Hommage Aux neuf Décapités de Munich le 28 novembre 1944 Lucie AUBRAC, Jean MOULIN et Gilbert FAUQUEMBERGUE

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1 Hommage Aux neuf Décapités de Munich le 28 novembre 1944 Lucie AUBRAC, Jean MOULIN et Gilbert FAUQUEMBERGUE

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3 CEREMONIE PATRIOTIQUE 27 Avril Inauguration des rues du lotissement de la Plate Pierre Plaque de M. Émile DELEFOSSE N 3 Dévoilée par Messieurs Jean et Albert DELEFOSSE, ses fils Plaque de M. Pierre SENEUZE N 4 Dévoilée par Monsieur Louis MERCIER, fils de Arsène MERCIER Résistant déporté disparu à GROSS-ROSEN Plaque de M. Léon JAVELOT N 5 Dévoilée par Monsieur Marc JAVELOT, son fils Plaque de M. Eugène DUMONT N 6 Dévoilée par Monsieur Eugène CITERNE, son petit-fils Plaque de M. Louis DEFONTAINE N 7 Dévoilée par Monsieur Jean-Jacques DEFONTAINE, son arrière petit-fils Plaque de M. René GRODECOEUR Dévoilée par Mademoiselle Françoise DUPRES et Monsieur N 8 Bernard DUPRES, petits-enfants de Monsieur Georges DETREZ et enfants de Monsieur Pierre DUPRES Plaque de M. Jules JAMBART N 9 Dévoilée par Monsieur Paul JAMBART, son fils Plaque de M. André SERRURE N 10 Dévoilée par Monsieur Christian SERRURE, son neveu Plaque de M. René VAZE N 11 Dévoilée par Madame Ginette DUQUESNE LESAGE, petite fille de Pierre LESAGE, résistant décédé sous la Torture.

4 Vitry-en-Artois - LES NEUF DECAPITES DE MUNICH - Biographies résumées des 9 résistants par Yvonne CARETTE - Sources Archives du Comité du Monument Crypte (Vincent DELOBELLE) Livre : NUIT ET BROUILLARD L opération terroriste nazie ( ) par Karol JONCA et Alfred KONIECZNY.

5 DEFONTAINE Louis Né le 14 avril 1914 à HERMIES (Pas de Calais), marié, un enfant, gendarme à VITRY EN ARTOIS. Engagé dans la résistance et membre d une équipe de parachutage dont il été chargé d assurer la protection. Une mission dont il s acquittera parfaitement lors du parachurage de SAILLY EN OSTREVENT, terrain «Rhône» en mai Parachutage qui sera le début des rafles et arrestations. Louis DEFONTAINE sera arrêté dans la nuit lors de la rafle dans la nuit du 13 au 14 septembre Condamné par Prisons Exécuté VGH, , avantages procurés à l ennemi Essen, à STRAFGEFANGENENLAGER VII ESTERWEGEN (n 1727), à UNTERMASSFELD, à RHEINBACH, à Straubing, à MUNICH- STADELHEIM à MUNICH-STADELHEIM Exécuté par décapitation le à 16 heures. «Mort pour la France» Légion d honneur à titre posthume.

6 GRODECOEUR René Né le 29 septembre 1902 à BETHUNE (Pas de Calais), marié, un enfant, ouvrier d usine domicilié à HAMBLAIN LES PRES (Pas de Calais). Engagé dans la résistance - Réseau Centurie agent P1, P2 grade homologué sous lieutenant. A collaboré à la liaison avec Londres par pigeons voyageurs ainsi qu au parachutage de SAILLY EN OSTREVENT. Ouvrier intelligent, a joué un grand rôle dans la propagande gaulliste au sein de l usine de BIACHE SAINT VAAST, en particulier en s opposant au Service du Travail Obligatoire (S.T.O.). René GRODECOEUR sera arrêté dans la nuit lors de la rafle dans la nuit du 13 au 14 septembre Condamné par Prisons Exécuté VGH, , avantages procurés à l ennemi Préparatifs à haute trahison Essen, à STRAFGEFANGENENLAGER VII ESTERWEGEN (n 1744), KAISHEIM, MUNICH-STADELHEIM à MUNICH-STADELHEIM Exécuté par décapitation le à 16 heures 02. Cité à l ordre de la division avec attribution Croix de Guerre avec étoile d argent. «Mort pour la France»

