Compte-rendu atelier Eco-assainissement



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Transcription:

Compte-rendu atelier Eco-assainissement 14 au 16 Septembre 2010 à N Djamena : Atelier d accompagnement des acteurs humanitaires et d échange d expérience «Opérationnalisation des projets d Assainissement Ecologique» Introduction : genèse et partenaires Le Groupe URD a organisé un atelier d échange d expérience pour l amélioration de la qualité des projets d assainissement écologique. Suite à plusieurs demandes des acteurs humanitaires intervenant dans ce domaine, le Groupe URD a réalisé un diagnostic entre Juin et Juillet 2010, à Ndjamena, Goz-Beida, et Abéché, afin de préciser les besoins et d apporter une réponse adaptée à ces besoins. Le besoin des acteurs en matière de renforcement des capacités dans le domaine de l assainissement écologique (en lien avec leurs projets en cours ou à venir) a été confirmé lors de ce diagnostic, et la forme d un atelier de partage d expérience a été retenue comme étant la mieux à même de répondre aux besoins. L atelier a été animé par le Groupe URD. CAIDEL 1 (ONG tchadienne) était chargé des aspects techniques en apportant ses connaissances pratiques en construction de latrines écologiques. Cette animation est suivie de quelques présentations faites par CREPA, la division de Génie sanitaire du Ministère de la Santé, Oxfam et l ITRAD. Toutes les phases d intervention sont illustrées par des travaux de groupe et des restitutions collectives. Un appui technique et méthodologique a été fourni, à distance, par Toilettes Du Monde (ONG française spécialisée dans l'éco-assainissement). Cet atelier est soutenu financièrement par ECHO, l Ambassade de France, le PNUD, l UNICEF. La Mairie de N Djamena a apporté une aide logistique de grande qualité, notamment avec la mise à disposition d une salle pour la tenue de l atelier qui est spacieuse et offre de nombreux espaces pour les travaux de groupe. 1 CAIDEL : Centre d Appui aux initiatives en Développement Local Page 1 sur 7

ainsi que les espaces extérieurs pour les travaux pratiques et les tests d urinoirs et toilettes écologiques. Page 2 sur 7

Participation : 30 participants au total, dont 18 personnes ont participé à la totalité de l atelier pendant les 3 jours. En effet la modification des dates du CAP, le problème de vol des avions ainsi que les réunions pour la prévention et la lutte contre le choléra déclaré au Tchad, ont mobilisé plusieurs participants, qui n ont pas pu participer aux 3 journées. Néanmoins la forte participation (entre 20 et 25 personnes chaque jour), malgré les urgences et imprévus de dernière minute témoigne du réel intérêt pour ce sujet, et confirme le diagnostic des besoins des acteurs. Le profil du groupe était très équilibré (organisations internationales/nationales, professionnels du secteur Wash/du secteur agricole/de la santé), ce qui a permis des échanges très riches et de qualité durant les trois jours. Par ailleurs, les participants étaient de nationalité tchadienne pour 90% d entre eux (ce qui constitue un facteur de durabilité du réseau d acteurs), les autres étant des expatriés de différentes nationalités africaines. Pour plus de détail, voir le fichier des participants en annexe 1. Contenu Pour plus de détail, voir le planning de l atelier en annexe 2. Le premier jour pourrait s intituler «faire connaissance» : avec les lieux et les toilettes écologiques à l extérieur qui ont été utilisées pendant l atelier par tous les participants, avec la résistance au changement qui empêche la mise en œuvre d alternative, avec le autres participants et leur projet, avec les spécificités de l assainissement écologique dans la grande famille de l assainissement. Page 3 sur 7

Le deuxième jour a permis d approfondir les enjeux de santé et hygiène liés à l assainissement et de travailler spécifiquement sur deux études de cas correspondant aux projets réels d Action Contre la Faim (capitalisation sur le projet arborloo dans la zone de Dogdoré) et du Secours Islamique France (réflexion amont sur le projet de latrines améliorées dans les écoles de N Djamena et gestion des sous-produits). Voir les études de cas en annexe 3 et 4. Le troisième jour était consacré à une réintégration des réflexions dans le contexte tchadien et dans les projets des participants : débat autour des conclusions du diagnostic réalisé par le Groupe URD «opportunités pour l assainissement écologique à l est du Tchad», projection et prospective sur l assainissement optimal (le plus adapté) dans chacun des contextes de camp, rural et urbain. Des interventions d acteurs ayant des compétences spécifiques ont enrichi le partage d expérience : Oxfam (revue des techniques de construction de latrines, focus sur la dalle en dôme), Ministère de la Santé (maladies liées à l eau, péril fécal, barrières contre les voies de contamination), du CREPA (au-delà de la technique, importance de la sensibilisation et focus sur les méthodes participatives) et ITRAD (état des lieux de la dégradation des sols arables au Tchad et focus sur la technique de compostage). Un atelier pratique de réutilisation des urines dans les espaces verts de la Mairie a été animé par CAIDEL. S inspirant des projets d assainissement au Niger, le Groupe a réfléchit à quel pourrait être le nom de l urine comme engrais au Tchad. Parmi les très nombreuses propositions, celle de «Samaade almy» en arabe tchadien qui signifie «engrais liquide» (littéralement «sel eau»).des débats sur les coûts des différentes options techniques autour des maquettes réalisées par CAIDEL. Page 4 sur 7

