l essormutualiste 75009 PARIS L ESSOR MUTUALISTE 29, boulevard Haussmann le magazine de la mutuelle du personnel du groupe société générale Registre national des mutuelles n 784 410 805 - Responsable de la publication : Bernard CAUCHY numéro 337 - mars 2013 Votre mutuelle! Votre meilleur indice de protection INTERVIEW > Entretien avec le Président de la Mutuelle PRÉVENTION > Fruits et légumes : limiter les risques des pesticides L activité sportive favorise un sommeil de qualité FLASHS SANTÉ > INFORMATIONS PRATIQUES > Conventionnement hospitalier Les réponses à vos questions
Où trouver un établissement performant pour se faire soigner d un cancer? Comment arrêter la cigarette? Quelles sont les démarches à effectuer pour aider un proche en situation de dépendance? Ces questions, vous pouvez les poser à Priorité Santé Mutualiste, un programme élaboré par la Mutualité française et destiné aux adhérents mutualistes ainsi qu à leurs proches. Téléphone & Internet un numéro d appel unique Les services rendus par Priorité Santé Mutualiste, ce sont > INFORMATION 30 thématiques d informations à caractère médical ou médico-social. 2 nouvelles thématiques en 2013 : Santé et environnement en juin, Maux du quotidien en septembre. > ACCOMPAGNEMENT Sur le sevrage tabagique, l équilibre alimentaire, le maintien à domicile et, enfin, sur la nutrition et l hébergement des personnes âgées. Priorité santé mutualiste accompagne des Rencontres santé organisées au niveau régional. > ORIENTATION L orientation vers les établissements de soins. EN 2012 2300 rencontres santé ont bénéficié à 120000 personnes Priorité Santé Mutualiste vous apporte des réponses concrètes et fiables aux questions que vous vous posez sur votre santé et votre bien-être : les maladies, les traitements, les facteurs de risque et les modes de prévention. l essor mutualiste - n 337 - mars 2013 2
interview > ENTRETIEN AVEC LE PRÉSIDENT DE LA MUTUELLE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Comment se positionne la Mutuelle par rapport aux autres organismes de complémentaires santé, Mutuelles, Assureurs et Institutions de Prévoyance? Bernard Cauchy. Nous avons fait paraître dans le précédent magazine de l Essor mutualiste un article comparant notre niveau de prestations à celui des autres complémentaires santé. Nous rappelions la compétitivité de nos garanties en termes de remboursement, que ce soit dans le cadre du régime des actifs ou dans celui des retraités. Comme vous pouvez le constater à nouveau dans les tableaux ci-contre qui s appuient sur l étude publiée par le magazine 60 millions de consommateurs de septembre 2012, notre positionnement est tout à fait enviable au regard de ce que proposent les autres organismes de complémentaires santé représentées par les assureurs et les Institutions de prévoyance. Dans le contexte d austérité financière et de mise en œuvre des nouvelles normes prudentielles liées à Solvabilité II qui implique de nombreux changements, comment se situe financièrement la Mutuelle? B.C. La Mutuelle Société Générale assume ses obligations de solvabilité, dispose de près de 200 M de fonds propres qui nous apportent une sécurisation financière et des résultats équilibrés. La mise en oeuvre de la nouvelle réglementation en terme de Solvabilité vise à s assurer que toutes les complémentaires santé peuvent s appuyer sur une organisation adéquate, une bonne gestion des risques et un contrôle interne efficace. Ainsi, suite aux préconisations faites par l Autorité de Contrôle Prudentielle (ACP), nous avons réalisé en 2010 et en 2012, deux estimations qui Tableau de tarifs et de restes à charge entre Assureurs, Institutions de Prévoyance et la mutuelle Société Générale DÉPENSES RESTANT À LA CHARGE DE L ASSURÉ Lunettes enfant 200 e Lunettes adulte 300 e Couronne dentaire 500 e Orthodontie, coût annuel 1 200 e DÉPENSES RESTANT À LA CHARGE DE L ASSURÉ Consultation spécialiste à 50 e Lunettes avec verres progressifs à 500 e Couronne dentaire à 500 e Paire de prothèses auditives à 2 800 e LES ACTIFS Vous êtes une famille avec deux enfants Assurances de 150 e à 197 e de 0 e à 63 e de 0 e à 180 e de 39 e à 339 e de 320 e à 620 e Institutions de Prévoyance de 138 e à 148 e Reste à charge de 0 e à 58 e de 