Maturité osseuse Age osseux. ü Atlas de Greulich et Pyle. Risser V. Risser III Risser II

Documents pareils
Athénée Royal d Evere

Rééducation Posturale Globale

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER

Appareil Thérapeutique pour le Soin du Dos

LES COURBURES DE LA COLONNE VERTEBRALE

SOMMAIRE. Numéro Spécial : Médecine Orthopédique. Revue interne de la S.I.R.E.R N spécial. Siège social : Clinique du Parc

Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv

F. LAVRAND CHIRURGIE INFANTILE HOPITAL DES ENFANTS CHU BORDEAUX

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE

Protocole pour l évaluation des patients inclus dans l'étude

Les anomalies des pieds des bébés

MON DOS AU QUOTIDIEN COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

Préfaces Introduction... 8

w w w. m e d i c u s. c a

Extraits et adaptations

Claude Karger Anne Sophie Kesseler

Respiration abdominale d effort encore appelée respiration abdominale inversée

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

MOUVEMENTS DE BASE (global) EN MUSCULATION. bphiver2013 Hamrouni Samy 1

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

ANALYSE DU MOUVEMENT EXEMPLE : LE SQUAT

Ceinture Home Dépôt. Orthèse lombaire et abdominale. Mother-to-be (Medicus)

Kinésithérapie et réadaptation pour les patients PSH Retour d'expérience Alaitz AMEZQUETA kinésithérapeute + Équipe de rééducation

Livret participant. Prévention. Ouest. Kiné

va être opéré d un hypospadias

K I N é S I T H é R A P I E & D B C

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture

La musculation en période hivernaleeeee

L arthrose, ses maux si on en parlait!

MINI-SÉANCE D EXERCICES POUR LE DOS ET LA POSTURE

dos La qualité au service de votre santé Avenue Vinet Lausanne - Suisse p r e n d r e s o i n d e s o n

Accidents des anticoagulants

OBESITE ET EPS. Cf national, nutrition santé, courbe de corpulence)

RACHIS ET PAROI ABDOMINALE

Allégez la charge! Dossier d enseignement: Soulever et porter des charges Exercices de consolidation niveau 2

Programme de réhabilitation respiratoire

Les postures, l appareillage Point de vue du médecin MPR. Dr. P. LUBLIN MOREL CMPR de COUBERT 2011

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008

9e Colloque SST Sherbrooke, 14 mai ASFETM Ergonomie - TMS - Prévention des maux de dos

Maladies neuromusculaires, conséquences respiratoires, rééducation : aspects pédiatriques

Les écoles du dos PURPAN CHU TOULOUSE CHRU TOURS

Plan de traitement en massothérapie clinique Par: Roberto poirier PATHOLOGIES CERVICALES

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

REEDUCATION DU POST-PARTUM

SUJET. M. Geoffrey DUPONT vient d'obtenir son CAP. Il envisage de rechercher son premier emploi, et son premier logement.

Le mal de dos est décrit par de nombreux auteurs

Par P. STAGNARA, G. MOLLON, J.-C. de MAUROY. Bibliothèque de rééducation. sous la direction dej. LEVERNIEUX. Expansion Scientifique

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003

Prenez soin de votre dos. Informations et astuces contre les douleurs lombaires

Marche normale et marche pathologique

Service évaluation des actes professionnels

Comment Ne Plus Souffrir. Du Mal Au Dos

UNIVERSITE LOUIS PASTEUR STRASBOURG ETUDE DE LA NAISSANCE PAR VOIE BASSE COMME FACTEUR DE RISQUE DANS LES SCOLIOSES IDIOPATHIQUES

Études. Coût de la chirurgie d une hernie discale

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13

TECHNIQUES DE RENFORCEMENT MUSCULAIRE SOUS LA DIRECTION DE A. A. BELKHIRIA

Enquête. chez les. lombalgiques opérés.

Revue du Rhumatisme 71 (2004) Introduction. 2. Les cibles de la rééducation et de l orthopédie à l âge adulte [9] 2.1.

