Démences et Maladies Métaboliques Dr Yann Nadjar

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Démences et Maladies Métaboliques Dr Yann Nadjar"

Transcription

1 Démences et Maladies Métaboliques Dr Yann Nadjar Département de Neurologie Centre de Référence des Maladies Lysosomales UF Neuro-Génétique et Métabolisme Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France

2 Les maladies neuro métaboliques Maladies génétiques ou pas! Souvent de transmission autosomique récessive Très nombreuses (500) Expression neurologique prédominante, mais atteinte systémique également Altération d une voie du métabolisme cellulaire Classiquement : Bloc enzymatique (aussi transporteurs, ) E A B E A B

3 Les maladies neuro métaboliques Outils diagnostiques spécifiques Activité enzymatique leucocytaire (ex : Hexosaminidase pour gangliosidose GM2) Dosage de molécules Pour diagnostic positif (ex : cholestanol, AGTLC) Pour mettre en évidence une voie métabolique altérée Homocystéine Bilan péroxysomal Chromatographie des aa Profil des acylcarnitines Oligosaccharides et GAG urinaires Complexes respiratoires (mitochondrie)

4 Les maladies neuro métaboliques : traitements 2 A 1 E B Enzymothérapie ou Vitaminothérapie ou Co-facteurs ou Molécules chaperonnes Régime ou Inhibiteurs de synthèse 4 3 Substitution 4 Shunt

5 Vignettes cliniques Pour chacune des maladies métaboliques avec démence : Evolution clinique? (Progressive? Encéphalopathie récurrente?) Phénotype Cognitif? Association avec des symptômes psychiatriques? Présentation initiale : Démence isolée? Troubles cognitifs associés à d autres symptômes? Tests diagnostiques? Traitement spécifique?

6 Patient HB, Homme 20 ans Développement psycho moteur normal A obtenu le bac, puis a travaillé 2 ans comme comptable A 20 ans Troubles du comportement : agitation, comportement addictif, délires (thèmes : mystique, mégalomaniaque) Puis : troubles cognitifs : trouble de la mémoire, ralentissement psychomoteur, syndrome frontal (dysexecutif, grasping) A 22 ans Dysarthrie Troubles de la déglutition A 25 ans, examen : MMS 23/30, BREF 4/18 Dysarthrie Pas de trouble de la marche Pas de déficit moteur, ROT normaux Pas de syndrome cérébelleux segmentaire Et Paralysie supra nucléaire du regard vers le bas

7 Patient HB, Homme 20 ans

8 Patient HB, Homme 20 ans IRM non contributive

9 Niemann Pick C Patterson, Molecular Genetics and Metabolism, Adapted from MT Vanier

10 NP-C : présentation initiale 3 modes of clinical presentation that may or not overlap Gait and movement disorder Cerebellar ataxia +++ Dystonia ++ Myoclonus + Cognitive decline Frontal syndrome +++ Psychosis Often atypical Additional features to look for that increase suspicion of NP-C +/- Clinical examination : 1/ Supranuclear gaze palsy +++ Medical history : 2/ Hearing loss + 3/ Intellectual disability / learning disorder + Echography : 4/ Hepato and/or splenomegaly (mild) ++

11 NP-C : Cognitive disorder Heitz, OJRD, 2017

12 Psychotic symptoms in NP-C Retrospective study of 10 NP-C patients with inaugural psychosis Mean age at diagnostic : /- 7.7 ans / First psychotic symptoms: /- 5.1 ans Mean delay between onset of psychosis and diagnosis NP-C : 7.2 +/- 6 ans Delusion : 100% : persecution +++, sometimes several themes Hallucinations 90% - 60% : auditive / 50% : visual / 20% : verbal Confusion during the episode : 100% Frontal manifestations during the psychotic : 100% - cognitive : poor mental flexibility, impaired judgement - Associated to frontal behavioural disorder : - Stereotyped behaviors - Excessive money spending without purpose, impulsivity (desinhibition) - Apathy, social withdrawal - Excessive eating (craving for sweet food) Number of anti-psychotic molecules before diagnosis : (7.5 +/- 4.8), not efficient in 80% Carle, Morin, en cours

13 Biomarqueurs (BM) NP-C : nouveau moyen diagnostic Oxysterols Lyso-509 Triol 7-KC Porter, Sci Transl Med, 2010

14 Etude dépistage NP-C NOX : patients testés Gait and movement disorder N=57 N=35 N=7 N=6 N=28 N=54 Cognitive decline N=54 Atypical Psychosis

15 Mandia, en cours NOX : résultats

16 NP-C : Miglustat

17 «Motor» clinical score +/- Miglustat Regression analysis Duration of treatment (p<0.001) Initial score (p=0.07) Delay diag-follow up (p<0.001) Time since diagnosis Nadjar, OJRD 2018

