ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION. PÔLE GÉRONTOLOGIQUE CROIX ROUGE LES CHARMETTES 39 Rue de la Viabert Lyon SEPTEMBRE 2017

Documents pareils
Bilan de la démarche. de certification V Haute-Normandie

ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015

Compte Qualité. Maquette V1 commentée

GESTION DES RISQUES Cartographie COVIRISQ

«Politique des ARS pour les seniors»

Programme Hôpital numérique

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SANTÉ ETABLISSEMENTS DE SANTÉ.

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE

Certification ISO 9001 de la prise en charge médicamenteuse

Audit et Inspection Les contraintes extérieures B.Malivoir

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CRF DE SAINT BLANCARD

Rapport d audit interne

Entretiens Pharmaceutiques en Oncologie : Où en sommes nous en 2014, au CHPC

Gestion du traitement personnel des patients : Enquête et audit régional

«Gestion de la pharmacie et organisation du circuit du médicament»

Circuit du médicament informatisé

La raison d être des systèmes d information

ET DE LA STRATEGIE. Note de Synthèse. Domaine : Financement Version : 1 Mise à jour : 04/03/2012

Sécurisation du circuit des médicaments et des dispositifs médicaux. Au Centre hospitalier de Valenciennes

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers

exigences des standards ISO 9001: 2008 OHSAS 18001:2007 et sa mise en place dans une entreprise de la catégorie des petites et moyennes entreprises.

REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE

BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR

Livret d accueil des stagiaires

Présentation des plateformes d accueil de Forum réfugiés Cosi. 13 septembre 2012

COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE

Règlement Intérieur. Date : 6 novembre Code documentaire : ORU.REGLINT.ENR006

Chaîne de production des médicaments

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière

Guide méthodologique pour les EVALUATIONS Demandées au Contrat de Bon usage PACA Corse

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière Saint-Gély-du-Fesc

Accueil et Formations du personnel recruté en Stérilisation Centrale. Présenté par Dany GAUDELET et le Dr. Julien MOLINA

Poitou-Charentes. Commission Sécurisation du circuit du médicament Groupe informatisation du circuit

Mise en place du Système de Managagement de la Qualité de la prise charge médicamenteuse pour la pharmacie à usage interne du CRM

DISPOSITIONS RELATIVES AUX ETABLISSEMENTS PHARMACEUTIQUES DE FABRICATION ET DE DISTRIBUTION DE GAZ MEDICINAL

Un projet multi-établissements de territoire en Franche-Comté

DROIT- ECONOMIE - GESTION. Sciences économiques. Sciences économique Santé, Emploi - Formation

Numéro Spécial- octobre 2014 Prochain numéro Décembre 2014 Page 1

AVIS DE MARCHE. Marché de services de nettoyage de bâtiments et services de gestion de propriétés

Edition et intégration de logiciels médicaux. Service commercial 22 rue de Chantepie JOUE LES TOURS. Tél : Fax :

Risques et dispositifs médicaux. «Responsabilités encourues» Isabelle Lucas-Baloup. 12, 13 et 14 octobre 2010

GUIDE METHODOLOGIQUE

La gestion des risques dans les établissements de soins

SOMMAIRE. I - Synthèse de l'activité II - Secteur "Logement" métropole... 4

Etude des possibilités de passerelles entre les CQP des Entreprises de l industrie pharmaceutique et les CQP des industries chimiques

LES NORMES DES CABINETS MEDICAUX

SERVICES TECHNIQUES CENTRE HOSPITALIER. d AURILLAC. 1er congrès de l AFGRIS

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES. Complété par l arrêté n du 13 juin 2012, B.O n 6084 du 20/09/2012

DOSSIER-TYPE DE DEMANDE D AUTORISATION DE CREATION D UN SITE INTERNET DE COMMERCE ELECTRONIQUE DE MEDICAMENTS HUMAINS

Sécurisation du circuit du médicament dans les Etablissements d hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) sans pharmacie à usage intérieur

