Odile BOUBAKEUR. ÉTUDES Désir de musée et Antiquité L archéologie entre imaginaire et présentation au British Museum dans la Londres du xix e siècle

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1 Odile BOUBAKEUR ÉTUDES Désir de musée et Antiquité L archéologie entre imaginaire et présentation au British Museum dans la Londres du xix e siècle Siècle de la «jeunesse des musées 1», le xix e siècle connut un profond enthousiasme pour les sciences du passé : les fondations de sociétés savantes, cercles d amateurs et musées se succédèrent avec frénésie. Loin d être une brusque déchirure, l avènement de l archéologie en tant que science fut une aventure complexe, avec ses avancées, ses reculs, ses succès, ses défaites et, il faut bien le dire également, ses exploits 2. Les développements des grands musées nationaux furent également eux-mêmes les reflets de l évolution politique de leur temps. À travers l étude des collections des reliefs architecturaux du British Museum au xix e siècle, nous proposons ici d esquisser le «désir de musée» qui anima spécifiquement l Angleterre à cette époque, en particulier face à la grande nation rivale qu était la France : de part et d autre de la Manche, les précieuses acquisitions façonnèrent un visage muséal en perpétuelle évolution. Ces collections acquises à grands frais et sources de bien des controverses durent à leur arrivée à Londres affronter un regard à la fois curieux, scrutateur et parfois inquiet de la part du public, des conservateurs du British Museum et du tout-puissant conseil d administration des trustees du musée. Leur arrivée fut donc à la fois cause et conséquence de l évolution du musée : cause parce que leur présence massive induisit des aménagements architecturaux adaptés et conséquence parce que la diversité progressive de ces antiques ouvrit la porte à des acquisitions aux profils de plus en plus divers. Notre réflexion porte ici sur le rôle de l architecture du British Museum en tant que reflet de la structuration scientifique de la connaissance des anciennes civilisations révélées par les grandes campagnes de fouilles archéologiques du xix e siècle, elles-mêmes émanation d un pouvoir impérial de plus en plus ramifié. Si «le musée occidental procède par incorporation de fragments issus de cultures multiples qu il intègre dans la matrice de sa propre logique d exposition 3», il importe de saisir les jalons ayant façonné celle-ci. L idée du musée miroir des ambitions nationales prit très vite corps au rythme des différentes acquisitions 4. France et Angleterre, du fait de leur histoire politique différente, ne procédèrent pas du même paradigme muséologique. Si le Louvre, ancienne résidence royale, fut le meilleur exemple de la conception unitaire française et démontra combien la transition entre sphères privée et publique dut à la Révolution française, le British Museum, lui, ne connut pas du tout la même progression. Il est donc intéressant de confronter son appropriation de l idée originellement française de «musée national» à l identité britannique. La transition vers le musée public emprunta un chemin plus sinueux en Angleterre. Deux dates encadrent la création du musée national : 1753, avec l extraordinaire don de la collection Sloane, et 1759, qui entérina ce legs par un acte du Parlement et créa ce que l on appela désormais le British Museum. Pour abriter la collection, la Montagu House, construite par l architecte français Pierre Pouget dans le quartier de Bloomsbury sur Russell Street, fut vendue aux trustees. HISTOIRE DE L ART N O /

2 Fig. 1. Johann Zoffany, Charles Townley in his Sculpture Gallery, 1782, huile sur toile, cm, Burnley, Towneley Hall Art Gallery and Museum, inv. BURGM:paoil120. Image courtesy of Towneley Hall Art Gallery and Museum, Burnley. Croissance des collections et nouveaux horizons Très vite, la Montagu House montra ses limites : vétuste et exiguë, elle avait été délaissée pour ces raisons par son propriétaire initial au profit d une demeure plus moderne à Whitehall. Le Louvre du début du xix e siècle était au contraire un modèle pour l Europe entière, tant par la splendeur de ses collections venues de toute l Europe que par son architecture, celle d un ancien palais des rois désormais palais des arts. Cette démonstration de force incarnée par le musée, qui prit le nom de «musée Napoléon», et par la forte personnalité de Dominique Vivant Denon ( ) fit se multiplier les témoignages élogieux, particulièrement au musée des Antiques, inauguré dans les appartements d Anne d Autriche en novembre Les Anglais, privés des plaisirs du voyage sur le continent pendant la période révolutionnaire et impériale (soit près de dix ans), n en perçurent que lointainement l importance jusqu à l avènement de la paix d Amiens, signée en mars Bien qu éphémère (la paix d Amiens fut en effet rompue en 1803, et tout citoyen britannique se trouvant en territoire d Empire se retrouvait de fait prisonnier de guerre), cet accord de paix eut une influence décisive pour l ouverture du British Museum à la modernité. À leur retour en Angleterre, combien leur propre musée national, avec ses airs de cabinet de curiosité du xvii e siècle, dut paraître démodé à ces voyageurs 5! 58 DÉSIR DE MUSÉE ET ANTIQUITÉ

