PARIS- SACLAY - Un cluster sc e et technologique de rang mondial RÉUNION THEMATIQUE DE CONCERTATION DU QUARTIER DE L ÉCOLE POLYTECHNIQUE Projets scientifiques, logements, services et équipements 31 mai 2011 LE QUARTIER DE L ÉCOLE POLYTECHNIQUE
I LE CONTEXTE DE LA RÉUNION PUBLIQUE A. A. LE LE CADRE DE LA CONCERTATION PREALABLE PRÉALABLE La concertation sur le projet d aménagement du Quar - tier de l École polytechnique (QOX+X) est organisée conformément à l article L. 300-2 du code de l urba- nisme. Cette concertation préalable à la création de la zone d aménagement concerté (ZAC) vise à associer, pendant toute la durée de l élaboration du projet, les habitants, les associations locales et les autres per sonnes concernées. Il s agit donc, préalablement à la définition du projet, de présenter les enjeux de l aménagement du site et les premières orientations de l aménageur. La concertation préalable permet de re - cueillir avis et remarques concernant le développement envisagé. Elle est organisée à l initiative de l aménageur de la ZAC, l Établissement Public Paris-Saclay, après avis des communes concernées. B. B. OBJECTIFS LES DE DE LA ZONE CRÉATION DE D AMENAGEMENT LA ZONE D AMENAGEMENT CONCERTE Restructurer et développer les espaces publics et mettre en place une trame paysagère importante requalifiant le quartier. Gérer le phasage du projet par des processus de préfiguration paysagère permettant d éviter les friches. Réaliser une opération exemplaire en terme de développement durable en gérant de manière - col lective et innovante les enjeux liés à l énergie, l eau, l assainissement. C. LES REUNIONS PUBLIQUES Une première réunion publique a eu lieu le 6 avril 2011 à Palaiseau, à l Institut d Optique Graduate School. Deux réunions thématiques, l une le 24 mai à Saclay (Espace Lino Ventura) et l autre le 31 mai (Salle Pierre Curie) à l Ecole polytechnique, ont permis d aborder le thème des transports et des mobilités, ainsi que celui des équipements et des services envisagés pour le quartier. Une réunion d information générale va se tenir le 15 juin. Les objectifs de l opération d aménagement sont les suivants : Créer un quartier intégré dans un campus d excel - lence scientifique et technologique composante du projet Paris-Saclay. Permettre l accueil d activités de hautes technolo - gies ainsi que d équipements de recherche et d établissements d enseignement supérieur en lien avec les thématiques scientifiques qui seront développées sur le cluster. Améliorer la desserte transport en commun du site et remailler l ensemble du quartier au niveau des circulations routières et douces ; intégrer le TCSP reliant le site au pôle multimodal de Massy Palaiseau et aux autres pôles du projet Paris-Saclay ; intégrer l arrivée du futur métro automatique. Créer un cadre de vie animé grâce à une certaine compacité des bâtiments entre eux et à une mixité de programmes (activités économiques et scienti - fiques, logements, commerces-services..) permet tant des proximités d usages, l accès à des équipe- ments ouverts à tous et des déplacements rapides et confortables à pied ou en vélo. Les réunions publiques, une occasion de s informer et de réagir, mais aussi de discuter du projet. 2
LE QUARTIER DE L ÉC OLE POLYTECHNIQUE II COMPTE-RENDU DE LA PRESENTATION La réunion publique a eu lieu le 31 mai 2011 de 17h à 19h30 dans la salle Lino Ventura à Saclay. Environ 60 personnes ont assisté à cette réunion thématique, qui a permis de présendataires sur les transports dans le quartier et sur l ensemble du sud du plateau. La réunion a été animée par Michel Lévy. Plusieurs intervenants ont pris la parole : Guillaume Pasquier, directeur général délégué de l Etablissement public Paris-Saclay, Lise Mesliand, directrice de l aménagement de l Etablissement public, Pieter Coelis, urbaniste-architecte de l agence XDGA (Xaveer De Geyter Architecten), Irène Sornein, urbaniste de l agence de programmation Attitudes Urbaines ainsi que Clara Deletraz et Adeline Chambe