EPREUVE SPECIFIQUE FILIERE MP PHYSIQUE 1. Durée : 4 heures. Les calculatrices sont autorisées.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "EPREUVE SPECIFIQUE FILIERE MP PHYSIQUE 1. Durée : 4 heures. Les calculatrices sont autorisées."

Transcription

1 EION 003 EPREUVE PECIFIQUE FIIERE MP PHYIQUE 1 Durée : 4 heures es calculatrices sont autorisées NB : e candidat attachera la plus grande importance à la clarté, à la précision et à la concision de la rédaction i un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être une erreur d énoncé, il le signalera sur sa copie et devra poursuivre sa composition en epliquant les raisons des initiatives qu il a été amené à prendre HERMODYNAMIQUE a première partie de ce problème rappelle certaines notions de la théorie des transferts thermiques par conduction, convection et rayonnement Dans la deuième partie, un local situé dans une maison doit être rénové et l on dispose en hiver d un chauffage de puissance maimale P 0 On veut évaluer les températures du local et de la paroi séparant ce local de l etérieur selon que la paroi est constituée : a) d une fenêtre entourée d un mur de béton, b) d une baie vitrée en simple vitrage, c) d une baie vitrée en double vitrage Hypothèses : es échanges thermiques entre le local et les autres pièces de la maison sont négligés Pour la paroi séparant le local de l etérieur, on prendra en compte les transferts thermiques par conduction, convection et rayonnement I Etude préliminaire 1 Conduction thermique On considère un corps homogène (figure 1) de section droite, de longueur, de masse volumique ρ, de conductivité thermique λ, de capacité thermique massique c, avec λ, ρ, c constants a température du matériau ne dépend que de et de t et sera notée (, t) es! parois parallèles à l ae sont isolées thermiquement et on note J (,t ) = J(, t ) e le vecteur densité de courant thermique ournez la page VP

2 e =0 +d = e : vecteur unitaire Figure 1 a) Que représente ( t) J,? Quelle est son unité? Enoncer alors la loi de Fourier b) Effectuer un bilan énergétique pour un volume élémentaire de matériau compris entre les abscisses et + d entre les instants t et t + dt en supposant qu il n eiste pas d apport énergétique autre que par conduction et qu il n y a pas production d énergie interne Donner, t alors l équation au dérivées partielles vérifiée par ( ) On se place désormais (pour la suite des questions) en régime stationnaire c) Donner les lois de variation ( ) et ( ) maintenues à températures constantes, ( 0) = 0 et ( ) J en supposant que les etrémités du matériau sont = Résistance thermique due à la conduction P th représentant le flu thermique à travers la section droite du matériau, on définit R th, résistance thermique de conduction du matériau de longueur et de surface par la relation R P 0 = th th a) Eprimer R th en fonction de, et λ En faisant l analogie avec l électrocinétique, justifier le terme de résistance thermique et préciser l unité de R th Quelle doit être la condition sur R th pour que le flu transmis soit faible? b) On associe deu corps A 1 et A (figure ) de résistances thermiques R th 1 et = et = 1 R th de même, le second de section, l un de conductivité thermique λ 1 est compris entre 0 conductivité thermique λ est compris entre = 1 et = 1 + On note 0, 1, les températures pour = 0, = 1, = 1 + Etablir l epression de résistance thermique R th de l ensemble en fonction de R th 1 et R th =0 = 1 = A 1 Figure A

3 3 c) Même question lorsque les deu corps A 1, de section 1 et de longueur 1 et A de section et de longueur sont associés en «parallèle» (figure 3) On note 0, la température sur les faces d entrée pour = 0 et 1 la température sur les faces de sorties pour = 1 pour A 1, et = pour A =0 A A Figure 3 3 ransfert convectif On considère une surface à la température, en contact avec de l air à la température a et échangeant par convection avec celui-ci une puissance thermique P c (sortant algébriquement de la surface ) s écrivant : Pc = hc ( a) où h c est le coefficient de convection On remarquera que l énergie thermique correspondante s écoule du milieu où la température est la plus élevée vers le milieu où la température est la plus faible Montrer que cet échange convectif est décrit par une résistance thermique de convection R c dont on donnera l epression 4 ransfert par rayonnement a puissance P R rayonnée par l unité de surface d un corps noir et répartie sur toutes les fréquences ν est donnée par 3 πhν P R = P( ν) dν avec P ( ν) = où 0 hν c ep 1 k 34 1 h = 6,610 Js (constante de Planck) et 1, k = JK (constante de Boltzmann) 8 1 c = 310 ms (vitesse de la lumière dans le vide) ournez la page VP

4 4 a) Montrer que P R est donnée par la loi de tephan : 3 π4 h et c On donne : d = 0 ep( ) P R = σ Eprimer σ en fonction de k, b) On rappelle que la loi de Wien liant la longueur d onde λ m du maimum d émission thermique du corps noir, à sa température s écrit : λm = 898 µ m K On admet que l ensemble des couches de l atmosphère rayonne comme un corps noir à la température e = 63K Calculer les valeurs respectives des longueurs d onde λ m a et λ m s du rayonnement thermique de l atmosphère terrestre et du rayonnement thermique solaire (température de la surface du soleil de l ordre de 5700 K ) A quels domaines du spectre électromagnétique, ces longueurs d onde appartiennent-elles? c) On considère une surface délimitant un corps à la température en contact avec un environnement à la température e e corps et l environnement se conduisant comme des corps noirs, donner l epression de la puissance P échangée par rayonnement à travers entre le corps et l environnement (sortant algébriquement du corps vers l environnement) d) On suppose que est très proche de e et on pose = e + avec << e Montrer que P peut se mettre sous la forme approchée : P = G ( e ) et donner l epression de G en fonction de e, σ et Quelle est la résistance thermique de rayonnement R R correspondante? Montrer qu on peut confondre e et dans l epression de R R lorsque la forme approchée de P est du premier ordre en ( e ) e) Donner l epression de la résistance thermique R si l on considère à la fois un transfert par convection et par rayonnement entre un corps à la température délimité par une surface et un environnement à la température e II ransfert à travers le mur séparant le local de l etérieur On considère dans cette partie que les lois d association des résistances thermiques vues précédemment sont vérifiées, que la puissance transmise associée soit rayonnée, de nature conductive ou convective 1 On souhaite évaluer les pertes en puissance entre un local à la température int et le milieu etérieur à la température et On suppose que la paroi (figure 4) séparant le local à la température int de l air etérieur à la température et, est constituée d une vitre (conductivité λ, surface, épaisseur e) et d un mur de béton (conductivité λ b, surface b, épaisseur e b ), orthogonau à l ae a paroi, le milieu etérieur et le milieu intérieur au local se conduisent comme des corps noirs es transferts thermiques se font en régime stationnaire et le rayonnement solaire direct n est pas pris en compte On considèrera pour la surface de la paroi en contact avec l etérieur, un transfert thermique par convection avec l air etérieur, à la température a =, et par rayonnement avec l ensemble et