3 Les médiocres conditions de présentation des œuvres d art se reflètent certainement dans la réticence que les collectionneurs mirent à envisager le British Museum comme un conservatoire approprié pour leurs collections patiemment constituées. En effet, la première collection de marbres antiques qui forma le noyau de la collection d archéologie du British Museum (la collection Townley, acquise en 1805) connut ses premières heures de gloire dans la sphère privée, son propriétaire n hésitant pas à en faire les honneurs aux visiteurs de passage 6. Charles Townley ( ) avait ainsi fait construire à Park Street (Westminster) un cabinet de curiosités pour abriter sa très belle collection d antiques (fig. 1) et n avait promis le legs de sa collection au British Museum que dans le cas où celui-ci ferait construire une nouvelle galerie pour l abriter 7. Mais ce vœu laissait-il vraiment en paix son testateur? Charles Townley, alors même que devenu trustee du British Museum en 1791 (!), revint sur sa décision seulement vingt jours avant sa mort 8. Un accord fut finalement trouvé par le Parlement auprès de sa famille : à la mort de Townley en 1805, ses exécuteurs testamentaires, à la suggestion même d un autre trustee du musée, Richard Payne Knight ( ), ignorèrent ce codicille et en proposèrent directement la vente au musée pour la somme de livres, à la condition que d importants moyens soient mis à disposition pour exposer la collection. Malgré les conditions financières inhérentes à l état de guerre, les fonds furent votés à la demande des trustees et le vœu de Charles Townley fut concrétisé en 1808 à l ouverture de la galerie éponyme. L acquisition des Phigaleian Marbles (du temple d Apollon Épicourios à Bassae) confronta en 1814 le British Museum à de nouveaux défis : il s agissait là d un ensemble de reliefs architecturaux provenant de Grèce 9 et non plus d un corpus de copies romaines d après des originaux grecs. Le British Museum inaugura ainsi sa mainmise sur les ensembles d originaux grecs, position presque hégémonique qui se consolida encore avec les marbres du Parthénon, connus aussi sous le nom d Elgin Marbles. Les Elgin Marbles (fig. 2), constitués de reliefs architecturaux provenant de l Acropole d Athènes (métopes et statues du fronton principalement), furent acquis en 1816 après de longues négociations, un débat houleux sur leur authenticité puis deux propositions successives de vente au Parlement par leur collecteur Lord Elgin ( , ambassadeur en Turquie de 1799 à 1803). Au début des années 1820, le British Museum se trouvant toujours dans la séculaire Montagu House, les marbres du Parthénon restaient exposés dans des conditions suscitant de nombreuses critiques 10. Renforcée par la perspective de nouvelles acquisitions et alimentée par le souvenir du superbe musée Napoléon à Paris, la décision inéluctable s imposa : il fallait construire un nouveau bâtiment, sans quoi la situation du British Museum allait devenir périlleuse. Fig. 2. Marbres du Parthénon (fragment), dits «Elgin Marbles», acropole d Athènes, v e siècle av. J.-C., Londres, British Museum. Odile Boubakeur. HISTOIRE DE L ART N O /

4 Fig. 3. Londres, British Museum, façade principale (entrée sud), architecte : Robert Smirke, Odile Boubakeur. Nul doute qu au moment où le musée Napoléon n était plus que cendres (il fut d ailleurs démantelé sous la houlette du duc de Wellington, le vainqueur de Waterloo), le «geste architectural» d éclat fut perçu comme une manière d affirmer la victoire de l hellénisme incarné par les marbres du Parthénon sur l impérialisme romain incarné par un Napoléon désormais défait. Le 10 février 1821, les trustees présentèrent officiellement au gouvernement une demande. Fut tout de suite émise l idée d un bâtiment organisé autour d un patio central avec un portique à la grecque (fig. 3). Ce choix, loin d être anodin, témoignait du souhait à la fois culturel et civilisationnel de l Angleterre : transfigurer Londres en une nouvelle Athènes triomphante 11, en rendant décelables de l extérieur les vestiges grecs conservés à l intérieur, avec pour objectif avoué de susciter le désir du visiteur dans une décennie où le musée s ouvrait plus largement au public. Face au Louvre qui, en 1827, inaugura les neuf salles du musée Charles X (aile sud de la partie sud de la cour carrée), l allusion était à peine voilée : si la France choisit d exalter l histoire de la monarchie française dans l ancien palais des rois après l épopée impériale, l Angleterre érigea ex nihilo un temple à la gloire de la Grèce vivante et exaltée. La «lacune» architecturale de n avoir à disposition aucun bâtiment officiel transformable en conservatoire national se mua là en une formidable opportunité : l incarnation architecturale d une Antiquité ressuscitée. Ce choix trouva également un écho dans la décision prise à la même époque pour la National Gallery, fondée en 1824 : la demeure du collectionneur John Julius Angerstein à Pall Mall fut abandonnée au profit d un temple composite «à la grecque», dont la construction fut initiée en Les architectes du nouveau bâtiment se trouvèrent être deux frères : Robert ( ) et Sydney ( ) Smirke. Sydney œuvra principalement pour la construction de la Reading Room du patio central, ancêtre de la British Library, tandis que la façade dite «à la grecque» fut confiée à Robert Smirke. Les travaux du nouveau bâtiment se succédèrent de 1823 à 1852, mais la commande fut passée dès Smirke conçut pendant trois ans le projet : un grand patio entouré d un bâtiment à portique octostyle, orné d une colonnade de quarante-quatre colonnes ioniques, le tout placé sur un piédestal. Pour des raisons budgétaires, les travaux se déroulèrent en plusieurs phases (fig. 4) : d abord la King s Library (aile est, ), puis la section nord de l aile ouest (Egyptian Galleries, ), suivies par la bibliothèque et la salle de lecture dans l aile nord ( ), et enfin l aile ouest dans son ensemble et la façade sud ( ) 13. La façade fut surmontée d un fronton représentant «les progrès 60 DÉSIR DE MUSÉE ET ANTIQUITÉ

