Livres Christian Langeois > > Dans un livre qui vient. retraité fait œuvre d historien >

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1 Vos activités Alain Molinard > Le président de la CMCAS > Clermont-Ferrand Le Puy > a participé le 18 octobre dernier à la 3 e «journée sport handicap» organisée > par la ligue Auvergne du Sport Adapté et l Urapei. Livres Christian Langeois > > Dans un livre qui vient de paraître, cet agent EDF retraité fait œuvre d historien > en rendant sa place à > Marguerite Buffard, femme > d engagement et figure > oubliée de la Résistance. Santé Marcel Goldberg > Le professeur de médecine, > artisan de la cohorte Gazel explique l importance de l étude d épidémiologie réalisée, en partenariat avec la CCAS, auprès de plus de électriciens et gaziers. mensuel d information du personnel des industries électrique et gazière. 1,50 euros n Juillet-Août novembre L énergie, des industries au cœur de la vie

2 Vos activités Alain Molinard > Le>président>de>la>CMCAS> Clermont-Ferrand>Le>Puy> a>participé>le>18>octobre> dernier>à>la>3 e >«>journée> sport>handicap>»>organisée> par>la>ligue>auvergne>du> Sport>Adapté>et>l Urapei. Livres Christian Langeois > > Dans>un>livre>qui>vient> de>paraître,>cet>agent> retraité>edf>fait>œuvre> d historien>en>rendant>sa>> place>à>marguerite>buffard,> femme>d engagement>et>> figure>oubliée>de>> la>résistance. Santé Marcel Goldberg > Le>professeur>de>médecine,> artisan>de>la>cohorte>gazel> explique>l importance>de> l étude>d épidémiologie> réalisée,>en>partenariat> avec>la>ccas,>auprès>de> plus>de>20>000>électriciens> et>gaziers. mensuel d information du personnel des industries électrique et gazière. 1,50 euros n Juillet-Août novembre L ÉNERGIE, des industries au cœur de la vie Photos couverture : Julien Millet / CCAS, Bertrand de Camaret / CCAS, Olivier Clément / CCAS, Yann Étienne / CCAS. Mensuel d information du per sonnel des Industries électrique et gazière. Immeuble René- Le Guen, 8, rue de Rosny, BP 629, Montreuil Cedex Tél. : Fax : Directrice de la publication : Évelyne Valentin. Rédacteur en chef : Pierre Chaillan. Assistantes : Nathalie Harlé, Ghislaine Maknouni. Ré dac tion : Samy Archimède, Pierre Michaud, Philippe Poupard, Jean Santon, Marie-Line Vitu. Se cré tariat de rédac tion : Comtown Productions. Pho togra phie : Carole L Hermitte, Christine Lemore. Chef de fa bri cation : Domi nique Brégier. Ont collaboré à ce nu mé ro : Audrey Bernard, Éric Birmingham, Nicolas Chevassus, Sabine Euverte, Stéphane Gravier, Aris Jover, Amine Kheloufi, Luc Mahler, Rachel Prizac, Jean Rosmorduc. Con ce p tion gra phi que et réalisation : Comtown Productions. Photo gra vure, im pres sion, ex pé di tio n : Rivet, 24-27, rue Claude-Henri-Gorceix, BP 1577, Limoges Cede x 9. ISSN Commission pa ri tai re : N 1111 M Abon ne ment : 12,20 euros (individuel), 6,10 euros (collectif). Site internet : Élise Rebiffé / CCAS Solidarité, dignité et justice dans l entreprise comme dans la vie! Évelyne Valentin, > présidente de la CCAS Fin juin, après des semaines d action unitaire, les salariés obligeaient les directions à mettre un coup de frein à la politique d externalisation, à débloquer des moyens pour le service public, à publier les centaines de postes gelés et à desserrer l étau de la rigueur salariale. Personne n a oublié les milliers de grévistes réclamant plus de moyens pour le service public de l énergie! Personne n a oublié les 6,5 milliards d euros de bénéfices réalisés par le groupe GDF-Suez en 2008, face aux 0,3 % d augmentation du salaire national de base proposés alors par les employeurs de la branche Mais personne, non plus, n a oublié les succès engrangés dans la branche des IEG à Storengy, Elengy, GRT Gaz, RTE, GEG Ni les quarante-huit jours de conflit à ErDF et GrDF, mettant fin aux projets d externalisation des directions. Faut-il que cette volonté d agir collectivement fasse peur, pour que soit lancée une vague de procédures disciplinaires à l encontre de plusieurs dizaines d agents? Cette criminalisation de l action syndicale aurait-elle pour seul but de faire taire toute action revendicative portant des valeurs de solidarité, de dignité et de justice? N a-t-elle pas également pour but de préparer les esprits à une nouvelle réforme du marché de l électricité, en favorisant la concurrence par l octroi de la rente nucléaire d EDF? Le niveau des sanctions envisagées, d une ampleur sans précédent, présente le danger d une remise en cause des droits élémentaires des salariés dans l entreprise et, par répercussion, du statut et des activités sociales elles-mêmes. La situation vécue par les salariés menacés de sanctions rejoint celle de la majorité des agents de nos entreprises confrontés à la dégradation des conditions de travail et aux conséquences de choix politiques et stratégiques. Il n est pas étonnant que l assemblée générale des présidents de CMCAS, réunie les 20 et 21 octobre, ait voté à l unanimité une motion exigeant le retrait de toutes les sanctions. Parce que les élus des activités sociales sont les mêmes quand ils luttent ou quand ils gèrent, je vous invite, au nom du conseil d administration de la CCAS, à participer à toutes les actions permettant de soutenir ce qui nous est commun et à ne pas laisser seuls, les hommes et les femmes qui subissent l injustice. La situation vécue par les salariés menacés de sanctions rejoint celle de la majorité des agents de nos entreprises confrontés à la dégradation des conditions de travail. édito 3

3 Dossier Enjeu international, la fourniture d énergie est aujourd hui livrée au marché, mettant en cause l indépendance énergétique. En France, les entreprises des IEG ont été regroupées au sein d une branche. Le Statut national tient lieu de convention collective aux personnels de ces entreprises. Lire page 10 Vos activités Le nombre de départs en vacances des 4-20 ans a augmenté de 2 % cette année. En 2010, l offre de séjours solidaires, européens et linguistiques va s élargir, comme l a annoncé Joël Pousset, président de la commission Vacances Jeunes de la CCAS. Lire page 24 Vos activités Véritable «parlement des activités sociales», l assemblée générale annuelle des CMCAS s est déroulée les 20 et 21 octobre à Montreuil. Au programme : le rappel des actions mises en œuvre en 2009, la présentation des axes de travail pour l année prochaine ainsi que l examen des vœux formulés par les CMCAS. Lire page 20 Christine Lemore Élise Rebiffé / CCAS Julien Millet / CCAS L Édito d Évelyne Valentin 3 Solidarité, dignité et justice dans l entreprise comme dans la vie! Initiatives 6 La culture, oui, mais laquelle? Vu à Lille , L Odyssée des possibles! Actualité en bref 8 Vos activités Solution jeux n 305 Vous écrivez, on vous lit Culture Santé Dossier 10 L énergie, au cœur de la vie vos activités 20 Le parlement des activités sociales «Moto verte» au pays des Salers La solidarité, c est «vivre ensemble» Séjours jeunes : du nouveau en 2010! En 2010, l assurance de meilleures garanties Sport 27 La boule était dans sa bulle Santé 28 Une vieille Gazel de 20 ans vos droits 30 Le projet de réforme de la justice pénale La suppression du juge d instruction, un débat houleux SCIENCES et environnement 32 Gaz coupables L effet de serre temps libre 34 Qu ils sont bons vos champignons! point de vue sur 37 Autopsie d un élitisme en faillite histoire 38 Jean Jaurès le combattant de la paix CULTURE 41 Sciences et religions : une nécessaire approche historique Livres Christian Langeois 42 L engagement total Nouvelle In memouriel 44 De Sabine Euverte JEUX et jardin 46 Côté jardin : Paré pour l hiver? Jeux : Mots croisés et échecs sommaire 5

