Deuxième trimestre 2015 Contenu Perspectives économiques mondiales Perspectives sur les catégories d'actif Paul English, MBA, CFA vice-président principal, Placements Tara Proper, CFA vice-présidente adjointe, Marché des capitaux Derek Vinke, CFA vice-président adjoint, Placements quantitatifs et risques du portefeuille Dan Lavric, CFA directeur, Gestion de portefeuille de crédit Kevin Osborne, MBA, CFA gestionnaire de portefeuille David Irwin, MBA gestionnaire de portefeuille, directeur des relations avec la clientèle Ryan Laird, MBA analyste de crédit Jeff McLarty, CFA analyste quantitatif
Perspectives économiques mondiales Au cours du dernier trimestre, les moteurs de la croissance économique ont changé en faveur des marchés extérieurs. Plus précisément, le marché européen s'est accéléré en raison de leur programme d'assouplissement quantitatif, d'une faible monnaie et de la chute des prix de l'énergie. Le prix du pétrole au début de 2015 a chuté d'environ 30 %. Les perspectives de l'offre et la demande demeurent négatives en ce qui concerne le prix du pétrole puisqu'un surplus de production ne devrait pas chuter à court terme et qu'une demande supplémentaire de la Chine et des marchés émergents continue de décevoir. En Chine, la Banque populaire de Chine (BPC) fait l'équilibre entre les besoins de la croissance à court terme et la réforme à long terme. Les forces désinflationnistes et l'affaiblissement de la demande représentent toujours un défi, et les attentes de croissance sont à la baisse. Le premier ministre, Li Keqiang, a admis que la Chine aura de la difficulté à satisfaire l'objectif du taux de croissance de 7 %, mais a toutefois promis de maintenir la croissance grâce à sa panoplie d'outils. Pour ce qui est des États-Unis, notre estimation du PIB sur un an a chuté de 0,4 % depuis la dernière stratégie puisque la consommation personnelle s'est affaiblie. Cette faiblesse s'est fait sentir principalement dans le secteur des ventes au détail, dont une faiblesse au cours des trois derniers mois depuis décembre. Bien que cela a été influencé par des conditions météorologiques anormalement froides et la fermeture du port de la côte Ouest, nous observons un certain ralentissement des facteurs fondamentaux sous-jacents par rapport à nos attentes précédentes. 2
Perspectives économiques mondiales (suite) La situation au Canada est plus incertaine, nos prévisions de croissance étant à la baisse de presque 1 % d'un trimestre à l'autre. Nos révisions à la baisse ont été presque équitablement partagées entre la consommation personnelle et les placements d'entreprise. La croissance de la consommation personnelle a connu un déclin au cours des trois derniers trimestres, puisque les ventes au détail se sont affaiblies au cours de 2015, et les économies réalisées à la pompe n'ont pas mené à une augmentation de la consommation dans d'autres secteurs de l'économie. Le taux d'épargne a plutôt augmenté, ce qui est un aspect positif, considérant le niveau d'endettement record des consommateurs canadiens. Du côté des placements des entreprises, les projections au chapitre des dépenses en immobilisations dans le secteur de l'énergie continuent d'être révisées à la baisse, les budgets tenant maintenant compte des baisses de 25 à 30 %. Étant donné que le secteur de l'énergie représente à peu près 30 % des placements des entreprises et le secteur manufacturier, quant à lui, que 5 % environ, il sera difficile pour la croissance du secteur manufacturier de contrebalancer cette baisse. Le consensus canadien prévoit une croissance de 2 %. Perspectives sur les catégories d'actif Actions (positionnement positif) Au cours des six derniers mois, les ratios C/B des marchés développés se sont élargis et environ 90 % des principaux marchés boursiers mondiaux demeurent en territoire favorable. Mondialement, l'économie demeure positive au titre des actions en raison d'un contexte de bas taux d'intérêt. Les banques centrales mondiales offrent des mesures de relance maintenant les pressions à la baisse sur les taux d'intérêt, et les investisseurs appliquent les leçons tirées des actions américaines aux marchés mondiaux. Jusqu'à présent en 2015, 21 banques centrales ont baissé les taux d'intérêt afin de dévaluer leurs monnaies. Alors