5 Fig. 4. Plan du British Museum, architecte : Robert Smirke. Trustees of the British Museum. de la civilisation» réalisé par le sculpteur Richard Westmacott ( ). L ensemble des travaux fut terminé en 1852 et Robert Smirke reçut pour son œuvre la médaille d or de l Institut royal des architectes britanniques 14 en Très vite, néanmoins, le bâtiment fut lui aussi confronté à de nouveaux problèmes de place. Les Xanthian Marbles (du nom du site de Xanthos, en Lycie, au sud de l Anatolie ; fig. 5), outre un enrichissement notable des collections du musée, signifièrent aussi un élargissement considérable des zones géographiques représentées au British Museum, ce qui fut en grande partie dû à la ténacité de Charles Fellows ( ) : «fils d un riche banquier sans aucune vocation jusqu à ce qu il découvre l Asie Mineure 15», selon les mots d Adolf Michaelis, son intrépidité se trouva certainement galvanisée par la réussite architecturale du British Museum. Fellows était en effet aux premières loges pour assister aux travaux du musée dans les années 1830 : il résidait à proximité immédiate du British Museum (à Russell Square) et nul doute que cette résurgence architecturale à l antique soudainement érigée en face de chez lui l avait particulièrement impressionné. Cela lié à un caractère déterminé trouva un aboutissement lors de son premier voyage en Lycie et le poussa à entamer des négociations avec la Sublime Porte comme mandataire presque officiel du British Museum (de fait, le conservateur Edward Hawkins et les trustees lui avaient donné leur assentiment suite à sa publication remarquée du récit de son premier voyage en Lycie). Les archives révèlent aussi le débat qui anima le musée pendant plusieurs années : Fellows proposa de scier des statues pour faciliter leur déplacement, ce à quoi William Hamilton ( ), trustee du musée, s opposa, lui qui avait pourtant scié des marbres du Parthénon lorsqu il travaillait pour Lord Elgin. Le musée étant devenu pour l occasion un laboratoire d idées et de controverses, Hamilton déclara ne pas vouloir souffrir les «reproches indignés de tous les amoureux européens d Antiquité 16». L arrivée au British Museum, entre 1845 et 1851, des produits des fouilles des grands sites assyriens Nimrud et Ninive grâce aux travaux de Austen Henry Layard ( ) causa un bouleversement de l histoire du goût par une spectaculaire remise en question de la suprématie grecque. De l autre côté de la Manche, les Parisiens étaient eux aussi interloqués par les produits des fouilles de Paul-Émile Botta ( ) et Victor Place ( ) exposés au Louvre à partir de l ouverture du Musée assyrien en mai On put ainsi lire parmi les multiples témoignages : «Un art assyrien, vraiment digne de ce nom, est venu prendre place dans les grandes collections de Paris et de Londres ; on pourrait croire que le jour n est pas éloigné où la Grèce sera dans nos musées écrasée par l Orient 17.» HISTOIRE DE L ART N O /

6 Les marbres du mausolée d Halicarnasse (fig. 6), surnommés Canning Marbles (du nom de l ambassadeur britannique en poste à Constantinople), furent parmi les derniers reliefs architecturaux grecs à intégrer les collections du British Museum. Cela est dû à plusieurs motifs. David Wilson évoque en premier lieu des raisons matérielles : «Les limites d espace commencèrent à prévenir toute acquisition de grande ampleur par le British Museum 18.» Près de 380 caisses furent en effet envoyées au British Museum. Leur premier inventaire dans les registres d acquisitions fut dressé en Les fouilles durèrent jusqu en 1859, et le fonctionnement du musée impérial livra là la pleine démonstration de sa puissance, en faisant nommer un agent consulaire (donc un diplomate) à son service avec une ligne budgétaire spécifique. De fait, Charles Thomas Newton ( ), qui avait fait ses humanités à Oxford, prit son rôle très à cœur : «La nouvelle carrière que je m apprête à suivre offrira probablement de nombreuses opportunités de pouvoir rendre service au British Museum 19.» Il devint par la suite conservateur au British Musem. Il est intéressant et en même temps éloquent que ce soit justement une métaphore architecturale qui fut employée par le conservateur des antiquités égyptiennes et orientales pour symboliser la place que les Anglais jouèrent dans le développement de l assyriologie : «The Science of Assyriology was founded by Englishmen and developed entirely by the Trustees of the British Museum and their staff. The English built the main edifice and other nations constructed the outlying buildings. The Trustees took over the task of excavating the ruins of the great cities of Assyria from Stratford Canning, and built the galleries that now hold the collections of sculptures and other antiquities 20.» Ce panégyrique manifestement injuste envers Botta (et Layard lui-même) révèle combien le personnel du musée avait désormais pris conscience de la puissance de la machine impériale lancée sur les rives de l Orient, alors même que les conditions de présentation des collections étaient unanimement reconnues comme peu adaptées. «If I were one of the persons in charge of the British Museum, I should never go to bed without trembling 21» Ces mots prononcés par Henry Petrie, le conservateur de la Tour de Londres, en 1836 témoignent des conditions précaires de conservation des collections du British Museum et de l urgence à construire un bâtiment adapté, ou plutôt de tirer le meilleur parti du bâtiment nouvellement construit. Par la construction d un nouveau bâtiment, est-ce à dire que tous les écueils propres à la transformation d une ancienne demeure palatiale en musée furent évités? Les mots de Henry Petrie, qui ont la particularité d être exprimés en pleine période de transition entre l ancien et le nouveau bâtiment (sans que l on sache vraiment auquel ils se reportent peut-être les deux?) laissent au contraire penser que les contingences matérielles se doublaient d une crainte réelle de la part des gestionnaires. S il est impossible de rendre compte de façon exhaustive des aménagements successifs pour abriter puis exposer les acquisitions du siècle, nous pouvons dresser un état des lieux des préoccupations premières à l ouverture des caisses arrivées après bien des péripéties sur les rives de la Tamise. Éclairage, sécurité, chauffage : les choix d aménagements furent souvent guidés par des impératifs tout d abord pratiques. Les Elgin Marbles furent exposés, dans le nouveau bâtiment construit par Smirke en 1844, sous des fenêtres très haut placées 22, et cette lumière naturelle contraste avec celle à proximité directe qui était offerte aux antiquités nationales anglaises 23, comme un témoignage éclairé et éclairant de la supériorité revendiquée par la nation britannique comme héritière de la Grèce. Les marbres du Parthénon, longtemps convoités par les Français, avaient en effet acquis une charge politique et symbolique très forte. En ce qui concerne les antiquités anglaises, on imagine dans quelle obscurité elles devaient se trouver car il n y eut pendant longtemps 62 DÉSIR DE MUSÉE ET ANTIQUITÉ