4 Le 24 octobre, élus et mandatés de la CMCAS Agen ont débattu avec Fiore d Ascoli, administrateur de la CCAS, de la politique culturelle des organismes sociaux dans les territoires. Des échanges vifs, sans langue de bois et sans tabou. «L objectif de cette rencontre est de mettre autour de la table les élus des SLV et de notre nouveau conseil d administration pour examiner le portage de la politique culturelle des organismes sur le territoire.» Si Philippe Saint- Étienne, président de la CMCAS Agen, a lancé cette initiative, c est pour apporter des solutions concrètes à un problème central : «le manque initiatives La culture, oui, mais laquelle? de continuité dans les actions proposées». Ce samedi matin, Fiore d Ascoli, administrateur CCAS et président de la commission Action culturelle, est venu rappeler les principes fondamentaux de la politique de l organisme dans ce domaine : «Chaque année, environ représentations sont proposées dans nos centres de vacances et les bibliothèques sont dotées d une large sélection de livres. Notre action est guidée par la volonté d assurer une programmation diversifiée, audacieuse, singulière et de qualité.» Des choix qui peuvent provoquer des incompréhensions chez certains bénéficiaires. «Les tournées culturelles, certains agents se demandent comment on les a choisies», lance Jacques Lacombe, responsable CGT à Golfech, inquiet de la désaffection des jeunes. Une seule solution selon lui : mettre en place un service «Nous devons poursuivre le travail de médiation culturelle mis en place sur le terrain depuis deux ou trois ans.» Fiore d Ascoli, administrateur CCAS en charge de l action culturelle, et Philippe Saint-Étienne, président de la CMCAS Agen. à la carte. «Il serait dangereux de céder à cette tentation», lui répond Danièle, administratrice CMCAS, suivie par plusieurs autres élus. «Nous devons poursuivre le travail de médiation culturelle mis en place sur le terrain depuis deux ou trois ans», reprend Fiore d Ascoli. Un accompagnement indispensable dès lors que l on cherche à faire découvrir des univers souvent réservés à un public de «connaisseurs». Jean-Marc Dubois, président de la SLVie d Agen, en sait quelque chose. Il explique comment il a réussi, en tant qu encadrant, à intéresser les jeunes au jazz en leur faisant découvrir l histoire de cette musique universelle et en les emmenant voir des concerts. «Quand on fait un travail en amont, ça marche!», témoigne-t-il. Mais comment assurer tout au long de l année la continuité des actions culturelles proposées aux bénéficiaires? Si la culture reste «l affaire de spécialistes ou de professionnels, ça ne marchera jamais», prévient Alain, un bénéficiaire. En d autres termes : c est aux CMCAS, avec ses ouvrants et ses ayants droit, de se saisir de cette question pour construire des actions tout au long de l année. Texte : Samy Archimède Pour un cinéma audacieux Réfléchir tout en se faisant plaisir Parallèlement au débat sur la politique culturelle des organismes sociaux, la CMCAS Agen avait invité ses bénéficiaires à trois séances de cinéma exceptionnelles (et gratuites!) dans la salle d art et d essai de la ville gérée par l association Les Montreurs d images. L occasion de découvrir des films d auteurs forts et audacieux, soutenus par la CCAS et par l Acid 1 : Je suis de Titov Veles, Rachel et Léger tremblement du paysage, dont le réalisateur, Philippe Fernandez, était présent lors de la projection. L occasion aussi d inaugurer la convention signée cette année entre la CMCAS, Les Montreurs d images et l Acid. Objectif : faire découvrir au public le cinéma d art et d essai. Un réseau Acidspectateurs vient d ailleurs d être lancé au niveau national afin d associer plus étroitement le public à la défense de ces films à petit budget. Côté CMCAS, trois autres rendez-vous sont d ores et déjà prévus pour l année prochaine avec Les Montreurs d images. (1) Association du cinéma indépendant pour sa diffusion ( Georges Bartoli / CCAS 6

5 3001, L Odyssée des possibles! Du 13 au 17 octobre, le festival 3001, L Odyssée des possibles a réuni différents comités d entreprise. Organisé à Lille par les acteurs de l économie sociale et solidaire, dont la CMCAS Nord - Pas-de-Calais, il a proposé cinéma, concerts, débats, expositions Avec 15 milliards d euros de dotation annuelle, le poids économique des comités d entreprise (CE) en France est conséquent. Trop souvent considérés comme un marché potentiel, les CE traversent une crise d identité. Tourisme, restauration, culture et activités de loisirs, l action des CE est tombée en grande partie sous la coupe du libéralisme. Est-ce une fatalité? Secrétaire général du CE des cheminots Nord - Pas-de- Calais, Thierry Pollet souligne : «Aujourd hui, on individualise tout. On cherche à faire passer les tickets restaurants pour de l augmentation de pouvoir d achat. Nous voulons redonner du contenu et du sens à l action des CE.» Depuis les lois Auroux de 1982, ils sont les principaux outils dont disposent les représentants des salariés pour se défendre et décider des activités sociales et culturelles. Face à la crise du système capitaliste et à la détérioration des conditions de travail dans l entreprise, Depuis les lois Auroux, les CE sont les principaux outils des représentants des salariés pour se défendre et décider des activités sociales et culturelles. «les CE ont la possibilité d obtenir des fonds pour demander une expertise sociale, s ils l estiment nécessaire. Très peu le font», s inquiète Alain Pollet, syndicaliste et directeur technique de l association Ecla-TS, membre de l Ancav (Association nationale de coordination des activités de vacances des comités d entreprise, associations de tourisme social et autres collectivités). Transformée en village solidaire pour la clôture de cette première de 3001, L Odyssée des possibles, la halle A de la gare Saint- Sauveur a accueilli, l espace d une journée, tout ce que la capitale des Flandres compte d acteurs dans l économie alternative : associations du tourisme social, producteurs de produits bio, acteurs du mouvement mutualiste, éditeurs, coopératives, etc Sur le stand de la CMCAS Nord - Pas-de-Calais, une exposition retraçait l histoire des activités sociales des personnels des IEG. Président de la commission Activités de la CMCAS, Jean-Pierre Derasse n avait rien à «vendre» mais des idées à échanger : le journal de la CMCAS, les derniers numéros de CCASinfos et les catalogues vacances. «On partage les mêmes valeurs de dignité et de solidarité. C était normal que nous nous associions à cette manifestation» Attachés à la pratique du «par» et du «pour», les énergéticiens avaient décidé de présenter au public lillois le projet 100% live : un répertoire musical interprété par une vingtaine d agents, en première partie du groupe Marcel et son orchestre. À l origine de ce concept, Stéphane Sergeant, agent EDF et batteur, explique qu avec ce concert «on fait la preuve qu on est capable de monter des projets avec d autres CE. 100 % live est un mélange des gens et des genres, de Pink Floyd, Philippe Katherine, Patrick Hernandez à Michel Jonasz. Au-delà du plaisir de se retrouver sur scène, c est une aventure humaine extraordinaire.» Texte : Stéphane Gravier Photos : Olivier Clément / CCAS vu à Lille 7