18 Survival +/- Miglustat Nadjar, OJRD 2018

19 Evolution score clinique «moteur» +/- Miglustat Good responders (n=9) Bad responders (n=10) p value NPC1 / NPC2 9 / 0 10 / 0 Sex M / F 6/3 4/6 MR or LD 3 / 9 2 / 10 Pediatric HSMG 2 / 9 1 / 10 Age of neurological onset (years) Delay neurological onset / Miglustat treatment (years) /- 4.9 (8-25) / (10-50) P= /- 6.5 ( ) /- 7.1 ( ) p=0.59 Total score at Miglustat onset 9.7 +/- 2.9 (5-12) /- 3.4 (9-19) p=0.058 Nadjar, OJRD 2018

20 Cognition sous Miglustat Heitz, OJRD, 2017

21 Patient AA, Femme 59 ans ATCD cataracte bilatérale opérée à 5 ans 40 ans: paraparésie spastique d aggravation progressive (diagnostic : SEP) 55 ans: syndrome frontal d aggravation progressive, agressivité Diagnostic: Démence fronto-temporale?

22 Patiente RR Retard mental, école spécialisée vers 12 ans ATCD cataracte diagnostiquée à 39 ans 45 ans : délire psychotique avec hallucinations Evolution vers une démence sévère, syndrome frontal A l examen : syndrome tétra pyramidal reflexe, babinski bilatéral, mais ROT achilléens abolis. A l interrogatoire orienté : diarrhée chronique depuis l enfance Et xanthomes des chevilles!

23 Xanthomatose cérébro tendineuse (XCT) ans Age adulte Enfance Difficultés d apprentissage (80%) Cataracte (68%) Diarrhée chronique (72%) Cholestase néo-natale Trouble de la marche (94% mixte PS et Ataxie cérébelleuse) Troubles psychiatriques (53%) Déclin cognitif (41%) Polyneuropathie (45%) Xanthomes tendineux(36%) Epilepsie (18%)

24 Xanthomatose cérébro tendineuse (XCT) 3; 18% Trouble de la marche isolé Troubles cognitifs et/ou psychiatriques isolés 4; 23% 10; 59% Troubles de la marche + Troubles cognitifs et/ou psychiatriques 5; 26% 3; 16% 4; 21% 7; 37% Cataracte Cataracte + Diarrhée chronique Diarrhée chronique Pas de signe précoce de XCT AVANT début des symptômes neuropsychiatriques (hors RM/TA)

25 Xanthomatose cérébro tendineuse (XCT) Leucopathie fosse postérieure : 95% des patients avec symptômes neuropsychiatriques (hors RM/TA)

26 Xanthomatose cérébro tendineuse (XCT) Déficit en stérol 27 hydroxylase Accumulation progressive de cholestanol Traitement : CDCA

27 Patient CB, Femme 50 ans Pas de consanguinité Haut niveau socio-culturel Développement psycho moteur normal A 18 ans Modification de sa personnalité (étrangeté) Pas de troubles cognitifs évidents, mais échoue au baccalauréat, considérée brillante au collège Fait une école de secrétariat A 20 ans Dépression sévère avec hospitalisation, ECT A 30 ans Troubles de la marche : probable ataxie cérébelleuse A 33 ans Fauteuil roulant car paraparésie A 50 ans : examen Démence, avec langage préservé; désinhibition (logorrhéique, chante) ; Dysarthrie, paraplegie, faiblessse MS ( Triceps >> Biceps), amyotrophie, abolition ROT MI, ROT vifs MS, poursuite oculaire saccadée

28 Patient CB, Femme 50 ans EMG = Neuropathie axonale diffuse avec atteinte motrice prédominante +++ Test diagnostic = Hexosaminidases A and B (activités enzymatiques) Activité diminuée : 17 (160<N<400) Diagnostic = late onset tay Sachs ( LOTS; GM2 gangliosidosis)

29 Patient CB, Femme 50 ans IRM non contributive

30 Gangliosidose GM2 début adulte Isolated initial symptom Initial symptom Onset during evolution 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% % Both SD TS 2 Both SD TS Both SD TS Both SD TS Both SD TS 1 Both SD TS Both SD TS Both 2 2 SD TS LL weakness UL weakness Ataxia Dystonia Dysarthria Dysphagia Psychiatric disorder Cognitive disorder Masingue, en cours

31 Gangliosidose GM2 début adulte Demander activité hexosaminidase devant : Neuropathie motrice chez patients jeunes même si isolé, même si signes centraux (Diagnostic différentiel = SLA) Ataxie cérébelleuse chez patients jeunes même si isolé Symptômes cognitifs et psychiatriques +/- signes moteurs

32 Patient BB : Femme 56 ans Psychose progressive (hallucinations visuelles) Déclin cognitif Paraplégie aigue, confusion, coma

33 Patient BB : Femme 56 ans Homocystéine (190 µm) Methionine 15 mm (N<25 mm) Folates = 1.3 mg/l, N>3 Pas d acidurie méthylmalonique Diagnostic : Déficit en MTHFR

