Deux fondements : le «peuple» et la «race»

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1 III Le pouvoir nazi : un régime totalitaire et raciste 1) L idéologie nationale-socialiste Deux fondements : le «peuple» et la «race» En revanche, la vision nationale-socialiste du monde reconnaît la signification de l humanité dans ses éléments raciaux originels. ( ) Loin de croire à une égalité des races, elle affirme, en même temps que leur diversité, leur supériorité ou leur infériorité ; forte de cette connaissance, elle s estime contrainte, conformément à la volonté éternelle qui gouverne cet univers, d encourager la victoire du meilleur et du plus fort, et de réclamer la soumission du plus mauvais et du plus faible. (...) Aux races de coolies et de fellahs se rattachent les hommes de couleur inférieurs d'asie et d Afrique. (...) Une fraction peu nombreuse mais puissante de la population mondiale a choisi de vivre en parasite. (...) L espèce la plus connue et la plus dangereuse est la juiverie. ( ) Un troisième groupe mène la lutte avec franchise, audace et conscience de sa supériorité raciale. C est la race des seigneurs. (...) La plus grande de toutes est la race allemande. De temps en temps, les journaux mettent sous les yeux (...) le portrait d'un nègre devenu avocat, professeur ou pasteur. (...) Moi je dis que c'est une folie criminelle que de dresser un être qui par son origine est un demi-singe (...) car il ne s'agit que d'un dressage comme pour un caniche à qui un habile dresseur peut faire exécuter des tours. Le but de l État raciste doit être de veiller à la conservation des représentants (...) d une humanité supérieure. Un État raciste doit donc avant tout faire sortir le mariage de l'abaissement (...) et de lui rendre la sainteté d'une institution destinée à créer des êtres supérieurs et non des monstres hybrides qui tiennent le milieu entre l'homme et le singe. Source : Adolf Hitler, Mon combat [Mein Kampf],

2 Les étapes de croissance de la race nordiste, Allemagne,1933

3 Eléments de raciologie nazie, 1937 De gauche à droite et de haut en bas : - mensuration d un visage - constatation de la couleur de cheveux à l aide d un panneau de couleur en fibres de verre -création d un cercle de traceur visant la mesure de la plus faible largeur de front - panneau de couleurs pour classifier la couleur des yeux

4 «Mesdames! Sauvez la famille allemande - votez Adolf Hitler!», 1932 La Fête des mères, couverture du journal nazi Frauen-Warte, 1939

5 Deux ennemis : le «juif» et le «bolchévique» L Allemagne et l Italie protègent l Europe du Bolchévisme, Hans Schweitzer, 12 octobre 1937 «Gardiens de l Europe!» Un antisémitisme radical «Le juif est ainsi aujourd hui le plus grand fanatique d une destruction totale de l Allemagne. Chaque fois que nous lisons des attaques contre l Allemagne dans le monde, ce sont les juifs qui en sont les auteurs. ( ) Si notre peuple et notre État sont les victimes de ces tyrans juifs avides du sang et de l argent des peuples, le monde entier disparaîtra dans l étreinte de ce polype.» Source : Adolf Hitler, Mon combat [Mein Kampf],

6 L ennemi juif, illustration d un album pour la jeunesse, Elvira Bauer, 1936 Le regard indique la supériorité «Voilà le juif, la plus grande crapule de tout le Reich. Il croit être le plus beau, pourtant il est si laid.» Un homme grand et blond, au travail «L'Allemand est un homme fier qui sait travailler et lutter. C'est parce qu'il est tellement beau et plein de courage que le juif le hait depuis toujours.» Physionomie corpulente, lèvres épaisses, cheveux bruns et gras, gros nez Que renferme le cartable : une richesse injustement acquise? Le juif est voleur et oisif

