Assurabilité et développement de l assurance dépendance. Manuel Plisson Université Paris-Dauphine
|
|
- Jean-Pierre Jean-Sébastien Sauvé
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Assurabilité et développement de l assurance dépendance Manuel Plisson Université Paris-Dauphine
2 Les enjeux La dépendance : qui, combien et quand? Qui finance et qui financera? L État, la famille, le marché? L énigme du marché de l assurance dépendance 2
3 Pourquoi le marché ne se développe-t-il pas plus? Les raisons Partie 1 : L offre? Partie 2 : La demande? Partie 3 : Les asymétries d information à l équilibre? Méthodologie Développements théoriques à partir de la littérature existante Construction de deux bases d entreprises inédites Analyse empirique des déterminants de la demande d assurance dépendance 3
4 Partie I : L offre d assurance dépendance 4
5 Assurer le risque dépendance par le marché? Les trois composantes du risque dépendance : survenance, durée, coût de prise en charge Aux Etats-Unis, non assurabilité du coût de prise en charge (Cutler, 1993) => contrat forfaitaire (rente) Méthode de Cutler enrichie et testée sur des données françaises Données Association d aide à domicile «Les Amis», située dans le 17 arrondissement Construction des séries de coût d aide à domicile (retraitement des subventions) 5
6 Résultats Coût de prise en charge non stationnaire (convergent avec Cutler) Relation de co-intégration avec d autres agrégats économiques (PIB) Possible de prévoir l évolution du coût de prise en charge à l aide d un modèle ARMA Implications économiques Possible de prévoir et donc d assurer en partie la prise en charge à domicile Contrats mixtes (indemnitaires/forfaitaires) possibles en France sur l aide à domicile 6
7 Partie II : La demande d assurance dépendance 7
8 Qui souscrit des rentes dépendance en France? Méthode Une analyse empirique à partir de données microéconomiques Modèles Logit et Tobit Données Une base originale : un portefeuille d assurés issu d un bancassureur Données observées et non déclaratives Une variable expliquée fiable Variables de revenu et de patrimoine 8
9 Résultats sur l échantillon Pas de variable observée parfaitement discriminante Mais des tendances Effet des femmes, des catégories ouvriers, employés Faible élasticité-prix de la demande d assurance Effet en cloche de l âge et du revenu Effet positif du patrimoine Les individus riscophobes s assurent davantage que les autres Effets de sélection observés (reconstitution d une probabilité de sinistre à l aide de la base HID) 9
10 Pourquoi les agents ne s assurent-ils pas plus? Arguments théoriques Myopie face au risque (Kunreuther, 1978) Effet d éviction par l aide publique (Brown et Finkelstein, 2007) Aléa moral intergénérationnel (Pauly, 1990; Zweifel et Struwe, 1998) Mais les préférences de l individu confronté à ce risque peuvent-elles aussi expliquer la faible demande? Notre cadre conceptuel Un individu maximisant son utilité espérée Un modèle à deux périodes 3 variantes selon le type de contrat et la fonction d utilité 10
11 Résultats Un agent qui maximise l espérance de son utilité peut rationnellement ne pas souscrire de contrat forfaitaire Le faible développement du marché peut s expliquer par l effet réel ou anticipé de l état de santé sur la perception de la richesse (fonction bivariée) Le prix des soins dépendance à l équilibre dépend : positivement du degré de dépendance négativement de la probabilité de devenir dépendant 11
12 Partie III : Asymétrie et équilibre de marché 12
13 Les asymétries d information entravent-elles le bon fonctionnement du marché? Aléa moral peu étudié : Probable sur la dépendance légère Mais difficulté de mesure Les trois types d antisélection étudiés : Antisélection simple (Norton, 1996 ; Courbage et Roudaut, 2008 ; Oster et alii, 2009) Antisélection dynamique (Finkelstein, Garry et Sufi, 2005) Antisélection multidimensionnelle (Finkelstein et McGarry, 2006) 13
14 Méthode Données : portefeuille d assurés Test d antisélection standard appliqué sur la garantie dépendance élevée Modèles Logit et Probit bivarié Résultats Test standard : une absence d antisélection Deux explications possibles la faible antériorité du portefeuille compensation entre hétérogénéité des risques / des goûts Des indices nous permettent de penser qu une antisélection multidimensionnelle est à l oeuvre? 14
15 Quels enseignements? 15
16 Les principaux résultats de cette thèse Il est possible de repousser la frontière de l assurabilité notamment si on couvre la prise en charge à domicile Ce sont les classes moyennes et populaires qui s assurent contre ce type de risque Certains individus ne s assurent pas pour au moins deux raisons : le produit proposé n est pas un produit de pleine assurance l état de santé effectif ou anticipé a un effet très fort sur la valorisation de la richesse Pas d antisélection simple à partir de nos données, mais une probable antisélection multidimensionnelle 16
17 Les implications économiques Au moins une partie du faible développement du marché de la dépendance n'est pas imputable à une défaillance de marché. Si rien ne prouve que le marché soit inefficace on peut expliquer le faible développement par des raisons plus «institutionnelles» Critères d allocation de l aide publique Fiscalité désavantageuse Aléa moral face aux décisions des pouvoirs publics Distribution du produit dépendance 17
18 Les prolongements possibles Tester l aléa moral intergénérationnel Approfondir les raisons du taux de résiliation élevé Confirmer les résultats obtenus avec des données sur les préférences Déterminer le contrat optimal Quel partage public/privé sur le risque dépendance? 18
19 Merci de votre attention 19
Pourquoi les Français ne souscrivent pas davantage de contrats d assurance dépendance?