6 en bref Portes ouvertes au CNS De nombreuses personnes ont participé le 8 octobre à la journée portes ouvertes du centre national de santé au 4, avenue Richerand, à Paris. Sous la conduite de Martine Mayeur, la directrice, les visiteurs ont pu vérifier la modernité des installations, comme l appareil d ostéodensitométrie (sur notre photo). Cette journée, qui avait pour but de mieux faire connaître OLIVIER CLÉMENT / CCAS VOS ACTIVITÉS Solutions jeux N 305 l ensemble du centre et de ses services, s est déroulée notamment en présence d Emmanuel Seignez, administrateur de la CCAS en charge de la santé, d Alain Peuch, directeur Santé et Action sociale de la CCAS, de dirigeants de CMCAS, de partenaires de l hôpital Saint-Louis tout proche, de médecins du travail d EDF et de dirigeants de l union des mutuelles de France. OLIVIER CLÉMENT / CCAS MOTS CROISÉS Horizontalement : I. Musiquette. II. Intrusions. III. Tirée. Dit. IV. Réa. Rues. V. The (ou thé). Repu. VI. Idéalisées. VII. LR. Clé. Sis. VIII. Lâchent. Na. IX. Epie. Anier. X. Râles. Tard. Verticalement : 1. Mitrailler. 2. Unie. Drapa. 3. Strate. Cil. 4. Ire. Hachée. 5. Querelle. 6. Us. Iéna. 7. Eiders. TNT. 8. Toisées. IA. 9. TNT. Peiner. 10. Es. Hussard. SUDOKU VOUS ÉCRIVEZ, ON VOUS LIT Internatiôlame «Je vais vous raconter la terrible histoire de deux enfants que tout sépare et pourtant unis pour la vie.» L un blond, l autre brun. Le premier vient d une famille française, le second d une famille algérienne. Malgré la bonne volonté des familles, le racisme latent sera un obstacle. Dans un style à la Pennac, moqueur et enlevé, notre collègue Gilbert Spica, agent GDF inactif, nous invite à suivre la vertigineuse descente aux enfers de ces familles dont l ordinaire ne se satisferait que d amour si la haine n avait pas cours. Internatiôlame, par Gilbert Spica, 383 pages, éditions Le Manuscrit, 25,90 euros. Les Aurès du sergent Latteucci Après avoir écrit Papiers de voyages et Les aphorismes d Anobis, Gilbert Sibona, agent retraité, se lance dans l écriture romanesque de la vie d un «sergent d occasion» durant la guerre d Algérie. Ce livre parle des hommes à la guerre et non pas de la guerre en elle-même, «des hommes qui n ont rien demandé mais qui la font» Le livre évoque comment un employé de la Caisse d Epargne devient brutalement «le sergent Latteucci». Les Aurès du sergent Latteucci, de Gilbert Sibona, éditions Les Presses du Midi, 19 euros. Aux rêves assoupis C est en véritable passionné d écriture et de littérature que Serge Marignan se lance dans «un recueil de brèves, de blogs et de poésies modernes volés à l instant présent». Chargé d études au sein de SEI Corse, cet agent «amoureux des mots» et passionné de voyages a remarquablement su allier ses deux passions dans son premier ouvrage publié. Aux rêves assoupis, de Serge Marignan, éditions Société des Écrivains, 8,90 euros. 8

7 Danse contemporaine Douze compagnies de danse contemporaine se produiront les 27 et 28 novembre prochains sur la scène de L Hexagone, à Meylan, près de Grenoble. Objectif : offrir un tremplin à de jeunes artistes. Les trois lauréats de ce concours intitulé [Re]connaissance obtiendront une aide financière et pourront ensuite se produire sur plusieurs scènes nationales. L initiative, lancée par la maison de la danse de Lyon et le Pacifique (centre de développement chorégraphique) de Grenoble, est soutenue par la CCAS. Pour assister au concours (6 euros la soirée ou 10 euros pour les deux), rendez-vous sur Entrée gratuite pour les agents et ayants droit sur présentation de la carte Activ ou par accréditation sur Le programme en détail sur CULTURE le plaisir de lire. Deux temps forts vous seront proposés le dimanche 6 décembre : la remise des prix du concours d illustration Livre ensemble, auquel la CMCAS Haute Normandie a participé en tant que membre du jury, le matin ; et un spectacle de contes à l initiative de la CCAS, à 16 heures. Comme chaque année, la CMCAS offrira un livre à chaque enfant sur son stand (sur présentation de la carte Activ ). Entrée gratuite (toujours avec la carte Activ ). Informations sur en bref Salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil Le Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis se tient à Montreuil du 25 au 30 novembre. Pour souffler les 25 bougies du salon, la halle Marcel Dufriche, à Montreuil, se met à l heure italienne en invitant 25 auteurs et illustrateurs transalpins. Une occasion en or pour revisiter quelques personnages mythiques comme Pinocchio ou Arlequin. Tout aussi prometteur, le thème choisi pour cette édition : «l invitation à la fête» Journée de lutte contre le sida Il y a déjà 21 ans l OMS proclamait le 1 er décembre journée mondiale de lutte contre le sida. De nombreuses actions seront menées par des associations au niveau national. Festival du livre de jeunesse à Rouen Le 27 e festival du livre de jeunesse de Rouen ouvre ses portes du 4 au 6 décembre sur le thème de la solidarité. Ateliers, expositions, débats, spectacles, dédicaces d auteurs Outre la lutte contre l illettrisme, l objectif majeur de cet événement devenu incontournable dans la région est de «donner» À l échelle mondiale, pour 2007, on estime à 33 millions le nombre de personnes vivant avec le VIH, à près de le nombre de nouvelles infections déclarées chaque jour et à 2 millions le nombre de décès. En France, selon l Institut national de veille sanitaire, environ personnes sont séropositives et vivent avec le sida. SANTÉ Chaque année 6 à personnes découvrent leur séropositivité. L épidémie de sida demeure un enjeu majeur pour la santé publique. La protection est le seul acte de prévention efficace pour enrayer ce fléau. Par ailleurs, toutes les associations engagées dans cette lutte dénoncent les discriminations subies par les personnes séropositives. Éric Garault 9

8 10dossier EDF Médiathèque - Alexis MORIN L énergie, au cœur de la vie Textes : Pierre Michaud Enjeu international, la fourniture d énergie est aujourd hui livrée au marché, mettant en cause l indépendance énergétique des États. En France, les entreprises du secteur ont été regroupées au sein d une branche. Le Statut national tient lieu de convention collective aux personnels de ces entreprises. MARCO DUFOUR / total