Maladies neuromusculaires

La colonne vertébrale (organisation générale et bases biomécaniques)

Mal de dos et plongée sous-marine

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008

Dystrophie musculaire

FONCTION DU POUCE. Pr Gilbert VERSIER Service de chirurgie orthopédique HIA Begin ST-MANDE

Le concept ergonomique du Dr. Beach

RAPPORT DE STAGE S ANNEE SCOLAIRE B 3EME 5 CABINET DE MASSEUR KINESITHERAPEUTE. MONSIEUR Edouard CHEVALIER

Item 182 : Accidents des anticoagulants

PROTHÈSE AMPUTATION. Amputation fémorale. Prescription

Soulever et porter correctement une charge

Comité Départemental de Prévention en Kinésithérapie de la Drôme FORMATIONS KINÉSITHÉRAPEUTES 2013 KINÉ DRÔME PRÉVENTION

ÉTIREZ RENFORCEZ STABILISEZ. Tout le monde en a. Améliorez votre posture et votre santé. besoin!

D O S S I E R D E P R E S S E

L EXAMEN MEDICAL PREALABLE A LA PRESCRIPTION QUELLE EVALUATION INITIALE? Dr Jean-Marc SENE médecin du sport - CHU Pitié-Salpétrière

Les différentes maladies du coeur

Qu avez-vous appris pendant cet exposé?

Solva Thérapie traitement de la douleur, de la mobilité réduite et de la distorsion posturale

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Douleur au cou, au dos et hernie: solutions en physiothérapie.

INNOVATION De la rééducation au sport santé. LPG crée le Neuro

Stages APOR B de GASQUET. Nos experts invités en Formation continue masseurs-kinésithérapeutes et ostéopathes

INTERVENTIONS INAMI au 1 er janvier 2013

Prévention des escarres

LES CHAÎNES PHYSIOLOGIQUES BÉBÉ

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE

IRM du Cancer du Rectum

INSTITUT DE FORMATION EN MASSAGE, KINESITHERAPIE, REEDUCATION DE NANTES 54, RUE DE LA BAUGERIE SAINT SEBASTIEN SUR LOIRE

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

La hernie discale Votre dos au jour le jour...

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat

ORTHOPHOS XG 3 DS. Systèmes de radiographie. ORTHOPHOS XG 3 l accès facile à la panoramique numérique.

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX

PROGRAMME DU CONCOURS D ACCES AU RESIDANAT DE CHIRURGIE DENTAIRE

Institut Régional de Réadaptation Nancy DUHAM 2010

Plan de travail ERGONOMIE COUT DE L ERGONOMIE. Définitions. Définitions

Transcription:

Maturité osseuse Age osseux ü Atlas de Greulich et Pyle Risser I Risser III Risser II Risser IV Risser V Fille Age osseux = 3 ans Fille Age osseux = 11 ans [Sésamoïde du Pouce] Fille Age osseux = 15 ans

Maturité osseuse - Ossification vertébrale ü Ossification du listel marginal antérieur Stade 0 Stade 1 Stade 2 Stade 3 Stade 4 Stade 5

Radiographie de profil

Radiographie de profil Les clichés segmentaires ne renseignent pas sur l organisation rachidienne globale, l harmonie des courbures

Radiographie de profil Les clichés segmentaires ne renseignent pas sur l organisation rachidienne globale, l harmonie des courbures

Radiographie de profil Positionnement des Membres sup.

Radiographie de profil Positionnement des Membres sup.

Radiographie de profil

Radiographie de profil - Les paramètres rachidiens Les valeurs isolées de lordose lombaire et de cyphose thoracique ont peu de signification. Elles doivent être confrontées aux valeurs des paramètres pelviens Cyphose thoracique 62 46 Lordose lombaire

Radiographie de profil - Les paramètres pelviens

Radiographie de profil - Les paramètres pelviens ü Pente sacrée Valeurs moyennes : 38 à 48 46 Ecart-type : 7 à 9 Paramètre positionnel [variable] Inclinaison du plateau sacré par rapport à l horizontale

