Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux)"

Transcription

1 A-10 Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux) F. Avni, F. Ziereisen, I. Delpierre, S. Louryan Les anomalies du médiastin chez l enfant comprennent essentiellement les pathologies du thymus et les masses médiastinales. La découverte d une anomalie se fait le plus souvent à l occasion de la réalisation d une radiographie de thorax standard, notamment dans le cadre de symptômes respiratoires et, dans une moindre mesure, à l occasion d un diagnostic anténatal. L interprétation détaillée de la radiographie du thorax permet souvent de différencier des images normales, des variantes de la normale et des pathologies vraies. L échographie est le premier examen à effectuer chez le bébé et le jeune enfant en cas de doute à la radiographie. En revanche, en cas de pathologie tumorale ou chez l enfant plus âgé, il faut recourir à des techniques complémentaires (tomodensitométrie ou imagerie par résonance magnétique) qui permettent d analyser la masse, de définir ses limites et de suivre son évolution après traitement. Les masses du médiastin antérieur représentent la majorité des masses médiastinales chez l enfant. Les diagnostics les plus fréquents sont l hyperplasie thymique bénigne ou maligne, le tératome et le lymphome. Dans le médiastin moyen, il s agit le plus souvent de malformations bronchopulmonaires congénitales alors que, dans le médiastin postérieur, il s agit le plus fréquemment de neuroblastome. Enfin, il ne faut pas oublier d évoquer les pathologies thymiques dans les diagnostics différentiels des masses cervicothoraciques ou latérocervicales, tant solides que liquidiennes. L embryologie permet d expliquer l existence de reliquats thymiques cervicaux Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. Mots clés : Thymus ; Médiastin ; Lymphome ; Tumeur ; Enfant ; Malformations Plan Introduction 1 Rappel anatomoclinique 1 Anatomie 1 Symptômes cliniques 2 Techniques d imagerie 2 Radiographie conventionnelle 2 Échographie 2 Tomodensitométrie 3 Imagerie par résonance magnétique 3 Médiastin antérieur 4 Thymus 4 Autres tumeurs du médiastin antérieur 8 Autres causes d élargissement du médiastin antérieur 10 Médiastin moyen (cœur et gros vaisseaux exclus) 11 Tumeurs et masses 11 Autres pathologies 14 Masses du médiastin postérieur 14 Neuroblastome et autres masses neurogéniques 14 Sarcome d Ewing 14 Autres masses 14 Pseudomasses et masses de voisinage 15 Conclusion 15 Radiodiagnostic - Cœur-poumon Introduction Au travers de l analyse de radiographies du thorax, l évaluation radiologique du médiastin chez l enfant fait partie du quotidien, tant des radiologues pédiatriques que des radiologues généralistes. La radiographie du thorax reste un des examens le plus fréquemment réalisés, aussi bien chez l enfant que chez l adulte, mais son interprétation est parfois malaisée chez l enfant du fait des multiples variations des contours médiastinaux. Le thymus est l «organe roi» du médiastin chez l enfant. Ses variations de forme et de volume en fonction du temps et des individus sont à l origine des difficultés d interprétation. Cet article détaille donc particulièrement l imagerie du thymus et de ses variantes, et intègre la pathologie tumorale de cette glande dans la pathologie tumorale du médiastin et de la jonction cervicothoracique chez l enfant [1-3]. Rappel anatomoclinique Anatomie Le médiastin est situé dans la partie centrale du thorax, limité par les poumons et les cavités pleurales latéralement, le diaphragme inférieurement, la fourchette sternale vers le haut, le rachis vers l arrière et le sternum antérieurement. Il est classiquement divisé en trois compartiments : antérieur, moyen et postérieur ; cette division, non objectivée par des fascias, permet toutefois de séparer les différentes pathologies en 1

2 A-10 Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux) les rapportant au secteur atteint. Cette limitation est artificielle, sachant que les pathologies tumorales peuvent occuper et s étendre à plusieurs compartiments du fait de leur volume. Médiastin antérieur Il est situé entre le sternum d une part, le cœur et les gros vaisseaux de l autre. La structure principale de ce compartiment est le thymus. Il contient également des ganglions et de la graisse. Médiastin moyen Il se situe entre les médiastins antérieur et postérieur. Il contient le cœur, les gros vaisseaux (aorte ascendante, troncs brachiocéphaliques, veine cave supérieure, artère et veines pulmonaires), ainsi que la trachée et les bronches souches. On y trouve aussi des ganglions et de la graisse. Médiastin postérieur Il est situé en arrière du cœur, des gros vaisseaux et de la trachée. Il se situe en avant du rachis. Il contient l aorte thoracique descendante, l œsophage, le système ganglionnaire sympathique, le canal thoracique, la veine azygos et des ganglions. À la division classique en médiastin antérieur, moyen et postérieur, on peut ajouter celle séparant le médiastin supérieur du médiastin inférieur : les gros vaisseaux en déterminent la frontière [4]. Figure 1. Radiographie du thorax de face. Le thymus et le cœur (nouveau-né) déterminent un ensemble (médiastinal) homogène. Le contour gauche du thymus épouse le gril costal (signe de la vague). Symptômes cliniques La découverte d une pathologie médiastinale peut résulter de l existence de symptômes cliniques, mais dans la plupart des cas il s agit d une découverte de «hasard» sur une radiographie de thorax (voire d un diagnostic anténatal durant une échographie obstétricale de routine). Les grandes masses peuvent déterminer une compression de la trachée et induire une dyspnée importante. Lors de la réalisation des examens radiologiques, il faut veiller à la perméabilité suffisante des voies respiratoires supérieures et demander au besoin la collaboration d un pédiatre-urgentiste ou d un anesthésiste. Les masses volumineuses peuvent également entraîner une hypoventilation pulmonaire par compression locorégionale ou des voies aériennes. Techniques d imagerie Radiographie conventionnelle La première approche radiologique du médiastin chez l enfant se fait au travers d une radiographie du thorax (de face et de profil). De face, chez le petit enfant, l ensemble cardiomédiastinal est particulièrement large, le thymus normal étant indifférentiable du cœur (Fig. 1). Le thymus est reconnaissable sur le cliché de face à ses contours arrondis et lisses épousant le gril costal (signe de la vague) (Fig. 1) ou encore à un aspect asymétrique et carré (signe de la voile) (Fig. 2). Quel que soit son volume, un thymus normal ne comprime ni ne déplace la trachée. Mise en garde Il ne faut toutefois pas confondre une trachée en «baïonnette» typique des clichés de thorax pris en expiration, avec une compression tumorale. Au travers de l opacité radiologique constituée par le cœur et le thymus, on peut encore reconnaître la crosse de l aorte à Figure 2. Radiographie du thorax de face. Thymus normal (nouveauné). Le thymus est asymétrique ; le lobe droit est plus grand et trapézoïdal (signe de la voile). gauche, les hiles vasculaires, la trachée et les premières divisions bronchiques. De profil, le thymus est visible sous la forme d une opacité rétrosternale de taille variable (Fig. 3). Avec l âge, le thymus voit son volume relatif se réduire et, de ce fait, sa participation à l image médiastinale se réduit également. Chez le grand enfant, ce sont surtout les vaisseaux brachiocéphaliques et le cœur qui participent de manière prépondérante aux contours médiastinaux [1-4]. Échographie La deuxième technique permettant d imager le médiastin est l échographie. Cette technique est d autant plus contributive que l enfant est petit. Une approche supra- ou transsternale permet d évaluer de manière satisfaisante le thymus et les structures avoisinantes 2 Radiodiagnostic - Cœur-poumon

3 Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux) A-10 Figure 3. Radiographie de thorax de profil (enfant de 1 an). A. Opacité radiologique rétrosternale globale. B. Opacité radiologique rétrosternale partielle correspondant au thymus (flèche). Figure 4. Échographie du thymus (enfant de 6 mois). Coupe transverse du médiastin supérieur. La structure de la glande est caractéristique, présentant une alternance de stries hypo- et hyperéchogènes. Les gros vaisseaux (aorte et veine cave supérieure) sont reconnaissables en arrière du thymus. grâce à l ossification incomplète des pièces sternales chez le petit enfant. Une approche sous-xyphoïdienne permet de visualiser les structures para- et péricardiaques, ainsi que les structures adjacentes du diaphragme. À l échographie, le thymus présente un aspect caractéristique alternant des stries hyper- et hypoéchogènes correspondant fort probablement à la différentiation corticomédullaire de la glande (Fig. 4) (cf. infra). Cet aspect peut déjà se retrouver à l échographie obstétricale durant le troisième trimestre de la grossesse (Fig. 5) [5-8]. Malgré les performances de l échographie, un recours à des techniques d imagerie en coupes (tomodensitométrie [TDM], imagerie par résonance magnétique [IRM]) est indispensable en cas de tumeurs médiastinales ou chez le grand enfant. Tomodensitométrie Radiodiagnostic - Cœur-poumon Figure 5. Thymus fœtal : coupe transverse du thorax (troisième trimestre). Le thymus est visible en avant du cœur (flèche). Son échostructure est moins homogène que celle des poumons. À la TDM sans et avec injection de contraste, il est possible de visualiser aisément les structures médiastinales et particulièrement le thymus. Sa forme est de manière caractéristique trapézoïdale chez le jeune enfant ; elle est triangulaire ensuite. La glande présente une densité élevée chez le jeune enfant (environ 80 UH). Cette densité diminue avec l âge (environ 55 UH à 12 ans), le thymus normal étant progressivement remplacé par de la graisse. L injection de contraste permet de différencier le thymus des structures vasculaires avoisinantes et des adénopathies. Après injection, le thymus se rehausse de manière homogène d environ 20 à 30 UH [9, 10] (Fig. 6). Imagerie par résonance magnétique À l IRM, on retrouve l aspect trapézoïdal caractéristique du thymus. Son signal est homogène. En séquences pondérées T1, le signal thymique est légèrement supérieur à celui du muscle normal, mais inférieur à celui de la graisse. En séquences pondérées T2, ainsi qu en séquence avec saturation de graisse, le signal thymique est plus intense que celui du muscle, mais légèrement inférieur ou identique à celui de la graisse [11, 12] (Fig. 7). 3