pour l Etablissement public Paris-Saclay. Lucien Chabason, garant de la concertation nommé par le Préfet de Région, a assisté aux échanges avec le public. A. LE CADRE DE LA CONCERTATION PREALABLE Lise Mesliand rappelle que le Code de l Urbanisme emploie le terme de concertation préalable pour désigner la période précédant la création de la zone d aménagement concerté, les études et le dialogue avec le public vont se poursuivre préalable accompagne le dossier de création de la zone d aménagement concerté. L étape suivante sera le dossier de réalisation : c est à cette étape que l ensemble des éléments du dossier sera arrêté. Calendrier prévisionnel jusqu à la création de la Zone d Aménagement Concerté 3
Lise Mesliand a également rappelé les compétences des différents acteurs. L Etablissement public est l aménageur de la zone. Dans ce cadre là, l EPPS pilote les études, mène l ensemble des procédures réglementaires, développe les programmes L ensemble de ces missions se réalise en collaboration avec les collectivités compétentes qui géreront les équipements publics réalisés. Les communes restent maîtres de leur PLU. Le but de la réunion est d enrichir le projet, qui est encore en pleine maturation, pour explorer ensemble la manière d aboutir à un quartier vivant, en cherchant en particulier à savoir quels équipements publics ou privés doivent être créés pour intégrer harmonieusement le quartier aux villes voisines. B. GRANDES ORIENTATIONS POUR L AMENAGEMENT DU QUARTIER Pieter Coelis a ensuite présenté la manière dont le projet a été conçu. Il rappelle que le quartier de l Ecole polytechnique s inscrit dans la cadre du projet réalisé à l échelle du sud du plateau entre l Ecole polytechnique et le CEA. L ambition est d y faire émerger plusieurs quartiers compacts, centrés autour des gares du métro automatique léger et du transport en commun en site propre (TCSP). Ces quartiers sont limités en taille, à la fois pour préserver les terres agricoles et pour permettre de s y déplacer facilement. Ils doivent aussi être mixtes : si l on souhaite éviter qu ils soient déserts (pendant les vacances, le soir), un quartier qui accueille des étudiants doit aussi comporter des logements familiaux, pour créer une vraie vie locale. Il faut garder à l esprit que le quartier va émerger à partir de l existant : l Ecole polytechnique, mais aussi d autres lieux d enseignement (l IOGS), des entreprises (Thalès, Danone, bientôt Horiba) et de la recherche (NanoInnov, Digiteo). Au total, plus de 5000 personnes fréquentent déjà le quartier. tant, en l améliorant rapidement pour qu il soit plus vivant et agréable. Il s agit de structurer le quartier de l Ecole polytechnique autour d une bande centrale urbaine et de plusieurs pôles de transports en commun. Effectifs Campus (hors R&D privée) Etudiants et doctorants Salariés et chercheurs Total effectifs Campus Existant 3 200 1 700 4 900 Engagé (d ici 2012) 1 000 200 1 200 A venir (d ici 2017) 7 000 3 800 10 900 Total 11 200 5 700 17 000 Tableau de synthèse: nouveaux étudiants et salariés dont l arrivée est prévue dans le cadre du Plan Campus 4
C. LA MUTUALISATION AU COEUR DE LA REFLEXION POUR LE QUARTIER Clara Deletraz souligne que le quartier conservera une identité environ l arrivée sur le Sud du plateau de nombreux établissements (Ecole Centrale, ENS Cachan, une partie de l université Paris Sud 11 dans le quartier du Moulon et l ENSTA, l ENSAE, Agroparistech/INRA, Ecole des Mines, Institut Telecom sur le quartier de l Ecole polytechnique). restauration, mais aussi sur la mise en place d une Graduate school regroupant dans un seul bâtiment des lieux de cours, des espaces de travail, des lieux d animation académique et culturelle, ainsi que des services aux étudiants. L ouverture des équipements nécessaires à la vie de campux aux habitants et aux salariés est un enjeu fort Dans l esprit du campus et du cluster, une attention importante est apportée à la mutualisation entre ces établissements à l échelle du Sud du plateau. La mutualisation concerne doublement ces établissements, puisqu ils doivent mutualiser à la fois des équiindispensables à la vie de campus. Proximité Répondre aux besoins des nouveaux habitants du quartier Cluster Partager les équipements entre les habitants et les personnes fréquentant le quartier Transcommunale Partager les équipements entre les quartiers présents et futurs du plateau Communale pour les habitants actuels 5
