Rapport de la journée de soutien à la coordination des acteurs de transferts monétaires au Niger

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Transcription:

Rapport de la journée de soutien à la coordination des acteurs de transferts monétaires au Niger Niamey, 26 mai 2016 Rapport : Bilan des discussions, recommandations et plan d action Annexes : - Liste et contacts des participants - Agenda de la journée - Présentations faites I Présentation de l atelier Contexte En décembre 2015, dans le cadre de sa participation à la rencontre régionale des partenaires d ECHO, le Point Focal Régional (RFP) du CaLP avait rencontré différents acteurs mettant en œuvre des transferts monétaires (notamment les membres de l alliance Sécurité Alimentaire) ou souhaitant en mettre en œuvre, dans différents secteurs (UNHCR) ainsi que les acteurs de coordination (OCHA, et membres de l ancien CWG) afin de vérifier que les besoins en coordination des transferts monétaires étaient bien assurés. De ces entretiens est ressorti l idée que la coordination au niveau du secteur sécurité alimentaire au Niger en général était bien assurée, mais qu il y avait un réel besoin de coordination multisectorielle des transferts monétaires, notamment en prenant en compte la situation autour du Lac mais pas seulement, et les liens avec la protection sociale en développement au Niger. Le RFP a eu l occasion de faire une présentation de ce qu était un CWG et sa possible utilité au Niger lors de l Inter Cluster Coordination group meeting à ce moment-là, et le sujet a ensuite été abordé lors de réunions suivantes de l ICC et de l équipe humanitaire pays (HCT). Il a été convenu d organiser avec l aide du CaLP un atelier de soutien à la coordination des acteurs de transferts monétaires afin de voir quelles pourraient être les meilleures modalités de relance d un mécanisme de coordination pérenne, multisectoriel et ouvert à tous, en prenant en compte l existant et les défis spécifiques au Niger. Préparation OCHA, qui a mené les discussions avec l HCT et l ICC dans l entre-temps, a identifié des participants, avec l appui des membres de l ICC et a proposé d accueillir la réunion. Oxfam a appuyé le CaLP pour organiser la logistique sur place, et, à travers l alliance Sécurité Alimentaire a également identifié des acteurs essentiels des TM au Niger. Ensemble, les acteurs ont réussi à réunir des représentants des principaux organes de TM dans le pays : Banque Mondiale, Cellule des Filets Sociaux, CCA, I3N, Alliance Securité Alimentaire à travers ses membres présents : Oxfam, Save the Children, ainsi que ECHO, le PAM, Unicef, UNHCR, FAO, OCHA. Etaient aussi représentés les clusters éducation, sécurité alimentaire, WASH. Ce large panel d acteurs a permis de couvrir l essentiel des attentes, même si certains acteurs essentiels auraient pu apporter une contribution importante aux échanges, comme des représentants des ONG nationales dont les invités étaient absents, le Dispositif national, qui n était pas représenté en tant que tel, et d autres clusters qui pourraient avoir un intérêt dans les TM. Aucun individu n ayant participé aux anciens CWG n avait également pu se disponibilisé, mais leurs organisations étaient représentées.

Attentes des participants En ouverture, les participants ont pu définir leurs attentes par rapport à cette journée : - Définir une meilleure stratégie de coordination des TM - Définir un outil de coordination - Connaître les acteurs de TM - Identifier des pistes pour clarifier / relancer la coordination des TM, remettre le sujet au cœur des discussions - Définir un calendrier, un plan d action - Institutionnalisation? - Identifier les faiblesses, les responsabilités respectives de la coordination des TM - Prise en compte des TM multisectoriels - Coordination inclusive - Bénéficier de l expérience des autres pays - Tirer l expérience des cluster leads présents II Rappel des principes de la coordination des TM La journée s est ouverte sur une présentation du CaLP, et des objectifs et du programme de la réunion. Puis, le CaLP a présenté les principes essentiels de la coordination, notamment la distinction conceptuelle entre coordination stratégique et coordination technique. L accent a également été mis sur l ouverture multisectorielle de la coordination des TM, et la nécessité de s ouvrir à tous les potentiels acteurs de cash au sein des différents clusters. Grâce à l implication d OCHA et des discussions déjà en cours au niveau de l ICC et de l HCT, il est probable que le Niger puisse réussir cette transition vers la coordination multisectorielle des TM, difficile dans de nombreux pays de la région. Plusieurs représentants de clusters étaient d ailleurs présents à l atelier, et les membres de l alliance Sécurité alimentaire ont souligné à plusieurs reprises la complémentarité avec ce qui était en cours. En raison de la situation dans la zone de Diffa, et plus largement des mouvements de populations liés à l instabilité régionale, la pertinence des TM dans de nouveaux contextes et pour répondre à des besoins plus variés est soulignée par de nombreux acteurs, poussant pour la mise en place rapide d une coordination reflétant ces besoins. III Présentation de l existant au Niger Après la pause-café, les partenaires ont présenté les différents mécanismes de coordination présents au Niger qui peuvent couvrir de près ou de loin les activités de TM dans le pays. Présentation de l alliance Sécurité Alimentaire Moussa Abdou (Coordinateur national Plaidoyer, Oxfam) a présenté l alliance pour la Sécurité Alimentaire, à la fois sur sa composition et ses priorités techniques, comme le ciblage HEA, les activités du groupe etc. Les participants ont rappelé que cette alliance n était pas limitée aux partenaires ECHO et qu elle abordait beaucoup d aspects techniques mais aussi des aspects de stratégie programmatique, en plus de ses liens avec certains acteurs gouvernementaux. L alliance est en revanche centrée sur la sécurité alimentaire, et en cela les participants ont pensé qu il s agissait d un mécanisme important de la coordination des TM sur lequel s appuyer, mais insuffisant pour les besoins du pays.