4 A-10 Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux) Figure 6. Tomodensitométrie (avec contraste). Masse hypodense quadrangulaire médiastinale antérieure correspondant au thymus (flèches) (enfant porteur d une masse médiastinale postérieure). Point fort La radiographie standard du thorax ainsi que l échographie permettent, dans la majorité des cas, d évaluer les anomalies du médiastin chez l enfant. Médiastin antérieur Thymus Embryologie La glande thymique commence son développement vers la quatrième semaine d âge gestationnel, avec la formation et la différentiation des arcs branchiaux et des poches pharyngées. Vers la cinquième semaine, des diverticules de la troisième poche pharyngée commencent à former les parathyroïdes inférieures et les ébauches des glandes thymiques. Les ébauches thymiques s allongent caudalement et sont connectées au pharynx par les canaux thymopharyngés. Ces canaux vont ensuite s oblitérer et disparaître ; les ébauches thymiques solides, séparées du pharynx, vont migrer vers la ligne médiane et vers le bas. Elles vont ensuite fusionner pour descendre au niveau du médiastin supérieur comme un ensemble. Ce développement est Figure 8. Embryologie. Développement embryologique des poches pharyngées. A. Fin de la cinquième semaine. 1. Cartilage de Meckel. 2. Méat auditif externe. 3. Récessus tubotympanique. 4. Cartilage de Reichert. 5. Tonsille palatine. 6. Glande parathyroïde inférieure. 7. Glande parathyroïde supérieure. 8. Thymus. 9. Corps ultimobranchial. B. Septième semaine. 10. Glande parathyroïde supérieure. 11. Glande parathyroïde inférieure. 12. Glande thyroïde. 13. Thymus terminé vers la huitième semaine (Fig. 8). Le thymus est une glande formée de deux lobes, située sur la ligne médiane, sous la thyroïde et au-dessus de la crosse aortique [13]. Fonction thymique Le thymus est l organe où se développent les lymphocytes T à partir de cellules-précurseurs : les préthymocytes, dérivés euxmêmes des cellules souches lymphoïdes de la moelle osseuse. Les thymocytes se développent progressivement et se différencient en lymphocytes T compétents. Le thymus peut être différencié en cortex (périphérique) contenant essentiellement des lymphocytes (thymocytes), et en Figure 7. Imagerie par résonance magnétique. Séquences pondérées T1. Coupes coronale (A) et transverse (B). La glande thymique (flèche) présente son aspect trapézoïdal caractéristique et un signal intermédiaire entre graisse et muscle. 4 Radiodiagnostic - Cœur-poumon

5 Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux) A-10 Figure 9. Thymus pseudotumoral. Radiographie du thorax (enfant de 6 mois). Le lobe droit est particulièrement volumineux, mais ne dévie pas la trachée. couches médullaires contenant des cellules épithéliales et mésenchymateuses ainsi que les corps de Hassal (cellules épithéliales kératinisées) [14]. Il a donc un rôle immunologique important. Anatomie échographique normale La glande thymique occupe la plus grande partie du médiastin antérieur et supérieur. Les deux lobes sont le plus souvent asymétriques. Le thymus est en contact avec la thyroïde vers le haut, le sternum vers l avant, le péricarde et la crosse de l aorte vers le bas et l arrière, la trachée postérieurement. L échographie tient une place particulière dans l imagerie thymique, tout particulièrement chez les petits enfants. La technique trans- ou sus-sternale permet de visualiser aisément la glande. Des sondes de hautes fréquences (de 10 à 14 MHz) permettent d obtenir une différentiation corticomédullaire (cortex hypoéchogène ; médullaire hyperéchogène) et de reproduire les circonvolutions de la glande. Le thymus apparaît de manière caractéristique sous la forme de travées circonvoluées alternant les couches hypo- et hyperéchogènes (Fig. 4). Le volume thymique augmente après la naissance et jusqu à la puberté. Son poids croît de 15 gàlanaissance à 35 gàla puberté ; il diminue ensuite pour être remplacé par du tissu graisseux. Des mesures échographiques chez des nouveau-nés ont montré une bonne corrélation entre le volume thymique et le poids néonatal (avec toutefois de grandes variations de taille). Chez des enfants plus grands, la moyenne du diamètre antéropostérieur se situe autour de 1,5 cm, le longitudinal autour de 3 cm [6, 7, 15-17]. Variantes de la normale Le thymus peut présenter des contours et des volumes variables ; de ce fait, son aspect est parfois trompeur et peut en imposer pour une tumeur médiastinale (Fig. 9). Cependant, un critère de diagnostic différentiel important est qu un thymus normal ne dévie pas la trachée. De manière classique, les pneumopathies des lobes supérieurs peuvent parfois être confondues avec une lésion thymique. L échographie associée au doppler couleur permet de différencier une pneumopathie (échogène et contenant un bronchogramme aérique) du tissu thymique normal [5]. Variantes de forme et de situation Un thymus normal peut quelquefois comporter un lobe s étendant vers le médiastin postérieur, en continuité avec la partie antérieure de la glande et à différencier d une tumeur de type neuroblastome ou d une autre tumeur du médiastin postérieur. L échographie, et dans certains cas difficiles la TDM voire l IRM, permettent d établir le diagnostic de ce lobe postérieur [18] (Fig. 10). Radiodiagnostic - Cœur-poumon Figure 10. Lobe postérieur thymique (enfant de 2 ans). A. Thorax de face : débord médiastinal droit «dédoublé». B. Échographie : masse échogène postérolatérale droite en continuité avec le thymus. C. Tomodensitométrie avec contraste. Rehaussement homogène de la glande. La continuité entre glande et lobe postérieur est bien démontrée. Un pneumothorax peut dévier le thymus dont la forme est alors tout à fait modifiée et pourrait être interprétée comme une masse médiastinale. Par ailleurs, un pneumomédiastin soulève de manière caractéristique le thymus et le «décolle» de la silhouette cardiaque («thymus volant») (Fig. 11) [19]. 5

6 A-10 Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux) Figure 11. Pneumomédiastin (nouveau-né). Soulèvement caractéristique des lobes thymiques (flèches) qui sont «décollés» de l ombre cardiaque. Variations de volume De nombreuses circonstances de stress entraînent une «fonte thymique». Une telle fonte s observe chez les prématurés avec détresse respiratoire (Fig. 12), au cours de chimiothérapie ou de corticothérapie, après des accidents ou encore après des brûlures importantes. Malgré cette fonte, la fonction thymique est habituellement préservée. La fonte est fréquemment suivie par une augmentation (rebond) de volume thymique, une fois la situation déclenchante résolue. Cette croissance ne doit pas être confondue avec une récidive de la maladie, comme par exemple en cas de lymphome (Fig. 13) [20-22]. Agénésie thymique L agénésie thymique est un des éléments diagnostiques du syndrome de Di George. Dans ce cadre, l agénésie thymique peut être associée à une agénésie des parathyroïdes. Il existe de plus une cardiopathie tronculaire ou de type Fallot, une fente palatine et des troubles du métabolisme phosphocalcique. L anomalie peut être suspectée sur une radiographie de thorax néonatale (Fig. 14) et l absence thymique confirmée par échographie. Figure 12. Fonte thymique. Prématuré intubé (nouveau-né). A. À la naissance, l ombre cardiothymique est bien visible et large. B. À 15 jours, les contours thymiques ne sont plus identifiables, le médiastin supérieur est étroit (flèche). Figure 13. Rebond thymique. Patient ayant présenté un lymphome. A. Au moment du diagnostic. B. À la fin de la chimiothérapie. C. Six mois après la fin de la chimiothérapie. Élargissement thymique sans récidive avérée (suivi normal à5ans). 6 Radiodiagnostic - Cœur-poumon

7 Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux) A-10 Figure 15. Ectopie thymique solide (enfant de 6 mois). Échographie : coupe transverse latérocervicale droite. L échostructure est tout à fait semblable à celle d un thymus médiastinal (cf. Fig. 4). Figure 14. Agénésie thymique. Syndrome de di George (nouveau-né). Nouveau-né avec une cardiopathie cyanogène et une hypocalcémie. Le médiastin supérieur est particulièrement étroit du fait de l agénésie thymique. Ces patients présentent également un retard de croissance, des signes d hypoparathyroïdie et des troubles de l immunité cellulaire. Les enfants atteints meurent de décompensation cardiaque et d infections récidivantes. Une monosomie 22 est aussi présente [23, 24]. Ectopies thymiques Les deux ébauches thymiques migrent autour de la septième semaine gestationnelle depuis la région latérocervicale vers la ligne médiane où ils se rejoignent, puis vers le médiastin supérieur (cf. supra). Une ectopie thymique correspond à un reliquat solide ou kystique de tissu thymique suite à un arrêt de migration de celui-ci à n importe quel point de cette «descente». Quand ce tissu ectopique est solide, l échostructure est identique à celle du thymus intramédiastinal et le diagnostic en est aisé (Fig. 15). Cependant, si l échostructure n est pas caractéristique ou si des remaniements sont intervenus (inflammatoires ou hémorragiques), il faut différentier un thymus ectopique des autres masses cervicales ou cervicothoraciques de type solide [25-31] (Fig ). Quand ce tissu ectopique est kystique, deux hypothèses sont évoquées dans la littérature : soit une dégénérescence de corpuscules de Hassal, soit un résidu kystique du canal thymopharyngé. À nouveau, il faut différencier un kyste thymique ectopique des autres causes de masses kystiques latérocervicales (Fig ). Le kyste thymique pouvant s infecter, le contenu peut donc en être échogène [32-39]. À noter que des kystes thymiques peuvent se situer à la jonction cervicomédiastinale et s étendre vers le pharynx (Fig. 21) [40]. Les kystes thymiques peuvent aussi se trouver autour du péricarde [36]. L extension des lésions et leur localisation exacte doivent être évaluées par TDM ou mieux par IRM. Une situation particulière d ectopie est la hernie sus-sternale du tissu thymique. Le tissu thymique est clairement en continuité avec la glande médiastinale. La hernie augmente au cri ou en Valsalva [41] (Fig. 23). Hyperplasie bénigne. Infiltration thymique bénigne Une hyperplasie massive du thymus peut s observer dans une série de pathologies et déterminer un aspect pseudotumoral, en Radiodiagnostic - Cœur-poumon Figure 16. Adénome parathyroïdien (enfant de 2 ans). Nodule hypoéchogène sous-thyroïdien droit. Figure 17. Goitre multinodulaire, échographie (enfant de 10 ans). Coupe sagittale du lobe thyroïdien gauche qui apparaît multinodulaire et hétérogène. 7