7 Fig. 5. Monument des Néréides, dits «Xanthian Marbles», Xanthos, Lycie (Turquie), 390 av. J.-C., Londres, British Museum. Odile Boubakeur. pas d éclairage artificiel au British Museum 24. Cette importance accordée à l éclairage, initiée par les premières expérimentations menées par Hubert Robert au Louvre à la fin du xviii e siècle, prit au fur et à mesure du siècle une importance toute particulière 25, dont témoignent les Expositions universelles et particulièrement le Crystal Palace de l Exposition de Ce bâtiment célébré fut aussi une vitrine précieuse des plus beaux vestiges conservés au British Museum qui y envoya des moulages. Les clichés montrent une exposition soignée des désormais célèbres Elgin Marbles, sous l éclairage naturel que l on sembla dès lors apprécier. La question du chauffage fut aussi cruciale au British Museum. L architecte du nouveau bâtiment eut beau garantir que la situation n était pas «pire que dans l ancienne Townley Gallery», on décida néanmoins de placer un thermomètre dans chaque salle et de surveiller de près le degré d humidité ambiante 26. Ce souci, qualifié de «cauchemar» par les plumes de l époque 27, était en même temps partagé par son opposé : le risque d incendie. Crainte toujours largement répandue dans la mémoire collective anglaise après l incendie HISTOIRE DE L ART N O /

8 Fig. 6. Marbres du mausolée d Halicarnasse (fragment), dits «Canning Marbles», 350 av. J.-C., Londres, British Museum. Odile Boubakeur. de Londres en 1666, celle-ci fut encore attisée dans les années 1840 lorsque le souffle révolutionnaire qui s abattit sur l Europe n épargna pas l Angleterre et que le Chartist Movement (surtout lors de la manifestation du 10 avril 1848 à Kennington Common près du Parlement) fit trembler la bonne société victorienne. Les trustees allouèrent alors au British Museum un pompier à demeure avec son équipement complet 28. Mais beaucoup d œuvres ne connurent pas un sort heureux de conservation ni de présentation, plusieurs années même après leur arrivée à Londres. Le hall du British Museum, qui présentait ordinairement trois sculptures (à savoir Banks, Shakespeare et le Génie de la Tamise), fut ainsi assez souvent utilisé pour du stockage temporaire de collections avant de rejoindre un autre emplacement 29. On peut estimer comme privilégiées les collections qui furent ainsi accueillies : d autres restèrent sous des hangars dans la colonnade du musée pendant plusieurs années voire décennies, comme ce fut le cas pour les Canning Marbles 30. Le conservateur des antiques Edward Hawkins ( ) s en plaignait d ailleurs ouvertement : «The building is surrounded by inconvenient and unsightly excrescences and it may be asserted with truth that Europe cannot show any building so ill adapted for its intended purpose as the British Museum 31.» Les Canning Marbles ne purent de plus franchir à proprement parler la porte du musée que pour gagner les réserves situées en sous-sol 32. Mais même là, leur situation était critique : il ne fut enfin possible qu en 1883 d exposer correctement ces reliefs architecturaux. Juste à temps, parce que Charles Thomas Newton, l ancien consul désormais devenu conservateur au musée, commençait à remarquer les dégâts causés par l air vicié des entrailles du bâtiment 33. Le British Museum ou la réussite de tout un empire Devant la diversité des collections accueillies, nul ne s y trompe : malgré l aspect provisoire de certaines installations, l ampleur, la magnificence et l exotisme des collections présentées au British Museum reflétaient la domination britannique sur le monde 34. L étendue géographique des acquisitions grecques connut un ralentissement après l indépendance du pays en 1830, car la Grèce émit très vite des lois protégeant son patrimoine, obligeant les «chasseurs d antiquités» d Europe occidentale à arpenter les îles de la mer Égée et les côtes d Asie Mineure. Mais à cet égard, le British Museum, s inspirant des ressources impériales mises à disposition pendant le Premier Empire au profit du musée Napoléon, utilisa le réseau diplomatique britannique pour parvenir à ses fins 35. L acquisition des Xanthian Marbles représenta là un véritable tournant : en révélant la Lycie, Fellows libéra l histoire de l art antique de la suprématie d un hellénisme trop étroit. Le site de Xanthos se situant au sud de l Anatolie, la traversée de la mer Égée symbolisa une nouvelle ouverture des horizons ainsi qu une voie d acquisition inédite : celle des fouilles exécutées pour le compte d une institution, appuyées 64 DÉSIR DE MUSÉE ET ANTIQUITÉ

