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1 VINOKUR, Annie Universidade Paris X Mon propos se situe en amont du niveau macro tel qu il a été défini par Claude Lessard. Il porte sur l analyse des rapports entre l économique et le politique dans la gestion du travail et de l éducation. Vu l'ampleur du sujet et le temps limité qui m'est imparti, je me concentrerai sur la seule logique propre des relations entre acteurs représentant le capital et l'etat. Je ne traiterai pas des luttes sociales et des effets qu elles ont eu ou peuvent avoir sur les politiques publiques à certaines périodes, non plus que des résistances qui pourraient être opposées au modèle actuellement dominant. J'espère que vous ne me tiendrez pas rigueur de cette extrême simplification. Je partirai de deux constatations. La première est que ce qui est gratuit ne rentre pas dans le calcul économique. Par conséquent il est dans la logique de l accumulation du capital d exploiter ce qui est gratuit - ressources naturelles ou ressources humaines - jusqu à ce que leur épuisement compromette la croissance économique. C est à ce moment là seulement que l on se préoccupe de l entretien et de la reproduction de ces ressources. Deuxième constatation : à chaque passage du capitalisme vers un nouveau régime stable d'accumulation, la recherche du profit a rencontré des obstacles du côté de la main d œuvre; et le capital, à chacune de ces transitions, a eu recours à l Etat pour éliminer ces obstacles. Chaque fois il a trouvé des penseurs, en particulier économistes, pour fournir aux politiques l idéologie et la technologie sociale nécessaires. A partir de ces deux constatations je souhaiterais vous proposer un rapide parcours historique des conditions qui ont été ainsi imposées au travail et à l éducation. Cela me paraît nécessaire pour analyser les rapports entre l'économique et le politique qui dominent la gestion de la force de travail dans cette période actuelle que mon collègue Michel Beaud nomme "le grand basculement du monde". Je le ferai en quatre étapes. I. La première étape est celle du capitalisme commercial, qui monte en puissance au 17 e siècle. Le profit y est extrait dans la sphère de la circulation, i.e. de l échange. Il faut donc acheter bon marché et vendre cher. Mais acheter à qui? ce ne peut être qu à des

2 producteurs précapitalistes - ce qu on appelle maintenant le secteur traditionnel - c est à dire des paysans et des artisans. Or la productivité de ces paysans et artisans est stagnante, et par ailleurs ils se sont dotés de moyens de protection et de défense communautaires ou corporatistes. Il faut donc augmenter le nombre et les compétences des producteurs, et pour cela les marchands, par l intermédiaire des mercantilistes, vont devoir faire appel à un pouvoir politique fort, et donc favoriser la montée des Etatsnations. L'idéologie que proposent les mercantilistes fait du prince le chef de l entreprise nationale, le propriétaire de toutes les ressources du territoire. Ce sont les mercantilistes qui inventent le terme de «capital humain», c'est-à-dire étymologiquement «cheptel» humain. Ils vont également fournir aux despotes, "éclairés" par leurs soins, les technologies sociales de gestion des ressources humaines. A partir de la mesure en termes monétaires du capital humain, ils proposent une série de politiques : politiques démographique, migratoire, de santé, d éducation, d'innovation et même le premier modèle de planification de l éducation en fonction des besoins de l économie, modèle qui sera repris par l urss dans les années 1920, puis ensuite par la plupart des pays sous l'égide de l'ocde. Le problème est que ces politiques se sont heurtées à la résistance des petits producteurs marchands des secteurs traditionnels, adossée aux sécurités de la propriété et de l'organisation corporative. II. Cette résistance ne pouvait être vaincue que par la pénétration directe du capital dans la production des marchandises. Pour cette deuxième étape, celle du capitalisme industriel libéral, il fallait d'abord dépouiller les petits producteurs traditionnels de leurs moyens de production, de manière à concentrer la propriété entre les mains des industriels et contraindre les producteurs au salariat. C'est ainsi que les lois sur les "enclosures" ont, en Angleterre, à la fois permis la constitution d'un capital agraire et jeté sur les routes la foule de "bras nus" qui a été la base du développement industriel britannique. De même en France la Loi Le Chapelier a aboli les corporations. Mais une fois ces mesures prises, que demandaient les représentants du capital industriel par la voix des économistes classiques? que l Etat n intervienne pas sur le marché du travail, qu il se limite strictement à ses fonctions régaliennes, auxquelles ils en ajoutent une: celle de veiller à l'instruction élémentaire du peuple. Pourquoi? Avait-on besoin de donner de nouvelles connaissances,