Mai 2011 N 15 Manuel Plisson Chaire Risques et chances de la transition démographique Université Paris Dauphine LEDa LEGOS Lauréat du Prix de l actuariat 2010 du Jeune docteur L auteur remercie Roméo Fontaine
Plus en détailTARIFICATION EN ASSURANCE COMPLEMENTAIRE SANTE: il était une fois, un statisticien, un actuaire, un économiste de la santé
TARIFICATION EN ASSURANCE COMPLEMENTAIRE SANTE: il était une fois, un statisticien, un actuaire, un économiste de la santé Plan de l intervention 1 2 3 Généralités sur le fonctionnement de l assurance
Plus en détailChapitre 3. La répartition
Chapitre 3. La répartition 1. La répartition de la valeur ajoutée La valeur ajoutée (1) Valeur ajoutée : solde du compte de production = > VA = P CI = > Richesse effectivement créée par les organisations
Plus en détailEnjeux - Gestion de patrimoine CFA-Québec 4 février 2015. Denis Preston, CPA, CGA, FRM, Pl. fin.
Enjeux - Gestion de patrimoine CFA-Québec 4 février 2015 Denis Preston, CPA, CGA, FRM, Pl. fin. 2 Enjeux - Gestion de patrimoine 1.La planification financière personnelle 2.Finance personnelle versus finance
Plus en détailAssurance maladie publique et «Opting out» - Réflexions théoriques
Assurance maladie publique et «Opting out» - Réflexions théoriques Carine Franc CREGAS INSERM - U 537 Une définition de «l opting out» «to opt out» : choisir de ne pas participer ; [hopital, school] choisir
Plus en détailLE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE.
LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE. Synthèse des travaux réalisés 1. Problématique La question D7 du plan d exécution du Programme National de Recherches
Plus en détailAnalyse du comportement individuel et collectif des professionnels. des professionnels forestiers face aux risques
Analyse du comportement individuel et collectif des professionnels forestiers face aux risques Réflexion sur la dimension assurantielle Carrefours de l innovation agronomique. Sylviculture, Forêts et Tempêtes,
Plus en détailDes solutions pour les seniors à revenus insuffisants
Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants IStock - FredFroese Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays.
Plus en détailRessources pour le lycée général et technologique
Ressources pour le lycée général et technologique éduscol Sciences économiques et sociales - Terminale ES Enseignement de spécialité Economie approfondie Thème n 1 : Economie et démographie Fiche 1.2 :
Plus en détailESSEC Cours Wealth management
ESSEC Cours Wealth management Séance 9 Gestion de patrimoine : théories économiques et études empiriques François Longin 1 www.longin.fr Plan de la séance 9 Epargne et patrimoine des ménages Analyse macroéconomique
Plus en détailÉquivalent patrimonial de la rente et souscription de retraite complémentaire
ANNALES D ÉCONOMIE ET DE STATISTIQUE. N 66 2002 Équivalent patrimonial de la rente et souscription de retraite complémentaire Le cas de la France Ronan MAHIEU, Béatrice SÉDILLOT * RÉSUMÉ. Nous modélisons
Plus en détailLES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999)
Délégation ANCREAI Ile-de-France CEDIAS - 5 rue Las-Cases 75007 PARIS Tél : 01 45 51 66 10 Fax : 01 44 18 01 81 E-mail : creai.idf@9online.fr Contact : Carole PEINTRE LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION
Plus en détailFICHE PRATIQUE SCPI QU EST-CE QU UNE SCPI? AVANTAGES DE L INVESTISSEMENT IMMOBILIER CONTRAINTES DE LA GESTION «EN DIRECT» LES ATOUTS DES SCPI
FICHE PRATIQUE SCPI QU EST-CE QU UNE SCPI? La Société Civile de Placement Immobilier est un organisme de placement collectif qui a pour objet l acquisition et la gestion d un patrimoine immobilier locatif
Plus en détailMémoire d actuariat - promotion 2010. complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains.
