Dossier de presse Filière meuble



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Transcription:

Dossier de presse Filière meuble 28 janvier 2014 Contacts presse : Mathilde Trou / Morgane Le Gall Cohn & Wolfe 37, rue de Bellefond 75009 Paris Tél : + 33 1 49 70 43 22 / 27 Fax : +33 1 49 70 44 03 Email : mathilde.trou@cohnwolfe.com / morgane.legall@cohnwolfe.com

SOMMAIRE I Alléger les contraintes pour une meilleure compétitivité de la filière française de l ameublement 1. Bois énergie vs. bois industrie : un risque de déstabilisation durable pour l industrie de l ameublement 2. La réforme annoncée du travail dominical : les trois priorités de l ameublement 3. Le choc de simplification administrative appliqué à la REP attendu d urgence dans l ameublement : la signalétique «Triman» 4. L application de l éco-contribution meubles par les metteurs en marché étrangers vendant en France II Résultats de la première enquête consommateurs sur les achats de meubles/décoration en ligne P.2 P.2 P.3 P.4 P.5 P.6 III Résultats du marché de l ameublement domestique au 31/12/2013 P.8 IV FNAEM, UNIFA et IPEA : fiches d identité 1. FNAEM : accompagner le secteur de la distribution et veiller à mener des actions et des politiques favorables au consommateur 2. UNIFA : assurer la représentation et la défense des fabricants d ameublement 3. IPEA : source statistique reconnue des marchés de l ameublement et de l habitat P.12 P.12 P.13 P.14 Annexes : Rappel Chiffres clés sociaux de la filière Les enseignes adhérentes de la FNAEM Les actions, projets et partenaires de l UNIFA 1

I Alléger les contraintes pour une meilleure compétitivité de la filière française de l ameublement 1. Bois énergie vs. bois industrie : un risque de déstabilisation durable pour l industrie de l ameublement Le bois et les panneaux à base de bois représentent 57% en tonnage des approvisionnements de matières premières pour l industrie française de l ameublement. Or, une disposition des pouvoirs publics en faveur du bois énergie vient déséquilibrer le système des approvisionnements en panneaux pour la fabrication de meubles. Dans le cadre de son programme de développement des énergies renouvelables, la France a en effet mis en place un système de subventions - le Fonds Chaleur de l ADEME - pour encourager le développement d installations de production d énergie (chaleur et/ou électricité) à partir notamment de la biomasse forestière et des déchets de bois. C est l une des causes principales aujourd'hui d un conflit d usage majeur entre le bois assigné à des fins énergétiques et le bois destiné à l industrie. Autre cause qui découle de la première : la raréfaction du bois exploité sur le territoire national pour l industrie. Il devient plus avantageux pour un producteur de bois de le vendre pour une utilisation énergétique que pour une transformation industrielle. Ainsi, les déchets de bois brut ne sont plus recyclés en panneaux de bois mais transformés en pellets ou directement brûlés en chaufferies. La matière première se raréfiant, la concurrence s intensifie entre les secteurs industriels utilisateurs des différentes essences de bois à destination de la construction, des parquets, des escaliers, de l ameublement Quelles sont les conséquences de ce conflit d usage bois énergie / bois industrie pour l industrie de l ameublement? - Conséquences économiques : Le prix du matériau bois - rondins ou panneaux - augmente pour les fabricants d ameublement. Contraints de se fournir de plus en plus loin de leurs sites de production, voire même à l étranger, alors que la forêt française couvrait majoritairement les besoins de la fabrication française de meubles, les fabricants de l ameublement voient croître leurs coûts de transport. - Conséquences écologiques : Les bois issus de la forêt, directement brûlés, relâchent le carbone capturé par les arbres pendant leur croissance, alors même que cette matière pourrait servir à la fabrication de produits pouvant stocker ce carbone sur de longues périodes (bâtiments, meubles ). De plus, avec la mise en place de la filière de recyclage des meubles usagés, le secteur professionnel ne comprend pas que soit imposé le recyclage des matériaux récupérés afin de le valoriser dans la fabrication de panneaux neufs et que, dans le même temps, soit subventionné le brûlage direct des chutes de bois propre! C est un non-sens d un point de vue écologique. 2