9 Un enjeu planétaire EDF Médiathèque - Alexis MORIN L énergie tient aujourd hui une place déterminante dans les relations internationales. Les événements marquants à l échelle mondiale sont souvent liés aux hydrocarbures ou au nucléaire. Et les énergies fossiles ne sont pas inépuisables. Deux formes d énergie sont présentes sur Terre : les énergies renouvelables et les énergies non renouvelables. En 2009, plus de 90 % des consommations commerciales d'énergie (les seules à pouvoir être mesurées) sont assurées par les énergies non renouvelables, en particulier les ressources fossiles. Jusqu à présent, les énergies renouvelables ont été largement sous-employées, à cause de leur nature mais aussi par manque de volonté politique. Qu il s agisse de l énergie solaire, hydraulique ou de la bioénergie, leur situation géographique, souvent éloignée de l activité économique, leur caractère peu transportable et stockable les rend peu attractifs aux yeux des opérateurs. Les énergies fossiles, pétrole, gaz, charbon et uranium, dont les quantités ne sont pourtant pas éternelles, sont donc les plus utilisées. Les réserves d'énergies fossiles (hors uranium) sont estimées à environ milliards de tonnes d'équivalent pétrole (tep), réparties entre charbon (65 %), Depuis le premier choc pétrolier, en 1973, les tensions relatives au pétrole occupent une place centrale dans les réflexions géopolitiques. pétrole (17 %) et gaz naturel (18 %). Les réserves mondiales de charbon sont donc quatre fois supérieures à celles de pétrole ou de gaz naturel. Pour ce qui concerne la consommation, les proportions sont très différentes : pétrole 39 %, charbon 28 %, gaz naturel 25 % (2008 Onu). À noter que l estimation des réserves énergétiques varie beaucoup selon les sources. En effet, si l on connaît à peu près les réserves de charbon, celles du pétrole et du gaz restent difficiles à estimer. Des gisements potentiels, dans des bassins sédimentaires difficiles d accès, seront sans doute inspectés dans les années qui viennent. Les richesses énergétiques du sous-sol terrestre sont inégalement réparties : 75 % des réserves pétrolières et 50 % des ressources gazières se trouvent dans les pays de l'opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) : au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique du Sud. Cinq pays les États-Unis, la Russie, la Chine, l'australie et l'afrique du Sud détiennent près des trois quarts des réserves mondiales de charbon. Bien que de nombreuses incertitudes pèsent sur les disponibilités des réserves, les trois énergies primaires disponibles, pétrole, gaz, charbon, continueront à couvrir nos besoins, à hauteur de 80 % actuellement, pendant quelque temps encore. En tout cas, la question énergétique est aujourd hui au cœur des relations internationales. Les grands événements du monde sont souvent liés aux hydrocarbures ou au nucléaire. Depuis ce que l on a nommé le premier choc pétrolier, en 1973, les tensions Réserves mondiales d énergies fossiles (hors uranium) Gaz naturel 18 % Pétrole 17 % Charbon 65 % Les réserves d'énergies fossiles sont estimées à environ milliards de tonnes d équivalent pétrole (tep). Consommation mondiale (source AIE 2008) Gaz naturel 25 % Charbon 28 % Divers 8 % Pétrole 39 % relatives au pétrole occupent une place centrale dans les réflexions géopolitiques. Aujourd hui, le problème énergétique est marqué par des facteurs économiques et financiers, mais aussi géologiques, technologiques et géopolitiques. Depuis quelques années, la question de la protection de l environnement a pris une grande importance au sein de l opinion publique, la combustion des énergies fossiles étant génératrice d'émissions de gaz à effet de serre, eux-mêmes cause présumée du changement climatique en cours. Devant ces défis, de nombreux pays ont entamé un virage stratégique quant au nucléaire. La domi nation durable du pétrole, du gaz et du charbon ne pourrait être, à terme, remise en cause que sous l'effet de volontés politiques fortes. 11

10 dossier L Europe de l énergie est mal partie Le CNPE Flamanville (Manche) EDF Médiathèque - Alexis MORIN Consommation finale d énergie dans l UE-27 en , en tep Agriculture 2,5 % Services 11,3 % Ménage 26,6 % Industrie 27,9 % Autres secteurs 0,8 % Transport 31,0 % La Commission européenne a choisi la déréglementation des opérateurs et des services publics de l énergie plutôt que la création d un grand énergéticien public communautaire. À en croire les membres de la Commission européenne, le marché permet tout : l indépendance énergétique, la baisse des prix et la protection de l environnement. «Un marché unique européen de l électricité et du gaz véritablement concurrentiel se traduirait par une baisse des prix, une amélioration de la sécurité d approvisionnement et un renforcement de la compétitivité. Il aurait également un effet bénéfique sur l environnement.» Ces phrases, extraites du Livre vert 2006 sur le développement d une politique énergétique commune rédigé par les commissionnaires, montrent qu ils ont le sens de l humour, à moins qu il ne s agisse de cynisme. Loin de s attacher à la création d une politique énergétique commune, les dirigeants européens, qu ils soient à Bruxelles ou dans leurs pays respectifs, encouragent la concurrence et la dérégulation. En ce qui concerne le gaz et l électricité, les tarifs régle mentés (fixés par les États) sont trop bas et «découragent l arrivée de nouveaux concurrents», selon la Commission. En clair, La dépendance énergétique a encore augmenté, passant de 45 % en 1997 à 57 % en 2007 posant le problème de notre fragilité vis-à-vis des pays exportateurs. Consommation d énergie par mode de transport dans l UE-27 en Aérien 13,8 % Routier 82,1 % Ferroviaire 2,7 % Voie navigable intérieure 1,5 % 1 la somme des chiffres n est pas égale à 100 % car les valeurs ont été arrondies. (source Eurostat) il faut donc augmenter les prix pour favoriser la concurrence qui, à son tour, fera baisser les prix. La réalité est moins rose : en Suède, depuis la libéralisation des marchés de l énergie, les prix ont augmenté de 40 % et de nombreux emplois ont été supprimés dans le secteur. Depuis la mise en place des privatisations plus de emplois ont été perdus en Europe et les prix continuent à monter. Toujours selon la Commission, la concurrence serait aussi l outil idéal pour «améliorer la sécurité d approvisionnement». Or, la dépendance énergétique, loin de diminuer, a encore augmenté ces dernières années, passant de 45 % en 1997 à 57 % en Les pays membres de l Union européenne produisant de moins en moins d énergie fossile tandis que dans le même temps la demande augmente, les importations doivent pallier le manque à gagner. C est le cas notamment pour le gaz. Plus de 65 % du gaz naturel consommé dans l Union européenne est importé. Pour produire de l électricité, le nucléaire revient en force dans certains pays, mais c est surtout les centrales fonctionnant au gaz naturel qui ont la faveur des opérateurs. La dépendance envers les importations et les fluctuations du marché pose le problème de la fragilité visà-vis des pays expor tateurs. La politique menée par l UE a conduit au démantèlement des opérateurs historiques, au lieu d encourager les investissements dans la production. Résultat : les groupes privés satisfont le service des actionnaires bien plus que celui des usagers devenus des «clients». Une véritable politique énergétique européenne devrait prendre en compte la sécurisation des approvisionnements de l ensemble des pays européens, un service public européen. Mais les dirigeants de l UE ont choisi une autre voie 12

11 La fin du «modèle français» La politique énergétique de la France, progressivement mise à mal, est aujourd hui entièrement remise en cause. Pourtant les services publics de l énergie ont joué leur rôle, en assurant la fourniture de gaz et d électricité et l indépendance énergétique. Le site de l'epr Flamanville Le programme énergétique de notre pays, imaginé par le Conseil national de la Résistance, a fait ses preuves et d ailleurs personne n a remis en cause son efficience. Créée pour «défendre l indépendance politique et économique de la nation» et conçue comme un outil de solidarité nationale, EDF a joué pleinement son rôle de service public égalitaire, grâce, notamment, à la péréquation tarifaire. En 2000, la loi de modernisation sociale redéfinissait les missions de service public de l électricité en France : «Contribuer à l indépendance énergétique et à la sécurité de l approvisionnement, respecter l environnement, notamment préserver la qualité de l air et lutter contre l effet de serre, assurer la gestion optimale et le développement des ressources nationales, promouvoir la maîtrise de la demande d électricité et l utilisation rationnelle de l énergie, con tribuer à la compétitivité de l activité économique et à la maîtrise des choix technologiques d avenir, veiller à la cohésion sociale en assurant le droit à l électricité pour tous, lutter contre l exclusion, concourir au développement équilibré du territoire.» Derrière des discours techniques se cachent des choix qui ne font pas de l énergie le bien commun de l humanité mais une marchandise. Aujourd hui, ces missions sont «oubliées» par les pouvoirs publics, alors même que la consommation ne cesse d augmenter. Le programme électronucléaire a permis une baisse de la demande en pétrole, passée de 15 Mtep (voir glossaire) en 1973 à 1,3 Mtep en Dans un contexte où les choix politiques ont servi les intérêts des pétroliers et des transporteurs routiers au détriment du rail, le secteur des transports demande de plus en plus de pétrole. Sa part repré sente 68 % de la consommation totale de pétrole, contre 27 % en Derrière des discours apparemment techniques se cachent des choix politiques qui ne font pas de l énergie le bien commun de l humanité mais une marchandise. La France avait fait le choix depuis 1945 de structures nationalisées, montrant ainsi sa capacité à définir une politique sur le long terme, en particulier pour le pétrole et le nucléaire. Avant la période des privatisations, effectives ou en cours, la politique énergétique française était une réalité. Le contrôle par l État garant de l intérêt général et les «monopoles» des entreprises publiques comme Charbonnages de France, Elf, le CEA, Gaz de France ou EDF, ont été mis à mal, sous le feu du dénigrement systématique. Ces services publics ont été et sont encore accusés de ne pas donner satisfaction aux consommateurs, de ne pas respecter le marché ou d être archaïques. Pourtant la politique de gestion des sources d énergie, appliquée pendant des décennies, montre bien le sens de la responsabilité que l État avait sur le long terme. Puis, cette politique énergétique «à la française» a été battue en brèche par les privatisations, la déréglementation En effet, le «modèle» français de tutelle de l État sur la question énergétique est remplacé depuis les années 1980 par une vision suscitée par les directives de Bruxelles sur l ouverture à la concurrence ou les déréglementations précédemment opérées aux États-Unis ou en Grande-Bretagne, puis dans d autres États. Reste à savoir si notre pays va poursuivre sa politique d affaiblissement de l indépendance énergétique. Photos : Alexis MORIN / EDF Médiathèque 13