90 e à 170 e de 264 e à 325 e de 349 e à 615 e LES RETRAITÉS Vous êtes un couple de retraités Assurances de 131 e à 201 e de 17 e à 22 e de 115 e à 341 e de 0 e à 339 e de 1 851 e à 2 560 e ont démontré que la Mutuelle couvrait largement ses engagements. Celles-ci indiquent que nous couvrons amplement l exigence de capital minimum (MCR) et que le ratio de couverture du capital requis (SCR), l est à hauteur de près de 700 %. Ceci assure pour le régime des retraités un niveau de cotisations bonifié pour plusieurs dizaines d années. Institutions de Prévoyance de 110 e à 150 e Reste à charge de 17 e à 28 e de 304 e à 396 e de 258 e à 339 e de 2 001 e à 2 401 e de la Mutuelle Société Générale 147,21 e 0 e 0 e 48,50 e 0 e de la Mutuelle Société Générale de 121,11 e 5 e 0 e (si forfait de 500 e) 48,50 e 1 000,58 e Pourquoi les mutuelles doivent-elles faire des réserves? B.C. Tout organisme qui pratique des activités d assurance, et les mutuelles en font partie, doit, selon la loi et pour la sécurité des personnes qu il protège, être à même d anticiper les risques, courants et exceptionnels liés à son activité. Il doit en conséquence provisionner des sommes qui lui permettent de couvrir ces risques. Là aussi, l Autorité de Contrôle Prudentielle (ACP) vérifie si les organismes d assurance disposent des réserves suffisantes et justifiées qui doivent permettre de faire face à des situations imprévues pour assurer le paiement des prestations. De quelle information disposent les adhérents? B.C. Chaque mutuelle publie annuellement ses comptes dans lesquels figurent le détail de ses frais de gestion et les présente lors de son Assemblée Générale. Les frais généraux constatés pour les 3 l essor mutualiste - n 337 - mars 2013
Mutuelles d entreprises sont d environ 11 %. Pour la Mutuelle Société Générale ils représentent un peu plus de 8 % des cotisations nettes de taxes. Pouvez-vous parler des services complémentaires proposés par les mutuelles? B.C. Les services complémentaires ont des impacts directs, souvent immédiats pour les bénéficiaires, par exemple : Le tiers-payant facilite l accès aux soins des adhérents en supprimant l obstacle financier que constitue l avance des sommes à payer. Les démarches contractuelles avec les professionnels de santé assurent la qualité des soins délivrés et limitent le reste à charge. Les actions de prévention et d éducation à la santé améliorent l état de santé et retardent la survenance ou l aggravation des maladies et à ce titre, les revues mutualistes sont un important vecteur d information. L action sociale met en oeuvre des solidarités qui permettent aux adhérents de continuer à se soigner en cas de coup dur financier. Quelles sont les améliorations en vue à la Mutuelle? B.C. Nous menons différentes réflexions en vue d améliorer notre qualité de service et de diminuer les restes à charge pour les bénéficiaires de nos prestations, en adéquations avec les attentes de toutes les personnes couvertes. Ces réflexions portent également sur : L adhésion à un réseau d optique. L opportunité d adhérer à un réseau de soins permettrait de réduire les coûts significativement pour la Mutuelle et les adhérents, tout en améliorant la qualité des soins par des actions et services de prévention ; ceci s accompagnerait de la mise en place d un Tiers- Payant optique. La réforme du système de vote à l Assemblée Générale. Nous souhaitons proposer à nos adhérents la possibilité de voter par Internet ou par correspondance. La mise en œuvre de ces services doit, en outre, permettre de diminuer les frais de gestion sachant qu ils sont déjà bas et que nous continuons à être vigilants sur ce point. Comment se présente cette année 2013? B.C. En 2013, de nombreux chantiers sont ouverts en matière de santé : La mise en œuvre d une complémentaire pour tous, actifs ou non. La redéfinition du contrat de santé responsable et solidaire. La signature de différentes conventions : dépassement d honoraires, pharmaciens, dentsites, hôpital La mise en œuvre de la dépendance en fin d année. Le choix opéré en 2007 à Société Générale d un régime collectif pour les actifs et d un régime des retraités au sein d une même entité fait que ce positionnement apparaît aujourd hui encore plus