Mémoire d actuariat - promotion 2010 La modélisation des avantages au personnel: complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains. 14 décembre 2010 Stéphane MARQUETTY
Plus en détailFaut-il encourager les ménages à épargner?
Faut-il encourager les ménages à épargner? Analyse du sujet : Nature du sujet : Sujet de type «discussion». Problématique explicite. Mots-clés : Ménages ; épargner épargne des ménages Encourager Epargne
Plus en détailDANS QUELLE MESURE LA CROISSANCE ECONOMIQUE PERMET-ELLE LE DEVELOPPEMENT?
DANS QUELLE MESURE LA CROISSANCE ECONOMIQUE PERMET-ELLE LE DEVELOPPEMENT? Notions Celles que vous devez déjà connaître : Liste page 12 du manuel : si vous ne les connaissez pas, il faut reprendre vos cours
Plus en détailAssurance et prévention des catastrophes naturelles et technologiques
Assurance et prévention des catastrophes naturelles et technologiques Céline Grislain-Letrémy Résumé long - Thèse en sciences économiques sous la direction de Bertrand Villeneuve L objet de cette thèse
Plus en détailOptimiser la Gestion des réserves ou des excédents de trésorerie des Entreprises et des Associations
Optimiser la Gestion des réserves ou des excédents de trésorerie des Entreprises et des Associations L opportunité pour l Expert- Comptable de proposer un audit financier aux clients concernés Au sommaire
Plus en détailIntroduction des. comptes d épargne libre d impôt
Introduction des comptes d épargne libre d impôt Comptes d épargne libre d impôt Une nouvelle façon d épargner Les comptes d épargne libre d impôt ont été introduits par le gouvernement fédéral dans le
Plus en détailPrésentation à l Institut canadien de la retraite et des avantages sociaux. Selon Wikipédia
Évaluation actuarielle du Régime de rentes du Québec au 31 décembre 2012, une œuvre de science-fiction? Présentation à l Institut canadien de la retraite et des avantages sociaux Georges Langis Actuaire
Plus en détailL Assurance. L Assurance
L Assurance Benjamin Leroy et Sébastien Vidal L Assurance Définition et Historique Assurance directe et privée Assurance indirecte et Assurance sociale Mutuelle Fondement économique de l assurance 2 Définition
Plus en détailECONOMIE MANAGÉRIALE NESSRINE OMRANI ECOLE POLYTECHNIQUE NESSRINE.OMRANI@POLYTECHNIQUE.EDU
ECONOMIE MANAGÉRIALE NESSRINE OMRANI ECOLE POLYTECHNIQUE NESSRINE.OMRANI@POLYTECHNIQUE.EDU 1 CHAPITRE 3: L ASYMÉTRIE D INFORMATION NOTIONS IMPORTANTES: Asymétrie d information Antisélection (ou sélection
Plus en détailRoyaume-Uni. Conditions d ouverture des droits. Indicateurs essentiels. Royaume-Uni : le système de retraite en 2012
Royaume-Uni Royaume-Uni : le système de retraite en 212 Le régime public comporte deux piliers (une pension de base forfaitaire et une retraite complémentaire liée à la rémunération), que complète un vaste
Plus en détailELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE
ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE Cours de M. Di Roberto Université Victor Segalen Bordeaux 2 Bibliographie Ce cours s inspire largement des ouvrages essentiels suivants. Merci à leurs auteurs. BOSSERELLE
Plus en détailBELGIQUE. 1. Principes généraux.
BELGIQUE Les dépenses de protection sociale en Belgique représentent 27,5%PIB. Le système belge est de logique bismarckienne. La principale réforme récente concerne le risque maladie. 1. Principes généraux.