12 Le groupe EDF en chiffres d électricité : 58 réacteurs nucléaires (19 centrales) en France et 15 au Royaume-Uni 86 % de l électricité produite par le groupe est d origine nucléaire 220 barrages et 447 centrales hydrauliques 15 centrales thermiques (charbon, gaz, fioul qui fournissent 4 % de la production d électricité française et 4 (3 au charbon et 1 au gaz) au Royaume-Uni 91,6 millions de tonnes de CO 2 émis en 2008 dossierproduction Personnel : salariés 21,2 % de femmes dans l encadrement Résultats financiers en 2008 : Un chiffre d affaires de 64,3 milliards d euros (dont 47 % hors de France) Bénéfice net de 3,4 milliards d euros Investissements : 14,4 milliards d euros (54 % desquels le sont en France) Dette de 36,3 milliards d euros (fin juin 2009) Clients : 38,1 millions dans le monde 26,5 millions en France Actionnariat : État français : 84,4 % Investisseurs institutionnels et particuliers : 13,1 % Salariés : 2,3 % Capitalisation boursière : 71,36 milliards d euros (au 25/09/09) Lignes électriques en France : km en haute et très haute tension 1,28 million de km en basse et moyenne tension Sources : EDF groupe rapport annuel Consommation totale d électricité dans le monde 1 en TWh 2 (source SOeS d après AIE/OCDE) AMÉRIQUE DU NORD AMÉRIQUE LATINE (5,1 %*) EUROPE / EX-URSS AFRIQUE (3,1 %*) MOYEN-ORIENT (3,6 %*) EXTRÊME-ORIENT 818 OCÉANIE (1,6 %*) (27,8 %*) (27,5 %*) (32,0 %*) consommation intérieure brute = production brute + importations - exportations 2 1 TWh = 1 milliard de kwh * provisoire GDF Suez en chiffres Énergie France (2008) : 1 er fournisseur de gaz en France, avec 294 TWh de gaz vendus et clients 2 e producteur et vendeur d électricité, avec : - 6,4 GW de capacités électriques installées - 29,8 TWh de production électrique - 31,7 TWh d électricité vendus clients 1 er acteur dans la maintenance des chaudières individuelles, avec 1,5 million de contrats d entretien de chaudières. Énergie Europe & International : 1 er producteur privé d électricité en Belgique, aux Pays-Bas, au Brésil, en Thaïlande et dans les pays du Golfe, et 2 e au Pérou et au Panama Plus de 59 GW de capacités électriques installées, dont 31 GW en Europe (hors France) Plus de 19 GW de capacités énergétiques en cours d exploitation 277 TWh d électricité vendus 373 TWh de gaz naturel vendus 1 er fournisseur et producteur d électricité en Belgique 1 er producteur d électricité aux Pays-Bas 2 e fournisseur d électricité au détail dans les secteurs tertiaire et industriel aux USA Principal producteur privé d électricité au Brésil (Tractebel Energia) et en Thaïlande (Glow) 2 e fournisseur et vendeur de gaz naturel en Europe centrale Principal promoteur dans les pays du Golfe en termes de capacités électriques installées 1 er importateur de GNL aux USA Sources : GDF Suez Photos : Julien Millet / CCAS 14

13 La branche des industries électriques et gazières Les industries électriques et gazières sont regroupées au sein d une branche commune. Le Statut national tient lieu de convention collective aux personnels de ces entreprises. Les activités sociales rayonnent sur l ensemble de cette branche. La branche des industries électriques et gazières (IEG) regroupe toutes les entreprises quelle que soit leur nature juridique dont le personnel est soumis au Statut national du personnel des industries électriques et gazières. Son champ d'application est précisé dans l'article 47 de la loi de nationalisation de l'électricité et du gaz du 8 avril Il s'agit de la production, du transport et de la distribution de l'électricité ou du gaz en France. Ainsi la branche des IEG rassemble les deux entreprises EDF et GDF Suez, ErDF, GrDF, RTE qui sont désormais des filiales, ainsi que 150 autres entreprises. Transposant une directive de la Commission européenne du 19/12/1996, la loi du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l énergie n'a pas remis en cause le Statut du personnel. Au contraire, son application est maintenue et réaffirmée dans l'article 45 de la loi, qui prévoit que des accords professionnels pourront «compléter, dans des conditions plus favorables aux salariés, les dispositions statutaires ou en déterminer les modalités d'application dans les limites fixées par le Statut national du personnel.» Des accords collectifs de branche peuvent dorénavant compléter les dispositions statutaires dans des conditions plus favorables aux salariés ou en déterminer les modalités d'application dans les limites fixées par le Statut. En vertu de cette loi, les dispositions applicables à la branche sont adoptées par la voie de la négociation collective. Ainsi celles stipulées par accord professionnel «se substituent, sous réserve que l'accord soit étendu par arrêté conjoint des ministres chargés de l'énergie et du travail, à toute mesure prise, avant l'entrée en application du présent article, par Electricité de France et Gaz de France en exécution du Statut national du personnel des industries électriques et gazières.» À la création de la branche, tous les textes ont été examinés mais tous n ont pas été transposés. Ce sont les groupements d'employeurs du secteur, Ufe et Unemig (voir glossaire), qui sont chargés, avec les fédérations syndicales reconnues représentatives sur le plan national, de négocier ces accords professionnels. Les représentants des personnels discutent donc avec le Secrétariat des groupements d'employeurs des industries électriques et gazières (SGE des IEG). Le SGE, en tant qu'émanation de ces groupements d employeurs, est chargé d'organiser et de préparer les travaux de cette négociation collective. C est donc lui qui conduit et anime le dialogue social entre les entreprises de la branche et les fédérations syndicales. Le SGE des IEG est chargé «d'assurer pour le compte de ses membres le secrétariat des organismes paritaires des dites industries, notamment celui des instances paritaires de la négociation collective de branche des IEG.» Les salariés des IEG sont représentés par la Commission supérieure nationale du personnel (CSNP), organisme paritaire compétent pour l'ensemble des entreprises dont les salariés relèvent du Statut du personnel des IEG. C est ainsi qu à la suite de l accord du 27 novembre 2008, une couverture de prévoyance complémentaire obligatoire a été mise en place pour l ensemble des entreprises de la branche des IEG. Autre exemple : l accord relatif à la mise en place d un plan d épargne collectif interentreprises. La branche des IEG en chiffres EDF SA GDF Suez : salariés actifs : ENN soumises au statut : salariés actifs : dont Snet : 653, dont Shem : 185, dont Tiru : 346 dont régies, SICAE, SAEML, ES, CNR, etc : Inactifs, retraités, pensionnés : Julien Millet / CCAS 15