7 Un combat permanent pour «l espace vital» Le combat du «peuple» pour son «espace vital» «Nous autres nationaux-socialistes nous devons nous en tenir d une façon inébranlable au but de notre politique extérieure : assurer au peuple allemand le territoire qui lui revient en ce monde. ( ) Les frontières de l Allemagne sont des limites fortuites et momentanées au cours de l éternelle lutte politique ; il en est de même des frontières délimitant l habitat des autres peuples. ( ) Les limites des Etats sont le fait des hommes et sont changées par eux. Le fait qu un peuple a réussi à acquérir un territoire excessif ne confère nullement l obligation supérieure de l admettre pour toujours. Il démontre tout au plus la force du conquérant et la faiblesse du patient. Et c est dans cette seule force que réside le droit. ( ) L Allemagne sera une puissance mondiale, ou bien elle ne sera pas. Mais, pour devenir une puissance mondiale, elle a besoin de cette grandeur territoriale qui lui donnera, dans le présent, l importance nécessaire et qui donnera à ses citoyens les moyens d exister.» Source : Adolf Hitler, Mon combat [Mein Kampf],

8 Caricature de l espace vital hitlérien, Paul Barbier, 1939

9 L idéologie d Hitler était fondée sur la supériorité naturelle d une race pure les Aryens qui devait, dans un combat à mort, vaincre ses ennemis juifs et communistes, afin de préserver et accroître son espace vital. Cette triple association du racisme, de l antisémitisme et de la lutte pour un espace vital distinguait le nazisme des autres formes de nationalisme en Europe. Mein Kampf [en deux volumes ; tirage de 4,5 millions d exemplaires], 1933

10 2) L encadrement de la société allemande

11 L encadrement par des organisations de masse L exemple des Jeunesses hitlériennes Evolution de l effectif des Jeunesses hitlériennes «Cette jeunesse n apprend qu à parler allemand, agir en allemand, et lorsque ces gamins entrent à 10 ans dans notre organisation, ils y prennent pour la première fois un peu d air frais ; ils passent quatre années plus tard du Jungvolk à la Hitlerjugend, où nous les gardons quatre années supplémentaires. Ensuite ( ) nous les intégrons aussitôt dans le parti, le Front du travail, la SA, la SS, le NSKK, etc. Et s ils y sont depuis un an et demi ou deux ans et ne sont pas entièrement devenus nationauxsocialistes, ils vont faire leur service du travail où on les polit de nouveau pendant six ou sept mois ( ). Et s il devait encore subsister quelque chose ( ) de l ancienne conscience d appartenir à une classe ou à un ordre, c est la Wehrmacht qui s en charge pour un nouveau traitement de deux ans ( ), et ils ne seront plus libres de toute leur vie.» Source : Adolf Hitler, Discours devant les membres de la Jeunesse hitlérienne, 2 décembre 1938.

12 Jeunes filles participant à une fête des jeunesses hitlériennes, Postdam, 1 er octobre 1932 Des jeunes filles posent une affiche pour le mouvement féminin de la jeunesse hitlérienne, vers 1934

13 Exercice d'arithmétique «Un aliéné coûte quotidiennement 4 marks, un invalide 5,5 marks, un criminel 3 marks. Dans beaucoup de cas, un fonctionnaire ne touche que 4 marks, un employé 3,65 marks, un apprenti 2 marks. Faites un graphique avec ces chiffres. D après des estimations prudentes, il y a en Allemagne environ aliénés et épileptiques dans les asiles. Calculez combien coûtent annuellement ces aliénés et épileptiques. Combien de prêts aux jeunes ménages à 1000 marks pourrait-on faire si cet argent pouvait être économisé?» Source : Manuel scolaire nazi, cité par A. Grosser, Dix leçons sur le nazisme, Dictée à l école primaire «Comme Jésus a délivré les hommes du péché et de l enfer, ainsi Hitler a sauvé le peuple allemand de la ruine. Jésus est Hitler furent persécutés, mais tandis que Jésus fut crucifié, Hitler fut élevé au poste de chancelier. Tandis que les disciples de Jésus le reniaient et l abandonnaient, les seize camarades de Hitler moururent pour leur chef. Les apôtres achevèrent l œuvre de leur maître. Nous souhaitons que Hitler puisse achever lui-même son œuvre. Jésus travaillait pour le ciel, Hitler œuvre pour la terre allemande.» Source : Dictée du 16 mars 1934.

