COMPORTEMENT ASYMPTOTIQUE D UNE FILE D ATTENTE À UN SERVEUR



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Université Paris VII. Préparation à l Agrégation. (François Delarue) COMPORTEMENT ASYMPTOTIQUE D UNE FILE D ATTENTE À UN SERVEUR Ce texte vise à l étude du temps d attente d un client à la caisse d un magasin. Plusieurs comportements asymptotiques sont mis en évidence en fonction des paramètres du modèle. 1. Présentation du Modèle A la caisse d un magasin arrivent successivement des clients. Le temps d arrivée du premier d entre eux est modélisé par une variable aléatoire A 1 à valeurs strictement positives. Plus généralement, l intervalle de temps entre les arrivées des nème et n + 1ème clients, n désignant un entier plus grand que 1, est modélisée par une variable aléatoire A n+1 à valeurs strictement positives. Raisonnablement, les variables (A n ) n 1 sont supposées indépendantes et identiquement distribuées de loi α, portée par R +. Lapériodedetraitement dunèmeclient, n 1,estmodélisée parunevariablealéatoire B n àvaleurs positives. Il s agit de représenter le temps nécessaire au décompte, à l emballage et au paiement des achats effectués. A nouveau, les variables (B n ) n 1 sont supposées indépendantes et identiquement distribuées de loi commune β, également portée par R +. De façon assez naturelle, les suites (A n ) n 1 et (B n ) n 1 sont supposées indépendantes. Dans la suite de l exposé, les lois α et β sont supposées de carré intégrable, l une des deux au moins étant de variance non nulle. La moyenne de α est désignée par λ et celle de β par µ. Les quantités d intérêt sont les temps d attente du nème client (i.e. le temps séparant son arrivée dans la file d attente de son passage en caisse), noté W n et le nombre de clients en attente de paiement à l instant t. Ce texte vise à distinguer trois cas : (1) Si µ < λ, alors la suite (W n ) n 1 converge en loi vers une v.a. W à valeurs (réelles) positives. De plus, P presque sûrement la fonction t R + N t s annule une infinité de fois. (2) Si µ > λ, alors la suite (W n ) n 1 converge p.s. vers l infini. De plus, P presque sûrement la fonction t R + N t tend vers l infini. (3) Si µ = λ, alors la suite (W n ) n 1 converge en probabilité vers l infini. De plus, P presque sûrement la fonction t R + N t s annule une infinité de fois. Ces distinctions se comprennent aisément : si le temps moyen de service d un client est inférieur au temps moyen d inter-arrivée de deux clients, la caisse absorbe sans difficulté le flux entrant. Dans la situation inverse se forme à la caisse du magasin un bouchon dont la taille ne fait qu empirer au cours du temps. Le cas intermédiaire est plus subtil : les bouchons finissent pas se résorber, mais certains d entre eux atteignent de très grandes proportions. Chacune de ces descriptions peut être validées à l aide de simulations informatiques. 2. Expression des Quantités d Intérêt Il s agit ici de mettre en équation les quantités d intérêt. A titre d exemple, W 1 = 0 : le temps d attente du premier client est nul. Plus généralement, une récurrence permet d exprimer W n+1 en fonction de W n, pour n 1. Le temps écoulé entre l arrivée du client n dans la file et sa sortie du 1