que le programme d'assouplissement quantitatif américain est terminé, l'europe et la Chine ne font que commencer. Actions américaines (positionnement neutre) Le marché haussier américain en est maintenant à sa 7 e année, l'une des plus longues enregistrées. Malgré ce comportement différentiel, les évaluations élevées comportent toujours un risque advenant le cas où la Réserve fédérale américaine se mettrait à hausser les taux en 2015. Pour mesurer le rendement potentiel futur, nous nous tournons vers les actions au cours des cycles de hausse des taux passés atteignant un rendement d'environ 10 % au cours des 6 mois avant et après la hausse. La durée du marché haussier cependant, en combinaison avec la force du dollar américain et la faiblesse des résultats des sociétés dans le secteur de l'énergie, offrent un potentiel de risque à la baisse. Également, les indicateurs économiques dénotent une faiblesse du côté de la demande en fonction d'un large inventaire, ralentissant la production industrielle et affaiblissant les ventes au détail. En raison d'un ratio C/B de 17, nous croyons que nous en sommes aux dernières manches pour ce qui est du rendement des actions américaines. Actions canadiennes (positionnement négatif) La demande des produits de base, autres que les métaux, a touché les facteurs fondamentaux canadiens généraux maintenant les risques à la baisse. Étant donné la dépendance du Canada aux produits de base, un manque d'augmentation de la demande mondiale sera un vent contraire tout au long de l'année 2015. L'indice TSX demeure le marché développé le plus coûteux avec un ratio C/B de 18. Alors que les marchés pétroliers et gaziers continuent de se stabiliser, les évaluations extrêmement élevées du secteur de l'énergie augmentent les risques à la baisse. 3
Actions européennes (positionnement positif) L'Europe demeure notre marché développé privilégié, puisque la région montre des signes continus d'amélioration du contexte fondamental. Alors que la déflation demeure une préoccupation en Europe, une augmentation de l'activité économique est appuyée par la version de la BCE du programme d'assouplissement quantitatif de la Réserve fédérale américaine qui devrait se prolonger jusqu'en septembre 2016. À 18 mois de l'échéance des achats d'obligation, les marchés des actions semblent être confiants que le programme d'assouplissement quantitatif de la BCE sera un succès, puisque les marchés européens à ce jour cette année connaissent le plus haut rendement des marchés des actions développés. Nous anticipons que ces tendances se maintiendront au cours des prochains mois. Le renforcement du contexte fondamental devrait se traduire par une amélioration des résultats des sociétés dont une influence positive au titre de la rentabilité. Crédit aux entreprises (positionnement neutre) Nos lectures sur les mesures fondamentales des entreprises indiquent une plus grande faiblesse en raison d'un endettement élevé et une croissance des flux de trésorerie plutôt lente. La détérioration récente de la rentabilité des sociétés pourrait être davantage compromise pendant la période de publication des résultats du premier trimestre en raison de «l'aplatissement» des ventes et d'un dollar américain plus fort. Au Canada, la baisse marquée du prix du pétrole cause un stress aux mesures des secteurs liés à l'énergie. Toutefois, ce choc ne durera probablement pas et ne s'étendra pas vers les autres secteurs de l'économie canadienne. La demande des produits sur écart canadiens demeure forte, motivée par le besoin constant de l'amélioration du rendement et par une forte évaluation relative par rapport à d'autres marchés obligataires internationaux. Le marché a bien assimilé l'offre importante récente des obligations des sociétés, un signe que la demande des produits sur écart demeure intacte en raison du bas niveau de rendement absolu, poussant les gestionnaires à améliorer le rendement. Nous conservons notre recommandation de positionnement neutre par rapport au crédit puisque le marché du crédit amorce la dernière partie du cycle du crédit où la plus grande partie du rendement de crédit est générée par le revenu des coupons. Simultanément, la forte demande saisonnière au titre des obligations de sociétés pendant la