5 5 des couches de l atmosphère, à la température rayonnement à la résistance thermique en fonction de et Pour la surface en contact avec l intérieur, on considère un transfert convectif et un transfert e = et ; on eprimera la contribution du radiatif avec l intérieur du local ; on eprimera la contribution du rayonnement à la résistance thermique en fonction de int On note h i et h e les coefficients de convection pour la surface interne et eterne de la paroi On donne : 1 1 K λ = 1, Wm, 1 K h = 15Wm, i = m, e = 3mm, 1 K 1 1 K λ b = 0,9 Wm, h = 35Wm, et = 73K, int = 93K, e béton = 3m, e = 0,3m, b 8 b 4 σ = 5,6710 Wm K et e b b / int e Vitre e b b / ocal béton Figure 4 a) Eprimer la résistance thermique totale R t1 de la partie vitrée en fonction de R th la résistance thermique due à la conduction, R et et R int les résistances thermiques dues à la convection et au rayonnement respectivement sur la surface en contact avec l etérieur et l intérieur En déduire la puissance thermique P t1 sortant du local à travers la partie vitrée b) A l aide des résultats obtenus au questions I4e) et Ia), calculer numériquement R t1 et P t1 c) Eprimer et calculer numériquement la résistance thermique totale R t de la partie en béton de la paroi ainsi que la puissance thermique P t à travers celui-ci Comparer les valeurs numériques de P t1 et P t Conclusion? d) Que vaut la puissance totale P t si la paroi est constituée simplement d une baie vitrée de surface = 5m? ournez la page VP

6 6 Pour des raisons de luminosité, on opte pour une paroi (figure 5) entièrement constituée d une vitre de surface = 5m et d épaisseur e = 3mm es échanges thermiques sont de même nature que dans la question 1, sauf pour l échange par rayonnement entre la surface etérieure de la paroi et le milieu etérieur En effet, un modèle plus réaliste envisage que l ensemble des couches de l atmosphère rayonne comme un corps noir à une température = inférieure à et Un chauffage fournit au local la puissance calorifique P 0 = 1500W et on note 1 et les températures des surfaces en = 0 (surface 1 ) et = e (surface ) e e ciel et =73K =0 P 0 urface 1 à la température 1 urface à la température ciel =63K Vitre Figure 5 ocal à la température int On désire calculer 1,, int en fonction de P 0, conduction, à la convection et au rayonnement et, ciel et des grandeurs relatives à la a) Que vaut, en régime stationnaire, le flu thermique à travers 1 et? En eprimant la contribution du rayonnement à la résistance thermique en fonction de 1, eprimer l écart int 1 b) Eprimer l écart 1 c) Ecrire l équation vérifiée par le flu thermique s écoulant vers l etérieur à travers En supposant que puisse s écrire sous la forme 7 et + avec << et, montrer que l écart de température et peut se mettre sous la forme : P0 f ( et, ) et = ciel et donner l epression de f ( 3 et, ciel ) h + 4σ e et d) AN : ciel = 63K Calculer alors, 1 et int Evaluer les importances respectives de la conduction, de la convection et du rayonnement e) Par grand vent, le coefficient de convection eterne peut atteindre la valeur 1 K h = 60Wm Que valent alors,, 1 et int? Conclusion e

7 7 3 Afin de réaliser des économies d énergie, la paroi est finalement réalisée en double vitrage composé de deu vitres d épaisseur e = 3mm, de surface = 5m, séparées par une épaisseur e = 5mm d air de conductivité thermique envisagées sont indiquées sur la figure K λ = 0,05Wm es différentes températures e=3mm e=3mm ciel = 63K ( 1b ) urface intérieure ( 1a ) Etérieur et = 73K urface etérieure ( b ) ( a ) P 0 ocal ( int ) ème vitre air 1 ère vitre e =5mm Figure 6 a) Montrer que l on peut confondre 1 a et 1 b en s appuyant sur les résultats de la question IId)e), ainsi que a et b On note alors 1 a = 1 b = 1 et a = b = b) es échanges thermiques sont de même nature que précédemment, mais l on considère maintenant que chacune des vitres est assimilable à un corps noir rayonnant dans demiespaces (à la température 1 pour la première vitre et à la température pour la seconde) Pour l air emprisonné entre les vitres, on néglige le phénomène de convection et de rayonnement pour ne considérer qu un transfert purement conductif Montrer que la relation entre int et 1 est identique au cas du simple vitrage et eprimer l écart int 1 c) Ecrire l équation vérifiée par le flu thermique s écoulant de la vitre 1 vers la vitre En déduire 1 en fonction de et P 0 Quelle est la modification par rapport au cas du simple vitrage? d) Montrer que la relation entre et et est identique au cas du simple vitrage et eprimer l écart et e) Calculer, 1 et int Montrer alors qu une valeur de P 0 divisée par donnerait une valeur plus raisonnable de int (voisine de celle obtenue en IId) ournez la page VP

