La vache normande : une signature régionale



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Transcription:

Données Une publication de la Direction Régionale de l Alimentation, de l Agriculture et de la Forêt La vache normande : une signature régionale La Basse-Normandie a le plus grand cheptel de vaches de race Normande en France avec 43 % de l effectif national. Cependant, en 21, 3 % des vaches sont de race Normande contre 56 % en 1988. Race laitière mixte, elle est principalement élevée pour ses qualités laitières mais également pour sa viande. Elle est ainsi souvent associée à d autres races dans des troupeaux de plus en plus grands et principalement à la Prim Holstein. Ses produits sous AOC laitières font la renommée internationale de la Normandie. Une vache Normande pleine d atouts Origine : Normandie (issue de 3 races locales : Cotentine, Augeronne et Cauchoise) Orientation : laitière mixte Production moyenne par vache : 7 761 kg Taux butyreux en : 43 Taux protéïque en : 34.9 Source : Institut de l élevage - contrôle laitier 211 Qualités laitières Grâce à des taux protéique et butyreux élevés son lait est généralement mieux rémunéré et a un meilleur rendement fromager. Qualités bouchères Les carcasses lourdes et les qualités organoleptiques de la viande en font une race appréciée des bouchers et des consommateurs. Qualités d élevage Les vaches Normandes montrent une bonne rusticité, sont fertiles, ont une facilité de vêlage et une bonne longévité. À ces éléments se rajoute une grande docilité. Source : La Normande En Basse-Normandie, 1 exploitation 1 (voir définitions) sur 3 a au moins 1 vache Normande. La race est présente dans 22 régions et occupe la 7 e place au niveau des races de vaches avec 5 % des effectifs nationaux. Données - N 58 - octobre 212

La race Normande : une spécificité régionale La Basse-Normandie occupe le premier rang national concernant l effectif de Normandes. Elles sont présentes dans 58 % des exploitations ayant au moins 1 vache contre 16 % en France. De plus, la région accueille 43 % de l effectif national de la race. La Normande se situe au second rang, derrière la Prim Holstein. Dans la région, 43 races bovines sont recensées. Avec la Basse-Normandie, les principales autres régions (Pays de la Loire, Bretagne et Haute-Normandie par ordre d importance), regroupent 91 % des Normandes de France. La Basse-Normandie reste ainsi une terre d élevage avec sa spécificité : la vache Normande. France : domination des vaches à haut potentiel productif (effectif de vaches) La Manche, le pays de la vache Normande : 25 % de l effectif national En 21, dans la Manche, deux exploitations sur trois, qui ont au moins une vache, ont des Normandes. Le département affiche le plus haut taux de France de Normandes dans son effectif (36 %). Au niveau régional, la Manche détient 47 % des vaches toutes races confondues et 58 % des Normandes. La Normande valorise bien l herbe et s accommode d un élevage en plein air sous un climat tempéré. Sans surprise, elle est donc surtout présente dans la Manche et dans le pays d Auge, berceaux des races à l origine de la Normande. 7 vaches sur 1 ne sont pas des Normandes différences entre les départements se sont maintenues. Dans l Orne et le Calvados plus de 2 % des vaches sont de race Charolaise, Limousine, Blonde d Aquitaine ou Salers contre dans la Manche, traduction du développement du troupeau allaitant dans ces deux départements. Prim Holstein et Normande : le succès d un duo En Basse-Normandie, en 21, la race Normande est associée dans 7 % des cas à la Prim Holstein. Comme en 2, dans plus d une exploitation sur trois ayant des Normandes, les races Prim Holstein et Normande sont, en effectif, les deux premières races du troupeau de vaches. Cette association permet à l exploitant d allier quantité et qualité du lait livré et de valoriser les vaches de réforme, les bœufs ou encore les veaux. 5 % 5 % 7 % 8 % 14 % Prim Holstein Limousine Blonde d Aquitaine 32 % 2 % Charolaise Montbéliarde Croise En Basse-Normandie, le nombre de vaches a reculé de 1 % entre 2 et 21 alors que celui des Normandes a baissé de 32 %. En 21, le nombre de Normandes (178 71) représente 3 % de l effectif régional de vaches contre 3 en 2 (26 7). L affaiblissement du troupeau Normand s est accompagné du maintien de l effectif de Prim Holstein qui devient alors la première race de vache. Les La race Normande est la seule du troupeau dans seulement 2 % des exploitations (1 59) ayant des Normandes. Les exploitations élevant des Normandes ont en moyenne plus de races dans leur troupeau de vaches (3) que celles n en détenant pas (2), reflet d un effectif plus important. En effet, plus les troupeaux de vaches sont grands plus le nombre moyen de races qui les composent est important. Normande Autres La race Normande dans son berceau : la Manche Basse-Normandie : la Prim'Holstein a dépassé la Normande (effectif de vaches) Manche 3 % 7 % Calvados 42 % Densité par canton (effectif/ha) 1,5,1 Orne 3 % Vaches normandes Autres races Prim Holstein Charolaise Limousine Normande Croise Autres 2 Données - N 58 - octobre 212