3 de nouveaux savoirs à cette population de salariés? la réponse est évidemment non, puisqu il s agissait au contraire de les dépouiller de leurs savoirs antérieurs pour les soumettre au rythme des machines. Cette instruction devait donc avoir pour principal objet d'enseigner les comportements de ponctualité, obéissance, etc. favorables à l'efficacité économique et à la paix sociale. Cela dit, le secteur traditionnel perdure tout au long du 19 e siècle en Europe. Et il remplit dans le nouveau régime d accumulation deux fonctions contradictoires. La première est d'assurer, sans coût pour le capital, la reproduction hors travail de la main d œuvre, c est à dire l élevage des enfants et la couverture des besoins pendant les périodes de maladie, chômage et vieillesse. Un exemple nous en est donné actuellement en Chine: c est grâce à l existence d un secteur traditionnel encore important que les salaires y sont bas et qu on peut renvoyer des millions d ouvriers dans leurs campagnes en cas de récession. Mais cette persistance du secteur traditionnel remplit aussi une autre fonction, cette fois ci opposée : il permet aux travailleurs de résister dans une certaine mesure aux conditions imposées par les employeurs. L'un de ces facteurs de résistance est, au 19 e siècle, le savoir. En effet, l industrie a besoin non seulement d ouvriers de base, parcellaires, mais aussi de gens capables de créer des machines et de diriger le travail; et ces capacités viennent de l artisanat. Par conséquent ces ouvriers très qualifiés vont se trouver en position de force face à des directions d entreprises qui elles, maîtrisent le commerce et la finance, mais pas la production. D'où, à la fin du 19 e, les efforts pour réduire cette résistance-là en incorporant les savoirs au capital : ce sera l'objet du taylorisme qui, par l'intermédiaire des bureaux des méthodes qui concentrent et rationalisent ces savoirs, permet de soumettre l'ensemble de la force de travail ouvrière. Il en résulte bien sûr un accroissement rapide de la productivité. Mais, les salaires restant très bas, les conditions sont réunies pour des crises de surproduction, qui, comme celle de 1929, se résolvent dans la dévalorisation brutale du capital et la destruction massive de richesses matérielles et humaines III. La troisième étape, celle du capitalisme administré dans le cadre national, monte en puissance au lendemain de la seconde guerre mondiale. Les mouvements de capitaux hors

