Maladies auto-immunes (MAI) définition



Documents pareils
Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Polyarthrite rhumatoïde et biologie

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Item 116 : Maladies autoimmunes

Un laboratoire d auto-immunité paperless : mythe ou réalité? L.Lutteri Laboratoire d auto-immunité Service de Chimie Clinique CHU Liège

Lupus Systémique.

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Innovations thérapeutiques en transplantation

Physiopathologie Symptômes / Manifestations Diagnostic Biologie. Douleurs matinales = dérouillage matinal ( en cours de journée)

Nous espérons que ce Cahier vous apportera les connaissances indispensables à la qualité et à l'efficacité de ce dialogue.

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes

TD de Biochimie 4 : Coloration.

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères Evry Cedex. intervient à chaque étape de

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

Mécanisme des réactions inflammatoires

L anémie hémolytique auto-immune

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Test d immunofluorescence (IF)

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct)

Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins

Le Lupus. (Manuel à l usage des patients, adapté du fascicule «Understanding Lupus» [Professeur Graham Hughes, Londres])

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

Dr E. CHEVRET UE Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Tests rapides de dépistage

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021

1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage

F.Benabadji Alger

ELISA PeliClass human IgG subclass kit REF M1551

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg,

Diagnostic biologique de la toxoplasmose

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

GROSSESSE et lupus/sapl

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno )

Conférence De néphrologie. Lille Internat DCEM3 E. Faure

La vie écrit les questions Nous cherchons les réponses

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI.

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Migraine et Abus de Médicaments

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst

Anticorps neutralisants des Interférons dans la Sclérose En Plaques en Bretagne

Communiqué. Abbott présente à Santé Canada une demande d homologation d HUMIRA pour le traitement du psoriasis POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Biomarqueurs en Cancérologie

La maladie de Still de l adulte

Biologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai Stéphanie Sigaut INSERM U1141

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

rhumatoïde DES de Biologie médicale Cours d immunologie Vincent Elsermans

Croissance et vieillissement cellulaires Docteur COSSON Pierre Nb réponses = 81 sur 87. Résultats des questions prédéfinies

Actualités sur le Virus de l'hépatite C

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY)

KIT ELISA dosage immunologique anti-bsa REF : ELISA A RECEPTION DU COLIS : Vérifier la composition du colis indiquée ci-dessous en pages 1 et 2

MISSION PARTENARIALE IMMUNOLOGIE - VACCINATION & INFECTIOLOGIE A l occasion de BIOPHARM AMERICA 2015 BOSTON, ETATS-UNIS 14 au 18 septembre 2015

Programme des formations 2014

Lupus systémique monogénique

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

5.5.5 Exemple d un essai immunologique

Explorations des réponses Immunitaires. L3 Médecine

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

Traitement des hépatites h chroniques virales B et C

Sources bibliographiques :

Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme

Item 127 : Transplantation d'organes

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

VIRUS DE L'IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (HIV)

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

Tuberculose Pr. Jean-Louis Herrmann Service de Microbiologie, Hôpital R. Poincaré, Garches

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines

PRECISION ÉLIMINATION DE L INFLAMMATION. mensuel PRECISION

LES HEPATITES VIRALES

LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE

Transcription:

Maladies auto-immunes (MAI) définition C'est la rupture des mécanismes de tolérance du système immunitaire visà-vis de constituants de l'organisme (auto-antigènes) Plusieurs caractéristiques communes aux MAI: Évolution chronique, par poussées. Sans relation avec un agent pathogène ou toxique (même si certaines sont révélées au décours d'une infection ou d'une prise médicamenteuse). Les médicaments actuels ne peuvent, au mieux, que contrôler les poussées. Il est rare qu'ils apportent la guérison. Les maladies auto-immunes constituent la troisième cause de morbidité dans les pays développés, avec une prévalence de 6 à 7 % dans la population générale (augmente avec la population vieillissante).

Réponse immune inadaptée Système immunitaire Facteurs génétiques HLA Facteurs génétiques - HLA II (HLA DR) - HLA III (Complément, TNF...) -... MAI Facteurs environnementaux Facteurs d'environnement - Virus / rétrovirus - UV - Poussières minérales - Produits chimiques - Médicaments -...

