Les états financiers prévisionnels

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1 Les états financiers prévisionnels 1. La nature et les raisons d*être des états financiers prévisionnels Les états financiers prévisionnels sont des représentations de la situation et des résultats financiers prévus d*une entreprise pour une date ultérieure, chacun des états financiers présentés dans les rapports annuels, le bilan, l*état des résultats et l*état de l*évolution de la situation financière, peut être dressé sur une base prévisionnelle. Ces projections incorporent et reflètent un ensemble d*hypothèses sur l*évolution de l*entreprise pendant la période et les relations existant entre les différentes variables financières. La principale raison d*être de l*élaboration d*états financiers prévisionnels est la prévision des besoins de financement de l*entreprise. Il est alors possible, sur cette base, de planifier et négocier un financement auprès des institutions financières et des marchés financiers. Une planification financière réaliste présente de nombreux avantages du point de vue de l*entreprise et de ses sources de financement. Tout d*abord, une prévision des besoins de fonds longtemps à l*avance permet de faire appel à une vaste gamme de sources de financement. L*entreprise dispose alors d*une ressource essentielle, le temps. N*étant pas pressée par des contraintes immédiates, elle est en mesure d*examiner et de comparer les termes et conditions offerts par plusieurs institutions et intermédiaires; en d*autres termes, elle peut magasiner. De plus, elle peut faire appel à des modalités de financement, telles qu*émission d*actions ou d*obligations, qui, par leur nature et en raison des procédures requises, exigent des délais importants. La planification financière donne donc une liberté de choix. Au contraire, l*entreprise qui fait face à une crise de trésorerie inattendue se trouve prise au dépourvu et en position de faiblesse dans ses négociations avec les bailleurs de fonds. Une planification financière réaliste inspire confiance quant à la compétence des administrateurs de l*entreprise et facilite l*acceptation de ses demandes de Page - 1

2 crédit. Au contraire, on se méfierait d*une entreprise qui initierait des démarches de financement alors qu*elle traverse une crise de trésorerie. Ses chances d*obtention des crédits demandés en seraient diminuées et les termes et conditions qui lui seraient accordés, le cas échéant, seraient certainement plus sévères. Les états financiers prévisionnels ne sont pas seulement nécessaires ~ la planification financière de l*entreprise; ils sont généralement requis par les banques afin de juger de l*opportunité d*accorder un prêt et d*estimer le risque de défaut. Pour construire des états financiers prévisionnels, il faut réaliser des estimations sur le niveau futur des différents postes. Certains postes sont étroitement corrélés avec le volume de ventes; d*autres relèvent de décisions administratives; d*autres, encore, sont fixés par contrat. Dans chaque cas, l*on doit préciser les hypothèses que l*on fait sur ce poste et l*on peut en déduire une valeur prévue. Nous allons illustrer la construction d*états financiers prévisionnels à partir de l*exemple de la Société Durand dont les états financiers pour les années 1997, 1998, 1999 sont présentés ci-dessous. 2. Un exemple de construction d*états financiers prévisionnels 2.1. La société Durand La société Durand est spécialisée dans la production de mobilier de cuisine. Alors qu*antérieurement ses ventes étaient destinées essentiellement aux particuliers par l*intermédiaire de divers détaillants, à partir de 1998 la société a développé son marché institutionnel; en 1999, 30% de ses ventes étaient effectuées à des hôpitaux. Durand estime que dans le futur cette proportion devrait se maintenir. Bien que sa marge brute soit un peu plus faible sur ses ventes institutionnelles, la société Durand est très satisfaite de cette extension de son marché qui lui permet d*étaler ses coûts fixes sur un volume plus élevé. Pour développer son marché institutionnel, Durand a dû consentir des termes de crédit plus longs que ceux qu*elle accorde à ses détaillants. Cela se reflète dans un délai de recouvrement plus long pour ses comptes clients. Par Page - 2