7 JAMBART Jules Né le 13 mai 1898 à VERQUIN (Pas de Calais), marié, quatre enfants, instituteur - secrétaire de mairie à SAILLY EN OSTREVENT. Engagé dans la résistance en février 1942 agent P1, P2 au réseau «CENTURIE» grade homologué sous lieutenant. Agent actif et entreprenant, chef de groupe à SAILLY, animé du plus pur esprit de résistance et de sacrifice. Instituteur propagandiste dans les milieux de l enseignement. Secrétaire de mairie, il fournissait à l organisation des cartes d identité et d alimentation. A participé à deux opérations de parachutage à SAILLY. Jules JAMBART sera arrêté dans la nuit lors de la rafle du 13 au 14 septembre Martyrisé, il n a pas parlé. Condamné par Prisons Exécuté VGH, , avantages procurés à l ennemi Préparatifs à haute trahison. Essen, à STRAFGEFANGENENLAGER VII ESTER WEGEN (n 1731), KAISHEIM, à STRAUBING, à MUNICH-STADELHEIM à MUNICH-STADELHEIM Exécuté par décapitation le à 16 heures 04. «Mort pour la France»

8 DUMONT Eugène Né le 29 novembre 1905 à ARRAS (Pas de Calais), marié, deux enfants, artisan commerçant à ROEUX. Mobilisé en 1940, il revient à ROEUX et intègre la résistance (OCM), réseau Centurie. Dès le début, il s est donné entièrement à la besogne de propagande contre l ennemi. Recruté pour organiser un groupe dans une commune intéressante du fait de l existence de souterrains favorables aux dépôts d armes. Chargé de l organisation d un terrain de parachutage sur PELVES. Eugène DUMONT sera arrêté lors de la rafle dans la nuit du 13 au 14 septembre Condamné par Prisons Exécuté VGH, , avantages procurés à l ennemi Préparatifs à haute trahison. Déporté à ESSEN, à STRAFGEFANGENENLAGER VII ESTERWEGEN (n 1730), à UNTERMASSFELD, à KAISHEIM à MUNICH-STADELHEIM Exécuté par décapitation le à 16 heures 04. «Mort pour la France»

9 VAZÉ René Né le 17 juin 1920 à NOROY-LES-JUSSEY (Aisne), célibataire, domicilié à PELVES. Ouvrier métallurgiste à BIACHE SAINT VAAST. Mobilisé avec la classe 40, il s engage dans l armée d armistice, démobilisé lors de l occupation par l Allemagne de la zone sud. Il reprend son travail à l usine. Jeune patriote ardent, entré dans la résistance, il est chef de groupe à PELVES, prépare et donne le plan du terrain de parachutage de PELVES avec son camarade DUMONT. Arrêté lors de la rafle du 13 au , il subit sans fléchir les interrogatoires et les sévices de la gestapo. Condamné par Prisons Exécuté VGH, , avantages procurés à l ennemi Préparatifs à haute trahison. Déporté de la Belgique à ESSEN, à STRAFGEFANGENENLAGER VII ESTERWEGEN (n 1742), de KAISHEIM à STRAUBING à MUNICH-STADELHEIM à MUNICH-STADELHEIM Exécuté par décapitation le à 16 heures 08. «Mort pour la France» Cité à l ordre de la division avec attribution de la Croix de Guerre avec étoile d argent Légion d honneur.