8 8 MECANIQUE Conséquence de l effet de marée sur la distance erre-une Ce problème est formé de trois parties a première partie étudie l effet de marée eercé par la une sur la erre a seconde partie étudie l orbite de la une autour de la erre dans le cadre du système à deu corps a dernière partie met en évidence, à partir de la conservation du moment cinétique total du système erre une, le ralentissement de la rotation de la erre sur elle-même provoqué par l effet de marée et l augmentation de la distance erre une qui en résulte Notations et données numériques : Constante gravitationnelle G = 6, Masse du oleil : m = 1, 9910 kg N m Distance erre oleil : D = 1, 5010 m Masse de la une : m = 7,3410 kg 8 Distance moyenne erre une : D = 3,8410 m Rayon de la une : Masse de la erre : Rayon de la erre : 6 R = 1, 7510 m 4 m = 5,9810 kg 6 R = 6,3710 m kg Définition des différents référentiels et repères associés utilisés dans le problème : On rappelle que le référentiel de Copernic, noté R dont l origine est le centre de masse O du système solaire et les trois aes, y, z pointent vers trois étoiles lointaines de la sphère céleste, réalise une ecellente approimation d un référentiel galiléen e repère associé est ( O,e,e y,ez) On note, le centre de masse de la erre et référentiel géocentrique) de repère associé ( e,e, e ) pôles On note, le centre de masse de la une et référentiel sélénocentrique) de repère associé ( e,e, e ) R le référentiel barycentrique de la erre (ou, avec e z : vecteur unitaire de l ae des y z R le référentiel barycentrique de la une (ou, y z e oleil, la une et la erre sont supposés être sphériques à répartition de masse à symétrie sphérique I Etude de l effet de marée 1 Quel est le mouvement du référentiel géocentrique R dans le référentiel de Copernic si l on suppose m # m? Dans ces conditions, R est-il galiléen?

9 9 On considère une particule de masse m assimilée à un point matériel se trouvant au point P, au voisinage de la erre à l instant t On appelle F, la résultante des forces autres que les forces de gravitation et d inertie s eerçant sur la particule On note G ( P), G ( P ), G ( P ), les champs gravitationnels créés respectivement en P par le oleil, la une, et la erre es seuls astres contribuant au champ gravitationnel en P étant la une, la erre et le oleil, montrer que l on peut écrire le principe fondamental de la dynamique pour la particule dans le référentiel R sous la forme :! "! " " "! ma( P) = F + mg / ( P) + mg( P) + mg( P) ma( R ) / R où! ( )! ap et a / R ( ) / R désignent les accélérations des points P et, respectivement dans R et R "!! 3 On suppose F = 0 M étant un point de la erre, on montre qu en faisant un développement de G ( M ) et de G ( M ) au voisinage de, on peut écrire : ( M ) G + M grad et G + [ G ] où ( grad ) G ( M ) 7 ( ) ( M grad ) dont le résultat est calculé en [ G G 7 ( ) ( ) ] M est un opérateur appliqué à G ou a) En considérant la erre comme un système de points discrets A i, de masse m i, tels que! m = m a en appliquant le théorème du centre d inertie à la erre i, eprimer ( ) / R i! " b) Montrer alors que l on peut écrire : ma( P) = mg ( P) + mc ( P) + mc ( P) / R C ( P ) = G ( P) G ( ) représente le champ de marée dû à la une en P et C ( P ) = G ( P) G ( ) représente le champ de marée dû au oleil en P G, où 4 On suppose l astre considéré (oleil ou une), de centre A ( A = ou A = ) de masse m A situé à la distance D A de telle que A = DA e, dans le plan équatorial On considère les points P 1 et P de la surface terrestre de coordonnées ( R,0,0 ) et ( R,0,0) R dans le repère associé au référentiel R En considérant que << 1 évaluer le champ de D A marée C A ( P 1 ) et C A ( P ) Quelle est la direction de ces deu vecteurs? Faire un schéma G mar Evaluer numériquement le terme dans le cas où l astre A est le oleil, puis la une 3 DA Quel est l astre qui a l effet le plus important? ournez la page VP

10 10 II rajectoire de la une On néglige les effets dus au oleil ; le système erre-une est donc considéré isolé et on s intéresse au mouvements relatifs de la erre et de la une On considère le référentiel barycentrique R du système erre-une et on appelle C le centre de masse de l ensemble Ω et Ω désignent le vecteur vitesse angulaire de rotation propre respectivement de la une dans R et de la erre dans R J = mr désigne le moment d inertie de la une par rapport à son ae de rotation dans R 5 J = mr désigne le moment d inertie de la erre par rapport à son ae de rotation dans R 5 On désigne par (, ) On désigne respectivement par ( ), ( ) le moment cinétique du système erre-une dans le référentiel C C R les moments cinétiques au point C dans le référentiel R de la erre, de la une sont respectivement, les vecteurs moments cinétiques de rotation propre ( ) / R et ( ) / R de la erre au point dans le référentiel 1 a) Montrer que (, ) se conserve R et de la une au point dans le référentiel R b) a répartition de masse de la une et la erre étant à symétrie sphérique, montrer que ( ) et ( ) se conservent En déduire que Ω et Ω sont constants / R / R a) En considérant la erre comme un système de points discret, montrer que : " """" "! """" "! = C m V + où V représente le vecteur vitesse de dans le ( ) ( ) C / R / R référentiel R b) Donner la relation analogue pour ( ) c) En déduire que (, ) C / R peut se mettre sous la forme : "" "" (, ) = orb + ( ) + / ( ) où R / R orb désigne le moment cinétique orbital dans "" R du système erre-une Eprimer " """" "! orb en fonction de C, m, V/ R et de " """" C, m, V / R