Guide Assurance Santé

FORMATION CONTINUE RECHERCHE APPLIQUÉE OUTILS PÉDAGOGIQUES. Promouvoir les soins pharmaceutiques

Guide pour aider à l évaluation des actions de formation

TRAVAUX DU GROUPE GUINEE/CONAKRY ET BISSAO

E.I.S : Un outil performant pour I'analyse du risque en Assurance

POLITIQUE D AMELIORATION DE LA QUALITE ET DE LA GESTION DES RISQUES Document validé le. Visa : Visa :

FNSA 91, avenue de la République PARIS

TITRE DU PROJET Construction d un complexe de santé pour le compte de l ONG Education Pour la Santé et la Promotion de l Emploi (EPSPE)

Procédure relative à la protection juridique des majeurs vulnérables

EXPERT FINANCIER POSITIONNEMENT DU POSTE DANS LA STRUCTURE. Poste de rattachement hiérarchique : Chef de service Conseil et Expertise Financière

La référence pour maîtriser votre risque. Guide de référence. de la cotation

Prévention et gestion des risques hospitaliers et politique nationale

Bienvenue chez votre pharmacien

Le guide du bon usage des médicaments

L indispensable alignement technique et organisationnel sur la stratégie de l entreprise

DOSSIER-TYPE DE DEMANDE D AUTORISATION DE CREATION D UN SITE INTERNET DE COMMERCE ELECTRONIQUE DE MEDICAMENTS

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE MINISTERE DES FINANCES ET DES COMPTES PUBLICS. Point presse

Référentiel Officine

Part variable payée en 2012 au titre de l'année 2011 : principes généraux

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DU CENTRE DE SOINS SPECIALISE LE CHÂTEAU DU BOY. Lanuéjols MENDE

SEP 2B juin 20. Guide méthodologique de calcul du coût d une prestation

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Pharmacie, L équipe. Sommaire

Formation sur la sécurisation du circuit du médicament

La communication engageante dans la campagne de vaccination contre la grippe

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE

Diffusion : répondre aux plus exigeantes des prises en charge possibles au domicile

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition

I OBJECTIF PROFESSIONNEL DU CQPM

Nantes, le 22 décembre Monsieur le Directeur IONISOS Zone industrielle Les Chartinières DAGNEUX

Service Prévention des Risques Professionnels. 26, rue d Aubigny Lyon cedex 03 téléphone : télécopie :

La prise en charge de votre affection de longue durée

CAHIER DES CLAUSES PARTICULIERES. Transports sanitaires

Cahier des Clauses Administratives Particulières

Grille indicative des honoraires

Présentation à la Direction des Santé Achats de la Société Générale. Asurances, soins, biens médicaux

LE Dossier Livraison dans les EHPAD et assurances : Une prudence nécessaire

DOCUMENTATION FINANCIERE RELATIVE A

Programme de développement. Comité plénier du 10 janvier 2012

Note de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011

Maître de cérémonie Christian Fillatreau, Président du Cluster TIC Aquitaine

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

CONTROLE GÉNÉRAL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER

Un GSI plénier est prévu en juin 2001 au cours duquel devra être présenté un document élaboré à partir des travaux du groupe de travail.

Transcription:

ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION PÔLE GÉRONTOLOGIQUE CROIX ROUGE LES CHARMETTES 39 Rue de la Viabert 69006 Lyon SEPTEMBRE 2017 1

SOMMAIRE SOMMAIRE... 2 INTRODUCTION... 3 PRÉSENTATION DE L ÉTABLISSEMENT... 4 PRESENTATION DES RÉSULTATS PAR THÉMATIQUE... 6 Management de la prise en charge médicamenteuse du patient... 7 2

