Ce bulletin, ainsi que tous les numéros précédents, est en libre consultation sur le site du Service Commun Informatique

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2 Ce bulletin, ainsi que tous les numéros précédents, est en libre consultation sur le site du Service Commun Informatique Rubrique «Documents» puis «Le bulletin du S.C.I.»

3 Cette année, la mise en exploitation de l Espace Numérique de Travail (ENT) sera le fruit de travaux importants, mais discrets, menés depuis près de 2 ans et dont les étapes obligatoires furent l élaboration de l annuaire d établissement et la mise en place de l authentification unique. Une version de l ENT est d ores et déjà en expérimentation. L utilisateur y trouvera, avant la fin de l année, les outils numériques adaptés à son profil personnel, au travers d une seule authentification. Notre université continue son effort pour faciliter le nomadisme, en étendant l accès du réseau WiFi aux invités, et en mettant à disposition de l usager, en cas de nécessité, une solution sans fil entièrement sécurisée. Les développements logiciels menés à Limoges en coopération avec Nancy 2, Lille 1 et Valenciennes vont permettre d agréger les données existantes concernant nos formations universitaires, de les compléter et de présenter au public une offre de formation de façon homogène et normée. Cette application est testée actuellement par une équipe d enseignants et de personnels de scolarité, en collaboration avec le SCI. D autres travaux s alimentent d un travail collaboratif, comme le projet MADUViL, les retransmissions de conférences sur Internet, les évolutions des applications de gestion, de scolarité, la réflexion sur le futur serveur de calcul Cette mutualisation, qui fait œuvrer ensemble des équipes d établissements différents ou, au sein de notre université, des personnes de toutes compétences, devra être développée dans l avenir et sera, sans aucun doute, une des clefs de la réussite de nos projets futurs. Bonnes vacances à tous Guy Ferretti guy.ferretti@unilim.fr Le S.C.I. sera fermé du 31 juillet 2006 au 20 août Une astreinte sera cependant assurée (par une seule personne) pendant toute la période de fermeture et tous les serveurs seront maintenus en fonctionnement. En cas de besoin, contactez nous au ( ) 75 75, en laissant éventuellement un message sur le répondeur du service.

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5 ACCES WIFI SECURISES Début juin, un troisième réseau Wi-Fi a été mis en place à l'université de Limoges Actuellement deux réseaux (SSID) existent : 1. UNILIM-ETUD pour les étudiants ; 2. UNILIM-PERS pour les personnels et invités (voir article page 3). Ils sont accessibles à tout étudiant, personnel ou invité présents dans l'annuaire de l'université. Pour y accéder il suffit de démarrer un navigateur internet et de s'identifier sur la page du portail captif qui s'affiche alors : La phase d'authentification est sécurisée en «https» entre le poste client et la borne Wi-Fi, ce qui signifie que le couple «nom-utilisateur/mot-de-passe» ne circule pas en «clair» sur le réseau et est donc chiffré. Par contre, tout ce qui est fait par la suite pendant la durée de la connexion dépend de l'utilisateur et des logiciels qu'il utilise. Par exemple, s'il se connecte sur une machine distante, il devra privilégier SSH plutôt que TELNET. S'il fait de la messagerie électronique avec Thunderbird par exemple, il devra le configurer pour qu'il utilise POPS ou IMAPS à la place de POP et IMAP, etc... Pourquoi ce troisième réseau? Les laboratoires de l'université sont demandeurs de bornes Wi-Fi dans leurs locaux, pour des raisons diverses : difficultés de câblage ; salle de réunion ; accueil de collègues ;... 1