magasin est W n +B n. De fait, le temps d attente du client suivant est nul si W n +B n < A n+1 et égal à la différence W n +B n A n+1 dans le cas contraire. Dans tous, les cas il vient : n 1, W n+1 = (W n +B n A n+1 ) +, avec x R, x + = max(x,0). Cette relation suggère de poser : n 1, X n = B n A n+1. Une preuve par récurrence permet d établir une expression plus facile d emploi de W n : Lemme 1. En posant S 0 = 0, et pour tout n 1, S n = X 1 + +X n, il vient pour tout n 0, W n+1 = S n inf 0 k n S k. En remarquant que les vecteurs (X 1,...,X n ) et (X n,,x 1 ) ont même loi, on en déduit une expression en loi de W n : Lemme 2. Pour tout n 0, W n+1 sup 0 p n S p. Le Lemme 2 est essentiel pour la suite du raisonnement : afin détudier la convergence en loi de la suite (W n ) n 1, il suffit de se focaliser sur l analyse de la suite (sup 0 p n S p ) n 0. Celle-ci est croissante et donc converge presque-sûrement vers une v.a. W à valeurs dans [0, + ]. De façon plus générale, la connaissance du temps d attente est également cruciale : elle permet de relier simplement le temps d entrée dans la file, noté T n, du nème client à son temps de sortie du magasin, noté U n. Pour tout n 1, n T n = A i, U n = T n +W n +B n. i=1 Enfin, le nombre de clients en attente de paiement à l instant t s exprime sous la forme : t 0, N t = n 1 1 [0,t] (T n ) n 11 [0,t] (T n +W n ). 3. Cas Récurrent Positif : µ < λ Si µ est plus petit que λ, la suite (S n ) n 0 converge vers de sorte que P{W < + } = 1. Il reste à montrer que, presque-sûrement, la fonction t R + N t passe une infinité de fois par zéro. Pour cela, nous introduisons la suite (τ n ) n 0, définie par : τ 0 = 0, n 0, τ n+1 = inf{k τ n +1, W k = 0}(avec inf = + ). Il est suffisant de démontrer P{ n 1, τ n < + } = 1 : le cas échéant, la suite (N τn ) n 1 est bien définie et vaut zéro. De fait, nous définissons l événement A = { n 1, τ n < + }. Supposons ω Ā. Alors, il existe p 1, tel que pour tout k p, W k(ω) > 0, de sorte que W k+1 (ω) = W p (ω)+ k i=p X i(ω). La loi des grands nombres permet de conclure : P(Ā) = 0. 4. Cas Récurrent Nul : µ = λ Si µ est plus petit que λ, la loi des grands nombres ne permet plus de conclure. Il s agit alors d utiliser le théorème central limite. Pour tout n 1, P{W n 1/2 } P{n 1/2 S n 1} P{Z 1}, où Z N(0,σ 2 ) pour un certain σ > 0. De sorte que P{W = + } > 0. Mais,P{W = + } = P{sup p 0 S p = + }.Laloidu0-1deKolmogorovmontrequenécessairement P{W = + } = 1. On en déduit que, pour tout C > 0, lim n + P{W n > C} = 1, ce qui signifie exactement que W n + en probabilité. 2

Il reste à démontrer, comme dans la section précédente, que, presque-sûrement, la fonction t R + N t passe une infinité de fois par zéro. En conservant les notations de la section précédente, il vient pour ω Ā, et pour k p (le même p que précédemment), (k + 1) 1/2 W k+1 (ω) = (k + 1) 1/2 S k (ω) + (k + 1) 1/2 [W p (ω) S p 1 (ω)]. Mais, la positivité des temps d attente assure que liminf k + k 1/2 W k (ω) 0 de sorte liminf k + k 1/2 S k (ω) 0. Une nouvelle combinaison du théorème central limite et de la loi du 0-1 assure que l événement {liminf k + k 1/2 S k 0} est de mesure nulle. Il vient finalement P(Ā) = 0. 5. Cas Récurrent Transitoire : µ > λ Commençons par démontrer que W = + avec probabilité 1 : il est clair que, pour tout n 1, W n+1 W n +X n X 1 + +X n. La loi des grands nombres assure alors le résultat. Il reste de fait à montrer que la fonction t R + N t converge, presque-sûrement, vers +. Il est assez facile de commencer par montrer que : (1) t 0, N t n 1 1 [0,t] (T n ) n 1 ( n 1 ) 1 [0,t] B k. Nous appliquons alors le théorème du Renouvellement, dont la preuve est repoussée en fin de section : Théorème 1. Étant donnée une suite (Z n) n 1 de v.a.i.id. telle que P{Z 1 0} et 0 < m = E(Z 1 ) < +, on définit : n 1, R n = Z 1 + +Z n. Alors, presque-sûrement, lim t 1 1 [0,t] (R n ) = (E(Z 1 )) 1. t + n 1 En appliquant le théorème du renouvellement à chacun des termes de (1), il vient, avec probabilité 1, lim t + t 1 N t = λ 1 µ 1 > 0, ce qui suffit pour conclure. Tournons nous vers le théorème du renouvellement lui-même. Son interprétation est simple : en admettant que la durée de vie d un composant éléctronique soit modélisée par une v.a. positive intégrable (naturellement non réduite à zéro) de moyenne m, le nombre moyen de composants remplacés en temps long est de l ordre de m 1 par unité de temps. La preuve est assez simple. De l encadrement R Nt t < R Nt+1, vrai pour tout t > 0, il vient (en remarquant que N t est non nul pour t assez grand) : N 1 t R Nt N 1 t t < N 1 t R Nt+1. Mais, la loi des grands nombres assure que le quotient n 1 R n converge, presque-sûrement, vers m lorsque n tend vers l infini. En remarquant que N t tend vers l infini lorsque t tend vers l infini, le résultat est immédiat. k=1 6. Retour sur le Cas Récurrent Positif : Loi de W Subsite dans le cas récurrent la détermination de la loi de W. La question étant délicate, nous nous restreignons au contexte suivant : α est une loi exponentielle de paramètre λ > 1 et β la masse de Dirac en 1. L utilisation de la loi exponentielle pour modéliser les temps d inter-arrive s explique par les propriétés d indépendance et de stationnarité des accroissements du processus de Poisson. Le choix de la masse de Dirac est, quant-à lui, adaptée aux caisses 3