14 La «volonté du Führer» : principe suprême du pouvoir nazi et de l encadrement social L adhésion des masses Hitler parmi la foule, Heinrich Hoffmann, 1-4 août 1929 Défilé devant Hitler, Heinrich Hoffmann, août 1927

15 Adolf Hitler salué par des jeunesses hitlériennes au Congrès du parti nazi, Nuremberg, 1938

16 L adhésion des individus Hitler entouré de S.A. et d une foule fascinée, Heinrich Hoffmann, Munich, 1930 Hitler, chef charismatique «Il y avait aussi ceux qui croyaient dans le Führer comme à un sauveur et étaient hypnotisés par lui. Ma mère par exemple ( ). Une fois, elle remit un bouquet de fleur au Führer : ce fut le moment le plus beau de sa vie.» Source : Bernt Engelmann, Dans l Allemagne de Hitler, 1988.

17 Entraînement d Hitler à la gestuelle du discours dans l atelier d Heinrich Hoffmann à Munich, Heinrich Hoffmann, 1926

18 L acceptation de l encadrement par l amélioration de la situation économique Hitler inaugure les travaux de l autoroute de Frankfurt, Heidelberg, 23 septembre 1933

19 Sur le chantier de construction de l autoroute Munich-Salzbourg, travailleurs et ouvriers du service national de travail obligatoire suivent le discours d Hitler marquant le commencement des travaux de construction dans la section d Unterhaching près de Munich, Hanns Hubmann, 21 mars 1934

20 Des éléments de contestation Restes de la brasserie où Hitler a échappé à l attentat de Georg Elser, Munich, 9 novembre 1939 Le pasteur Martin Niemöller (arrêté le 1 er juillet 1937 puis déporté) «Au début de son prêche, le pasteur Niemöller a évoqué avec une insolence inouïe les quatre dernières années. ( ) Niemöller a d abord dit, en substance : "Aujourd hui, 30 janvier, si nous nous retournons sur les quatre dernières années, nous constatons que nous n avons pas eu de joie, mais de la tristesse. Ces quatre dernières années n ontelles pas eu pour conséquence l arrestation par la police de milliers d hommes qui n avaient jamais eu affaire à elle, et l enfermement de centaines d entre eux en camp de concentration? Est-ce un succès? ( )"» Source : Extrait d un rapport de mouchard sur un culte célébré le 30 janvier 1937.

21 L exemple de la Bavière L adhésion à la politique raciale «On a assisté à un complet changement d attitude de la population envers les Juifs. Alors que les gens prenaient sans doute possible le parti des Juifs persécutés, on entend maintenant : "Si seulement ils disparaissaient tous bientôt!". C est du seul point de vue de la diminution des recettes fiscales et donc du sort que cela ferait aux finances communales que le départ des juifs est jugé regrettable à Unsleben.» Source : Rapport de police à Bad Neustadt, décembre 1916, cité par Ian Kershaw, L opinion allemande sous le nazisme : Bavière , Le rejet de la politique raciale «Les enquêtes qui ne sont pas encore achevées montrent déjà que les circonscriptions que domine encore le catholicisme politique sont précisément celles où les paysans sont à ce point contaminés par les doctrines du catholicisme politique belliqueux qu ils ne veulent entendre parler d une quelconque discussion du problème racial. Cet état des choses indique en outre que la majorité des paysans sont totalement fermés aux doctrines idéologiques du nationalsocialisme et que seules des sanctions matérielles sont de nature à les obliger à établir des liens commerciaux avec des négociants aryens.» Source : Enquête de la Gestapo en Bavière, 1 er août 1937, cité par Ian Kershaw, L opinion allemande sous le nazisme : Bavière , 2002.