6 Il était donc nécessaire de répondre favorablement à cette demande tout en garantissant un niveau de sécurité maximum pour le Wi-Fi : d où la création de UNILIM-802.1X. Dans le cadre du plan MIPE 1 (initié par le ministère), l'université de Limoges a mis en place en mars 2005 un réseau sans-fil sur l'ensemble des sites (Corrèze comprise). Le choix de ARUBA a été fait en pensant à cette évolution technique. Le SCI, après plusieurs tests techniques, a choisi de mettre en oeuvre une solution basée sur des certificats serveurs (EAP/TTLS) et chiffrement (WPA/WPA2) 2. Les certificats serveurs sont fournis par une autorité de certification reconnue, en l'occurrence le Comité Réseau des Universités (CRU). Ils garantissent le chiffrement du tunnel qui sera établi entre le client et la borne Wi-Fi. Techniquement le principe peut être résumé assez simplement. Considérons le triplet : 1. poste client : Windows, Mac ou Linux ; 2. borne Wi-Fi : ici switch central d'administration ARUBA 5000 sur lequel sont administrées les bornes ; 3. serveur d'authentification : serveur Radius (Freeradius) couplé avec annuaire LDAP. La connexion se fait en trois temps : 1. le poste client sélectionne le SSID «UNILIM-802.1X». Une identification vers le serveur radius sur lequel se trouvent les certificats du CRU se fait alors ; 2. le serveur radius valide ou pas l'identification du client (login/password) qui tente de se connecter ; 3. si c'est ok, établissement du tunnel chiffré (WPA/WPA2) entre le client et la borne sans-fil (Switch ARUBA). Concernant le poste client qui désire se connecter au réseau Wi-Fi «UNILIM-802.1X», il faut installer ou activer le 802.1x : Windows XP/2000 : le SCI préconise le logiciel libre SecureW2 ; Mac OS X : tout est prévu en standard ; Linux : le SCI préconise le logiciel libre WPA-Supplicant. Des documentations pour configurer les postes clients sont disponibles sur le site Web du SCI à la rubrique «Documents». Une vidéo de connexion est visible à la même adresse. Nicolas Viers nicolas.viers@unilim.fr Si vous désirez avoir plus de renseignements sur ces techniques, consultez ce document: 2

7 CREATION D'UN ACCES WI-FI TEMPORAIRE POUR LES INVITES Le SCI vient de mettre en place une procédure permettant à tout personnel de l'université de Limoges d'ouvrir un accès Wi-Fi temporaire à un invité. Vous souhaitez donner un accès au réseau Wi-Fi de l'université à une personne extérieure que vous accueillez dans le cadre d'un colloque, d'une conférence, d'un cours... Le SCI a mis en place un formulaire électronique accessible par le Web permettant à tout personnel de l'université de Limoges d'ouvrir un tel accès. Le formulaire se trouve à l'adresse Pour s'y connecter, il faut renseigner son nom d'utilisateur et son mot de passe (le même que celui que vous utilisez pour relever votre courrier électronique ou accéder à l'intranet de l'université). L'ouverture de cet accès temporaire est sous la responsabilité du «parrain accueillant» : la personne qui remplit le formulaire. Cet accès permet ensuite à l'invité d'accéder à Internet. Il ne peut pas en revanche envoyer des messages avec une adresse en «unilim.fr» (il doit utiliser la sienne s'il en possède une), ni accéder à l'intranet de l'université. Le parrain doit informer son invité que cet accès est strictement réservé aux usages enseignement/recherche conformément à la charte Renater et au règlement intérieur de l'université de Limoges et doit l'inciter fortement à les consulter avant de se connecter au réseau Wi-Fi. Il doit aussi l'informer que, conformément à la législation actuelle, une trace de ses connexions sera conservée sur les serveurs de l'université de Limoges. Le formulaire est très simple à remplir : les nom et prénoms de l'invité, son courriel, son organisme, et la date de fin de validité du compte. Après avoir validé le formulaire, l'application fournit des identifiants de connexion : un nom d'utilisateur généré à partir du nom de l'invité et un mot de passe généré de façon aléatoire. Un lien permet d'imprimer une fiche synthétique qui reprend ces informations ainsi que le mode opératoire pour effectuer une connexion Wi-Fi. Le parrain reçoit aussi dans sa boîte aux lettres électronique ces identifiants de connexion. Le compte est nominatif, il faut donc ouvrir un compte par invité : en aucun cas vous ne devez donner ces informations (nom d'utilisateur, mot de passe) à plusieurs personnes, l'invité s'engage aussi à ne pas les divulguer. Sébastien Larue sebastien.larue@unilim.fr Nicolas Viers nicolas.viers@unilim.fr 3