Plus en détailFaire croître votre chiffre d affaires PLACEMENTS PLANIFICATION FINANCIÈRE ASSURANCE
Faire croître votre chiffre d affaires PLACEMENTS PLANIFICATION FINANCIÈRE ASSURANCE 2 Table des matières 1. Survol de ÉlémentsPatrimoine 2. Modules renseignements du client 3. Modules planifications financière
Plus en détail1. Assurance-invalidité : si vous devenez incapable de travailler
Assurances Aspects financiers du statut d associé : les assurances 1. Assurance-invalidité 2. Assurance-vie 3. Assurance responsabilité professionnelle Votre cabinet a peut-être déjà mis en place un programme
Plus en détailPERP. par Élysée Consulting. Votre épargne pour votre retraite PLAN EPARGNE-RETRAITE POLULAIRE
PERP PLAN EPARGNE-RETRAITE POLULAIRE par Élysée Consulting Votre épargne pour votre retraite SOMMAIRE Bénéficiaires 3 Fonctionnnement du plan 3 Gestion du plan 4 Fiscalité des primes versées 5 Dénouement
Plus en détailprévoyance Assurance Autonomie CHOISIR AUJOURD HUI COMMENT VIVRE DEMAIN
prévoyance Assurance Autonomie CHOISIR AUJOURD HUI COMMENT VIVRE DEMAIN LA PERTE D AUTONOMIE, EN PARLER, C EST DÉJÀ L ANTICIPER Avec l allongement de l espérance de vie, le nombre de personnes en perte
Plus en détailQUESTIONS-RÉPONSES : SUJETS ASSURANCE
QUESTIONS-RÉPONSES : SUJETS ASSURANCE Qu est ce qu une prime ou une cotisation d assurance? C est la somme à payer périodiquement à l assureur en contrepartie des garanties qu il accorde. Les primes (ou
Plus en détailLe risque Idiosyncrasique
Le risque Idiosyncrasique -Pierre CADESTIN -Magali DRIGHES -Raphael MINATO -Mathieu SELLES 1 Introduction Risque idiosyncrasique : risque non pris en compte dans le risque de marché (indépendant des phénomènes
Plus en détailBaromètre des courtiers de proximité APRIL/OpinionWay
Baromètre des courtiers de proximité APRIL/OpinionWay Edition 2012 Toute publication, même partielle de cette étude, est soumise à autorisation de la part d APRIL Courtage Contactez Nathalie RAVET nravet@april.fr
Plus en détailMonnaie, chômage et capitalisme
Franck Van de Velde Monnaie, chômage et capitalisme Presses Universitaires du Septentrion internet : www.septentrion.com Sommaire Introduction Générale 7 1. Monnaie 7 2. Monnaie et capitalisme 10 3. Monnaie,
Plus en détail8 èmes Rencontres de l Épargne Salariale
Palais du Luxembourg 8 èmes Rencontres de l Épargne Salariale 18 octobre 2010 8 èmes Rencontres de l Épargne Salariale Palais du Luxembourg 18 octobre 2010 1 Palais du Luxembourg 8 èmes Rencontres de l
Plus en détailChangement du business model des banques : une explication de la crise actuelle 1. François Longin 2
Changement du business model des banques : une explication de la crise actuelle 1 François Longin 2 Résumé Cet article insiste sur le changement de business model des banques qui peut constituer une explication
Plus en détailN d anonymat : Remarques générales :
N d anonymat : Introduction à la Microéconomique Examen final Licence 1 Economie-Gestion 2010/2011 Enseignants (cours et travaux dirigés) : N. Andries, S.Billon et E. Darmon Eléments de correction Remarques
Plus en détailDOSSIER DE PRESSE NOUVELLES GARANTIES PRÉVOYANCE
DOSSIER DE PRESSE NOUVELLES GARANTIES PRÉVOYANCE Protection ACCIDENT Protection HOSPI Capital ÉQUIPEMENT HANDICAP / DÉPENDANCE Contact presse : Stéphanie ARREGROS Responsable Communication Tél. : 01 64
Plus en détailLes salariés du secteur privé face à la généralisation de la complémentaire santé collective
Les salariés du secteur privé face à la généralisation de la santé collective Etude réalisée pour Swiss Life France Contact Ifop : Frédéric Dabi / François KRAUS Directeur d études d opinion 01 72 34 94
Plus en détailAgence pour la Protection des Programmes Service dépôt / référencement. Agence pour la Protection des Programmes Service juridique
Agence pour la Protection des Programmes Service dépôt / référencement 54, rue de Paradis 75010 Paris Tél. +33 (0)1.40.35.03.03 Fax +33 (0)1.40.38.96.43 app@app.asso.fr Agence pour la Protection des Programmes
Plus en détailparticuliers professionnels ENTREPRISES Face à face argumenté de vente
