Atelier d apprentissage sur Les Programmes de Transferts Monétaires 2012 en Afrique de l Ouest RAPPORT DE L ATELIER

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Transcription:

Atelier d apprentissage sur Les Programmes de Transferts Monétaires 2012 en Afrique de l Ouest RAPPORT DE L ATELIER Dakar, Sénégal, du 12 au 14 mars 2013

SOMMAIRE RÉSUMÉ EXÉCUTIF... 3 I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE L ATELIER... 6 II. STRUCTURE DE L ATELIER... 7 1. Introduction... 7 2. Analyse Swot du CaLP... 8 3. Déroulement des sessions. Voir l agenda de la rencontre en annexe 1.... 9 III. RECOMMANDATIONS POUR L AMELIORATION DES PTM... 10 IV. RECOMMANDATIONS POUR LE CaLP... 14 V. EVALUATION DE L ATELIER... 15 VI. ANNEXES... 15 Annexe 1 : Agenda de l atelier... 16 Annexe 2 : Liste participants atelier... 19 Annexe 3 : Tableau récapitulatif des contributions reçues... 23 Annexe 4 : Synthèse des Questions Clés pour les travaux de groupe... 26 Annexe 5 : Tableau comparatif des différents mécanismes de capitalisation de paiement issu des travaux de groupe... 29 Annexe 6 : Synthèse des travaux de groupe par session technique... 31 Session 1 : Préparation et formulation des PTM : Marchés, contingence... 31 Session 2 : Ciblage (bénéficiaires)... 33 Session 3 : Timing et différentes modalités... 34 Session 4 : Conditionnalités et mécanismes de distribution... 35 Session 5 : Suivi et Evaluation des PTM : PDM et mesures d impact... 36 Session 6 : Coordination en urgence et à plus long terme... 37 Session 7 : Interventions complémentaires aux PTM, transition et sortie des PTM d urgence... 39 Annexe 7 : Détails de l évaluation... 40 Atelier Régional de Bilan des PTM 12-14 mars, Dakar Page 2 sur 45

RÉSUMÉ EXÉCUTIF Le premier atelier d apprentissage sur les Programmes de Transferts Monétaires (PTM) organisé par le CaLP au niveau régional en Afrique de l Ouest a réuni pendant 2,5 jours (12 14 mars 2013) 49 participants de 14 pays (dont 7 de l Afrique de l Ouest) provenant de 25 structures différentes : 9 ONG Internationales, 5 agences des Nations Unies, 4 structures gouvernementales, 3 mouvements de la Croix Rouge/ Croissant Rouge, 3 structures de recherche et 1 des partenaires techniques et financiers (cf. liste des participants en annexe 2). L atelier était organisé en sessions de travail participatives et thématiques, suivant la chronologie du cycle de projet : Préparation et formulation des PTM, Ciblage, Timing et différentes modalités, Conditionnalités et mécanismes de distribution, Suivi-évaluation et impact, Coordination, Interventions complémentaires aux PTM. Cette méthodologie, jugée appropriée par plus de 80% des participants, a permis d atteindre les objectifs de partage d informations et d expériences. Parallèlement aux discussions sur les programmes de transfert monétaire, une analyse des forces, faiblesses, opportunités et menaces (SWOT) de l action du CaLP en Afrique de l Ouest a été effectuée dans le but de formuler des recommandations susceptibles d améliorer les activités du CaLP en Afrique de l Ouest. Au total, 05 forces et 13 menaces ont été notées ainsi que 07 opportunités et 04 faiblesses. Le rapport a été préparé par Dr Thiendou Niang en sa qualité de facilitateur de l atelier et a reçu les commentaires/ ajouts de 12 participants. Le partage d expériences et les discussions de l atelier ont permis de dégager d importantes recommandations dans le domaine de la mise en œuvre des PTM. Il s agit principalement de : Améliorer la préparation/planification (en interne et dans les contingences nationale/ sous régionales) et l élaboration des PTM en termes de timing (meilleure anticipation/préparation), d analyse des besoins et des marchés (études en amont des crises et des réponses, études plus complètes) et de contenu/dimensionnement des PTM (davantage de flexibilité, inventivité dans la mixité des modalités). Les crises à développement lent et/ou récurrentes permettent d anticiper de nombreux aspects de préparation notamment avec le secteur privé (identification/analyse comparées des coûts et des risques, pré-négociation/contractualisation ; identification des marchés, des sites de distribution, préparation des procédures et outils internes de logistique et administratives, etc.) Améliorer et opérationnaliser davantage les systèmes de plaintes (comité, ligne verte) en veillant (i) au poids relatif des comités de ciblage et de plainte, (ii) à la représentativité de toutes les couches sociales et des ménages les plus pauvres, (iii) à l implication des autorités et (iv) au respect de la confidentialité ; Adapter le ciblage en fonction des situations (phase d intervention, période, objectifs et critères, lieu) ; Envisager dès la phase de conception, la possibilité de combiner les modalités (cash/vivres/voucher), la conditionnalité et les mécanismes de paiements en fonction des objectifs et du contexte (calendrier d activité, contexte socio-culturel et familiale afin de mieux répondre aux différents besoins des populations cibles et de renforcer l impact des PTM; Plaidoyer auprès des donateurs pour permettre cette souplesse de définition et de mise en œuvre des PTM, Atelier Régional de Bilan des PTM 12-14 mars, Dakar Page 3 sur 45