8 RETRANSMISSION DE CONFERENCES EN STREAMING Une conférence «grand public» organisée par l'université de Limoges à la Bibliothèque Francophone Multimédia (BMF) a été retransmise à titre expérimental. Le mode de diffusion de cette expérience est celui de Canalsup-Emploi. Cette expérimentation a eu lieu le 9 mars 2006 à 19h lors de la conférence «Les relations justice-médias : quel équilibre?» de M. Lyn FRANCOIS. Il est envisagé d'étendre cette expérience dans le futur à un plus grand nombre de manifestations organisées aussi par bien l'université que par la BFM. Des réunions de validations techniques ont eu lieu entre les services de l'université et de la Ville de Limoges / BFM afin de préparer cette opération. Connexions BFM au réseau : Dans un premier temps, compte tenu de la proximité des deux bâtiments Université/BFM des tests d'interconnexion radio, utilisant des ponts radio «WiFi» du commerce ont été réalisés. Les débits constatés (compte tenu de la faible distance) pouvaient atteindre 22Mbit/s, plus qu'il n'est nécessaire pour la transmission vidéo. La ville de Limoges et la BFM ayant reçu l'agrément RENATER, dans le cadre du projet Practiciel MADUViL, une connexion optique a été réalisée vers le PoP (Point de Présence) RELIER de la Faculté de Droit et Sciences Economiques-Forum. Le débit actuellement disponible est de 100 Mbit/s. Il n'a donc pas été donné suite aux tests de liaison «radio», par contre, dans le futur, une liaison de ce type pourrait être envisagée comme circuit de secours (backup). Des tests de connexion et de débit ont été réalisés le 22 février 2006 entre le Service Commun Informatique de l'université, la Bibliothèque Francophone Multimédia et la ville de Limoges. La fibre optique en provenance de RELIER dessert un commutateur Cisco 2940, duquel partent les connexions vers les pare-feu de la BFM et de la Ville pour l'intranet des Ecoles. Afin d'éviter des problèmes liés au filtrage de certains flux, il a été convenu que les accès réseau pour l'expérimentation du 9 mars 2006 seraient directement connectés au commutateur d'entrée du réseau VDL/BFM. Les tests de connectivité et de mesure de bande passante ont été effectués depuis un PC portable avec les paramètres de connexion sur le réseau direct de la BFM (avant les FireWall). Ces tests de débit ont été concluants ( > 10 Mbit/s) 4

9 A noter que nous avons profité de cette réunion technique pour tester sur le site de la BFM des réceptions en multicast 3 sur le réseau Renater. A partir du PC portable utilisé pour les tests, et en utilisant le logiciel libre VideoLAN nous avons pu : vérifier que les annonces des émissions en cours (annonces SAP) étaient reçues sur le site de la BFM ; visualiser une émission sur BELNET en très haute qualité (débit reçu en multicast de 9 Mb/s) ; visualiser avec une excellente qualité en plein écran les émissions diffusées sur les réseaux Ens.Sup/recherche en France (Réseau RAP à Paris, Phocéan à Marseille). Il est envisagé d'utiliser à terme cette technologie aussi bien par l'université (diffusion événementielle sur les campus) que par la ville de Limoges. Aspects juridiques: L'Université et la Ville ont dû s'assurer que les conférenciers les autorisaient à diffuser des vidéos les concernant. Des affichettes ont été apposées à l'entrée de la salle pour informer le public que la conférence et les échanges avec la salle seraient filmés. Aspects communication: Un communiqué de presse, rédigé en commun par les Services Communication de la Ville de Limoges et de l'université a été diffusé début mars. L'information est parue : pour l'université : dans la feuille de liaison, la liste de messagerie Info-Univ, la liste de messagerie étudiant, le site web de l'université, le journal «Le Populaire» et autres médias ; pour la Ville : via le service de communication interne. Un lien a également été mis sur la page Canalsup. Organisation des prises de vues et encodage: La salle de conférence de la BFM étant pré-câblée en VDI (Voix-Données-Images), la mise en œuvre du matériel n'a pas posé de difficultés. La station d'encodage de l'iut/canalsup et un ordinateur portable de supervision ont été installés dans la régie de la salle de conférence de la BFM. La société VIDEO 87 a mis à notre disposition une régie vidéo pour cette manifestation, deux caméras sur tourelles télécommandées depuis la régie (1 caméra scène + 1 caméra pour les questions du public). La régie son de la BFM a été utilisée, de même que les micros HF. Un étudiant, ayant l'habitude d'assurer les prises de vues aux caméras lors des plateaux Canalsup, a été sollicité pour cette manifestation par S. Benoit (Canalsup), mais il n'a pas eu à intervenir. Une connexion réseau (via RELIER) a été utilisée pour envoi des flux encodés vers le serveur de streaming Canalsup hébergé au SCI. Une deuxième prise réseau a servi pour le raccordement d'un PC portable afin de gérer les questions posées depuis Internet via le «chat». 3 Diffusion Multicast : technologie qui permet de diffuser en audio et/ou vidéo une émission avec un seul flux (auquel les personnes intéressées s'abonnent), contrairement à la diffusion unicast qui nécessite un flux par personne. 5