11 11 3 On appelle M la particule fictive, telle que CM = de masse réduite vitesse V """" M/ R m m µ = de vecteur m + m a) Calculer les vecteurs C et C en fonction de m, m et En déduire les vecteurs """" "! vitesses V et V """" des points et dans le référentiel R, en fonction de V / R / R b) Ecrire la relation fondamentale de la dynamique dans R pour et, et montrer que cela revient à considérer la particule fictive soumise à la force eercée par la erre sur la une M/R "" 4 a) Eprimer orb fictive est plan en fonction de V """" M/ R et µ Montrer alors que le mouvement de la particule b) En considérant que m >> m, à quels points peut-on assimiler les points C et M? Avec quel référentiel peut-on confondre R? 5 On suppose la condition précédente remplie On se place dans le plan de la trajectoire de et on introduit le repère des coordonnées polaires ( e ),,e θ tel que = r er 1 a) Etablir par la méthode de votre choi l équation différentielle suivie par u ( θ ) = r ( θ ) p Montrer que l équation de la trajectoire s écrit : r = où l on donnera les 1+ ecos( θ) significations de p et e b) e périgée est caractérisé par r p = km et l apogée par r a = km Calculer p et e c) Montrer que la trajectoire de la une autour de la erre peut être assimilée à un cercle dont on donnera le rayon D Calculer la vitesse angulaire orbitale ω de la une autour de la erre, puis la vitesse v de la une sur son orbite par rapport au référentiel R r "" 6 a) Evaluer numériquement le moment cinétique orbital orb, ainsi que les moments cinétiques, et les comparer entre eu de rotation propre ( ) ( ) Données : / R / R 6 1 Ω =,66 10 rad s 5 1 Ω = 7, 9 10 rad s b) En supposant les vecteurs Ω et ω! colinéaires et dirigés suivant e z, montrer alors que l on m G D m + J Ω e peut écrire : ( ) ( ), z ournez la page VP

12 1 III Eloignement de la une En généralisant à un point quelconque de la erre, le calcul fait dans la partie I, on peut montrer que l effet de marée se traduit par l eistence de deu bourrelets diamétralement opposés, alignés avec la ligne des centres de l astre A et de la erre En fait, les bourrelets de marée sont entraînés par la rotation de la erre, plus rapide que le mouvement de la une sur son orbite et se trouvent donc décalés par rapport à la direction erre- une d un angle α (voir figure 7) a une eerce alors une action dont le moment sur les bourrelets tend à freiner la rotation de la erre e système erre-une étant toujours considéré isolé dans l espace, son moment cinétique total (, ) se conserve a diminution du moment cinétique de rotation propre de la erre est alors compensée par une augmentation du moment cinétique orbital de la une et donc par une augmentation progressive de la distance erre-une Cette troisième partie veut quantifier cet effet 1 a surface de la erre étant essentiellement recouverte par les océans, on modélise le phénomène des marées par deu bourrelets d eau symétriques de hauteur h formant un ellipsoïde tangent à la sphère terrestre (voir figure 7) Calculer la masse m b de l ensemble des deu bourrelets Données : Volume d un ellipsoïde de demi grand ae a et de demi petit ae b : 4 V = π ab 3 Masse volumique de l eau : ρ = 1000 kg m h = 0,50m 3 On admettra que le moment en des forces eercées par la une sur l ensemble (erre sphérique + bourrelets) M peut s écrire en première approimation M = M 1 + M où M 1 et m M sont les moments en des forces F b m 1 = C ( P1 ) et F = b C( P ) résultant de l action mb de la une sur les points P 1 et P de masse situés sur la droite de déformation maimale formant l angle α avec l ae e r Eprimer M en fonction de m et des vecteurs G ( P 1 ), G ( P ) et P 1 R 3 On admettra qu en faisant l hypothèse que 1 où A= m m ( R+ h) b 3 G b On obtient pour α = 3, D <<, M peut s écrire : A sin ( α) M = 3! 16 M = M = 4,510 I ez D Ω a) J gardant la même valeur définie dans la partie II, eprimer alors dt d et calculer sa valeur numérique b) On appelle la période de rotation propre terrestre Eprimer d dt en fonction de Ω et

13 13 dω et calculer sa valeur numérique en secondes par an avec 5 1 Ω = 7, 910 rad s dt 5 Comparer avec la valeur observée qui est de 1,6510 secondes par an c) En considérant l epression du moment cinétique total (, ) d( D ) du II-6-b, donner l epression de et calculer sa valeur numérique en cm par an Comparer avec la dt valeur observée qui est de 3,4 cm par an e θ e z P 1 P h R α h e r Figure 7 Fin de l énoncé ournez la page VP

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif - 70 Chapitre 8 : Champ de gravitation - Satellites I. Loi de gravitation universelle : (

Plus en détail

Les calculatrices sont autorisées

Les calculatrices sont autorisées Les calculatrices sont autorisées Le sujet comporte quatre parties indépendantes. Les parties 1 et portent sur la mécanique (de la page à la page 7). Les parties 3 et 4 portent sur la thermodnamique (de

Plus en détail

10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU)

10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU) 0 leçon 2 Leçon n 2 : Contact entre deu solides Frottement de glissement Eemples (PC ou er CU) Introduction Contact entre deu solides Liaisons de contact 2 Contact ponctuel 2 Frottement de glissement 2

Plus en détail

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons Formation Interuniversitaire de Physique Option de L3 Ecole Normale Supérieure de Paris Astrophysique Patrick Hennebelle François Levrier Sixième TD 14 avril 2015 Les étoiles dont la masse initiale est