8 A-10 Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux) Figure 18. Angiome capillaire (enfant de 2 ans). A. Imagerie par résonance magnétique démontrant la masse latérocervicale droite ponctuée de vaisseaux en hyposignal. B. Angiographie sélective caractéristique. Figure 19. Fibromatosis colli (nouveau-né de 2 mois). Tuméfaction oblongue du muscle sterno-cléido-mastoïdien droit. La localisation est caractéristique pour le diagnostic. Points essentiels Tumeurs cervicothoraciques latérocervicales solides Adénopathies Fibromyomatose Hémangiome/pathologies vasculaires Lipome/lipoblastome Métastase Neuroblastome cervical Pathologies des glandes salivaires Rhabdomyosarcome Tératome Thymus ectopique Torticolis congénital Tumeurs parathyroïdiennes (adénomes) Tumeurs thyroïdiennes particulier dans le syndrome de Beckwith-Wiedeman (Fig. 24) ou la maladie de Graves. Le thymus hyperplasique ne comprime habituellement pas les voies respiratoires. Les autres signes associés à ces maladies permettent d en faire le diagnostic. Une infiltration thymique peut s observer en cas d histiocytose langerhansienne, maladie où la glande est élargie et parsemée de calcifications (Fig. 25). Les lésions thymiques sont potentiellement associées aux lésions parenchymateuses pulmonaires. La glande peut aussi être atteinte dans une série de circonstances infectieuses telles la tuberculose ou le sida, dans la sarcoïdose, voire une maladie métabolique (Fig. 26). Les remaniements sont variables et des abcès peuvent se développer. De manière caractéristique, le sida détermine une dégénérescence plurikystique du thymus. Enfin, le thymus peut être le siège d hémorragies massives en cas de stress néonatal ou de traumatisme [42-48]. Tumeurs thymiques. Infiltrations malignes Les tumeurs thymiques vraies sont rares chez l enfant. Elles sont généralement de grand volume au moment du diagnostic, et dévient ou compriment la trachée (Fig. 27A). La TDM ou l IRM sont indispensables pour caractériser ces masses et déterminer leurs limites par rapport aux structures adjacentes. Le thymome est très rare chez l enfant et se présente sous la forme d une masse solide intrathymique (Fig. 27B, 28). Le thymome peut être associé à une myasthénie, au diabète, à une hépatite ou à une thyroïdite. La masse est habituellement solide mais peut être calcifiée, nécrosée, voire liquidienne. Elle peut être bénigne ou maligne. Elle peut être bien délimitée ou au contraire présenter des contours plus flous. La masse peut déterminer un épanchement, voire des épaississements pleuraux. Les autres tumeurs thymiques sont potentiellement le thymolipome (Fig. 29) (contenu graisseux), le tératome (Fig. 30) (présentation et composition variables, calcifications) ou encore le lymphangiome kystique (Fig. 31) (kystes et cloisons). Par ailleurs, le thymus peut être le siège d une infiltration maligne et présenter un aspect nettement élargi en cas de leucémie et de lymphome. Ses limites apparaissent dès lors moins nettes et son échostructure devient hétérogène aussi (cf. infra) (Fig. 32) [4, 11, 49-51]. Autres tumeurs du médiastin antérieur Les tumeurs thymiques, les lymphomes et les tératomes représentent plus de 85 % des tumeurs du médiastin chez l enfant. 8 Radiodiagnostic - Cœur-poumon

9 Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux) A-10 Figure 20. Kyste du deuxième arc branchial (enfant de 3 ans). A. Échographie : masse kystique à contenu finement échogène. B. Tomodensitométrie avec contraste : la paroi de la masse se rehausse, suggérant des remaniements inflammatoires. Points essentiels Figure 21. Tomodensitométrie d une masse développée au départ des glandes salivaires (ranula) (enfant de 1 an). Aspect kystique septé sous- et latéromentonnier fortement suggestif en coupes en pondérations T1 et T2. Masses cervicothoraciques et latérocervicales kystiques Abcès Kyste thymique Kyste branchial Kyste du canal thyréoglosse Ranula Lymphangiome kystique Neuroblastome cervical Kyste dermoïde Points essentiels Hyperplasie/Infiltrations thymiques bénignes Hyperplasie bénigne : C Syndrome de Beckwith-Wiedemann C Maladie de Graves C Addison C Acromégalie Infiltration bénigne : C Hystiocytose langerhansienne C Tuberculose C Sarcoïdose C Mannosidose C Hémorragie Figure 22. Imagerie par résonance magnétique pondérée T2 d un kyste thymique cervicomédiastinal chez un enfant de 8 ans. Leucémie et lymphome Les lymphomes représentent la troisième cause de cancer chez l enfant et la cause la plus fréquente de tumeur du médiastin antérieur. Le lymphome non hodgkinien intervient pour 60 % des lymphomes, le lymphome hodgkinien pour 40 %. Plus de la moitié des patients présentent une masse du médiastin antérieur et un tiers des patients ont le site primitif dans le médiastin (Fig. 33). L élargissement médiastinal correspond dans ce cas à des adénomégalies. Des foyers de nécrose, Radiodiagnostic - Cœur-poumon de même que des épanchements pleuraux ou péricardiques, peuvent également être présents au moment du diagnostic. Le thymus lui-même est pratiquement toujours infiltré et son volume est variable. Ses contours sont irréguliers et sa structure hétérogène. L élargissement médiastinal lymphomateux est habituellement découvert sur une radiographie du thorax. La stadification de la maladie se fait par TDM avec contraste. La ou les masses doivent être mesurées dans les deux dimensions de l espace au moment du diagnostic. Il est indispensable de réaliser une évaluation concomitante des atteintes cervicales, abdominales et/ou du système nerveux central dès le diagnostic. La même imagerie est utilisée pour suivre la régression des masses 9

10 A-10 Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux) Figure 23. Hernie thymique cervicale (enfant de 6 mois). A. Radiographie du cou de profil démontrant une tuméfaction sus-sternale. B. Échographie (coupe sagittale) confirmant la continuité de la tuméfaction avec le thymus médiastinal (flèche). Figure 24. Syndrome de Beckwith-Wiedeman, enfant de 6 mois. Hyperplasie thymique. A. Radiographie du thorax. B. Tomodensitométrie avec contraste. lymphomateuses sous traitement chimiothérapique (Fig. 33). À l arrêt du traitement, un rebond thymique (cf. supra) peut être objectivé (Fig. 13) [5, 52-56]. Un des principaux diagnostics différentiels est la tuberculose, qui peut présenter un tableau radiologique similaire. Les lésions pulmonaires et les examens sanguins permettent d en faire le diagnostic exact. Tératome Un tératome peut se développer dans le médiastin antérieur indépendamment du thymus. Ses caractéristiques sont toujours les mêmes : multiples composants tissulaires de nature différente qui apparaissent sous la forme de zones solides, graisseuses, kystiques et/ou de calcifications. Ces tumeurs peuvent être très larges dès la naissance (et même in utero). À la TDM, la présence de plages graisseuses et/ou de calcifications en permet le diagnostic (Fig. 34, 35) [5, 53, 57]. Autres causes d élargissement du médiastin antérieur En cas de traumatisme médiastinal, un hématome peut se développer. En période postopératoire de chirurgie thoracique, une infection (médiastinite) et/ou un hématome peuvent se développer. Une TDM est nécessaire pour établir ces diagnostics ; toutefois, des signes suggestifs de ces diagnostics peuvent déjà s observer à la radiographie du thorax. Une hernie digestive (colique en particulier) peut se développer au travers d un orifice diaphragmatique antérieur et en 10 Radiodiagnostic - Cœur-poumon