10 Cette expérience a permis de mettre en évidence certains points, à noter ou à améliorer pour les prochaines retransmissions : l'installation de la station encodage/caméras/régie demande entre 2h et 3h de travail ; il est souhaitable d'avoir deux techniciens en régie pour gérer la station encodage, les régies vidéo/son et les télécommandes de caméras tourelles ; le son émanant du conférencier est bon, mais des micros cravates seraient préférables ; il est difficile de gérer les questions posées par le public, il faut du temps pour mettre à disposition le micro HF ; il est difficile de suivre avec la caméra «salle» en télécommande ; il faudrait améliorer le son de la salle pour avoir le son ambiance (cas des intervenants qui n'attendent pas d'avoir le micro baladeur) ; il serait bon de pouvoir identifier les intervenants (logos en fond d'écran, sous-titre, incrustation ). Diffusion en direct et audience: L'expérimentation n'ayant pas fait l'objet d'une communication très large, le nombre d'auditeurs lors du direct a été très faible : au maximum six personnes sur le serveur de streaming. D'après les retours d'information, la qualité d'image était bonne, mais le son trop faible ; pas plus de deux ou trois personnes sur le «chat» pour poser des questions en direct. Conférences Grand Public de l'université - BFM Expérience de Retransmission sur CanalSup du 9 mars 2006 Internet/ Renater Salle de conférences 1 flux bas débit 1 flux haut débit Service Commun Informatique Station d'encodage Serveur streaming Serveur WEB Marcel Giry marcel.giry@unilim.fr 6

11 MIGRATION DE VERSION DU RESEAU PRIVE UNIVERSITAIRE D'AUTOCOMMUTATEUR Fin janvier 2006 pour Limoges, et courant mars pour les sites corréziens, une évolution de l'autocommutateur téléphonique de l'université a été effectuée. Installé fin 1999, le réseau d'autocommutateurs a vu son parc augmenter au fil du temps par l'adjonction de nouveaux équipements en relation avec les nouvelles constructions ou restructurations. De ce fait, les versions «système» installées n'étaient pas homogènes et la version mise en place à l'origine en 1999 (V11.3) ne permettait plus de profiter d'évolutions fonctionnelles et technologiques si nous laissions les autocommutateurs en l'état. Nous avons donc procédé à la migration en version R2.1 de l'ensemble des sites de Limoges fin janvier 2006 (sur un week-end) et courant mars des sites corréziens. Cette opération ne s'est pas limitée à une mise à jour du logiciel, elle a nécessité également le remplacement de certains coffrets et de cartes électroniques afin de supporter les nouveaux services offerts. Cette nouvelle version, outre qu'elle assure une plus grande pérennité de nos équipements, amène de nouvelles fonctionnalités en terme de supervision du parc, de postes abonnés et surtout autorise la mise en place de la Voix sur IP (transmission de communications téléphoniques au sein des liaisons de transmissions de données), permettant ainsi de pouvoir communiquer avec les sites corréziens de l'université en réseau interne (communication gratuite). Cette possibilité n'est pas encore mise en œuvre, mais elle fait l'objet d'un projet de déploiement à mener dans les mois à venir. Jacques Vande Put jacques vandeput@unilim.fr 7

12 APOGEE L'inscription pédagogique par le web. L'inscription pédagogique par le web sera mise à la disposition des universités dès la prochaine rentrée. Comme son nom l'indique, cet outil doit offrir à l étudiant la possibilité de s inscrire pédagogiquement à distance. Il va lui permettre de s inscrire aux différents enseignements relatifs à une ou plusieurs étapes choisies (enseignements obligatoires, obligatoires avec choix, facultatifs), en fonction de ses acquis (prise en compte pour calcul des notes/résultats conservées/capitalisés, utilisation des notes/résultats par lien de correspondance, prise en compte des validations d acquis), dispenses et dettes. Cette inscription pédagogique laisse également à l étudiant la possibilité de choisir ses groupes en fonction de son emploi du temps, de ses contraintes personnelles, etc L'inscription pédagogique à distance nécessite au préalable un paramétrage de la part de chaque établissement / centre d inscription pédagogique (CIP) leur permettant de définir les éléments qu il souhaite proposer à distance à l étudiant et préparer leurs campagnes d inscription pédagogique. Une campagne d inscription pédagogique définit, pour une période donnée (date d ouverture, date de fermeture), les versions d étape (VET) et éléments pédagogiques (ELP) ouverts à ce mode de saisie, c est-à-dire accessibles à l étudiant lors de son inscription pédagogique à distance. Gilles Varelhias gilles.varelhias@unilim.fr 8

