Bilan du groupe de travail «Gestion de l espace» sur la période
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- Jules St-Laurent
- il y a 8 ans
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1 Bilan du groupe de travail «Gestion de l espace» sur la période ème partie : le fonctionnement du groupe L objectif de ce cadre est de faciliter le travail de bilan des groupes de travail. Ce cadre commun permettra d harmoniser les résultats des groupes au niveau national. I. Le fonctionnement du groupe de travail 1. La participation Nombre de réunions Nb. Constats Recommandations : 8 réunions entre mai 2009 et mai 2011 correspond à un rythme soutenu de 4 réunions par an compatible avec la disponibilité des membres. -: tentative de lancer des réunions par thématique (atelier sur le foncier qui n a débouché sur la construction d un projet de partenariat pertinent) Pas un rythme plus élevé en termes de fréquence Chercher à créer un lieu d échange entre personnes venant d horizons différents et à décloisonner les regards Les réunions de groupe doivent être l occasion privilégiée de créer et d entretenir une dynamique qui dure (difficile de faire remonter des informations en dehors de ces temps de réunion)
2 Nombre de participants Durée des réunions En moyenne entre 25 et 30 personnes + : Participation relativement régulière dans le temps des membres avec la représentation de 11 Réseau régionau différents et de 12 têtes réseau (agri/forêt, environnement, sports, développement local ). -: effritement du nombre en fin de processus (2011) + : espace de présentation et de transfert intéressant réunissant des personnes assez différentes -: manque d échange sur le fond au delà des présentations (plus en 2011) Important qu un «noyau dur» de mêmes personnes participent régulièrement au réunions 6 heures choi d optimisation de la venue souvent lointaine de personnes (une journée avec ordre du jour riche en thèmes) 2. Quels sont les besoins initiau eprimés par les membres du groupe? Mise en réseau d acteurs Mieu connaître le thème Valoriser ses travau Trouver des partenaires Co construire un projet Apporter une epertise Echange d informations Faire remonter des éléments de débat au niveau national Priorité Faible Moyenne Forte X
3 3. L animation du groupe Les fonctions réalisées L action d animation de la Fédération des Parcs en lien avec le Certu s est réalisée dans 8 directions : 1- Coordination du groupe de travail «Gestion de l espace» 2- Suivi des actions soutenues par le réseau rural sous l angle «Gestion de l espace» 3- Informations et échanges sur la démarche du groupe «Gestion de l espace» auprès des représentants des réseau rurau régionau et plus largement des membres du Réseau rural 4- Organisation du séminaire du groupe du 31 mai 5- Préparation d autres actions visant à créer des lieu et des temps de rencontre entre acteurs sur le thème de la gestion de l espace (projet de formation/échange en Toscane) 6- Lien assuré avec les autres groupes de travail du réseau rural (participation à des réunions d autres groupes de travail, organisation d une demie journée de travail commune avec le groupe «Accueil») 7- Contribution à l alimentation des réunions de la Commission Permanente en lien avec le travail du groupe 8- Contribution à la préparation du séminaire national de fin 2010 sous l angle de la gestion de l espace Vos constats. Intérêt d une coanimation réalisée par 2 structures différentes (l une venant des problématiques urbaines et l autre d un univers rural) mais complémentaires Les difficultés rencontrées. Il faut du temps pour créer une dynamique au sein d un groupe de travail. Nous avons commencé à la créer mais il reste à la consolider.. Il faudra pouvoir rebondir en s appuyant sur les habitudes prises dans ce groupe pour poursuivre dans un autre cadre. Vos recommandations. Voir à organiser une animation un peu moins descendante en se donnant le temps et les moyens d impliquer plus les membres (partir plus de l apport de ceu-ci et organiser des confrontations constructives sur les résultats des travau, les méthodes et les préconisations. Alterner des temps d échange au sein du groupe pour enclencher une dynamique interne productrice et des temps d échange plus larges nécessaire pour favoriser un transfert et un plus fort enrichissement mutuel. Clarifier le rôle des co-pilotes, des ministères, de la cellule d animation, de la commission permanente, des chefs de file des GT, le positionnement des réseau régionau et des autres structures participant au groupes de travail. Prévoir des échanges sur le fond et l organisation, entre les co-pilotes et les chefs de files
4 4. Les appels à proposition Les avantages. Procédure vécue comme satisfaisante par les membres du groupe. Capacité à produire des enseignements intéressants en grand nombre issus des projets soutenus par le RRF. Rythmer les travau du groupe avec les retours de ces projets. Facteur de mobilisation des structures qui sont dans l ensemble saturées Les inconvénients. Difficultés à monter des partenariats poussés entre partenaires compte tenu du calendrier. Limitation du nombre de projets soutenus en fonction des financements. Difficultés à suivre les contributions des projets par les membres du groupe en raison du temps nécessaire. Délais laissés pour réaliser les projets très insuffisants dans l ensemble surtout avec les contraintes administratives de bouclage en fin d année Vos recommandations. Construire des propositions en articulation plus forte avec les réseau régionau. Suivre des projets sérieusement demande du temps, des moyens financiers et un cadrage, des orientations, des objectifs parfois plus clairs
5 5. L articulation des travau du groupe a été avec Les Réseau Rurau Régionau Le Réseau Rural Européen Les co pilotes La cellule d animation Les autres groupes de travail Entre chefs de file Faible Moyenne Forte X Recommandations Pas suffisamment de liens tissés avec les réseau régionau (demande du temps) Prévoir une ouverture sur un ou plusieurs réseau nationau dans le cadre de l activité du groupe de travail. Pas d échange sur l Europe Une différence est à faire entre les co-pilotes (Ministères) et leur représentants dont leur rôle n a pas toujours été simple pour eu. La bonne articulation est nécessaire pour optimiser les moyens de suivi dans le cadre d une complémentarité de positionnement Prévoir à provoquer le rapprochement entre les chefs de file et cellule d animation (n est pas forcément naturelle) Mieu définir le rôle des MO et de la cellule d animation pour éviter les confusions, ambiguïtés. Penser à organiser au moins des temps de rencontre entre membres de groupes différents Prévoir au moins des temps de rencontre entre chefs de file (participation croisée au sein de réunion organisée par les uns ou les autres) Commentaires La convivialité, la bonne volonté le professionnalisme des uns et des autres a permis d avancer, de faire.