9 par un soutien diplomatique initié par les trustees (particulièrement le marquis de Northampton et William Hamilton) qui demandèrent à Sir Bankhead, ministre plénipotentiaire, et à Lord Stratford Canning, ambassadeur auprès de la Sublime Porte, d apporter tout leur soutien à la demande officielle de firman. Fellows ne cacha pas l importance du rôle qu ils jouèrent jusqu à la fin du chantier en 1842 et publia ensuite un récit de fouilles qu il leur dédia explicitement 36. Le réseau diplomatique qui fit la réputation de l Angleterre se mua en une sorte d impérialisme archéologique par cette acquisition illustrant un lien intéressant entre musée et territorialité 37. L ambassadeur à Constantinople, Stratford Canning ( ), apporta en effet une aide déterminante dans la course contre la montre engagée contre la France, la Prusse et l Autriche qui avaient, elles aussi, manifesté leur intérêt pour les ruines de Lycie. Remporter une telle acquisition revenait à un succès diplomatique incontestable en Méditerranée orientale, reflétant des relations solides avec la Sublime Porte depuis l époque de Lord Elgin, bien que ce dernier eût agi pour son propre compte. Mais le parallèle n échappe à personne : de Elgin à Canning, le levier diplomatique fut activé, incitant «les autorités ottomanes à de la gratitude à leur égard, comme ce fut le cas en 1798 quand les Britanniques aidèrent le Sultan à vaincre les Français en Égypte 38». C est dans cette même logique conquérante que furent menées les fouilles des grands sites assyriens de Nimrud et Ninive. L activité archéologique des Anglais dans l actuel Irak dans la seconde moitié du xix e siècle fut très intense. Le Grand Tour, auquel les Anglais étaient restés très attachés, s ouvrait à de nouveaux horizons et les voyages vers la Terre Sainte se multipliaient. C est ainsi que lorsque les reliefs assyriens, tels que la lionne de Ninive ou des génies ailés (fig. 7), furent donnés à voir aux Londoniens, ils remportèrent un vif succès. Vestiges présentés comme témoins des temps bibliques, ils semblaient aussi être les rescapés d un trajet à l échelle de l Empire britannique, qui témoignait ainsi d une maîtrise des éléments à la fois temporelle, terrestre et maritime. La presse regorge de récits épiques relatant l extraction de ces géants des sables descendus le long du Tigre jusqu à Bassorah sur des keleks avec des techniques de navigation que l on imagine inchangées depuis l Antiquité 39. De Bassorah, on envoya ces précieux (mais encombrants) chargements jusqu en Inde, à Bombay. Layard remarqua d ailleurs qu il y eut des vols de caisses à Bombay 40, ce qui eut pour effet de rendre plus coopérative l East India Company, qui souhaitait redorer son image pour la grande cause impériale. S ensuivit ensuite un long trajet suivant les côtes africaines jusqu aux rives de la Tamise. Ce récit de voyage, digne d un récit d aventure, d un goût que certains trustees ou hommes de traditions, comme le principal librarian Antonio Panizzi ( ), appréciaient peu, n était en tout cas pas pour déplaire aux visiteurs de plus en plus nombreux à franchir les portes du British Museum et fiers de se sentir citoyens d un Empire sans frontière. La visite du British Museum devait certainement être proche en termes de sensations des attractions de foires ou spectacles vivants où l on recherchait émotion et éblouissement 41. Les visiteurs pouvaient ainsi ressentir le «pouvoir métonymique» du musée-monde 42 : tout en restant dans les frontières rassurantes d une capitale européenne, la magie d un Orient rêvé et disparu s incarnait devant eux. En cela, les choix émis par conservateurs et trustees dans la gestion des collections et les acquisitions étaient particulièrement éloquents. Nul doute par exemple que Panizzi, qui détestait les collections d ethnographie et d histoire naturelle, ne souhaitait pas voir des «tenues d esquimaux» incarner la grandeur de l Empire britannique et préférait voir celui-ci plonger ses racines dans le monde grec classique : «All that space which is now occupied by ethnological collection [ ] it does not seem right that such valuable space should be taken up by Esquimaux dresses and hideous father idols 43.» Ce choix esthétique résulte sans aucun doute de l éducation donnée aux jeunes hommes de bonnes familles en Angleterre, pratiquement tous élevés dans le culte des auteurs gréco-romains 44 et qui auraient volontiers purgé le musée de «such unworthy accretions 45», ces encombrantes collections, qui formaient déjà un département indépendant depuis HISTOIRE DE L ART N O /