13 COTE GESTION DU PERSONNEL Pour répondre aux besoins générés par la mise en oeuvre de la LOLF, l AMUE a livré fin Avril une version spécifique HARPEGE-LOLF. Cette version a été installée début mai, ses principales évolutions concernent : la prise en compte du nouveau contexte de délégation des emplois et de gestion des postes ; le suivi du redéploiement des postes ; la répartition de l activité des individus selon la nomenclature associée à la LOLF, et si l établissement le souhaite, selon les fonctions Silland. Parallèlement, à la suite de la décision du Conseil d Administration de l Université du 14 avril 2006, l arborescence des structures Harpège descend maintenant au niveau 3 (répartition par services administratifs, départements d'enseignement, laboratoires ). Cette nouvelle description de l Université étant en place, l affectation des personnels au niveau 3 pourra se faire à partir de la rentrée de septembre Ceci devrait permettre notamment, un meilleur affichage de la localisation des personnels au niveau de l annuaire d établissement. Mai est maintenant traditionnellement le mois d ouverture de la campagne de recrutement des ATER (Attachés Temporaires d'enseignement et de Recherche), elle s effectue en ligne grâce à l application développée par l Université de Toulouse III. Cette année a vu la mise en place d une nouvelle version, proposant une évolution, technique plutôt que fonctionnelle. Olivier Buffagni olivier.buffagni@unilim.fr 9

14 LE PROJET "OFFRE DE FORMATION" Construction d'une offre de formation s'appuyant sur les données pertinentes déjà présentes dans le système d'information de l'université et utilisant des logiciels libres. Il existe actuellement dans l'université une application en charge de l'offre de formation : Apoweb (Produit du Service Inter-universitaire Informatique de Gestion de Strasbourg). Comme son nom le suggère, cette application s'appuie sur Apogée pour organiser l'offre de formation qu'elle présente sur le web. Apogée possède en effet une certaine structure de l'offre de formation, structure construite en vue de la délivrance de diplômes après des calculs effectués sur les notes obtenues par un étudiant dans divers éléments pédagogiques d'un diplôme. Apogée n'est donc pas toujours adapté aux fonctionnalités souhaitées pour la présentation d'une offre de formation d'une Université. Ainsi, différentes informations (comme les débouchés professionnels ou la description des compétences et savoirs acquis après l'obtention d'un diplôme) sont hors du périmètre fonctionnel d'apogée. Par ailleurs, la présentation de l'offre de formation est susceptible de s'adapter à différents publics : un lycéen venant d'obtenir son bac n'a pas en effet les mêmes attentes et les mêmes besoins en termes d'informations qu'un étudiant cherchant un Master professionnel. De plus, Apoweb est une application utilisant le produit WebObjects d'apple qui nécessite un environnement de développement spécifique sous Mac OS X et sur laquelle nous n'avons pas la maîtrise (les demandes d'évolution d'apoweb étant prises en compte et priorisées par le SIIG de Strasbourg). Il est donc difficile d'ajouter des critères à son moteur de recherche. Partant de ce constat, il a été décidé de construire une offre de formation en s'appuyant sur les données pertinentes déjà présentes dans le système d'information de l'université et d'utiliser des logiciels libres 4. Nous pouvons distinguer deux parties dans ce projet : la saisie de l'offre de formation ; la présentation et la consultation de l'offre de formation. La saisie s'effectue depuis un navigateur Web (comme Internet Explorer ou Firefox). Elle s'accomplit donc avec une application Web, application développée par l'université de Nancy 2 et nommée SOF (Saisie de l'offre de Formation). Cette application n'est accessible que pour les membres du personnel et via l'ent de l'université. Comme chaque service de l'ent (voir article page 14) est couramment appelé un canal (canal de consultation de l'annuaire électronique, canal de gestion du courrier électronique, etc.), nous parlerons aussi du «canal SOF». 4 Logiciel fourni avec ses codes sources, que l'on peut librement modifier et redistribuer (sous certaines conditions précisées dans la licence du logiciel). 10