10 JAVELOT Léon Né le 24 juin 1911 à BIACHE SAINT VAAST, marié, un enfant. Titulaire d un brevet industriel et CAP de dessinateur, il est chef de bureau à FIVES- LILLE puis aux établissement Fourcy de CORBEHEM. Domicilié à BIACHE SAINT VAAST. Avec Émile HURE, il est à la base de l union sportive biachoise puisque lui-même sportif. Un cross qui porte son nom a lieu à BIACHE tous les ans depuis Il entre dans la résistance (réseaux OCM - VDN) comme agent P1 puis P2. Grade homologué Sous Lieutenant. Chef de secteur d un dynamisme exceptionnel, il a rempli scrupuleusement toutes ses missions. Propagandiste anti-allemand et gaulliste dans le milieu des usines. A opéré plusieurs liaisons avec Londres par pigeons voyageurs - A participé à deux parachutages à SAILLY EN OSTREVENT. Arrêté lors de la rafle dans la nuit du Au cours de sa détention, a été d un courage exemplaire. Condamné par Prisons Exécuté VGH, , avantages procurés à l ennemi Préparatifs à haute trahison. ESSEN à STRAFGEFANGENENLAGER VII ESTERWEGEN (n 1733), KAISHEIM, à STRAUBING à MUNICH-STADELHEIM à MUNICH-STADELHEIM Exécuté par décapitation le à 16 heures 10. «Mort pour la France» Nombreuses décorations dont la Légion d honneur.

11 SERRURE André Né le 27 mai 1904 à LILLE, marié, sans enfant. Receveur percepteur à OISY-LE- VERGER. Athlète et gymnaste de haut niveau malgré un handicap au bras droit. Résistant des réseaux - OCM - BOA - VDN - Centurie Engagé comme agent P1 puis P2. Grade d assimilation : Sous Lieutenant. Chef de secteur de OISY LE VERGER, il a organisé la résistance dans tout le canton de MARQUION où il a aménagé différents terrains de parachutage. A eu une tenue magnifique, tant devant l ennemi, pendant les interrogatoires que dans les camps d extermination où il visitait les baraques la nuit pour remonter le moral des déportés. C était un humaniste. Arrêté dans la nuit du 13 au 14 septembre Condamné par Prisons Exécuté VGH, , avantages procurés à l ennemi Préparatifs à haute trahison. Déporté de Belgique à ESSEN à STRAFGEFANGENENLAGER(n 1739), à GROSS STREHLITZ, KAISHEIM à STRAUBING à MUNICH-STADELHEIM à MUNICH-STADELHEIM Exécuté par décapitation le à 16 heures 12. «Mort pour la France» Cité à l ordre de la division avec attribution de la Croix de Guerre avec étoile d argent.

12 SENEUZE Pierre Né le 26 mars 1915 à ESTERNAY (Marne), marié, un enfant. Gendarme à VITRY EN ARTOIS. Prisonnier libéré, il a voulu reprendre le combat contre l envahisseur. Résistant, membre d une équipe dont il était chargé d assurer la protection, il a effectivement rempli le rôle qui lui était assigné au cours du parachutage sur le terrain «RHÔNE» à SAILLY. Arrêté lors de la rafle dans la nuit du 13 septembre Condamné par Prisons Exécuté VGH, , avantages procurés à l ennemi Préparatifs à haute trahison. Déporté de Belgique à ESSEN à STRAFGEFANGENENLAGER VII ESTERWEGEN (n 1738), à GROSS STREHLITZ (n 680), à KAISHEIM à STRAUBING à MUNICH-STADELHEIM à MUNICH-STADELHEIM Exécuté par décapitation le à 16 heures 14. «Mort pour la France» Décoration légion d honneur à titre posthume.