INTRODUCTION 1. Les objectifs de la certification La certification mise en œuvre par la Haute Autorité de santé a pour objet d'évaluer la qualité et la sécurité des soins dispensés et l'ensemble des prestations délivrées par les établissements de santé. Elle tient compte notamment de leur organisation interne et de la satisfaction des patients. Il s'agit d'une procédure obligatoire. La certification consiste en une appréciation globale et indépendante de l'établissement afin de favoriser l'amélioration continue des conditions de prise en charge des patients. Elle s'attache plus particulièrement à évaluer l'existence et la maturité de projets relatifs à la qualité et à la sécurité et en conséquence, la capacité de l'établissement à identifier et maîtriser ses risques et à mettre en œuvre les bonnes pratiques. Pour conduire son évaluation, la Haute Autorité de santé se réfère à un référentiel qu'elle a élaboré : le Manuel de certification publié sur son site Internet. La version du Manuel de certification applicable est celle en vigueur à la date de la visite. Si elle ne se substitue pas aux inspections et contrôles de sécurité sanitaire diligentés par les autorités de tutelle, la certification fournit aux ARS une évaluation externe qualifiée sur le niveau de maturité des différentes composantes de la qualité et de la sécurité des soins des établissements de santé. Elle est une certification globale et non une certification de toutes les activités de l'établissement. En effet, le dispositif mis en place (référentiel général, visite non exhaustive, experts-visiteurs généralistes) porte sur le fonctionnement global de l'établissement et n'a pas vocation à analyser spécifiquement le fonctionnement de chaque secteur d'activité. 2. L additif au rapport de certification V2014 Le développement d'une démarche d'amélioration de la qualité et de la sécurité dans les établissements de santé nécessite une étape première de développement d'une culture partagée et d'une maîtrise des processus transversaux clés pour la qualité et la sécurité des soins. Avec la V2014, la certification évalue : - l'existence d'un système de pilotage de l'établissement pour tout ce qui a trait à l'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins et des prises en charge dans chacun des secteurs d'activité ; - les résultats obtenus mesurés par l'atteinte d'un niveau de qualité et de sécurité sur des critères jugés essentiels à savoir les «pratiques exigibles prioritaires» (PEP). Le présent additif au rapport de certification rend compte de l analyse du compte qualité supplémentaire communique par l établissement après une certification avec obligation d amélioration. Cette analyse porte sur l ensemble des obligations d amélioration et se fait selon 3 axes : L identification et la hiérarchisation des risques, La cohérence et déploiement du programme d actions, La mobilisation des données et évaluation du programme d actions, Établi après une phase contradictoire avec l'établissement, l additif au rapport de certification est transmis à l'autorité de tutelle. Il est rendu public. 3

PRÉSENTATION DE L ÉTABLISSEMENT HOPITAL DES CHARMETTES Adresse Département / région Statut Type d'établissement 39 rue de la viabert 69006 Lyon RHONE / RHONE-ALPES Etablissement de santé privé d'intérêt collectif Etablissement de santé Liste des établissements rattachés à cette démarche Type de structure FINESS Nom de l'établissement Adresse Entité juridique 750721334 CROIX ROUGE FRANCAISE 98 rue didot 75694 Paris 14 Etablissement de santé 690784244 LA PINEDE 25 chemin de champlong Domaine de la chaux 69450 Saint-Cyr Au Mont D'Or Etablissement de santé 690781737 HOPITAL DES CHARMETTES 39 rue de la viabert 69006 Lyon Etablissement de santé 690802913 USLD LES HIBISCUS 84 rue feuillat 69008 Lyon 08eme Activités Type de prise en charge Activités Nombre de lits d'hospitalisation MCO Médecine 54 SLD SLD 60 SSR SSR 90 4

Secteur faisant l'objet d'une reconnaissance externe de la qualité Réorganisation de l'offre de soins Coopération avec d'autres établissements Regroupement / Fusion Arrêt et fermeture d'activité Création d'activités nouvelles ou reconversions 6

DÉCISION DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ DÉCISION DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ 1. Niveau de certification Au vu des éléments mentionnés dans le présent additif, issus de l analyse du compte qualité, la Haute Autorité de santé : prononce la certification de l établissement avec recommandation(s) d amélioration, 2. Décisions RECOMMANDATION(S) D AMELIORATION Parcours du patient Dossier patient Identification du patient à toutes les étapes de sa prise en charge 3. Suivi de la décision La Haute Autorité de santé appréciera au travers de la transmission du prochain compte qualité la démarche de management de la qualité et des risques de l'établissement. Le prochain compte qualité sera transmis à la Haute Autorité de santé au plus tard le 31/03/2019. ACC01_F280_A 5