Promouvoir la capitalisation et le partage d expériences notamment en matière d utilisation des paiements «électroniques» innovants (carte de banque, téléphonie mobile, etc.) afin de permettre leur développement en Afrique de l Ouest; Améliorer la qualité des systèmes de suivi-évaluation des PTM en privilégiant leur définition/conception avant le démarrage du projet, en adoptant un schéma rigoureux d évaluation d impact (avant / après et ici / ailleurs : base et end line + PDM évolutifs, groupe témoins) et en promouvant l utilisation d indicateurs communs (score de consommation alimentaires, échelle d insécurité alimentaire, suivi des revenus/dépenses des ménages et des stratégies, MUAC, Smart) ; Evaluer l impact sociologique des PTM ; Formaliser la mise en place de cadres d échanges techniques et de coordination/concertation tant au niveau national, régional et local; Promouvoir une application multisectorielle des PTM ainsi que des actions complémentaires afin de renforcer l impact des PTM en situation d urgence mais aussi de contribuer à la résilience des populations les plus pauvres et les plus vulnérables; Améliorer la documentation et la conception de stratégies de sortie ou de transition ; Plaidoyer auprès des donateurs pour une mise à l échelle de PTM de qualité lorsqu ils s avèrent pertinents ainsi que pour une meilleure synergie entre l urgence et le développement (cf. agenda de la résilience). Le détail des principales recommandations et des résultats des travaux de chaque session technique sont respectivement repris dans le rapport (cf. point III.) et en annexe 6. Les principales recommandations au sujet de l action du CaLP en Afrique de l Ouest ont porté sur la nécessité de : - Poursuivre et renforcer les efforts de formation au niveau des différents pays de la sous-région : formation de niveau 1 & 2 ; formations décentralisées ; modules spécialisés, ateliers d échange); - Utiliser son expérience pour s approcher davantage des décideurs gouvernementaux en vue d influencer les politiques nationales ; - Elargir la recherche/documentation d étude de cas à d autres secteurs que celui de la sécurité alimentaire : nutrition, protection, WASH, santé, etc. - Renforcer la recherche opérationnelle et revue documentaire sur les nouvelles innovations en matière de distribution de l argent et sur l impact des PTM; - Améliorer la coordination des PTM ; Les participants ont, dans leur grande majorité (79,1%) jugé les contenus des présentations de l atelier utiles et ont exprimé leur grande satisfaction pour la partie de l atelier portant sur l analyse SWOT du CaLP (87,5%) ainsi que pour les sessions portant sur l analyse des marchés (85%), la contingence et la préparation (94,5%), le ciblage (94,1%), le timing et les modalités des PTM (91%). Ils sont également satisfaits des discussions sur les conditionnalités et mécanismes de distribution (80%), le suivi-évaluation (94,7%), la coordination des PTM (58,8%) et les interventions complémentaires (58,8%). Par ailleurs, les participants se sont montrés très satisfaits sur l examen des conclusions et recommandations (72,4%). Concernant les prochaines étapes pour le CaLP, 89,2% participants ont mis l accent sur la nécessité d améliorer les actions et la visibilité du CaLP, l implication des acteurs locaux et des structures étatiques. Une diversification des sources de financements est également recommandée pour renforcer l indépendance financière du CaLP. Atelier Régional de Bilan des PTM 12-14 mars, Dakar Page 4 sur 45