judicieux. Afin de faire face, tous ensemble, solidairement, à ces réformes, nous sommes prêts à répondre à ces défis. Mutuelle Société Générale, c est aujourd hui : 113 482 affiliés 56 millions d euros de cotisations encaissées en 2012 200 millions d euros de fonds propres en 2012 PRÉVENTION > Fruits et légumes : limiter les risques des pesticides Des traces de pesticides demeurent dans les fruits et légumes traités. Certains sont potentiellement dangereux pour la santé, notamment celle des enfants. Voici un état des lieux et des précautions à prendre dans la préparation des repas. D année en année, les résultats des analyses des services de la répression des fraudes varient peu : 45 à 50 % des fruits et des légumes contiennent des résidus de pesticides. Axée sur la défense de l environnement et de la santé, l association Générations futures a montré qu en une journée, un enfant pouvait ingérer 128 résidus chimiques différents, dont 36 pesticides. Seul un petit pourcentage dépasse ce qu on appelle les limites maximales en résidus (LMR) autorisées par le législateur. Ce qui nous inquiète, c est la présence de plusieurs résidus : deux, trois, voire huit ou quinze résidus différents dans un seul fruit ou légume, explique François Veillerette, le porte-parole de Générations futures. On ne dépasse aucune valeur légale pour chacun, mais on peut avoir un effet cocktail dont les risques n ont pas été évalués. l essor mutualiste - n 337 - mars 2013 4
Parmi ces produits, plusieurs sont classés cancérigènes possibles ou sont des perturbateurs endocriniens qui agissent à faible dose. Sans surprise, les produits qui contiennent le plus de pesticides sont ceux qui ont été les plus traités. Pour les fruits, on trouve le raisin, les pommes parfois traitées de 30 à 40 fois par an, les poires, les agrumes, les baies comme les myrtilles et les framboises. Pour les légumes, globalement moins traités, viennent en tête les salades, les haricots verts et les tomates. Les parties aériennes des pommes de terre reçoivent beaucoup de pesticides, mais le tubercule en est relativement exempt. Le temps de stockage Plus fragiles, les cultures sous serre sont davantage traitées. Le temps de stockage importe également : plus il est long, plus il donne aux résidus le temps de migrer de la peau vers la chair. Certains produits importés contiennent des pesticides dont l utilisation est interdite en France, mais pour lesquels la législation française a défini des quantités de résidus à ne pas dépasser. Tous les publics sont concernés par ces traces de pesticides et leurs dangers potentiels. Néanmoins, les enfants y sont les plus sensibles. Contrairement aux idées reçues, les enfants mangent davantage de fruits et légumes que les adultes, si on rapporte cette quantité à leur corpulence, précise François Veillerette. Par ailleurs, les effets des perturbateurs endocriniens sont accrus chez l enfant né ou à naître. Ces produits peuvent avoir un impact à terme sur la survenue de cancers, de troubles du métabolisme ou de problèmes cognitifs. Il faut donc aussi protéger la femme enceinte. Véronique, 38 ans, mère de trois enfants de 3 à 9 ans, lave avec soin fruits et légumes par hygiène, mais aussi pour enlever les traces de traitements. Je lave toujours un avocat, un pamplemousse ou un melon avant de le placer dans une assiette, témoigne-t-elle. De la même façon, je rince les clémentines avant de les éplucher pour éviter d y introduire d éventuels produits. Bien choisir Des précautions qui n ont pas forcément une vraie portée. Par construction, les pesticides sont persistants sur la plante pour que leur action dure au-delà de l averse, rappelle François Veillerette. L épluchage est plus efficace. Des fruits largement traités, comme les agrumes ou les bananes, peuvent, une fois épluchés, contenir peu ou pas de résidus. Et si la peau est comestible? Une bonne partie des pesticides est certes supprimée, mais également les vitamines qui se trouvent essentiellement en surface, commente le porte-parole. La meilleure solution est de trouver des fruits et légumes avec le moins de pesticides possible. Le bio semble être le meilleur choix, pour celui-ci : Si un pourcentage à la marge peut contenir des résidus, il offre les