Radiographie de profil - Les paramètres pelviens ü Version pelvienne Valeurs moyennes : 10 à 14 32 Ecart-type : 6 Angle formé par : Paramètre positionnel - La verticale passant par le centre des coxo-fémorales - La droite unissant le centre des coxo-fémorales et le milieu du plateau sacré

Radiographie de profil - Les paramètres pelviens ü Incidence pelvienne Valeurs moyennes : 50 à 55 Ecart-type : 12 79 Valeurs extrêmes : 15 à 100 Angle formé par : Paramètre anatomique [constant] - La droite perpendiculaire au plateau sacré en son milieu - La droite unissant le centre des coxo-fémorales et le milieu du plateau sacré

Radiographie de profil - Les paramètres pelviens ü Incidence pelvienne La mesure «ponte» l articulation sacro-iliaque mais sa mobilité est négligeable Valeur constante tout au long de la vie Caractéristique de la personne Détermine le morphotype et l organisation des courbures sagittales [lordose lombaire et cyphose thoracique]

Radiographie de profil - Liens entre paramètres ü Bassin étroit

Radiographie de profil - Liens entre paramètres ü Bassin étroit ü Bassin large

Radiographie de profil - Liens entre paramètres ü Bassin étroit ü Bassin large Incidence pelvienne faible Incidence pelvienne forte

Radiographie de profil - Liens entre paramètres ü Bassin étroit ü Bassin large Version pelvienne faible Version pelvienne forte Incidence pelvienne faible Incidence pelvienne forte

Radiographie de profil - Liens entre paramètres ü Bassin étroit ü Bassin large Pente sacrée faible Pente sacrée forte Version pelvienne faible Version pelvienne forte Incidence pelvienne faible Incidence pelvienne forte

Radiographie de profil - Liens entre paramètres ü Bassin étroit ü Bassin large Lordose lombaire faible Lordose lombaire forte Pente sacrée faible Pente sacrée forte Version pelvienne faible Version pelvienne forte Incidence pelvienne faible Incidence pelvienne forte

Radiographie de profil - Liens entre paramètres ü Corrélations G. Duval-Beaupère J. Legaye

Radiographie de profil - Liens entre paramètres ü Corrélations Pente sacrée Pente sacrée LL Incidence Lordose Incidence Lordose PS VP Version pelvienne IP G. Duval-Beaupère J. Legaye

Radiographie de profil - Liens entre paramètres ü Corrélations Pente sacrée r = 0,84 r = 0,86 Pente sacrée LL Incidence Lordose Incidence Lordose PS VP Version pelvienne r = 0.54 IP G. Duval-Beaupère J. Legaye

Radiographie de profil - Liens entre paramètres CT Pente sacrée r = 0,84 Pente sacrée r = 0,86 Incidence Lordose Incidence Lordose LL PS VP Version pelvienne r = 0.54 Cyphose r = 0,34 G. Duval-Beaupère J. Legaye IP

Radiographie de profil - Liens entre paramètres ü Bassin étroit ü Bassin large Incidence pelvienne faible Incidence pelvienne forte

Le sagittalomètre version 1 [2006 2012]

Le sagittalomètre version 2 [> 2012]

Radiographie de profil - Observations ü Observation n 1 ü Observation n 2 CT = 54 LL = 1O3 CT = 92 LL = 72

Radiographie de profil Observation n 1 68 95 PS = 65 VP = 30 IP = 95

Radiographie de profil Observation n 1 68 95 100 LL = 103 PS = 65 IP = 95

Radiographie de profil Observation n 1 68 CT = 54 95 100 56 LL = 103 IP = 95

Radiographie de profil Observation n 2 30 36 PS = 42 VP = -2 IP = 36

Radiographie de profil Observation n 2 30 36 46 LL = 72 PS = 42 IP = 36

Radiographie de profil Observation n 2 30 CT = 92 36 46 40 LL = 72 IP = 36

Les tests de réductibilité

Les tests de réductibilité ü Les facteurs d enraidissement Osseux Discal Musculaire Cunéiformisation vertébrale Altération discale Hypoextensibilité rétraction musculaire L enraidissement de la déformation constitue un facteur de gravité, et favorise l auto-aggravation Scoliose souple : si réductibilité frontale > 50 % Scoliose raide : si réductibilité frontale < 30 %