S agissant des prochains événements d apprentissage, les participants ont jugé pertinent le principe de l appel à contributions et des fiches de bonnes pratiques 1 et ont suggéré la nécessité de réduire le nombre de thèmes pour créer plus de temps de discussions et d échanges. 1 Près de 30 fiches de bonnes pratiques ont été proposées par les participants à l atelier (voir annexe 3) Atelier Régional de Bilan des PTM 12-14 mars, Dakar Page 5 sur 45

I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE L ATELIER Les Programmes de Transferts Monétaires ont été largement utilisés lors des réponses aux crises en Afrique de l Ouest. Lors de la crise alimentaire au Sahel en 2012, les transferts monétaires ont été mis en œuvre dans de nombreux pays par de nombreux intervenants (Gouvernement, Organisations des Nations Unies (ONU), Organisations Non Gouvernementales (ONG) Internationales et locales), et dans certains cas (notamment au Niger) à grande échelle. La plupart des PTM ont été mis en œuvre durant les phases de réponse et de réhabilitation, de même que certains PTM ont également mis en œuvre en phase de prévention/atténuation des risques. Des progrès considérables ont été accomplis dans l'acceptation et l'utilisation des programmes de transferts monétaires (PTM) dans l'action humanitaire en général et en Afrique de l'ouest en particulier. Ils sont de plus en plus encouragés par les bailleurs de fonds et utilisés dans des plans nationaux d'urgence et les programmes de filet de sécurité. Ils ont été dans certains cas utilisés dans les phases de prévention, mais plus largement dans les phases de réponse d urgence et de redressement post crise humanitaires. Les programmes de transferts monétaires sont de plus en plus reconnues par les parties prenantes clés (Banque mondiale, Fonds Monétaires International (FMI), Commission européenne; agences nationales et régionales de l ONU et ONG) comme étant un outil utile pour renforcer la résilience en Afrique de l'ouest par de nombreux intervenants. Dans ce contexte, le Cash Learning Partnership (CaLP) et le Groupe de Travail Régional sur le Transfert Monétaires récemment créé (RCTWG) ont identifié un besoin de partager des expériences, des outils pratiques et des services liés aux programmes de transferts monétaires. Cet exercice d'apprentissage organisé par le CaLP avec le soutien du RCTWG a eu lieu à Dakar du 12 au 14 Mars, 2013. L atelier d apprentissage avait pour but de donner aux praticiens des ONG, Mouvement de la Croix-Rouge et du système des Nations Unies l opportunité de partager leurs expériences sur le renforcement de la résilience, la planification de l'urgence et l assistance pour les différents types de crise utilisant les transferts monétaires. Les principaux objectifs de cette activité d'apprentissage étaient les suivants : partager les leçons apprises et les études de cas tirés de la conception et la mise en œuvre des programmes de transferts monétaires dans des contextes d'urgence et d actions à long terme liés à l agenda de la résilience en Afrique de l Ouest, contribuer au développement de mécanismes de coordination des transferts monétaires de fonds et de dialogue entre les membres de la communauté de pratique de transferts monétaires en Afrique de l'ouest. Atelier Régional de Bilan des PTM 12-14 mars, Dakar Page 6 sur 45