14 Glossaire dossier Baril : 159 litres de pétrole. 7,33 barils = une tonne de pétrole. Biomasse : énergie provenant de la dégradation de la matière organique. Il s agit de végétaux utilisables directement ou de résidus d une première exploitation (déchets agricoles, forestiers ou domestiques, déjections animales ). CSNP : Commission supérieure nationale du personnel des IEG. Ebitba : Earning before interest, taxes, depreciation and amortization. L Ebitda correspond aux bénéfices obtenus avant déduction des charges financières, impôts, provisions et amortissements. C est le bénéfice résultant des seules activités d exploitation. Effet de serre : phénomène climatique naturel qui, en réchauffant l atmosphère, permet la vie sur terre. La chaleur émise par le soleil est capturée, comme dans une serre, grâce à certains éléments composant l atmosphère, particulièrement le gaz carbonique. La relation entre ce phénomène et l activité humaine est aujourd hui fermement établie, même si de nombreuses incertitudes scientifiques demeurent, notamment sur ses conséquences pour la planète. Énergie renouvelable : énergie tirée de manière permanente d une source renouvelable (biomasse, hydraulique, éolien, solaire, géothermie, etc.) ENN : entreprises non nationalisées. Gaz à effet de serre : voir pages GNL : gaz naturel liquéfié. kwh/ kilowattheure : unité de mesure de travail et d énergie, égale à la consommation d un appareil électrique de watts fonctionnant pendant une heure (ou de 100 watts fonctionnant pendant dix heures). Maîtrise de l énergie : ensemble des mesures mises en œuvre pour une utilisation des ressources énergétiques la plus efficace possible : (économies d énergie, utilisation rationnelle de l énergie et substitutions énergétiques.) Méga : préfixe qui, placé devant une unité de mesure, la multiplie par 1 million. Exemple : 1 mégawatt (MW) = 1 million de watts ; 1 Mtep = 1 million de tonnes équivalent pétrole. SPEGNN : syndicat professionnel des entreprises locales gazières. Tep : tonne équivalent pétrole. Unité de mesure de l énergie utilisée par les économistes pour comparer les énergies entre elles. Selon l Agence internationale de l énergie, une tonne équivalent pétrole = kwh. TWh/ Térawattheure : correspond à 1 milliard de kwh. Ufe : Union française de l électricité, association professionnelle des employeurs de l électricité. Unemig : Union nationale des employeurs des industries gazières. 16

15 Barrages : la privatisation est en marche Julien Millet / CCAS L État a décidé la fin des concessions hydroélectriques et lance un appel d offres. Les futurs acquéreurs auront-ils toutes les compétences pour gérer ces barrages? Actuellement notre pays compte 399 barrages d une puissance supérieure à 4,5 mégawatts, exploités pour 80 % d entre eux par EDF. Toutefois, la transformation de l entreprise nationale en société anonyme a permis que la concession des ouvrages soit soumise à concurrence. Les appels à candidatures vont débuter dans les semaines qui viennent, les premières concessions s achevant en 2010, les dernières fin Au total, plus de mégawatts vont ainsi être livrés au marché. Les plus grands opérateurs européens se sont déclarés intéressés : l allemand E.ON, l italien Enel, l espagnol Iberdrola ou le norvégien Statkraft. Le mois dernier, Gérard Mestrallet, le patron, de GDF Suez a affirmé : «Nous voulons conquérir de nouvelles Au cœur du barrage de Tignes (Savoie) concessions en France.» Le groupe, détenteur de la Compagnie nationale du Rhône (CNR) et de la Société hydroélectrique du midi (Shem), entend doubler sa capacité de production hydroélectrique d ici L intérêt soudain des grands groupes pour les barrages s explique d abord par le coût de production très bas (20 par MWh environ). Issus de l argent public, les investissements qui ont permis la construction de ces ouvrages sont, depuis, largement amortis et la perspective de marges nouvelles attire les entreprises privées. De plus, de telles acquisitions permettent d enrichir leur production en termes d énergies renouvelables. L hydroélectricité permet aussi d ajuster la fourniture d énergie en cas de pics de consommation. Reste à déterminer si les appels d offres ne visent que les concessions arrivant à échéance ou s ils concernent l ensemble d une vallée. Le gouvernement reste très vague sur cette question, de même que sur celle de la redevance. En effet, lors du Grenelle de l environnement, celle-ci, précédemment fixée à 25 % de la vente d électricité, a été déplafonnée. «L eau est un bien d intérêt général et à chaque concession, il doit y avoir une obligation de service public de l eau.» Le barrage de Tolla (Corse) De la sorte le critère financier va devenir primordial. Le renouvellement des concessions de EDF SA se fera-t-il «dans le cadre de la délégation de service public»? Rien n est moins sûr. On peut se demander comment l État compte prendre l avis des collectivités locales et territoriales concernées. Les sociétés choisies auront-elles bien toutes les compétences pour assurer l entretien des barrages et des berges, la sécurité des zones situées aux alentours desdits barrages, ainsi que le respect de toutes les autres contraintes environnementales? Toutes ces interrogations sont sans réponse pour l instant. «L eau est un bien d intérêt général et à chaque concession, il doit y avoir une obligation de service public de l eau», s inquiète par ailleurs l agence de l eau Rhône Méditerranée. Les futurs acquéreurs des barrages devront absolument prendre en compte tous les éléments se rapportant à ces édifices : les installations, les mesures de sûreté, le maintien d une cote touristique estivale (le niveau d eau), les variations de débit, la préservation de l énergie renouvelable et également celle des poissons. Joseph Marando / CCAS 17