Concernant l opérationnalisation au Tchad des projets d éco-assainissement, les points suivants ont été soulevés collectivement : - Les recommandations prioritaires sur lesquelles les participants s engagent sont : Favoriser une concertation continue avec les autorités administratives, religieuses, et politiques, Former les personnes qui pratiquent déjà la valorisation, afin d éviter les risques pour la santé, privilégier la sensibilisation et la participation de tous les acteurs plutôt que les aspects techniques - Les contrainte technique en ville concernent la gestion des eaux grises (douche, vaisselle, lessive) si elles ne sont pas jetées dans le trou de la latrine : vers quel exutoire les évacuer? comment les valoriser? L évaluation de l expérience pilote conduite par la Mairie de N Djamena montre que les défis sont nombreux, et encore une fois que la place accordée à la sensibilisation, et au suivi doit être majeure. - Dans les zones affectées par le déplacement (et les mouvements pendulaires entre site et village d origine), les ONG avouent ne pas vraiment savoir s il convient de faire des latrines dans les sites ou bien dans les zones de retour - Face aux enjeux dans les camps de savoir quelles latrines conviennent aux réfugiés et comment concevoir un assainissement «durable» dans une situation «non durable», il a été proposé de tester la mise en place d un comité local réunissant les réfugiés, les autochtones, les autorités pour réfléchir de façon concertée aux solutions, dans un cadre de médiation foncière. L obstacle majeur à l opérationnalisation des projets d assainissement écologique au Tchad se situe au niveau de la résistance des décideurs et bailleurs. Ainsi un exercice final de définition d une stratégie de plaidoyer (plan d action) a été conduit et donne les résultats suivants : - Vulgariser les principes de l éco-assainissement en interne dans nos organisations/institutions - Réaliser des projets pilotes et nous responsabiliser, pour montrer au bailleur des réalisations concrètes - Sensibiliser l opinion publique et rechercher un maximum de couverture médiatique - Prendre la valorisation en agriculture et la sécurité alimentaire comme point de départ du plaidoyer lorsque cela est plus pertinent ; prendre les enjeux de santé publique comme point de départ du plaidoyer lorsque ceux-ci sont prioritaires Page 5 sur 7

- Demander à l Etat d intégrer les principes de l éco-assainissement dans la stratégie nationale d assainissement en cours d élaboration, dans le Programme National de Sécurité Alimentaire, et enfin dans le code d hygiène en cours d adoption/discussion au niveau du Ministère de la Santé - Demander aux ONG partenaires d intégrer l assainissement écologique dans les programmes d action - Se constituer en réseau pour échanger et expérimenter dans un futur proche Evaluation Pour plus de détail, voir les résultats de l évaluation de l atelier en annexe 5. L enthousiasme, la concentration, ainsi que l implication constante de chacun est remarquable et doit être soulignée car elle témoigne de la pertinence d un tel atelier, qui a répondu aux attentes individuelles. Le principal point positif et motif de satisfaction des participants concerne l échange d'expérience, d'idées et le développement de partenariats. Ainsi le critère concernant l impact de l atelier sur le réseau professionnel est noté 3,4 sur 4. Par exemple au moins la moitié des participants ne connaissaient pas le réseau CREPA (Centre Régional pour l Eau Potable et l Assainissement à faible coût, siège à Ouagadougou) avant l atelier, qui est un centre de ressource incontournable en matière d assainissement écologique. L impact supposé de l atelier sur les projets d'éco-assainissement est noté 3 sur 4. Perspectives et conclusion En termes de construction de plaidoyer, certains participants ont déjà réalisé une restitution auprès de leur Direction. D autres démarches restent à conduire individuellement et collectivement. Les participants ont exprimés lors de l atelier (+ par écrit dans les évaluations) leur souhait de constituer un réseau d échange d expérience, afin de capitaliser sur les savoirs et savoirs faires des uns et des autres. Cet objectif majeur de l atelier a été atteint, dans le sens où la pertinence de constitution d un réseau est reconnue unanimement et que la volonté est présente. Le fichier à jour des participants avec coordonnées complètes a été remis à tous le dernier jour. Reste à présent à rendre le réseau opérationnel, ce qui suppose un minimum de financement pour son animation et la tenue de réunion au moins 2 fois/an. CAIDEL souhaite prendre en charge l animation d un tel réseau : les membres de l ONG pourraient renforcer leurs capacités en animation de réseau ; des financements restent à mobiliser. Page 6 sur 7

1. Fichier des participants 2. Planning de l atelier 3. Etude de cas ACF Dogdoré 4. Etude de cas SIF N Djamena écoles 5. Evaluation «à chaud» des participants Annexes Page 7 sur 7