11 Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux) A-10 Points essentiels Figure 25. Histiocytose, tomodensitométrie (enfant de 6 ans). Hyperplasie thymique présentant de multiples calcifications. Tumeurs et pseudotumeurs du médiastin antérieur Thymus : C Lobe thymique postérieur (variante de la normale) C Hémorragie thymique C Hyperplasie thymique (Beckwith-Wiedeman, maladie de Graves) C Infiltrations thymiques bénignes (infection, hystiocytose, maladies métaboliques) C Infiltrations thymiques malignes (leucémie, lymphomes) (les plus fréquentes) C Kyste thymique C Lymphangiome kystique C Tératome à développement intrathymique C Thymome C Thymolipome Adénopathies : C Lymphome (les plus fréquentes) C Infections (tuberculose, sarcoïdose, sida) Tumeur : C Tératome et tumeur des cellules germinales (les plus fréquentes) C Extension à partir d une tumeur thymique C Hémangiome C Lymphangiome kystique (les plus fréquentes) C Kyste thymique (ectopique) Hématome Médiastinite Hernie digestive antérieure (côlon) Pleuropneumopathie Point fort Figure 26. Mannosidose (enfant de 1 an). Net élargissement de l ombre thymique liée à une infiltration graisseuse de la glande. imposer pour une masse. Une opacification barytée est utile pour en faire le diagnostic [5, 53]. Médiastin moyen (cœur et gros vaisseaux exclus) Tumeurs et masses Le médiastin moyen est principalement le site de masses qui se développent à partir des ganglions ou qui résultent de malformations congénitales. Adénopathies Comme pour le médiastin antérieur, l infection et les hémopathies (lymphomes, leucémies) sont à l origine de la présence d adénomégalies du médiastin moyen. Cette localisation est typique en cas de tuberculose (Fig. 36), où la présence d adénomégalies peut induire un élargissement de l angle intertrachéobronchique. Une atteinte pulmonaire concomitante peut ou non être associée. Radiodiagnostic - Cœur-poumon Pour aborder la pathologie thymique, il faut avant tout se référer aux étapes de son développement embryologique et en particulier de sa migration depuis les régions cervicales jusqu au médiastin. Il faut aussi être familiarisé avec les aspects normaux et les variantes de la normale. En cas de masse, le recours à la TDM ou à l IRM est indispensable pour la caractérisation tissulaire et l extension tumorale. Point fort Les hyperplasies thymiques bénignes et malignes, les tératomes et les lymphomes représentent une vaste majorité des tumeurs du médiastin antérieur. Pour les leucémies et lymphomes, il est essentiel de mesurer les tumeurs au moment du diagnostic afin d objectiver l évolution sous chimiothérapie. En cas de doute, l évaluation de la pathologie doit surtout se faire par TDM sans et avec contraste. En cas de lymphome, la masse principale se situe souvent dans le médiastin antérieur. L extension au médiastin moyen est habituellement une découverte fortuite de la TDM [58]. 11

12 A-10 Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux) Figure 27. Masse thymique : thymome solide nodulaire (enfant de 2 ans). A. Cliché radiographique de face : déviation gauche de la trachée (flèche). B. Échographie : masse (M) solide, arrondie, hypoéchogène, intrathymique. Figure 28. Thymome de grande taille (enfant de 3 ans). Radiographie et échographie. Large masse médiastinale gauche (A), d échostructure hétérogène (B). (Cas de J.F. Chateil, Bordeaux.) Malformations bronchopulmonaires et digestives Kystes bronchogéniques Les kystes bronchogéniques résultent d un défaut de segmentation de la bronche primitive. Typiquement, il existe Figure 29. Thymolipome (enfant de 10 ans). A. Radiographie standard : élargissement du débord médiastinal gauche. B. Tomodensitométrie. Rehaussement inhomogène thymique lié à la présence de graisse. un bourgeon surnuméraire. Un diagnostic anténatal est possible (Fig. 37, 38). Ces kystes peuvent se situer dans le médiastin ou être de localisation plus périphérique (kystes parenchymateux). Une localisation typique est la caréna. Les kystes bronchogéniques peuvent rester asymptomatiques et être découverts fortuitement sur une radiographie du thorax. Cependant, ils peuvent être 12 Radiodiagnostic - Cœur-poumon

13 Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux) A-10 Figure 30. Tératome cervicomédiastinal (enfant de 3 ans). A. Radiographie de face : déviation de la trachée vers la droite. B. Échographie : coupe sagittale démontrant un contenu kystique et cloisonné. (Cas de P. Le Dosseur, Rouen.) observés à la suite d une compression entraînant secondairement un emphysème ou au contraire une atélectasie. À la TDM, la densité du «kyste bronchogénique» peut avoisiner 0 UH si le contenu est liquidien pur, ou se situer entre 20 et 40 UH si le contenu est plus protéique [59] (Fig. 37B). Duplications œsophagiennes Les duplications œsophagiennes résultent d une anomalie de reperméabilisation du tractus digestif à un stade précoce de développement de l intestin primitif. On décrit des duplications kystiques ou tubulaires, communicantes ou non communicantes. Elles peuvent siéger à cheval sur le diaphragme. À l œsophage, les duplications sont le plus souvent non communicantes et arrondies. Leur taille est variable, de même que la symptomatologie qu elles entraînent. Leur découverte en est faite soit in utero (diagnostic différentiel d une masse intrathoracique kystique), soit après la naissance du fait de symptômes respiratoires ou digestifs, soit encore de manière fortuite (Fig. 39). L échographie, mais surtout la TDM, caractérisent la lésion (Fig. 39B). Dans les cas typiques, une paroi pluristratifiée et une localisation intrapariétale œsophagienne peuvent être démontrées. Le diagnostic formel n est bien sûr obtenu qu à l anatomopathologie [5]. Radiodiagnostic - Cœur-poumon Figure 31. Lymphangiome kystique (enfant de 2 ans). A. Thorax de face : débord tumoral médiastinal gauche. B. Imagerie par résonance magnétique, coupe transverse T2 : masse kystique multicloisonnée intrathymique. C. Imagerie par résonance magnétique, coupe frontale T1 avec gadolinium : masse kystique multicloisonnée. 13

14 A-10 Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux) Points essentiels Tumeurs et pseudotumeurs du médiastin moyen Achalasie Adénopathies Duplication œsophagienne Hernie hiatale Kyste bronchogénique Kyste neurentérique Lymphangiome kystique Pathologies cardiovasculaires Pathologies d origine infradiaphragmatique avec extension sus-diaphragmatique ; (exemple : duplication gastrique, pseudokyste pancréatique) Séquestration pulmonaire Enfin, une pathologie infradiaphragmatique peut s étendre vers le médiastin moyen et inférieur (pseudokyste pancréatique, duplication digestive). C est habituellement la TDM qui permet d en faire le diagnostic [5]. Point fort Les adénomégalies néoplasiques ou inflammatoires d une part, les malformations bronchodigestives de l autre, représentent la majorité des lésions du médiastin moyen. Figure 32. Leucémie (enfant de 12 ans). A. Thorax de face : élargissement du médiastin supérieur. B. Échographie : élargissement globuleux et hétérogène du thymus. Échostructure hyper- et hypoéchogène en amas (nécrose?). (Cas de P. Clapuyt, Bruxelles.) Kystes neurentériques Ces kystes entrent dans le cadre de malformations combinées du rachis et du tractus digestif. Une «fente» radiotransparente est mise en évidence sur les radiographies de la colonne vertébrale. Dans le médiastin, une masse kystique est observée. Dans des cas à présentation plus sévère, une diastématomyélie peut être associée [5]. Autres pathologies Une hernie hiatale peut déterminer une masse du médiastin moyen et inférieur. Une opacification barytée permet d en faire le diagnostic (Fig. 40). En cas d achalasie, l œsophage est constamment dilaté et détermine une opacité médiastinale allongée. La clé du diagnostic est l absence de poche à air gastrique. De manière exceptionnelle, une masse médiastinale peut correspondre à une séquestration pulmonaire. L origine embryologique de cette localisation est peu claire. Masses du médiastin postérieur Neuroblastome et autres masses neurogéniques Les neuroblastomes dérivent des cellules des crêtes neurales et se développement durant les premières années de vie aux dépens des plexus sympathiques. La localisation thoracique paravertébrale représente de 15 à 20 % des neuroblastomes. Ils déterminent une masse paravertébrale visible sur la radiographie de thorax. La masse a des contours nets, elle présente des calcifications (dans 30 % des cas) et, de manière caractéristique, elle élargit les espaces intercostaux, voire entraîne une érosion des côtes. Une extension intracanalaire via les foramens est fréquente et, de ce fait, le recours à l IRM est indispensable (Fig. 41). Un bilan complet doit être réalisé pour établir la stadification et le bilan préthérapeutique (système nerveux central, moelle osseuse, squelette, échographie abdominale...). Chez l enfant plus grand, le diagnostic histologique de ce type de masse est élargi aux ganglioneuromes ou ganglioneuroblastomes (le plus souvent bénins) [60-62] (Fig. 42, 43). Sarcome d Ewing Le sarcome d Ewing peut se présenter de manière semblable au neuroblastome : masse du médiastin postérieur avec extension intracanalaire et lésions costales. Un épanchement pleural hématique est fréquent et est un élément supplémentaire en faveur du sarcome d Ewing [5, 53]. Autres masses Le médiastin postérieur peut être le siège de tumeurs de diagnostic histologique très variable : neurofibrome (neurofibromatose), schwannone, lipome (lipoblastome) ou rhabdo- 14 Radiodiagnostic - Cœur-poumon

15 Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux) A-10 Figure 33. Lymphome non hodgkinien, enfant de 6 mois. A. Thorax au diagnostic : élargissement tumoral du bord droit du médiastin. B. Tomodensitométrie au diagnostic (avec contraste) :«masse» homogène du médiastin antérieur. C. Thorax à j3 après chimiothérapie. D. Tomodensitométrie à j3 après chimiothérapie : nette fonte du volume tumoral. myosarcome. Le caractère bénin ou malin est déterminé par le bilan d extension grâce à la TDM et/ou l IRM. Le diagnostic final est défini par l anatomopathologie [5, 53, 63]. Pseudomasses et masses de voisinage Des pleuropneumopathies peuvent en imposer pour des masses médiastinales (Fig. 44). La présence d un bronchogramme aérique au sein de la condensation et surtout l évolution favorable sous traitement antibiotique permettent de confirmer le diagnostic. Il faut enfin inclure les pathologies secondaires à des pathologies discales infectieuses. En cas de discite, des coulées abcédées peuvent élargir le médiastin postérieur. Des clichés du rachis ainsi qu une IRM permettent de réorienter le diagnostic [64, 65]. Conclusion En cas de suspicion de masse médiastinale, le but premier de l imagerie est de définir le caractère normal ou pathologique de l anomalie. Une analyse de la radiographie conventionnelle du thorax et au besoin l échographie permettent d en établir le bilan dans la majorité des cas, surtout chez le petit enfant (Fig. 45). Si la présence d une masse suspecte est confirmée, on a recours à des techniques plus sophistiquées comme la TDM ou l IRM. Le rôle de l imagerie est d approcher le plus précisément possible le diagnostic final et de préciser l atteinte bénigne ou maligne. Un recours à la biopsie est souvent indispensable. Il s agit, dans la grande majorité des cas, de tumeurs du médiastin antérieur, limitées à cet espace ou s étendant aux autres compartiments [5, 53]. Radiodiagnostic - Cœur-poumon 15