De plus en plus dans de grands troupeaux Dans la région, les effectifs des troupeaux avec des Normandes ont connu la plus forte croissance depuis 2. En 21, ces exploitations ont un effectif moyen de 48 vaches contre 37 pour celles n en n ayant pas, alors qu en 2, il n y avait pas de différence d effectif (31 vaches). Normandes a explosé (+ 6 %). Ainsi, en 21, 32 % des exploitations détenant des Normandes ont plus de 6 vaches, contre 23 % pour celles n en ayant pas. En 1 ans, le nombre de très grands troupeaux (plus 1 vaches) contenant des Normandes a triplé lorsque celui des exploitations sans vaches Normandes a doublé. Ce phénomène d agrandissement est plus prononcé chez les exploitations ayant des Normandes avec vaches allaitantes que chez celles n élevant que des vaches laitières. 21, Basse-Normandie : des effectifs de vaches plus importants pour les exploitations avec Normandes En Basse-Normandie, l effectif moyen du troupeau de vaches est de 43, le même qu en France, contre 31 en 2. Par ailleurs, les exploitations ayant des troupeaux uniquement composés de Normandes ont diminué de 7 %, leur effectif moyen passant de 2 vaches à 28. Entre 2 et 21, le nombre de petits troupeaux ( 6 vaches) avec Normandes a fortement baissé ( 55,5 %) tandis que celui des grands troupeaux ( 61 vaches) avec L envolée des AOC laitières Depuis 1 ans, le nombre d exploitations avec Normandes ayant des produits sous signe AOC - AOP a doublé pour atteindre 72 exploitations en AOC laitière en 21. Parmi les AOC régionales, les fromages : Camembert de Normandie, Pontl Êvèque et Livarot, sont à base de lait de vaches de race Normande essentiellement. En Basse-Normandie 28 % des exploitations ayant des Normandes ont des productions sous signe de qualité contre 18 % pour celles n en n ayant pas. 3 2 1 1 à 2 21 à 41 à 6 Avec Normandes 2 Sans Normandes 2 6 5 4 3 2 1 Nombre d exploitations 1 à 2 21 à 41 à 6 2 81 à1 11 à 12 12 et plus Avec Normandes 21 Sans Normandes 21 Basse-Normandie Exploitations avec Normandes : disparition du petit élevage 81 à1 11 à 12 12 et plus Classe d effectifs de vaches 21 Moins d exploitations avec de plus grands troupeaux de vaches 6 vaches 61 vaches Total Nombre d exploitations 2 21 Évolution % 2 21 Évolution % 2 21 Évolution % Avec Normandes 12 469 5 558 55,5 1 631 2 63 + 6 14 11 8 163 42 Sans Normandes 6 24 4 545 27 1 1 1 348 + 33,5 7 215 5 893 18 Données - N 58 - octobre 212 3

Une race laitière mais pas que... Plus d une exploitation sur deux ayant des Normandes (56 %) est classée laitière (classification OTEX 2 ). (voir définitions). Cependant, 18 % des exploitations sont classées viande et 12 % combinent les 2 ateliers. La race Troupeaux de vaches < 1 avec Normandes : lait, élevage et viande combinés, une orientation qui croît OTEX Avec vaches Normandes Sans vaches Normandes 2 21 2 21 Spécialisé lait 69 61 41 49 Spécialisé viande 3 3 22 16 Lait et viande combiné 21 27 21 21 Lecture : en 2, 6 des exploitations avec Normandes de plus de 1 vaches sont spécialisés lait selon la classification OTEX. La vache Normande est principalement laitière La combinaison lait-viande avance dans les troupeaux > 1 vaches 1 9 8 7 6 3 2 1 ayant des Normandes 2 21 2 21 2 21 1 à 6 61 à 1 11 et plus Lait et viande Viande Lait Basse-Normandie : la vache Normande signe de jeunesse des exploitants dans les grands troupeaux 6 55 45 35 3 1 à 2 21 à 41 à 6 Sans Normandes 2 Sans Normandes 21 81 à1 11 à 12 121 et plus Avec Normandes 2 Avec Normandes 21 Normande, très bonne race mixte en zone tempérée, est également élevée pour sa viande même dans les exploitations laitières. Ainsi, parmi les exploitations avec Normandes classées laitières, 55 % d entre elles ont des bœufs et 14 % des jeunes bovins. L utilisation de la race en production de viande est d autant plus manifeste chez les exploitations n ayant que des vaches Normandes où 22 % d entre elles sont à orientation viande et 8 % allient élevage laitier et allaitant. Depuis 2, parmi les exploitations avec de très grands troupeaux avec Normandes la combinaison des ateliers lait et allaitant a progressé au détriment de la spécialisation laitière. Ces activités complémentaires permettent de diversifier les revenus et de valoriser au mieux les outils de production. De grandes structures gérées par des exploitants plus jeunes Les exploitations ayant des Normandes sont plus souvent en forme sociétaire (36 % contre 31 % pour celles ayant d autres races), exploitent une plus grande surface (72 ha contre 68 ha) et sont plus souvent des exploitations de grandes dimension économique 3 (voir définitions) (52 % contre 3). Ces exploitants sont en moyenne plus jeunes de 2 ans ( ans en moyenne contre 52) et 48 % d entre eux ont bénéficié de la DJA contre 3 pour les autres. L orientation laitière majoritaire explique en partie ces différences. L élevage laitier est gourmand en maind œuvre, technicité et nécessite des investissements lourds ce qui peut pousser à l agrandissement des structures pour dégager du temps et des revenus. Ainsi, l augmentation du cheptel s est accompagnée d une augmentation forte et rapide de la surface agricole utilisée des exploitations avec Normandes (+ 57 % en 1 ans contre + 22 % pour les autres exploitations). (Cf : Agreste données Basse-Normandie N 54 :«Exploitations laitières : de grandes unités de production souvent en forme sociétaire») 4 Données - N 58 - octobre 212

