Compte-rendu de l Atelier «Création d un outil de valorisation des compétences adaptable au public en situation de fragilité par rapport à l emploi»

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Transcription:

Compte-rendu de l Atelier «Création d un outil de valorisation des compétences adaptable au public en situation de fragilité par rapport à l emploi» Lundi 2 octobre 2006 - Projet FAME (EQUAL) 1. Personnes présentes et excusées Mme Anne-Gaëlle PETIT, AWIPH M. Benoît NIZET, AWIPH Mme Anne-Laure DELVAUX, A4CFP (AWIPH) Mme Cécile MAJCHRZAK, BIEF M. Axel VAN WEYNENDAELE, AWIPH Mme Sognia ANGELOZZI, EWETA M. Francesco PALMERI, CEPAG M. Nicolas LATTEUR, CEPAG Mme Jennifer MICHE, IFAPME M. Patrick MELIN, CPAS de Verviers Mme Rosa MONTAGNER, FOREM M. Eddy DAMBLY, IFAPME Mme Sonia ANGELOZZI, EWETA M. Raymond ROCKX, CEPAG Mme Anne-Marie ANDRUSYZYN, CEPAG Mme Martine COLLIGNON, CRT Mme Antonietta LEONE, EWETA M. Alain EVRARD, AWIPH Mme Marie SPAEY, SAW-B Mme Sylvie LAMBINON, TRACE! Personnes absentes Mme Martine KELLEN, SETCA M. Claude DUFRASNE, CMB (Métal) M. Raymond ROCKX, CEPAG M. Jean-Luc BELOT, CEPAG M. Etienne LIBERT, CGSP Mme Marine TIERNY, FETAH 2. Ordre du jour (09H30-12H00) Cet atelier a pour objet de : accueillir des bénéficiaires des structures partenaires de l atelier. présenter les objectifs de l atelier aux bénéficiaires. échanger avec eux quant à leur expérience en matière d évaluation, de bilan de compétences,. identifier des pistes positives en vue de la construction de l outil de valorisation des compétences.

3. Compte-rendu Suite à l appel lancé aux membres de l atelier de mobiliser plusieurs bénéficiaires, seulement une personne a été invitée à témoigner. Dès lors, les propos ici relatés ne peuvent valoir et s appliquer de manière générale. Ils restent particuliers et devront être confrontés aux témoignages d autres bénéficiaires (cf. point 4). M. VAN WEYNENDAELE présente le contexte du projet FAME ainsi que les enjeux poursuivi par l atelier. Il invite ensuite la personne présente à témoigner de ses expériences en matière de parcours professionnel, d évaluation, de bilan de compétences. Actuellement, explique-t-elle, si elle se trouve en période d invalidité son principal souhait est de s intégrer à nouveau sur le marché du travail. Concernant son parcours, elle relate son expérience lors d un contrat d adaptation professionnelle (CAP) en soulignant les éléments suivants. - Le Centre de formation professionnelle (CFP) n a pas tenu compte des acquis précédents. Aucun bilan de compétences n a été effectué afin d apprécier le parcours (scolaire, professionnel) de cette personne. - Le CFP a eu tendance à imposer sa façon de voir les choses. - Le CFP ne disposait pas de formateurs suffisamment qualifiés afin de donner cours. En entendant raconter son expérience en CAP, Mme PETIT s étonne qu elle décrive un véritable travail alors que la finalité de ce type de contrat est de former la personne. A ce sujet, M. NIZET précise que le CAP fonctionne comme un «emploi» tremplin où l employeur se doit de jouer le rôle de formateur. Il souligne que très peu de bilans de compétences sont réalisés avant l entrée dans un CAP. De plus, il n existe pas d outil d évaluation de la formation donnée sur le tas. Tout cela se réduit aux déclarations de l employeur et du travailleur. Bien entendu, si le CAP ne se déroule pas comme prévu (plan de formation), les parties peuvent toujours décider d y mettre fin. Néanmoins sur le terrain les personnes en CAP s accrochent «toujours» jusqu au terme en espérant un éventuel engagement ferme et définitif. La personne explique qu elle n a pas été suivie au cours de son CAP. L employeur l a considérée comme apte à tout faire sans tenir compte de ses nécessités en formation et de celles liées à son handicap. M. NIZET s étonne qu à aucun moment le CFP n a entrepris un travail sur ses antécédents professionnels. La seule étape de réappropriation de son parcours, dit-elle, a été réalisée par l asbl «Retravailler», ainsi qu avec Mlle DELVAUX, jobcoach A4CFP. Cette dernière a proposé un travail de réappropriation à partir d un échange verbal. Quelles sont les activités qui pour vous sont faciles ou difficiles? Quelles sont les compétences que vous avez conservées suite à votre accident? Quelle est votre expérience? Etc. Mme MAJCHRZAK lui pose alors la question suivante. Pensez-vous qu au cours de votre parcours les procédures relatives à l évaluation de vos compétences aient été redondantes? Non, dans la mesure où cela s est posé de manière assez espacée dans le temps. Néanmoins, précise-t-elle, les premiers bilans ont très pénibles car ils ont été proposés très tôt après mon accident.