Plus en détail

TD 9 Problème à deux corps

TD 9 Problème à deux corps PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile

Plus en détail

TS Physique Satellite à la recherche de sa planète Exercice résolu

TS Physique Satellite à la recherche de sa planète Exercice résolu P a g e 1 Phsique atellite à la recherche de sa planète Exercice résolu Enoncé Le centre spatial de Kourou a lancé le 1 décembre 005, avec une fusée Ariane 5, un satellite de météorologie de seconde génération

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

Cours IV Mise en orbite

Cours IV Mise en orbite Introduction au vol spatial Cours IV Mise en orbite If you don t know where you re going, you ll probably end up somewhere else. Yogi Berra, NY Yankees catcher v1.2.8 by-sa Olivier Cleynen Introduction

Plus en détail

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert DISQUE DUR Le sujet est composé de 8 pages et d une feuille format A3 de dessins de détails, la réponse à toutes les questions sera rédigée sur les feuilles de réponses jointes au sujet. Toutes les questions

Plus en détail

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées.

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. 1 Ce sujet aborde le phénomène d instabilité dans des systèmes dynamiques

Plus en détail

Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide

Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide I Rappels : Référentiel : Le mouvement d un corps est décris par rapport à un corps de référence et dépend du choix de ce corps. Ce corps de référence

Plus en détail

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique Le centre spatial de Kourou a lancé le 21 décembre 200, avec une fusée Ariane, un satellite

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

SYSTEME DE PARTICULES. DYNAMIQUE DU SOLIDE (suite) Table des matières

SYSTEME DE PARTICULES. DYNAMIQUE DU SOLIDE (suite) Table des matières Physique Générale SYSTEME DE PARTICULES DYNAMIQUE DU SOLIDE (suite) TRAN Minh Tâm Table des matières Applications de la loi de Newton pour la rotation 93 Le gyroscope........................ 93 L orbite

Plus en détail

Chapitre 0 Introduction à la cinématique

Chapitre 0 Introduction à la cinématique Chapitre 0 Introduction à la cinématique Plan Vitesse, accélération Coordonnées polaires Exercices corrigés Vitesse, Accélération La cinématique est l étude du mouvement Elle suppose donc l existence à

Plus en détail

Le Soleil. Structure, données astronomiques, insolation.

Le Soleil. Structure, données astronomiques, insolation. Le Soleil Structure, données astronomiques, insolation. Le Soleil, une formidable centrale à Fusion Nucléaire Le Soleil a pris naissance au sein d un nuage d hydrogène de composition relative en moles

Plus en détail

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation ) DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

1 Problème 1 : L avion solaire autonome (durée 1h)

1 Problème 1 : L avion solaire autonome (durée 1h) Problèmes IPhO 2012 1 NOM : PRENOM : LYCEE : 1 Problème 1 : L avion solaire autonome (durée 1h) Nous souhaitons dans ce problème aborder quelques aspects de la conception d un avion solaire autonome. Les

Plus en détail

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2 Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 1 11 m 3 kg 1 s 2 Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition Page xxv (dernier tiers de page) le terme de Coriolis est supérieur à 1% du poids) Chapitre 1 Page

Plus en détail

M6 MOMENT CINÉTIQUE D UN POINT MATÉRIEL

M6 MOMENT CINÉTIQUE D UN POINT MATÉRIEL M6 MOMENT CINÉTIQUE D UN POINT MATÉRIEL OBJECTIFS Jusqu à présent, nous avons rencontré deux méthodes pour obtenir l équation du mouvement d un point matériel : - l utilisation du P.F.D. - et celle du

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

1 Mise en application

1 Mise en application Université Paris 7 - Denis Diderot 2013-2014 TD : Corrigé TD1 - partie 2 1 Mise en application Exercice 1 corrigé Exercice 2 corrigé - Vibration d une goutte La fréquence de vibration d une goutte d eau

Plus en détail

Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques

Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques DERNIÈRE IMPRESSION LE er août 203 à 7:04 Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques Table des matières Onde périodique 2 2 Les ondes sinusoïdales 3 3 Les ondes acoustiques 4 3. Les sons audibles.............................

Plus en détail

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement

Plus en détail

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté Chapitre 4 Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté 4.1 Introduction Les systèmes qui nécessitent deux coordonnées indépendantes pour spécifier leurs positions sont appelés systèmes à

Plus en détail

La gravitation universelle

La gravitation universelle La gravitation universelle Pourquoi les planètes du système solaire restent-elles en orbite autour du Soleil? 1) Qu'est-ce que la gravitation universelle? activité : Attraction universelle La cohésion

Plus en détail

L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ

L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ INTRODUCTION Données : n individus observés sur p variables quantitatives. L A.C.P. permet d eplorer les liaisons entre variables et

Plus en détail

NOTICE DOUBLE DIPLÔME

NOTICE DOUBLE DIPLÔME NOTICE DOUBLE DIPLÔME MINES ParisTech / HEC MINES ParisTech/ AgroParisTech Diplômes obtenus : Diplôme d ingénieur de l Ecole des Mines de Paris Diplôme de HEC Paris Ou Diplôme d ingénieur de l Ecole des

Plus en détail

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1 TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun

Plus en détail

Chapitre 9 : Applications des lois de Newton et Kepler à l'étude du mouvement des planètes et des satellites

Chapitre 9 : Applications des lois de Newton et Kepler à l'étude du mouvement des planètes et des satellites I- Les trois lois de Kepler : Chapitre 9 : Applications des lois de Newton et Kepler à l'étude du mouvement des planètes et des satellites Les lois de Kepler s'applique aussi bien pour une planète en mouvement

Plus en détail

La Mesure du Temps. et Temps Solaire Moyen H m.