10 Artistes ou conservateurs? Durant cette période d expansion, le British Museum, et particulièrement le nouveau département des antiques, créé en 1807 sur le modèle du musée des Antiques de Paris en 1803, connut successivement plusieurs conservateurs. Tout d abord Taylor Combe, numismate qui mourut en 1826, et auquel succéda pendant une quarantaine d années Edward Hawkins. Gêné par le perpétuel problème de place, le manque d argent et un sous-effectif chronique, Hawkins eut à lutter continuellement contre les trustees. Les trustees étaient eux-mêmes sollicités quotidiennement un jour par Elgin en Grèce, le lendemain par Fellows en Lycie, le jour d après par Layard en Assyrie et cédaient parfois à des critères plus esthétiques que scientifiques dans la présentation des collections. La mission des Xanthian Marbles se distingua également par l important rôle tenu par leur inventeur après leur acquisition. Alors que Lord Elgin avait été tenu à l écart des conditions d exposition de son ancienne collection, Fellows fut partie prenante du débat qui allait entourer la muséographie des marbres de Lycie. Jusqu en 1847, les lettres se succédèrent à ce sujet. Deux rapports d une vingtaine de pages écrits par Fellows sont toujours conservés dans les archives du British Museum. Westmacott (le sculpteur sollicité pour le fronton du musée) soumit en 1846 deux projets de remontage. Une correspondance orageuse s engagea entre les deux, Fellows évoquant par exemple l «entassement pêle-mêle sans aucune connaissance 47» préconisé par Westmacott. Fellows, qui ne cessait de rappeler qu il avait vu les sculptures dans leur contexte et que son avis était donc nettement plus éclairé, était soutenu par Hawkins (remarquablement discret dans cette affaire ou devrait-on plutôt dire réduit au silence?), dont le fils, Rhode Hawkins, architecte de son état, avait accompagné Fellows comme dessinateur en Lycie. Le débat de plusieurs années finit par être tranché par la Royal Commission, qui donna finalement raison à Westmacott et à son approche esthétique, fruit du mouvement romantique anglais et de son goût pour les ruines 48. Mais bien que Westmacott l eut emporté, les prémices d un changement se faisaient jour : la haute société savante de Londres qualifia l arrangement de Westmacott de désordonné et trouva injuste que les aménagements aient été faits par un artiste sans plus d égards pour celui à qui l on devait l arrivée des reliefs en Angleterre et pour le conservateur à qui allait en être confiée la gestion 49. C est ainsi que pour les sculptures assyriennes, Hawkins et son assistant Edmund Oldfield ( ) obtinrent, après un nouveau débat avec les trustees, le droit d organiser une «reasonably logical sequence», peut-être sous la pression de ce que David Wilson nomme «the learned world 50». Cela ne put se faire sans heurts à nouveau, rien n était prêt pour leur arrivée, bien qu elle fut longtemps attendue 51. Hawkins écrit en 1851 : «For the Assyrian sculptures, it can scarcely be said that any accommodation is provided. The small, narrow galleries into which at present it is proposed to thrust them are too small even to receive those at present in the Museum, and utterly inadequate for the reception of those now on passage. Further building was proposed but would take time. As it is, most of those wonderful relics of a distant and hitherto unknown past have to be stored in small and inaccessible basement rooms 52.» En 1854, une nouvelle galerie ouvrit, répondant à la «growing public demand for the acquisition and proper display of non-classical antiquities [which] forced both the Trustees and their staff to turn more and more to the development of such collections 53». La demande du public pour cet éblouissement exotique fut doublement satisfaite en 1854, puisque la même année fut remonté le Crystal Palace à Sydenham, avec une reconstitution architecturale destinée à la présentation de moulages assyriens (montée sous la direction de Layard lui-même 54 la cour fut détruite en ). Cette transition démontre élégamment le tournant que le British Museum était en train de prendre : si le désir d exotisme et de fantaisie n était jamais absent, et malgré l opposition de trustees qui ne pouvaient se résoudre à abandonner la suprématie grecque 56, le British Museum, grâce à ses conservateurs, s engagea dans la structuration scientifique de l archéologie. Ainsi, le conservateur Hawkins mena sa mission avec 66 DÉSIR DE MUSÉE ET ANTIQUITÉ

11 Fig. 7. Statue colossale d un lion ailé, nord-ouest du palais d Assurbanipal II ( av. J.-C.), Nimrud (actuel Irak), Londres, British Museum. succès : bien qu originellement numismate, il sut transformer le cabinet de curiosités qu était le British Museum au début du xix e siècle en un musée de mieux en mieux organisé. Sur sa suggestion, son départ entraîna d ailleurs une réorganisation en trois départements 57 (il en avait initialement suggéré quatre, mais trois seulement furent finalement retenus par les trustees pour des raisons économiques) : le département gréco-romain (que le consul-archéologue Charles Thomas Newton, revenu à Londres, prit immédiatement en charge avant de recommander vivement le départ des collections d histoire naturelle 58 ), le département des antiquités orientales et le département des pièces et médailles, subdivision scientifique qui trouvait elle-même écho dans celle opérée par le Louvre sous la houlette du conservateur Adrien de Longpérier ( ), qui dirigea le département des antiques du Louvre sous le Second Empire. Longpérier opéra en effet une division scientifique du département qui fit date avec l ouverture du Musée assyrien en 1847 grâce aux fouilles de Botta (et plus tard celles de Place) et dont il rédigea la notice après un considérable travail muséographique 59. Les acquisitions nombreuses et de grande valeur, les évolutions architecturales, les travaux de Robert Smirke et les aménagements de Westmacott qui suscitèrent le débat sont autant d avatars du «désir de musée» qui façonna le British Museum impérial. Sorte de bras armé du gouvernement par l intermédiaire des trustees, il a, par son ambition, ses collections et ses évolutions architecturales, à la fois construit, illustré et stabilisé le récit de tout un système politique dialoguant avec et s opposant à celui vécu en France. Grâce à des frontières chronologiques et géographiques sans cesse repoussées, l émoi de la découverte ne sembla pas connaître de limites dans les décennies 1840 à Il est peu dire que l impression d émerveillement ressentie par les visiteurs joua un rôle important dans la transformation de Londres en ville-monde, où revivaient HISTOIRE DE L ART N O /

12 les civilisations disparues et où se préparait l avenir du monde moderne. Grâce à une historicité faite de permanence et de continuité chères à l identité britannique, mais rythmée par les progrès scientifiques et les conquêtes territoriales, le musée a affirmé la place que l Angleterre voulait tenir entre rêve et réalité. Dans le découpage du monde du xix e siècle, le British Museum a incarné un «désir de musée» tout à la fois archéologique et moderne, universel et profondément britannique. Diplômée de l École du Louvre et de l École pratique des hautes études, Odile Boubakeur est actuellement en troisième cycle à l École du Louvre. Elle étudie la rivalité entre le Louvre et le British Museum entre 1784 et 1918 en interrogeant les notions de patriotisme, de nationalisme et d affirmation des grands États-nations au regard de la composition des collections d antiques et des acquisitions disputées au temps de la «jeunesse des musées». 68 DÉSIR DE MUSÉE ET ANTIQUITÉ