15 Une fois qu'un minimum d'informations sur un diplôme a été saisi, il est possible pour une personne autorisée à effectuer cette action de publier ce diplôme sur un serveur chargé de la présentation de l'offre de formation. La présentation de l'offre de formation est assurée par une autre application Web développée par l'université de Lille 1 et appelée Uniform. Cette application permet de rechercher une formation en fonction de différents critères. Il convient de noter que la présentation de l'offre de formation ne consiste pas à reproduire les écrans apparaissant à la personne chargée de la saisie de l'offre de formation. L'internaute consultant l'offre de formation peut souhaiter disposer d'un ensemble plus ou moins détaillé d'informations sur les diplômes. Ceci peut entraîner un filtrage (masquage temporaire) de certaines informations fournies lors de la saisie. Cependant, dans un souci de précision, il conviendra de renseigner le plus possible les champs des différents éléments pédagogiques : l'application chargée de la présentation de l'offre de formation ne saurait en effet «deviner» le contenu d'un champ qui n'a pas été auparavant rempli au moment de la saisie. Depuis décembre 2005 (date de diffusion des premières versions), nous collaborons aux tests et aux développements de ces deux produits en y incluant de nouvelles fonctionnalités conformément aux besoins de notre Université. Les fruits de notre collaboration ont été inclus dans les versions de production «stables» diffusées en mai Nous rentrons désormais dans une phase de tests in situ avec les correspondants fonctionnels de composante, avant une mise en production prochainement. La saisie de l'offre de formation (SOF). Il convient de distinguer deux phases dans le travail à effectuer lors de la saisie d'un diplôme : 1. la construction dans l'application de saisie de l'offre de formation de la structure hiérarchique (décomposition en semestres / listes d'ue / UE par exemple) correspondant au diplôme ; 2. le remplissage des informations associées à chacun des éléments pédagogiques intervenant dans la structure hiérarchique. Pour l'introduction d'un diplôme dans l'application Web SOF, il a été décidé que cette procédure ne pourrait être que le résultat d'une importation dans SOF d'un diplôme existant au préalable dans Apogée. Il n'est donc pas possible de créer un diplôme dans SOF à partir de rien. Une fois que le diplôme aura été importé, il y a aura donc, du point de vue du système d'information, deux exemplaires du diplôme qui existeront : un dans la base de donnée d'apogée correspondant aux besoins spécifiques de cette application ; un dans la base de données de SOF pour la présentation de l'offre de formation. Cet état de fait est représenté sur la figure ci-dessous. Apogée dédié aux besoins d'apogée (calcul de moyennes, etc.) SOF dédié à l'offre de formation Diplôme Apogée Diplôme SOF Importation dans SOF au début de la saisie Existence de deux «formes» d'un même diplôme, l'une pour Apogée, l'autre pour SOF. 11

16 Nous avons rappelé précédemment que différentes données existent actuellement dans le système d'information de l'université en relation plus ou moins forte avec l'offre de formation (notamment en provenance d'apogée, d'apoweb et de l'annuaire électronique). Le Service Commun Informatique a réalisé des travaux pour que l'existant soit récupéré et utilisé dans les deux phases de saisie de l'offre de formation que nous avons signalées. Cependant, en raison de la spécificité de l'offre de formation, il n'a pas toujours été possible d'automatiser complètement ces deux phases. Il convient toutefois de noter que des informations intrinsèquement liées à la problématique posée par l'offre de formation n'existent pas à cette heure dans le système d'information de l'université, ce qui nécessite donc des interventions plus ou moins importantes de différents responsables 5 qui seront chargés de la saisie de l'offre de formation. La publication d'un diplôme depuis le canal de saisie de l'offre de formation (SOF) vers le serveur de présentation (Uniform). Quand les informations obligatoires pour un diplôme et ses éléments pédagogiques constitutifs ont été saisies ou récupérées depuis Apogée, il est possible à un responsable de composante ou à un responsable de l'université de publier celui-ci sur le serveur Uniform. Cette étape est représentée sur le schéma ci-dessous : SOF Diplôme D Réseau de l'université Fichier CDM-fr du diplôme D Uniform Fichier CDM-fr du diplôme Ddu diplôme D' Fichier CDM-fr Opération effectuée lors de la publication d'un diplôme sur le serveur Uniform. Pour codifier un élément de l'offre de formation, SOF et Uniform utilisent le format CDM-fr. 6 CDM-fr est l'adaptation française d'une norme européenne (d'origine norvégienne). Cette adaptation est en cours de réalisation. Le respect de cette norme permet d'utiliser différents logiciels de présentation de l'offre de présentation (comme Uniform par exemple). Ces logiciels sont plus ou moins évolués et peuvent être prévus pour différentes catégories d'utilisateurs, différents médias, etc. Il est donc important de se conformer à CDM-fr pour pouvoir bénéficier de l'intégralité des logiciels d'affichage qui l'emploient. Nous avons représenté sur le schéma précédent d'autres fichiers CDM-fr correspondant à d'autres diplômes qui ont été publiés auparavant sur Uniform. Le diplôme D vient s'ajouter à ceux-ci pour compléter l'offre de formation qu'uniform met à la disposition des internautes. 5 Par «responsable», il ne faut pas entendre ici «responsable pédagogique», mais une personne disposant de certains droits de modification du diplôme ou de ses éléments pédagogiques. Cette personne peut être le responsable pédagogique comme un autre membre du personnel chargé de la saisie. 6 CDM : Course Description Metadata. 12