D. QUELLE PROGRAMMATION POUR UN QUARTIER VIVANT? Le quartier doit accueillir des activités économiques, qu il s agisse de grands comptes comme le centre R&D d EDF ou collaboration entre tous les acteurs de la recherche. De nombreux logements étudiants accompagneront également l arrivée de ces établissements. Irène Sornein a présenté la démarche mise en œuvre pour cueillir le quartier. Une première approche consiste à comparer dans les communes avoisinantes le nombre minimal de logements nécessaires au fonctionnement d un équipement public important pour la vie de quartie : un groupe scolaire. Une autre logique est d examiner dans des quartiers relativement comparables par leur situation (Chevry, le Val d Albian, Mondétour ) quels sont les seuils de population pour permettre le fonctionnement de services et commerces. Effectif primaire communal par résidence principale Commerces de bouche : 1 Franprix 1 boulangerie 1 boucherie 1 traiteur fromager 1 marché bihebdomadaire avec 25 commerçants abonnés et 13 volants Services marchands : 1 libraire tabac - presse 4 brasseries - restaurants 2 pharmacies 1 opticien 1 fleuriste 1 pressing 1 cordonnier 3 instituts de beauté 3 coiffeurs 3 magasins de prét à porter 1 agence de voyage 4 agences immobilières 5 banques 1 garage 1 station essence Services publics : 1 mairie annexe 3 groupes scolaires 1 poste de gendarmerie 1 bureau de Poste Equipements petit enfance 8 315 habitants 3050 résidences principales 1 500 habitants 500 résidences principales Commerces de bouche : 1 boulangerie 1 épicerie fine 1 crémerie 4 836 habitants 1747 résidences principales Services : 2 photographes 1 cabinet médical 1 groupe scolaire 1 plombier - chauffagiste 2 maçons peintres Commerces de bouche : 1 boulangerie 1 boucherie 1 Picard 1 marché bi-hebdomadaire avec quatre exposants Services marchands : 1 pharmacie 1 coiffeur 1 photographe 3 restaurants brasseries Services publics : 1 mairie annexe 1 groupe scolaire Services publics : 1 mairie annexe 6
Ces approches convergent vers un chiffre d environ 1000 à 1 500 logements familiaux, mais elles doivent être adaptées en fonction de ce que l on peut anticiper des caractéristiques socio-économiques des nouveaux habitants notamment leurs habitudes de consommation quotidienne ou le nombre d enfants en moyenne par foyer. Au total, si l on considère à la fois les personnes venant travailler ou étudier dans le quartier et celles y habitant, environ 30 000 personnes vont fréquenter le quartier. Cette création de logements va en outre dans la droite ligne des politiques publiques dans ce domaine en île-de-france, puisque la région souffre d un manque très important de logements. E. DES EQUIPEMENTS POUR TOUS Au-delà de la mutualisation des équipements entre établissements, il s agit de réfléchir à mutualiser les équipements avec les salariés et habitants des quartiers concernés et alentours. Irène Sornein rappelle que la réflexion ne se limite pas au périmètre du quartier. Il est essentiel que le principe de mutualisation profite également à habitants des quartiers voisins. C est notamment le cas pour les équipements liés à la petite enfance, identifiés comme un besoin fort pour les actifs et les chercheurs du quartier, et qui peuvent être ouverts selon des modalités innovantes (horaires adaptés, garde à domicile ). Les équipements sportifs ont également fait l objet d une réflexion importante, qui a permis d identifier trois niveaux d équipements : des terrains destinés à une pratique libre (mini terrain de football, parcours de footing ), des équipements de grande envergure (gymnases, grands terrains) et des équipements plus spécialisés, qui viendront compléter l offre à l échelle de la CAPS (murs d escalade, bassins de natation, salles de fitness, etc ). Les modalités de gestion et de financement qui permettront la mutualisation de ces équipements doivent encore être précisées. 7