3 ailleurs, même si sa capacité de production n*était pas pleinement utilisée en 1997, en raison de la forte croissance de ses ventes en 1998 et en 1999, la société a dû faire des achats d*immobilisations importants, ces achats ont été jusqu*à présent financés à court terme. Durand aimerait dresser des états financiers prévisionnels afin de planifier son financement pour les deux prochaines années, 2000 et La société prévoit que la croissance des ventes sera plus lente qu*en 1991, la forte croissance de cette année étant imputable à sa pénétration sur le marché institutionnel. Elle estime que cette croissance pourrait être de 10% pendant chacune des deux prochaines années et que, de toute façon, il est hautement probable que le taux de croissance annuel se maintienne entre 7% et 13 %. On prévoit donc un niveau de ventes de $ pour 2000 et de $ en TABLEAU 3.1 Bilans de la société Durand Encaisse Titres à court terme Comptes clients Stocks Immobilisations nettes Actifs Comptes fournisseurs Emprunts bancaires (c.t.) Obligations Actions privilégiées Actions ordinaires Bénéfices non répartis Passif et avoir des actionnaires Page - 3

4 TABI.EAU 3.2 États des résultats de la société Durand Ventes Coût des marchandises vendues Frais d*exploitation Amortissement Intérêts Bénéfices avant impôts Impôts (42 %) Bénéfice net Dividendes privilégiés Bénéfice (action ordinaire) Bénéfice par action ordinaire 0,54 0,77 0,97 Dividende par action ordinaire 0,48 0,62 0, Les états des résultats prévisionnels Pour construire les états des résultats prévisionnels il est nécessaire de faire des hypothèses sur les coûts futurs. Le ratio du coût des marchandises vendues aux ventes a été respectivement de 65,7%, 69,3 % et 69,2% en 1997, 1998 et La hausse de ce ratio en 1998 et 1999 par rapport au niveau de 1997 peut être imputée au changement dans la structure des ventes; Durand a dû consentir une baisse de sa marge brute pour pouvoir pénétrer le marché institutionnel. Pour fin de prévision, on supposera un ratio du coût des marchandises vendues aux ventes de 69,2%, c*est-à-dire égal à celui de 1999, puisque l*on s*attend à ce que la structure des ventes en matière de clientèle reste semblable à celle de cette année. Pour estimer le coût des marchandises vendues, il suffit alors Page - 4

5 d*appliquer ce ratio aux ventes prévues pour chacune des années. Les frais d*exploitation sont assez prévisibles et contrôlables; Durand s*attend à ce qu*ils augmentent moins vite que les revenus. On s*attend à un taux de croissance annuel de 6 %. Compte tenu des achats d*immobilisations prévus, soit $ en 2000 et $ en 2001, les services comptables estiment que l*allocation du coût en capital devrait être de $ en 2000 et $ en En venu de l*acte de fiducie auquel elle a souscrit au moment de l*émission, la société Durand est tenue de racheter $ d*obligations par an en début d*année; le taux d*intérêt à verser sur ces obligations est de 12,75 % par an. Par ailleurs, les services économiques de la société estiment que les taux d*intérêt à court terme devraient s*établir en 2000 et 2001 en moyenne au même niveau qu*en Dans une première étape de la planification financière, Durand désire considérer sa dette bancaire comme constante. Ultérieurement, elle pourra envisager différentes modalités de financement ou de refinancement. Les intérêts prévus sont donc les mêmes qu*en 1999 moins les réductions d*intérêt imputables aux rachats d*obligations annuels. Ces réductions d*intérêt sont égales à $ X 0,1275 = $ Les intérêts prévus pour chaque année sont donc inférieurs de $ aux intérêts prévus pour l*année précédente. Les actions privilégiées en circulation offrent un taux de dividende annuel de 8 %. Comme les actions privilégiées en circulation ont une valeur nominale de $, les dividendes annuels sur actions privilégiées s*élèvent à $ X 0,08 = $ Par ailleurs, la société aimerait augmenter son dividende par action ordinaire de 8 % par an pendant les deux prochaines années en réponse à des pressions exercées par quelques actionnaires importants. Elle aimerait donc verser des dividendes par action de 0,73 $ et 0,79 $ respectivement en 2000 et Le nombre d*actions en circulation est de Le bénéfice par action est calculé en divisant le bénéfice net dont on a déduit les Page - 5