Présentation de l architecture de coordination humanitaire en place (Annarita Marcantonio, OCHA) Annarita Marcantonio (Cheffe de bureau adjoint, OCHA) a ensuite présenté le système de coordination humanitaire en place au Niger. Il a été rappelé que relativement à la situation régionale, la coordination humanitaire au Niger peut être considérée comme dynamique, avec des réunions régulières de l ICC et des clusters par exemple. L accent a été mis sur le rôle de l ICC, multisectoriel, en appui à l HCT. Le système de clusters a aussi été rappelé, ayant une présence en région grâce à ces liens avec les Directions régionales, ce qui renforce l ancrage institutionnel de la coordination. L ICC a également un rôle de planification et d appui à la réflexionstratégique qui peut être intéressant pour la coordination multisectorielle des TM. Présentation de l architecture du Dispositif national de Protection sociale par la CFS Le représentant de la cellule des filets sociaux (CFS) a pris le temps d expliquer le Dispositif National ce qui a permis aux participants de comprendre où était discutée la coordination des transferts monétaires au niveau institutionnel. Au sein de ce dispositif plusieurs outils ont été identifiés pour abriter la coordination multisectorielle des TM, mais les participants se sont accordés pour dire qu à l heure actuelle, aucun de ces outils n est véritablement multisectoriel. Si la CCH pourrait l être, les TM n y sont qu un outil marginal. Au sein de la CFS, les TM sont centraux mais les enjeux restent très centrés sur la sécurité alimentaire. Les réunions concernant le Registre Social Unique (RSU) par exemple ont réuni à quelques reprises l ensemble des acteurs de TM, multisectoriel, mais cela n a pas été formalisé. Toutefois, les leads des clusters présents travaillant avec les ministères impliqués dans le dispositif national ont été invités à renforcer le plaidoyer sur l ouverture multisectorielle en général, afin de préparer la place pour y loger la coordination des TM à terme. Secrétariat Permanent du dispositif (SPD) CC/ Système d Alerte Précoce (SAP) / Prévention des crises (PC) (HEA) CCA / GC Cellule de Coordination Humanitaire Cellule des Filets Sociaux D autres éléments de coordination gouvernementaux à prendre en compte : - la cellule I3N, qui prend en compte tous les types de crise (soudaine et saisonnière), pourrait être un acteur intéressant, d autant plus qu il y a un plan d action en préparation - le Comité Elargi de Concertation (CEC) avec des représentants des ONG (Oxfam, Aren, VFS) + bailleurs, UN, pourrait également être une plateforme intéressante. IV Analyse SWOT des mécanismes de coordination abordant les TM au Niger Après ces discussions préliminaires permettant à tous les participants de mieux comprendre les structures de coordination existantes au Niger, leurs éventuels chevauchements et gaps, l analyse SWOT de ces mécanismes dans leur ensemble a été faite en plénière, en considérant comme objectif la mise en place d une coordination multisectorielle, institutionnelle et pérenne des acteurs de TM au Niger. L analyse ci-dessous se base donc sur l ensemble Dispositif national de protection sociale / Alliance sécurité alimentaire / architecture humanitaire. Il visait à identifier quel pourrait être l outil déjà existant le plus adapté pour accueillir / prendre le lead de cette coordination, et a servi de base pour l élaboration des recommandations.