Données sur les exploitations ayant des vaches Normandes Calvados Manche Orne Basse-Normandie France Nombre de vaches Normandes 3 37 13 575 44 765 178 71 416 194 Nombre d exploitations 1 71 4 642 1 82 8 163 28 922 Unités de Travail Annuel totales 4 2 716 7 43 3 379 13 137 48 885 Moyenne en ha pour les exploitations en ayant Surface Agricole Utilisée 79 61 95 72 78 Céréales 25 12 28 19 22 Oléoprotéagineux 16 6 14 13 14 Fourrages 2 2 22 21 17 Surfaces en herbe 48 51 44 46 Moyenne en effectif pour les exploitations en ayant Nombre de vaches Normandes 18 22 25 22 14 Vaches laitières 36 39 44 31 Vaches nourrices 11 6 1 8 17 Total bovins 12 118 1 126 121 Données sur les exploitations ayant des vaches autres que Normandes Calvados Manche Orne Basse-Normandie France Nombre d exploitations 1 96 2 168 1 819 5 893 156 64 Unités de Travail Annuel totales 2 775 2 796 2 656 8 227 2 412 Moyenne en ha pour les exploitations en ayant Surface Agricole Utilisée 76 48 83 68 85 Céréales 35 18 41 32 28 Oléoprotéagineux 2 6 21 19 19 Fourrages 19 22 19 2 15 Surfaces en herbe 39 28 42 36 52 Moyenne en effectif pour les exploitations en ayant Vaches laitières 22 26 14 21 19 Vaches nourrices 17 8 22 15 24 Total bovins 99 89 12 97 12 Définitions La population étudiée correspond aux exploitations ayant au moins une vache laitière. Les données sont issues des recensements agricoles 2 et 21. 1. Exploitation agricole : unité économique qui a une activité agricole, qui atteint une certaine dimension et possède une gestion courante indépendante. Toutes les informations collectées sont rapportées à la commune siège de l exploitation même si les terres sont réparties sur plusieurs communes. 2. Orientation technico-économique (OTEX) : La contribution des différentes productions à la production brute standard (PBS) d une exploitation permet de déterminer l orientation technico-économique de cette dernière. Ainsi, une exploitation est déclarée spécialisée en «bovins lait» si sa PBS globale résulte, pour au moins les deux tiers, de cette activité. 3. Dimension économique : les surfaces agricoles et les cheptels sont valorisés, pour chaque exploitation, selon des coefficients permettant le calcul de la production brute standard (PBS). Ces coefficients résultent des valeurs moyennes calculées sur la période 25 à 29. La PBS traduit donc un potentiel de production des exploitations et permet de les classer selon leur dimension économique. Ainsi, la PBS des «petites exploitations» est inférieure à 25 euros, celle des «moyennes exploitations» est comprise entre 25 et 1 euros et celle des «grandes exploitations» est supérieure ou égale à 1 euros. 4. Unité de travail annuel (UTA) : mesure en équivalent temps complet, le volume de travail fourni par les différentes composantes de la main d œuvre intervenant sur l exploitation. Cette unité correspond à l équivalent du temps de travail d une personne à temps complet pendant un an. Agreste Basse-Normandie Agreste : la statistique agricole n 58 - octobre 212-2, AGRESTE 212 Directeur de la publication : François QUESNEL Rédacteur en chef : Hélène MALVACHE Rédacteur : Daisy de LARTIGUE Composition : atelier national de composition et de diffusion du SSP à Beauvais, impression : SRISE Dépôt légal : à parution ISSN : 1951-411 www.agreste.agriculture.gouv.fr http://draaf.basse-normandie.agriculture.gouv.fr Courriel : srise.draaf-basse-normandie@agriculture.gouv.fr DIRECTION RÉGIONALE DE L ALIMENTATION DE L AGRICULTURE ET DE LA FORÊT Directeur : Yves GEFFROY SERVICE RÉGIONAL DE L INFORMATION STATISTIQUE ET ÉCONOMIQUE 6 boulevard du Général Vanier - CS 95181 17 CAEN CEDEX 5 Tél : 2.31.24.97.41 - Fax : 2.31.24.97.