En conclusion, le conflit d usage bois énergie / bois industrie : - pénalise lourdement les industries de l ameublement qui subissent une nouvelle hausse de la matière première bois qu ils devront répercuter dans leurs prix de vente, ce qui aura un impact sur le pouvoir d achat des consommateurs, et qui contribue à rendre moins compétitifs les industriels français de l ameublement ; - va à l encontre des usages durables des bois issus des forêts françaises et du développement d une «économie circulaire» voulue par la conférence environnementale de 2013. L UNIFA, par la voie de FBIE 1, dont elle est membre, a alerté l ADEME sur ce conflit d usage, et a demandé qu une décision soit prise au plus vite pour mettre fin à la crise des approvisionnements en bois. Consciente de la contradiction que la subvention au bois énergie a entraîné sur le marché de l approvisionnement en bois, l ADEME s est engagée à limiter ses aides pour les futurs projets de production d énergie à partir de la biomasse bois, quand elles risqueraient d entrainer une tension sur le marché de la matière première. Autre engagement : les cellules régionales biomasse prendront désormais en compte l avis des industries du bois au moment où seront validés les plans d approvisionnement en bois biomasse des projets bois énergie. Ces engagements vont dans le bon sens, mais ils ne permettent pas de mettre un terme au conflit d usage bois énergie / bois industrie. C est pourquoi l UNIFA, avec FBIE, poursuit ses interventions auprès des pouvoirs publics afin que le système d approvisionnement en bois pour l industrie cesse d être un frein à la compétitivité de la filière bois d industrie. 2. La réforme annoncée du travail dominical : les trois priorités de l ameublement Les distributeurs réunis au sein de la FNAEM suivent avec attention les travaux du gouvernement et du parlement engagés suite au rapport Bailly relatif au travail dominical. Depuis 2008, les distributeurs ont utilisé la dérogation sectorielle de droit accordée dans la seule Ile-de-France. Partout ailleurs, ils ont proportionné le nombre d ouvertures dominicales annuelles des magasins d ameublement à ses réelles justifications économiques, aux moyens d accords sociaux négociés avec les syndicats de salariés et l appui du ministère du Travail. Ces accords départementaux ont permis de définir des contreparties sociales au travail dominical dans l ameublement. Le rapport Bailly reconnaît l utilité de ces accords et la pertinence économique et sociale de cette méthode. Ils ont noté la proposition de Monsieur Bailly de soumettre tous les secteurs du commerce de détail non alimentaire (dont l ameublement) à un régime légal unique, défini par une prochaine loi, d ici à juillet 2015. Ils souhaitent que cette prochaine loi : - permette l ouverture optimale et juridiquement sécurisée de tous les magasins d Ilede-France qui le souhaitent, sans exception locale. Le marché du meuble francilien représente le quart du marché national, et près d un quart du chiffre d affaire de l ameublement est réalisé le dimanche dans cette seule région. Pour éviter les problèmes successivement rencontrés par l ameublement puis le bricolage en Ile-de- France, il conviendra que le prochain dispositif ne relève pas uniquement de la volonté initiale des élus locaux, mais d abord de la négociation entre partenaires sociaux, sous l autorité du Préfet de région, comme le propose le rapport Bailly. 1 France Bois Industrie Entreprises 3

