouveau insecticides et sur la lutte phytosanitaire, y compris le contrôle biologique. En outre, les demandes croissantes de l industrie en efficacité et en traçabilité résultent en activités au-delà de la chaîne du cacao. L externalisation du commerce et du traitement du cacao et par l industrie du chocolat et l intégration des activités de traitement et de commercialisation par les broyeurs de cacao sont en cours. Dans l Union européenne, la Directive 2000/36/CE est en vigueur depuis L objectif de cette directive est de permettre l utilisation jusqu à 5 % d un nombre limité d huiles végétales exotiques dans la production du chocolat. Ces huiles sont l illipé, l huile de palme, l huile de karité, le sal, le noyau de mangue et la graisse de noix de Gurgi. L impact de cette législation sur le marché global du cacao est encore limité, car seuls 15 fabricants ont incorporé des produits de substitution au beurre de cacao dans leurs recettes. Cependant, étant donné que les prix du cacao montent et que les fabricants adaptent leurs recettes, on peut prévoir l utilisation des huiles végétales à l avenir. Bien que la substitution d autres graisses végétales au cacao constitue une menace pour les pays producteurs et les cacaoculteurs, elle pourrait créer des ouvertures pour les systèmes mixtes d agroforesterie et pour la diversification des revenus. Aux États-Unis, la «Food and Drug Administration (FDA) a fait savoir qu il n y aura aucune révision des normes de chocolat aux USA à moins que «ils reçoivent des directives claires de l industrie américaine dans son ensemble sur les changements proposés» 19. Actuellement, l industrie américaine du cacao et du chocolat se conforme aux normes courantes
11 7. Conclusion et en sucre de Fairtrade (Certifié Max Havelaar) à partir de janvier Ahold, Cargill, Heinz Benelux, Mars, Nestlé et Ecom participent au développement d une norme de cacao L augmentation de prise de conscience de l importance de la durabilité dans la production de cacao parmi les producteurs, les gouvernements, les sociétés, les ONG et les consommateurs a placé le secteur du cacao à la croisée des chemins. Aucun groupe d intérêts isolé ne rendra la chaîne de valeur du cacao meilleure. La filière cacao comporte beaucoup d acteurs et, si l objectif est de réduire la pauvreté en rendant la production et le commerce du cacao plus durables, beaucoup de parties prenantes devront être impliquées. Basé sur notre vue d ensemble des différentes initiatives, programmes et systèmes traitant les morceaux spécifiques de la durabilité, il apparaît clairement qu aucun de ces liens n est profondément ancré dans les trois piliers du développement durable. Pour réduire la pauvreté rurale et de la dégradation environnementale, le principal point de départ devrait être l ensemble du système de cacaoculture. Au lieu de cela, les discussions des multiples parties prenantes se sont concentrées sur le travail des enfants, la conservation environnementale ou les pratiques en matière de production agricole. En vue de favoriser une plus grande durabilité de la production de cacao et d augmenter les normes de cacao à travers le secteur du cacao dans son ensemble, les observations suivantes peuvent être utiles. Étant donné que les petits cacaoculteurs manquent souvent d organisation et de représentation politique dans leurs propres pays et à l échelle internationale, leurs soucis ne sont pas fréquemment reflétés dans les processus existants des multiples parties prenantes. De même, les ouvriers, qui constituent un grand groupe de la main-d oeuvre agricole, sont souvent mal organisés et négligés. Dans le secteur du cacao, les principales initiatives sont celles des multiples parties prenantes, des gouvernements et des ONG. Dans les gouvernements participants à la RSCE (pays producteurs et pays consommateurs), l industrie et la société civile sont incluses. La composition de partie prenante d ICI intègre les ONG, les sociétés, les syndicats et les organismes institutionnels. Le WCF combine 70 % des membres des entreprises, rassemblant le secteur public et les ONG associées lors des réunions bisannuelles de l association. Tous leurs programmes sur le terrain sont menés par des associations entre le secteur public et le secteur privé. La représentation