6 dividendes sur actions privilégiées par le nombre d*actions en circulation. Les prévisions résultant de l*ensemble de ces hypothèses sont présentées dans le tableau 3.3. Étais prévisionnels des résultats de la société Durand Ventes $ $ Coût des marchandises vendues Frais d*exploitation Amortissement Intérêts Bénéfices avant impôts Impôts (42 %) Bénéfice net Bénéfice par action ordinaire ,37 Dividende par action ordinaire 0,73 0, Les bilans prévisionnels de la société Durand L*établissement des bilans prévisionnels requiert des hypothèses additionnelles sur les facteurs et politiques qui pourraient en affecter les différents postes. Durand désire avoir une encaisse minimale de $; c*est le montant jugé nécessaire pour effectuer les transactions courantes. Quant aux titres à court terme, ils pourraient être liquidés si l*encaisse devenait insuffisante. Si la société avait des excédents temporaires de fonds, elle pourrait les placer en titres à court terme. Pour le moment, dans le cadre des prévisions de besoins de financement, nous pouvons considérer ce montant comme Fixe. Le délai de recouvrement de ses comptes clients calculé sur une base de 365 jours est passé de 48 jours en 1997 à 55,7 jours en 1998 et à 57,1 jours en Cette détérioration est imputable au changement dans la structure de la clientèle. La société a dû consentir des termes de crédit plus longs pour accéder au marché institutionnel. Cependant, elle prévoit qu*un meilleur Page - 6

7 contrôle de la gestion de ses comptes clients devrait lui permettre de maintenir le délai de recouvrement à 55 jours. Compte tenu de la croissance prévue pour les ventes, il est maintenant possible d*estimer le niveau des comptes clients pour chacune des années. La rotation des stocks, calculée par rapport aux ventes, est passée de 4,27 fois en 1997 à 4,99 fois en 1998 et à 5,39 fois en Il s*agit d*une amélioration remarquable. Toutefois, Durand ne pense pas être en mesure de maintenir le ratio à ce dernier niveau. En 1999, la société a accusé des retards dans la livraison de certains types de mobilier en raison de stocks insuffisants. Elle estime qu*une rotation des stocks de 5 fois constitue un objectif plus réaliste. La société pourrait faire une analyse détaillée des stocks de matières premières, produits en cours et produits finis requis pour réaliser le niveau de ventes prévu de manière à obtenir une grande précision. Toutefois, le coût d*obtention de la précision additionnelle réalisable doit être comparé au bénéfice de cette précision. Ce principe est applicable à l*ensemble des prévisions. Quant aux comptes fournisseurs, la société estime que leur ratio aux ventes devrait être sensiblement égal à la moyenne des trois dernières années. Le ratio avait baissé pendant les deux dernières années mais la société ne considère pas souhaitable de Poursuivre cette tendance. Elle entend profiter au maximum des délais qui lui sont accordés sans pour autant détériorer son crédit et considère que, si elle réalise cet objectif, le ratio de ses comptes fournisseurs aux ventes devrait être approximativement égal à la moyenne des trois dernières années. Sur la base de ces hypothèses et de celles déjà formulées précédemment, il est possible de dresser les bilans prévisionnels pour 2000 et Les bilans prévisionnels font apparaître les niveaux d*actifs et les passifs et avoirs des actionnaires prévus avant financement externe. Les actifs prévus sont supérieurs à la somme du passif et de l*avoir des actionnaires pour chaque année avant financement externe. On prévoit donc un déficit de financement égal à la différence entre les actifs d*une part et le passif et l*avoir des actionnaires d*autre part. Le déficit calculé pour 2001 correspond à la partie de cette différence imputable à cette année; le montant total à financer pour les deux années est égal à la somme des deux déficits ainsi calculés, soit approximativement $. Sur la base de ces estimations, Page - 7

8 la société Durand est en mesure de considérer plusieurs modalités de financement et d*examiner leur influence sur sa rentabilité, son risque et sa liquidité. Elle peut notamment calculer les ratios financiers correspondant â chaque modalité de financement envisagée. À l*occasion de cette analyse, la société devrait reconsidérer son financement actuel, plus particulièrement l*importance de son financement bancaire à court terme. Bilans prévisionnels de la société Durand $ $ Encaisse Titres à court terme Comptes clients Stocks Immobilisations nettes Actifs Comptes fournisseurs Emprunts bancaires (c.t.) Obligations Actions privilégiées Actions ordinaires Bénéfices non répartis Passif et avoir des actionnaires Déficit de financement (excédent) $ Remarquons que les états financiers prévisionnels sont dressés pour une certaine date, dans le cas présent la date de clôture des états financiers. Par conséquent, les déficits de financement calculés le sont pour cette date. Il se peut que les déficits de financement varient fortement pendant l*année si les activités de l*entreprise sont sujettes à des fluctuations cycliques. On peut alors établir des états financiers prévisionnels sur une base trimestrielle. Page - 8