Les tests de réductibilité ü La radiographie couchée Radiographie debout Radiographie en décubitus

Les tests de réductibilité ü La radiographie en position corrigée [Auto-grandissement] Position debout spontanée Position debout corrigée

Les tests de réductibilité ü La radiographie en suspension 22 3 Position debout Suspension

Les tests de réductibilité ü La radiographie en suspension Objective la souplesse ou la raideur d une déformation Scoliose souple si réductibilité frontale > 50 % Scoliose raide si réductibilité frontale < 30 % 22 3 Traction à ne pas réaliser si suspicion d anomalie de charnière occipito-cervicale : - Instabilité : Trisomie 21 - Malformation de Chiari - Jeune enfant Position debout Suspension

Les tests de réductibilité ü Les clichés en Bending Bending gauche Face debout Bending droit

Les tests de réductibilité ü La radiographie sur billot Position debout

Le rachis 3D Système EOS Georges Charpak [1924 2010] Prix Nobel de Physique 1992 Pr Jean Dubousset Académie de Médecine 1970 : Les chambres à bulles Big European Bubble Chamber Pr Wafa Skalli Ingénieur en Biomécanique ENSAM Paris

Le rachis 3D Système EOS

Le rachis 3D Système EOS

Le rachis 3D Système EOS

Le rachis 3D Système EOS

Le rachis 3D Système EOS Précision : 4 pour angle de scoliose 2 pour paramètres pelviens 2 pour rotation vertébrale

Le rachis 3D Système EOS

Le rachis 3D Système EOS Illés T, Tunyogi-Csapo M, Somoskeöy S Breakthrough in three-dimensional scoliosis diagnosis : significance of horizontal plane view and vertebra vectors. Eur. Spine J., 2011, 20, 135-143

Le rachis 3D Système EOS Illés T, Tunyogi-Csapo M, Somoskeöy S Breakthrough in three-dimensional scoliosis diagnosis : significance of horizontal plane view and vertebra vectors. Eur. Spine J., 2011, 20, 135-143

Le rachis 3D Système EOS Rotations vertébrales axiales Post-op Pre-op Document Dr Ibrahim Obeid CHU Bordeaux

SCOLIOSE Les différentes évolutions

Evolution - Les scolioses stables

Evolution - Les scolioses stables 50 45 Angle de Cobb 40 35 30 25 20 15 10 + 5 en 12 ans 5 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 Age

Evolution - Les scolioses résolutives

Evolution - Les scolioses résolutives 50 45 40 24 16 7 35 Angle de Cobb 30 25 20 15 10-17 en 10 mois 5 9 9,5 10 10,5 11 11,5 12 12,5 13 13,5 14 Environ 10 % des scolioses, surtout modérées Age

Evolution - Les scolioses évolutives

Evolution - Les scolioses évolutives 50 45 40 35 Courbe de DUVAL-BEAUPERE Angle de Cobb 30 25 20 P 15 10 P1 5 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 Age

Evolution - Les scolioses évolutives Courbe de DUVAL-BEAUPERE 50 45 R 40 Angle de Cobb 35 30 25 20 P P2 15 10 P1 5 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 Age

Les formes chronologiques Selon l âge d apparition ü Scoliose infantile : entre 1 et 3 ans ü Scoliose juvénile : - juvénile 1 : entre 4 et 7 ans - juvénile 2 : entre 7 et 11 ans - juvénile 3 : entre 11 ans et le début de la puberté ü Scoliose de l adolescence : entre le début de la puberté et la maturité osseuse ü Scoliose de l adulte : après fin de la maturité osseuse

Les formes chronologiques - Evolution selon âge de début Scoliose infantile Scoliose juvénile 1 Scoliose juvénile 2 Scoliose juvénile 3 Scoliose de l adolescence