Non Spécifiques d organe Polyarthrite rhumatoïde Lupus érythémateux disséminé Maladie de Gougerot Sjögren Sclérodermie Dermato-polymyosite Syndrome des anti-phospholipides Vascularites... Sylvain Spécifiques d organe Diabète Thyroïdite Cytopénies Myasthénie Anémie de Biermer... 2 grands types de MAI Maladies auto-immunes

Aspects cliniques pour résumer

Diagnostic des maladies auto-immunes http://www.images.cri-net.com/ Clinique Imagerie Histologie Biologie

Rechercher des marqueurs biologiques de maladies auto-immunes : dans quel but? Maladies auto-immunes spécifiques d organe : Identifier l'origine auto-immune des troubles organiques (Diabète, thyroïdites, anémies,...) Identifier les sujets à risque (exemple : Diabète dans la fratrie) Maladies auto-immunes non spécifiques d organe: Identifier l'origine auto-immune des troubles organiques (insuffisance hépatocellulaire, insuffisance rénale, ) Identifier la maladie auto-immune (spécificité des Ac) Valeur pronostique (Ac anti-adn natif et lupus) Diagnostic délicat

Problématique des maladies auto-immunes Diagnostic Pronostic Évolution Traitement Biologie Biologie VL VH Biologie CL CH

Auto-Ac : effecteurs ou marqueurs? Maladies auto-immunes spécifiques d'organe Maladies auto-immunes non spécifiques d'organe Effecteurs possibles Blocage (activation) de récepteurs Effets cytotoxiques...?? Marqueurs +++ (Apoptose?)

Savoir prescrire à bon escient : 2 situations 1) La clinique est fortement évocatrice Le diagnostic est confirmé Prescrire les marqueurs utiles à la surveillance évolution (poussées, rémission), pronostic Rarement les Ac qui ont servi au diagnostic Exploration du Complément plasmatique Évaluation du syndrome inflammatoire Fonction d'un organe cible Économie Sélectionner les marqueurs à forte valeur diagnostique (confirmer le diagnostic, mais éviter une enquête trop large)

Savoir prescrire à bon escient : 2 situations 2) Les données cliniques ne permettent pas d'orienter le diagnostic : Exemple : connectivite (maladie de système, maladie auto immune non spécifique d'organe) Femme jeune Altération de l'état général Fébricule Poly-arthralgies de type inflammatoire Syndrome de Raynaud En 1 ère intention : Auto-anticorps anti-nucléaires Facteurs rhumatoïdes + Syndrome inflammatoire (VS, CRP...) Électrophorèse des protéines sériques Étude du Complément Recherche d'une cryoglobulinémie

Savoir interpréter les résultats! En fonction du contexte clinique +++ - Dans tous les cas! Âge (> 60 ans) Traitement éventuel Maladie associée (dysglobulinémie) - Marqueur précoce/ tardif? La clé du succès = le dialogue clinico-biologique - Performances des tests utilisés (sensibilité, spécificité) - Interférences? FR : faux positifs (interférences avec ELISA) Cryoglobuline : faux négatifs

Quelle stratégie pour le biologiste? 1) On "connaît" le diagnostic et la cible antigénique Test ELISA (exemple : maladie auto immune spécifique d'organe) ENZ ENZ Microplaque Dépôt de protéines purifiées ENZ ENZ Ac sériques A B C D E F G H 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Réaction colorée Dot Ag fixés Ag purifiés ou recombinants (procaryotes)

Quelle stratégie pour le biologiste? 2) On ne connaît pas le diagnostic et/ou la cible antigénique (exemple : maladie auto immune non spécifique d'organe) Hématologie : NFS, VS TP/ TCA Immunologiques : FR Ac anti-nucléaires (ANA) Les tests utiles au diagnostic : ne sont pas tous immunologiques! En fonction des signes d'appel (fonction rénale, ) Exploration du complément CH50 C3c, C4 Cryoglobuline

Mise en évidence des auto-anticorps en pratique courante : Connectivites une stratégie hiérarchisée Débrouillage IFI Ouchterlony Pré-orientation ELISA Ouchterlony Confirmation ELISA/ DOT Western blot

Mise en évidence des auto-anticorps en pratique courante : Connectivites une stratégie hiérarchisée Débrouillage IFI Ouchterlony Pré-orientation ELISA Ouchterlony Confirmation ELISA/ DOT Western blot

Immunofluorescence indirecte Rappel technique FITC Ac sériques Aspects de la fluorescence (nucléaire, cytoplasmique...) Titres +++ (1/80 > 1/1000 ème)

IFI = sur cellules HEp2! IFI : en pratique... Qu'exiger des lames? Nombre de cellules Tassement Nombre de mitoses Contamination Débris cellulaires Stockage des lames HEp2 (fournisseur) Retour à température ambiante Incuber en chambre humide Altération mécanique (essuyage intempestif) Tampon PBS (pas de protéine) Bleu d'evans oui, pas trop (extinction de la fluorescence) Anti-globuline = IgG adsorbée sur HEp2 ou mieux = anti Fab'2 (polyvalente = bruit de fond?)

IFI : en pratique... 1) Commencer par l'objectif x 20 Vue d'ensemble Regarder le noyau et le cytoplasme 2) Passer à l'objectif x 40 (sec ou immersion) Pour le noyau Chercher les cellules en division Quelles sont leurs caractéristiques Sont elles plus fluorescentes?