34 Trouble du métabolisme de l homocystéine Cbl C, D, F Cbl E, G Cbl Cbl A, B, H L-Méthylmalonyl-CoA Adénosyl Cbl Mutase Succinyl-CoA

35 Déficit en MTHFR Cbl C, D, F Cbl E, G Cbl Cbl A, B, H Adénosyl Cbl L-Méthylmalonyl-CoA N Mutase Succinyl-CoA

36 Déficit en MTHFR Traitement: Betaine 10 g/j Acide Folinique : 50 mg/j Hydroxocobalamine : 1mg/j IM Diméthyl glycine Bétaïne-homocystéine-méthyl transférase Acide folinique Bétaïne Vit B12

37 Patient BB. Déficit en MTHFR Avant traitement Après 3 mois de traitement

38 Déficit en MTHFR début adulte Gales, OJRD 2018

39 Patient FL : Homme 42 ans 2005: PTH droite 2006 : Embolie pulmonaire 2007 : Depuis 6 mois, trouble de la marche et troubles du comportement (apathie, ralentissement) A l examen : Paraparésie spastique + atteinte proprioceptive, syndrome frontal MMS 15/30 BREF 6/18

40 Patient FL : Homme 42 ans Biologie standard : normal LCR : normal EMG : normal Diagnostic évoqué : SEP Traitement corticoides : pas d effet. Homocysteine=228 µm (N<20) Acide methylmalonique =1067 µm (N<30) Vitamine B12 normale Diagnostic : CblC (mutations MMACHC)

41 Trouble du métabolisme de l homocystéine Cbl C, D, F Cbl E, G Cbl Cbl A, B, H L-Méthylmalonyl-CoA Adénosyl Cbl Mutase Succinyl-CoA

42 Patient FL. CblC Traitement de 6 mois avec vitamine B12, bétaine, et acide folique Avant/Après Traitement

43 CblC : 10 patients rapportés avec démence Ben Omran, American Journal of Medical Genetics, 2007 Signes psychiatriques +++ : psychose Présentation sub aigue ou progressive Association avec ataxie proprioceptive, abolition ROT Possible thromboses, anémie, néphropathie, maculopathie B12 normale IRM : atrophie et/ou anomalies de la substance blanche non spécifiques Test de dépistage = Homocystéinemie Confirmation : biopsie de peau pour tests de complémentation et/ou génétique (MMACH) Bonne réponse au traitement : Hydroxycobalamine en parentéral et Betaine

44 Patiente XC : Femme 40 ans Depuis 10 ans : Déficit attentionnel d aggravation progressive Acalculie Alexie Déficit champ visuel altitudinal bilatéral

45 Patient XC, Femme 40 ans IRM cérébrale dite normale EEG= ondes lentes intermittentes LCR : normal Biologie standard : normal Pas d arguments pour une maladie infectieuse ou auto immune Cérébrale perfusion scintigraphie cérébrale de perfusion : hypofixation sustentorielle postérieure (Atrophie corticale postérieure?)

46 Patient XC, Femme 40 ans Hypersignal T1 des pallidums Quel examen sanguin à demander? Ammoniémie = 300μmol/L (N<50)

47 Cycle de l urée Haberle and al, OJRD, 2012

48 Hyperammoniémie chez l adulte Trouble du cycle de l urée IHC Myeloma

49 Complications des shunts porto-systemiques (SPS) 16 cas publiés + 5 cas diagnostiqués à la PSL Démence : 8/21 Délire : 7/21 Episodes de coma : 7/21 Hallucinations/psychose : 5/21 Parkinson : 5/21 Paraparésie spastique : 2/21 Degos B, Daelman L, Huberfeld G, Meppiel E, Rabier D, Galanaud D, Magis AS, Lyon-Caen O, Samuel D, Sedel F. Portosystemic shunts: An underdiagnosed but treatable cause of neurological and psychiatric disorders. J Neurol Sci. 2012;321:58-64

50 SPS : spectroscopie (echo court/substance blanche) Control Patient Cho mi Glx Degos B, Daelman L, Huberfeld G, Meppiel E, Rabier D, Galanaud D, Magis AS, Lyon-Caen O, Samuel D, Sedel F. Portosystemic shunts: An underdiagnosed but treatable cause of neurological and psychiatric disorders. J Neurol Sci. 2012;321:58-64

51 M.V, 62 ans Biométrie : 1m50, 45 kgs Surdité DID Polyvasculaire: coronarien, AOMI Epilepsie, 3 crises généralisées Psychose chronique, scolarité menée jusqu en 6 e puis emploi protégé Dégradation cognitive depuis un an, prend mal ses médicaments, n arrive plus à se faire ses repas => institutionnalisation en maison de retraite Aphasie brutale précédée pendant 24h d une aggravation des troubles du comportement, avec agressivité