13 DELEFOSSE Émile Né le 16 septembre 1902 à HAISNES (Pas de Calais), marié, deux enfants. Gendarme à VITRY EN ARTOIS. Ce «pupille de la nation» dont 3 frères furent tués en et un fils passé en 1940 chez les F.F.L., s engage dans la résistance animé du plus pur patriotisme. Propagandiste frisant la témérité, membre d une équipe dont il est chargé d assurer la protection, a effectivement rempli le rôle assigné au cours du parachutage de mai 1943 sur SAILLY EN OSTREVENT, en gardant les issues du terrain «Rhône» - Responsable de patrouille. Arrêté lors de la rafle de la nuit du 13 au 14 septembre Condamné par Prisons Exécuté VGH, , avantages procurés à l ennemi Préparatifs à haute trahison. ESSEN à STRAFGEFANGENENLAGER VII ESTERWEGEN (n 1729), à KAISHEIM à STRAUBING à MUNICH-STADELHEIM à MUNICH-STADELHEIM Exécuté par décapitation le à 16 heures 16. «Mort pour la France» Titulaire de la légion d honneur à titre posthume.

14 Vitry-en-Artois - Le 27 avril 1944 Biographies résumées de Lucie AUBRAC et Jean MOULIN, résistants par Yvonne CARETTE. Sources = Documentation - Internet.

15 AUBRAC Lucie De son vrai nom : Voit le jour : SAMUEL née BERNARD Lucie, le à PARIS Lucie et sa sœur seront reconnues PUPILLES de la NATION suite à l invalidité de leur père blessé en 1918, ce qui leur permet d obtenir une bourse de pupille pour les études. Lucie passe le baccalauréat puis rentre à la SORBONNE, devient licenciée en lettres et réussit l agrégation d histoire et de géographie en septembre Nommée professeur à STRASBOURG, elle y rencontre un jeune ingénieur des Ponts et Chaussées, Raymond Samuel qu elle épouse à Dijon le 14 décembre En août 1940, elle organise l évasion de son mari prisonnier de guerre à SARRE- BOURG. A l automne 1940, le couple entre en RESISTANCE et se réfugie à LYON. En mai 1941, ils participent à la naissance du mouvement «LIBERATION SUD». Ils contribuent à faire de Libération le mouvement de résistance le plus important en zone sud après «COMBAT» fondé par H. Frenay. Novembre 1942, les allemands occupent la zone sud. Les résistants sont pourchassés par la gestapo mais aussi par la milice créée en janvier Le 15 mars 1943, arrestation de 10 personnes de «Libération» dont Raymond Aubrac. Elle n aura cessé de les faire libérer. Son mari est mis en liberté provisoire entre le 10 et le 12 mai. Le 21 juin, Raymond Aubrac est à nouveau arrêté par la gestapo, à Caluire avec Jean Moulin. Elle prépare à nouveau l évasion de son mari de la prison Montluc à Lyon. Il s évade lors d un transfert le 21 octobre Après cette évasion, le couple entre en clandestinité. Ils parviennent à Londres le 8 février Lucie et Raymond Aubrac

16 Le 27 juillet 1944, elle se fait confier par d ASTIER un ordre de mission pour accomplir en France libérée une mission de liaison auprès des comités de libération et des mouvements de résistance. En 1947, le couple a 4 enfants. En 1948, Raymond Aubrac est l un des fondateurs du «Mouvement de la PAIX» ce qui amènera Lucie à intervenir fréquemment dans des meetings. A partir de 1956, elle est associée aux travaux du «Comité d histoire de la deuxième guerre mondiale». Pendant 22 ans, le couple vivra au Maroc et en Italie. A son retour en France, elle fait valoir ses droits à la retraite. Elle renoue avec la vie militante de la «Ligue des Droits de l Homme». En 1984, elle publie «ils partirent dans l ivresse» pour revenir sur les évènements de Caluire. Un passage à l émission «Apostrophes» lui vaut une notoriété qu elle met à profit pour témoigner dans de nombreux établissements scolaires. Elle fut en outre membre de comité de parrainage de la coordination française pour la «Décennie de la culture de la paix et de la non violence». Elle meurt le 14 mars 2007 à Issy les Moulineaux à l âge de 94 ans après une vie d action tournée principalement vers la défense de la paix et de la liberté. LIBERTE qu elle revendiquera comme une composante essentielle de son itinéraire. Quelques années avant son décès, lors d un passage dans la région pour venir témoigner auprès des jeunes, elle était venue se recueillir à la crypte, ce qui l avait fortement émue. Ses distinctions : Grand officier de la légion d honneur Grand croix de l ordre national du mérite Croix de guerre Médaille de la résistance avec Rosette Commandeur des Palmes Académiques