Quel seuil diagnostique? L'enquête... Arthritis Rheumatism Sept 1997 40 (9); 1601-11 IFI : Les limites Fréquences Dilutions Population normale LED Sjögren Sclérodermie Estimation de la fréquence de dépistage d'auto-ac par IFI sur cellules HEp2 dans 4 populations (4 laboratoires référents). 1/40 31.7 97 84.2 100 1/80 13.3 97 76.3 94.6 1/160 5 95 73.7 86.5 1/320 3.3 94 71.1 83.8 Limites : IFI sur HEp2 : 1 ère dilution = 1/80 ème Seuil d'interprétation : 1/320 ème Manque de spécificité Expérience du lecteur +++ Subjectivité Pas de définition précise de l'auto-ac Absence de contrôle de qualité Pas de standardisation inter-laboratoires

IFI sur lames HEp2 = Le meilleur test de dépistage IFI est elle un test idéal? Large éventail (> 30 spécificités / 10 à 12 pour les autres tests) Approche semi quantitative (titrer le sérum au moins jusque 1/1000) MAIS : L'IFI ne suffit pas Manque de spécificité Pas de définition précise de l'auto-ac il faut compléter l'analyse!

Les pièges de l'ifi Après 60 ans : de la fréquence des Auto-Ac Médicaments et viroses faux positifs ATTENTION! si titres élevés Une IFI "négative" n'élimine pas avec certitude le diagnostic de connectivite 5% de lupus à "ANA négatifs" S'aider des tests simples réalisés au laboratoire (Coombs, exploration du Complément, FR...). ATTENTION! Cryoglobuline Répéter les tests parfois 10 à 12 mois sont nécessaires pour constituer le tableau complet

Diagnostic des connectivites : Hiérarchie des tests biologiques IFI sur Hep2 Négatif Fluorescence nucléaire Fluorescence cytoplasmique Arrêt des investigations Fluorescence homogène Fluorescence mouchetée SSa Lupus à ANA négatifs Clinique Clinique Coombs, Coombs, Complément, Complément, FR, FR, TP/TCA TP/TCA Cryoglobuline Ac anti-adn natif DNA ELISA - Histone DNA simple brin Lupus induit SAPL, PR Maladie générale (viroses, cirrhose, cancer,...) + Crithidia luciliae FARR LED Ac anti-ena Ouchterlony SSA, SSB, Sm, RNP Scl-70, JO1, PCNA Connectivites Actine : HCAI Mitochondrie : CBP Triple substrat Hépatopathies

Fluorescence nucléaire sur cellules HEp2 Ac anti-adn natif Ac anti-rnp Ac anti-ssa Ac anti-centromères http://www.labodia.com//en/ana/atlas/index.htm

Fluorescence nucléaire sur cellules HEp2 Ac anti-scl70 Ac anti-nucléoles Ac anti-jo1 http://www.labodia.com//en/ana/atlas/index.htm Ac anti-mitochondries Ac anti-actine

Comment confirmer la présence d'ac anti-adn natif Suspicion : IFI sur HEp2 : Aspect homogène (titre 1/80) 3 méthodes disponibles Blépharoplaste ELISA IFI : Crithidia luciliae (seuil = 1/40ème) Test de Farr : "Test de référence" (?) Sensibilité Spécificité Interférences ELISA Précipitation par le C. sulfate luciliae d'ammonium, des Farr IgG anti- ADN natif +++ marqué à l' 125 I ++ (Ig de forte affinité) +++ ± ++ +++ Viroses Phénomène de zone Héparine, Ac anti-histones Dextran, Polyanions Contraintes (-) (-) ++

Ouchterlony Identification des Ac anti-ena Méthodes ELISA/ DOT Western blot A B C D E F G H 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Dépôt de protéines purifiées Migration électrophorétique des protéines

Recherche des Ac anti-nucléaires Méthodes : intérêts et limites IFI (HEp2) ELISA Ouchterlony WBlot Large éventail diagnostique +++ (30 spécificités) + (10 spécificités) - (10) + (30) Fiabilité Reproductibilité +++ ++ ++ ++ +++ +++ ++ ++ Quantification Sensibilité / (Spécificité) Équipement Durée Coût +++ +++ (-) ++ + + +++ +++ (++) ++ + ++ - + (+++) - +++ - - ++ (±) +++ ++ +++

Conclusion Le diagnostic de maladie auto-immune = Ensemble de symptômes cliniques et biologiques Dialogue clinico-biologique Les tests biologiques simples ont souvent une grande valeur d'orientation (NF, TCA, Coombs, ) Les tests biologiques en vue du diagnostic des maladies auto-immunes ont des limites qu'il faut bien connaître : Mise en œuvre Interprétation délicate Un résultat biologique extrait du contexte clinique n'a pas de signification Interpréter les résultats Préciser les méthodes utilisées (éventuellement leurs limites) Associer un commentaire