52 M.V, 62 ans

53 M.V, 62 ans

54 M.V, 62 ans

55 M.V, 62 ans Lactate sanguin : 3 mmol/l Lactate dans le LCR : 5,8 mmol/l (> 2N) MELAS

56 MELAS et mitochondrie

57 MELAS et mitochondrie Salsano, J of the neurological Sciences 2011 Femme, 23 ans, surdité neurosensorielle bilatérale Troubles du comportement : émoussement affectif, irritabilité Troubles cognitifs : dysexecutif, language Pas d épisodes stroke like IRM : atrophie cérébrale diffuse + plusieurs autres cas rapportés 14 patients (44%) ont échoué au trail making test B Très peu d épisodes stroke like 3 années follow up : Déclin cognitif Majamaa-Voltti, Neurology, 2006

58 Homme, 47 ans Troubles cognitifs et comportementaux depuis 3 ans Mémoire, concentration Syndrome dysexecutif sévère (ne bricole plus, ne conduit plus) Syndrome frontal comportemental (agressivité, désinhibition, modifications des affects, gloutonnerie) Diagnostic initial : Dépression A l examen : MMS = 26 Syndrome pyramidal reflexe des MS IRM cérébrale : évoque une leucopathie génétique ATCD familiaux : 1 frère décédé à 47 ans 1 soeur 56 ans : démence, fauteuil roulant depuis 2 ans, début par une psychose du post partum à 29 ans, puis psychose chronique, détérioration cognitive,

59 Homme, 47 ans

60 Leucodystrophie métachromatique Déficit en Arylsulfatase A (ou Saposin B) Accumulation de sulfatides urinaires Forme de l adulte 20% des cas (1 cas à 63 ans) 2 types présentations chez l adulte : Cognitive/Psychiatrique +++ Diagnostic différentiel de schizophrénie Puis troubles cognitifs, démence Motrice Syndrome cerebello pyramidal Polyneuropathie démyélinisante

61 Ceroid Lipofuscinose de l adulte CLN1 : activité enzymatique PPT1 Démence inaugurale avec signes psychiatriques (dépression, hallucinations visuelles) Trouble visuel : Rétinite pigmentaire, atrophie optique Ataxie cérébelleuse, syndrome parkinsonien IRM : atrophie cérébrale non specifique CLN11 : dosage progranuline (2 mutations du gène de la progranuline) Dystrophie rétinienne, crises d épilepsie, ataxie, troubles cognitifs Maladie de Kufs : Pas de trouble visuel Autosomique récessif ou dominant 2 sous types A : Epilepsie myoclonique progressive B : Démence au premier plan, symptômes moteurs Hétérogénéité génétique CLN6 : autosomique recessif type A (fréquent) Cathepsin F : autosomique recessif type B (rare) DNAJC5 : autosomique dominant type A Inconnu

62 MPS 3 MPS 3 = Maladie de San Filipo Surcharge lysosomale Accumulation d Heparan Sulfate (GAG) 4 types de MPS 3 (4 différentes enzymes) Dépistage par GAGs urinaires, diagnostic avec dosage de activité enzymatique Classiquement : RETARD MENTAL 2 sœurs sans RM (mais QI bas) Pas de dysmorphie, ni d hépatosplenomegalie Trouble cognitif progressif aspécifique Ralentissement Déficit attentionnel Retinite pigmentaire Evolution Trouble du comportement : agressivité Démence sévère

63 Adrénoleucodystrophie (X-ALD) = mutation gène ABCD1 (Défaut transport AGTLC)

64 X-ALD : clinique AMN = Adrénomyéloneuropathie 100% à 50 ans Paraparésie spastique Atteinte proprioceptive MI Troubles urinaires Neuropathie périphérique +/- ALD (60%) Forme cérébrale Déclin cognitif Tb psychiatriques Etat végétatif Décès +/- Addison (70%) Insuffisance surrénale

65 Maladie de Wilson

66 Conclusion (1) Les maladies métaboliques se présentant comme une démence isolée sont rares, avec un nombre limité de maladies Le phénotype cognitif est souvent non spécifique, n aidant pas au diagnostic Quand suspecter une étiologie métabolique devant une démence? : 1/Transmission récéssive, consanguinité 2/Age jeune 3/Symptômes psychiatriques associés aux symptômes cognitifs 4/Episodes d encephalopathie 5/Autres anomalies neurologiques : Trouble visuel, surdité, ataxie, paraparésie spastique, neuropathie

67 Mtbl F isol D? Psy. Other Key Exams Diagnostic exams Treat MLD Atx, SP, PN MRI ARSA Yes NPC VSGP, Atx, Dyst VSGP Filipin test, Oxysterols Yes MPS RP Eye Urinary GAGs (HS) No LYS ANCL RP, Atx, Prk, Sz Eye PPT1/Genetics/ Rectal biopsy No GM Motor PN, Atx EMG Hexosaminidase No GD HSGP HSGP Glucocerebrosidase Yes CblC Atx,Thr, Anm Homocysteinemia, OAC Yes MTHFR AA Relapse E, SP, Thr, PN Homocysteinemia Yes NH Confusion, coma MRI spct Ammonemia Yes Mito. E Hearing loss, Lact MELAS mutation/mito.workup No X-ALD SP MRI VLCFA Yes Refsum PER Atx, PR, PN EMG/MRI Phyt.Acid Yes AMACR Relapse E, Atx, RP MRI VLCFA/Prist.Acid/Phyt.Acid Yes CTX BIL SP, Atx, Ctrct MRI Cholestanol Yes Wilson MET MovD, Liver MRI Cupper/Ceruloplasmin Yes APBD SUG Bladder dysf, SP, PN MRI Glycogen branching enzyme No