4 des frontières nationales sont très limités. Par conséquent la possibilité de dégager des profits croissants réside dans le modèle keyneso-fordiste, c'est-à-dire dans une production de masse qui trouve son débouché dans la consommation de masse nationale, i.e. des travailleurs eux-mêmes. Il fallait à nouveau faire appel à l Etat pour mettre en œuvre les conditions nécessaires. A la consommation de masse d'abord: à ce moment là, les secteurs précapitalistes ont disparu dans les pays développés. On ne peut plus faire supporter par ces secteurs traditionnels la reproduction hors travail de la main d œuvre. Par conséquent il va falloir internaliser cette reproduction; c'est la fonction de l Etat-providence d'assurer aux salariés des sécurités au moins égales à celles anciennes de la propriété et des droits d'usage. Ces nouvelles sécurités du salariat seront les systèmes de couverture sociale (couvrant les risques famille, chômage, maladie, vieillesse), le droit du travail, l'institutionnalisation des conventions collectives assurant ex ante le partage des gains de productivité entre les revenus du travail et du capital. Du côté de la production de masse, il faut aussi faire appel au politique, en raison de l'intense pénurie de main d œuvre qualifiée. Et comme il y a aussi pénurie de main d œuvre non qualifiée, les jeunes qui sortent de l école obligatoire trouvent immédiatement un travail salarié convenablement payé. Pour inciter les jeunes à poursuivre leurs études, il faut d une part que l éducation soit gratuite, et de l'autre que les perspectives d emploi ultérieur soient satisfaisantes et sûres. Les employeurs ont ainsi intérêt à contribuer collectivement, par la fiscalité, au développement de l'instruction scolaire. Simultanément, dans la mesure où ils s efforcent de conserver la main d œuvre rare qu ils ont pu embaucher (emploi à vie, rémunération à l'ancienneté, revenus différés, etc.), ils ont intérêt à financer individuellement son adaptation sur le tas à l'emploi. Ces conditions sont évidemment très favorables à l'apparition d'une très forte demande d éducation. C'est l'époque où les économistes du "capital humain" de l'ecole de Chicago promeuvent l'instruction scolaire au statut de principal facteur de la croissance économique. En 1961, au congrès de Washington, l OCDE actuellement chantre du néolibéralisme propose au monde entier comme exemple en matière de politique d éducation la France et l URSS, pour leur financement public de l enseignement à tous les niveaux et pour leur planification centralisée de l éducation. C'est l' "explosion scolaire" dans tous les pays, qui débouche à partir des années 1970 sur une surproduction globale de diplômés par rapport aux besoins immédiats des capitaux.

5 Cette surproduction serait très favorable à l'accumulation si elle pesait sur le coût du travail. Les protections du salariat s'y opposent dans les pays industrialisés, cependant que le contrôle des mouvement de capitaux interdit l'exploitation du stock de main d'œuvre qualifiée à l'étranger. IV. Après les années 1970 qui voient baisser les taux de profit, le problème sera résolu avec la libération des mouvements de capitaux à l'échelle planétaire, soutenue par les économistes néolibéraux. Dans la mesure où elle autorise des décisions d'implantation productive d'emblée globales, cette dérégulation permet en effet aux capitaux de mettre les territoires et leurs facteurs immobiles (force de travail, institutions) en compétition pour les attirer et les retenir. Les indicateurs d'attractivité des pays publiés chaque année montrent ce qui les attire: (i) une faible fiscalité sur les profits et les hauts revenus, qui génère la "contrainte budgétaire", et donc (ii) un faible ratio dépenses publiques /PIB qui implique la réduction en particulier des dépenses sociales et leur report sur les revenus du travail (éducation, santé, retraites, etc.), (iii) la baisse du coût du travail par le démantèlement des systèmes de protection sociale et de négociation salariale, (iv) une main d'œuvre immédiatement productive ("compétences") sans frais pour les employeurs, (v) la liberté, pour les capitaux à la recherche de nouveaux gisements de profit, de pénétrer dans les secteurs jusque là publics non-marchands, en particulier l'éducation; se développe une "industrie" transnationale de l'enseignement dont la rentabilité dépend de la possibilité d'accroître sa productivité par la taylorisation (intégration des savoirs des enseignants, au préalable "granularisés", dans des systèmes informatisés), de la création d'un marché des services d'enseignement, et de la contribution des ressources publiques financières et matérielles. Le modèle néoclassique fournit à ce projet une idéologie: celle de la compétition entre agents soumis à la rationalité économique. Dans l'éducation, son intériorisation passe moins par le contenu de l'instruction que par le moyen d'y accéder: l'individu, qui paye ses études en les finançant par l'emprunt, est contraint au calcul économique, invité à se comporter en gestionnaire avisé de son petit capital humain (son "portefeuille de compétences" ) et à se considérer comme seul responsable du résultat. Le courant néoclassique propose également un modèle de technologie sociale aux gouvernements: la