16 Un «bien public» à l heu dossier Entre crise financière, environnementale et sociale, l énergie est aujourd hui au cœur d enjeux géopolitiques, économiques et technologiques. Entretien croisé avec Jean-Marie Chevalier, professeur d économie à Paris-Dauphine, et Jean-Christophe Le Duigou, membre de la Commission économique de la Nation. Quels sont, selon vous, les défis à relever à l échelle planétaire pour les 10 à 15 prochaines années? Jean-Marie Chevalier : L énergie tient une place majeure dans les relations internationales. En tête, le pétrole qui restera encore quelques temps l énergie dominante et dont le prix est le prix directeur de l énergie, puis le gaz. L accès au pétrole et au gaz naturel est un enjeu majeur autour duquel la concurrence sera vive entre les compagnies internationales et les nouvelles e ntreprises v enues des pays avides en hydrocarbures comme la Chine et l Inde. Le défi majeur dans les 10 à 15 ans qui viennent, c est de résoudre l équation difficile énergie/ climat. Davantage d énergie pour assurer le développement des plus pauvres, moins d émissions de gaz à effet de serre pour maintenir en vie la planète Terre. Jean-Christophe Le Duigou : L énergie est, avec la question de l eau et du climat, l un des défis majeurs posés à l humanité. L énergie et la diminution de son coût sont depuis un siècle et demi au cœur du développement social et des économies occidentales. Les pays émergents vont à leur tour utiliser ce levier de croissance. Jean-Marie Chevalier Partant de là, le problème est double : comment va-t-on accroître les ressources disponibles? Comment va-t-on limiter les rejets de CO 2? Il est possible de lever l apparente contradiction entre ces deux objectifs à condition de développer des technologies innovantes, d utiliser le nucléaire civil et de favoriser l efficience énergétique. Cela demande beaucoup d investissements sur le long terme, que ne sont pas prêts à consentir les fonds privés. Je suis convaincu que ce secteur demeu rera un champ privilégié de l intervention publique. L autre terme de l alternative est la «décroissance», ce qui ne me paraît pas une option viable. Elle déboucherait sur la violence et la guerre pour le partage de ressources de plus en plus rares. Selon la Commission européenne, la concurrence favoriserait la «sécurité d'approvisionnement». Or la dépendance énergétique a augmenté de 12 % en dix ans, passant de 45 % en 1997 à 57 % en Quel rôle l Europe peut-elle et doit-elle jouer? Jean-Christophe Le Duigou : Nous sommes dans le domaine de l idéologie. Le marché idéal est sans doute dr Jean-Christophe Le Duigou à même de fournir tous les biens et services dont nous avons besoin C est dans la théorie d Adam Smith! La réalité est toute autre. Comme l a montré la crise financière, le marché est incapable de prévenir les chocs systémiques. Il peut sans doute gérer les fluctuations économiques nombreuses associées à des risques limités. Mais il ne prend pas en compte le risque majeur dont l occurrence est faible. Or, nous sommes entrés dans une telle période. Cette situation est celle qui caractérise le secteur de l'énergie : ça marche ou c est le black-out. Le marché va avoir tendance à limiter les investissements, ce qui par ailleurs fait monter les prix. Nous constatons cette tendance depuis des décennies dans l extraction pétrolière. Nous la voyons désormais dans l électricité, que l'on a largement ouvert au marché. La sécurité d approvisionnement dépend à la fois des investissements et des accords géopolitiques. Jean-Marie Chevalier : L Europe affiche des objectifs ambitieux et responsables. 27 pays sont tombés d accord sur les fameux «trois vingt pour 2020» : réduire de 20 % les émissions, accroître de 20 % l efficacité énergétique, monter à 20 % la part vie nouvelle 18

17 re de la concurrence des énergies renouvelables. Ces trois objectifs reflètent une grande responsabilité vis-à-vis de l équation énergie/climat. Ils auront pour effet, dans le moyen-long terme, de réduire notre dépendance vis-à-vis des énergies importées, une dépendance qui, pour l instant, augmente. Il ne faut pas se polariser sur la question de dépendance énergétique et il faut savoir la gérer. L indépendance énergétique est une illusion qui peut être coûteuse. Des pays comme le Japon ou le Maroc importent la quasitotalité de l énergie qu ils consomment et leurs économies ne se portent pas si mal. Elles se portent même beaucoup mieux que celles de certains grands pays exportateurs de pétrole ou de gaz naturel. Oui, la construction d un marché européen de l énergie est une bonne chose qui prendra du temps mais qui, à terme, assurera une plus grande diversité, une meilleurs sécurité et une meilleure «intelligence énergétique». Et concernant la France, quels sont, selon vous, les enjeux d avenir? Jean-Marie Chevalier : Pour la France, il faut ouvrir davantage à la concurrence qui, progressivement, devrait apporter beaucoup d innovation, de meilleurs services pour les consommateurs, la promotion de nouveaux systèmes énergétiques plus décentralisés et plus performants. Le Grenelle de l environnement marque une étape importante dans l histoire française de l énergie. Une nouvelle orientation, plus respectueuse de l environnement, plus efficace, a été prise. L État, les entreprises, les collectivités locales ont une nouvelle feuille de route et il faut s en réjouir. En ce qui concerne l évolution des prix, les perspectives ne sont malheureusement pas brillantes. On a vécu pendant un siècle sur une énergie abondante et bon marché et beaucoup d éléments obligent à dire que c est terminé. Il faut le dire aux consommateurscitoyens-contribuables pour qu ils changent leurs habitudes. Il faut leur donner de bons signaux de prix et, du point de vue économique, le blocage des prix et des tarifs est une très mauvaise solution car il masque les problèmes futurs. Dans la perspective du Grenelle, construisons un nouveau monde différent, plus intelligent et plus respectueux des ressources rares. Dans cette optique, la diversification énergétique est un élément majeur. Aucune énergie n est parfaite, et nous avons besoin de les mobiliser toutes. Jean-Christophe Le Duigou : La concurrence n a que rarement incité à l investissement. Au contraire elle a produit beaucoup de bulles spéculatives! Investir dans la production et l efficience énergétique est pourtant bien la question stratégique de la période qui s ouvre. Le marché et le signal prix ne joueront qu à la marge dans ce domaine, qui restera dominé par des oligopoles de production et de distribution. Je suis d accord avec mon organisation syndicale quand elle préconise la création d un «pôle public énergétique» chargé de mettre en œuvre une politique cohérente s appuyant sur cinq priorités : - amplifier les politiques d économie d énergie et celles en faveur de l efficience énergétique ; - mobiliser tous nos atouts dans la filière : nucléaire civil, charbon propre, gestion des réseaux ; - maintenir des tarifs modérés et stables en matière de gaz et d électricité ; - développer des énergies non émettrices de CO 2 ; - créer une agence européenne de l'énergie. L énergie est et demeurera un «bien public» car elle est source de beaucoup d externalités, positives mais aussi négatives, quand elle est mal gérée. Le Grenelle de l environnement appelle des transitions organisées à l opposé des choix libéraux de ces dernières années. Propos recueillis par Pierre Chaillan Jean-Christophe Le Duigou Fonctions actuelles - Vice-président du Conseil de surveillance du Fonds de réserve pour les retraites - Membre de la Commission économique de la Nation - Secrétaire de la CGT, membre du bureau confédéral Dernières publications - Dix propositions pour sortir vraiment de la crise, coécrit avec Nasser Mansouri- Guilani, Éditions de l Atelier, octobre Demain le changement! Manifeste du nouveau syndicalisme, édition Armand Colin, 2005 Jean-Marie Chevalier Fonctions actuelles - Professeur de sciences économiques à l université Paris-Dauphine - Directeur du Centre de géopolitique de l énergie et des matières premières (CGEMP) - Membre du Conseil d analyse économique (CAE) du Premier ministre Dernières publications - Les nouveaux défis de l énergie : climat, économie et géopolitique, sous la direction de Jean-Marie Chevalier, Economica, Les marchés du gaz et de l électricité : un défi pour l Europe et pour la France, avec J. Percebois, rapport du CAE, Les 100 mots de l énergie, Que sais-je, PUF,