- donne partout ailleurs la possibilité aux professionnels de coordonner au moyen d accords locaux le calendrier annuel des 5 à 12 ouvertures dominicales prévues. L ouverture localement coordonnée de toute une profession a toujours été plus pertinente qu une dispersion d ouvertures individuelles. - réserve la négociation des contreparties sociales aux accords de branche ou, à défaut, aux accords départementaux entre organisations professionnelles et syndicales. Toute gestion des contreparties sociales à l échelle de chaque magasin serait en effet source de complexité inutile. La FNAEM participera activement aux travaux préparatoires de la prochaine loi, particulièrement autour de ces trois points, de façon à ce que les cadres réglementaires et légaux deviennent enfin pérennes et viables. 3. Le choc de simplification administrative appliqué à la REP attendu d urgence dans l ameublement : la signalétique «Triman» Les professionnels de l ameublement ont interpellé à plusieurs reprises le ministère de l Ecologie pour lui faire part de leur opposition à ce projet de nouvelle obligation réglementaire de marquage des produits et des emballages soumis au principe de responsabilité élargie du producteur (REP). Ce projet impose de placer un logo le Triman 2 sur tous les produits et leurs emballages soumis à un dispositif réglementaire de responsabilité élargie du producteur (REP). Cette signalétique rappellerait au consommateur qu il existe une consigne de tri pour ce produit en fin de vie, consigne de tri qu il se doit d appliquer. Or, un meuble, de par sa taille, n est qu exceptionnellement jeté en mélange avec les ordures ménagères. Par ailleurs, dans le cadre de la nouvelle filière de collecte des meubles usagés, une communication permanente rappellera aux ménages la manière dont ils devront se séparer de leur mobilier en fin de vie. C est pourquoi le marquage Triman apparait d une utilité extrêmement limitée. Cette initiative purement française aura des conséquences fortes en termes de coût pour les entreprises (marquage) pour une valeur ajoutée qui reste discutable pour la filière de recyclage des meubles et qui apparait contre-productive pour le consommateur en l état. Les organisations européennes du commerce ont également fait part de leur extrême réticence face au projet français de marquage des produits destinés au recyclage. Le 14 janvier 2014, le GFI 3, le MEDEF 4 et l UEA 5, trois organisations professionnelles dont l UNIFA est membre, ainsi que d autres fédérations, ont écrit à la direction générale Entreprises de la Commission européenne à Bruxelles pour apporter leur soutien à la position de l industrie française sur la signalétique Triman. 2 Signalétique «Triman» = ensemble d informations du consommateur, comprenant au moins un pictogramme apposé par impression, par collage ou par tout autre moyen sur les produits et, le cas échéant, des informations hors produit, qui permet au consommateur de savoir qu un produit, qui peut de manière effective faire l'objet d'un recyclage et qui est soumis à un dispositif de responsabilité élargie du producteur (REP), relève d'une consigne de tri. 3 Groupe des Fédérations Industrielles 4 Mouvement des Entreprises de France 5 Union Européenne de l Ameublement 4

Ces associations demandent que : le gouvernement français abandonne cette initiative ou la rende volontaire ; les autorités de l'union européenne étudient la compatibilité de la législation Triman avec le commerce mondial et les règles internes du marché ; une procédure d'infraction contre la France soit lancée dans le cas où elle adopterait le projet dans sa forme actuelle ; les membres de l'organisation Mondiale du Commerce s'opposent au projet français existant actuellement. 4. L application de l éco-contribution meubles par les metteurs en marché étrangers vendant en France Fin 2013, le Premier ministre a annoncé une remise à plat de la fiscalité française, visant à simplifier et à rendre plus juste le système fiscal français, caractérisé par une multitude de taxes parfois peu lisibles. L UNIFA et la FNAEM prennent note de cette annonce. A ce titre, ils attirent son attention sur le poids croissant des multiples fiscalités locales et se mobilisent plus particulièrement sur la nécessité de faire appliquer l éco-contribution meubles par les metteurs en marché étrangers vendant en France. De nombreux sites de vente en ligne basés à l étranger, ainsi que les magasins situés près des frontières françaises et vendant sur notre territoire n appliquent pas l éco-contribution meubles. Ils profitent que les régimes de contrôle, de poursuite et de sanction s arrêtent aux frontières, de même que la compétence de l administration française. Cette situation est triplement préjudiciable : Tout d abord, elle prive les collectivités locales situées en zones frontalières des refinancements des frais de collecte, de tri et de recyclage des déchets d ameublement rejetés sur leur territoire après avoir été achetés à l étranger. Elle prive ensuite les éco-organismes de la filière meuble d une part significative des éco-contributions destinées à financer les frais de collecte et de recyclage des meubles. Elle créé enfin une distorsion de concurrence directe et importante au détriment des 1 300 magasins de meubles, de leurs 10 000 salariés et de leurs fournisseurs locaux situés dans les départements frontaliers. Beaucoup d autres entreprises françaises de distribution de meubles sont également confrontées à la concurrence de sites de vente en ligne basés à l étranger et ne respectant pas la réglementation française. Sollicité à de multiples reprises par l UNIFA, la FNAEM et de nombreux parlementaires, le gouvernement n a à ce jour fourni aucune réponse pertinente à ce problème, se contentant d inviter les pays voisins à adopter une réglementation similaire à la réglementation française sur ce sujet. Dans une réponse à un parlementaire, le ministre de la Consommation a même précisé que «l application de cette loi à des entreprises étrangères constituerait une entrave aux échanges et serait sans aucun doute jugée contraire au droit européen», ce qui revient donc à pénaliser en connaissance de cause les entreprises françaises, alors qu à horizon 2017, l éco-contribution représentera en moyenne 4% du chiffre d affaire de la profession! Un correctif rapide et concret à l effet pervers de cette réglementation exclusivement française demeure indispensable. 5