6 6. Quels sont les constats des membres sur la valeur ajoutée du groupe? Mise en réseau d acteurs Trouver des partenaires Mieu connaître le thème Valoriser ses travau Co construire un projet Apporter une epertise Echange d informations Faire remonter des éléments de débat au niveau national Convivialité Autres Priorité Faible Moyenne Forte Recommandations/ éléments d appréciation Incitation à la mise en synergie et au décloisonnement d acteurs Occasion à des acteurs nationau de se côtoyer et même à travailler ensemble. Une limite cependant : la difficulté à associer des acteurs qui transcendent les logiques strictement rurales Thème très large qui a pu créer une impression de non traitement de certaines questions (démarches agri-environnement ) Bonne valorisation des travau au sein du groupe mais pas vraiment au delà Effort de synthèse et de mise à disposition d information notamment via le site internet du RRF Le groupe a suscité des collaborations entre institutions membres qui ne se seraient pas forcément fait sans le RRF Prévoir davantage d interventions etérieures de chercheurs ou acteurs de type élus avec temps de débat Echange entre membres, informations sur le réseau national et l activité de réseau régionau Pas assez d échanges sur le fond, donner plus de temps au débat en partant d apports des membres Pas assez loin en termes de production de recommandations, doit être conforter A noter que cet objectif n était pas présent au lancement du RRF Bonne ambiance, cadre de travail serein favorable Voir à organiser au moins une fois par an une réunion en région Appartenir au RRF est un plus à l etérieur Commentaires : Les membres ont apprécié la transversalité d un certain nombre de thématiques traitées.
7 II. Remarques générales Evolutions souhaitables par rapport au transfert Le débat sur le transfert a suscité beaucoup de réactions au sein du groupe de travail. Tout d abord, il a été rappelé que celui-ci ne va pas de soi. Il est important de se donner les moyens, notamment financiers, en rapport avec les objectifs recherchés. Il est particulièrement noté le «décalage total entre les moyens données et l ambition affichée». Certains «ont l impression d avoir à travailler avec des miettes». Les structures ne peuvent plus continuer, pour la phase de transfert l effort, qu elles ont consenti de faire pour la première phase. Le transfert peut prendre différentes formes en allant de la sensibilisation s appuyant sur des fiches d epériences jusqu à l aide à la prise en compte d outils utilisant les logiques de formation, à l assistance à maîtrise d ouvrage en passant par l epertise. En effet, les demandes du terrain peuvent être très variées, voire très hétérogènes, de la simple information relevant d un appel téléphonique à la connaissance complète, approfondie de tout ou partie du processus de définition, de construction du projet jusqu à sa mise en œuvre qui nécessite, dans ce cas, une intervention beaucoup plus lourde. Toute interpellation présente un intérêt pour celui qui est en recherche d information. Les porteurs de projet sont les mieu placés pour proposer des réponses avec des formats modulables, adaptables en fonction des besoins. S ils n étaient pas en mesure de tout assurer ou de répondre sur tout ou partie du sujet, c est eu-seuls qui pourraient relayer la requête, notamment auprès des initiateurs des epériences qu ils ont collectées. L objectif principal est de trouver un, des moyens simples et efficaces pour faire connaître ces travau au acteurs du Réseau rural mais aussi à d autres instances comme les DDT, les régions en quête de savoir-faire. Les porteurs de projets sont en attente d aide de la part de la cellule d animation pour organiser l accès à la connaissance de leurs travau, à leur diffusion c est-à-dire à leur valorisation : résumé très synthétique, mots clefs, principau enseignements en un mot le «clic» qui apporte des réponses. Les attentes et les besoins des réseau régionau sont fortement attendus pour pouvoir envisager des réponses adaptées, pragmatiques. Eu mêmes attendent de mieu connaître ce qui est sur les «étagères» pour faire leur «marché». Les réseau régionau ne travaillent pas tous sur les thèmes du Réseau national. Chacun semble un peu «s attendre» ; un mode itératif et souple est indispensable. La question de l utilité de passer par le Réseau Rural est posée par certains porteurs de projet. Quel intérêt y-a-t-il? Une clarification du rôle de la cellule d animation dans ce processus de valorisation, de diffusion des travau menés est demandée. Ces interrogations seront remontées au pilotes et MO. Une des premières ambitions devrait être de faire se rencontrer des acteurs divers autour d un même projet en sachant qu il faut rester pragmatique, concret et privilégier l opérationnel, les outils méthodologiques... Aussi le transfert ne pourra pas se prévoir sans un travail préparatoire conséquent qui demandera du temps donc des moyens financiers à la hauteur. Des interventions regroupant plusieurs régions devraient pouvoir être envisagées comme celles conjointes de plusieurs groupes thématiques
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