meilleures garanties. Privilégier l achat direct auprès d un maraîcher bio permet ne pas trop augmenter son budget alimentation. Hors bio, on peut limiter la consommation de produits contaminés en se tournant vers des agriculteurs locaux, notamment dans le cadre des associations pour le maintien d une agriculture paysanne (Amap). Il est important aussi de respecter la saisonnalité des fruits et des légumes. Si vous cultivez la bonne variété au bon moment dans la bonne région de France, indique t-il, elle pousse mieux et est moins sujette aux maladies et ravageurs. Et si on jardinait bio? Les Français sont 10 % à posséder un potager. Prolifération des mauvaises herbes, multiplication des insectes, maladies en tout genre : la tentation est grande de recourir aux produits phytosanitaires et autres pesticides, lesquels pourront être présents dans les fraises et les haricots dégustés en famille. En 2012, 98 % des jardiniers se disaient conscients de la dangerosité de ces produits, mais 44 % y recouraient, selon le ministère de l Ecologie. Pourtant, des solutions existent pour se passer des pesticides : choix d espèces adaptées à son sol et à son climat, enrichissement naturel du sol, arrosage économe en eau, utilisation d auxiliaires biologiques comme les coccinelles contre les pucerons, recours au sable et au bois pour protéger les plantes des escargots et des limaces, désherbage manuel On peut les trouver sur des sites comme www.jardiner-autrement.fr et www.asef-asso.fr, qui propose un Petit guide vert du bio-jardinage. Corinne Renou-Nativel Pesticides Ce terme générique regroupe les produits utilisés pour lutter contre les insectes (insecticides), champignons (fongicides), herbes concurrentes (herbicides), etc. Produits phytosanitaires Produits qui soignent ou préviennent les maladies des organismes végétaux. L activité sportive favorise un sommeil de qualité Le sommeil représente plus d un tiers de notre vie. Il est déterminant pour la croissance, la maturation cérébrale, le développement et la préservation de nos capacités cognitives. Il est essentiel pour l ajustement de nombreuses sécrétions hormonales et pour le maintien de notre température interne. On sait aujourd hui que la réduction du temps de sommeil ou l altération de sa qualité favorisent probablement la prise de poids et l obésité. Enfin, la mise au repos de 5 l essor mutualiste - n 337 - mars 2013
notre système cardiovasculaire au cours du sommeil est l un des enjeux de prévention des années à venir. Les Français dorment peu en semaine et récupèrent le week-end. Or, une bonne qualité de sommeil est un facteur protecteur de plusieurs pathologies. Une étude commandée par l Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) a été rendue publique le 16 mars indiquant que quatre Français sur dix souffrent de troubles du sommeil. Des études de chronobiologie ont montré que les périodes les plus favorables à l endormissement se situaient généralement sur la période nocturne de 23 h à 7 h et l après-midi aux alentours de 13 h (sieste). Les périodes de 10 h à 11 h 30 et de 17 h à 20 h sont propices à l activité physique ou intellectuelle. Il a également été mis en évidence que l heure du coucher influence de façon déterminante la qualité et la quantité de sommeil produit. Le sommeil de début de nuit est composé essentiellement de sommeil lent profond, tout comme celui de la sieste, alors que celui du matin est très riche en sommeil paradoxal. Cela veut dire que si nous nous couchons plus tard que d habitude, non seulement notre sommeil sera plus court, mais surtout nous dormirons moins de sommeil lent profond. Deux facteurs qui feront que le sommeil sera moins efficace en terme de récupération. Or, une durée de sommeil suffisante est essentielle à la mémoire, à l attention, à la prise de décision quel que soit l âge de la vie. Il existerait un lien entre le manque de sommeil et divers problèmes de santé comme la maladie cardiaque, l accident cardiovasculaire, l hypertension, le taux de cholestérol élevé, le diabète, l obésité et les troubles mentaux. Pour cela, le président de l Institut national du sommeil et de la vigilance recommande l exercice physique «trois à quatre fois par semaine ou 30 à 45 minutes par