22 Poussette d enfant décorée d une croix nazie dans un village bavarois, 1937

23 Le pouvoir nazi est parvenu à encadrer la société allemande grâce au contrôle qu exerçaient sur elle des organisations de masse comme la «Jeunesse hitlérienne». Mais la dictature nazie n a pas été imposée aux Allemands : au contraire, ils la soutinrent largement, notamment parce que la politique économique d Hitler (grands travaux, réarmement) répondait à la crise économique. Les contestataires étaient minoritaires.

24 Hitler avant Hitler Adolf Hitler vers 1916 Livret militaire d Adolf Hitler durant la I re guerre mondiale Hitler Schmidt Bach Soldat d infanterie en France Chien de Hitler

25 Adolf Hitler vers 1926/27, Heinrich Hoffmann Adolf Hitler, 22 avril 1932

26 3) Répression et propagande comme instruments de pouvoir Rangées de S.S. au moment de l appel, Heinrich Hoffmann, Nuremberg, 1936

27 Les lieux de la persécution

28 Les acteurs de la persécution : l Etat et la société Appel des SA et des SS devant Adolf Hitler au Congrès du parti national-socialiste de la Liberté, Nuremberg, 1 er septembre 1935

29 Les SA («Section d assaut») Revue de troupe des S.A. devant le chef de l état-major Ernst Röhm, Heinrich Hoffmann, 1933 Ernst Röhm (mort en juillet 1934), vers 1931

30 De haut en bas et de gauche à droite : - Des S.A. appellent au boycott d un magasin juif, Berlin, avril Etudiants et S.A. préparant la destruction de livres interdits sur la place de l'opéra devant l université de Berlin, 10 mai Rafle de communistes et de sociaux-démocrates par des S.A., Berlin, 1 er avril 1933

31 Les SS («Escadron de protection») La SS diffuse des tracts pendant la campagne électorale, Heinrich Hoffmann, 1932 Heinrich Himmler, chef de la SS (après 1929) et de la police allemande (après 1936),

32 La violence : moyen de répression et valeur glorifiée Trompettiste de la 1 re division SS Leibstandarte Adolf Hitler, septembre 1935 Le président du Reich Von Hindenburg, accompagné de Göring, passe les SS en revue, Carl Weinrother, avant 1934

33 La persécution des juifs allemands ( ) 1 re étape : le «boycott des juifs» Début du boycott contre les magasins juifs, Berlin, 1 er avril 1933 Autocollant de boycott collé sur les vitrines des magasins juifs, 1933 «Magasin juif! Celui qui achète sera photographié»

34 Appel au boycott de la quincaillerie juive Kopp Josef, 1933 Membres du SA appelant au boycott devant le grand magasin «Tietze», Berlin, 1 er avril 1933

35 «Les juifs sont notre malheur» - Réunion nazie et antisémite à Berlin, 15 août 1935 «Judas poursuivant ses atrocités», couverture du n 23 du journal Der Stürmer édité par Julius Streicher, juin 1933

36 2 e étape : les juifs exclus de la citoyenneté allemande Les lois de Nuremberg (15 septembre 1935) «Fermement persuadé que la pureté du sang allemand et la condition primordiale de la durée future du peuple allemand et animé de la volonté inébranlable d assurer l existence de la nation allemande pour les siècles à venir, le Reichstag a arrêté à l unanimité la loi suivante : Art. 1 Les mariages entre Juifs et citoyens de sang allemand ou assimilé sont interdits. Les mariages qui seraient tout de même célébrés sont déclarés nuls, même s'ils sont contractés à l'étranger pour contourner cette loi. ( ) Art. 2 Les relations extraconjugales entre Juifs et citoyens de sang allemand ou assimilé sont interdites. Art. 3 Les Juifs n ont pas le droit d employer des citoyennes de sang allemand ou assimilé de moins de 45 ans dans son ménage. Art. 4 Les Juifs n ont pas le droit de hisser le drapeau national du Reich, ni de porter les couleurs du Reich. ( ) Cependant, il leur est permis de porter les couleurs juives.»