La Mesure du Temps. et Temps Solaire Moyen H m. La Mesure du Temps Unité de temps du Système International. C est la seconde, de symbole s. Sa définition actuelle a été établie en 1967 par la 13 ème Conférence des Poids et Mesures : la seconde est la

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

TP 7 : oscillateur de torsion

TP 7 : oscillateur de torsion TP 7 : oscillateur de torsion Objectif : étude des oscillations libres et forcées d un pendule de torsion 1 Principe général 1.1 Définition Un pendule de torsion est constitué par un fil large (métallique)

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

document proposé sur le site «Sciences Physiques en BTS» : http://nicole.cortial.net BTS AVA 2015

document proposé sur le site «Sciences Physiques en BTS» : http://nicole.cortial.net BTS AVA 2015 BT V 2015 (envoyé par Frédéric COTTI - Professeur d Electrotechnique au Lycée Régional La Floride Marseille) Document 1 - Etiquette énergie Partie 1 : Voiture à faible consommation - Une étiquette pour

Plus en détail

FORMATION DES PERSONNES-RESSOURCES EN SCIENCE ET TECHNOLOGIE LE CYCLE DU JOUR ET DE LA NUIT (CYCLE DIURNE)

FORMATION DES PERSONNES-RESSOURCES EN SCIENCE ET TECHNOLOGIE LE CYCLE DU JOUR ET DE LA NUIT (CYCLE DIURNE) FORMATION DES PERSONNES-RESSOURCES EN SCIENCE ET TECHNOLOGIE LE CYCLE DU JOUR ET DE LA NUIT (CYCLE DIURNE) Pierre Chastenay astronome Planétarium de Montréal Source : nia.ecsu.edu/onr/ocean/teampages/rs/daynight.jpg

Plus en détail

DURÉE DU JOUR EN FONCTION DE LA DATE ET DE LA LATITUDE

DURÉE DU JOUR EN FONCTION DE LA DATE ET DE LA LATITUDE DURÉE DU JUR E FCTI DE LA DATE ET DE LA LATITUDE ous allons nous intéresser à la durée du jour, prise ici dans le sens de période d éclairement par le Soleil dans une journée de 4 h, en un lieu donné de

Plus en détail

LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE

LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE 2. L EFFET GYROSCOPIQUE Les lois physiques qui régissent le mouvement des véhicules terrestres sont des lois universelles qui s appliquent

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours.

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours. Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - 1 Suite énoncé des exos du Chapitre 14 : Noyaux-masse-énergie I. Fission nucléaire induite (provoquée)

Plus en détail

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler Compétences exigibles : - Mettre en œuvre une démarche expérimentale pour mesurer une vitesse en utilisant l effet Doppler. - Exploiter l expression du

Plus en détail

Module HVAC - fonctionnalités

Module HVAC - fonctionnalités Module HVAC - fonctionnalités Modèle de radiation : DO = Discrete Ordinates On peut considérer l échauffement de solides semi transparents causé par le rayonnement absorbé par le solide. On peut également

Plus en détail

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette

Plus en détail

Dimensionnement d une roue autonome pour une implantation sur un fauteuil roulant

Dimensionnement d une roue autonome pour une implantation sur un fauteuil roulant Dimensionnement d une roue autonome pour une implantation sur un fauteuil roulant I Présentation I.1 La roue autonome Ez-Wheel SAS est une entreprise française de technologie innovante fondée en 2009.

Plus en détail

Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE

Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE Exercice 0 page 9 On considère deux évènements E et E Référentiel propre, R : la Terre. Dans ce référentiel, les deux évènements ont lieu au même endroit. La durée

Plus en détail

TD de Physique n o 1 : Mécanique du point

TD de Physique n o 1 : Mécanique du point E.N.S. de Cachan Département E.E.A. M FE 3 e année Phsique appliquée 011-01 TD de Phsique n o 1 : Mécanique du point Exercice n o 1 : Trajectoire d un ballon-sonde Un ballon-sonde M, lâché au niveau du

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Michel Henry Nicolas Delorme

Michel Henry Nicolas Delorme Michel Henry Nicolas Delorme Mécanique du point Cours + Exos Michel Henry Maître de conférences à l IUFM des Pays de Loire (Le Mans) Agrégé de physique Nicolas Delorme Maître de conférences à l université

Plus en détail

Cours de Mécanique du point matériel

Cours de Mécanique du point matériel Cours de Mécanique du point matériel SMPC1 Module 1 : Mécanique 1 Session : Automne 2014 Prof. M. EL BAZ Cours de Mécanique du Point matériel Chapitre 1 : Complément Mathématique SMPC1 Chapitre 1: Rappels

Plus en détail

Plan du cours : électricité 1

Plan du cours : électricité 1 Semestre : S2 Module Physique II 1 Electricité 1 2 Optique géométrique Plan du cours : électricité 1 Partie A : Electrostatique (discipline de l étude des phénomènes liés aux distributions de charges stationnaires)

Plus en détail

Nombre dérivé et tangente

Nombre dérivé et tangente Nombre dérivé et tangente I) Interprétation graphique 1) Taux de variation d une fonction en un point. Soit une fonction définie sur un intervalle I contenant le nombre réel a, soit (C) sa courbe représentative

Plus en détail

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire À propos d ITER Le projet ITER est un projet international destiné à montrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire contrôlée. Le 8 juin 005, les pays engagés dans le projet

Plus en détail

Système formé de deux points

Système formé de deux points MPSI - 2005/2006 - Mécanique II - Système formé de deux points matériels page /5 Système formé de deux points matériels Table des matières Éléments cinétiques. Éléments cinétiques dans R.......................2

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

Concours EPITA 2009 Epreuve de Sciences Industrielles pour l ingénieur La suspension anti-plongée de la motocyclette BMW K1200S

Concours EPITA 2009 Epreuve de Sciences Industrielles pour l ingénieur La suspension anti-plongée de la motocyclette BMW K1200S Concours EPIT 2009 Epreuve de Sciences Industrielles pour l ingénieur La suspension anti-plongée de la motocyclette MW K1200S Durée : 2h. Calculatrices autorisées. Présentation du problème Le problème

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet

Plus en détail

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SESSION 2012 OBLIGATOIRE MATHÉMATIQUES. Série S. Durée de l épreuve : 4 heures Coefficient : 7 ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SESSION 2012 OBLIGATOIRE MATHÉMATIQUES. Série S. Durée de l épreuve : 4 heures Coefficient : 7 ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SESSION 2012 MATHÉMATIQUES Série S Durée de l épreuve : 4 heures Coefficient : 7 ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE Les calculatrices électroniques de poche sont autorisées, conformément à la

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre

Plus en détail

Q6 : Comment calcule t-on l intensité sonore à partir du niveau d intensité?