jour». Cela suffit à améliorer la qualité du sommeil, la vigilance diurne. C est pourquoi l activité physique est recommandée pour favoriser un sommeil de qualité, particulièrement chez les personnes âgées. Attention aux heures où vous faites de l exercice. De préférence une activité d endurance doit être le vélo, la natation, la marche à pied, la course d intensité modérée et d allure régulière. L idéal est de la pratiquer en fin d après-midi plutôt à l extérieur afin de profiter de l exposition à la lumière du jour, avant 19 h, surtout en cas d insomnie, ce qui augmente la production de mélatonine, une hormone qui favorise le sommeil. Il s ensuit un endormissement plus rapide, des réveils nocturnes moins fréquents, une augmentation du sommeil à ondes lentes (le plus récupérateur), une augmentation de la durée de sommeil et, ce qui n est pas rien, une meilleure concentration. Malgré le fait qu il existe des études contradictoires à ce sujet, la plupart des scientifiques recommandent de pratiquer notre sport avant le repas du soir ou au moins 2 heures avant d aller au lit. Les raisons de cela sont d une part que l exercice demande à l organisme de s activer ce qui est contraire à l état latent recherché avant l endormissement et d autre part que l exercice physique augmente la température du corps, ce qui se prête difficilement aux conditions liées à un bon sommeil. l essor mutualiste - n 337 - mars 2013 6
Flashs Santé Automédication et sécurité : les règles à respecter Les médicaments en accès direct dans les pharmacies présentent des bénéfices mais aussi des risques, comme ceux qui sont soumis à prescription. C est ce que rappelle l Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dans un dépliant à télécharger sur le site www.ansm.santé.fr, espace grand public. Prudence avec les lingettes pour bébé! Les lingettes pour bébé sont largement utilisées non seulement en voyage mais aussi à la maison. L Agence nationale de sécurité du médicament recommande la plus grande prudence dans l emploi de ce produit, qui contient un agent conservateur toxique, le phénoxyéthanol, pouvant provoquer des effets indésirables, notamment des irritations oculaires. L ANSM conseille de ne plus utiliser les lingettes contenant ce produit. Il est possible de recourir à des lingettes bio ou de revenir au système du coton imbibé d eau tiède. Sécurité des piscines : à vérifier avant l été Votre piscine est-elle suffisamment sécurisée? C est avant l été qu il faut vérifier la présence et le bon fonctionnement du système de sécurité. La loi du 3 janvier 2003 sur la sécurité des piscines s applique depuis le 1 er janvier 2006 à toutes les constructions en projet, en cours de réalisation ou déjà réalisées. Quatre dispositifs, répondant à des normes Afnor, ont été retenus : les barrières, les alarmes, les couvertures de sécurité et les abris. France Mutualité - Janvier 2013 L importance des années collège Entre 11 et 15 ans, les adolescents tentent de s affirmer, cherchent des repères, expérimentent et remettent en question les conseils des adultes. C est à cet âge que les habitudes se prennent ou se modifient, qu elles soient bonnes ou mauvaises, dans des domaines aussi importants pour leur avenir que l alimentation, l alcool, la drogue, le tabac ou le sport. C est ce que révèlent les résultats de l enquête internationale Health Behaviour in School-aged Children (HBSC), menée entre 2006 et 2010. France Mutualité - Février 2013 INFORMATIONS PRATIQUES > CONVENTIONNEMENT HOSPITALIER Dans l optique de favoriser toujours plus l accès aux soins pour le plus grand nombre, la Fédération nationale de la Mutualité française passe des accords avec les établissements hospitaliers (médecine, chirurgie, obstétrique) sur des tarifs négociés permettant de bénéficier d une dispense totale ou partielle d avance de frais, incluant le forfait journalier de 18 euros par jour, le ticket modérateur des frais de séjour et le coût de la chambre individuelle. Les établissements sont sélectionnés sur des critères de prix et de qualité. Aujourd hui, le conventionnement hospitalier mutualiste couvre plus de 50 % des séjours dans 13 régions. Au niveau national, 400 conventions signées représentant 42 % des parts de marché du