particuliers professionnels ENTREPRISES Face à face argumenté de vente La prévoyance en France La prévoyance sociale obligatoire Les couvertures complémentaires Les prestations de base, complétées par
Plus en détailCIRCULAIRE CDG90 PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE
CIRCULAIRE CDG90 07-13 PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE Loi n 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, article 22 bis. Loi n 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions
Plus en détailVIVIUM Assurance Chiffre d Affaires
VIVIUM Assurance Chiffre d Affaires Garanti Votre entreprise continue à réaliser son chiffre d affaires, même en votre absence Indemnité mensuelle durant l incapacité de travail Chiffre d affaires garanti
Plus en détailConvention entre l Etat et l UESL relative à la Garantie des Risques Locatifs
Convention entre l Etat et l UESL relative à la Garantie des Risques Locatifs Entre l Etat, représenté par le ministre de l emploi, de la cohésion sociale et du logement, le ministre de l économie, des
Plus en détailOddo & Cie. La Loi Madelin. Avril 2013
Oddo & Cie La Loi Madelin Sommaire Sections 1 Cadre juridique et fiscal des contrats d épargne retraite «Madelin» 3 2 Fipavenir TNS 13 2 3 Section 1 Cadre juridique et fiscal des contrats d épargne retraite
Plus en détailAdmission (Formalités d ) : Formalités médicales ou non-médicales (questionnaire médical, examens
Par un langage simple et clair pour faciliter la lecture de nos courriers Les Services aux Clients Santé font de la satisfaction de leurs clients une priorité. Pour vous offrir un service de qualité, nous
Plus en détailCHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU
CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU 1. Le compte de production... 129 2. Le compte d exploitation... 129 3. Le compte de revenu d entreprise... 130 4. Les indicateurs de revenu
Plus en détailFiche conseil DIRIGEANT : Quel statut social choisir? Nos fiches conseils ont pour objectif de vous aider à mieux appréhender les notions :
DIRIGEANT : Quel statut social choisir? Fiche conseil Nos fiches conseils ont pour objectif de vous aider à mieux appréhender les notions : Certifié ISO 9001 Comptables Fiscales Juridiques, Sociales, de
Plus en détailUN REVENU QUOI QU IL ARRIVE
UN REVENU QUOI QU IL ARRIVE Bienvenue chez P&V En vous confiant à P&V, vous choisissez un assureur qui recherche avant tout l intérêt de ses assurés. Depuis son origine, en 1907, P&V s appuie sur des valeurs
Plus en détailAquarius Cours de français en France
Aquarius Cours de français en France AQUARIUS Cours de Français à PARIS Le programme «Cours de français en France» s adresse aux jeunes étrangers qui souhaitent acquérir un niveau de français leur permettant
Plus en détailLes chiffres essentiels des retraites Mis en ligne en mars 2011
Les chiffres essentiels des retraites Mis en ligne en mars 2011 Les bénéficiaires de retraites Nombre de retraités, selon les différents régimes (COR janvier 2010) : 16 millions dont : 11,3 millions :
Plus en détailL assurance dans la planification de la retraite
Carl Yergeau, MBA, CPA, CMA, Pl. Fin. Analyste Service de planification financière avancée L assurance dans la planification de retraite L assurance dans la planification de la retraite 2 octobre 2014
Plus en détailASSURMAXMC. La force de l assurance vie avec participation
ASSURMAXMC La force de l assurance vie avec participation En quoi consiste AssurMax? AssurMax est un régime d assurance vie entière de l Empire Vie qui donne droit à des participations. Il combine l assurance
Plus en détailGERANCE MINORITAIRE OU MAJORITAIRE : QUEL EST LE MEILLEUR STATUT?
Réf. :DEV/O/FC/015/06-06/OC 1/9 Pendant longtemps, le statut de gérant majoritaire de SARL a été le plus défavorable des statuts de dirigeant, tant au niveau fiscal que social. A contrario, le statut de
Plus en détailDémarche en planification financière personnelle L éthique. Éthique. L éthique
Démarche en planification financière personnelle Denis Preston, G.PA., Adm.A.Pl.fin. Chargé de cours Éthique 1. Les principes éthiques; 2. L encadrement légal; 3. La démarche à respecter; 4. Principes
Plus en détailCrédit à la consommation, un bon outil pour la rentrée?