18 vos activités Le parlement des activ L assemblée générale annuelle des CMCAS s est déroulée les 20 et 21 octobre au siège de la CCAS à Montreuil. Au programme : rappel des aides mises en œuvre cette année et présentation des nouveaux projets. «Notre assemblée doit être un moment d expression et d échanges où les notions de centralisé et de décentralisé n apparaissent plus. Un parlement des activités sociales en quelque sorte, dans lequel les participants débattent de la proximité et de toutes les propositions qui émanent du terrain», déclare en préambule Patrick Thenon, président du Comité de coordination des CMCAS. Dès le début de la séance, deux motions sont portées au vote des participants, et adoptées à l unanimité. L une réaffirmant les valeurs des organismes, la seconde dénonçant les sanctions abusives infligées aux salariés et militants syndicaux qui, au printemps dernier, portaient des revendications légitimes sur leur emploi, leurs conditions du travail, leur pouvoir d achat et le maintien du service public. «Au moment où les organismes sociaux sont attaqués de toutes parts, les présidents de CMCAS réaffirment leur attachement à la soli darité, la dignité et la tolé rance, au respect des personnes, de la démocratie et du pluralisme, à la liberté d expression. Ces valeurs fondatrices sont la force du militantisme que nos bénéficiaires attendent et que nos organismes doivent promouvoir en tout lieu», proclame Alain Bigaut, président de la commission du suivi budgétaire du Comité. S agissant du conflit dans la branche des IEG, Jacques Buffier, président de la commission nationale Communication, évoque «la criminalisation de l action syndicale et les 240 collègues, militants et syndiqués, convoqués en conseil de discipline et menacés de licenciements», s insurgeant contre l arsenal répressif déployé par les directions à l encontre du personnel gréviste. «C est pourquoi les présidents de CMCAS exigent l arrêt des sanctions, le respect de l activité syndicale, du droit de grève et des agents qui, avec les organisations syndicales, défendent leur travail et le service public», poursuit-il. L assemblée examine ensuite le fonctionnement du service social des IEG L assemblée s est tout particulièrement intéressée au rôle des assistantes sociales, dont le nombre a chuté en vingt ans alors que les besoins recensés augmentent. et s intéresse tout particulièrement au rôle des assistantes sociales. Bernadette Caudron, membre de la commission Action sanitaire sociale et santé (ASS), détaille leurs prérogatives, expose leurs domaines d intervention (famille, santé, vieillesse) puis définit le fonctionnement ainsi que le cadre légal et juridique du service social des IEG. Elle insiste sur le désintérêt manifeste des entreprises à l égard de cette fonction. En vingt ans, le nombre de postes a chuté, passant de 75 à 36 en La pénurie des assistants sociaux et l externalisation du service social génèrent une inégalité de traitement, notamment envers les pensionnés. Parallèlement, les besoins recensés par les CMCAS augmentent. «Les présidents de CMCAS ont un droit de regard sur le recrutement des assistantes sociales par les directions et les missions qui leur sont confiées, car ce sont bien les CMCAS qui conduisent l action sanitaire et sociale dans les IEG», fait-elle remarquer. Autre étape importante, la liste des actions mises en œuvre en 2009, la présentation des axes de travail pour l année prochaine ainsi que l examen des vœux formulés par les CMCAS. Ceux qui présentent un intérêt à être géné ralisées à l ensemble du territoire sont transmis à la session du Comité de coordination, telle, par exemple, 20

19 ités sociales la proposition de la CMCAS Tours- Blois concernant la prise en charge des psychothérapies infantiles. «L assemblée générale des CMCAS, dans un souci d égalité de traitement, donne un avis sur le niveau, la nature et les modalités des prestations à servir au titre de la médecine de soins et de l action sanitaire et sociale, le montant des fonds dédiés prélevés avant répartition du fonds du 1%», précise Michaël Fieschi, président de la commission ASS. Il rappelle l existence du livret L action sociale, vos droit, envoyé à chaque ouvrant droit, qui énonce l ensemble des prestations et des aides auxquelles les bénéficiaires peuvent prétendre. Les propositions pour 2010 se concentrent sur la prévention du surendettement, l accès au logement, notamment pour les apprentis et les étudiants, et l édition d un guide de la couverture s ociale des salariés des IEG. Par ailleurs, les organismes sociaux poursuivront les négociations avec les employeurs dans l objectif d étendre la prise en charge du financement de la garde d enfants jusqu à 6 ans. Conformément à la requête des CMCAS lors de la précédente assemblée annuelle (octobre 2008), le Comité de coordination, mandaté par cette dernière, Après l énumération des grandes lignes pour 2010, les participants sont revenus sur les mesures de soutien relatives à la crise. s est penché sur la question du soutien scolaire et, dans un souci d égalité de traitement, a porté son choix sur l acteur de l économie sociale Domicours, seul capable d offrir des cours de soutien sur l ensemble du territoire. Après l énumération des grandes lignes pour 2010, l assemblée est invitée à s exprimer. Pascal Weiss, membre de la commission ASS, revient sur les mesures de soutien relatives à la crise. «Je pensais que cette procédure devait profiter aux plus démunis dans un souci de solidarité et d équité. Or, certaines CMCAS nous interpellent à propos de l ouverture de l offre spéciale crise à l ensemble de la population quels que soient le coefficient social et les ressources du foyer», note-t-il. «Comment être opposé à une idée si généreuse? Néanmoins, l offre de crise a généré une injustice supplémentaire. 15 % de perte de revenus ne provoquent pas le même effet pour un smicard ou un cadre supérieur. Qu advient-il des familles qui n ont même pas pu partir en vacances, ni même demander une affectation pour la colo de leur enfant?», interroge Philippe Rolland, président de la CMCAS Lyon. «Les élus de la CCAS et du Comité ont élaboré, dans l urgence, des mesures de soutien aux agents touchés par la crise, après que des présidents de CMCAS nous aient alerté sur la situation de collègues qui retiraient leur demande d affectation en centre famille et celle pour la colo de leur gamin. Il ne s agit pas d une offre de crise mais bien d une aide sociale que les CMCAS sont en mesure d évaluer», fait observer Michaël Fieschi. Autre sujet d échanges, les difficultés rencontrées l été dernier avec le convoyage des enfants, la nouvelle offre IDCP ou encore la mise en place des territoires. Texte : Marie-Line Vitu Photos : Christine Lemore 21

20 vos activités «Moto verte» au pays des Salers Entre le centre de vacances de Pleaux (Cantal) et la colonie CCAS de Treignac-sur-Vézère (Corrèze), les passionnés d enduro ont pu profiter de la douceur et des lumières de l été indien dans une région superbe. En provenance de Picardie, de Normandie, de la région parisienne, de la Drôme ou des Vosges, ils étaient dix à se livrer aux vertiges de «l enduro» (terme qu ils préfèrent souvent à celui de «moto verte»), dans le cadre du séjour Passion organisé en septembre dernier. Ils étaient encadrés par deux agents de Tulle, Noël Grouffal, agent ErDF, et Michel Rivassou, de GrDF. Chacun était venu avec sa propre moto, de 125 cm 3 à 520 cm 3, puisque l un des principes de la discipline est de faire se côtoyer des machines de puissances très différentes sur des parcours balisés. L enduro n est pas un mode de randonnée de tout repos : il demande une importante maîtrise technique et L enduro demande une importante maîtrise technique et une concentration de tous les instants. une concentration de tous les instants. Ce sont les accidents de terrain, les difficultés techniques, les passages à gué et les endroits fangeux qui plaisent le plus à nos motards. Et la région s y prête, avec ses chemins en sous-bois, pentus et caillouteux qui offrent de bonnes montées d adrénaline. «Face à ces difficultés, aux pannes possibles et autres aléas, l esprit d équipe, le partage du savoir et l entraide sont les règles», souligne Noël Grouffal. Mais l enduro ne se limite pas aux plaisirs de bondir à moto au milieu des cailloux ou de «se ramasser» dans la boue. Grâce aux parcours balisés empruntés, les magnifiques paysages de la région ainsi que son patrimoine historique et architectural étaient aussi au programme. Les participants ont pu admirer le château Renaissance de Sédières, celui de Lieuteret du XVII e siècle, le massif des Monédières, avec le plateau de Millevaches, donnant sur le massif des volcans d Auvergne, ainsi que les barrages d Argentat, sur la Dordogne, et d Enchanet, à proximité de Pleaux. Magnifique région où les charmantes vaches Salers arpentent les prés La majorité des participants à ce séjour ne se lassent d ailleurs pas de ces moments Passion, certains en étant à leur cinquième séjour. Et à n en pas douter, le plaisir renouvelé de se retrouver et de partager la connaissance du terrain bénéficiera, l année prochaine, à de nouveaux inscrits. Texte : Aris Jover Photos : Dominique Lorieux / CCAS 22

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