17 MOULIN Jean, Pierre Né le 20 juin 1899 à Béziers (Hérault). Son père est professeur d histoire géographie. En 1917, il s inscrit à la faculté de droit de Montpellier puis est nommé attaché au cabinet du Préfet de l Hérault. Mobilisé le 17 avril 1918, démobilisé début novembre 1919, il reprend ses fonctions en Préfecture. A partir de cette date et jusqu en 1936, il sera sous préfet dans plusieurs départements, ou chef de cabinet de Pierre Cot au Ministère de l air à plusieurs reprises. En janvier 1937, il est nommé Préfet de l Aveyron, puis en 1939 d Eure-et-Loir à Chartres. Juin 1940 arrêté par les Allemands, il tente de se suicider, échappant de peu à la mort, il gardera une cicatrice qu il cachera sous une écharpe. En raison de ses idées, il est révoqué par le régime de Vichy. Il se met alors à la rédaction de son journal «Premier Combat» où il relate sa résistance aux nazis de façon détaillée. Il s installe dans le Sud avec le but de se rendre utile. En septembre 1941, rejoint Londres sous le nom de Joseph Mercier. Il est reçu par le Général de Gaulle, qui, suite à un compte rendu sur la résistance française, le charge d unifier les mouvements de résistance et tous leur différents services afin d en faire une armée secrète. En Janvier 1942, parachuté, il revient en France et prend le pseudonyme de «Rex». Il utilise ses dons artistiques pour se créer une couverture de marchand de tableaux en ouvrant une galerie à Nice. En 1943, accompagné du Général Delestraint, chef de l armée secrète, il rencontre à nouveau le Général de Gaulle. Celui-ci le décore de la croix de la Libération et le nomme secrètement ministre membre du comité national français et seul représentant du comité en métropole. Mars 1943, il est en France ; la première réunion plénière du CNR a lieu à Paris le 27 mars Contesté, il parvient cependant à se faire admettre comme chef du C.N.R, lequel reconnaîtra en Gaulle le chef légitime du gouvernement français.

18 L arrestation de Jean Moulin est l un des aboutissements d investigations et de manipulations menées par les Allemands. Elle a lieu le 21 juin 1943 à Caluire-et-Cuire (Rhône) dans une maison louée par le docteur Dugoujon, où s est tenue une réunion avec plusieurs responsables de la résistance dont Raymond Aubrac. Après avoir été identifié, Jean Moulin est interrogé et torturé par le chef de la gestapo Klaus Barbie à Lyon. Puis, il est transféré à la gestapo à Paris. Il meurt de ses blessures le 8 juillet 1943 en gare de Metz dans le train Paris-Berlin qui le conduisait en Allemagne. Jean Moulin a d abord été inhumé le 11 février 1944 au cimetière parisien du «Père- Lachaise» puis ses cendres présumées, transférées au Panthéon le 19 décembre En réalité, il s agit d un cénotaphe, car son corps n a jamais été identifié avec certitude. Dans son livre «Mémoires de Guerre» Charles de Gaulle lui rend hommage en ces termes : «Cet homme, jeune encore, mais dont la carrière avait déjà formée l expérience, était pétri de la même pâte que les meilleurs de mes compagnons» Homme de foi et de calcul, ne doutant de rien et se défiant de tout, apôtre en même temps que Ministre, Moulin devait, en dix-huit mois, accomplir une tâche capitale». Il est devenu le résistant le plus célèbre de France. Son nom figure dans les premiers rangs des appellations de rues, écoles et collèges portent aussi le nom de Jean Moulin. Ses distinctions : Officier de la légion d honneur Compagnon de la libération Médaille militaire Croix de guerre