6 Nouvelle gestion publique, transposée de la gouvernance d'entreprise par les actionnaires. A l'imitation de l'entreprise "creuse", nœud de contrats sans usines, l'etat "maigre" doit piloter et non ramer. Pour cela, il convient d'abord d'extérioriser vers le privé tout ce qui peut l'être, puis, selon le principe de l' "agence", de fixer aux "opérateurs" publics des obligations de résultats chiffrés, confier leur contrôle à des instances indépendantes et les sanctionner par une rémunération à la performance. Pour que ce mode de pilotage fonctionne, il faut que les opérateurs soient autonomes, c'est-à-dire "libres" d'atteindre le plus efficacement possible les objectifs qui leur sont imposés. Il se présente donc comme un instrument de renforcement du pouvoir étatique, à ceci près qu'il est également utilisé au niveau supranational: la méthode ouverte de coordination de l'union européenne, le benchmarking des performances nationales pratiqué par les organisations internationales en sont, par exemple, dérivés. L'expérience, dans plusieurs pays, d'un quart de siècle de mise en œuvre des principes néoclassiques dans les domaines du travail et de l'éducation permet de tenter d'évaluer le modèle: l. Il est très efficace pour exploiter le stock disponible de main d'œuvre qualifiée et pour instrumentaliser l'enseignement et la recherche au service des besoins immédiats de l'économie. 2. Il est en revanche incapable d' assurer les flux de renouvellement du stock. La hausse du coût de l'instruction combinée avec la baisse des revenus des classes moyennes éduquées engendre un effet de ciseaux. Les pénuries apparues en particulier dans les services publics - ont d'abord été compensées par l'importation de cerveaux étrangers. Mais les pays émergents gardent désormais leurs diplômés, et les migrations ascendantes, des pays pauvres vers les pays plus riches, ont produit un effet de "chaises musicales" qui laisse exsangues les universités des pays en bout de chaîne. 3. En réduisant la part du travail et en polarisant les revenus dans un PIB dont la croissance repose massivement sur la consommation, le modèle est largement à l'origine de la crise financière et économique. Les crédits subprime étaient un moyen de stimuler la consommation en endettant des ménages incapables de rembourser. Aux Etats-Unis la crise

7 de l'endettement étudiant, qui répond à la même logique, est en passe de prendre le relais de celle des subprime. 4. Dans tous les domaines où la compétition s'ancre sur le benchmarking ou l'obligation de résultats, l'effet est le mimétisme des comportements, qui s'oppose à la créativité, à la libre recherche de nouvelles solutions aux problèmes. 5. Dans la récession actuelle, on peut craindre l'extension et le renforcement de la Nouvelle gestion publique, parce que désormais l'espace du politique, national, n'est plus celui de l'économique, global. La compétition risque donc d'approfondir les mécanismes qui ont conduit à la crise, en particulier via la contraction cumulative des dépenses publiques sociales et des revenus du travail Dans un article récent (Le Monde 25 janvier 2008), Alain Supiot, reprenant une expression des dirigeants chinois, caractérisait les rapports actuels entre le politique et l'économique comme une "économie communiste de marché": "Edifié sur la base de ce que le capitalisme et le communisme avaient en commun (l'économisme et l'universalisme abstrait), ce système hybride emprunte au marché la compétition de tous contre tous, le libre échange et la maximisation des utilités individuelles, et au communisme la "démocratie limitée", l'instrumentalisation du droit, l'obsession de la quantification et la déconnection totale du sort des dirigeants et des dirigés". Ceux que ce grand chambardement accablerait peuvent néanmoins garder en mémoire la formule de Dupuy dans son ouvrage "Pour un catastrophisme éclairé": "le pessimisme de la raison doit être au service de l'optimisme de la volonté"

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