16 A-10 Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux) Figure 34. Tératome médiastinal chez un nouveau-né. Volumineuse masse occupant tout l hémithorax droit et présentant des calcifications (flèche). Points essentiels Masses et pseudomasses du médiastin postérieur Neurogènes : C Neuroblastome C Ganglioneurome (les plus fréquentes) C Ganglioneuroblastome Tissus nerveux : C Schwannone C Neurofibrome C Paragangliome C Phéochromocytome Adénomégalies (les plus fréquentes) Sarcome d Ewing Rhabdomyosarcome Infection C Médiastinite C Infection vertébrale C Discite Hernie de Bochdalek Méningocèle Pleuropneumopathie (les plus fréquentes) Thymus postérieur Hématopoïese extramédullaire (Masse sous-diaphragmatique) Figure 35. Tératome chez un bébé de 6 mois. A. Thorax de face : masse médiastinale droite. B. Tomodensitométrie avec contraste : la masse est essentiellement kystique et présente des cloisons. Point fort Le neuroblastome thoracique est la tumeur la plus fréquente du médiastin postérieur. Son exploration doit comprendre une TDM et/ou une IRM pour établir l extension de la tumeur. Figure 36. Tuberculose ganglionnaire. Coupe tomodensitométrique avec contraste. Adénopathies hilaires et médiastinales (flèches) à centre hypodense (nécrose?). 16 Radiodiagnostic - Cœur-poumon

17 Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux) A-10 Figure 37. Kyste bronchogénique de diagnostic anténatal. A. Thorax néonatal : opacité arrondie du médiastin supérieur gauche. B. Tomodensitométrie avec contraste : la masse est rétrothymique. Elle est hypodense (15 UH). Figure 38. Kyste bronchogénique de diagnostic fortuit. Opacité médiastinale arrondie (enfant de 10 ans) sur les clichés thoraciques de face (A) et de profil (B). Figure 39. Duplication œsophagienne (nouveau-né). A. Masse latéromédiastinale droite. B. Tomodensitométrie : la masse est kystique ; elle refoule la trachée vers l avant et la gauche. Radiodiagnostic - Cœur-poumon 17

18 A-10 Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux) Figure 40. Hernie hiatale (enfant de 6 mois). A. Cliché standard de face :«masse» aérique (hydrique?) se superposant à l ombre cardiaque. B. Opacification barytée : hernie hiatale typique. Figure 41. Neuroblastome thoracique néonatal. A. Thorax de face : opacité du sommet droit, élargissement des espaces intercostaux. B. Tomodensitométrie : volumineuse masse calcifiée. C. Imagerie par résonance magnétique, coupe transverse (pondérée T1) : extension intrarachidienne et musculaire (flèche) de la masse. D. Imagerie par résonance magnétique, coupe sagittale : extensions intrarachidiennes pluriétagées. 18 Radiodiagnostic - Cœur-poumon

19 Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux) A-10 Figure 42. Neuroblastome (enfant de 2 ans). A. Thorax de face : masse paramédiastinale droite. B. Thorax de profil : masse postérieure. C. Échographie : la masse est de type solide. D. Tomodensitométrie avec contraste. Figure 43. Ganglioneurome (enfant de 6 ans). Tumeur bénigne de découverte fortuite sur la radiographie de thorax (en trois quarts ici). Radiodiagnostic - Cœur-poumon Figure 44. Pneumonie ronde (enfant de 6 mois). Opacité arrondie paravertébrale gauche (ayant disparu sous antibiothérapie). 19

20 A-10 Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux) Médiastin suspect à la radiographie du thorax (déviation trachéale ou signe clinique de compression trachéale) Élargissement médiastinal, masse, zone(s) de densité anormale (graisseuse, suropacité, calcifications) Figure 45. Arbre décisionnel. Anomalie médiastinale. TDM : tomodensitométrie ; IRM : imagerie par résonance magnétique. < 3 ans > 3 ans Échographie TDM + contraste ou IRM Normale Anormale Stop TDM (avec injection de contraste) ou IRM Références [1] Lucaya J, Strife JL. Pediatric chest imaging. Berlin: Springer Verlag; [2] Hassan M, Valois P. Guide d interprétation de la radiographie thoracique chez l enfant. Paris: Flammarion; [3] Donnelly LF. Diagnostic imaging: pediatrics. Salt Lake City: Amirsys Publisher; [4] Franco A, Mody NS, Peza MP. Imaging evaluation of pediatric mediastinal masses. Radiol Clin Norh Am 2005;43: [5] Durand C, Garel C, Nugues F, Baudain P. L échographie dans la pathologie thoracique de l enfant. J Radiol 2001;82: [6] Han BK, Babcock DS, Oestreich AE. Normal thymus in infancy: sonographic characteristics. Radiology 1989;170: [7] Adam EJ, Ignotus PI. Sonography of the thymus in healthy children: frequency of visualization, size, and appearance. AJR Am J Roentgenol 1993;161: [8] Zalel Y, Gamzu R, Mashiach S, Achiron R. The development of the fetal thymus: an in utero sonographic evaluation. Prenat Diagn 2002; 22: [9] Sklair-Levy M, Agid R, Sella T, Strauss-Liviatan N, Bar-Ziv J. Agerelated changes in CT attenuation of the thymus in children. Pediatr Radiol 2000;30: [10] Frush D. Imaging evaluation of the thymus and thymic disorders in children. In: Lucaya J, Strife JL, editors. Pediatric chest imaging. Berlin: Springer Verlag; p [11] Siegel MJ, Glazer HS, Wiener JI, Molina PL. Normal and abnormal thymus in childhood: MR imaging. Radiology 1989;172: [12] Takahashi K, Inaoka T, Murakami N, Hirota H, Iwata K, Nagasawa K, et al. Characterization of the normal and hyperplastic thymus on chemical-shift MR imaging. AJR Am J Roentgenol 2003;180: [13] Sadler TW. In: Head and neck. In: Langmann s medical Embryology. Philadelphia: Lippincott-Williams and Wilkins; p [14] Roitt I. In: Essential immunology. Oxford: Blackwell Science; p [15] Hasselbalch H, Jeppesen DL, Ersboll AK, Lisse IM, Nielsen B. Sonographic measurement of thymic size in healthy neonates. Relation to clinical variables. Acta Radiol 1997;38:95-8. [16] Jeppesen DL, Hasselbalch H, Nielsen SD, Sorensen TU, Ersboll AK, Valerius NH, et al. Thymic size in preterm neonates: a sonographic study. Acta Paediatr 2003;92: [17] Hasselbalch H, Nielsen MB, Jeppesen D, Pedersen JF, Karkov J. Sonographic measurement of the thymus in infants. Eur Radiol 1996; 6: [18] Bach AM, Hilfer CL, Holgersen LO. Left-sided posterior mediastinal thymus--mri findings. Pediatr Radiol 1991;21: [19] O Keeffe FN, Swischuk LE, Stansberry SD. Mediastinal pseudomass caused by compression of the thymus in neonates with anterior pneumothorax. AJR Am J Roentgenol 1991;156: [20] van Baarlen J, Schuurman HJ, Huber J. Acute thymus involution in infancy and childhood: a reliable marker for duration of acute illness. Hum Pathol 1988;19: [21] Chen CM, Yu KY, Lin HC, Yeh GC, Hsu HH. Thymus size and its relationship to perinatal events. Acta Paediatr 2000;89: [22] Cohen M, Hill CA, Cangir A, Sullivan MP. Thymic rebound after treatment of childhood tumors. AJR Am J Roentgenol 1980;135: [23] Merino A, De Perdigo A, Nomballais F, Yvinec M, Lopes P. Digeorge syndrome with total monosomy 22 diagnosed prenatally. Prenat Diagn 1995;15: [24] Hong R. The DiGeorge anomaly (CATCH 22, DiGeorge/ velocardiofacial syndrome). Semin Hematol 1998;35: [25] Tovi F, Mares AJ. The aberrant cervical thymus. Embryology, pathology, and clinical implications. Am J Surg 1978;136: [26] Spigland N, Bensoussan AL, Blanchard H, Russo P. Aberrant cervical thymus in children: three case reports and review of the literature. J Pediatr Surg 1990;25: [27] Lundeen BE, Sty JR. Ectopic cervical thymus: a rare neck mass in an infant. J Clin Ultrasound 1994;22: [28] Koumanidou C, Vakaki M, Theophanopoulou M, Koutrouvelis H, Savvidou D, Pitsoulakis G, et al. Aberrant thymus in infants: sonographic evaluation. Pediatr Radiol 1998;28: [29] Bloom DA, Applegate KE, Laor T, Buonomo C. Pediatric case of the day. Ectopic cervical thymus. Radiographics 1996;16: [30] Han BK, Yoon HK, Suh YL. Thymic ultrasound. II. Diagnosis of aberrant cervical thymus. Pediatr Radiol 2001;31: [31] Chu WC, Metreweli C. Ectopic thymic tissue in the paediatric age group. Acta Radiol 2002;43: [32] Burton EM, Mercado-Deane MG, Howell CG, Hatley R, Pfeifer EA, Pantazis CG, et al. Cervical thymic cysts: CT appearance of two cases including a persistent thymopharyngeal duct cyst. Pediatr Radiol 1995; 25: [33] Cure JK, Tagge EP, Richardson MS, Mulvihill DM. MR of cystic aberrant cervical thymus. AJNR Am J Neuroradiol 1995;16: [34] Nguyen Q, detar M, Wells W, Crockett D. Cervical thymic cyst: case reports and review of the literature. Laryngoscope 1996;106: [35] Hendrickson M,Azarow K, Ein S, Shandling B, Thorner P, DanemanA. Congenital thymic cysts in children--mostly misdiagnosed. J Pediatr Surg 1998;33: Radiodiagnostic - Cœur-poumon