III SYNTHESE DES ECHANGES Au cours de la réunion publique, seize personnes ont pris la parole pour exprimer un avis, formuler une suggestion ou poser une question. Ces interventions portaient largement sur la vie de campus qui doit émerger dans le quartier, et les liens que ce dernier va entretenir avec les quartiers voisins, mais aussi sur le nombre de logements prévus, sur les!nancements et la procédure de ZAC, ainsi que sur les transports et sur d autres thèmes. Une remarque a été formulée par le biais des bulletins d expression mis à disposition. Le compte-rendu reprend les avis et questions exprimés sous une forme synthétique, ainsi que les réponses qui y ont été apporté. VIE DE QUARTIER, VIE DE CAMPUS Je suis professeur dans une Ecole de Télécom, avec une Ecole de Management à proximité : mon expérience est qu en France le moment du déjeuner est un moment très important pour la communication entre professeurs ou avec les élèves. Une piscine intercommunale est en projet. Y aura t-il une synergie entre cet équipement et le futur quartier? Je trouve les interventions précédentes très intéressantes. Une vie de campus ne peut se concevoir sans activités. Je pense ainsi qu une piste de marathon qui irriguerait tout le plateau serait une idée originale, qui permettrait à la fois de relier les di"érentes villes avec le quartier, et de donner au projet une image forte à l international. La sécurité est un enjeu fort, il y a déjà eu des dégradations. Comment entendez-vous concilier l ouverture des di"érents établissements et la sécurité de ceux qui y travailleront? J appartiens à une association de professeurs. La mutualisation ne doit pas se limiter à des bâtiments partagés. Elle doit avoir une dimension culturelle et sociale. Cela pourrait prendre la forme de clubs, sur le modèle des faculty clubs anglo saxons, qui seraient des lieux de convivialité et d animation. Je pense qu il est important de mêler des gens de cultures di"érentes. Il manque des équipements: un showroom pour les laboratoires présents et à venir permettrait de montrer à la population ce qui s y fait. Ce serait un lieu de créativité, en ouvrant la science à l art. De même, il faut un lieu de rencontre, que les étudiants pourraient utiliser pour des activités associatives. Il faut aussi un palais des congrès, pour pouvoir avoir des colloques et des séminaires sur le campus. L ouverture ne s obtient pas par la seule mutualisation de fonctions : il faut également une animation pour développer une vie de campus. Ce qui est annoncé constitue un changement fort. Les laboratoires doivent rassembler plusieurs établissements pour être!nancés. La mutualisation des restaurants est également importante. Je ne parle pas d un «e"et cafétéria» magique, mais c est dans ce cadre qu on peut espérer faire se rencontrer des personnes de cultures di"érentes, des rencontres improbables. Les salles de travail, comme le Learning center, sont le centre de cette ambition de rapprochement et d émulation. J appartiens au BDE de l Ecole, ainsi qu à Saclay Côté Etudiant. Il y a une inquiétude quand au maintien des activités actuellement mises en place par les étudiants. Y aura-t il des bâtiments prévus pour accueillir les associations? On ne parle jamais des relations avec les quartiers voisins, en particulier sur le plateau avec l émergence de Camille Claudel. Vous n avez pas évoqué la prise en charge des besoins en matière de santé: qu est-il prévu dans ce domaine? Les propositions qui ont été faite sont très intéressantes : elles montrent à la fois l intérêt de ces réunions thématiques, et que l idée d une vie de quartier plus intense est importante pour