II. STRUCTURE DE L ATELIER L atelier s est déroulé en plusieurs sessions, dont une session d introduction, suivie d une session d analyse SWOT du CaLP et de sept (7) blocs de sessions parallèles. 1. INTRODUCTION Tout d abord Monsieur Christophe BREYNE, Point Focal du CaLP pour l Afrique de l Ouest, a souhaité la bienvenue aux participants. Il a rappelé les objectifs de l atelier et remercié les membres du groupe technique régional sur les transferts monétaires et toutes les nombreuses personnes qui ont contribué à cette rencontre par le biais des fiches de bonnes pratiques et des présentations. Il a également remercié ECHO qui a financé cet événement d apprentissage. Ensuite, Monsieur Alexandre CASTELLANO, Point Focal de Food Assistance de ECHO, a présenté les interventions humanitaires de ECHO utilisant les transferts monétaires (cash et voucher). Il a montré l importance grandissante dans les interventions ECHO des programmes de transfert monétaire qui sont passés de 20% en 2010 à 28% en 2012. Selon lui, ces interventions financent les projets d intervention directe, des études et projets de plaidoyer, le développement d outils et de lignes directrices. Monsieur CASTELLANO a montré que ECHO encourage aussi de plus en plus le développement d outils d analyse de situation, de marchés et de réponses, de suivi-évaluation et le renforcement de la capacité à diffuser et à partager des connaissances. Monsieur Glenn HUGHSON, Point Focal du CaLP pour l Afrique de l Est a quant à lui traité la coordination des transferts monétaires et a indiqué qu une coordination efficace suppose une bonne compréhension des enjeux au sein de la communauté, la définition des écarts informationnels, des contraintes et des blocages et la définition claire des responsabilités des parties prenantes. Enfin Monsieur HUGHSON a expliqué les défis de la coordination axés sur le volontariat notamment l engagement des gens à partager les bonnes et mauvaises pratiques. Par la suite, Madame Mariana STIRBU de l Unicef a abordé la question de la pauvreté persistante et des disparités exacerbées par la crise en Afrique de l Ouest. Ensuite, elle a parlé de la protection sociale au Sahel et de l approche de l Unicef. Elle a commencé par mentionner les initiatives de socles de protection sociale des différentes organisations, au niveau global et régional. Ensuite, en abordant la question de la pauvreté, elle a fait une brève analyse de l impact de la pauvreté sur les enfants et du rôle de la gouvernance et de la consolidation fiscale sur les inégalités sociales. Elle a également fait une revue des initiatives de protection sociale dans le Sahel. En outre Madame Sigrid KUHLKE, experte régionale en assistance alimentaire à la Direction Générale Aide Humanitaire et Protection Civile de ECHO, a présenté le bilan HFA, en réponse à la crise 2011 2012, en mettant l accent sur les interventions ECHO en termes de transfert alimentaire, transfert monétaire et Voucher dans sept (7) pays (Niger, Mauritanie, Tchad, Burkina Faso, Mali, Sénégal, Gambie). Elle a enfin insisté sur l importance de l analyse initiale (besoins des ménages et maitrise des marchés), du ciblage participatif, de l utilité des mécanismes de plainte fonctionnelle et des dispositifs de suivi de la situation alimentaire dans les zones d intervention. Atelier Régional de Bilan des PTM 12-14 mars, Dakar Page 7 sur 45

Enfin, Monsieur Christophe BREYNE a présenté l historique, les faiblesses de remplissage, les premiers résultats du «mapping»/recensement régional des PTM réalisés en 2012 en Afrique de l Ouest ainsi que les objectifs de cet outil. Ce dernier, au-delà des aspects de visibilité et de coordination permet, entre autre, d analyser les volumes d interventions et les acteurs concernés, les secteurs d interventions (majoritairement lié à la sécurité alimentaire), les types de ciblages (principalement de type HEA et communautaire), les types de transferts (avec une grande diversité de mixité des modalités en 2012) et mécanismes de paiement (direct et via les IMF en majorité), le coût des TM (très peu documenté) ainsi que quelques données qualitatives de mise en œuvre. Les PTM au Niger et au Burkina Faso sont particulièrement bien documentés suivi du Mali et Mauritanie avec d importante différences entre pays (+ de 49 projets et + de 152 million pour le Niger contre 11 projet pour un total de 18 M d pour la Mauritanie. Le Tchad, le Sénégal, la Côte d Ivoire et le Nigéria sont sous-documentés. Analyse SWOT des activités du CaLP en Afrique de l Ouest 2. ANALYSE SWOT DU CALP Une analyse SWOT de l action du CaLP en Afrique de l Ouest a été effectuée dans le but de formuler des recommandations susceptibles d améliorer les activités de ladite structure. Les participants ont analysé en travaux de groupe les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces du CaLP (SWOT CaLP). La démarche empruntée a consisté à remettre à chaque participant une fiche pour chacune des quatre dimensions (forces, faiblesses, opportunités et menaces) du SWOT. Les fiches renseignées ont été recoupées par dimension. Par la suite, quatre groupes de travail ont été constitués pour identifier les questions prioritaires sur lesquelles doit porter la réflexion stratégique pour le développement du CaLP. Les principales forces du CaLP citées par les groupes concernent les aspects de : Coordination (éviter les doublons, networking, discussions techniques, plaidoyer) ; Renforcement des capacités/formations ; Capitalisation/documentation/publications techniques ; Initiatives/créativité/dynamisme/proactivité ; Lien entre urgence, développement et résilience. Les faiblesses du CaLP résident dans les constats suivants : Insuffisance des ressources humaines et financières (rotation des ressources humaines - cas du Niger) ; Faible implication dans les politiques et stratégies nationales ; Approche trop centrée sur les urgences ; Non prise en compte de la nutrition. Les opportunités du CaLP sont les suivantes : Existence d un cadre d échange et coordination au niveau national ; Intérêt grandissant des gouvernements et des bailleurs à l endroit des PTM ; Implication des structures de recherche ; Exploiter les liens entre urgence et développement ; Valoriser la programmation intégrée et multisectorielle ; Passage à l échelle des programmes de filet sociaux ; Atelier Régional de Bilan des PTM 12-14 mars, Dakar Page 8 sur 45