secteur hospitalier en France. Le prix de la chambre particulière est diminué de 7 % en moyenne dans les établissements conventionnés par rapport au prix public. Fin du 1 er semestre 2013, un dispositif de conventionnement hospitalier mutualiste opérationnel et pérenne sera offert à 60 % des adhérents sur tout le territoire. Le système de référencement est articulé avec Priorité Santé Mutualiste. LES RÉPONSES À VOS QUESTIONS 1 - Comment inscrire un ayant-droit? Pour inscrire un ayant droit (conjoint, concubin, enfant,...), il vous suffit d adresser un bulletin d adhésion que vous trouverez sur notre site Internet, www.mutuelle-sg.com accompagné des pièces justificatives selon la personne que vous souhaitez couvrir : une copie du livret de famille, du certificat de mariage, du contrat de Pacs ou du certificat de concubinage ; photocopie de l attestation de la carte Vitale du conjoint ; si adhésion plus d un an après l événement familial (mariage, signature du contrat Pacs, recrutement à la Société Générale) : certificat d appartenance ou de radiation émanant d une autre complémentaire santé daté de moins de trois mois ; si adhésion de moins de deux ans pour les concubins notoires et permanents : certificat d appartenance ou de radiation émanant d une autre complémentaire santé daté de moins de trois mois. et suivant le cas, s il s agit d un enfant : une photocopie de l attestation de la carte Vitale du parent auquel l enfant est rattaché ; une photocopie du livret de famille ou extrait d acte de naissance. 2 - Lorsque j adhère à la Mutuelle, à partir de quand suis-je protégé? Vous êtes couvert, en tant que salarié, à compter de la date de votre embauche. Pour les ayant-droits, la prise en charge est effective dès réception du dossier complet. Le prélèvement de la cotisation est effectué pour tout mois commencé. 3 - Comment être remboursé en cas d hospitalisation? Une hospitalisation en médecine, en chirurgie, en maternité, qu elle soit ambulatoire ou non, fera l objet d un remboursement si celleci est acceptée par l AMO (Assurance Maladie Obligatoire). Afin de vous éviter une avance de fonds, demander à la Mutuelle une prise en charge une dizaine de jours avant l intervention (sauf ambulatoire, c est-à-dire ne nécessitant pas une nuit d hospitalisation). 7 l essor mutualiste - n 337 - mars 2013
Si le centre hospitalier ou la clinique ne pratique pas le tiers payant, vous réglerez tous les frais et vous devrez nous envoyer le bordereau de facturation acquitté remis par le centre hospitalier. 4 - Que dois-je faire en cas de changement d adresse? Dans le cadre du régime obligatoire, vous devez signaler ce changement à votre correspondant RH habituel. Si le changement d adresse entraîne un changement de caisse d affiliation, il est nécessaire de leur envoyer la photocopie de votre nouvelle attestation de carte vitale. Dans le cadre du régime facultatif, vous devez signaler ce changement à la Mutuelle par courrier. Si vous changez également de centre d Assurance maladie, il est nécessaire de fournir la photocopie de votre nouvelle attestation de carte Vitale. 5 - Je souhaite consulter un homéopathe. Comment serai-je remboursé? S il s agit d un médecin généraliste de secteur 1, la consultation sera prise en charge à 70 % par l Assurance maladie et à 30 % par votre mutuelle (hors la franchise médicale de 1 euro). Un généraliste de secteur 2 pourra, lui, pratiquer des dépassements d honoraires. Les médicaments homéopathiques prescrits sur ordonnance sont moins bien remboursés que les médicaments traditionnels. Leur service médical n ayant pas été reconnu comme majeur, le taux de remboursement de l Assurance maladie est de 30 % dès le 1 er janvier 2011 (vignette bleue) alors que celui de la plupart des médicaments courants est de 65 % (vignette blanche). Certains médicaments ne sont pas du tout remboursés comme les préparations magistrales. 