II Résultats de la première enquête sur les achats par les Français de meubles et produits de décoration en ligne Pour la première fois depuis l émergence du commerce électronique en ligne, une enquête nationale spécifique aux achats en ligne de meubles et articles de décoration a été réalisée à la demande de la FNAEM pour le compte de ses adhérents, que le site camif.fr/matelsom vient de rejoindre. Les résultats de cette enquête, réalisée par IPEA en novembre 2013 auprès d un échantillon de 5 000 ménages représentatifs de la population française, sont riches d enseignements. Un tiers des Français achètent du meuble et de la déco en ligne Plus du tiers des ménages Français déclare avoir déjà acheté en ligne soit du mobilier (33,4%- 9,1 millions de ménages), soit des articles de décoration (35%-9,5 millions de ménages). Ces achats en ligne ne sont pas uniquement le fait des plus jeunes, puisque 42% des acheteurs en ligne sont âgés de 40 à 59 ans, tandis que 24% sont des seniors de plus de 60 ans. D une façon générale, on remarque que les CSP+ sont plus enclines aux achats en ligne de produits de décoration, ceux de meubles étant majoritairement effectués par des CSP-. Des habitudes d achat en ligne très variables selon les produits Côté meuble, ce sont les ventes de meubles pour chambres et salons (47%), de canapés (32%) et de matelas (33%), qui arrivent en tête des achats en ligne. Les achats en ligne de literie semblent facilités par les repères de marques fortes, tandis que ceux de canapés semblent quant à eux soutenus par une politique très agressive de prix cassés. Côté décoration, le linge de lit (64%) et le linge de maison (54%), habituellement très vendus par les acteurs historiques de la vente à distance, arrivent en tête des achats en ligne, surtout de la part des consommateurs de plus de 40 ans. De leur côté, les ménages plus jeunes n hésitent pas à acheter en ligne luminaires, cadres et tapis. La place prépondérante des magasins La place des magasins demeure largement prépondérante pour tous les acheteurs de meubles. 70% des acheteurs de meubles en ligne continuent en effet de déclarer leur préférence pour l achat de sièges et canapés en magasin, ce taux grimpant logiquement à 80% pour la cuisine. 6

Même quand ils achètent en ligne, les acheteurs de meubles déclarent néanmoins préférer préparer leur achat en magasin, cette proportion s élevant à 72% pour les achats de canapés et 71% pour les achats de matelas. Le magasin demeure donc dans tous les cas incontournable! 66% des consommateurs interrogés souhaitent essayer et/ou toucher le produit avant de l acheter. Bridée par la part historiquement élevée des achats à distance de linge de lit et de maison, l attractivité des magasins spécialisés en décoration demeure néanmoins importante pour les autres familles de produits. 70% des acheteurs en ligne de luminaire continuent ainsi de déclarer leur préférence pour l achat en magasin. Pour les magasins, internet demeure cependant un concurrent important à ne pas négliger, surtout pour les circuits de distribution diffusant à la fois en magasin et sur internet. Dans ce dernier cas, la part des acheteurs en ligne préférant l achat en magasin n est plus en effet que de 55%. Il convient sans doute d y voir l effet rassurant en termes de service après-vente d un réseau physique de magasins. A contrario, les achats en magasin de meubles et produits de décoration restent peu préparés en amont sur internet, seuls 39% des personnes interrogées se servant d internet pour préparer leurs achats de sièges et de canapés, principalement pour comparer les prix, puis connaître les promotions, les informations techniques et les nouveautés. Des freins à l achat en ligne bien identifiés La peur de se tromper constitue en effet la principale réticence des consommateurs pour l achat de meubles en ligne (58%). L appréhension des frais de port élevés (48%), d ailleurs accentuée chez les consommateurs ayant déjà acheté en ligne, puis la difficulté accentuée d échange (46%) sont les freins à l achat en ligne les plus cités. Des critères d achats en ligne également cernés Lorsqu ils ne doivent en retenir qu un seul critère, 44% des ménages acheteurs de décoration et 43% d acheteurs de meubles considèrent le prix comme étant l élément le plus important lors d un achat en ligne. La précision des informations techniques sur les produits, la qualité des contenus des sites, la possibilité de service après-vente puis les promotions sont également des éléments déterminants pour l achat en ligne de meubles. A noter que les trois quarts des acheteurs en ligne souhaitent des délais de livraison d une semaine maximum 7