13 NOTES 1. C. Georgel (dir.), La Jeunesse des musées. Les musées de France au xix e siècle, cat. expo. (Paris, musée d Orsay, 7 février 8 mai 1994), Paris, RMN, Voir P. Jockey, L Archéologie, Paris, Belin, F. Fouché, «Le sacré affleure-t-il aussi au musée?», ICOFOM Study Series, n o 47(1-2), 2019 [URL : org/iss/1570]. 4. «Museums have long served to house a national heritage, thereby creating a national identity and often fulfilled national ambitions.» F. Kaplan, Museums and the Making of Ourselves: The Role of Objects in National Identity, Leicester, Leicester University Press, 1994, p I. Jenkins, Archaeologists & Aesthetes, Londres, British Museum Press, 2012, p Ibid., p. 106 : «miscellaneous marbles [ ] which had been of the great sights of late eighteenth-century London». 7. R. G. W. Anderson, «British Museum, London: Institutionalizing Enlightenment», dans C. Paul (dir.), The First Modern Museums of Art: The Birth of an Institution in 18 th and Early 19 th Century Europe, Los Angeles, The J. Paul Getty Museum, 2012, p E. Miller, That Noble Cabinet, Londres, Andre Deutsch, 1973, p. 96 : «En 1791, Townley devint trustee du British Museum et par la suite fit part de son intention de léguer sa magnifique collection à cette institution. Cependant, par un codicille daté du 22 décembre 1804 (seulement vingt jours avant sa mort), Townley laissa sa collection d abord à son frère puis à son oncle, à condition que le légataire endosse la responsabilité d une construction d édifice digne de ses collections. Si les deux déclinaient, la collection reviendrait au British Museum.» Nous traduisons. 9. Les Phigaleian Marbles furent en effet découverts par un groupe de fouilleurs anglais et allemands lors de fouilles autorisées par Véli Pasha, le gouverneur de Morée. Le groupe de fouilleurs comprenait Peter Oluf Broendsted, Otto Magnus von Stackelberg, John Foster, Jakob Linkh, Carl Haller von Hallerstein et Charles Robert Cockerell. Voir également A. Michaelis, Ancient Marbles in Great Britain, Cambridge, Cambridge University Press, 1882, p Miller, That Noble Cabinet, p. 195 : «On 12 March 1831, the Trustees minuted that the shed which still contained the marbles had already stood for twice the number of years for which its durability was calculated. They were deeply concerned at the possibility of damage to the statues and considered that it was absolutely necessary to have a new gallery as soon as possible.» 11. S. Berger, «National Museums in between Nationalism, Imperialism and Regionalism, », dans P. Aronsson et G. Elgenius (dir.), National Museums and Nation-Building in Europe, : Mobilization and Legitimacy, Continuity and Change, Londres/New York, Routledge, 2015, p , ici p. 14 : «The link between antiquities/archaeology and the search for a usable national past in the present was not restricted to nations that could lay claim to a heritage rooted in the ancient cultures of Greek city states.» 12. C. Whitehead, The Public Art Museum in Nineteenth Century Britain: The Development of the National Gallery, Burlington, Ashgate, 2005, p. 39 : «Original architectural context, as an element of the new conception of art history, had to be communicated in and by the museum interior.» 13. Miller, That Noble Cabinet, p «Architecture», British Museum, s. d. [URL : britishmuseum.org/about-us/british-museum-story/architecture]. 15. Michaelis, Ancient Marbles in Great Britain. 16. Londres, British Museum, Central Archive, Original Paper, série 28, janvier-juin 1843, lettre de W. R. Hamilton à Sir Peel, 26 mai E. Renan, Mélanges d histoire et de voyage, Paris, Calmann Lévy, 1878, p Le succès de ces antiquités non gréco-romaines fut d ailleurs tel que le Louvre ouvrit après cela plusieurs sections nouvelles pour la sculpture grecque primitive, les antiquité mexicaines et les monuments algériens. 18. D. Wilson, The British Museum: A History, Londres, The British Museum Press, 2002, p Nous traduisons. 19. Londres, British Museum, Central Archive, Original Paper, série 47, janvier-juin 1852, lettre de C. T. Newton aux trustees, 31 janvier Miller, That Noble Cabinet, note également : «Throughout this period, largely through Newton s influence [and the local British Consuls], many other valuable acquisitions were obtained, nearly 100,000 in special grants being secured for them from the Treasury.» 20. W. Budge, cité dans Miller, That Noble Cabinet, p Report of the Select Committee 1836, Minutes, 4979, cité dans ibid., p Wilson, The British Museum, p Ibid. : «a narrow, gloomy gallery containing British Antiquities». 24. Ibid. : «There was as yet no artificial light in the museum, although there was, unofficially, some gas in the residences.» 25. A. Desvallées et F. Mairesse, «Architecture», dans id. (dir.), Dictionnaire encyclopédique de muséologie, Paris, Armand Colin, 2011, p. 33 : «Des débats avaient été initiés en France, depuis le milieu du xviii e siècle, quant à la nature de l éclairage à choisir, spécialement à propos de l aménagement de la Grande Galerie du Louvre, aussi bien qu à Vienne, quant à l ordre dans lequel il fallait exposer les œuvres d art, pour l aménagement du Belvédère (1778) ou à Florence pour l aménagement de la galleria degli Uffizi (1789). Ces débats ne pouvaient que se poursuivre.» 26. Miller, That Noble Cabinet, p Ibid., p. 208 : «The safety of the collections was a real nightmare.» 28. Ibid. : «The Trustees were still worried and were not really satisfied until they had at length obtained their own fireman, complete with brass helmet, to watch over their belongings.» 29. Wilson, The British Museum, p Ibid., p. 125 : «There was no space inside the Museum for the display of the new finds, so the best of the Mausoleum sculpture was temporarily stored in sheds built under the portico.» 31. Miller, That Noble Cabinet, p Ibid., p. 302 : «In 1874 the sculptures from the Mausoleum were moved from their sheds on the colonnade to new quarters in the basement of the Museum, but even here the accommodation was inadequate for their display or even safety.» 33. Ibid., p. 303 : «Newton reported that many of the sculptures had suffered from their exposure to the foul air of the aptly HISTOIRE DE L ART N O /