68 Conclusion (2) Quels examens diagnostiques à réaliser? Clinique! Oculomotricité essentielle pour suspecter un Niemann Pick C IRM Une leucodystrophie modifie l approche diagnostique : IEM + Leukodystrophie + Démence = X-ALD Xantomathose cérébro tendineuse Leukodystrophie métachromatique Adult polyglucosans body disease (APBD) Maladies péroxysomales (Refsum) Une IRM normale n élimine pas le diagnostic de maladie métabolique Examen ophtalmologique EMG

69 Conclusion (3) Examens de première ligne Plasma : lactates, Ammoniémie, Homocysteinémie, Cuivre, Ceruloplasmine, cholestanol, Oxysterols Urine : GAGs Si négatif, ou sur signes d appel (IRM+++) Biologie peroxysomale (AGTLC, acides pristanique et phytanique) Hexosaminidase PPT1 Arylsulfatase ADN : mutation MELAS, panel CLN Etc Certaines de ces maladies sont traitables NPC, X-ALD, MLD, déficit en MTHFR, CblC, HyperNH3, XCT, Wilson, Refsum and AMACR?, GD3?

70 Merci pour votre attention Pour toute question : yann.nadjar@aphp.fr

Place de la PSP et des AMS. «Parkinson plus!» Ce qui doit alerter. Paralysie supra-nucléaire progressive (PSP) Ce qui doit alerter

Place de la PSP et des AMS. «Parkinson plus!» Ce qui doit alerter. Paralysie supra-nucléaire progressive (PSP) Ce qui doit alerter «Parkinson plus!» Pr Marc Verny Centre de Gériatrie, pav. M. Bottard Hôpital de la Salpêtrière Place de la PSP et des AMS Maladie de Parkinson : diagnostic clinique et certitude neuropathologique. Etude

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Métabolisme du fer : hepcidine Fer absorbé par les entérocytes des villosités duodénales : transporteur

Plus en détail

sous-estimée et sous-diagnostiquée

sous-estimée et sous-diagnostiquée La carence en vitamine B 12 sous-estimée et sous-diagnostiquée Lucie Bergeron et Francine Pouliot Les nutritionnistes du CHSLD Ladouceur ont présenté au D r Léveillé, omnipraticien, les résultats de l

Plus en détail

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3 Efficacité de la stimulation transcutanée chronique du nerf tibial postérieur dans l hyperactivité vésicale de la femme atteinte de Maladie de Parkinson ou d Atrophie Multisystématisée A. Ohannessian 1,2,4,

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Déficit neurologique récent. Dr N. Landragin CCA Neuro

Déficit neurologique récent. Dr N. Landragin CCA Neuro Déficit neurologique récent Dr N. Landragin CCA Neuro Question vague: couvre toute la neurologie... ou presque... comprendre une démarche diagnostique en neurologie...? Cas clinique n 1 Mlle M, 21 ans,

Plus en détail

Les mécanismes de la récupération neurologique. PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007

Les mécanismes de la récupération neurologique. PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007 Les mécanismes de la récupération neurologique PPradat-Diehl DU de Rehabilitation neuropsychologique 2007 Introduction Plasticité cérébrale / Récupération après lésion cérébrale Récupération spontanée

Plus en détail

La maladie de Stargardt

La maladie de Stargardt La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur la maladie de Stargardt.

Plus en détail

Association France - DFT

Association France - DFT Association France - DFT Dégénérescences Fronto-Temporales Pour nous contacter Nous écrire Association France - DFT 41, rue de Richelieu 75001 Paris Nous adresser un mail Le site internet www.dft-france.org

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement

Plus en détail

La mobilité dans les cohortes RaDiCo maladies rares.

La mobilité dans les cohortes RaDiCo maladies rares. en partenariat avec La mobilité dans les cohortes RaDiCo maladies rares. Jérôme Weinbach Directeur S&O Iskender Akhoune Responsable Recherche en Systèmes d Information Forum sur les NTIC et les maladies

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2

Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2 Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2 (1) Service de NeuroImagerie Diagnostique et Thérapeutique, CHU Bordeaux, Université de Bordeaux (2) Neurocentre Magendie, INSERM U 862, Université de Bordeaux

Plus en détail

Le déficit en MCAD. La maladie. Déficit en acyl-coa déshydrogénase des acides gras à chaîne moyenne MCADD. Qu est-ce que le déficit en MCAD?