Evolution spontanée - Scoliose infantile 100 90 Angle de Cobb 80 70 60 50 40 30 20 10 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 7,5 8 Ans Age

Evolution pubertaire 13 ans Abandon du traitement orthopédique 18 Ans Indication d un traitement chirurgical

Evolution pubertaire [85 en 5 ans ½] 100 90 Angle de Cobb 80 70 60 50 40 30 20 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 Age

Evolution 8 ans 4 mois 10 ans 8 mois 12 ans 7 mois Arrêt Tt orthopédique Kiné

Evolution 8 ans 4 mois 10 ans 8 mois 12 ans 7 mois 14 ans 6 mois Arrêt Tt orthopédique Refus Tt chirurgical Kiné Kiné

Evolution 8 ans 4 mois 10 ans 8 mois 12 ans 7 mois 14 ans 6 mois 15 ans 3 mois Arrêt Tt orthopédique Refus Tt chirurgical Kiné Kiné

Evolution 15 ans 3 mois

Evolution 100 90 Angle de Cobb 80 70 60 50 40 30 20 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 Age

Evolution précoce [36 en 10 mois] 90 87 80 Angle de Cobb 70 60 50 40 51 30 20 10 9 9,5 10 10,5 11 11,5 12 12,5 13 13,5 14 Age

Evolution spontanée [80 en 7 ans] 34 10 ans 17 ans

Scoliose évolutive - Retentissement esthétique

Evolutivité Une scoliose est considérée comme évolutive si : - L angle de la scoliose a augmenté de 5 sur 2 radiographies espacées de 4 à mois - La scoliose est supérieure à 30 avant la fin de la croissance

Scoliose - Fréquence en fin de croissance : - Courbures > 10 : 3 % de la population - Courbures > 20 : 0,5 % - Courbures > 30 : 0,3 % - Courbures > 40 : 0,1 %

SCOLIOSE Modalités de surveillance

Modalités de surveillance ü Dépistage de la scoliose - Visite de médecine scolaire [le plus fréquent] : En Lorraine : environ 50 à 60 % des scolioses - Visite de médecine générale - Retentissement esthétique remarqué par le patient ou son entourage (surtout en été) - Bilan de douleurs rachidiennes - Suivi dans le cas de scolioses familiales

Modalités de surveillance ü 1 e consultation Visite de médecine générale Diagnostic de la déformation Bilan radiographique [TéléRx de face et de profil] PREVOIR LE SUIVI et INFORMER le patient et sa famille de l importance du suivi ü 2 e consultation 4 à 6 Mois après la 1ère consultation Visite de médecine générale Rx de Face Bilan réalisé après 4 mois en période croissance rapide ou 6 mois en période de croissance plus lente Puis suivi régulier si scoliose stable Avis spécialisé si scoliose évolutive

SCOLIOSE Complications

Complications psychologiques et sociales

Complications psychologiques et sociales ü Répercussions psychologiques Grande fréquence - Adolescent, Adulte, Personne âgée Hommes et Femmes - Asymétrie du triangle de la taille - Bascule des épaules - Déséquilibre frontal - Gibbosité Difficultés vestimentaires Altération de l image corporelle et de l estime de soi

Douleurs Nombreuses causes de douleur à l âge adulte - Rachialgies Douleurs en regard de la convexité - Douleurs musculaires [liées à l étirement côté convexité] - Radiculalgies - Discopathies, altérations discales - Dislocation rotatoire [Scoliose thoraco-lombaire ] - Arthrose [concavité ] ; Rétrécissement du canal lombaire - Contact costo-iliaque Cf. évolution de la scoliose à l âge adulte

Complications respiratoires Complication des scolioses thoraciques > 50-60 Facteurs intervenant dans l altération des fonctions respiratoires : - enraidissement progressif de la courbure, diminution du diamètre antéro-postérieur de la cage thoracique : Diminution de la compliance thoracique - diminution de la pression inspiratoire maximale par altération du travail des muscles inspiratoires induit par la déformation thoracique - diminution du volume courant et augmentation de la fréquence respiratoire - altération des échanges gazeux : hypoxie, hypercapnie

Complications neurologiques - Atteinte médullaire exceptionnelle : forme sévère avec dislocation rotatoire, et luxation rachidienne - Atteinte nerf périphérique par compression discale [adulte], étirement ou compression par dislocation - Canal lombaire rétréci [scoliose dégénérative de l adulte]

SCOLIOSE Traitements

Moyens thérapeutiques La scoliose idiopathique n ayant pas de cause, il n y a donc pas de traitement de la scoliose!!