l ensemble des acteurs. Elles doivent être étudiées au cas par cas, en fonction des possibilités. Il n y a pas pour l instant de porteur pour un projet de showroom, mais l EPPS pourrait reprendre ce projet qui est en phase avec sa philosophie générale. Il existe un projet de Maison de la Santé, qui viendrait compléter les équipements de santé propres aux établissements et les praticiens qui exerceront dans le quartier. Les associations pourront pro!ter des lieux d animation culturelle mutualisés qui seront mis en place : les projets d équipement et de services doivent venir compléter l existant pour améliorer l o"re. Les modalités de mutualisation, pour permettre par exemple aux étudiants de pro!ter du centre nautique de Camille Claudel et aux habitants de Palaiseau de béné!cier des terrains de sport du quartier de l Ecole polytechnique doivent être étudiés avec tous les acteurs concernés. Un consensus sur le fond se dégage dans tous les cas. Concernant la sécurité, il est rappelé q une étude de sécurité des biens et des personnes doit être e"ectuée dans le cadre réglementaire de la zone d aménagement, qui permettra de!xer les modalités concrètes, au cas par cas, de l ouverture souhaitée pour le quartier. 8
LOGEMENTS Combien de logements dans le quartier? 2000 logements étudiants, auxquels s ajouteront 1500 logements familiaux? Cela représente beaucoup de personnes, surtout si l on considère l arrivée des établissements. Cela pose aussi la question de la mixité sociale. Pouvez-vous prévoir quelle sera la sociologie des personnes amenées à vivre dans le quartier? Actuellement, 5000 personnes fréquentent le quartier, et vous annoncez qu à terme elles seront 30 000. Ce chiffre se limite-t il à des étudiants et des chercheurs, ou incluez-vous des familles? L hypothèse actuelle vise à une création équilibrée de logement, avec 2 000 logements étudiants et 1 200 logement familiaux, dont un tiers en accession, un tiers de logements sociaux et un tiers de logements en locatif privé. Cette hypothèse doit être approfondie notamment par un dialogue avec Palaiseau et la CAPS. Il faut garder à l esprit que l équilibre du quartier doit inclure un certain nombre de résidents permanents sans lesquels des éléments importants pour la vie locale des commerces de proximité, des services, etc ne pourraient pas se maintenir. L objectif est aussi de fournir une offre en logement adaptée aux besoins prévisionnels des personnes qui vont arriver. Le chiffre de 30 000 personnes fréquentant le quartier en 2025 est une estimation qui prend en compte : - les étudiants, doctorants et stagiaires (environ 11 000, contre 3 200 aujourd hui) qui fréquenteront les établissements d enseignement et de recherche du quartier ; - les salariés, enseignants et chercheurs des établissements publics et privés (environ 14 000, contre 3 000 aujourd hui) ; - les habitants, étudiants et familles (environ 5000 en prenant en compte le fait que certains sont déjà comptés comme étudiants- contre 1 500 aujourd hui). PROCEDURE REGLEMENTAIRE Une partie du périmètre est sur la commune de Saclay. Si elle ne modifie pas son PLU, ce projet pourra-t il se faire? Quels financements seront consacrés à l aménagement, et par qui? Je voudrais savoir d où viennent les fonds nécessaires à ce projet, et surtout s il s agit d un Partenariat Public-Privé? La partie de la ZAC située sur la commune de Saclay va servir principalement à la gestion des eaux : elle ne va donc pas accueillir de constructions, et le PLU n a pas à être modifié. L arrivée des établissements d enseignement supérieur et de recherche bénéficie des financements du Plan campus mis en place par le gouvernement. Le mode de réalisation (Partenariat Public Privé ou Maîtrise d Ouvrage Publique) n a en revanche pas encore été arrêté et variera en fonction des établissements. LE QUARTIER DE L ÉCOLE POLYTECHNIQUE Concernant les équipements publics de la ZAC, ils sont financés dans le cadre réglementaire de la ZAC. Les recettes de l opération