Le déficit en MCAD. La maladie. Déficit en acyl-coa déshydrogénase des acides gras à chaîne moyenne MCADD. Qu est-ce que le déficit en MCAD? Le déficit en MCAD Déficit en acyl-coa déshydrogénase des acides gras à chaîne moyenne MCADD La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

IMMED Monitoring vidéo porté

IMMED Monitoring vidéo porté IMMED Monitoring vidéo porté L indexation vidéo au service du soin des personnes Projet financé par PEPS S2TI CNRS et des bourses BQR de l Université Bordeaux 1 1 Contexte Maladies et dépendances liées

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Agenda. Prevalence estimates in France PAQUID 23/11/14. Workshop Innovation Alzheimer 6 Novembre 2014. Atelier BANQUE NATIONALE ALZHEIMER

Agenda. Prevalence estimates in France PAQUID 23/11/14. Workshop Innovation Alzheimer 6 Novembre 2014. Atelier BANQUE NATIONALE ALZHEIMER 23/11/14 Workshop Innovation Alzheimer 6 Novembre 2014 Atelier BANQUE NATIONALE ALZHEIMER Agenda La Banque Nationale Alzheimer Exemples d application Quelles potentialités pour la BNA? (à quelles conditions?)

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE

GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE Vous êtes à la recherche d un médecin de famille? Le CSSS-IUGS peut vous aider. Inscrivez-vous au guichet d accès à un médecin de famille en remplissant le formulaire

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Définitions. PrioritéVie MC. Votre assurance contre le risque de maladie grave

Définitions. PrioritéVie MC. Votre assurance contre le risque de maladie grave Définitions PrioritéVie MC Votre assurance contre le risque de maladie grave Le présent document ne constitue qu un exemple de libellé et n a aucune force exécutoire. En cas de divergence entre les renseignements

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Les démences fronto-temporales

Les démences fronto-temporales Les démences fronto-temporales Maladie de Pick Démence fronto-temporale sans lésions spécifiques Démence fronto-temporale avec syndrome Parkinsonien (DFTP17) La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques

Plus en détail

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques Hépatites Auto-Immunes Critères et Scores Diagnostiques Olivier CHAZOUILLERES Service d Hépatologie Centre de référence des maladies inflammatoires des voies biliaires Paris Saint Antoine HAI: Modes de

Plus en détail

La rétinite pigmentaire Rod-cone dystrophie Retinitis pigmentosa

La rétinite pigmentaire Rod-cone dystrophie Retinitis pigmentosa Rod-cone dystrophie Retinitis pigmentosa La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée

Plus en détail

Les céphalées aux urgences. G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie

Les céphalées aux urgences. G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie Les céphalées aux urgences G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie Céphalées et urgences Pathologie très fréquente dans la population générale ; 5 ième motif de consultation aux urgences (Minen

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

INTERET DE LA SEQUENCE 3D ASL (ARTERIAL SPIN LABELING) CHEZ L ENFANT PRESENTANT UN DEFICIT NEUROLOGIQUE AIGU

INTERET DE LA SEQUENCE 3D ASL (ARTERIAL SPIN LABELING) CHEZ L ENFANT PRESENTANT UN DEFICIT NEUROLOGIQUE AIGU Société de Médecine de Franche-Comté INTERET DE LA SEQUENCE 3D ASL (ARTERIAL SPIN LABELING) CHEZ L ENFANT PRESENTANT UN DEFICIT NEUROLOGIQUE AIGU SOCIETE DE MEDECINE DE FRANCHE-COMTE SEANCE D IMAGERIE

Plus en détail

CRPP. Syndrome MYH9. Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires. Livret destiné au patient

CRPP. Syndrome MYH9. Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires. Livret destiné au patient CRPP Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires Syndrome MYH9 Macrothrombocytopénies constitutionnelles liées à MYH9 (Anomalie de May-Hegglin, Syndrome de Sebastian, d Epstein, de Fechtner, d Alport-like

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

Autisme Questions/Réponses

Autisme Questions/Réponses Autisme Questions/Réponses 1. Quelle est la définition de l autisme et des autres troubles envahissants du développement établie dans l état des connaissances élaboré et publié par la HAS? Les définitions

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Les maladies vasculaires cérébrales

Les maladies vasculaires cérébrales Les maladies vasculaires cérébrales Zlokovic et Apuzzo. Neurosurgery 1998; 43(4): 877-78 cité sur http://www.ohsu.edu/bbb/forprof_program.html Centre Mont-Royal, 5 juin 2014 Dr Yan Deschaintre Présentateur

Plus en détail

Traitement des hépatites virales B et C

Traitement des hépatites virales B et C Traitement des hépatites virales B et C GFMER Yaoundé 26 Novembre 2007 Dr José M Bengoa foie cirrhotique foie normal Vitesse de développement de la fibrose fibrose VHD VHB VHC années Indications au traitement

Plus en détail

La prise en charge de votre épilepsie

La prise en charge de votre épilepsie G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre épilepsie Vivre avec une épilepsie sévère Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson Comprendre la maladie de Parkinson La maladie de Parkinson se définit classiquement par des troubles moteurs. Néanmoins, de nombreux autres symptômes,