Q6 : Comment calcule t-on l intensité sonore à partir du niveau d intensité? EXERCICE 1 : QUESTION DE COURS Q1 : Qu est ce qu une onde progressive? Q2 : Qu est ce qu une onde mécanique? Q3 : Qu elle est la condition pour qu une onde soit diffractée? Q4 : Quelles sont les différentes

Plus en détail

Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1

Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1 Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1 Définition: La cinématique est une branche de la mécanique qui étudie les mouements des corps dans l espace en fonction du temps indépendamment des causes

Plus en détail

Étude et modélisation des étoiles

Étude et modélisation des étoiles Étude et modélisation des étoiles Étoile Pistol Betelgeuse Sirius A & B Pourquoi s intéresser aux étoiles? Conditions physiques très exotiques! très différentes de celles rencontrées naturellement sur

Plus en détail

Le second nuage : questions autour de la lumière

Le second nuage : questions autour de la lumière Le second nuage : questions autour de la lumière Quelle vitesse? infinie ou pas? cf débats autour de la réfraction (Newton : la lumière va + vite dans l eau) mesures astronomiques (Rœmer, Bradley) : grande

Plus en détail

COTTAZ Céline DESVIGNES Emilie ANTHONIOZ-BLANC Clément VUILLERMET DIT DAVIGNON Nicolas. Quelle est la trajectoire de la Lune autour de la Terre?

COTTAZ Céline DESVIGNES Emilie ANTHONIOZ-BLANC Clément VUILLERMET DIT DAVIGNON Nicolas. Quelle est la trajectoire de la Lune autour de la Terre? COTTAZ Céline DESVIGNES Emilie ANTHONIOZ-BLANC Clément VUILLERMET DIT DAVIGNON Nicolas Quelle est la trajectoire de la Lune autour de la Terre? Terminale S1 Lycée Elie Cartan Olympiades de Physiques 2003-2004

Plus en détail

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Introduction : On ne peut ni aller sur les étoiles, ni envoyer directement des sondes pour les analyser, en revanche on les voit, ce qui signifie qu'on reçoit

Plus en détail

Items étudiés dans le CHAPITRE N5. 7 et 9 p 129 D14 Déterminer par le calcul l'antécédent d'un nombre par une fonction linéaire

Items étudiés dans le CHAPITRE N5. 7 et 9 p 129 D14 Déterminer par le calcul l'antécédent d'un nombre par une fonction linéaire CHAPITRE N5 FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION Code item D0 D2 N30[S] Items étudiés dans le CHAPITRE N5 Déterminer l'image

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative

Plus en détail

Cours de Résistance des Matériaux (RDM)

Cours de Résistance des Matériaux (RDM) Solides déformables Cours de Résistance des Matériau (RDM) Structure du toit de la Fondation Louis Vuitton Paris, architecte F.Gehry Contenu 1 POSITIONNEMENT DE CE COURS... 2 2 INTRODUCTION... 3 2.1 DEFINITION

Plus en détail

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007 Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 1 avril 7 EXERCICE 1 Commun à tous les candidats 4 points 1 a Les vecteurs AB et AC ont pour coordonnées AB ; ; ) et AC 1 ; 4 ; 1) Ils ne sont manifestement pas colinéaires

Plus en détail

Chapitre 1 Cinématique du point matériel

Chapitre 1 Cinématique du point matériel Chapitre 1 Cinématique du point matériel 7 1.1. Introduction 1.1.1. Domaine d étude Le programme de mécanique de math sup se limite à l étude de la mécanique classique. Sont exclus : la relativité et la

Plus en détail

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre :

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre : Terminale STSS 2 012 2 013 Pourcentages Synthèse 1) Définition : Calculer t % d'un nombre, c'est multiplier ce nombre par t 100. 2) Exemples de calcul : a) Calcul d un pourcentage : Un article coûtant

Plus en détail

Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n 2. Résonance magnétique : approche classique

Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n 2. Résonance magnétique : approche classique PGA & SDUEE Année 008 09 Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n. Résonance magnétique : approche classique Première interprétation classique d une expérience de résonance magnétique On

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SÉRIE SCIENTIFIQUE

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SÉRIE SCIENTIFIQUE BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SÉRIE SCIENTIFIQUE ÉPREUVE DE SCIENCES DE L INGÉNIEUR ÉPREUVE DU VENDREDI 20 JUIN 2014 Session 2014 Durée de l épreuve : 4 heures Coefficient 4,5 pour les candidats ayant choisi un

Plus en détail

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique Exercice 1 1. a) Un mobile peut-il avoir une accélération non nulle à un instant où sa vitesse est nulle? donner un exemple illustrant la réponse. b) Un mobile peut-il avoir une accélération de direction

Plus en détail

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 %

Exprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 % 23 CALCUL DE L INTÉRÊT Tau d intérêt Paul et Rémi ont reçu pour Noël, respectivement, 20 et 80. Ils placent cet argent dans une banque, au même tau. Au bout d une année, ce placement leur rapportera une

Plus en détail

Les Conditions aux limites

Les Conditions aux limites Chapitre 5 Les Conditions aux limites Lorsque nous désirons appliquer les équations de base de l EM à des problèmes d exploration géophysique, il est essentiel, pour pouvoir résoudre les équations différentielles,

Plus en détail

Logistique, Transports

Logistique, Transports Baccalauréat Professionnel Logistique, Transports 1. France, juin 2006 1 2. Transport, France, juin 2005 2 3. Transport, France, juin 2004 4 4. Transport eploitation, France, juin 2003 6 5. Transport,

Plus en détail

Réseau SCEREN. Ce document a été numérisé par le CRDP de Bordeaux pour la. Base Nationale des Sujets d Examens de l enseignement professionnel.