première partie de l'année pourrait être suivie par une deuxième partie de l'année plus volatile. Obligations d'état (positionnement neutre) Les obligations d'état sont toujours appuyées par les politiques accommodantes au Canada et aux États- Unis. Une croissance mondiale timide, des forces désinflationnistes, une politique monétaire stimulante des États-Unis, du Japon et de la BPC continueront à faire pression sur les rendements. Les attentes d'une faible inflation semblent s'être estompées et les perspectives d'inflation font surface au moment où le pétrole semble avoir trouvé la stabilité. Il existe des risques de baisse pour l'économie canadienne et la BPC pourrait avoir à stimuler l'économie davantage si celle-ci ne connait pas de reprise au cours du second semestre de 2015. Cela maintiendra le niveau bas des rendements même si la Réserve fédérale américaine hausse son taux de financement à un jour au cours du second semestre de l'année. 4
Les tendances de désendettement des marchés développés et du vieillissement de la population continuent à exercer une pression sur les rendements. Les faibles taux mondiaux, dans certains cas négatifs, continuent d'alimenter la forte demande internationale d'obligations canadiennes. Le contexte des titres à revenu fixe qui en résulte demeure haussier et nous révisons à la baisse notre prévision annuelle de 1,60 % à 1,45 % pour les obligations d'état de 10 ans. À propos du Fascicule sur les placements des portefeuilles équilibrés à gestion active Le Fascicule sur les placements équilibrés à gestion active consiste en une publication trimestrielle ayant pour but de communiquer nos opinions en ce qui concerne les catégories d'actif de niveau élevé. Le présent Fascicule sur les placements peut être utilisé pour mieux expliquer aux clients le positionnement de nos portefeuilles. Notre gamme de portefeuilles, dont le Portefeuille de croissance équilibré à gestion active Sélect, le Portefeuille équilibré à gestion active Sélect et le Portefeuille de revenu équilibré à gestion active Sélect, est bâtie selon les opinions relatives aux catégories d'actif ci-dessus, et est ajustée pour offrir un profil de risque-rendement approprié aux mandats de placement de chaque fonds. * Les positionnements négatif, neutre et positif représentent les perspectives courantes et non les perspectives d'une année entière. Préparé à titre informatif seulement et ne constitue pas un avis juridique, fiscal, financier ou autre avis professionnel. Tout énoncé de cette présentation qui n'est pas basé sur des faits historiques constitue un énoncé prévisionnel. Ces énoncés prévisionnels sont fondés sur le meilleur jugement de la gestionnaire ou du gestionnaire de portefeuille à ce jour, sur ce qui pourrait se réaliser à l'avenir. Cependant, les énoncés prévisionnels sont assujettis à un certain nombre de risques, d'incertitudes et d'hypothèses, et sont fondés sur les opinions et points de vue actuels de la gestionnaire ou du gestionnaire de portefeuille. C'est pourquoi les résultats réels des événements peuvent être matériellement différents des points de vue exprimés. De plus, les points de vue, les opinions et les hypothèses peuvent subséquemment changer selon les renseignements inconnus, ou pour toute autre raison. L'Assurance vie Équitable du Canada MD ne prévoit pas l'obligation de mettre à jour les renseignements prévisionnels contenus dans le présent document. La lectrice ou le lecteur est avisé de considérer soigneusement ces renseignements ainsi que d'autres facteurs et de ne pas se fier indûment aux énoncés prévisionnels. Les placements peuvent apprécier ou déprécier et sont investis au risque de l'investisseuse ou de l'investisseur. Les valeurs de placement fluctuent fréquemment et le rendement du passé n'est pas indicatif du rendement dans l'avenir. Il est suggéré d'obtenir un avis professionnel avant qu'une investisseuse ou un investisseur ne s'engage dans une stratégie de placement. RÉSERVÉ AUX CONSEILLERS MC et MD indiquent une marque de commerce et une marque déposée de L'Équitable, compagnie d'assurance vie du Canada. L Équitable, compagnie d assurance vie du Canada. Toute reproduction de cette publication sans le consentement de son auteur(e) est interdite. Tous droits réservés. 5