Plus en détail

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique. MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques

Plus en détail

Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation

Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation DIALOGUE ESPRIT / CERVEAU : CIRCULARITE CRP -OU Santé ANTAGONISME? Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation Charles Pull Directeur du «Laboratoire

Plus en détail

I. Qu est ce qu un SSIAD?

I. Qu est ce qu un SSIAD? 1 Plan Introduction I. Qu est ce qu un SSIAD? II. L accompagnement du SSIAD III. Présentation du SSIAD de Meyssac et de Beynat IV. Les personnes prises en soin dans le SSIAD V. Présentation d une situation

Plus en détail

La maladie de Berger Néphropathie à IgA

La maladie de Berger Néphropathie à IgA Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

Les difficultés scolaires, ou «l Echec scolaire»

Les difficultés scolaires, ou «l Echec scolaire» Les difficultés scolaires, ou «l Echec scolaire» Par le Dr Stéphane BURLOT Plan : Les chiffres de l échec scolaire La spirale de l echec Les points d appels des difficultés scolaires Les Origines «médicales»

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

Vertiges et étourdissements :

Vertiges et étourdissements : : comment être à la hauteur? Anthony Zeitouni, MD, FRCSC Présenté à la 71 e édition du Programme scientifique de l Association des médecins de langue française du Canada. Est-ce bien des vertiges? Il n

Plus en détail

Qu est-ce que la maladie de Huntington?

Qu est-ce que la maladie de Huntington? Qu est-ce que la maladie de Huntington? Description sommaire Qu est-ce que la maladie de Huntington? La maladie de Huntington (MH) est une maladie neurodégénérative longtemps connue sous le nom de Chorée

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

La schizophrénie est une maladie évolutive; elle comporte 5 phases, qui se succèdent souvent dans l ordre 2 :

La schizophrénie est une maladie évolutive; elle comporte 5 phases, qui se succèdent souvent dans l ordre 2 : Qui peut être atteint de schizophrénie? La schizophrénie est une maladie mentale qui touche environ 1 % de la population canadienne. Elle frappe autant les hommes que les femmes, et se déclare généralement

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

DEPISTAGE DE L AUTISME

DEPISTAGE DE L AUTISME DEPISTAGE DE L AUTISME CHAT (Check list For Autism in Toddlers) utilisable dès l'âge de 18 mois : - Evitement du regard - Absence de jeu symbolique (jouer à faire semblant) - Absence de pointer proto-déclaratif

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20

N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20 RÉVISION DE SURPRIME Nom : Prénom : Date de naissance : - - Année Mois Jour N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à

Plus en détail

L agénésie isolée du corps calleux

L agénésie isolée du corps calleux L agénésie isolée du corps calleux Agénésie calleuse Dysgénésie du corps calleux La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus

Plus en détail

BERTHIER E, CHRISTIANO M, PHILIPPE M O, IEHL J, TATARU N, DECAVEL P, VUILLIER F, ELISEEF A, MOULIN T. Introduction (1). Contexte de l étude

BERTHIER E, CHRISTIANO M, PHILIPPE M O, IEHL J, TATARU N, DECAVEL P, VUILLIER F, ELISEEF A, MOULIN T. Introduction (1). Contexte de l étude REPRODUCTIBILITE INTEROBSERVATEUR DU TEST «NIHSS» (National Institutes of Heath Stroke Scale) RÉALISÉ PAR VIDÉOCONFÉRENCE : EXPÉRIENCE DU RÉSEAU DES URGENCES NEUROLOGIQUES (RUN) BERTHIER E, CHRISTIANO

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Le diagnostic de la sclérose en plaques

Le diagnostic de la sclérose en plaques Le diagnostic de la sclérose en plaques par le D r J. Marc Girard, neurologue, FRCP(c) 3 e édition VOUS VENEZ TOUT JUSTE DE RECEVOIR un diagnostic de sclérose en plaques de la part d un neurologue? Vous

Plus en détail

Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée

Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée Dr G. Fournis Service de Psychiatrie et d Addictologie CHU Angers Faculté de Médecine Angers 1 Introduction

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Test génétique et annonce d un résultat de test génétique

Test génétique et annonce d un résultat de test génétique Conseil d Ethique Clinique Commissions Cluse-Roseraie et Belle-Idée Test génétique et annonce d un résultat de test génétique CONCERNE : Le Conseil d Ethique Clinique a été saisi par le service de neurologie

Plus en détail

Sophie Blanchet, Frédéric Bolduc, Véronique Beauséjour, Michel Pépin, Isabelle Gélinas, et Michelle McKerral

Sophie Blanchet, Frédéric Bolduc, Véronique Beauséjour, Michel Pépin, Isabelle Gélinas, et Michelle McKerral Le traumatisme cranio-cérébral léger chez les personnes âgées : impact sur les processus mnésiques et exécutifs - Mise en relation avec les habitudes de vie Sophie Blanchet, Frédéric Bolduc, Véronique