17 La présentation et la consultation de l'offre de formation (Uniform). L'application Web Uniform permet de rechercher une formation selon différents modes : par le schéma des études, présentant de façon raisonnée les différents types de diplômes et leurs relations ; par des critères de recherche. Différents critères de recherche ont été mis en place par le Service Commun Informatique. Ceux-ci sont : l'intitulé du diplôme et les mots clés associés ; les débouchés professionnels ; les personnes intervenant dans la formation. Avec le système de recherche employé, les diplômes ayant comme intitulé ou mot clé «économique, économiques, économie, économies» seront retournés comme résultats si l'internaute saisit le mot «économie». Un fichier PDF décrivant la formation est aussi mis à la disposition de l'internaute pour une impression de bonne qualité. Jacques Vande Put jacques.vandeput@unilim.fr Patrick Poulingeas patrick.poulingeas@unilim.fr 13

18 L'ESPACE NUMERIQUE DE TRAVAIL La mise en place d'un ENT pour l'université de Limoges est actuellement en cours de réalisation au SCI. On peut définir un ENT comme une agrégation de services personnalisables. En pratique, un ENT offre un accès cohérent et uniforme à un ensemble d'applications Web comme : la gestion de son courrier électronique ; des recherches dans l'annuaire électronique de l'université ; un accès simplifié aux listes de diffusion auxquelles on est abonné ; la consultation de nouvelles en provenance de différentes sources d'informations ; un espace de stockage personnel pour sauvegarder et retrouver des documents ; etc L'utilisateur de l'ent a la possibilité de sélectionner et d'organiser les services auxquels il a accès. Une structure prédéfinie, avec un ensemble de services courants, est présentée initialement à l'usager afin que celui-ci n'ait pas à configurer son environnement personnel pour disposer de ces services de base. Un ENT permet par ailleurs une phase d'authentification unique au moment de la connexion. Il n'est plus nécessaire de ressaisir son identifiant et son mot de passe pour chacun des services de l'ent. L'utilisateur, une fois authentifié, n'aura donc pas à fournir de nouveau son mot de passe quand il voudra consulter son courrier électronique dans son environnement de travail. L'identifiant et le mot de passe pour l'ent sont l'identifiant et le mot de passe employés pour le courrier électronique (adresse ou l'accès à l'intranet de l'université. L'ENT retenu par l'université de Limoges (en phase d'installation et de configuration par le SCI) est celui proposé par le consortium ESUP Portail (adaptation française d'uportal, un ENT développé par le Java Architectures Special Interest Group). ESUP Portail est l'ent qui a été choisi de façon majoritaire par les Universités françaises dans le cadre de projets similaires au nôtre. Dans l'ent, un service (comme le courrier électronique par exemple) se nomme un canal. On parlera donc du «canal Webmail». Au niveau organisationnel, l'espace de travail d'un utilisateur de l'ent est décomposé en différents onglets. Chaque onglet correspond à un thème. Les onglets se décomposent à leur tour en colonnes d'affichage, chaque colonne contenant un ou plusieurs canaux. Nous avons représenté un exemple d'onglet (c'est-à-dire un regroupement de service autour d'un même thème) sur la figure n 1 page suivante. Comme expliqué précédemment, quand une personne se connecte à l'ent, une suite d'onglets s'affiche automatiquement. Ces onglets correspondent à des associations des canaux les plus courants. Il existe un système de droits pour les canaux. Il est donc possible de limiter l'usage d'un canal à une certaine catégorie d'utilisateurs. Par exemple, le canal de saisie de l'offre de formation est réservé aux membres du personnel de l'université ; les étudiants ne peuvent avoir aucun accès à ce canal. 14