III Résultats du marché de l ameublement domestique 2013 1. 2013 : le marché se contracte à nouveau Le marché chute encore de 2,9% à surface évolutive en 2013 pour atteindre 9,27 milliards d euros TTC (résultat incluant le montant de l éco-contribution, en vigueur sur les meubles depuis le 1 er mai 2013). Le marché revient à son plus bas niveau depuis 2009. Peu d acteurs sont épargnés par la conjoncture difficile qui secoue le marché. Si certains circuits et enseignes pouvaient s appuyer sur des résultats et une croissance solides ces dernières années, la majorité des acteurs subit un marché morose. La crise est toujours là et les Français sont peu prompts à consommer. Ils préfèrent épargner afin de faire face à une situation économique tendue. Le changement de mobilier reste principalement conditionné au déménagement, la baisse estimée de 9% des transactions immobilières à fin 2013 n a donc pas joué favorablement pour les résultats du secteur. De même que les mises en chantier de logements neufs en baisse de 6% à fin novembre 2013 sur 12 mois glissants. Les motifs d espoir subsistent toutefois lorsque l on regarde les intentions d achats des consommateurs, ou leur appétence à visiter les magasins de meubles, celles-ci demeurent bien orientées et sont la preuve d un engouement toujours vif des ménages français pour leur intérieur. La consommation de meubles (en milliards d euros courants TTC) Source : IPEA 8

2. La literie seule famille en croissance Evolution en valeur par famille de produits milliards d euros courants TTC 2013 Evolution 2013/2012 Structure du marché 2013 Meuble meublant 3,10 5,4% 33,5 % Meuble de cuisine 2,36 1,0% 25,5 % Canapé, fauteuils, banquettes 2,25 3,4% 24,3 % Literie 1,16 +1,6 % 12,4 % Meuble de salle de bains 0,27 4,0% 2,9 % Meuble de jardin 0,13 5,3% 1,4 % Total 9,27 2,9% 100 % Source : IPEA Comme en 2012, la literie est le seul segment qui voit ses ventes progresser en valeur sur l exercice 2013. Si l année précédente, les spécialistes literie avaient été un des moteurs du marché, c est cette fois-ci la grande distribution, via des campagnes promotionnelles répétées qui dopent les ventes. L année a été plus difficile pour les spécialistes qui, contrairement aux années précédentes, n ont pas pu s appuyer sur l expansion du parc pour soutenir leurs ventes. Malgré la baisse des transactions immobilières, le marché de renouvellement a joué son rôle à plein en 2013. Faible chute des ventes sur la cuisine qui, contrairement à la literie, reste encore un marché d équipement. Les fortes chutes de mises en chantier de l année 2012 et du début d année 2013 laissaient craindre le pire sur ce segment de marché encore plus dépendant que les autres de la bonne tenue du marché de la construction. Les acteurs sont parvenus toutefois à limiter le manque de demandes liées aux baisses des permis de construire. Les spécialistes réalisent une meilleure année que la grande distribution qui peine à suivre le rythme depuis 2012 après des années de croissance soutenue du rayon. Gageons que les nombreux investissements des acteurs sur de nouveaux concepts, tant industriels que distributeurs, permettront d animer le marché en 2014. Les ventes de salles de bains reculent à nouveau. Les spécialistes cuisine continuent à réduire leurs offres sur ce segment, pour les enseignes qui ne s en sont pas purement et simplement séparé. Les arbitrages suites à la conjoncture tendue dans l immobilier se sont encore faits dans ce circuit au profit de la cuisine plus génératrice de marge, mais au détriment de la salle de bains. Comme ces deux dernières années maintenant, exception faite du négoce, seules les enseignes de bricolage et du jeune habitat parviennent à surnager sur ce produit. Le segment canapés, fauteuils et banquettes voit ses ventes reculer. Difficile de créer de la valeur sur un segment de marché qui doit faire face à des importations massives en provenance d Italie, de Chine et de Pologne et dont les sites de vente en ligne en ont fait une de leurs cibles privilégiées via des politiques de prix agressives. L alignement prix de certains spécialistes sur ceux de la grande distribution ne joue pas non plus en faveur du développement du chiffre d affaires du segment. Les années se suivent et se ressemblent pour le segment jardin qui a encore dû composer avec l arrivée plus que tardive de l été. Les campagnes de soldes de juillet ont néanmoins compensé les désillusions des premiers mois. Le déstockage a permis de prolonger les ventes sur l automne, sans toutefois parvenir à faire pencher la balance du bon côté. 9