Plus en détail

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Nouveaux Anticoagulants Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Plan Petit rappel d hémostase Anticoagulant oraux classiques Les nouveaux anticoagulants (NAC) Dosage? Comment passer de l'un à l'autre

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Améliorer la qualité du système de santé et maîtriser les dépenses : propositions de l Assurance Maladie pour 2014

Améliorer la qualité du système de santé et maîtriser les dépenses : propositions de l Assurance Maladie pour 2014 Améliorer la qualité du système de santé et maîtriser les dépenses : propositions de l Assurance Maladie pour 2014 RAPPORT AU MINISTRE CHARGÉ DE LA SÉCURITÉ SOCIALE ET AU PARLEMENT SUR L ÉVOLUTION DES

Plus en détail

Le s t r o u b l e s d u

Le s t r o u b l e s d u Le s t r o u b l e s d u spectre de l,autisme l,évaluation clinique Lignes directrices du Collège des médecins du Québec et de l Ordre des psychologues du Québec janvier 2012 L illustration de la couverture

Plus en détail

Un guide à l attention des familles et proches COMA ET ÉTATS DE CONSCIENCE ALTÉRÉE SUITE À UNE ATTEINTE CÉRÉBRALE

Un guide à l attention des familles et proches COMA ET ÉTATS DE CONSCIENCE ALTÉRÉE SUITE À UNE ATTEINTE CÉRÉBRALE Un guide à l attention des familles et proches COMA ET ÉTATS DE CONSCIENCE ALTÉRÉE SUITE À UNE ATTEINTE CÉRÉBRALE Table des matières Introduction...2 Qu est-ce que la conscience?...3 Comment la conscience

Plus en détail

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte Psoriasis et travail dans le BTP Pr E. Delaporte 30 Mai 2013 Janvier 2013 : File active de 335 malades traités (293) ou ayant été traités (42) par immunosupp./ modulateurs (MTX CyA biomédicaments) 214

Plus en détail

Prise en charge du nouveau-né prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter

Prise en charge du nouveau-né prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter Prise en charge du nouveauné prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter Docteur JeanFrançois Magny Institut de Puériculture et de Périnatalogie Problématique double Prise en charge de la prématurité

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé

Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Tests de détection de l interféron γ et dépistage des infections tuberculeuses chez les personnels de santé Réunion GERES du 6 juillet 2007 : D Abiteboul,, E Bouvet, A Buonaccorsi,, G Carcelain,, M Domart-Rançon,

Plus en détail

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007 Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007 Edouard BINGEN, Robert COHEN, Corinne LEVY, France de La ROCQUE, Emmanuelle VARON, Yannick AUJARD, pour le GPIP-ACTIV Objectifs de l Observatoire des Méningites

Plus en détail

Renseignements médicaux et questionnaire sur les capacités fonctionnelles pour l assurance de soins de longue durée

Renseignements médicaux et questionnaire sur les capacités fonctionnelles pour l assurance de soins de longue durée Renseignements médicaux et questionnaire sur les capacités fonctionnelles pour l assurance de soins de longue durée Avant de remplir le présent questionnaire, passez en revue les questions de la section

Plus en détail

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Recommandation Pour La Pratique Clinique Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

Guide des définitions des maladies graves

Guide des définitions des maladies graves Guide des définitions des maladies graves Assurance maladies graves Sun Life La vie est plus radieuse sous le soleil Guide des définitions des maladies graves Ce guide vous aidera à comprendre les maladies,

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Hémorragies cérébrales et nouveaux anticoagulants

Hémorragies cérébrales et nouveaux anticoagulants Hémorragies cérébrales et nouveaux anticoagulants Gérard Audibert Anesthésie Réanimation CHU de Nancy Remerciements au Pr A. Steib GIHP BHR, Boeringer, LFB, Fresenius-Kabi, Integra-Neurosciences Patient

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Les formalités médicales ci-dessous sont celles prévues aux conditions générales du contrat assurance emprunteur çaassure n 24.

Les formalités médicales ci-dessous sont celles prévues aux conditions générales du contrat assurance emprunteur çaassure n 24. 1 FM4 PAGE 1/4 Les formalités médicales ci-dessous sont celles prévues aux conditions générales du contrat assurance emprunteur çaassure n 24.747 si : L âge de l emprunteur est < 50 ans & le capital assuré*

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var SFPO Octobre 2009 EPIDEMIOLOGIE Incidence : 1.35 M par an dans le monde (12,4%) 28 000

Plus en détail

Améliorer la qualité du système de santé et maîtriser les dépenses : propositions de l Assurance maladie pour 2014

Améliorer la qualité du système de santé et maîtriser les dépenses : propositions de l Assurance maladie pour 2014 Améliorer la qualité du système de santé et maîtriser les dépenses : propositions de l Assurance maladie pour 2014 Rapport au ministre chargé de la sécurité sociale et au Parlement sur l'évolution des

Plus en détail