Crédit à la consommation, un bon outil pour la rentrée? Contexte Empruntis intervient sur le crédit depuis 15 ans 370 000 ménages nous sollicitent chaque année pour leur besoin en crédit à la consommation
Plus en détailSorties définitives de l emploi. Quels liens avec la santé, le parcours professionnel et les conditions de travail? Nicolas de Riccardis
Sorties définitives de l emploi avant60ans. Quels liens avec la santé, le parcours professionnel et les conditions de travail? Nicolas de Riccardis Plan I Problématique et champ de l étude II - Les caractéristiques
Plus en détailOui! des Risques Locatifs! La nouvelle relation de confiance entre propriétaires et locataires
Oui! à la nouvelle Garantie des Risques Locatifs! La nouvelle relation de confiance entre propriétaires et locataires Oui à une sécurité renforcée pour les revenus et les biens des propriétaires! Oui à
Plus en détailUn nouveau regard de l assurance au féminin : la «Hub Decider Woman» Paris, le 8 juin 2011
Résultats du premier Observatoire des femmes et l assurance Un nouveau regard de l assurance au féminin : la «Hub Decider Woman» Paris, le 8 juin 2011 Fiche méthodologique Cible : Hommes et femmes âgés
Plus en détailEvaluation de la mise en œuvre des formations CRM & FH
Evaluation de la mise en œuvre des formations CRM & FH 20 Décembre 2005 Evaluation de la mise en œuvre CRM & FH Objectif des travaux Evaluer la mise en œuvre de la formation de type CRM pour PNT, PNC,
Plus en détailCas 9 - Le rôle de l Etat et de l environnement légal
Cas 9 - Le rôle de l Etat et de l environnement légal Objectif : comprendre le rôle de l Etat dans l économie et son influence sur les décisions de production des entreprises. Introduction Théorie néoclassique
Plus en détailETUDES MARKETING ET OPINION CROSS-
Novembre 2013 PROJET M1 COLLECTIF ETUDES MARKETING ET OPINION CROSS- CULTURELLES EXEMPLE D UNE ETUDE CROSS-CULTURELLE SUR LE THE RESUME DU MEMOIRE TROPHEE SYNTEC 2013 Catégorie : Master 1 collectif Participantes
Plus en détailCours Marché du travail et politiques d emploi
Cours Marché du travail et politiques d emploi L offre de travail Pierre Cahuc/Sébastien Roux ENSAE-Cours MTPE Pierre Cahuc/Sébastien Roux (ENSAE) L offre de travail 1 / 48 Introduction Introduction Examen
Plus en détailANTISELECTION ET CHOIX D'ASSURANCE : LE CAS DU VOL EN HABITATION UNE APPROCHE DE LA MESURE DU PHENOMENE
ANTISELECTION ET CHOIX D'ASSURANCE : LE CAS DU VOL EN HABITATION UNE APPROCHE DE LA MESURE DU PHENOMENE Yannick MACÉ Statisticien-Economiste Responsable du Secteur Analyses Techniques, Groupama (C.C.A.M.A.)
Plus en détail(La Société ARISTOPHIL collectionne et détient la plus grande collection Française de lettres et manuscrits de renommée mondiale)
Société ART COURTAGE 30 rue de la République 69292 LYON cedex 02 Bj M..MM de la Société ARISTOPHIL (La Société ARISTOPHIL collectionne et détient la plus grande collection Française de lettres et manuscrits
Plus en détailContrat d assurance-vie Skandia Archipel PEP
Contrat d assurance-vie Skandia Archipel PEP Pourquoi choisir un Conseiller en Gestion de Patrimoine Indépendant? Le Conseiller en Gestion de Patrimoine Indépendant est l interlocuteur idéal pour gérer
Plus en détailUn holding d'investissement dans les PME