Le segment meuble meublant recule encore. Les résultats apparaissent toutefois meilleurs pour les meubles à destination du salon avec une volonté d installer des solutions composables pour aménager le mur de la pièce. Côté chambre, celle des adultes voit l achat croissant de dressing ou d armoires dressing composables alors que la chambre des enfants profite peu du boom des naissances. 3. Dans la distribution, seuls les cuisinistes progressent Circuits de distribution Part de marché Chiffre d'affaires en milliards d euros Evolution 2013/2012 Equipement du foyer 27,1 % 2,51 0,3% Jeune habitat 22,8 % 2,11 4,2% Ameublement milieu de gamme (1) 11,1 % 1,03 5,7% Spécialistes cuisine 11,9 % 1,10 +0,2 % Ameublement haut de gamme 4,0 % 0,37 4,8% Artisans 4,0 % 0,37 5,0% Spécialistes salon 2,2% 0,21 5,0% Autres magasins spécialisés (2) 4,7 % 0,44 1,5% Total circuits spécialisés 87,8 % 8,14-2,6% Vente à distance 3,6 % 0,33 11,1% Grande surface de bricolage 4,1 % 0,38 0,8% Hypermarchés 1,2 % 0,11 7,0% Grands magasins 0,5 % 0,05 14,9% Autres circuits non spécialisés (3) 2,8 % 0,26 0,1% Total circuits non spécialisés 12,2 % 1,13-5,1% TOTAL 100% 9.27-2,9 % Source : IPEA (1) Spécialistes ameublement et petits généralistes (2) Spécialistes literie, meubles anglais, placard (3) Quincailleries, solderies, boutiques de décoration, magasins corporatifs Les magasins spécialisés résistent mieux à la crise. Les cuisinistes sont les seuls à ne pas voir chuter leurs ventes en valeur malgré des résultats de la construction en forte baisse en 2012 et 2013, preuve que la cuisine n est plus seulement un marché d équipement mais que le renouvellement se développe aussi. Deuxième année de chute consécutive des résultats du jeune habitat dont certains acteurs se réorganisent au cours d une année laissant peu de places aux ouvertures de nouveaux magasins. Les enseignes d ameublement milieu de gamme et haut de gamme sont encore touchées par le report d achat et par un déficit de fréquentation. Malgré cela, certaines enseignes, en jouant la différenciation, parviennent à progresser légèrement. La vente à distance chute lourdement notamment sous l influence des acteurs historiques du circuit, à la peine sur l exercice écoulé, et de prix de plus en plus bas pour les pure-players qui n en finissent pas d animer le marché par ce biais. L annonce faite par le BHV de se séparer du meuble, exception faite de la literie, pèse fortement sur les résultats du circuit grands magasins. En ce qui concerne les hypermarchés, le développement des rayons non-alimentaires ne passe vraisemblablement plus par le mobilier. 10