21 Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux) A-10 [36] Tollefsen I, Yoo M, Bland JD, Nysted A. Thymic cyst: is a correct preoperative diagnosis possible? Report of a case and review of the literature. Eur J Pediatr 2001;160: [37] Wadsworth DT, Siegel MJ. Thyroglossal duct cysts: variability of sonographic findings. AJR Am J Roentgenol 1994;163: [38] Zadvinskis DP, Benson MT, Kerr HH, Mancuso AA, Cacciarelli AA, Madrazo BL, et al. Congenital malformations of the cervicothoracic lymphatic system: embryology and pathogenesis. Radiographics 1992; 12: [39] Benson MT, Dalen K, Mancuso AA, Kerr HH, Cacciarelli AA, Mafee MF. Congenital anomalies of the branchial apparatus: embryology and pathologic anatomy. Radiographics 1992;12: [40] Shah SS, Lai SY, Ruchelli E, Kazahaya K, Mahboubi S. Retropharyngeal aberrant thymus. Pediatrics 2001;108:E94. [41] Wong KT, Lee DL, Chan MS, Tsang RK, Yuen EH, Ahuja AT. Unusual anterior neck mass visible only during Valsalva s manoeuvre in a child. AJR Am J Roentgenol 2005;185: [42] Baron RL, Lee JK, Sagel SS, Levitt RG. Computed tomography of the abnormal thymus. Radiology 1982;142: [43] Junewick JJ, Fitzgerald NE. The thymus in Langerhans cell histiocytosis. Pediatr Radiol 1999;29: [44] Heller GD, Haller JO, Berdon WE, Sane S, Kleinman PK. Punctate thymic calcification in infants with untreated Langerhans cell histiocytosis: report of four new cases. Pediatr Radiol 1999;29: [45] Smets A, Mortele K, de Praeter G, François O, Benoit Y, Kunnen M. Pulmonary and mediastinal lesions in children with Langerhans cell histiocytosis. Pediatr Radiol 1997;27: [46] Avila NA, Mueller BU, Carrasquillo JA, Kontny HU, Jaffe ES, Pizzo PA. Multilocular thymic cysts: imaging features in children with human immunodeficiency virus infection. Radiology 1996;201: [47] Bees NR, Richards SW, Fearne C, Drake DP, Dicks-Mireaux C. Neonatal thymic haemorrhage. Br J Radiol 1997;70: [48] Urvoas E, Pariente D, Rousset A, De Victor D, Leblanc A. Ultrasound diagnosis of thymic hemorrhage in an infant with late-onset hemorrhagic disease. Pediatr Radiol 1994;24:96-7. [49] Rosado-de-Christenson ML, Galobardes J, Moran CA. Thymoma: radiologic-pathologic correlation. Radiographics 1992;12: [50] Lam WW, Chan FL, Lau YL, Chau MT, Mok CK. Paediatric thymoma: unusual occurrence in two siblings. Pediatr Radiol 1993;23: [51] Sauter ER, Arensman RM, Falterman KW. Thymic enlargement in children. Am Surg 1991;57:21-3. [52] Hamrick-Turner JE, Saif MF, Powers CI, Blumenthal BI, Royal SA, Iyer RV. Imaging of childhood non-hodgkin lymphoma: assessment by histologic subtype. Radiographics 1994;14: [53] Merten DF. Diagnostic imaging of mediastinal masses in children. AJR Am J Roentgenol 1992;158: [54] Tecee PM, Fishman EK, Kuhlman JE. CT evaluation of the anterior mediastinum. Radiographics 1994;14: [55] Williams HJ, Alton HM. Imaging of paediatric mediastinal abnormalities. Paediatr Respir Rev 2003;4: [56] Donnelly LF, Frush DP, Marshall KW, White KS. Lymphoproliferative disorders: CT findings in immunocproliferative disorders: CT findings in immunocompromised children. AJR Am J Roentgenol 1998;171: [57] Moran CA, Suster S. Primary germ cell tumors of the mediastinum: I. Analysis of 322 cases with special emphasis on teratomatous lesions and a proposal for histopathologic classification and clinical staging. Cancer 1997;80: [58] Dalto P, Nunes-Santos N. Pediatric tuberculosis. In: Lucaya J, Strife JL, editors. Pediatric chest imaging. Berlin: Springer Verlag; p [59] McAdams HP, Kirejczyk WM, Rosado-de-Christenson ML, Matsumoto S. Bronchogenic cyst: imaging features with clinical and histopathologic correlation. Radiology 2000;217: [60] Pfluger T, Schmied C, Porn U, Leinsinger G, Vollmar C, Dresel S, et al. Integrated imaging using MRI and 123I metaiodobenzylguanidine scintigraphy to improve sensitivity and specificity in the diagnosis of pediatric neuroblastoma. AJR Am J Roentgenol 2003;181: [61] Lonergan GJ, Schwab CM, Suarez ES, Carlson CL. Neuroblastoma, ganglioneuroblastoma, and ganglioneuroma: radiologic-pathologic correlation. Radiographics 2002;22: [62] Donnelly LF, Frush DP, Zheng JY, Bisset 3 rd GS. Differentiating normal from abnormal inferior thoracic paravertebral soft tissues on chest radiography in children. AJR Am J Roentgenol 2000;175: [63] Davies RS, Carty H, Pierro A. Infantile myofibromatosis: a review. Br J Radiol 1994;67: [64] Fernandez M, Carrol CL, Baker CJ. Discitis and vertebral osteomyelitis in children: an 18-year review. Pediatrics 2000;105: [65] Brown R, Hussain M, McHugh K, Novelli V, Jones D. Discitis in young children. J Bone Joint Surg Br 2001;83: F. Avni (favni@ulb.ac.be). Imagerie médicale, Hôpital Erasme, Université Libre de Bruxelles, Route de Lennik 808, 1070 Bruxelles, Belgique. F. Ziereisen. Imagerie pédiatrique, HUDERF, Avenue JJ Crocq 15, 1020 Bruxelles, Belgique. I. Delpierre. Imagerie médicale, Hôpital Erasme, Université Libre de Bruxelles, Route de Lennik 808, 1070 Bruxelles, Belgique. S. Louryan. Laboratoire d embryologie et d anatomie, Hôpital Erasme, Route de Lennik 808, 1070 Bruxelles, Belgique. Toute référence à cet article doit porter la mention : Avni F., Ziereisen F., Delpierre I., Louryan S. Médiastin chez l enfant (hors cœur et vaisseaux). EMC (Elsevier Masson SAS, Paris), Radiodiagnostic - Cœur-poumon, A-10, Disponibles sur Arbres décisionnels Iconographies supplémentaires Vidéos / Animations Documents légaux Information au patient Informations supplémentaires Autoévaluations Radiodiagnostic - Cœur-poumon 21

Échographie normale et pathologique du grand pectoral

Échographie normale et pathologique du grand pectoral Échographie normale et pathologique du grand pectoral JL Brasseur, N Gault, B Mendes, D Zeitoun-Eiss, J Renoux, P Grenier G H Pitié-Salpêtrière Introduction La pathologie du grand pectoral est relativement

Plus en détail

Le cliché thoracique

Le cliché thoracique Le cliché thoracique Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Nomenclature radiologique... 1 2 Le cliché thoracique de face... 2 2. 1 Qualité du cliché... 1 2. 2

Plus en détail

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 Appareil respiratoire-organogénèse de l appareil digestif Cours du Pr. PRUDHOMME Séance préparée par Anissa BARAKAT, Caroline

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

Images en «franc» hypersignal T2 du pelvis féminin Atlas iconographique

Images en «franc» hypersignal T2 du pelvis féminin Atlas iconographique Images en «franc» hypersignal du pelvis féminin Atlas iconographique Cavet M, Soyer P, Malzy P, Bendavid S, Merlin A, Martin-Grivaud S, Rymer R RADIOLOGIE VISCERALE ET VASCULAIRE, HOPITAL LARIBOISIERE

Plus en détail

TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS DES PARTIES MOLLES : QUEL CRÉDIT PEUT-ON ACCORDER À L ÉCHOGRAPHIE?

TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS DES PARTIES MOLLES : QUEL CRÉDIT PEUT-ON ACCORDER À L ÉCHOGRAPHIE? TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS DES PARTIES MOLLES : QUEL CRÉDIT PEUT-ON ACCORDER À L ÉCHOGRAPHIE? R.CAMPAGNA, F.THEVENIN, D.RICHARME, H.GUERINI, A.FEYDY, F.LAROUSSERIE, JL.DRAPÉ Service de Radiologie B CHU

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203 .(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3 .( @.*" '!%2"+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!