14 named sepulchral basement and elsewhere in the bowels of the Museum.» 34. Berger, «National Museums in between Nationalism, Imperialism and Regionalism, », p. 16 : «The visitor was left in no doubt when he sampled its global treasure trove that it was due to Britain s domination over the world that all the treasures had ended up there. In other words, the museum was one way of celebrating the achievements of empire.» 35. Ibid., p. 21 : «The origins of the national museum in Europe lie in the Napoleonic era and its imperial expansionist project.» 36. C. Fellows, The Xanthian Marbles: Their Acquisition and their Transmission to England, Londres, John Murray, 1843 : «Au zèle assidu de M. Hawkins, repris par deux des Trustees, le Marquis de Northampton et M. Hamilton, envers lequel le pays est endetté.» Nous traduisons. 37. Berger, «National Museums in between Nationalism, Imperialism and Regionalism, », p. 28 : «Power and appeal of national museums in Europe stemmed, above all, from a new definition of the relationship between territoriality and identity that was thoroughly modern.» 38. L. P. Gunning, The British Consular Service in the Aegean and the Collection of Antiquities for the British Museum, Farnham, Burlington, 2009, p Nous traduisons. 39. «[This feat] was the most extraordinary work of the present age!», The Times, 9 février Miller, That Noble Cabinet, p. 218 : «When fifty cases from Nimrud had arrived at the Museum [ ] it was found that the objects had been tampered with and some stolen as they lay on the wharf at Bombay. The East India Company were apologetic and henceforth more helpful than the Admiralty.» 41. P. Griener, Pour une histoire du regard, Paris, Hazan/Louvre Éditions, 2017, p. 61 : «Quand Nathaniel Hawthorne visite le British Museum en 1855, cet Américain peu habitué à l univers muséal qualifie ainsi la muséographie : Un immense, multiple show.» 42. Ibid., p. 96 : «Au musée, la partie visible arrachée délimite par défaut la totalité invisible à laquelle elle appartenait. Mais elle désigne tout à la fois la nouvelle totalité, toute composée de fragments, à laquelle elle appartient désormais : le corps symbolique de l empire.» 43. A. Panizzi, Parliamentary Papers, vol. 33, 3 décembre août 1858, p Miller, That Noble Cabinet, p. 202 : «The Trustees reared in the strict Graeco-Roman classical tradition of the eighteenth century, were not always capable of appreciating the merits of the collections now being offered with bewildering frequency.» 45. Ibid., p Anderson, «British Museum, London», p Miller, That Noble Cabinet, p. 196 : «Sir Richard Westmacott s ideas [ ] were distinctly artistic. In August 1834, Sir Richard Westmacott asked the Trustees permission to intermix with the Townley Collection [ ] as it might produce a suitable harmony of arrangement.» 48. Miller, That Noble Cabinet, p. 191 : «An ever-growing appreciation of non-classical antiquities, reflected the Romantic movement s love of Gothick.» 49. Ibid., p. 207 : «Most informed opinion considered that Westmacott had made a mess of the arrangement, and in addition that it was unfair to the staff that important acquisitions should be arranged without any reference to them.» 50. Wilson, The British Museum, p. 109 : «After long battles with the Trustees, Edmund Oldfield, backed by Edward Hawkins, gained general agreement to his plan to display the Assyrian sculptures in a reasonably logical sequence.» 51. Miller, That Noble Cabinet, p. 218 : «The arrival of [these] discoveries was now eagerly awaited. There had been endless difficulties and delays.» 52. Ibid, p Ibid, p Layard publia pour l occasion The Nineveh Court in the Crystal Palace, Londres, Bradbury & Evans, Y. Le Pape, «Fortune et infortunes du patrimoine assyrien dans la seconde moitié du xix e siècle : la turbulente naissance des principales collections en Europe et aux États-Unis», Romantisme, n o 167, 2015/1, p , ici p Hamilton détestait par exemple les antiquités orientales et les aurait préférées «at the bottom of the sea, as a parcel of rubbish». Rawlison disait également à Layard : «Votre dieu ailé n est pas l Apollon du Belvédère!» ; Griener, Pour une histoire du regard, p Wilson, The British Museum, p Ibid., p Cette recommandation faisait écho au souhait de Panizzi et aboutit en 1881 à la création du muséum d histoire naturelle de South Kensington. 59. A. de Longpérier, Notice des monuments exposés dans la galerie d antiquités assyriennes du Louvre, Paris, Vinchon, DÉSIR DE MUSÉE ET ANTIQUITÉ

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