et l influence mondiale des cacaoculteurs et des ouvriers du cacao dans les initiatives sont faibles ; en conséquence, leurs priorités et leurs aspirations sont rarement prises en compte dans les programmes sur le terrain. Bien que chaque initiative ou programme actuel offre un certain avantage économique, social ou environnemental aux producteurs, il manque une approche intégrale pour un secteur du cacao plus durable. L ICI se focalise sur la prévention du travail des enfants au Ghana et en Côte d Ivoire. La WCF se concentre sur l amélioration de la production de cacao et le lancement de pratiques sur le marché en Afrique de l ouest, en Asie du Sud-Est et en Amérique latine. La WCF travaille également sur la lutte phytosanitaire dans des associations entre le secteur public et le secteur privé avec des instituts de recherche. Afin de pouvoir stimuler des changements au niveau du sol et de développer des solutions «holistiques», il est clair qu une action coopérative de grande envergure entre les parties prenantes elles-mêmes et au niveau de la politique publique sera nécessaire. La première réunion de RSCE au Ghana, en octobre 2007, a reconfirmé la nécessité de développer une vaste plate-forme de multiples parties prenantes, offrant tout l éventail des matières premières, au sein de laquelle les principes d une économie durable de cacao pourront être formulés ensemble. L initiative des multiples parties prenantes de RSCE devra faire ses preuves en formulant ce qui est nécessaire au minimum comme point de départ pour garantir un espace au niveau international pour le cacao durable. La qualité et la traçabilité des matières premières ont éveillé l intérêt des grandes sociétés et du secteur. La marque hollandaise de chocolat Verkade (United Biscuits) a annoncé qu elle passera à 100 % leur approvisionnement en cacao certifiée par Utz. Les normes de production et la certification de cacao deviennent plus répandues, les sociétés recherchent des moyens pour se distinguer de la concurrence et pour garantir la durabilité et la traçabilité de leurs produits à base de cacao et de chocolat. La part de marché du cacao certifié se développe et offre de nouvelles possibilités aux fabricants de chocolat pour lancer de manière crédible le cacao durable. 8. Recommandations Ce guide révisé a montré la difficulté de relier les trois piliers du développement durable dans la chaîne du cacao. Il est urgent d aborder les problèmes sociaux, environnementaux et économiques simultanément et de relever les normes pour garantir un cacao de qualité maintenant et à l avenir. Les recommandations récapitulées ci-dessous peuvent être prises en compte en vue de développer des stratégies spécifiques pour une chaîne de cacao plus durable. Réaliser la question clé de la discussion sur la durabilité : Depuis les années 1990 jusqu à présent, les principes de commerce équitable et les questions de durabilité se sont déplacés du marché spécialisés au marché cacaoyer principal. L attention continue de médias sur le travail forcé des enfants et sur le Protocole Harkin-Engel a fait pression sans interruption sur l industrie du cacao pour qu elle prenne ses responsabilités. La WCF, l ICI, la RSCE et les normes de production mondiales ont toutes développé des mécanismes pour traiter les issues spécifiques de la durabilité. L institutionnalisation des résultats de ces processus dans la chaîne de valeur du cacao et l attribution des responsabilités aux différentes parties prenantes se fait actuellement. Une question clé, qui est demeurée intacte au moment dans les initiatives courantes des multiples parties prenantes est le rôle crucial que le prix de cacao joue dans le revenu du cacaoculteur en réalisant une économie cacaoyère équitable ou durable. Il reste encore beaucoup de défis à relever. Par conséquent, la représentation et la coopération des parties prenantes à tous les niveaux entre les producteurs, les gouvernements, les ONG, les commerçants, les broyeurs et l industrie de la confiserie sont nécessaires pour développer les différentes initiatives à leur pleine capacité et relier les piliers social, environnemental et économique du développement durable dans le secteur du cacao. Stimuler la représentation du cacaoculteur : bien qu environ 3 millions de