.( /.*!0) %1 2+ %#(3004) 05' 203 .(.*0+ ) '!2+ %#(30+ 0!%) 4!%2) 3 .( @.* '!%2+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2+ 16 3047! !"#! $ %#&' (!"#$!% & % ' (!%' ) )''! *)+* *! %#"+, ' ( ', -) " *.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203.(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3.( -.* %)!(2"+ %#(30! &' 4!!%.+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!%(%' 0.(89.*

Plus en détail

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE Jurgita Bruzaite,, Monique Boukobza,, Guillaume Lot* Services de Neuroradiologie et de Neurochirurgie

Plus en détail

Apport de l IRM dans la

Apport de l IRM dans la Apport de l IRM dans la caractérisation tissulaire préopératoire des tumeurs rectales Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiofréquence Interac*on courant électro- magné*que ma*ère agita*on ionique chaleur Coagula*on Nécrose

Plus en détail

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY Les grands syndromes Endoscopie trachéo-bronchique Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY 1 Endoscopie souple avec pince et brosse (fibroscopie) 2 Endoscopie Arbre bronchique normal Bifurcation trachéobronchique

Plus en détail

La nouvelle classification TNM en pratique

La nouvelle classification TNM en pratique La nouvelle classification TNM en pratique Thierry Berghmans Département des Soins Intensifs et Oncologie Thoracique Institut Jules Bordet Bruxelles, Belgique Bases historiques 1946 : Denoix invente le

Plus en détail

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

De la chirurgie du nodule aux ganglions

De la chirurgie du nodule aux ganglions De la chirurgie du nodule aux ganglions Docteur Xavier CARRAT Institut Bergonié Clinique Saint Augustin Chirurgie des lésions bénignes de la thyroïde problématique opératoire «simple» avec indication portée

Plus en détail

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France 18F-fluorodéoxyglucose en oncologie. Expérience en Ile de France. 18 F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France H. FOEHRENBACH 1, J. LUMBROSO 2 1 Service Médecine Nucléaire, Hôpital

Plus en détail

LE LARYNX VUE ANTERIEURE DU LARYNX : Décembre 2007 Sources Étudiantes. Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes

LE LARYNX VUE ANTERIEURE DU LARYNX : Décembre 2007 Sources Étudiantes. Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes LE LARYNX Le larynx est un conduit aérien qui joue un rôle essentiel dans la phonation mais aussi dans la respiration. Suite au larynx, se trouve la glotte, une zone rétrécie qui délimite les voies aériennes

Plus en détail

Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride

Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride Benjamin GEISSLER Centre d d Imagerie Nucléaire St-Etienne, Roanne, Le Puy en Velay 1967 2007 Principes Spécialit cialité médicale (1950) Radiologie Radiothérapie

Plus en détail

TVP fémorale. Systématisation. La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier. Thrombus mobile

TVP fémorale. Systématisation. La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier. Thrombus mobile Systématisation VCI Fémorale Superf. 3/4 Iliaque Poplitée La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier Mars 2015 Fémorale Sural Difficultés et Pièges: écho-doppler Veineux

Plus en détail

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses 3 à 5/100 000 habitants Augmente avec l age 175 /100 000 >70 ans Notre file active toutes les maladies interstitielles confondues plus de 120 patients

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme Patho Med Cours 5 Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme BPCO: B: Broncho ( Bronche) P: Pneumopathie C: Chronique O: Obstructive Asthme Maladies avec des spasmes bronchiques Maladies avec des spasmes

Plus en détail

Imagerie des tumeurs endocrines Le point de vue de l imagerie moléculaire

Imagerie des tumeurs endocrines Le point de vue de l imagerie moléculaire 4ème Journée inter-régionale RENATEN Centre / Poitou-Charente Imagerie des tumeurs endocrines Le point de vue de l imagerie moléculaire Maria João Santiago-Ribeiro CHRU Tours Université François Rabelais

Plus en détail

Item : Souffle cardiaque chez l'enfant

Item : Souffle cardiaque chez l'enfant Item : Souffle cardiaque chez l'enfant Collège des Enseignants de Cardiologie et Maladies Vasculaires Date de création du document 2011-2012 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Généralités...

Plus en détail

IMAGERIE TOMODENSITOMETRIQUE ET IRM DU PERICARDE

IMAGERIE TOMODENSITOMETRIQUE ET IRM DU PERICARDE IMAGERIE TOMODENSITOMETRIQUE ET IRM DU PERICARDE E Bruguière, O Vignaux, C Burckel, H Gouya, S Silvera, P Legmann Groupe hospitalier Cochin Saint-Vincent de Paul Service de radiologie A Paris - France

Plus en détail

L infarctus veineux hémorragique (IVH) du nouveau-né, une pathologie mal connue. À propos de 19 patients.

L infarctus veineux hémorragique (IVH) du nouveau-né, une pathologie mal connue. À propos de 19 patients. L infarctus veineux hémorragique (IVH) du nouveau-né, une pathologie mal connue. À propos de 19 patients. Dr M. Lahutte, radiologie pédiatrique, hôpital Saint-Vincent-de-Paul, Paris Dr C. Bordarier, néonatalogie,

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Les formalités médicales ci-dessous sont celles prévues aux conditions générales du contrat assurance emprunteur çaassure n 24.

Les formalités médicales ci-dessous sont celles prévues aux conditions générales du contrat assurance emprunteur çaassure n 24. 1 FM4 PAGE 1/4 Les formalités médicales ci-dessous sont celles prévues aux conditions générales du contrat assurance emprunteur çaassure n 24.747 si : L âge de l emprunteur est < 50 ans & le capital assuré*

Plus en détail

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Histoire d une masse pancréatique

Histoire d une masse pancréatique Histoire d une masse pancréatique Marie Luce Auriault Michael Levy Frédéric Pigneur Claude Tayar, et Iradj Sobhani CHU Henri Mondor Pour GHIF Samedi 13 Juin 2009, Histoire de la maladie Femme 66 ans consulte

Plus en détail

Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2

Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2 Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2 (1) Service de NeuroImagerie Diagnostique et Thérapeutique, CHU Bordeaux, Université de Bordeaux (2) Neurocentre Magendie, INSERM U 862, Université de Bordeaux

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Pathologies tumorales thoraciques : intérêt de l IRM de perfusion et de diffusion avant biopsie

Pathologies tumorales thoraciques : intérêt de l IRM de perfusion et de diffusion avant biopsie Pathologies tumorales thoraciques : intérêt de l IRM de perfusion et de diffusion avant biopsie Szwarc D.(1), Bour L.(1), Chapron J.(2), Gibault L.(3), Gouya H.(1), Abdelli O.(1), Fregeville A.(1), Silvera

Plus en détail

Tronc Artériel Commun

Tronc Artériel Commun Tronc Artériel Commun Cardiopathie congénitale conotroncale. 1.4% des cardiopathie congénitales. (1/10000) CIV Diagnostic anténatal Souvent associé à un 22q11. Anomalies associées Définition EMBRYOLOGIE

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum

Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction Matériel

Plus en détail

La fonction respiratoire

La fonction respiratoire La fonction respiratoire Introduction Fonction vitale : Au-delà de 3 min = atteintes graves Après 5 min = très altérés On parle de 3 phénomènes : Ventilation : respiration visible, échanges aériens intérieur

Plus en détail

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire T. Mognetti et F. Giammarile Introduction La TEP-FDG (Tomographie par Émission de Positons après injection de 18 F- Fluoro-2-Déoxy-Glucose) est un des

Plus en détail

F. LAVRAND CHIRURGIE INFANTILE HOPITAL DES ENFANTS CHU BORDEAUX

F. LAVRAND CHIRURGIE INFANTILE HOPITAL DES ENFANTS CHU BORDEAUX F. LAVRAND CHIRURGIE INFANTILE HOPITAL DES ENFANTS CHU BORDEAUX Excès s de croissance des cotes et des cartilages causant soit une dépression d (PECTUS EXCAVATUM) soit une protrusion (PECTUS CARINATUM)

Plus en détail

LE SYNDROME PARIÉTAL THORACIQUE

LE SYNDROME PARIÉTAL THORACIQUE LE SYNDROME PARIÉTAL THORACIQUE Sémiologie, étiologies et diagnostics différentiels J Giron, N Sans, ML Despeyroux, O Loustau, H Gandois, D Galy, JJ Railhac Service central d imagerie CHU Purpan - Toulouse

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

L IRM pas à pas Un module d enseignement interactif des bases physiques de l Imagerie par Résonance Magnétique. http://www.e-mri.

L IRM pas à pas Un module d enseignement interactif des bases physiques de l Imagerie par Résonance Magnétique. http://www.e-mri. L IRM pas à pas Un module d enseignement interactif des bases physiques de l Imagerie par Résonance Magnétique http://www.e-mri.org D HOA, A MICHEAU, G GAHIDE, E LE BARS, C CYTEVAL, M ZANCA, P DUJOLS,

Plus en détail

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

DIVERTICULE PHARYNGO-OESOPHAGIEN (DPO) DE ZENKER À PROPOS DE QUATRE CAS J. MOALLA, L. BAHLOUL, B. HAMMAMI, I. CHARFEDDINE, A.