Mme MAJCHRZAK poursuit. Savez-vous à quoi servent exactement ces bilans de compétences? Sans doute afin de m aider à m orienter professionnellement. Cela vous a-t-il servi à quelque chose? Oui, cela m a permis de confirmer mes choix professionnels. Avez-vous pu garder un écrit de votre bilan de compétences? Oui, mais je ne m en suis pas servi pour les démarches d emploi qui suivirent. Comme notre témoin le fait remarquer, il devient très lourd d expliquer constamment son handicap auprès de différentes associations qui ont jonché son parcours d insertion. Pour cette personne, la multiplicité des services rend les choses compliquées. M. PALMERI interroge la personne sur ce qui l aiderait au plan professionnel? Elle considère l accueil comme un moment très important et de préférence personnalisé. A ce moment des échanges, les participants à cet atelier soulignent qu au cours du parcours décrit, beaucoup de frustrations semblent avoir été vécues. En effet, dit-elle, les attentes de formation et professionnelles que j ai exprimées ont rarement été entendues. Mme PETIT rappelle à ce moment le souci de l atelier ad hoc à tenir compte de la déontologie. En entendant ce témoignage, elle a le sentiment que la personne a intégré le discours négatif de son employeur. Finalement, plus les difficultés sont gommées et plus l employeur se montre intolérant lorsqu elles émergent à nouveau. Selon Mme MAJCHRZAK, il semble que tout le discours relatif au CAP comme outil de formation n existe plus une fois en situation de travail. C est pourquoi, il manque un fil conducteur à ce niveau. M. NIZET précise qu au niveau des CAP, le programme de formation se trouve souvent rempli rapidement. Même si l employeur est mis au courant des enjeux, l on assiste souvent à certaines dérives où ce dernier ne joue plus son rôle de formateur. C est pourquoi, Mme ANGELOZZI souligne que par rapport à l outil que cet atelier entend créer, il est nécessaire que les connections s établissent entre le CFP et l employeur, par exemple. Il est nécessaire que la personne puisse faire évoluer son CAP. En outre, il est également essentiel que la personne à l emploi en situation de handicap capitalise tout ce qu elle a mis et met en place afin de compenser son handicap. Par ailleurs, M. NIZET s interroge quant au travail d orientation des bureaux régionaux de l AWIPH. Schématiquement, l orientation en entreprises de travail adapté (ETA) prend théoriquement 10 minutes compte tenu du nombre de dossiers à traiter. Si ce genre de démarches administratives cherche à ouvrir un droit à la personne, on n en sait pas plus sur ses compétences? Pistes méthodologiques - Ne serait-il pas intéressant de valider l outil une fois créé et lui conférer un caractère officiel? Si l on se réfère à la législation française, le bilan de compétence représente un droit de la personne. Celle-ci peut donc tout à fait s adresser à une structure compétente et réaliser un bilan. Sans doute faudra-t-il relayer au niveau politique afin de faire changer les choses. - La performance se compose de trois éléments : compétence, motivation, environnement. Souvent les employeurs oublient ces trois éléments, à tout le moins omettent de considérer la question de l environnement. Sans doute y a-t-il à ce niveau un élément à intégrer à notre outil? - Par rapport à l outil que l on souhaite créer, il est nécessaire que celui-ci réalise le lien entre les ressources disponibles pour le bénéficiaire. Sur quel réseau puis-je m appuyer?