petits planteurs soient en activité dans la chaîne d approvisionnement du cacao, leur représentation au niveau (inter ) national est pratiquement inexistante. Les gouvernements des pays producteurs, ainsi que l industrie et les ONG doivent créer un environnement permettant aux associations et aux coopératives de petits producteurs de les rejoindre et de leur fournir des données pour le débat sur le cacao durable. De même, les ouvriers, qui constituent un grand groupe de la main-d oeuvre agricole, sont souvent mal organisés et négligés dans les initiatives actuelles. Développer une vision partagée d une économie cacaoyère durable dans le RSCE : Le RSCE est une plate-forme de multiples parties prenantes dans laquelle une vision partagée d une économie durable de cacao peut être formulée. Dans un effort commun de construire des approches et une compréhension de la durabilité dans la chaîne du cacao à un niveau mondial, les principales parties prenantes peuvent soutenir le gouvernement et l industrie à développer une vision partagée publique/privée d un secteur durable de cacao lié aux niveaux nationaux. Au niveau national, les plates-formes de cacao des multiples parties prenantes peuvent concevoir des plans d action spécifiques pour développer et mettre en application des pratiques durables efficacement dans toute la chaîne du cacao dans leur pays. Pour que le 20 21
12 débat sur une économie cacaoyère durable soit transparent et clair, tous les groupes d intérêts du secteur du cacao sont encouragés à développer une vision partagée d une économie cacaoyère durable. Améliorer les normes de production et le partage des coûts : les normes de production et la certification deviennent plus répandues dans le secteur du cacao. Répondre à ces nouvelles normes entraîne des coûts pour les producteurs qui font des affaires. Les cacaoculteurs ne sont pas intéressés par le surcoût qui leur est imposé sans gagner une part de la valeur. Les goulots spécifiques dans l accès pour les petits producteurs devraient être supprimés, par exemple en développant un système du partage des coûts entre les sociétés, les gouvernements et les organismes internationaux de développement. Mesurer l impact des activités (RSE) : un changement a peu de chance de se produire à moins que les moteurs de la chaîne identifient et acceptent leur responsabilité pour contribuer à l amélioration des conditions de vie et de travail au début de la chaîne du cacao. L industrie de la confiserie, les commerçants et les autres sociétés devraient faire en sorte que la responsabilité sociale des entreprises soit mesurable et rapporte de manière transparente l impact de leurs activités. Utiliser la durabilité comme moteur pour l innovation : la possibilité de lier la cacaoculture aux nouveaux mécanismes financiers et au changement climatique est une occasion pour le secteur entier. Une approche intégrale de durabilité peut être réalisée en liant des programmes de séquestration de carbone et de conservation de biodiversité, mais aussi de diminution de la misère. La plus grande partie de la chaîne de valeur et les pays producteurs (Congo, Nigeria) ne reçoivent qu une attention limitée. Les projets mis en pratique (au Ghana, en Côte d Ivoire) devraient être étendus à d autres pays producteurs de cacao pour mieux comprendre les avantages et les menaces potentiels de cette approche. Intégration dans le débat sur le commerce mondial : Pour garantir la production du cacao de qualité maintenant et à l avenir et pour sortir beaucoup de petits planteurs de la pauvreté, le débat sur la chaîne de cacao durable doit être intégré au débat plus large sur le commerce mondial de l OMC (Comité Commerce et Environnement, normes fondamentales de l OIT), UNCTAD, IISD (VISC), UE (Plan d action pour les matières premières) et la «Commodity Futures Trading Commission» américaine. (Organisme fédéral chargé de réglementer les marchés des options et des contrats à terme de marchandises aux États-Unis). Liens importants et littérature Sources - Bright, C. Sources (2004): Chocolate, of figures/tables in: Good Stuff? A Behind the scenes Guide to the things We Buy. - Clay, J. 