Un holding d'investissement dans les PME La Financière Viveris Diversifier Optimiser Capitaliser L objet de la Financière Viveris est de prendre des participations dans les petites et moyennes entreprises
Plus en détailSOLUTIONS DE PLACEMENT
COMPRENDRE VOS BESOINS LA PIERRE ANGULAIRE D UNE GESTION PATRIMONIALE PÉRENNE RÉCONCILIER VOS OBJECTIFS ET VOTRE TOLÉRANCE AUX RISQUES Dans la vie, chaque individu possède une combinaison unique de besoins
Plus en détailCOLLOQUE SUR LA RETRAITE ET LES PLACEMENTS AU QUÉBEC L INVESTISSEMENT GUIDÉ PAR LE PASSIF
COLLOQUE SUR LA RETRAITE ET LES PLACEMENTS AU QUÉBEC L INVESTISSEMENT GUIDÉ PAR LE PASSIF LE 20 NOVEMBRE 2014 Sébastien Naud, CFA, M.Sc. Conseiller principal L investissement guidé par le passif Conférenciers
Plus en détailÉtude Pré-salon auprès des investisseurs décideurs actifs
Étude Pré-salon auprès des investisseurs décideurs actifs L investissement boursier - Octobre 2011 - A: INFOPRO Communications De: OpinionWay Charles-Henri d Auvigny / Philippe Le Magueresse / Pascal Novais
Plus en détailCOMMENT INVESTIR EN 2015 AVEC LE TRADING SOCIAL. Une publication
COMMENT INVESTIR EN 2015 AVEC LE TRADING SOCIAL Une publication P. 2 Comment investir en 2015 : Le Trading Social En 2015 vous souhaitez investir et générer des profits mais vous ne savez pas vraiment
Plus en détailLes jeudis du patrimoine
Les jeudis du patrimoine Quelles solutions pouvez-vous envisager pour réduire votre impôt sur le revenu? Le 29 novembre 2012 19h30 07/12/2012 1 Présentation des héros du jour Couple : Sophie et Marc, 2
Plus en détailun environnement économique et politique
Vision d un économiste sur le risque agricole et sa gestion un sol un climat un environnement économique et politique Jean Cordier Professeur Agrocampus Ouest Séminaire GIS GC HP2E Prise en compte du risque
Plus en détailLes effets d une contrainte de crédit sur la convergence économique : Le cas des pays de l UEMOA
Les effets d une contrainte de crédit sur la convergence économique : Le cas des pays de l UEMOA Auteurs : Abdoulaye DIAGNE et Abdou-Aziz NIANG Introduction Ceci devrait contribuer à réduire l écart entre
Plus en détailCahier des charges du secrétaire municipal et administrateur des finances municipales (les définitions personnelles se rapportent aux deux sexes)
1 Commune municipale Cahier des charges du secrétaire municipal et administrateur des finances municipales (les définitions personnelles se rapportent aux deux sexes) I. GENERALITES 1. Bases légales, prescriptions
Plus en détailNOTE JURIDIQUE - ASSURANCE
Conseil Technique National Service juridique droit des personnes et des familles NOTE JURIDIQUE - ASSURANCE - OBJET : Contrat Epargne Handicap Base juridique Art.199 septies I 2 du code général des impôts
Plus en détailTHÈME 1. Ménages et consommation
THÈME 1 Ménages et consommation 1 Comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? SENSIBILISATION Étape 1 D où provient l argent des ménages? Revenus «primaires» Du travail
Plus en détailLa retraite de nos enfants Colloque Question-Retraite Centre Mont-Royal, Montréal
La retraite de nos enfants Colloque Question-Retraite Centre Mont-Royal, Montréal Georges Langis Actuaire en chef Régie des rentes du Québec 27 septembre 2012 2 Une projection*! Niveau de remplacement
Plus en détailLe coût des politiques climatiques. Double dividende ou coûts excessifs?