19 Biographie résumée de Gilbert FAUQUEMBERGUE par Yvonne CARETTE. Sources = Interview de Gilbert FAUQUEMBERGUE, en mars 2013 Par Messieurs René LECLERCQ et Lucien PAILLIÉ à l occasion du congrès d arrondissement des ACPG CATM TOE à VITRY EN ARTOIS, le 10 mars 2013.

20 FAUQUEMBERGUE Gilbert Né le 06 juin 1924 à Plouvain. Son père est menuisier charpentier, sa mère est au foyer et élève ses 3 garçons. Il demeure à Vitry en Artois depuis de nombreuses années avec son épouse, ils ont eu deux enfants. Il a 16 ans en 1940, avec son aîné Roland, il récupère des fusils abandonnés dans la débâcle par les soldats anglais. Durant les années de guerre, de 1940 à 1943, la famille participe à sa manière à la résistance envers l envahisseur allemand (distribution de tracts, sabotages, cacher des soldats russes prisonniers et évadés du terrain d aviation de Vitry). Père et fils font partie du réseau FTPF. Ils sont réquisitionnés pour des travaux d aménagement du terrain d aviation. Pour échapper à ce travail fastidieux, Gilbert est embauché à la SCIERIE LEROUX de Brebières, au bureau, d octobre 1941 à décembre Le 29 décembre 1943, une rafle a lieu et nombre de résistants de la région, y compris d Arras, sont dénoncés et arrêtés. Ils sont dirigés vers la prison de Cuincy où il reste jusqu en mars Malgré les sévices, Gilbert, ne fournira pas de renseignements sur le réseau. Il est alors acheminé en train vers Bruxelles. C est là qu il perd de vue son père. Puis, ce sera l Allemagne, la prison de GROSS STREHLITZ jusque mai 1944 où il retrouvera des résistants de l OCM dont les 9 décapités. Terminus le sinistre camp de GROSS- ROSEN (en Silésie - Pologne) créé en août 1940 comme satellite de celui de SACH- SENHAUSEN. Camp de Gross-Rosen

21 Gross-Rosen deviendra autonome en mai 1941 et Gilbert y a vu mourir d épuisement entres autres : Abel Guidet de Bapaume, Fernand et Georges Lobbedez (père et fils, le père est maire d Arras), Raymond Carette. Pour les S.S. ces hommes ne sont que des «STUCKS» des objets, des esclaves. Gilbert Fauquembergue survit 1 an au travail de galérien à la carrière de granit. En février 1945, c est l avancée de l armée russe. Ne voulant pas laisser de traces, les allemands évacuent les survivants dans une marche forcée et meurtrière vers la TCHECOSLOVAQUIE. Dans ce pays, Gilbert et 2 camarades réussissent à quitter la colonne. Les russes les rejoignent en mai 1945 ; les évadés se dirigent vers l ouest pour rejoindre les américains. Fin mai 1945, Gilbert arrive en gare de Charleville Mézières, il pèse alors 38 kilos. Rentré chez lui, il y retrouve son père revenu depuis peu du même univers concentrationnaire. Il lui faudra plus d une année pour que les souvenirs s estompent quelque peu. Il retrouve son emploi à la Scierie Leroux où il restera jusqu à la retraite. Dès 1946, il intègre les associations de résistants pour faire valoir leurs droits à réparation. Il sera Vice-président National de la Confédération des Internés et déportés de la résistance. Il est Président de l association des internés, région d Arras et environ. Durant de nombreuses années, il a tenu à témoigner dans les collèges et lycées de la région. Il est chevalier de la Légion d Honneur et officier de l Ordre National du Mérite. Il est décoré : de la médaille militaire de la Croix de Guerre avec palme de la Médaille de la Déportation de la Croix du Combattant de la Croix du Combattant volontaire de la résistance. Ces distinctions honorent son passé de résistant et d interné, son action d apôtre de la mémoire auprès des jeunes. A son image, agissons pour la paternité et la paix..