4. Perspectives - Proposer au groupe de travail «emploi» organisé par les FUNDP (projet EQUAL) et géré par l ACIH-AAM (mouvement social de personnes malades, valides et handicapées) regroupant des personnes en situation de handicap d échanger avec notre atelier sur la question des compétences et de la manière dont elles se trouvent traitées et abordées auprès des bénéficiaires. Cette démarche permettra, au-delà de la réunion du 2 octobre 2006, de discuter plus avant de la question des compétences avec les bénéficiaires. Envie d en savoir plus www.acih-aam.be - Le groupe de travail invite la personne qui a témoigné à cet atelier à participer à l atelier de travail et ce, tout au long de la création de l outil. - Inviter le service d accompagnement le SAREW - Service d'aide à la Recherche d'un emploi au groupe de travail à rejoindre l atelier de travail (annexe 1). En effet, le groupe de travail a estimé essentiel de s adjoindre leur expertise. - Le jeudi 5 octobre 2006 (09H30 16H00) sera consacré à la création du cadre logique et la formulation des objectifs (global et spécifique). - Le vendredi 20 octobre 2006 (09H30 16H00) sera consacré à la présentation des outils existants en matière de compétences. Plus d informations sur le programme dans les jours à venir. Van Weynendaele A. Attaché Coordination projets européens

ANNEXE - 1 Le SARE : Service d'aide à la Recherche d'un emploi Que fait le S.A.R.E.? Aide les personnes sourdes ou malentendantes à chercher un emploi Sensibilise et informe les employeurs Essaie de promouvoir l'emploi des personnes sourdes. Pourquoi faire appel au S.A.R.E.? Le Service d'aide à la Recherche d'un Emploi peut vous aider pour : Définir votre projet professionnel Vous redonner confiance en vos capacités professionnelles Vous orienter vers les services qui peuvent vous aider Chercher du travail Vous informer sur l'emploi des personnes sourdes et sur les formations existantes. Que sont les ateliers du R.A.E.? Ce sont des entrevues individuelles ou des échanges en groupe qui permettent aux personnes sourdes, résidant à Bruxelles et sans activité professionnelle, d'apprendre à chercher du travail. Deux formules sont possibles : Formule A: animations en groupe de projet de vie (personnel et professionnel) technique de recherche d'emploi et espace de recherche active d'emploi. Formule C : formations individuelles - comment faire un CV; - écrire une lettre d'accompagnement; - trouver et comprendre les offres d'emploi; - préparer les entretiens d'embauche,... Comment fonctionne le S.A.R.E.? Le personnel du Service d'aide à la Recherche d'un Emploi peut communiquer en Langues des Signes. Il travaille en partenariat avec le Service Social et le Service d'interprétation d'info-sourds de Bruxelles, mais également avec les associations pour sourds et les autres services d'aide à l'emploi afin d'orienter vers les services adéquats. Qui peut appeler le S.A.R.E.? Toute personne sourde, devenue sourde ou malentendante qui souhaite être aidée pour trouver ou garder un emploi.

Combien coûte le S.A.R.E.? Les rendez-vous et les ateliers sont gratuits. En principe, il ne faut pas d'interprète. Si vous souhaitez la présence d'un interprète, ce sera à votre charge. Comment bénéficier du S.A.R.E.? Les entretiens ont lieu à Info-Sourds de Bruxelles, uniquement sur rendez-vous. Il suffit de nous contacter ou de venir nous voir. 3. S.A.R.E.W. : Service d'aide à la Recherche d'un emploi : les antennes wallonnes Qu'est-ce que le S.A.R.E.W.? Depuis juin 2001, la FFSB a ouvert un Service d'aide à la Recherche d'emploi pour les personnes sourdes et malentendantes de la Région Wallonne (SAREW). L'équipe du SAREW propose les services suivants : Bilan personnel et professionnel Préparation à l'emploi Aide à l'élaboration d'un CV et de lettres d'accompagnement Ciblage d'annonces Préparation et simulation d'entretiens d'embauche Espace de recherche active d'emploi Accompagnement chez les employeurs Suivi Leur équipe comprend une psychologue qui travaille sur les différentes antennes selon le besoin.