6 - Mon pharmacien m a refusé le tiers payant au motif que je refusais le médicament générique qu il me proposait. Souvent, votre pharmacien vous propose de remplacer un médicament de référence par son générique. Si vous refusez, vous risquez de ne pas bénéficier du tiers payant. Dans ce cas, vous ne serez pas moins bien remboursé mais vous devrez régler la totalité du prix du médicament, puis envoyer votre feuille de soins à votre caisse d Assurance maladie pour vous faire rembourser. Ce dispositif de tiers payant contre génériques ne s applique cependant pas aux médicaments de marque dont le prix est inférieur ou égal à celui des génériques. Idem si, exceptionnellement, votre pharmacien estime que la substitution par un générique est susceptible de poser un problème particulier pour la qualité de vos soins ou encore que le médecin prescripteur s y est formellement opposé, en faisant figurer sur l ordonnance la mention non substituable. 7 - Je suis remboursé à 100 % par l Assurance maladie pour une affection de longue durée. Quel intérêt ai-je à conserver ma garantie mutualiste? Le classement en affection longue durée (ALD) permet de bénéficier de l exonération du ticket modérateur (part restant à la charge de l assuré social) sur les soins nécessités par cette affection. En clair, vous êtes pris en charge à 100 % par l Assurance maladie sur les dépenses de santé liées à votre maladie, mais sur ces seules dépenses uniquement. Certains frais ne sont jamais pris en charge à 100 % même s ils sont en lien avec votre maladie, par exemple le forfait journalier ou la chambre particulière. De plus les frais inhérents à toute autre pathologie, ou les soins mal remboursés par la Sécurité sociale comme l optique ou le dentaire, continueront à être pris en charge par votre complémentaire. 8 - A qui dois-je adresser mon arrêt de travail? L arrêt de travail doit être envoyé au service de gestion du personnel et non pas à la Mutuelle. La complémentaire santé ne verse pas d indemnités journalières. Il appartient à l employeur de vous établir une attestation de salaire à envoyer à votre CPAM. C est sur la base des éléments portés sur cette attestation que l Assurance maladie détermine si vous remplissez les conditions requises pour avoir droit aux indemnités journalières pendant votre arrêt de travail pour maladie et, si tel est le cas, en calcule le montant et ensuite vous les verse. 9 - Peut-on rattacher un enfant à la carte vitale des deux parents? La télétransmission vers la mutuelle ne s effectue qu avec un seul numéro d Assurance maladie. Vous avez la possibilité pour les deux parents d inscrire votre enfant à la Mutuelle SG : pour l un de vous, la Mutuelle interviendra à titre de régime complémentaire et pour l autre, elle interviendra à titre de sur-complémentaire (dans la limite des dépenses engagées). 10 - Quels sont les spécialistes que je peux consulter sans passer par un médecin généraliste? Tout d abord, pour être remboursé au maximum de vos droits, vous devez être dans le dispositif du parcours de soins, c est-à-dire avoir choisi et déclaré votre médecin traitant. Vous pouvez ensuite consulter en direct un dentiste, un gynécologue et un ophtalmologue. Les psychiatres et neuropsychiatres peuvent également être consultés directement par les patients de moins de 26 ans, ainsi que les pédiatres par les enfants de moins de 16 ans (non concernés par le dispositif). Les patients reconnus en affection de longue durée (ALD) peuvent consulter un spécialiste en accès direct, dès lors qu un protocole de soins a été préalablement établi entre leur médecin traitant et le médecin-conseil de l assurance maladie. 11 - Comment vérifier que le lien de télétransmission est bien actif? A la suite d un remboursement de l Assurance maladie, hors pharmacie, vérifier dans les jours qui suivent, qu un remboursement de la Mutuelle SG a été effectué, soit par le biais de son compte bancaire, soit, plus aisément, en se connectant sur notre site Internet, rubrique Accéder à votre dossier, qui vous permet de visualiser vos trois derniers mois de prestations réglées. La Mutuelle ne pourra jamais être tenue pour responsable d un incident lié à la télétransmission qui demeure du ressort de la surveillance de l adhérent et/ou de ses ayants droit. L Essor mutualiste est une publication de la Mutuelle du Personnel du Groupe Société Générale. Directeur de la publication : Bernard Cauchy. Rédacteur en Chef : Alain Saulay - Conception, réalisation : Horus Conseil. Imprimeur : Imprimerie Vincent. ISSN : 2109-1617 l essor mutualiste - n 337 - mars 2013 8