19 Actualités Onglet Les nouvelles de l'université Les nouvelles du Monde Canal Canal Les nouvelles de l'afp Canal Première colonne Deuxième colonne Figure n 1 : exemple d'onglet où l'on a rassemblé différents flux de nouvelles. Les canaux suivants ont été installés et paramétrés par le SCI : canal de consultation de l'annuaire électronique ; canal de gestion du courrier électronique (Webmail) ; canal de gestion des listes de diffusion du domaine unilim.fr ; canaux de présentation des actualités de divers sites (portail de l'université, site Wifi de l'université, etc.) ; canal de saisie de l'offre de formation (SOF). Les canaux suivants ont été installés par le SCI et sont en cours de finalisation : canal de stockage, permettant de sauvegarder et récupérer des fichiers depuis l'ent sur un serveur Samba ; canal HelpDesk (Il s'agit d'un système de suivi des demandes utilisateurs) ; canal de gestion d'un calendrier (WebCalendar). D'autres canaux seront disponibles sur l'ent quand celui-ci passera de la phase actuelle de test à une phase de production. Jean-Pierre Lainé jean-pierre.laine@unilim.fr Patrick Poulingeas patrick.poulingeas@unilim.fr 15

20 AUTHENTIFICATION UNIQUE POUR LE WEB, LE SINGLE SIGN-ON Le principe : une seule identification autorise l utilisateur à accéder à plusieurs applications. Quels avantages amène une solution de Single Sign On (ou SSO)? Le premier est le confort des utilisateurs. Le second est la sécurité, et cela à plusieurs niveaux : o d'abord au plan de l utilisation, en facilitant la vie des utilisateurs, il est plus facile de leur demander une bonne gestion de leur mot de passe puisqu'il est unique (on évitera le «post-it» sur l'écran!) ; o ensuite au plan du code, lorsque chaque application construit son dispositif d'authentification, il y a un vrai risque que l'une d'entre elles présente une faille critique à ce niveau, les développeurs n'étant pas tous experts en sécurité ; o enfin, en termes d'administration de la sécurité, une gestion centralisée permet de s'assurer qu'un usager qui n'a plus d'adresse électronique en «unilim» perd tous ses accès sur toutes les applications de l université. Le troisième avantage du SSO, relève de l'infrastructure et de l'architecture logicielle. Le SSO permet de construire un portail composé de multiples briques indépendantes, en parfaite transparence pour l'utilisateur. Au-delà du confort, le SSO permet de nouvelles architectures car il lève les contraintes d'unicité du serveur et même d environnement technique. L un des apports majeurs du lien hypertexte a été le caractère invisible des serveurs, entre lesquels l'utilisateur chemine d'un simple clic, sans percevoir la moindre frontière. Avec l authentification unique, ce qui est vrai pour la navigation non authentifiée le sera aussitôt que l'on est dans l'univers authentifié, c est-à-dire pour la majorité des utilisations professionnelles. C.A.S. (Central Authentication System) est la solution Open Source, que nous utilisons, déployée avec le portail ESUP, il est développé par l'université de Yale (USA). Chaque application, au lieu de présenter sa page de login, redirige l'utilisateur vers C.A.S. pour son authentification. Le processus est donc totalement centralisé. C.A.S. prend en charge le «login», et le valide auprès de l annuaire. C.A.S. est un mécanisme qui gère l'aspect authentification, au sens strict : il ne permet pas dans sa version actuelle de récupérer des informations de droits d'accès ou des attributs liés à la personne. Néanmoins, étant donné son architecture, on peut imaginer qu'il soit possible de l'aménager dans ce sens. L authentification s appuie sur un mécanisme de tickets, un peu à la manière Kerberos. Ces tickets sont «sûrs», ils ne transportent aucune information concernant le login et mot de passe de l usager et pour certains d entre eux ne sont jouables qu une fois. C.A.S. prend également en charge la gestion de sessions inter-applications (proxy-ticket), c est-à-dire qu'une fois identifié par l'une des applications, l'utilisateur n'a plus à s'identifier auprès des autres applications interfacées à C.A.S. Le logiciel C.A.S. a des modules d'interfaçage pour tous les environnements techniques : J2EE, PHP,.Net de sorte que pour le développeur la «cassification» d'une application est facilement intégrable à son code. Jean-Pierre Lainé jean-pierre.laine@unilim.fr 16