9 3. Les autres scénarios et les simulations Jusqu*à présent, nous avons considéré un seul ensemble d*hypothèses, un seul scénario. Or, l*avenir étant incertain, il serait intéressant de savoir en quoi les estimations de besoins de financement seraient affectées par des erreurs de prévision sur différentes variables. Cela permettrait d*identifier les variables clés, celles sur lesquelles on devrait consacrer le plus d*effort pour obtenir une estimation précise. Il serait alors possible d*établir les pour les scénarios les plus susceptibles de se réaliser. L estimation des besoins de financement selon différents scénarios vraisemblables permet de déterminer le degré de flexibilité dont devrait faire preuve la société. Plusieurs logiciels mis au point au cours des derniéres années facilitent et accélérent les calculs nécessaires â ces estimations. Ils permettent de construire des modéles représentant les relations entre les diverses variables financiéres et de dresser les états financiers prévisionnels correspondant à un ensemble d*hypothéses. Lorsqu*une ou plusieurs hypothéses sont modifiées, le logiciel permet d*établir les nouveaux états financiers prévisionnels trés rapidement alors que le calcul manuel serait long et fastidieux. Il est alors possible de considérer un grand nombre de scénarios de croissance et de modalités de financement et de prendre des décisions plus éclairées. À titre d*exemple, nous allons présenter les états financiers prévisionnels qui résulteraient d*un taux de croissance annuel des ventes de 13 % au lieu de 10 %. Nous donnons la désignation de scénario 2 à cette éventualité, le scénario 1 correspondant à la situation la plus probable. Page - 9

10 3.1. Le scénario de croissance rapide TABLEAU 3.5 États prévisionnels des résultats de la société Durand (Taux de croissance annuel des ventes dc 13 %) Ventes Coût des marchandises vendues Frais d*exploitation Amortissement Intérêts Impôts Bénéfice net Bénéfice par action ordinaire Dividende par action ordinaire Si le taux de croissance annuel des ventes est de 13 % au lieu de 10 % dans le cas précédent, les ventes et le coût des marchandises vendues augmentent chaque année de 13% par rapport à leur niveau de l*année précédente; en effet, le coût des marchandises vendues est considéré directement proportionnel aux ventes. Cependant, à l*exception des impôts, les autres frais, soit les frais d*exploitation, l*amortissement et les intérêts, sont considérés inchangés par rapport à l*hypothèse de croissance de 10% par an. 11 résulte alors de l*augmentation des ventes une augmentation plus que proportionnelle du bénéfice net et du bénéfice par action. Les dividendes étant supposés inchangés par rapport à la situation de croissance au taux de 10% par an, le taux de croissance plus élevé des ventes se traduit par une forte augmentation des bénéfices non répartis. Mais les comptes clients et les stocks doivent aussi augmenter proportionnellement aux ventes; il en résulte un besoin de financement additionnel que l*augmentation des bénéfices non répartis et des comptes fournisseurs arrive presque à satisfaire, d*où un déficit de financement global, c*est-à-dire pour les années 2000 et 2001 ensemble, comparable à celui de la situation précédente de croissance des ventes à un taux annuel de 10 %. Comme on pouvait s*y attendre, plus la croissance est forte, plus les besoins de Page - 10

11 financement sont élevés. Cependant, dans le cas présent, la rentabilité des ventes additionnelles est suffisamment élevée pour que le déficit de financement total pour les deux années n*en soit que légèrement accru. Si la croissance était de 10% par an, on pourrait s*attendre à un déficit global de $ $ = $ alors que si la croissance prévue était de 13%, le déficit global de financement serait estimé à $ $ = $ Encaisse Titres à court terme Comptes clients Stocks Immobilisations nettes Actifs Bilans prévisionnels de la société Durand (Taux de croissance annuel des ventes de 13 %) Comptes fournisseurs Emprunts bancaires (c.t.) Obligations Actions privilégiées Actions ordinaires Bénéfices non répartis Passif et avoir des actionnaires Déficit de financement (excédent) $ $ Page - 11