PRESENTATION DES RÉSULTATS PAR THÉMATIQUE

1. Identification & hiérarchisation des risques PRISE EN CHARGE MEDICAMENTEUSE DU PATIENT Axes d analyse Réponse Constat Prise en compte des éléments du rapport de certification pour mettre à jour l identification des risques? PARTIELLEMENT Le rapport comprenait 4 écarts majeurs : sur la liste des prescripteurs non sécurisée, la sécurisation des locaux de la PUI et des chariots d urgence, les procédures de dispensation impliquant du personnel non autorisé dans la PUI ainsi que la non-conformité des règles d identification des médicaments. Les risques intitulés «Erreur de médicament administré liée à une mauvaise identification du médicament (déconditionné à l'avance, ou ne présentant pas toutes les informations)» (R5) et «Accès à la pharmacie ou aux dotations de médicaments des unités de soins par du personnel non autorisé» (R6) reprennent les écarts du rapport de certifications. Cependant, le risque sur la sécurisation de la PUI pourtant classé non-conformité n est pas en lui-même côté mais il se retrouve dans les dispositifs de maitrise. De même le Compte qualité ne fait pas état du risque relatif à la gestion des prescripteurs habilités non sécurisée. Analyse de la décision (analyse des causes et choix des actions engagées)? OUI L établissement à correctement analyser les causes des risques y répondant par des dispositifs de maitrises adaptés Cohérence entre les niveaux de maitrise des risques et les dispositifs de maitrise? EN GRANDE PARTIE Si les niveaux de maitrises relatifs à l erreur de médicament administré liée à une mauvaise identification du médicament (déconditionné à l'avance, ou ne présentant pas toutes les informations) sont cohérents, ceux relatifs à la sécurisation de la PUI, la gestion des prescripteurs habilités et l organisation de la permanence pharmaceutique ne répondent pas au niveau 2 qui est un niveau bien maitrisé.

2. Cohérence et déploiement du programme d actions Axes d analyse Réponse Constat Actualisation du plan d actions au regard des risques? OUI L établissement a classé les actions réalisées et a établi de nouveau plans d actions. De même les échéances définies ont été réajustées ou modifiées. Des plans d actions relatifs aux nouveaux risques sont présents. Cohérence et déploiement du plan d actions? OUI Pour répondre aux risques d erreurs d administration médicamenteuse, l établissement a mis en place des plans d actions concrets : «Augmenter le nombre de formes en conditionnement unitaire.» Ou encore : «Arrêt de la pratique de déconditionnement à l'avance par les IDE» relativement aux risques liés à l accès à la pharmacie, l établissement a mis en place des nouvelles procédures ainsi qu une convention avec les hospices civils de Lyon. Échéances définies et acceptables? OUI Les échéances sont acceptables au regard des plans d actions. En outres celles-ci ont été réactualisées Suivi de la mise en œuvre et efficacité des actions? Partiellement Les outils de suivi restent des données brutes qui ne sont pas exploitée pour la construction d indicateur permettant de mesurer les variations 3. Mobilisation des données et évaluation du programme d actions

Axes d analyse Réponse Constat Actualisation des données suite au rapport de certification? OUI Les indicateurs ainsi que les outils d évaluation internes ont été renseignés de manière continue depuis la dernière visite de certification Présence de résultats démontrant une amélioration? EN GRANDE PARTIE Les IQSS montrent une stabilité à un haut niveau d exigence (98-100). Les indicateurs relatifs au CBUM sont en progression. Cependant les indicateurs internes sont mitigés ; l on note une réduction du nombre de COPIL/COMEDIMS médicament, du nombre de personnes formées au circuit du médicament ainsi qu une grande fluctuation dans le signalement des EI