Introduction La première séance : Les justifications de la politique climatique. La dialectique court terme long terme : Intuition écologique contre «raison»économique. Taux d actualisation : Prix relatif,
Plus en détailConstruction de bases biométriques pour l assurance dépendance. SCOR inform - Novembre 2012
Construction de bases biométriques pour l assurance dépendance SCOR inform - Novembre 2012 Construction de bases biométriques pour l assurance dépendance Auteur Laure de Montesquieu Responsable Centre
Plus en détailCONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE. Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii
CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii Consolider les dettes publiques: un processus au long cours Les dysfonctionnements européens
Plus en détail26 Contrat d assurance-vie
42 26 Contrat d assurance-vie est un contrat par lequel un assureur s engage à verser un capital en cas de vie ou de décès de l assuré, au profit du souscripteur ou d un tiers, moyennant une prime. Placement
Plus en détailMonnaie, Banque et Marchés Financiers
Collection FlNANCE dirigée par Yves Simon, Professeur à l'université Paris-Dauphine, et Delphine Lautier, Professeur à l'université Paris-Dauphine Monnaie, Banque et Marchés Financiers Didier MARTEAU C
Plus en détailPERP LIGNAGE PLAN D ÉPARGNE RETRAITE POPULAIRE
PLAN D ÉPARGNE RETRAITE POPULAIRE PERP LIGNAGE Contrat d assurance sur la vie souscrit par le Groupement d Épargne Retraite Populaire ADRECO auprès d ORADEA VIE, compagnie d assurance vie et de capitalisation,
Plus en détailImpact du mobile banking sur les comportements d épargne et de transferts à Madagascar. Florence Arestoff Baptiste Venet
Impact du mobile banking sur les comportements d épargne et de transferts à Madagascar Florence Arestoff Baptiste Venet 1 Introduction : contexte du contrat de recherche Ce contrat de recherche fait suite
Plus en détailÉducation permanente des conseillers
Éducation permanente des conseillers connaissances formation permanente éducation en ligne participation Description générale de l assurance de soins de longue durée. Objectifs d apprentissage Après avoir
Plus en détailREGIME DE PREVOYANCE CONVENTIONNEL OBLIGATOIRE
Votre centre de gestion CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DES ENTREPRISES DE COMMISSION, DE COURTAGE ET DE COMMERCE INTRA-COMMUNAUTAIRE ET D IMPORTATION- EXPORTATION DE FRANCE METROPOLITAINE PERSONNEL CONCERNE
Plus en détailL actuariat et les nouveaux horizons de l assurance en Afrique
L actuariat et les nouveaux horizons de l assurance en Afrique Application à l assurance vie Février 2014, version 1.1 Aymric Kamega, Actuaire Directeur associé, PRIM ACT aymric.kamega@primact.fr www.primact.fr
Plus en détail3. Agrégats, ratios et équilibres macroéconomiques
3. Agrégats, ratios et équilibres macroéconomiques Le calcul du PIB (1) PIB : Résultat final de l activité de production des unités productrices résidentes 3 façons de le mesurer : Par la production Par
Plus en détailComportements d épargne des ménages actifs et retraités: une analyse théorique et empirique sur la période 1978-2011
Comportements d épargne des ménages actifs et retraités: une analyse théorique et empirique sur la période 1978-2011 Céline Antonin OFCE Ecole d Economie de Paris 22 septembre 2014 Résumé Au cours des
Plus en détailLES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS
LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION
Plus en détailDemande de calcul d une rente future
Demande de calcul d une rente future Demande Le calcul souhaité concerne une future rente de vieillesse (répondre à toutes les questions figurant sous le chiffre 7) rente d invalidité rente de survivant
Plus en détailÀ quoi le Québec ressemblera-t-il en 2030?
À quoi le Québec ressemblera-t-il en 2030? Nicholas-James Clavet (CIRPÉE) Jean-Yves Duclos (CIRPÉE, CIRANO) Bernard Fortin (CIRPÉE, CIRANO) Steeve Marchand (CIRPÉE) 1 / 23 De grandes questions En quoi
Plus en détailRéglementation prudentielle. en assurance. Plan. - I - Les principes de la comptabilité générale et leur application à l assurance
Réglementation prudentielle en assurance Principes de comptabilité : comment lire les comptes des entreprises d assurance? Franck Le Vallois Commissaire-contrôleur des assurances Plan - I - Les principes
Plus en détailChapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne
hapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne I : La fonction de consommation keynésienne II : Validations et limites de la fonction de consommation keynésienne III : Le choix de consommation
Plus en détailSimulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat
CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 10 avril 2014 à 9 h 30 «Carrières salariales et retraites dans les secteurs et public» Document N 9 Document de travail, n engage pas le Conseil Simulation
Plus en détailPRÉSENTATION D EXTENDAM
MANDAT DE GESTION ISF 2015 PRÉSENTATION D EXTENDAM Un métier : l investissement pour compte de tiers Extendam est une société de gestion indépendante qui réalise des investissements pour le compte de clients,
Plus en détailLes durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes
Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse
Plus en détailLes débats sur l évolution des
D o c u m e n t d e t r a v a i l d e l a B r a n c h e R e t r a i t e s d e l a C a i s s e d e s d é p ô t s e t c o n s i g n a t i o n s n 9 8-0 7 C o n t a c t : La u re nt V e r n i è r e 0 1 4
Plus en détailLe théorème des deux fonds et la gestion indicielle
Le théorème des deux fonds et la gestion indicielle Philippe Bernard Ingénierie Economique& Financière Université Paris-Dauphine mars 2013 Les premiers fonds indiciels futent lancés aux Etats-Unis par
Plus en détail