Moyens thérapeutiques La scoliose idiopathique n ayant pas de cause, il n y a donc pas de traitement de la scoliose!! Les seuls traitements disponibles sont utiles pour les SCOLIOSES EVOLUTIVES!

Moyens thérapeutiques ü Rééducation ü Traitement orthopédique ü Traitement chirurgical

Moyens thérapeutiques Traitement orthopédique Chirurgie 15 20 25 30 40 45 50

Rééducation 100 «La kinésithérapie, prescrite isolément, n a pas fait la preuve de son efficacité sur l évolution des courbures»

Rééducation ü Les grands axes de la rééducation Prise de conscience et Proprioception Mouvements et Mobilité Ventilation et Modelage thoracique Réharmonisation des balances musculaires Conseils et hygiène de vie

Traitement chirurgical - Abord postérieur ü Instrumentation de Harrington [1966 à 1983] 1 tige, 2 crochets Greffe Pré-opératoire Post-opératoire

Traitement chirurgical - Abord postérieur ü Instrumentation de Cotrel-Dubousset [ > 1983] 2 tiges Crochets et vis Greffe vertébrale Face pré-op Face post-op Profil pré-op Profil post-op

Traitement chirurgical - Abord postérieur ü Instrumentation de Cotrel-Dubousset [ > 1983]

Traitement chirurgical - Abord postérieur ü Instrumentation type CD pédiatrique Indiqué chez le jeune enfant 2 tiges 1 domino Allongement possible pendant la croissance Pas de greffe osseuse Associé à un corset de protection car non mécaniquement stable

Traitement chirurgical - Abord antérieur ü Techniques de Dwyer, Zielken VDS, Hopf, Hafs, Ellipse Plaque visée latéralement Ancrage dans chaque corps vertébral [vis] Greffe osseuse

SCOLIOSE Les «fausses idées»

Les vraies «fausses idées» La scoliose est due au sac d école! [mal porté ou trop lourd] 12 Kgs

Les vraies «fausses idées» La scoliose est due au sac d école! [mal porté ou trop lourd] 12 Kgs La scoliose est provoquée par une mauvaise position!

Les vraies «fausses idées» La scoliose est due au sac d école! [mal porté ou trop lourd] 12 Kgs La scoliose est provoquée par une mauvaise position! La scoliose est provoquée par une carence alimentaire [pas assez de laitage]!

Les vraies «fausses idées» La scoliose est due au sac d école! [mal porté ou trop lourd] 12 Kgs La scoliose est provoquée par une mauvaise position! La scoliose est provoquée par une carence alimentaire [pas assez de laitage]!

Les vraies «fausses idées» La scoliose est favorisée par un mauvais matelas!

Les vraies «fausses idées» La scoliose est favorisée par un mauvais matelas! La scoliose est provoquée par un traumatisme de la petite enfance

Les vraies «fausses idées» La scoliose est favorisée par un mauvais matelas! La scoliose est provoquée par un traumatisme de la petite enfance

Les vraies «fausses idées» Le sport est déconseillé ou interdit quand on a une scoliose!

Les vraies «fausses idées» Le sport est déconseillé ou interdit quand on a une scoliose! L équitation, le tennis aggrave la scoliose!

Les vraies «fausses idées» Le sport est déconseillé ou interdit quand on a une scoliose! L équitation, le tennis aggrave la scoliose! La natation améliore la scoliose!

Les vraies «fausses idées» Le sport est déconseillé ou interdit quand on a une scoliose! L équitation, le tennis aggrave la scoliose! La natation améliore la scoliose!