DIVERTICULE PHARYNGO-OESOPHAGIEN (DPO) DE ZENKER À PROPOS DE QUATRE CAS J. MOALLA, L. BAHLOUL, B. HAMMAMI, I. CHARFEDDINE, A. Cas Clinique RESUME Le DPO est une pathologie rare (1% de la pathologie oesophagienne [1,2]). Elle est définie comme une hernie de la muqueuse postérieure de l œsophage à travers les fibres du muscle constricteur

Plus en détail

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Un taux de récidive de 30% dans les dix premières années chez des patientes en rémission complète après un traitement curatif, requiert

Plus en détail

J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1)

J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1) J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1) (1) Pôle d Imagerie, service de Radiologie, CHU Caen (2) Pôle Cardio-thoracique, service de Chirurgie

Plus en détail

Cancer de l'œsophage. Comprendre le diagnostic. Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca

Cancer de l'œsophage. Comprendre le diagnostic. Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Cancer de l'œsophage Comprendre le diagnostic Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Cancer de l'œsophage Comprendre le diagnostic Vous venez d apprendre que vous avez un cancer Une

Plus en détail

«DIRE» UNE ECHOGRAPHIE A 12 SEMAINES D AMENORRHEE. Laurence Hamou Interne CHU ROUEN

«DIRE» UNE ECHOGRAPHIE A 12 SEMAINES D AMENORRHEE. Laurence Hamou Interne CHU ROUEN «DIRE» UNE ECHOGRAPHIE A 12 SEMAINES D AMENORRHEE Laurence Hamou Interne CHU ROUEN INTRODUCTION 3 échographies obstétricales recommandées au cours d une grossesse normale. Idéalement réalisée entre 11

Plus en détail

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE Vincent de PARADES PARIS INTRODUCTION L incontinence anale du post-partum partum relève de deux mécanismes : la déchirure de l

Plus en détail

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave Définitions PrioritéVie Enfant MC Assurance contre le risque de maladie grave Le présent document ne constitue qu un exemple de libellé et n a aucune force exécutoire. En cas de divergence entre les renseignements

Plus en détail

Chapitre 1 Œsophage. Embryologie

Chapitre 1 Œsophage. Embryologie Chapitre 1 Œsophage 1. Embryologie 2. Anatomie 3. Radioanatomie 4. Histologie 5. Physiologie œsophagienne 6. Sémiologie œsophagienne 7. Reflux gastro-œsophagien 8. Examen clinique d un patient consultant

Plus en détail

Biométrie foetale. Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf. Date de création du document 01/071011. - Support de Cours (Version PDF) -

Biométrie foetale. Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf. Date de création du document 01/071011. - Support de Cours (Version PDF) - Biométrie foetale Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf Date de création du document 01/071011 Table des matières I Techniques de biométrie...3 I.1 Mesure de la longueur cranio-caudale...3 I.2 Mesure

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Patient de 40 ans, pas d antécédent notable. Abcès dentaire soigné par ATB + AINS.

Patient de 40 ans, pas d antécédent notable. Abcès dentaire soigné par ATB + AINS. Patient de 40 ans, pas d antécédent notable Abcès dentaire soigné par ATB + AINS. Syndrome infectieux sévère clinique (fièvre à 40 C frissons, AEG) et biologique Extraction de la dent 38 et ponction-aspiration

Plus en détail

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien : Module digestif Pathologie œsophagique I. Rappel anatomique : Etendu de 15 à 40 cm des arcades dentaires. D environ 25 cm de long. Constitué de 2 types de muscles. Recouvert par une muqueuse malpighienne

Plus en détail

MODULE D EXERCICE PROFESSIONNEL NOTION MÉDICO-ÉCONOMIQUE DES DE RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE. Dr F Lefèvre (1-2), Pr M Claudon (2)

MODULE D EXERCICE PROFESSIONNEL NOTION MÉDICO-ÉCONOMIQUE DES DE RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE. Dr F Lefèvre (1-2), Pr M Claudon (2) MODULE D EXERCICE PROFESSIONNEL NOTION MÉDICO-ÉCONOMIQUE DES DE RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE Dr F Lefèvre (1-2), Pr M Claudon (2) 1 - SCP Radiolor 2 - CHU de Nancy MODE D EXERCICE DU PRATICIEN Choix

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv Remerciements...v Préface... vii Avant-propos... xi Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv Nomenclature française traditionnelle et terminologie anatomique officielle...xvii Table des matières...

Plus en détail

schémas du by-pass gastrique pour obésité morbide

schémas du by-pass gastrique pour obésité morbide Femme de 58 ans, opérée d un by-pass gastrique 2 ans auparavant. Depuis 10jours, nausées et vomissements. Quels sont les éléments sémiologiques significatifs à retenir sur ls images scanographiques après

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients

Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients Schéma du cœur avec CIA Aorte Artère pulmonaire Oreillette gauche CIA Appendice auriculaire gauche Oreillette droite

Plus en détail

Les tests thyroïdiens

Les tests thyroïdiens Les tests thyroïdiens Mise à jour de juin 2007 par S. Fatio Réf: les images et les graphiques sont tirés de www.endotext.org (textbook d endocrinologie online et libre d accès) QuickTime et un décompresseur

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

RISQUE DE CANCERS ASSOCIE AUX SCANNERS PEDIATRIQUES : COHORTE ENFANT SCANNER

RISQUE DE CANCERS ASSOCIE AUX SCANNERS PEDIATRIQUES : COHORTE ENFANT SCANNER RISQUE DE CANCERS ASSOCIE AUX SCANNERS PEDIATRIQUES : COHORTE ENFANT SCANNER Journy N 1, Mezzarobba M 1, Rehel JL 2, Ducou Le Pointe H 3, Aubert B 2, Laurier D 1, Bernier MO 1 Institut de Radioprotection

Plus en détail

Définitions. MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe. PROTECTION MULTIPLE pour enfant

Définitions. MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe. PROTECTION MULTIPLE pour enfant Définitions MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe PROTECTION MULTIPLE pour enfant Voici les définitions des maladies graves et non critiques que vous pouvez retrouver dans les garanties

Plus en détail

Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique

Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique À partir de la Vème année Médecine Générale et notamment pour les médecins anatomopathologues ANATOMIE PATHOLOGIQUE Hôpital du Bon Secours

Plus en détail

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005)

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Pré-Requis : Anatomie du larynx Physiologie de la phonation et de la déglutition

Plus en détail

PROGRAMME. Qu est ce que la sélection? Médicale Non médicale. Tarification et compensation Mortalité, surmortalité Loi des grands nombres

PROGRAMME. Qu est ce que la sélection? Médicale Non médicale. Tarification et compensation Mortalité, surmortalité Loi des grands nombres COMPRENDRE LA SELECTION ET LA TARIFICATION DES RISQUES B1 Durée : 1 journée Niveau Retenir les principes et définitions de base Comprendre les raisons de la sélection et les principes de tarification Faciliter

Plus en détail

ABREGE D HEPATO-GASTRO-ETROLOGIE- 2ème édition - Partie «Connaissances» - Octobre 2012 par la CDU-HGE - Editions Elsevier-Masson

ABREGE D HEPATO-GASTRO-ETROLOGIE- 2ème édition - Partie «Connaissances» - Octobre 2012 par la CDU-HGE - Editions Elsevier-Masson Chapitre 36 : Item 308 Dysphagie I. Définition II. Deux types de dysphagie III. Démarche diagnostique en cas de dysphagie œsophagienne IV. Dysphagies lésionnelles V. Dysphagies fonctionnelles OBJECTIF

Plus en détail

RETOUR AU DOMICILE DES OPERES DU THORAX

RETOUR AU DOMICILE DES OPERES DU THORAX Marcelcave, le 10 février 2009 RETOUR AU DOMICILE DES OPERES DU THORA Drs Marie-Claude LELEU et Pierre DUPONT 1 PRE TEST Vrai Faux Les complications chirurgicales après chirurgie thoracique sont fréquentes.

Plus en détail

Moyens d étude de la peau

Moyens d étude de la peau Moyens d étude de la peau Dr. Yannick Le Corre yalecorre@chu-angers.fr Service de Dermatologie Vénéréologie Pr. L. Martin 2011-2012 CHU Angers UE Revêtement cutané Dermoscopie ou Dermatoscopie Examen de

Plus en détail

Chapitre 1 Evaluation des caractéristiques d un test diagnostique. José LABARERE

Chapitre 1 Evaluation des caractéristiques d un test diagnostique. José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 1 Evaluation des caractéristiques d un test diagnostique José LABARERE Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. lan I.

Plus en détail

IRM hépatique: ce que le manipulateur doit savoir

IRM hépatique: ce que le manipulateur doit savoir CHU Henri Mondor IRM hépatique: ce que le manipulateur doit savoir P.Zerbib, A.Luciani, F.Pigneur, R.Raymond, A.Rahmouni CHU Henri Mondor Créteil Service Imagerie Médicale Pr.A.RAHMOUNI Objectifs Comprendre

Plus en détail

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Hôpitaux Universitaires de Genève ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Introduction (1) L IVG chirurgicale est

Plus en détail

La santé bucco-dentaire au cabinet OMS. Problèmes majeurs. Santé bucco-dentaire et santé générale. Santé. Déterminants sociaux et santé bucco-dentaire

La santé bucco-dentaire au cabinet OMS. Problèmes majeurs. Santé bucco-dentaire et santé générale. Santé. Déterminants sociaux et santé bucco-dentaire La santé bucco-dentaire au cabinet Santé OMS Déterminants sociaux et santé bucco-dentaire Colloque MPr 14 septembre 2011 Dr J-P Carrel Division de stomatologie, chirurgie orale et radiologie dento-maxillo-faciale

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

Assurance maladie grave

Assurance maladie grave ASSURANCE COLLECTIVE Le complément idéal à votre assurance collective Assurance maladie grave Votre partenaire de confiance. Assurance maladie grave La tranquillité d esprit à votre portée Les progrès

Plus en détail

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie

Plus en détail

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE D. VAN LINTHOUDT La Chaux-de-Fonds Lausanne, le 19.11.2004 SYNDROMES DOULOUREUX PAR SURCHARGE DU MEMBRE SUPERIEUR épaule

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques 2 V o l u m e Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques Volume 2 : Epidémiologie - Situation et actions Recherche des données d incidence estimée des cancers au Maroc Recherche des données

Plus en détail

Imagerie TDM et IRM des obstacles du bas cholédoque

Imagerie TDM et IRM des obstacles du bas cholédoque Imagerie TDM et IRM des obstacles du bas cholédoque O Bruot, V Laurent, P.A Ganne, C Barbary, S Corby, E Kermarrec, S Béot, D Régent Service de Radiologie Brabois Adultes JFR Octobre 2006 CHU NANCY Préface

Plus en détail