4. Les perspectives 2014 Pour l année 2014, le marché peut toutefois s appuyer sur des intentions d achats des ménages français à la hausse. Intentions d achats en biens d équipement de la maison En % des ménages 2013 2014 Meubles meublants 23,2% 25,2% Literie 14,8% 18,3% Siège de salon 13,3% 14,2% Meubles de salle de bains 9,5% 12,8% Cuisine intégrée 4,3% 5,1% Luminaires 23,0% 27,0% Cadres et miroirs 13,6% 17,9% Source : IPEA, Habitatscope 2013 La faible consommation de l année 2013 se ressent sur les ménages qui ont prévu de reporter leurs achats sur 2014, dans l attente d une conjoncture plus propice à la consommation. Aux distributeurs de développer le marché du renouvellement pour l ensemble de la maison comme a su le faire la literie car, aux vus des mauvais résultats attendus dans le secteur de la construction neuve, celle-ci ne pourra pas venir soutenir la consommation. Les hausses des taxes mises en place (hausse de la TVA, hausse de l imposition sur certains produits d épargne ) ne devraient pas non plus faciliter le retour en magasin de consommateurs peu enclins à effectuer des achats impliquants. 11

III - Filière Meuble, fiches d identité des acteurs 1. FNAEM Dans un contexte de vive concurrence, d internationalisation croissante des réseaux de distribution et de concentration des acteurs, la FNAEM accompagne la profession et ses entreprises en veillant également à mener des actions et des politiques favorables au consommateur. Une organisation professionnelle nationale unique à forte représentativité La Fédération française du négoce de l'ameublement et de l'équipement de la maison est depuis 2002 l unique organisation professionnelle représentant au niveau national la branche du négoce de l'ameublement. La FNAEM représente 2 700 points de vente répartis sur l ensemble du territoire national, soit environ 80% du marché national. Fort de cette représentativité couvrant tous les types de distribution (du négoce indépendant à la grande distribution succursaliste), la FNAEM constitue l organisation de référence des distributeurs de meubles et de produits d équipement de la maison. Sous l autorité de son Conseil d Administration, présidé par M. Didier Baumgarten, elle représente et coordonne les intérêts de ses adhérents auprès des pouvoirs publics et des consommateurs aux échelons régionaux, nationaux et européens. Elle agit dans trois domaines précis. Trois missions L'animation économique et l'information - Via sa publication mensuelle «La Lettre de la FNAEM» et l extranet de son site www.fnaem.fr, la FNAEM tient ses adhérents en permanence informés des évolutions des réglementations fiscales, commerciales et économiques. - Par un cycle régulier de réunions, elle informe ses adhérents sur les principaux sujets économico-juridiques qui les intéressent (publicité à la télévision, développement durable ). L'activité sociale et juridique - La Fédération négocie avec les partenaires sociaux la convention collective, les accords salariaux, la politique de formation et tous les accords de branches nécessaires. - Ses adhérents disposent en outre de l'appui permanent d'un service juridique spécialisé en droit social. La représentation de la profession auprès de ses interlocuteurs principaux - Au plan local : la FNAEM encourage ses 32 Chambres régionales et départementales, qui maillent la totalité du territoire national, à entretenir des relations régulières avec les représentants de l'administration (DGCCRF ), des collectivités locales et avec tous les partenaires économiques, politiques et sociaux de la profession. - Au plan national : la FNAEM entretient des relations constantes avec les ministères compétents (en matière d économie, de finances, de consommation, d entreprise, de développement durable, d emploi) et l'ensemble des administrations centrales ayant à connaître la profession. 12

2. UNIFA L UNIFA, créée en 1960, est l organisation représentative de l industrie de l aménagement et de l ameublement des espaces de vie et fédère près de 400 adhérents. Les missions de l UNIFA L UNIFA répond aux attentes de ses adhérents à travers ses missions de : représentation et lobbying auprès des pouvoirs publics en France et à l international; information auprès des adhérents : chiffres, études, revue de presse quotidienne, newsletter hebdomadaire, extranet ; communication et promotion : institutionnelle et sectorielle ; veille normative, réglementaire, innovation, juridique, sociale, ; accompagnement à l innovation et à l international. L UNIFA mène un lobbying intensif auprès des pouvoirs publics et rencontre les différents ministères concernés, ainsi que les parlementaires, pour faire entendre la voix des fabricants d ameublement. L UNIFA est membre en France de plusieurs organisations professionnelles : - CFMA : Confédération Française des Métiers d Art ; - CLIMO : Comité de Liaison des Industries de Main d œuvre ; - FBIE : France Bois Industrie et Entreprises ; - GFI : Groupe des Fédérations Industrielles ; - MEDEF : Mouvement des Entreprises de France. Au niveau européen, l'unifa est membre de : - l'uea - Union Européenne de l'ameublement - instance de représentation du secteur auprès des différentes entités européennes (Commissions, Conseil, Parlement, ) ; - la FEMB - Fédération Européenne du Mobilier de Bureau ; - l EBIA - European Bedding Industries' Association. Les segments de marché représentés par l UNIFA Le mobilier et l agencement pour la Maison Meubles, sièges, tables et rangements Literie Cuisine Salles de bains Placards Jardin/terrasses La Haute facture Les ateliers de haute facture Les éditeurs de tissus Les facteurs d orgues Le mobilier et l agencement pour les espaces collectifs et publics Bureau Education Santé Culture et loisirs CHRD Commerce Ville Les métiers connexes Cercueils Sous-traitants de l ameublement Fournisseurs de l ameublement Pour en savoir plus : www.unifa.org 13