12 3.2. Le scénario de croissance lente Dans la simulation précédente, nous avons modifié une seule hypothèse; il serait tout à fait possible de modifier simultanément un ensemble d*hypothèses pour tenir compte des inter relations existantes entre diverses variables. Par exemple, il est possible que le ratio du coût des marchandises vendues aux ventes soit lié au taux de croissance des ventes; ce serait le cas si, par exemple, une récession causait un ralentissement de la croissance ou une baisse des ventes et que cela provoquerait une guerre de prix dans l*industrie, chacun essayant de réduire l*influence de la conjoncture sur son entreprise. Le ralentissement de la croissance serait alors accompagné d*une diminution de la marge brute. En vertu de cette situation, l*entreprise pourrait décider de modifier sa politique de dividendes. Dans le cas présent, pour illustrer cela, nous pouvons supposer un taux de croissance annuel des ventes de 7%, le minimum considéré comme possible pendant la période, et un ratio du coût des marchandises vendues aux ventes de 72% alors qu*il était de 69,2% en Dans un tel contexte, Durand maintiendrait son dividende par action ordinaire au niveau de 1999, soit 0,67 $. Les tableaux 3.7 et 3.8 présentent les états financiers prévisionnels qui en résultent, les autres hypothèses demeurant inchangées. TABLEAU 3.7 États prévisionnels des résultats de la société Durand (Taux de croissance annuel des ventes de 7 %) Ventes Coût des marchandises vendues Frais d*exploitation Amortissement Intérêts Impôts Bénéfice net Bénéfice par action ordinaire Dividende par action ordinaire Page - 12

13 Comme on peut le constater, le ralentissement de la croissance des ventes combiné à la diminution de la marge brute cause une baisse importante du bénéfice net et du bénéfice par action. Bien que le dividende par action soit maintenu constant, il en résulte une augmentation beaucoup plus faible des bénéfices non répartis. Encaisse Titres à court terme Comptes clients Stocks Immobilisations nettes Actifs Bilans prévisionnels de la société Durand (Taux de croissance annuel des ventes de 7 %) Comptes fournisseurs Emprunts bancaires (c.t.) Obligations Actions privilégiées Actions ordinaires Bénéfices non répartis Passif et avoir des actionnaires Déficit de financement (excédent) $ $ Bien que le niveau des actifs requis soit, dans ce scénario, inférieur au niveau prévu pour le scénario le plus probable et donc que le besoin de financement soit inférieur, la baisse de bénéfice qui résulte de la diminution de la marge brute et du ralentissement des ventes est tel qu*en dépit du gel des dividendes, le déficit dc financement est considérablement accru. Il atteint $ en 2000 et $ pour 2001 à comparer à respectivement S et $ pour 2000 et 2001 pour le premier Page - 13

14 scénario envisagé, soit celui correspondant à une croissance annuelle de 10 % pour les ventes. Si la société Durand considérait que la probabilité que ce scénario pessimiste se réalise n*est pas négligeable, elle devrait choisir des modalités de financement qui lui donnent suffisamment de flexibilité et de marge de manoeuvre pour faire face à cette éventualité. Autrement dit, elle devrait adopter une stratégie financière qui lui laisse une certaine liberté de refinancement si une telle éventualité se produisait. En conclusion, une fois déterminés les scénarios les plus vraisemblables, on peut, grâce à l*utilisation de logiciels financiers, dresser les états financiers correspondants et estimer les déficits et excédents de financement. Les administrateurs de I*entreprise peuvent alors déterminer la modalité de financement qui permet le mieux de faire face à ces éventualités compte tenu de son objectif. RÉSUMÉ. Les états financiers prévisionnels représentent la situation et les résultats financiers prévus d*une entreprise c~ une ou plusieurs dates futures déterminées. Ils ont pour but de fournir une estimation des besoins de fonds ~ ces dates. Sur cette base, l*entreprise peut déterminer le mode de financement qui répond le mieux à son objectif. Pour dresser des états financiers prévisionnels, il est nécessaire de formuler des hypothèses sur les variables susceptibles d*en influencer les différents postes. À partir de ces hypothèses, on fait une estimation des différents éléments de l*état des résultats et du bilan et l*on peut alors déterminer le déficit ou l*excédent de financement qui en résulte. Comme l*avenir est incertain, on ne devrait pas se limiter à un seul scénario, mais envisager plusieurs scénarios ou ensembles d*hypothèses possibles et estimer les déficits et (ou) excédents de financement correspondants. Avec cette information, on peut alors choisir une stratégie de financement qui laisse suffisamment de marge de manoeuvre pour faire face à chaque scénario présentant une probabilité non négligeable de se réaliser. Page - 14

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