Réseau SCEREN. Ce document a été numérisé par le CRDP de Bordeaux pour la. Base Nationale des Sujets d Examens de l enseignement professionnel. Ce document a été numérisé par le CRDP de Bordeaux pour la Base Nationale des Sujets d Examens de l enseignement professionnel. Campagne 2013 Ce fichier numérique ne peut être reproduit, représenté, adapté

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Propriétés de l atome

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Propriétés de l atome PHYSIQUE-CHIMIE Ce sujet traite de quelques propriétés de l aluminium et de leurs applications. Certaines données fondamentales sont regroupées à la fin du texte. Partie I - Propriétés de l atome I.A -

Plus en détail

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Elisabeth Vangioni Institut d Astrophysique de Paris Fleurance, 8 Août 2005 Une calculatrice, une règle et du papier quadrillé sont nécessaires au bon fonctionnement

Plus en détail

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE Table des matières 1 Introduction : 2 2 Comment obtenir un spectre? : 2 2.1 Étaller la lumière :...................................... 2 2.2 Quelques montages possibles

Plus en détail

Repérage d un point - Vitesse et

Repérage d un point - Vitesse et PSI - écanique I - Repérage d un point - Vitesse et accélération page 1/6 Repérage d un point - Vitesse et accélération Table des matières 1 Espace et temps - Référentiel d observation 1 2 Coordonnées

Plus en détail

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires 1/43 Courbes Paramétrées Courbes polaires Longueur d un arc, Courbure F411 - Courbes Paramétrées, Polaires Michel Fournié michel.fournie@iut-tlse3.fr http://www.math.univ-toulouse.fr/ fournie/ Année 2012/2013

Plus en détail

L éclairage naturel première partie : Principes de base

L éclairage naturel première partie : Principes de base Suzel BALEZ L5C 2007-08 L éclairage naturel première partie : Principes de base Hertzog et Partner Bât. De bureaux à Wiesbaden Plan Notions préliminaires La vision Grandeurs photométriques Le flux lumineux

Plus en détail

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction DNS Sujet Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3 Réfraction I. Préliminaires 1. Rappeler la valeur et l'unité de la perméabilité magnétique du vide µ 0. Donner

Plus en détail

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2 Chapitre 8 Fonctions de plusieurs variables 8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles Définition. Une fonction réelle de n variables réelles est une application d une partie de R

Plus en détail

PHYSIQUE Discipline fondamentale

PHYSIQUE Discipline fondamentale Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et

Plus en détail

SINE QUA NON. Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases

SINE QUA NON. Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases SINE QUA NON Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases Sine qua non est un logiciel «traceur de courbes planes» mais il possède aussi bien d autres fonctionnalités que nous verrons tout

Plus en détail

LA PUISSANCE DES MOTEURS. Avez-vous déjà feuilleté le catalogue d un grand constructeur automobile?

LA PUISSANCE DES MOTEURS. Avez-vous déjà feuilleté le catalogue d un grand constructeur automobile? LA PUISSANCE DES MOTEURS Avez-vous déjà feuilleté le catalogue d un grand constructeur automobile? Chaque modèle y est décliné en plusieurs versions, les différences portant essentiellement sur la puissance

Plus en détail

Université de Caen. Relativité générale. C. LONGUEMARE Applications version 2.0. 4 mars 2014

Université de Caen. Relativité générale. C. LONGUEMARE Applications version 2.0. 4 mars 2014 Université de Caen LMNO Relativité générale C. LONGUEMARE Applications version.0 4 mars 014 Plan 1. Rappels de dynamique classique La force de Coulomb Le principe de moindre action : lagrangien, hamiltonien

Plus en détail

MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE

MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE Titulaire : A. Rauw 5h/semaine 1) MÉCANIQUE a) Cinématique ii) Référentiel Relativité des notions de repos et mouvement Relativité de la notion de trajectoire Référentiel

Plus en détail

MECANIQUE DU POINT. y e y. z e z. ] est le trièdre de référence. e z. où [O, e r. r est la distance à l'axe, θ l'angle polaire et z la côte

MECANIQUE DU POINT. y e y. z e z. ] est le trièdre de référence. e z. où [O, e r. r est la distance à l'axe, θ l'angle polaire et z la côte I) Cinématique du point matériel: 1) Référentiel: MECANIQUE DU POINT L ensemble de tous les systèmes d axes de coordonnées liés à un même solide de référence S constitue un repère Soit une horloge permettant

Plus en détail

Problèmes sur le chapitre 5

Problèmes sur le chapitre 5 Problèmes sur le chapitre 5 (Version du 13 janvier 2015 (10h38)) 501 Le calcul des réactions d appui dans les problèmes schématisés ci-dessous est-il possible par les équations de la statique Si oui, écrire

Plus en détail

Quantité de mouvement et moment cinétique

Quantité de mouvement et moment cinétique 6 Quantité de mouvement et moment cinétique v7 p = mv L = r p 1 Impulsion et quantité de mouvement Une force F agit sur un corps de masse m, pendant un temps Δt. La vitesse du corps varie de Δv = v f -

Plus en détail