FORCES - Nombreux acteurs présents - Forte capacité technique - Expérience significative - Forte volonté de se coordonner - Ressources disponibles pour la coordination - Grande variété d acteurs - Volume de TM important - Cadres institutionnels existants, forte volonté politique - Coordination humanitaire dynamique OPPORTUNITES - Plan de transition des clusters vers le gouvernement - Participation du gouvernement aux clusters et des clusters à la coordination gouvernementale - nouveau type de crise, différent selon les régions (Lac) qui pousse pour le multisectoriel - cadre institutionnel existant (dont Comité Interministériel de Protection Sociale (CIPS) multisectoriel) - Inter Cluster Coordination (ICC) dynamique, en lien avec les Directions Régionales dans le pays (coordination humanitaire solide) - Registre Social Unifié : participation du HCR, représentativité large - Information Management Working Group récemment créé - Comité Elargi de Concertation (CEC) ; multiacteurs, multisectoriel, lié à la primature et réunissant des représentants des UN, des bailleurs, des ONG (PAM, ECHO, OCHA, Oxfam, Unicef sont membres de ce comité) FAIBLESSES - Coordination actuelle des TM n est pas multisectorielle, seulement SA (Alliance SA, Cellule des filets sociaux (CFS)) - Financement pour la coordination des TM? - Alliance ECHO : quel futur? - Multiplicité des cadres de concertation - Capacités des acteurs inégales (en temps et en technique) - Faible implication des parties gouvernementales dans certains secteurs hors Sécurité alimentaire - Partage d informations insuffisant MENACES - pléthore de mécanismes de coordination (multiplication de réunions) - financement (déséquilibre au profit de la Sécurité alimentaire (SA)) - instabilité des institutions - volonté institutionnelle limitée sur le multisectoriel (voir Registre Social Unifié (RSU) très coloré SA) - turn over des équipes - leadership institutionnel à clarifier A partir de cette analyse, un constat est apparu qu à l heure actuelle, aucun des systèmes de coordination en place n offre un espace approprié pour la coordination multisectorielle et pérenne des TM au Niger. V Recommandations / plan d action Quel outil de coordination? Deux options ont été identifiées par les participants de l atelier. La deuxième option a été préférée par les participants, car la plus faisable dans l immédiat. A long terme, la deuxième option pourra inclure les éléments importants de la première, comme aboutissement de l institutionnalisation. 1) Loger la coordination des TM au sein d une institution existante

Points forts : institutionnalisation, objectif de long terme Points faibles : Difficulté à identifier quelle institution gouvernementale pérenne serait multisectorielle et inclusive pour tous les acteurs de TM. 2) Créer un nouveau mécanisme de coordination des TM multisectoriels inclusif temporaire en attendant l identification d une institution gouvernementale où loger ce mécanisme (institutionnalisation progressive) Sous-groupe temporaire de l ICC avec représentants des clusters et de l ensemble des acteurs de TM, travail parallèle pour son inclusion dans le Dispositif national dès que possible. Points forts : ouverture multisectorielle, opportunité de la transition des clusters vers le gouvernement, nécessité d avoir un lead / co-lead gouvernemental. Possibilité d appui sur l alliance, la CFS Points faibles : risques liés à l institutionnalisation. Importance d avoir une forte implication du gouvernement dès la conception. Objectifs du «groupe» 1) Centralisation des informations 2) Rapprochement de TOUS les acteurs de transfert monétaire au Niger sur les aspects programmatiques (ciblage, calcul des montants, versements, PSF ) 3) Renforcement des capacités (partage de bonnes pratiques) 4) Plaidoyer en faveur des TM (quand appropriés) 5) Travailler à l institutionnalisation de la coordination et de la mise en œuvre des TM au Niger Activités du groupe En lien avec les objectifs : Objectif 1 * Page dédiée au groupe sur le site du CaLP (CaLP) * Mise à jour du Cash Atlas par les membres : - Séance «initiation» au Cash Atlas (IMWG?) - Partager la matrice du Cash Atlas (CaLP) * Mettre à jour les matrices des clusters en partageant ses informations (inter-départements en interne + entre organisations) * Identification des gaps et doublons à partir des matrices => aide à la planification (matrice dédiée) * Préparation aux TM à partir des gaps, identification des ressources disponibles (analyses de marchés, cartographie des partenaires ) pour faisabilité des TM. Quelles ressources mutualiser? Qu est-ce que le groupe peut développer? Objectif 2 * Identifier les acteurs de TM au Niger en passant à travers des relais tels que : L alliance SA, le PAM, les bailleurs, le forum des ONG / Chefs de mission, les coordinateurs clusters, CICR, MSF, I3N, le Dispositif National, Protecso * Liaison avec l ICC + IMWG pour le mapping des outils existants Objectif 3 * Elaboration d un plan d action définissant les priorités techniques et le renforcement de capacités basé sur l expérience de l Alliance SA entre autres * Identification des capacités disponibles pour le renforcement des acteurs locaux et gouvernement

* Atelier de capitalisation annuel * Canevas de bonnes pratiques et leçons apprises (à partager par le CaLP) Objectif 4 * Lier avec les clusters pour ajout des indicateurs TM dans ORS (par cluster et intersectoriel) * Canevas de bonnes pratiques * Faire des présentations du groupe dans les différents clusters Objectif 5 * Lead / colead gouvernemental * Présentation du groupe au CEC. Appui des membres du groupe pour visibilité du groupe et ses réalisations dans les réunions du CEC * Appui de l Equipe Humanitaire Pays (HCT) et des partenaires privilégiés du gouvernement (Banque mondiale, FAO, PAM ) pour favoriser le passage vers l institutionnalisation gouvernementale du groupe Actions - Présenter le rapport de l atelier du 26 mai à l ICC, HCT (CaLP / OCHA) - Saisir le coordinateur humanitaire pour l inclusion du gouvernement. C est le gouvernement qui décide quelle sera la structure gouvernementale qui prendra part au groupe / Lead. - Voir les TdR des autres groupes (régional, Mali, Tchad ) et adapter sur cette base (task force : PAM, Alliance SA, structure gouvernementale) - Convocation de la première réunion (task force)