Meilleure gestion des connaissances, des bonnes pratiques et des informations. Les menaces qui pèsent sur le CaLP sont les suivantes : Manque de contribution/implication à la vie du CaLP de la part des ONG ; Capacités limitées des acteurs ; Faiblesse d implantation au niveau local ; Turn over des coordonnateurs CaLP (cas Niger) ; Manque d intégration avec l instance nationale ; Focalisation sur l humanitaire ; Défendre les intérêts/agenda des bailleurs au lieu de promouvoir les PTM ; Risque d exclusion de certains partenaires ; Esprit de «clocher» des acteurs ; Très faible engagement au niveau de la politique et de plaidoyer ; Risque de déconnexion régionale et/ou nationale ; Charge de travail: balance entre partage vs mise en œuvre ; Risque de paraître trop normatif, dogmatique. 3. DÉROULEMENT DES SESSIONS. Voir l agenda de la rencontre en annexe 1. L atelier d apprentissage a été organisé en 7 sessions techniques, suivant le cycle de projet sur des thèmes définis en concertation avec les membres du groupe de travail sur les PTM et les co-organisateurs. Chaque session a débuté par des présentations introductives, sélectionnées par les organisateurs parmi les nombreuses fiches de bonnes pratiques reçues (cf. annexe 3) suite à l appel à contribution Chaque présentation contenait les activités réalisées et outils utilisés en lien avec le thème, les difficultés et les défis rencontrés, les forces et opportunités/enjeux futurs dans la mise en œuvre des programmes. Chaque série de présentations a été suivie par des travaux de groupes, animés par un facilitateur. Les travaux de groupes étaient orientés autour de questions de débats (cf. annexe 4) propres à chaque étape clé des PTM : la préparation et formulation des PTM, le ciblage, le timing et les modalités de mise en œuvre, les conditionnalités et mécanismes de distribution, le suivi-évaluation (PDM et Impacts), la coordination des réponses d urgences et à plus long termes, les interventions complémentaires aux PTM (transition et sortie des PTM d urgence). La synthèse des travaux de groupe et des plénière pour chacune de ses sessions technique est repris en annexe 6. Pour chacune de ces étapes, les groupes de travail devaient identifier les bonnes pratiques, les difficultés et les recommandations à présenter en session plénière. A partir du 2 jour, il a été laissé davantage de souplesse au groupe de travail par rapport aux questions clés. Ces dernières servant de guide de réflexion mais ne devant pas être suivies «à la lettre». Les résultats détaillés compilés des réponses aux questions clés des travaux de groupe ainsi que les synthèse par session seront disponibles également sur le site du CaLP: http://www.cashlearning.org/outravaillons-nous/afrique-de-l-ouest-1. Atelier Régional de Bilan des PTM 12-14 mars, Dakar Page 9 sur 45