automates (serveur vocal, laverie automatique...). Dans ce contexte, nous admettons le résultat suivant : Théorème 2. (1) La suite (P{W n = 0}) n 1 décroît vers P{W = 0} < 1. (2) La fonction de répartition de W, notée F, est continue sur ]0,+ [. F est dérivable en tout point de R\{0,1}, et sa dérivée vérifie : t < 0, F (t) = 0, t ]0,+ [\{1}, F (t) = λ 1( F(t) F(t 1) ). (3) La loi de W conditionnée à prendre des valeurs strictement positives admet pour fonction de répartition : t 0, G(t) = 0, t > 0, G(t) = F(t) F(0). 1 F(0) En particulier, G est continue sur R et dérivable en tout point de R\{0,1} : t < 0, G (t) = 0, t ]0,1[, G (t) = λ 1( G(t)+ F(0) ), t > 1, G (t) = λ 1( G(t) G(t 1) ). 1 F(0) La fonction G définit une densité de la loi de W conditionnée à être positive strictement. On en déduit la proposition suivante : Proposition 1. La suite des lois conditionnelles de W n sachant {W n > 0} converge en loi vers la loi conditionnelle de W sachant W > 0. Preuve. Commençons par remarquer que, pour n grand, P{W n > 0} > 0. Alors, en s appuyant sur les points 1 et 2 du Théorème 2, on en déduit : t > 0, lim P{W P{W n t} P{W n = 0} n t W n > 0} = lim n + n + P{W n > 0} P{W t} P{W = 0} = P{W > 0} = P{W t W > 0}. L exploitation de ces résultats est essentiellement informatique. Le point 1 du Théorème 2 donne un principed approximation de P{W = 0} : il suffitde calculer un estimation empirique de P{W n = 0} pour un n grand. A titre d exemple, dans le cas λ = 1, nous avons obtenu à partir d un 1000- échantillon de W 1000, une estimation p?? de P{W = 0}. La Proposition 2 permet de représenter l allure de la densité conditionnelle de W sachant W > 0 : il suffit de représenter, pour n grand, l histogramme d un échantillon, obtenu par simulation, suivant la loi de W n conditionnée à prendre des valeurs strictement positives. A nouveau à titre d exemple, nous avons représenté pour λ = 1 et n = 1000 l histogramme d un 3000-échantillon de loi W 1000 conditionnée à prendre des valeurs strictement positives. Afin de vérifier le point 3du Théorème 2, nous avons également représenté sur le même dessin les fonctions : t G n (t)+ p 1 p, si t ]0,1],G n(t) G n (t 1) si t > 1, où G n désigne la fonction de répartition empirique de l échantillon simulé. 4

0.5 0.4 0.3 0.2 0.1 0.0 0.00 2.14 4.29 6.43 8.57 10.71 12.86 15.00 Comparaison de l histogramme empirique et de la différence des fonctions de répartition empiriques. 5

Suggestion de Développements (1) Le candidat pourra, dans la Partie 1, illustrer informatiquement les résultats attendus. Il expliquera dans ce contexte le choix des lois α et β. (2) Le candidat pourra prouver l un des trois cas présentés en Parties 3, 4 et 5. Les deux autres cas pourront faire l objet d une présentation intuitive. (3) Le candidat pourra illustrer informatiquement la Partie 6. On pourra illustrer la présence d une masse de Dirac en zéro pour la loi de W à l aide d un histogramme avant de retrouver les exemples proposés dans le texte. 6