22 CEREMONIE du 27 Avril Discours de Monsieur Jacques FACON, Président du comité du Monument Crypte des «Décapités de Munich» Je veux d abord associer les familles des «DECAPITES» et les membres du comité de la CRYPTE aux remerciements que j adresse à Monsieur Pierre GEORGET, Maire de VITRY- EN-ARTOIS à l origine de ce projet qui nous réunit aujourd hui. Merci également au Conseil Municipal : Une TRAGEDIE EUROPEENNE qui a entraîné le monde dans une tourmente inimaginable, une horreur indescriptible - un véritable génocide - Plus de 50 millions d êtres humains ont payé de leur vie la folie criminelle d un dictateur. Le 7 décembre 1941, HITLER promulgue le décret «NACHT UND NEBEL» Ce décret instituait une méthode de répression visant toute personne coupable du fait de résistance, ou, seulement suspecte de cet acte. DISPARAÎTRE sens laisser de trace, dès l arrestation dans la «NUIT et le BROUILLARD» pour être traduit plus tard, non pas devant un tribunal de son pays d origine, mais sur le territoire du REICH, devant un tribunal d exception. Les neufs décapités dont nous honorons aujourd hui la mémoire relevaient de ce décret. Ils furent exécutés à MUNICH le 28 NOVEMBRE 1944 après une parodie de jugement parce qu ils s étaient opposés à l envahisseur, voulant seulement vivre libres et en PAIX. Les corps furent incinérés de façon anonyme, les cendres contenues dans les urnes numérotées. Messieurs Georges DETREZ et Ambroise STIENNE, aidés par le Capitaine Jean WILLEPOIS et le Colonel PILAT, après maintes tractations et bien des difficultés (en effet Munich à l époque se trouvait en zone d occupation américaine) ont obtenu la restitution des urnes. Elle arrivent en gare de Vitry le 13 août 1947 à 17 heures et sont déposées en l Église Saint Martin où, le 4 février 1950, le Général de Gaulle viendra se recueillir. Devant l impossibilité de rendre à chaque famille l urne de son défunt, Monsieur Georges DETREZ fut l instigateur de la construction de la Crypte (accordée par arrêté préfectoral du 5 mai 1949), tombeau destiné à accueillir les 9 urnes qui y seront transférées le 8 octobre 1950.

23 Le Comité d érection voulut faire de ce monument le symbole de la résistance et c est ainsi que le fronton rappelle les noms de déportés disparus dans les camps, d un mort sous la torture et d un pilote tué en combat aérien. Ils sont tous dans notre souvenir et associés à leurs camarades dans l hommage de cette «Journée Nationale de la DEPORTATION». Merci, Monsieur le Maire, de permettre, par cette initiative, de rappeler à la population le sacrifie, il y a 70 ans, de ces hommes ordinaires qui se sont conduits en héros. Dans leur courrier d adieu, nulle trace de haine. Tous déclarent mourir courageusement en patriote et bon français. Il fallait que les générations futures sachent. Nous leur devons tant C est le but du Comité de Crypte depuis sa création = SOUVENIR HOMMAGE INFORMATION Passants vous qui lirez ces plaques, ayez une pensée pour tous ceux grâce à qui vous vivez LIBRES. «Oublier le passé, c est être condamné à le revivre».

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