III. RECOMMANDATIONS POUR L AMELIORATION DES PTM Lors du dernier jour, les participants ont été répartis par session techniques après avoir reçu l ensemble des travaux de groupe afin de dégager 3 à 4 recommandations clés ainsi que les acteurs concernés ainsi qu un échéancier. Les résultats de cette session sont repris dans le tableau ci-dessous. Recommandations Acteurs Échéancier Préparation et formulation des PTM : contingence, analyse des marchés et autres Améliorer la préparation (interne, plan de contingence nationale/ sous régionale) et l élaboration des PTM incluant de meilleures analyses de marchés. Financer les activités de préparation des acteurs en PTM (formation des RH, faire des études de marchés en amont des crises, étude de faisabilité, exercice de simulation, SOP internes, pré-agrément avec les Institutions de Micro Finance (IMF) et autres acteurs opérationnels pré-identifiés.). Inclusion des PTM dans les plans de contingence des gouvernements pour avoir une base de données communes aux acteurs PTM, avoir des lignes directrices communes pour l harmonisation de la réponse. (base de données des IMF, préparation des modalités de fonctionnement avec les IMF, orientations sur les montants à distribuer en fonction des objectifs du PTM) Tous : Donateurs, Gouvernement, acteurs humanitaires, chacun à leur niveau Bailleurs de fonds Gouvernement et instances de gestion/coordination des catastrophes et services protection sociale ONG : force de plaidoyer, d assistance technique et de remontée des expériences de terrain Fin 2013 et d ici 2014 inclusion dans les prochains plans budgétaires annuels d ici 2 ans Simplification des outils d étude de marché (pas de standardisation attendue mais une liste des questions/ données clés à collecter quand on veut faire une analyse de marché) Communauté de pratique : CaLP Fin 2013 Ciblage et opérationnalisation des mécanismes de plainte Améliorer et Formaliser un système de plainte (comité, ligne verte) en veillant (i) au poids relatif des comités de ciblage et de plainte, (ii) à l Indépendance/représentativité des comités et l implication des ONG de mise en œuvre pour la conception/sensibilisation Dès la conception du projet Atelier Régional de Bilan des PTM 12-14 mars, Dakar Page 10 sur 45

autorités et (iii) au respect de la gestion de la confidentialité Adaptation/Souplesse des méthodes de ciblage en fonction de la situation (période, phase de l'intervention, public, endroit, critères) Communauté (acceptation/composition) Bailleurs : acceptation ONG : revendication, capacités Plaidoyer (constant) Restitution et Validation en plénière du ciblage ; Transparence du processus Communauté, ONG, Autorités administratives & élues Après le ciblage Timing & différentes modalités (cash/in kind) en prévention, réponse, réhabilitation) Sensibiliser les pouvoirs publics et les bailleurs de fonds sur la nécessité de déclarer à temps les situations d urgence pour permettre la mise en œuvre des programmes appropriés à temps CaLP Mars 2014 Flexibilité dans le document du projet afin de pouvoir adapter le mécanisme de transfert selon le contexte pendant une crise Penser aux programmes intégrés qui permettent des combinaisons (cash/vivres/vouchers conditionné (cash contre travail) et/ou inconditionné) pour mieux répondre aux différents besoins des bénéficiaires en même temps Conditionnalités et mécanismes de distribution Avoir un outil (guideline clair, check-list, guide simple) qui permet de vérifier la conditionnalité selon les objectifs du pays et l offre existante Avoir une coordination au sein de la communauté de pratique pour négocier et assurer de meilleurs services au meilleur coût au profit des bénéficiaires Concevoir un guide méthodologique pour la mise en œuvre des PTM basés sur le payement électronique prenant également en compte les aspects de : - Qualité des services (couverture géographique, qualité réseau, etc.) - Sécurisation des contrats Bailleurs ONG Acteurs qui implémentent les PTM Communauté de pratique sous le leadership du CaLP Communauté de pratique des pays Communauté de pratique sous le leadership du CaLP Avant et pendant les PTM Pendant la planification des programmes 24 mois 12 mois 24 mois Atelier Régional de Bilan des PTM 12-14 mars, Dakar Page 11 sur 45