proviennent de la vente des terrains ainsi que des subventions des collectivités et de l Etat. Par la suite, la gestion et l entretien des équipements publics sont transférés aux collectivités compétentes (Conseil Général, CAPS, communes ), qui perçoivent également les taxes et redevances liées aux projets réalisés. DEPLACEMENTS AUTOMOBILES Je vois que ce projet va amener énormément de personnes sur le campus, et il me semble que rien n est fait pour améliorer le système routier. Mais pour ceux qui viennent du sud-ouest du campus, il n'y a aucun transport en commun viable, donc pas d autre choix que la voiture. Avez-vous un modèle complet qui permette de prédire les flux de populations vers et à partir du quartier? Il faudrait savoir si les gens qui vivent sur le plateau vont y travailler. L accessibilité routière du quartier va être améliorée par la création d une liaison entre l échangeur de Corbeville et la RD 36 au nord du quartier, ce qui va permettre de séparer les voitures allant dans le quartier de celles qui ne feraient que le traverser pour aller au Moulon. Il est possible de modéliser les flux liés à l arrivée de nouveaux habitants et établissements dans le quartier, à partir de paramètres actuels (lieu de résidence, nombre de personnes par voiture, part des transports en commun, etc...) et de leurs évolutions prévisibles. Des simulations de trafic seront transmises au public dans le cadre de l étude d impact. La desserte en transports en commun vers la vallée de l Yvette, et au-delà (plateau de Limours) est un enjeu crucial. Elle nécessite de résoudre la question du passage dans la vallée et du passage du fond de la vallée au plateau. L hypothèse d un téléphérique reliant la gare d Orsay au quartier du Moulon a été avancée, et doit être examinée plus avant AUTRE THEME Je m étonne de voir que vous n abordez pas la question de l environnement, notamment celle de la gestion de l énergie qui est pourtant un sujet crucial Les enjeux environnementaux n ont en effet pas été abordés dans la présentation, ce qui ne veut pas dire qu ils soient absents du projet. Les exigences sont élevées, qu il s agisse de la gestion de l eau, de la préservation des espaces naturels ou de la gestion de l énergie. Un enjeu fort du quartier est la mise à niveau des bâtiments existants, qui garderont un impact fort par rapport aux bâtiments neufs. Il est prévu que toutes les constructions neuves répondent aux critères les plus exigeant de la réglementation en vigueur. Les sources d énergies renouvelables seront également mises à profit 9
LE QUARTIER DE L ÉCOLE POLYTECHNIQUE COMPTE-RENDU DES ECHANGES PAR LE GARANT DE LA CONCERTATION Lucien Chabason, garant de la concertation nommé par le Préfet de Région, a conclu la réunion par une synthèse des échanges. «L Etablissement public a beaucoup précisé ses intentions, et on a désormais une idée plus claire des objectifs portés par ce projet, ce qui est une bonne chose : il est en effet important que le public puisse s exprimer sur une information précise. J ai noté qu il y a une préoccupation récurrente, exprimée lors de cette réunion et de la précédente, concernant les transports, notamment la question des dessertes locales, et de la congestion routière. Concernant la logique de mutualisation exposée par l équipe de l Etablissement public, il y a un appel général a encore enrichir cette dimension du projet. Au-delà des objectifs scienti ques et économiques, on peut également voir une attente forte d une dynamique socio-culturelle dans le quartier. Je pense que l Etablissement public devra prendre en compte cette demande, et enrichir son projet. Cette dynamique est subtile, et di cile à mettre en place car elle dépasse le seul aménagement du quartier. Mais l aménagement doit la favoriser, en créant des lieux qui favorisent la transversalité. En n, il a également été parlé du nancement, point sur lequel des précisions seront encore nécessaires. LA CONCERTATION SE POURSUIT SUR: www.qox-concertation.fr 10