37 3 e étape : la «Nuit de cristal» (9-10 novembre 1928) ou «Pogrom de Novembre» Synagogue en flammes, Francfort-sur-le-Main, 1938 Vue intérieure de la synagogue détruite d Eberswalde, 1 er novembre 1938

38 Magasins juifs détruits dans la Potsdamer Strasse, Karl Paulmann, Berlin, 10 novembre 1938

39 Humiliation des habitants juifs de Baden-Baden menés par la SS dans les rue de la ville, novembre 1938 «Je suis exclue de la communauté du peuple» «Dieu ne nous quittera pas» La foule regarde la coupe des cheveux de trois femmes juives, Linz (Autriche), novembre 1938

40 Juifs, témoins de Jéhovah, Sinti et Roms, malades mentaux, homosexuels, alcooliques étaient, pour les nazis, «nuisibles au peuple». Ils furent donc persécutés par la police d Etat (SS et Gestapo) avec le soutien d une partie de la société, qui partageait ce jugement et profitait des politiques nazies (boycott, expropriations des juifs). Toutefois, malgré des lois qui les privaient de toujours plus de droits, comme les lois de Nuremberg, il n était pas encore question, dans les années 1930, d une extermination de tous les juifs d Europe.

41 La propagande pour édifier la société nouvelle Cinéma et propagande Reconstitution de la soirée à Berlin du 30 janvier 1933 pour le film nazi «S.A. Mann Brand» (de Franz Seitz), premier film de propagande hitlérienne consacré aux Sections d Assaut Affiche du film «Les Patriotes», A.O. Böttcher, 1937

42 Retraite aux flambeaux des SA sous la Porte de Brandenburg, prise de vue du film nazi «SA-Mann Brand», 1933 Retraite aux flambeaux des SA sous la Porte de Brandenburg, prise de vue du film nazi «SA-Mann Brand», 1933

43 «Défilé de la Wehrmacht», scène du film de propagande «Le triomphe de la volonté», réalisé par Leni Riefenstahl, 1934 Volonté de puissance de l Etat Exaltation des corps de la race supérieure Identification de la foule à de nouveaux héros

44 Sculpture et propagande Deux représentations humaines de l art nazi, bronze, Arno Breker, 1939

45 Sport et propagande Athlètes faisant le salut nazi aux Jeux olympiques, Heinrich Hoffmann, Berlin, août 1936

46 Radio et propagande Radio allemande de la marque Volks, 1938 Adolf Hitler devant un micro de la radio allemande, 1 er février 1933 «Toute l Allemagne écoute le Führer grâce au récepteur populaire», 1938

47 Littérature et propagande Autodafé, Berlin, 11 mai 1933 Mein Kampf, édition de luxe offerte en 1939 à de jeunes mariés par le maire d Innsbruck

48 Le chef de la propagande Joseph Goebbels à Berlin, 25 août 1934 L objectif de la propagande «C est le secret de la propagande : imprégner totalement de l idée de la propagande celui dont celle-ci veut s emparer, sans même qu il remarque cette imprégnation. Il va de soi que la propagande à une intention, mais l intention doit être dissimulée avec tant d intelligence et de virtuosité que la cible de cette intention ne le remarque absolument pas. ( ) Ce que nous avons réussi dans le domaine de l agitation politique, nous devons selon moi désormais aussi le mener à bien dans le domaine de l éducation politique nationale.» Source : Joseph Goebbels, Allocution aux directeurs des sociétés de radiodiffusion, 25 mars 1933.

49 Le chef d orchestre Wilhelm Furtwängler discute avec le ministre du Reich Joseph Goebbels, Heinrich Hoffmann, 1936

50 Sculpture de Joseph Thorak Parallèlement à la répression des «indésirables», les nazis, sous la direction de Joseph Goebbels, utilisèrent l art, le cinéma et la radio, afin de diffuser l idéologie du parti dans l opinion publique et de participer à la représentation de l «homme nouveau».