Suivi- évaluation : PDM et impacts Définir de façon systématique un système de suivi et évaluation dès la définition / conception du projet Adopter un schéma rigoureux pour l évaluation d impact : - avant / après et ici / ailleurs - groupe d intervention et groupe de comparaison doivent être le plus comparable possible (vérification lors d une enquête Baseline) Concepteur du projet et bailleur Evaluateur, opérateur et bailleur A la conception / montage du projet Avant, pendant, après Evaluer l impact sociologique des TM (enquêtes qualitatives) Evaluateur et bailleur En cours de programme et si possible aussi après le programme (effets à plus long terme) Coordination réponses d urgence et autres et de plus long terme (filets sociaux, développement) Documenter les exemples de stratégies de sortie ou de transition + Plaidoyer auprès des bailleurs pour les phases suivantes de réponse Prendre en compte les coûts de coordination et des échanges d'expérience dans la formulation de chaque projet Etudier et documenter davantage sur la protection sociale ONG d'exécution, agences des NU appropriées selon le secteur ONG et bailleurs ONG d'exécution, instituts de recherche avec le partage soutenu par le CaLP Mettre en place la coordination pour la protection sociale Tous les acteurs concernés Chercher à intégrer davantage les acteurs de développement dans les forums de discussion des PTM Coordinateurs des forums de coordination Interventions complémentaires aux PTM ; transition et sortie des PTM d urgence Mettre en place un système national de financement de filets sociaux Etats, Bailleurs de fonds (BF) Fin 2014 Atelier Régional de Bilan des PTM 12-14 mars, Dakar Page 12 sur 45

Intégrer les plus vulnérables dans les projets de développement avec des approches adaptées à leur vulnérabilité Promouvoir une application multisectorielle des PTM en lien avec la vulnérabilité des plus pauvres dans une perspective de résilience Promouvoir l accès des plus vulnérables à tous les services économiques et sociaux, durant et après la sortie de crise BF, ONG de développement 2014 Etat, PTF 2014 2014 Atelier Régional de Bilan des PTM 12-14 mars, Dakar Page 13 sur 45

IV. RECOMMANDATIONS POUR LE CaLP Les participants ont été invités à formuler des recommandations clés pour l amélioration de la mise en œuvre du CaLP en Afrique de l Ouest en tenant compte des contraintes institutionnelles du CaLP, des résultats de l analyse SWOT du CaLP et de la nature des interventions du CaLP (Formation, Plaidoyer, Recherche/documentation d expériences, Coordination). Pour chaque recommandation, il fallait indiquer les actions prioritaires et suggérer un échéancier approprié pour la mise en œuvre de ces recommandations. Il en résulte les propositions d initiatives suivantes : Recommandations Poursuivre et renforcer les efforts de formation en essayant de toucher le maximum de ressources humaines des différents pays de la sous-région Utiliser son expérience pour s approcher davantage des décideurs gouvernementaux en vue d influencer les politiques nationales, Actions prioritaires - Organiser au moins deux sessions de formation de niveau 1 pour les acteurs en dehors de la sécurité alimentaire (toute compétence complémentaire nécessaire pour une intervention PTM y compris les spécialistes en base de données, agences de paiement ) ; - Décentraliser les formations pour encourager la participation des partenaires institutionnels ; - Préparer des modules spécialisés niveau 3 sur 2 jours sur des thèmes précis (par exemple sur l analyse de marchés, le ciblage, les filets sociaux, la coordination interne) ; - Organiser une rencontre annuelle d échange regroupant les techniciens des différents pays ; - Faciliter des visites d échange entre pays voisins ; - Définir clairement l'image du CaLP: «chevalier des PTM ou chevalier de ECHO» ; - Convaincre les divers intervenants de l'importance de partager leurs informations et documents pour alimenter la réflexion de la communauté de pratique ; - Impliquer les autorités politiques et techniques clés pour influencer les politiques en faveur des PTM dans les rencontres nationales & régionales ; - Promouvoir la participation du CaLP aux rencontres régionales stratégiques (CILSS,..) ; - Développer des outils de plaidoyer en tenant compte des politiques publiques ; - Organiser des rencontres et réunions avec les décideurs politiques ; - Profiter des rencontres internationales pour faire le plaidoyer auprès des décideurs politiques (se faire connaitre, faire connaitre ses programmes) ; - Se rapprocher des institutions de recherche spécialisées dans les secteurs autre que la sécurité alimentaire ; - Vulgariser les résultats des rencontres périodiques au niveau de la région ; - Assurer des publications périodiques au sujet des progrès et des innovations en matière de transfert monétaire ; Atelier Régional de Bilan des PTM 12-14 mars, Dakar Page 14 sur 45