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(1996): An Introductory Handbook to Cocoa Certification, a feasibility Study and Regional Profile of West Africa. - Lines, T. (ed.) (2006): Agricultural commodities, trade and sustainable development. - Payson Center Tulane University (2007): First Annual Report: Oversight of Public and Private Initiatives to Eliminate the Worst Forms of Child Labor in the Cocoa Sector in Cote d Ivoire and Ghana. - TCC (2008): Breaking the vicious circles in the cocoa sector by scaling up training for cocoa smallholders. - TCC (2008): Combining flavours! TCC Conference report. - UNCTAD (2004): Commodities under Neoliberalism: the Case of Cocoa, G-24 Discussion Paper Series. Notes 1 Caobisco (2006). Graphique de consommation de confiserie de chocolat de Caobisco. Disponible sur Août ICCO, Quarterly Bulletin of Cocoa Statistics, Vol. XXXIV, No2 (Production) 3 ICCO, Quarterly Bulletin of Cocoa Statistics, Vol. XXXIV, No2 (Mouture) 4 ICCO, Assessment of the movements of global supply and demand, Cadbury Schweppes (2007): Cadbury Schweppes Annual Report & Accounts ICCO, Quarterly Bulletin of Cocoa Statistics, Vol. XXXIV, No2 7 Communiqué de presse : Déclaration commune du sénateur américain Tom Harkin, du Représentant Eliot Engel et de l Industrie du cacao et du chocolat sur la réalisation du Protocole Harkin-Engel, le 16 juin Payson Center Tulane University (2007): First Annual Report: Oversight of Public and Private Initiatives to Eliminate the Worst Forms of Child Labor in the Cocoa Sector in Cote d Ivoire and Ghana. 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Disponible sur Sources des figures Colophon TCC : Sjoerd Panhuysen, Bärbel Weiligmann Figure 1: Adaptée de Profundo (2006): Strategic analysis of the production chains of palm oil, rice and cocoa. CREM : Anouk van Heeren Oxfam Novib : Gine Zwart Figure 2: Adaptée de Novib/CREM (2006): Sustainable Drivers for Change in the Cocoa Chains. Photo de couverture : Lineair Fotoarchief Photos : istock, Crisja Ran GO, Tegenwind Figure 5: Sustainability indicators adapted from Dutch CSR Platform Conception et graphiques : Crisja Ran GO, Amsterdam (2007): Cadre de référence-rse pour la Responsabilité sociale Impression : Mostert en van Onderen, Leiden des entreprises. Seconde édition : Août 2008 Figure 7: Adaptée du Ministère (néerlandais) du Logement, de l Aménagement du Territoire et de l Environnement (VROM) (2007): Nous tenons à remercier Caobisco, Cargill, FCC, ICCO, Mars, RSCE et WCF, pour leurs sources qui ont contribué à améliorer les figures et l information Increasing the sustainability of EU and Dutch Commodity trade dans cette seconde édition ; la responsabilité finale pour le contenu et les through more effective policies. points de vue exprimés dans cette publication est uniquement celle des auteurs
13 Raamweg 16 Boîte postale HL La Haye Pays-Bas T +31 (0) Tropical Commodity Coalition Participants Tropical Commodity Coalition (TCC) comprend huit organisations non gouvernementales : Hivos, Oxfam-Novib, Solidaridad, Oikos, Somo, Fairfood, le Comité indien des Pays-Bas, BothEnds et deux syndicats néerlandais, FNV Bondgenoten et CNV Be drijvenbond. TCC coopère avec les ONG et les syndicats dans les pays producteurs de café, de thé et de cacao pour améliorer les conditions sociales, environnementales et économiques au départ des chaînes de valeur du café, du thé et du cacao. TCC aborde les conditions sociales, environnementales et économiques dans les chaînes du café, du thé et du cacao en organisant des débats informés, à la fois dans les pays du Sud et les pays du Nord. TCC assure la coordination des activités des membres là où cela est nécessaire, répertorie les leçons apprises et favorise l échange de stratégies visant à partager la compréhension et les approches de durabilité pour ces matières premières. TCC partage ses connaissances et ses politiques d influences, ainsi que les projets des sociétés, des organismes de normalisation, des initiatives RSE, des gouvernements, des ONG et des syndicats pour développer et mettre en œuvre des pratiques durables efficaces dans les chaînes du café, du thé et du cacao. TCC crée un environnement permettant aux parties prenantes, issues de la société civile des pays producteurs, de prendre une part active au débat sur les matières premières durables.
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