3. L IPEA, source statistique reconnue des marchés de l ameublement et de l habitat L IPEA, Institut de Prospective et d Etudes de l Ameublement, est une association 1901. Sa mission est : - De réaliser, publier et commercialiser toute statistique, étude quantitative et prospective sur les marchés de l ameublement, de l équipement de la maison et de l habitat, - D étudier et d engager toute action concourant à une meilleure connaissance de l évolution de ces marchés et de leurs perspectives. En 2012, l IPEA a réalisé plus de 20.000 enquêtes consommateurs sur leurs achats et leurs attitudes et a suivi les ventes de tous les acteurs du marché grâce à ses panels. En 2013, l IPEA poursuit ses développements : - En publiant MEUBLOSCOPE 2013 et HABITATSCOPE 2014 ; - En publiant des études sur les 6 grands marchés (meubles meublants, cuisine, canapés et fauteuils, salle de bains et jardin) ainsi que sur les principaux circuits de distribution ; - En organisant la journée d études HOME ATTITUDES en mai et son colloque annuel de conjoncture le 12 décembre 2013 ; - En développant son suivi des ventes d ameublement et de produits «maison» au sein du E-commerce. Parmi les acteurs qui fournissent le déclaratif détaillé mensuel de leurs ventes à l IPEA, on compte : Alinea, Atlas, But, Captain Oliver, Casino, Castorama, Conforama, Crozatier, Cuisine Plus, Cuisinella, Fly, Géant du meuble, Grand Litier, Hygena, Ikea, Ixina, La Redoute, L'Ameublier, Mobalpa, Mon lit et moi, Schmidt, Sésame, Socco'c, Sweelit, 3 Suisses. Pour en savoir plus : www.ipea.fr 14

DONNEES SOCIALES FILIERE MEUBLES Si l on considère également les effectifs salariés de la fabrication d ameublement relevant de la convention collective gérée par l UNIFA (Union Nationale des Industries Françaises de l Ameublement), ce sont donc plus de 101 700 salariés qui sont ainsi employés dans la filière meuble. Côté distribution : 6 090 entreprises de distribution d ameublement, luminaires et tapis moquettes, 61 600 salariés dans 8 650 établissements, répartis de la façon suivante : Meubles : 5 630 entreprises, 7 500 établissements, 56 400 salariés ; Tapis-Moquettes-Luminaires : 460 entreprises, 1 150 établissements, 5 200 salariés. Côté fabrication : 52 936 salariés dans 12 052 entreprises 6 85% des entreprises de la filière emploient moins de 10 salariés (87.5% pour la distribution et 83% pour la fabrication). Seules 1% des entreprises de la distribution et 2.5% de la fabrication en emploient plus de 50. Distribution 7 55.5% d hommes, 44.5% de femmes 93.5% des salariés employés sous CDI 86% des salariés à temps complet 38,5 ans d âge moyen Fabrication 8 72% d hommes, 28% de femmes 97,3% des salariés employés sous CDI 90% des salariés à temps complet 41 ans d âge moyen 6 Source : INSEE (Esane 2011) 7 Source ACOSS 2012 8 Source INSEE (DADS 2010) 15

ENSEIGNES ADHERENTES FNAEM 16

LES ACTIONS, PROJETS ET PARTENAIRES DE L UNIFA 17